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Wednesday, 8 July 2020 - Brussels Revised edition

12. Conclusions of the European Council meeting of 19 June 2020 - Preparation of the European Council meeting of 17-18 July 2020 (debate)
Video of the speeches
Minutes
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  Presidente. – L'ordine del giorno reca, in discussione congiunta,

- le dichiarazioni del Consiglio europeo e della Commissione sulle conclusioni della riunione del Consiglio europeo del 19 giugno 2020 (2020/2669(RSP)), e

- le dichiarazioni del Consiglio europeo e della Commissione sulla preparazione della riunione del Consiglio europeo del 17 e 18 luglio 2020 (2020/2704(RSP)).

 
  
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  Charles Michel, President of the European Council. – Mr President, first of all, I would like to thank you for this opportunity to speak with you.

COVID—19 has shown that we can’t always control what happens to us, but we can control how we respond. Let’s not forget that the pandemic is still with us. As we speak, it continues to destroy lives, businesses and jobs. One statistic alone paints the dramatic picture. Compared to pre-COVID growth forecasts, the EU is estimated to lose EUR 1.5 trillion euros in economic output in 2020-2021 alone. This is indeed a grim prospect.

As you know, on 23 April, the European Council asked the Commission to urgently come up with an ambitious recovery plan that was commensurate with the challenge we are facing. In June, leaders had a first discussion on the Commission proposals. I will say more about this in a minute, but our initial discussion highlighted that some elements of the Commission proposal were simply not acceptable for a number of Member States. That’s why, after our meeting, I launched the process of bilateral talks with all the leaders. I then called a physical summit, the first since the crisis, on 17 and 18 July.

There are three issues in particular that I would like to discuss with you. One is my traditional debrief to you on the leaders’ video conference in June. The second is to clarify the outcome of my bilateral meetings with leaders and share with you my intentions for the upcoming European Council. And lastly, I wish to make a strong appeal for ambitious cooperation between the Member States and with you, the European Parliament. We need to work together if we want to make this work.

Our last video conference of the European Council on 19 June was the first time EU leaders discussed together the Commission’s proposals for the multiannual financial framework (MFF) and the Recovery Fund. This summit was a necessary step to prepare for the decisions we need to take. It served as a bridge connecting the consultation phase to our current negotiation phase. We noted the areas where consensus is emerging. First, Member States agreed on the need to address together the MFF and the Recovery Fund. They agreed – second point – that an unprecedented crisis required an unprecedented response and – third point – they also agreed that we would focus on the regions and sectors most affected.

But we also observed areas where our views still needed to converge. For instance, the idea of loans for grants is still difficult, even very difficult, to accept for some Member States. Similarly, some leaders showed reluctance to accept the allocation criteria suggested by the Commission because they considered that there is no link in the current proposal with the COVID—19 crisis and the consequences of the COVID—19 crisis.

Last week, I concluded my first round of bilateral discussions. They have been intense and sometimes difficult, even very difficult, but always in a constructive spirit. This allowed me to identify the six building blocks of a possible future agreement on which I think we need to find the right political balance. First, the size of the MFF.

Premièrement, la dimension du prochain budget européen. Vous savez qu’il y a différentes opinions sur le niveau qui est acceptable.

Et le deuxième point, qui est lié au premier, est la question des corrections, les «rebates», dans la mesure où, pour certains États membres, ce point est essentiel. Pour d’autres, ce point n’a plus lieu d’être. Ce sera très certainement un des sujets avec lesquels nous devrons compter dans le cadre d’un possible accord global.

Le troisième point, c’est le niveau du «recovery fund» – vous connaissez la proposition émise par la Commission –, tous les États membres ne partagent pas la conviction que le montant proposé doit être accepté.

Le quatrième point – je l’ai évoqué tout à l’heure –, c’est la question des emprunts et des subsides. Le principe même des subsides pose des difficultés à un certain nombre d’États membres. Et la question de la balance de l’équilibre entre les emprunts et les subsides est un autre sujet délicat sur lequel des décisions doivent être prises.

Le cinquième point – je voudrais m’y attarder quelques instants – est la question des critères d’allocation dans le cadre du «recovery fund». De nombreux États membres ont exprimé, au mois de juin, leurs réticences dans la mesure où ils considèrent que la proposition de la Commission, qui se fonde sur des données d’avant le départ de la crise (ces données étant le niveau de chômage, le critère du PIB inversé et le critère de la population), n’est pas suffisamment dynamique, adéquate, pour prendre en compte ce que sera la situation réelle en termes d’impact économique, et donc social, pour les régions et donc les pays et les secteurs qui sont plus affectés. C’est la raison pour laquelle nous testons l’idée d’amener une démarche un peu plus dynamique dans le cas des critères d’allocation en question.

Enfin, le sixième point, qui est un point très essentiel, c’est la question du lien entre ce «recovery fund», les réformes qui doivent être mises en oeuvre dans les différents États membres et la manière d’organiser la gouvernance, le rôle des différentes institutions. Il y a très certainement là un débat qui concerne très directement aussi le Parlement européen et son rôle.

Toujours en termes de conditions ou de liens avec le «recovery fund» et avec la question du CFP plus particulièrement, la question de l’état de droit est également une question qui doit faire l’objet de délibérations. La question du lien avec l’ambition climatique est aussi extrêmement importante. Vous vous souviendrez que nous avions, il y a quelques mois, proposé avant le début de la crise qu’une partie significative du CFP soit directement liée à notre ambition climatique. Et je vous rappelle qu’au mois de décembre, nous avons fixé cette ambition très forte pour l’Union européenne d’atteindre la neutralité climat en 2050.

There are also other issues at stake which I know are crucial to you, the European Parliament. First, own resources and I’m aware that these are key for your agreement. We worked a lot on plastic waste and on the Emissions Trading Scheme (ETS). There is some reluctance on that, but we have also looked at other possible resources that have gathered some support, like digital taxation and financial taxation.

Flexibility in the MFF for cohesion and agriculture is also an important topic for some Member States and there are two other issues that we need to tackle in order to try to reach an agreement. The first is the question of the front—loading in the Recovery Fund and the question of the commitments and payments, the timing we need for both, and the question of the repayments. When do we start the repayments? You know that the Commission proposed to start the repayments not in the upcoming MFF, but in the next one. Maybe it would be useful to propose to start the repayments earlier.

Regarding the next steps, as you probably know, I have announced that I intend to publish a negotiating box by the end of this week. Together with the German Presidency, we will discuss this further in Coreper, the meetings with all the Ambassadors, and these processes allow us to prepare thoroughly for our July European Council summit.

I can assure you I am doing all I can to secure an agreement. We need to find a workable solution quickly.

Mon appréciation, mon impression, après ce tour de consultations extrêmement intense depuis les derniers jours et les deux ou trois dernières semaines, depuis le dernier Conseil, est le suivant: nous ne sommes pas encore au bout de la négociation, énormément de travail reste nécessaire et ma conviction est que nous pourrons progresser à la condition que les États membres soient déterminés à coopérer davantage les uns avec les autres.

Ma conviction est également qu’il sera indispensable, parce que la crise est sans précédent, que la coopération entre les institutions démocratiques européennes soit également sans précédent et à la hauteur de l’enjeu auquel nous sommes confrontés.

