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Trešdiena, 2020. gada 17. jūnijs - Brisele Pārskatītā redakcija

4. Priekšsēdētāja paziņojums
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PV
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  Presidente. – Colleghe e colleghi, vorrei ricordarvi che la sala Spaak 3 C050 è pienamente collegata all'emiciclo, al fine di consentire ai deputati che non trovano posto in Aula di partecipare ai nostri lavori.

I deputati il cui nome è nell'elenco degli oratori sono invitati a prendere posto nell'emiciclo, dove troveranno, nel posto che è stato loro attribuito, un cartellino con il loro nome e cognome. I deputati che non sono nell'elenco degli oratori saranno guidati dagli uscieri verso altri posti.

Vi informo che un registro delle presenze è collegato in entrambe le sale.

Vi ricordo, inoltre, che l'uso di maschere che coprono la bocca e il naso è obbligatorio. Gli oratori che preferiscono intervenire nel dibattito senza la mascherina saranno autorizzati a farlo per la sola durata del discorso.

Vorrei inoltre invitare i colleghi a inserire la carta di voto quando prendono posto, così da rendere più agevole il funzionamento dei microfoni e la loro identificazione.

Do il benvenuto alla Presidente della Commissione Ursula von der Leyen. Grazie per essere qui con noi.

 
  
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  Manon Aubry (GUE/NGL). – Monsieur le Président, permettez-moi d’intervenir en cette ouverture pour faire référence à la résolution de l’extrême droite déposée sur le débat qui va nous animer sur la mort de Georges Floyd, qui instrumentalise cette mort pour accuser nommément notre groupe politique et la France insoumise d’encourager et de perpétrer des actes de violence dans toute l’Europe.

Nous savons que la haine et la calomnie sont la marque de fabrique du Rassemblement national, mais j’espère pouvoir compter, ici, sur le soutien et la condamnation par chaque force républicaine de cette diffamation indigne. Cette manœuvre abjecte masque en réalité les actes glaçants des suprémacistes blancs et des racistes qui sont ancrés dans l’idéologie de l’extrême droite et du Rassemblement national depuis sa fondation.

Nous sommes fiers, au contraire, ici, d’être les héritiers de résistants communistes qui ont donné leur vie contre le nazisme, pendant que votre formation politique était fondée par un ancien SS pour que cette idéologie survive à la guerre. La violence est votre fonds de commerce, à l’extrême droite: celle des violences policières que vous couvrez, celle des groupuscules fascistes que vous couvez.

Votre violence nous rappelle l’amère certitude qui nous anime: là où il n’y a pas de justice, il n’y a pas de paix. Nous continuerons donc de marcher contre le racisme et contre vous, avec pour horizon la justice et la paix.

 
  
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  Ангел Джамбазки (ECR). – Г-н Председател, вземам думата по начина на водене на основата на член 157 и член 171 член от Правилника за дейността на Европейския парламент. Г-н Председател, остро възразявам срещу начина, по който е разпределено времето за изказване. За толкова важни дебати като бъдещето на Европа, като сделката за Брексит, като транспорта, на групата на Европейските консерватори и реформисти са отделени четири минути.

За четири минути, г-н Председател, ако трябва да ги разпределям, на всички колеги трябва да им дам по 17 секунди изказване. Това е проформа дебат. Вие сте пръв сред равни и Ваша задача е да осигурите възможността на всеки един европейски представител да се изкаже, да защити своето мнение, защото това е работата на представителите – да говорят.

Знам, че има тези, които не искат да чуят част от колегите. Знам, че има тези, които не приемат част от колегите, но трябва да имат свободата да го кажат. На левицата на комунистите ще кажа да престанат да злоупотребяват и да търсят политически дивиденти от полицейско насилие или от вандализъм и грабежи.

 
  
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  Presidente. – Ricordo che io devo garantire, insieme alla collaborazione dei presidenti dei gruppi, l'esercizio del diritto di parola.

 
  
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  Pierrette Herzberger-Fofana (Verts/ALE). – Monsieur le Président, je tiens tout d’abord à remercier toutes les personnes qui, en Europe, ont manifesté leur solidarité.