Soyez convaincus que j’entends bien cet appel du Parlement européen pour être pleinement mobilisé, de prendre pleinement sa responsabilité dans le cadre des décisions qui devront être prises. Vous pourrez compter sur moi en plein partenariat avec la Présidence rotative pour veiller à ce que, du mieux possible, nous puissions progresser ensemble.

Enfin, une conviction de bon sens que je dois partager avec vous: nous n’y arriverons que si chacun accepte de faire un pas vers l’autre. Si chacun, État membre ou institution, reste figé, bloqué, immobilisé par son problème de départ, il n’y aura pas de solution et nous ne serons pas à la hauteur de l’enjeu pour ce projet européen qui nous rassemble. La seule option est de faire un pas les uns vers les autres afin d’être en mesure, non seulement de porter cet intérêt européen avec ambition, mais aussi avec la conviction réaliste qu’il faut prendre en considération le point de vue de l’autre, pour être capable de prendre des décisions ensemble. C’est cet appel que je veux adresser à chacun d’entre vous, aujourd’hui.

Pour conclure, plus que jamais, ce débat est très fondamental, parce que les montants en jeu sont sans précédent dans l’histoire de l’Union européenne, en même temps un budget européen pour les sept prochaines années et un recovery fund, les montants discutés sont effectivement totalement gigantesques. Ma conviction, c’est que nous devons être habités par trois objectifs, que nous ne pouvons pas perdre de vue, que nous devons tenter d’atteindre en parallèle.

Le premier, c’est l’objectif de poursuivre ce qui a nourri ce projet européen depuis le départ: la convergence, faire en sorte que nous puissions continuer à travailler, à œuvrer sans relâche pour la convergence européenne qui est aussi et qui sera la force de ce projet européen.

Travailler aussi – l’histoire récente l’a montré – pour la résilience, la capacité, demain, d'être plus forts, de tirer les leçons de cette crise, de tirer les enseignements et faire en sorte que nous ayons la capacité de réagir mieux, de façon plus adéquate et plus forte.

Et enfin, le troisième objectif que nous devons, je pense, garder constamment dans notre viseur politique: la transformation du projet européen sur base de l’agenda numérique, sur base de cette nécessité de prendre en compte le climat comme une occasion de rendre l'Union européenne plus forte, plus solide, toute entière tournée vers un avenir que nous devons bâtir de manière confiante, de manière optimisée.

Je mesure bien que l’enjeu est difficile, je mesure bien que l’enjeu est important. Soyez convaincus, Monsieur le Président, chers collègues, que je suis très déterminé, non seulement à faire avancer le débat au sein du Conseil européen, mais très rapidement, dès lors qu’il aura pu avancer et franchir une étape par une décision prise, je compte bien, être tout entier tourné vers le dialogue positif, constructif avec les institutions et singulièrement avec le Parlement européen.

 
  
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  Maroš Šefčovič, Vice-President of the Commission. – Mr President, as we discussed just a moment ago, it’s quite clear that our Union is undergoing a great crisis – one that has engulfed not only Europe, but the whole world. The COVID—19 pandemic has had a horrific human and economic cost. I would say that it also has changed us. Therefore, I am sure that you would agree with me that there is no going back to the way things used to be. Therefore, we must now look to the future. If we act decisively we can find opportunity in this disaster. But for that we need the right tools for the job. As you know, I often say that this Chamber is the heartbeat of European democracy, a place where policy is debated and shaped, but no matter how much we talk about the political priorities, we must have the money to implement them.

Ahead of the European Council next week, I would like to focus on two points with you, both of which hold great significance for our future. First, the state of play with regard to the Next Generation EU recovery plan and the revamped Multiannual Financial Framework proposals.

I really would like to thank the President of the European Council for his very active approach for the very dynamic bilaterals he had with the heads of state and governments of the European Union and for the close cooperation with the Commission. All this is needed, because this is a very ambitious package that responds directly and forcefully to the needs of our Union. The future MFF reinforced by the Next Generation EU crisis instrument will bring the total financial firepower of the EU budget to almost EUR two trillion in today’s money – that’s a very impressive, but at the same time a very necessary figure. It is a necessary response to what is a crisis without precedence in the history of the European Union. It is the plan designed not only to see us through the first years of recovery, but also to ensure our financial programmes can deliver strong support for our priorities until 2027 and beyond.

I would like first to stress that the European Parliament plays, and will continue to play, a vitally important role in this process. Later today, President von der Leyen, together with President Michel and Chancellor Merkel, with President Sassoli, will meet under Article 324 where we will start, through – and I believe thanks to – our leaders, the first convergence of views creating an atmosphere conducive to the compromise which will be needed at the leaders’ summit on 17 and 18 July to which President Michel just referred. The meeting will follow on from the encouraging discussions the leaders had during the recent video conference. Overall, we in the Commission feel that there is a positive dynamic in support of the proposals which I have just described. In particular, there is an agreement that this unprecedented crisis required an exceptional response. There is an agreement that this response should be financed through Commission borrowing and there is also agreement on the fact that own resources really need to be increased. In addition, we feel there is agreement that our efforts should be targeted towards Europe’s most affected regions, fostering cohesion and convergence and that this crisis and the response which we are debating right now will create a unique opportunity to reform our economies and make them greener, more digital and more resilient.

The proposed package reflects much of what was expressed by Parliament in the resolution of 15 May. In particular, I would like to thank this House for its continued support for the new own resources. Like you, we are convinced that this is the right approach. New own resources will support our shared objectives. They will help us repay what we borrow for Next Generation EU without compromising the funding of our future programmes. While we are taking a big step forward in the coming weeks by agreeing on the proposals already on the table, we can take a giant leap when we set out new proposals next year.

We will soon put forward a roadmap for these extra resources, on how to achieve these new own resources. In the meantime, I count on you to help relay the message, also at home to your governments, to your constituencies and to the national parliaments, as to how much we need their support, because time is of the essence, leadership is needed more than any time before, and we have only a few weeks left. We all know that it’s absolutely crucial for our response to the crisis to reach agreement before the summer break if we want to make sure that before the end of the year we will also complete the process of national ratifications needed for the own resources decision. Not only are we unable to start borrowing without this decision, but if the national parliaments endorse the debate, the results and these new instruments, I believe that it would also ensure the democratic legitimacy of these innovative proposals on an unprecedented wide scale.

To continue, I also would like to underline the fact that this would also help us to create the new tools not only for sustainable economic recovery, but also for clear demonstrations that our democratic rules will always prevail even in times of crisis. So an extremely constructive approach by all institutions is required and therefore I think that we need to listen to each other and factor in our different views at all stages of the process. Certainly, the involvement of this Parliament in all aspects is fundamental. Every euro will be spent through programmes co-designed and co-decided by this Parliament. You will play a strong scrutiny role through the budget discharge and because of legal constraints we are relying on an extraordinary system to mobilise the extra recovery funding, but this should in no way prevent either this Parliament or the Council from playing their roles to the full. Special arrangements will be put in place to ensure that this is the case. We are ready to work with you and the Council on the institutional declaration, to put this on a formal footing and to ensure that cooperation among our institutions is as fast as it can be.

As I said already, time is short but I’m confident that with the right mix of ambition, realism and leadership we can deliver for the citizens of the European Union. The Commission will need your help, and we will need to be quick in all phases of negotiations. This includes agreement on our bridging proposal to jump start the recovery plan under the current MFF as well. The sooner we can launch REACT-EU and the solvency support instrument, the better.

My second point today concerns Brexit. As you know, my colleague Michel Barnier is today in London where another round of negotiations is taking place. I think it’s very important because we are now less than six months away from the end of the transition period. Together with the United Kingdom, we recently took stock of the ongoing negotiations where we jointly stressed our willingness to undertake all possible efforts to come to an agreement, seeking solutions that will allow us to sign a one-of-a-kind partnership. Since then, as you know, not much progress has been made. Yet the simple truth is that the negotiations will in a few months one way or another. So if we are to reach an agreement, we will have to resolve a number of serious divergences on fundamental issues. These relate to the robust guarantees for a level playing field, a balanced agreement on fisheries, and an effective governance framework.

You of course know these points very well, and you know that they are important for us because of the principles of fair competition, the protection of our citizens – principles which are at the very heart of our Union. We will do everything possible to reach an agreement but here, too, time is very short and no one can say with certainty where the negotiations will lead us by the end of the year. Even if we do reach a deal, many things will still change in our relationship with the United Kingdom – for citizens, for businesses, for administration. We therefore need to plan for these changes and we will continue to assist the national authorities and other stakeholders in their preparations.

Alongside the negotiations, as President von der Leyen emphasised to the leaders, we must continue our work to ensure proper implementation of the Withdrawal Agreement, which is a precondition for the establishment and maintaining of trust. As a Co—Chair of the EU—UK Joint Committee, I can add that we are also moving into a higher gear on this front and will remain very attentive on all its dimensions.

European unity continues to be our main asset, and the European Parliament is of course also in this regard playing an important role in all of its work. I am deeply grateful for your unwavering support as laid out in the report adopted by this Parliament on 18 June.

Thank you very much for your attention and for all the support that will be needed in the coming days and weeks.

 
  
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  Siegfried Mureşan, on behalf of the PPE Group. – Mr President, I would like to welcome President Michel to the European Parliament. We are listening to you. We are worried, and we do not agree with you. We are worried because you are not informing and not involving Parliament in talks on the budget as you should, because this House is a budgetary authority. And we cannot agree with you because you are going to propose a smaller budget for a European Union that has to do more, and simply we cannot do more with a smaller budget. The EU budget is not the same as magic beans, and does not become bigger just when the members of the European Council look at it. I have to be clear: the European Parliament can only give its consent on the Multiannual Financial Framework (MFF) if the MFF will finance properly what we have jointly agreed on.

What are our demands? Firstly, that we finance properly the traditional priorities of the European Union – agriculture and cohesion. Secondly, that we keep our promises and finance, according to our promises, the new priorities – digitalisation, greening, protecting the environment, research, development, innovation, external borders, migration. We cannot solve the coronavirus crisis by creating problems in other areas through under-financing. Please convey to the European Council members the following message: we cannot hide a small MFF behind the recovery package.

On the recovery package, money should be well spent. Firstly, it should be spent on modernising Europe, it should be spent on projects with European added value. Secondly, the more money we spend, the better the control needs to be. Thirdly, we need to provide a repayment plan. Every citizen, every enterprise, when they take a loan, needs to provide a repayment plan. They need to say when and how they will pay it back. As the European Union, we should do the same.

Own resources: we should introduce the plastic tax now, pay the interest rates and start repayment before 2027 and have a binding plan, a binding calendar on the other own resources. Only if these demands of Parliament are met will we be able to give our consent in the end. And whatever deal, whatever compromise you reach in the Council, we are ready to talk to you, to negotiate beforehand, because the deal of the Council will not be the final deal; the views of Parliament will need to be taken into account.

 
  
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  Iratxe García Pérez, en nombre del Grupo S&D. – Señor presidente, la pandemia se ha cobrado la vida de más de 177 000 compatriotas europeos, en su mayoría personas de edad avanzada sin cuyo sacrificio no se entendería el proyecto europeo que hoy seguimos construyendo; también de muchas mujeres que, desde el sector sanitario y de los servicios sociales, han sacrificado su vida por protegernos, sin olvidar a las víctimas de la violencia de género como consecuencia del confinamiento.

A su vez, esta catástrofe humana ha provocado una tragedia social, porque el virus ha confinado las expectativas y el futuro de millones de jóvenes europeos. Esta generación, que estaba en la década de los veinte en 2008 y ahora en la de los treinta, afronta su segunda crisis económica en solo doce años.

Muchas generaciones han visto forjado su carácter por acontecimientos traumáticos; sucesos tantas veces marcados por el miedo y la incertidumbre; sucesos que cambian la forma de vida y obligan a las personas a asumir riesgos. Y, en este viaje vital, el tiempo condiciona también la vida.

Tras varios meses de pandemia, julio ha de ser el mes para el acuerdo sobre el fondo de recuperación y el presupuesto de la Unión Europea. Las generaciones presentes y futuras deben sentir que la Unión Europea es un espacio de seguridad económica en sus vidas. Y, gracias al poder del Parlamento en esta negociación, estoy convencida de que lo vamos a poder hacer.

Los socialdemócratas no aceptaremos menos de los 500 000 millones de euros en subvenciones previstos por la Comisión. Tampoco aceptaremos ningún tipo de condicionalidad macroeconómica, porque ya sabemos lo que significa la austeridad: condiciones más débiles para los trabajadores y recortes profundos en el gasto social. No podemos permitir volver a las políticas de austeridad. Y, también, por supuesto, en el reparto de ayudas, nuestro apoyo dependerá del estricto cumplimiento del Estado de Derecho y el uso debido de los fondos.

Los jóvenes son el colectivo menos afectado por el virus, pero están mucho más expuestos a las consecuencias económicas, por lo que la pandemia no puede ser una excusa para no afrontar la desigualdad a través del pilar social europeo, con la implementación de la garantía infantil y el seguro de desempleo europeo. Porque nadie en una sociedad puede sentirse seguro sin empleo.

Nuestro compromiso y solidaridad ante las generaciones futuras también requiere la transformación de nuestra economía para abordar los desafíos del cambio climático y la revolución digital. Y para financiar el fondo de recuperación y la transición ecológica y digital, sin estrangular las cuentas públicas de los Estados miembros, necesitamos abordar el debate y la propuesta de los recursos propios. Por eso es tan fundamental para nosotros este debate. Si las clases más desfavorecidas rescataron al sector financiero en la anterior crisis, ahora corresponde a los mercados y a las multinacionales contribuir a una recuperación justa.

La quiebra del pacto social conduce a la radicalización, a los populismos y al enfrentamiento entre generaciones. El futuro de una generación y la supervivencia del proyecto europeo dependerán del éxito de este plan.

Señor Michel, le pido —y además sé que lo hará— que, durante las negociaciones en los próximos días con los primeros ministros, les mire a los ojos y les pregunte lo siguiente: si no podemos garantizar a los ciudadanos que su vida será mejor, entonces ¿para qué estamos aquí? Realmente este Parlamento lo tiene claro y vamos a trabajar por ello. Y estoy convencida de que, entre todos, seremos capaces de defender un proyecto fuerte, justo y solidario.