En ce qui me concerne, je souhaiterais vous informer, ainsi que les collègues, que j’ai été victime de violences policières de la part de la police belge. Je considère cela comme un acte discriminatoire à tendance raciste.

Hier, en sortant de la gare du Nord, j’ai vu neuf policiers harceler deux jeunes Noirs. J’avais mon téléphone en main, j’ai fait une photo de la scène avec mon téléphone, ce qui est légal. Les policiers se sont dirigés vers moi, ils m’ont arraché mon téléphone des mains. Quatre des neuf policiers armés m’ont brutalement poussée contre le mur, ils ont violemment pris mon sac à main, ils m’ont plaquée au mur, jambes écartées, et un policier voulait me palper et me fouiller. Ils m’ont traitée de façon humiliante.

Quand j’ai dit au policier que j’étais députée au Parlement européen, il ne m’a pas crue, alors qu’il avait en main mes deux passeports, à savoir mon laisser-passer du Parlement européen et mon passeport allemand. Il m’a ensuite demandé la carte de résidence de la Belgique. Je la lui ai donnée. J’ai pris dans mon sac mon badge et j’avais le badge autour de moi.

J’ai porté plainte aujourd’hui car on ne peut pas laisser passer ces violences policières. Cette expérience, à l’heure où le monde entier a vu les conséquences fâcheuses de la brutalité policière, est pour moi traumatisante, mais je suis là, bien que j’aie passé toute la nuit ici au Parlement pour écrire, et je n’ai pas eu le courage de sortir avant 6 heures du matin. J’étais ici hier, on peut le vérifier avec nos badges.

Nous devons donc prendre des mesures concrètes pour bon nombre de personnes qui ne sont pas ici et qui n’ont pas pu échapper à la violence policière.

 
  
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  Presidente. – Grazie onorevole per la sua segnalazione. Naturalmente le siamo vicini in questo momento. La invito a venire nel mio ufficio per raccontarmi nei dettagli quello che è avvenuto e poter chiedere un chiarimento alle autorità belghe. Credo che dovranno delle spiegazioni. La ringrazio.

 
  
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  Philippe Lamberts (Verts/ALE). – Monsieur le Président, chers collègues, comme président du groupe Verts-ALE, auquel appartient Pierrette Herzberger-Fofana, mais tout simplement aussi comme citoyen de l’État belge, je voudrais vous dire mon indignation face aux faits dont a été victime notre collègue.

Mme Fofana n’a commis aucun délit. Si elle a été molestée par une escouade de policiers, c’est tout simplement parce qu’elle a pris en photo ces policiers en train de molester deux jeunes. Ceci, n’en déplaise aux partisans de l’État policier, est légal en Belgique et doit le rester. Et je ne peux m’empêcher de penser que la couleur de la peau de notre collègue n’est pas étrangère au fait même qu’elle ait été interpellée et à la brutalité et au manque de respect qu’elle a subis.

Nous savons tous combien est difficile et exigeant le métier de policier, mais c’est précisément parce que la police est un des bras par lesquels l’État utilise et exerce son monopole de la violence légitime que toutes celles et ceux qui en portent l’uniforme doivent en tout moment faire preuve de retenue et de discernement. C’est à ce prix que le respect de toutes et tous leur sera acquis. Aussi, il est juste que nos sociétés se lèvent en masse contre les violences policières qui gagnent en ampleur et en intensité, et ce d’autant qu’elles frappent en particulier les personnes de couleur ou encore celles et ceux qui se lèvent contre l’ordre établi.

Quel que soit le statut de la victime, et Pierrette l’a très bien dit, des faits comme ceux d’hier sont intolérables. Aussi, Monsieur le Président, je vous demande, en notre nom à tous, de protester avec vigueur auprès des autorités belges et d’exiger que toute la lumière soit faite sur ces événements et que des sanctions appropriées soient prises.

 
  
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  Presidente. – Grazie presidente, raccolgo il suo invito.

 
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