 
  
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  Valérie Hayer, au nom du groupe Renew. – Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, Monsieur le Commissaire, chers collègues, ce plan de relance est inédit et il doit être l’avènement de l’Europe concrète. L’accord final qui sortira de cet hémicycle devra changer le quotidien des Européens, de Brest à Athènes, de Sofia à Helsinki. Pour ce, 500 milliards de subventions sont un minimum pour éviter l’érosion économique et sociale.

Monsieur le Président, notre famille politique sera vigilante sur deux points en particulier. Deux points qui détermineront notre soutien, ou non, à cet accord entre États.

Première condition: de nouvelles ressources propres, au pluriel, pour rembourser l’emprunt. Soyons clairs! Nous ne satisferons pas de la seule contribution plastique.

Je reconnais qu’adopter une position commune sur ce sujet n’est pas une tâche aisée. Ça ne l’est pas non plus dans cette assemblée. Mais nous l’avons fait. Nous avons surpassé nos divisions, parfois calibré nos ambitions, pour avancer. Aujourd’hui, l’urgence de contracter ce grand emprunt sans qu’il ne pèse sur les générations futures doit guider l’accord entre les États. Faisons porter la charge aux GAFA, aux multinationales qui pratiquent l’optimisation fiscale, aux grands pollueurs.

Deuxième condition: un mécanisme pour la protection de l’état de droit, efficace et activable dans les faits. C’est une valeur inscrite dans nos traités. Elle n’est pas moins importante que l’objectif de convergence économique. En clair, nous ne voulons plus que les autocrates Orbán, Kaczynski et leurs amis utilisent les impôts des citoyens européens pour asseoir leur emprise autocratique dans leur pays, dans notre Europe.

Monsieur le Président, je vous fais part de mes vœux de réussite les plus sincères. Notre famille politique, au cœur d’un Parlement uni dans ses priorités, attend de ce sommet un accord. Dans la foulée, nous serons prêts à négocier pour assurer à la prochaine génération d’Européens un avenir vert et prospère. Un avenir démocratique et libre de toute dette, si ce n’est celle de la reconnaissance.

 
  
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  Gilles Lebreton, au nom du groupe ID. – Monsieur le Président, le Conseil a discuté, le 19 juin, du plan de relance européen et il va en reparler les 17 et 18 juillet. Nous nous acheminons vers un montant de 750 milliards d’euros, dont 500 de subventions et 250 de prêts. Je suis contre ce projet pour trois raisons.

Tout d’abord, ce plan va provoquer une mutualisation européenne de l’endettement à hauteur de 500 milliards d’euros, ce qui va constituer un nouveau pas en avant vers la création d’un état fédéral européen dont mon groupe ne veut pas.

Ensuite, il faut être naïf pour croire que cet argent sera distribué sans contrepartie. L’Union imposera des conditions drastiques pour le toucher, notamment la baisse des retraites et des dépenses de santé.

Enfin, c’est l’Allemagne et la France qui paieront. Or, si l’Allemagne a les moyens de s’offrir cette générosité, ce n’est pas le cas de la France, dont l’endettement atteint déjà 120 % de son produit intérieur brut. Le président Macron, qui est l’un des instigateurs de ce plan de relance, semble avoir oublié que le premier devoir d’un chef d’État est de s’occuper de l’avenir de son propre peuple.

 
  
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  Philippe Lamberts, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, Monsieur le Président du Conseil européen, j’avoue que je suis pris de sympathie face à votre situation parce que si nous, ici, au Parlement, nous devons trouver une majorité, vous devez trouver l’unanimité. Et il y a une petite différence entre les deux, évidemment, puisque le moins-disant peut être celui qui fixe le rythme dansant. Je suis donc vraiment solidaire face à la difficulté de votre situation.

Alors je me demande: mais que pourriez-vous bien leur dire? Parce que, finalement, il y a des récalcitrants. Alors que pourriez-vous bien leur dire? Vous pourriez leur dire: oui, vous vous effrayez du montant, mais franchement de quoi parlons-nous? Nous parlons d’1,5 point de PIB pendant trois ans, face à une récession qui, cette année, sera peut-être de 9 ou de 10 % du PIB. Par rapport aux efforts qui sont faits, par exemple aux États-Unis, vous parlez de montants «énormes» mais, en réalité, ils ne sont pas si énormes que cela. Alors, relativisons. Et je suis sûr que vous utilisez déjà cet argument.

La deuxième objection que nous pouvons vous faire, et à laquelle je suis sensible, est la suivante: n’allons-nous pas finalement nous endetter pour, en fait, dépenser cet argent à fonds perdus? Autrement dit, tout cela ne va-t-il pas se perdre à des usages inutiles, à des cadeaux fiscaux, que sais-je encore? Et là se pose la question de la conditionnalité. Je sais que c’est un thème qui est piégé mais je pense qu’il est très important. Et je pense que les conditionnalités qui s’imposent dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui, ce sont: la conditionnalité en matière de démocratie et d’état droit et la conditionnalité en matière d’investissements utiles. Et quoi de plus utile aujourd’hui que d’investir, certes dans des pays en difficulté, mais dans des outils qui vont améliorer l’économie de tout le continent? En effet, c’est dans l’investissement dans la transition écologique et solidaire et dans l’investissement dans la transition numérique que doivent se trouver les conditionnalités. Si l’on s’imagine vraiment que c’est en imposant l’austérité, comme nous l’avons fait il y a dix ans, que nous allons améliorer notre sort commun, alors bonjour! Nous avons testé pour vous, nous avons vu les résultats, je pense que c’est complètement à côté de la plaque.

Le dernier point qu’il faut, je pense, souligner à l’égard des récalcitrants est celui-ci: quelle gueule feront-ils – passez-moi l’expression – si le résultat de la non-décision en faveur d’un plan européen est l’éclatement de la zone euro? Je voudrais bien savoir où se trouvera la prospérité des Scandinaves, la prospérité des Autrichiens, la prospérité des Néerlandais quand l’union monétaire sera passée par profits et pertes. Et dans son sillage, peut-être, l’intégration européenne. Il se fait que notre prospérité, individuelle au niveau national – et là je suis en désaccord total avec M. Lebreton –, dépend de la prospérité de l’ensemble. Et donc je suis d’accord qu’il n’est pas question d’investir à fonds perdus mais ce serait une erreur historique totale de risquer la fin de l’union monétaire et donc la fin de l’Union européenne pour des considérations qui – passez-moi l’expression – sont vulgairement électoralistes.

 
  
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  Johan Van Overtveldt, namens de ECR-Fractie. – Voorzitter, ik denk dat het een understatement is te zeggen dat de coronacrisis het economisch weefsel, de maatschappij in het algemeen, serieus door elkaar geschud heeft. De zwaarste economische crisis sinds 100 jaar. Het is nu aan de overheden – en daar horen uiteraard ook de Europese instellingen bij – om aan burgers en bedrijven de nodige zekerheid te bieden, want burgers en bedrijven dreigen kopje-onder te gaan in een tsunami van onzekerheid. Het herstelfonds dat voorgesteld is, bevat zeker hefbomen die daaraan kunnen bijdragen, maar ik denk dat we dat vooral in een dynamisch perspectief moeten zien.

We weten niet waartoe dit allemaal nog gaat leiden. Er kunnen nieuwe lockdowns komen. De situatie die we nu meemaken, heeft vast en zeker gevolgen die we nog niet kennen of die we nog niet juist kunnen inschatten. De dynamiek van deze crisis is dus van groot belang. We moeten de exacte impact op langere termijn nog continu inschatten en bijsturen, of bijsturen en inschatten. Dat geldt trouwens ook voor wat betreft de gevolgen van de brexit.

Het komt er nu met andere woorden op aan om de weerstand, de veerkracht, de resistentie van onze maatschappij en onze economie te verhogen. Om burgers en bedrijven door de turbulentie die we nu meemaken te leiden, pleit ik ervoor om in het kader van de onderhandelingen over de meerjarenbegroting de vernieuwing van de economie, de innovatieve programma’s, absoluut voorrang te geven en te laten primeren.

Voor wat betreft de onderhandelingen over de meerjarenbegroting is het – denk ik – heel duidelijk dat het Parlement al een hele tijd geleden, ook recentelijk, haar objectieven en desiderata duidelijk verwoord heeft. Daar is nooit de minste discussie over geweest. Daar is trouwens in het Parlement grote unanimiteit over. Ik roep dan ook alle betrokkenen, zeker ook de Raad en de Commissie, op om er alles aan te doen om een interinstitutionele blokkering te vermijden. De kans daarop is reëel, maar we moeten dat tot elke prijs vermijden.

Ik ben mijn interventie begonnen door te wijzen op het belang van het bestrijden van onzekerheid. Als we tot die interinstitutionele blokkering zouden komen, dan gaan we pas echt zeer grote onzekerheid krijgen en gaan de Europese instellingen – wat nooit de bedoeling kan zijn – bijdragen aan een gebrek aan elan om tot een economisch en sociaal herstel te komen.

 
  
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  Manon Aubry, au nom du groupe GUE/NGL. – Monsieur le Président, à l’instant où nous débattons aujourd’hui, le Conseil européen négocie en secret ce que vous appelez de manière trompeuse le plan de relance européen. Mais derrière ce nom grandiloquent, comment osez-vous parler de plan de relance quand les fonds devront, au moins en partie, être remboursés rubis sur l’ongle par les peuples européens? Car il ne faut pas être dupe! Tant qu’il n’y a pas de ressources propres suffisantes, le débat sur la répartition entre les prêts et les subventions est au moins en partie théorique, car ce sont, in fine, les États européens qui devront rembourser, et donc les peuples européens qui devront en payer la note.

Comment osez-vous parler d’un plan de relance quand il s’agit en réalité d’un maigre coup de pouce de 0,5 % du PIB européen alors qu’il chutera d’au moins 8 %, rien que pour l’année 2020? Comment osez-vous parler d’un plan de relance quand seulement un quart des fonds sera disponible d’ici 2023? C’est maintenant, tout de suite, que les États membres ont besoin d’argent. Mais l’aide européenne arrivera après la bataille. En parallèle, le budget européen sera probablement diminué et c’est le danger que l’on entend. Alors, simple tour de passe-passe, donner d’une main et reprendre de l’autre.

Comment osez-vous enfin parler de plan de relance sans qu’aucun débat démocratique n’ait été organisé pour définir sa direction? Qui peut garantir ici, dans cet hémicycle, que le Parlement aura son mot à dire pour s’assurer que les fonds ne soient pas attribués sans contrepartie sociale et écologique? Personne.

Qui peut garantir que ce plan évitera la cascade de plans sociaux qui a déjà commencé à travers l’Europe avec des milliers de licenciements dans des entreprises comme: Nokia, Airbus, Renault ou Sanofi, dont certaines d’ailleurs, ont profité de la crise pour faire des bénéfices, comme Sanofi. Personne.

La seule certitude que nous avons à ce stade, c’est que la Commission en sortira renforcée pour imposer l’austérité aux États membres. Je constate d’ailleurs à ce titre que Madame von der Leyen est de plus en plus claire, en tant que présidente de la Commission européenne, sur le retour par la petite porte du Semestre européen et donc du contrôle budgétaire et de l’austérité imposée aux États membres.

Ce plan de relance, vous l’avez compris, porte donc très mal son nom. S’il y a une relance, c’est bien de votre idéologie libérale, pas de l’économie. Il ressemble au final surtout à un vaste plan de communication visant à faire avaler la pilule de nouvelles réformes libérales.

Et pourtant, un autre chemin était possible. D’abord, en permettant aux États membres de répondre rapidement à la crise via des prêts directs de la Banque centrale européenne et l’annulation partielle de leur dette. Ensuite, en mettant en place un vaste plan de reconstruction écologique, financé par une taxation des multinationales, des pollueurs et des milliardaires.

Voilà ce dont nous avons besoin aujourd’hui: d’un plan et d’une mise en œuvre, pas d’un slogan, ni d’une opération de communication ou d’une mise en scène – comme c’est le cas à l’heure actuelle, avec le fameux couple franco-allemand.

Alors agissez, agissez avant qu’il ne soit trop tard pour les peuples comme pour la planète!

 
  
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  Márton Gyöngyösi (NI). – Mr President, we all feel a sense of urgency to adopt the MFF and the recovery package at next week’s Council. Many have stressed the importance of fairness, sustainability and solidarity. However in April, the idea of a Eurobond was killed at the Eurogroup, the only proposal so far that could have transferred debt from the level of the Member States to the European level automatically, and hence transfer the debt, and with it absorb the costs of the recession from the Member States to the European Union.

In the recovery plan as it is today, I can’t see the guarantees that the funds go to the most desperate European citizens, enterprises and SMEs, and I can’t see the guarantee that the funds will not lead to an increase in Member States’ debt that will eventually lead to austerity and an increase in social inequalities. I’m appalled by the idea that funds are distributed by governments that are in cahoots with either corporate businesses, on the one hand, or with a domestic oligarchy on the other. How can we expect that under such circumstances, funds will go where they are most needed? These guarantees should be included in this agreement before the Recovery Fund, and the MFF, are adopted.

 
  
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  Charles Michel, Président du Conseil européen. – Monsieur le Président, chers collègues, merci pour les différentes interventions, pour les messages qui me sont adressés.

Je reconnais que, sur la méthodologie, je ne comprends pas bien les propos exprimés par M. Mureşan, parce que j’ai l’impression que la coopération entre le Conseil européen, la Commission et le Parlement est sans précédent et nous allons continuer à nous mobiliser pour faire en sorte que, non seulement sur le plan formel, comme c’est le cas aujourd’hui, devant une assemblée plénière, nous allons continuer à nous mobiliser pour qu’il y ait en permanence ce dialogue étroit. Et j’ai la conviction, je le répète, que nous allons toutes et tous devoir faire la démonstration d’une capacité de créativité, d’innovation, d’aller vers les uns et vers les autres.

Ce n’est pas en répétant de manière presque menaçante, heure après heure, jour après jour, que le progrès sera au rendez-vous, c’est bien en ayant les manches retroussées, avec la volonté intellectuelle de conclure un accord que nous pourrons effectivement arriver à un accord qui doit rencontrer à mes yeux, je ne peux pas être plus clair, un objectif très précis: une Europe robuste, une Europe solide. Les faits l’ont démontré, c’est de cela dont nous avons besoin. Et celles et ceux qui font miroiter l’illusion que ce serait le repli national, que ce serait le racrapotage qui seraient la solution se trompent.

Nous avons besoin, effectivement, d’États membres solides, robustes, à la hauteur des enjeux et nous avons besoin d’une Union européenne susceptible de porter cette ambition, tournée vers l’avenir, avec une vision claire des leviers dont nous disposons.

Et nous avons une vision claire des leviers dont nous disposons, nous savons que l’agenda climatique, nous savons que l’agenda numérique doivent être des priorités. La coïncidence, le fait que c’est maintenant que nous allons décider du prochain budget européen pour les sept prochaines années, doit nous amener à tirer les leçons, dans le budget, et à prendre en compte les conséquences de la COVID dans le prochain budget européen, en parallèle avec le lancement d’un fonds tout à fait exceptionnel qui doit être, je le pense, un moment de transformation pour le projet européen.

Mme Hayer, je le pense, a raison: la question des ressources propres est une question très importante qui peut être un tournant dans l’histoire du projet européen. C’est peut-être pour cela que ce débat est tellement difficile d’un point de vue politique, parce qu’il y a effectivement des opinions différentes sur la manière d’envisager ce débat sur les ressources propres. Et, je le constate, dans les différentes familles politiques représentées au Conseil européen, comme c’est le cas dans ce Parlement européen, les opinions divergent effectivement.

Je remercie M. Lamberts qui, à juste titre, avec beaucoup de réalisme et de bon sens, dit que la majorité, ce n’est pas comme l’unanimité. Dans le cadre démocratique, il y a des institutions pour lesquelles la majorité permet de faire le pas en avant et puis après de dire que le Parlement est uni. J’ai entendu le premier tour de table, je n’ai pas entendu exactement les mêmes messages exprimés il y a quelques instants. Mais il y a effectivement une majorité du Parlement qui a une position commune et c’est très bien, c’est un encouragement très fort que je prends en considération.

Au Conseil, nous devons travailler pour tenter d’atteindre l’unanimité, cela n’est pas simple et pour tenter d’être ambitieux c’est essentiel à mes yeux, c’est en cela que je suis totalement mobilisé.

Enfin, l’état de droit et les valeurs. Je pense, comme beaucoup l’ont dit, beaucoup l’ont exprimé, que nous devons aussi considérer que la gouvernance, l’état de droit, les valeurs fondamentales, c’est l’épine dorsale de ce projet européen et, en ce sens, nous devons prendre en considération ce moment politique pour faire avancer dans la bonne direction cette ambition également.

Et puis je conclus en vous disant que, de mon point de vue – c’est ce qui est aussi révélé par cette crise – la prospérité, elle ne se mesure pas seulement à un indicateur qui serait la croissance quantitative. Depuis des décennies, nous considérons que l’on mesure le progrès avec un paramètre, avec un critère qui est le pourcentage du PIB. Eh bien, cet élément-là, il est intéressant, il n’est pas suffisant. Cet élément-là, il ne donne pas le reflet de l’impression concrète qu’ont les citoyens, dans un pays ou au sein de l’Union européenne, que leur vie est meilleure qu’elle ne l’était l’année précédente ou quelques années auparavant.

C’est en cela, je pense, que, dans ce projet de transformation, que nous devons, je le crois, mettre en œuvre, nous devons peut-être aussi nous interroger sur la manière. Lorsque l’on porte cette conviction de réforme économique, de réforme sociale, comment peut-on avoir ce débat démocratique qui tend à fixer les objectifs que l’on veut comme société sur le plan européen? La question de la qualité de l’enseignement, la question de l’environnement, la question du recul des inégalités, l’accès à des soins de santé de qualité et sans discrimination sont certainement des paramètres que nous devons prendre en considération pour mesurer le progrès qui est possible grâce à ce projet européen qui doit rassembler et non diviser.

 
  
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  Андрей Новаков (PPE). – Г-н Председател, ще говоря на майчиния си български език. Тридесет, всъщност шестдесет секунди не стигат за истинска реч, но пък ние, българите, обичаме да казваме, че трябват повече дела и по-малко приказки.

Желая успех на германското председателство и Съвета. То идва в тежък момент за Европейския съюз, по средата на COVID кризата, и има нелеката съдба да се занимае с още един въпрос, който не само няма да реши COVID кризата, а може да ни докара нова криза.

Приоритетите на председателството са два: спасяване на животите на хората и тяхното здраве; опазване на икономиката и работните места. Икономика и работни места.

За здравето не знам, но сякаш COVID кризата засегна разума на Европейския съюз. Пакет „Мобилност“ е точно това доказателство.

Към всички колеги, които ще гласуват „за“ този пакет: колеги, знаете ли какво ще гласувате? Прочетохте ли до края какво остана вътре? Твърдите, че пазите правата на шофьорите. Ами аз също – борим се за основното им право да имат някаква работа вече, и заплата.

Условията на труд не се решават с безсмислено законодателство и правила. Както и климатичните условия не се подобряват с празни камиони, хиляди празни камиони, обикалящи Европа.

Срам за Парламента ще бъде да приеме този пакет в този вид, при положение че и Европейската комисия се отказа от него – каза, че ще го преосмисли, ако връщането на камиона и на водача остане. Накрая, за да отличим добро от лошо, трябва да можем да ги различаваме.

 
  
  

IN THE CHAIR: MAIREAD McGUINNESS
Vice-President

 
  
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  Brando Benifei (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, il Consiglio europeo della prossima settimana avrà un compito cruciale: raggiungere un accordo sul bilancio e sul recovery fund e raggiungerlo subito.

Voglio essere chiaro: per il Parlamento la proposta fatta dalla Commissione è la base di partenza, non di arrivo. Se qualcuno al Consiglio pensa di poter far accettare qualunque cosa al Parlamento europeo sbaglia; il Parlamento è sicuramente pronto a bocciare qualunque accordo che sia peggiorativo rispetto alle proposte oggi sul tavolo perché, come eurodeputati, sappiamo che oggi bisogna mostrare coraggio. Ce lo chiedono le migliaia di cittadini che in questi mesi hanno sofferto per la pandemia.

Soltanto avviando una nuova fase dell'integrazione europea potremo uscire dalla crisi più forti e più uniti. Serve ambizione, perciò servono nuove risorse proprie, come una tassa sui giganti del web e sulle transazioni finanziarie speculative, per chiedere di più a chi finora ha contribuito troppo poco rispetto alle nostre imprese e ai nostri lavoratori.

Il Consiglio ha quindi una responsabilità storica e politica enorme e deve essere all'altezza. Il Parlamento europeo ha una posizione chiara e sa da che parte stare: dalla parte dei cittadini. Adesso tocca al Consiglio dimostrare lo stesso.

 
  
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  Harald Vilimsky (ID). – Frau Präsidentin, meine sehr geehrten Damen und Herren! Nach einigen Monaten der zwangsweisen Unterbrechung kommt noch einem noch viel mehr in den Sinn, wie ohnmächtig eigentlich in vielen Bereichen die Europäische Union ist und wie sinnlos sie eigentlich in manchen Bereichen auch ist.

Wenn man im Herzen der Krise in der heimatlichen Distanz dieses Wirken auf europäischer Ebene betrachtet, dann kommt man unweigerlich zu der Erkenntnis, dass eigentlich dort, wo nationalstaatliches Handeln noch möglich ist, viel mehr an Krisenbewältigung stattfinden kann, als es hier der Fall ist.

Ganz generell kommt man auch zu der Anschauung, dass die Europäische Union vielfach nicht der Problemlöser ist, sondern eigentlich der Brandbeschleuniger, weil die Idee der Internationalisierung und der Globalisierung für viele Probleme erst so richtig verantwortlich zeichnet.

Vor diesem Hintergrund den mehrjährigen Finanzrahmen so zu missbrauchen, dass die Corona-Krise jetzt noch mehr Geld und noch mehr Macht und noch mehr Kompetenzen nach Brüssel schaufelt, ist mit Sicherheit der falsche Weg. Ich kann als Vertreter eines Nettozahlerlandes, Österreich, nur sagen: Keinen Cent mehr nach Brüssel, Kompetenzen zurück in die Nationalstaaten! Das ist der richtige Weg.

 
  
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  Rasmus Andresen (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Es ist Zeit, dass die Staats- und Regierungschefs ihre Schützengräben verlassen. Wir Grüne werden das Gipfelergebnis kommende Woche daran messen, wie zukunftsfest es ist.

Uns ist nicht egal, wie die 1,8 Billionen Euro ausgegeben werden. Der gesamte EU-Haushalt muss mit dem Pariser Klimaschutzübereinkommen kompatibel sein. Fossile Energie darf nicht mehr gefördert werden. Regierungschefs, die Rechtsstaat und Demokratie verletzen, dürfen keine EU-Fördermittel mehr bekommen. Das Geld ist bei den Bürgermeisterinnen und Bürgermeistern vor Ort und den NGOs besser aufgehoben.

Herr Präsident Michel, Frau Kanzlerin Merkel, machen Sie auf dem Ratsgipfel keine faulen Kompromisse zulasten des Klimas und unserer Demokratie! Kürzen Sie nicht den Mehrjahreshaushalt zusammen, um einen Kompromiss für die geizigen Vier auf den Tisch zu legen. Klimawandel, Naturschutz, die Erasmus-Programme, aber auch Gelder für die Demokratie sind Daueraufgaben und dürfen nicht auf drei oder vier Jahre in einem Fonds beschränkt sein. Seien Sie mutig und zeigen Sie Verantwortung!

 
  
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  Ignazio Corrao (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, c'è da tirare il rigore decisivo per l'Europa: il prossimo Consiglio.

Viviamo un momento in cui la crisi economica e le diseguaglianze sociali, lavorative e fiscali tra gli Stati stanno azzerando la fiducia dei cittadini europei. Il rigore lo realizzi con un recovery plan solidale e un quadro finanziario pluriennale ambizioso, sulla falsariga della proposta formulata dal Parlamento europeo, mettendo i denari necessari nell'economia reale, programmando investimenti sostenibili e magari gettando le basi per superare la concorrenza fiscale tra gli Stati membri.

Il rigore invece lo sbagli assecondando richieste di accordo al ribasso da parte di paesi che dall'Unione e dal suo mercato unico hanno avuto enormi vantaggi e privilegi. Lo calci alle stelle continuando a proporre strumenti di austerity, come il MES, i cui danni in Grecia sono stati ammessi anche dall'FMI e dall'ex Presidente Juncker.

Il rigorista designato è tedesco: alla Presidente della Commissione von der Leyen oggi si affianca la Cancelliera Merkel.

Pelé diceva che il rigore è un modo meschino di segnare. Può darsi... Di sicuro è un modo sbagliato di governare questa Europa.

 
  
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  Angelika Niebler (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Vizepräsident der Kommission, liebe Kolleginnen und Kollegen! Erster Satz zum Haushalt: Den Haushalt herunterzufahren, wie das momentan unter den Mitgliedstaaten im Rat diskutiert wird, geht gar nicht. Kollege Mureşan hat darauf hingewiesen: Das schwächt langfristig die Europäische Union, und das schwächt auch die Beteiligungsrechte des Parlaments. Das können wir nicht akzeptieren.

Zweitens, zum Aufbauplan: Ich glaube, wir brauchen einen ambitionierten Aufbauplan aus zwei Gründen: Millionen Beschäftigte sind arbeitslos, Millionen Beschäftigte sind heutzutage in Kurzarbeit. Ich denke, wenn wir jetzt zögern, dann sind die ersten Unternehmen und Betriebe pleite und damit auch die Arbeitsplätze weg, bevor überhaupt Hilfe aus Europa anläuft. Das kann nicht der Sinn sein, und deshalb ist eine schnelle Einigung das, was wir brauchen.

Drittens, wenn wir jetzt sparsam sind, kostet es uns am Ende den doppelten, vielleicht sogar den dreifachen Preis. Wir müssen jetzt schauen, dass wir in die richtigen Zukunftsfelder, vor allem auch in die Fähigkeiten unserer Bürgerinnen und Bürger, in den Ausbau von Infrastruktur und dergleichen investieren und unseren Kindern nicht nur Schulden hinterlassen – das heißt, einen Rückzahlplan gleich jetzt schon zu verabreden und mit der Rückzahlung vor dem Auslaufen dieser Finanzperiode zu beginnen. Das ist für mich auch eine zwingende Voraussetzung, um zuzustimmen.

 
  
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  Javier Moreno Sánchez (S&D). – Señora presidenta, nuestro proyecto de integración europeo atraviesa un momento decisivo que necesita una respuesta histórica.

La Presidencia de la Unión junto a la Presidencia alemana y su Gobierno, con una fuerte impronta socialista, deben actuar en la próxima Cumbre con valentía para que todas las europeas y los europeos salgamos de esta crisis sin dejar a nadie atrás, con un plan de recuperación ambicioso que entre en vigor cuanto antes.

También ha llegado el momento de introducir los nuevos recursos propios de la Unión, que permitirán devolver ese dinero que llegará a los ciudadanos, las empresas y las regiones que más lo necesitan.

Y, finalmente, también ha llegado el momento de adoptar un pacto de inmigración valiente, con vías y mecanismos de inmigración legal, que son el mejor instrumento para luchar contra la inmigración ilegal.

La canciller Merkel ya hizo gala de valentía con la acogida de miles de migrantes en 2015. Ahora, con la presidenta Von der Leyen, dos mujeres alemanas pueden hacer historia haciendo realidad el plan y el pacto, siguiendo la senda europeísta de Willy Brandt y Helmut Kohl, entre otros.

 
  
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  Laura Huhtasaari (ID). – Madam President, last month, the Commission’s website read that the EU must not finance its own budget by borrowing. Now this finance debt limiting specification has been deleted. The rule of law is a joke in the EU because the EU does not follow it. An eternal question from whom the money is taken and to whom it is given.

Ms von der Leyen emphasises that Member States should not think of their own good, but the common good. What is the common good? In 2011, it was the French and German banks. Now we should support the Italian and French banks. By how much must all countries first become over-indebted before this madness ends?

 
  
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  David Cormand (Verts/ALE). – Madame la Présidente, chers collègues, comment ne pas comprendre le moment historique que nous traversons? Comment ne pas voir que, face à la conjonction des crises écologique, sociale et démocratique, nos institutions doivent impérativement protéger les Européennes et les Européens, leurs emplois et nos économies, sans se détourner de l’objectif de sauvegarde du climat?

L’Europe et ses moyens financiers tant attendus sont coincés dans les couloirs du Conseil européen et les marchandages entre États membres. L’Union européenne est impuissante à agir parce que, faute de ressources propres, elle demeure prisonnière des égoïsmes nationaux.

Se doter de ressources propres, c’est avoir la capacité, non seulement financière mais surtout politique, d’agir. C’est donc préserver les raisons mêmes de notre existence comme entité politique et comme acteur historique.

Si nous persévérons dans l’impuissance, celle-ci ouvrira la voie à notre disparition, pour le plus grand bonheur de tous les populistes ennemis de l’idée européenne. Pour le plus grand bonheur aussi des intérêts financiers qui spéculent sur notre faiblesse et pour le plus grand malheur des peuples.

 
  
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  Antonio Tajani (PPE). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, il coronavirus ha messo in discussione, forse anche a repentaglio, la sopravvivenza dell'Unione europea.

Bene l'azione della Banca centrale europea, bene l'azione della Banca europea per gli investimenti, bene anche la linea di credito del MES per tutelare la nostra salute. Sono convinto che l'Italia dovrebbe utilizzare quei 36-37 miliardi di euro per migliorare le strutture sanitarie, anche di fronte a una possibile nuova seconda ondata di coronavirus.

Ma adesso non si può fare marcia indietro, non può esserci un compromesso al ribasso durante il Consiglio europeo del 17 e 18 luglio. Dobbiamo assolutamente difendere la proposta iniziale della Commissione europea.

I paesi del Nord che pensano di poter tagliare le azioni a sostegno della crescita sbagliano: noi dobbiamo continuare ad avere investimenti, dobbiamo avere dei prestiti per permettere all'industria e alle piccole e medie imprese e all'agricoltura di risollevarsi dopo questa crisi.

Sarebbe un errore non farlo, sarebbe pericoloso per la sopravvivenza della stessa Unione europea.

 
  
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  Margarida Marques (S&D). – Senhor Presidente, já o disse e repito, esta proposta global da Comissão de quadro financeiro plurianual e plano de recuperação é uma proposta criativa e inovadora e temos de saudar a Comissão por ter encontrado as respostas necessárias no quadro dos Tratados. É a base para a desejada resposta europeia à crise, resposta imediata, mas também relançamento das economias. Também saudamos o facto de a Comissão ter acionado o artigo 324.º.

Assim o entenda o Conselho Europeu. O pilar tem andado devagar demais nesta urgência. O Parlamento Europeu tem posições largamente maioritárias. O risco neste Conselho Europeu é que a urgência conduza ao excesso de pragmatismo, mas uma e outro não podem comprometer o futuro.

O plano de recuperação é chave para a Europa sair da crise, o quadro financeiro plurianual é chave para as próximas gerações.

 
  
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  Markus Pieper (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Šefčovič! 750 Milliarden Euro und zusätzlich der EU-Haushalt, das ist eine gigantische politische Verantwortung. Verantwortung vor allem dafür, dass wir dieses Geld sinnvoll einsetzen. Sinnvoll kann doch nur heißen, dass wir, wenn wir jetzt solidarisch beim Wiederaufbau nach Corona helfen, gleichzeitig in die Zukunft unserer Jugend und in die Zukunft einer ökologischen Wirtschaft investieren.

Meine Damen und Herren! Es tut mir sehr leid, ich habe hier wenig Vertrauen in das Europäische Semester, und es ist auch bezeichnend, dass Herr Michel jetzt schon nicht mehr anwesend ist, um das mit uns zu diskutieren. Das wird bei den Finanzverhandlungen sicher – und hoffentlich – anders sein.

Dieses Europäische Semester ist fast beliebig dehnbar: Am Ende werden die Steuerzahler für Regierungen zahlen, die seit vielen Jahren ihre Reformen verschlafen haben. Wir fordern deshalb mehr Verbindlichkeit für Innovationen. Wir fordern eine finanzielle Quote für Zukunftsthemen, Erasmus, Energiewende, Kreislaufwirtschaft bis hin zur Digitalisierung. Wir fordern Kontroll- und Vetorechte für das Europäische Parlament.

Europäischer Mehrwert und Europäisches Semester dürfen in der Krise kein Widerspruch sein. Eine Garantie dafür bekommen wir nur mit einer stärkeren Beteiligung des Europäischen Parlaments.

 
  
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  Paul Tang (S&D). – Voorzitter, in tijden van coronabeperkingen en economische tegenspoed willen mensen oplossingen en geen ruzie tussen Noord en Zuid.

Dé spekkopers van het Europees herstelfonds zijn de multinationals. Ze profiteren van directe economische steun én van investeringen in onze economie en de interne markt. Toch dragen ze nauwelijks belastingen bij. Laat ze daarom bijdragen aan ons herstel, laat ze betalen voor een abonnement op de interne markt, laat ze betalen voor vervuiling. Maar leg vooral niet de rekening bij de gewone belastingbetaler, in Noord of in Zuid.

En ja, er zitten voorwaarden aan de uitgaven. Tuurlijk. Voor landen en voor bedrijven. Europees geld moet ons welvarend én duurzaam maken en mag nooit schade toebrengen, nooit gepaard gaan met schade aan mens, milieu of rechtsstaat.

Dus, premier Rutte, stop met ruziën. Houd niet langer de multinationals de hand boven het hoofd en kies voor het Nederlands belang. Kies voor een herstel dat betaald wordt door degenen die daarvan profiteren en nu niet bijdragen. Kies voor een duurzaam en welvarend Europa én Nederland.

 
  
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  Monika Hohlmeier (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Vizepräsident der Kommission, liebe Kolleginnen und Kollegen! Nachdem wir ein Riesenpaket finanzieller Art vor uns haben, möchte ich auch sehr deutlich zum Ausdruck bringen, dass das Europäische Semester dafür nicht geeignet ist. Wir sehen derzeit bei der Rechtsstaatlichkeit, wie Mitgliedsstaaten teilweise mit Empfehlungen der Kommission umgehen.

Wir brauchen konkrete Möglichkeiten, um auch als Europäisches Parlament die jeweiligen Zahlungsflüsse, die Art der Projekte, diejenigen, die das Geld bekommen, identifizieren und auch überprüfen zu können – ob das die Fachausschüsse aus fachlicher Sicht sind oder ob wir das im Haushaltskontrollausschuss aus finanzieller Sicht heraus sind.

Wir müssen herauskommen aus einer Art Postkutschenzeitalter im Bereich der Übermittlung von Daten, die den Finanz- und Haushaltsbereich anbelangen. Wir brauchen ein digitales Informationssystem, das in Echtzeit alle notwendigen Daten übermittelt und das im Besonderen auch die Wirtschaftsberechtigten öffentlich macht bzw. einsehbar macht, damit man nicht mehr, wie es bis heute der Fall ist, monatelang auf Informationen warten muss, regelrechte Rechercheaktionen starten muss, um adäquate Informationen über Projekte und deren Finanzierungen zu erhalten.

 
  
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  Othmar Karas (PPE). – Frau Präsidentin, meine Damen und Herren! Das Treffen der Staats- und Regierungschefs ist ein Lackmustest für die fünf Ziele, die Bekenntnisse, die Notwendigkeiten, die Frau Merkel heute formuliert hat.

Dieses Parlament unterstützt die Grundsätze, den Grundansatz der deutschen Ratspräsidentschaft. Das können wir nicht über alle Bemerkungen anderer Regierungschefs sagen. Ich rufe diesen daher zu: Orientieren Sie sich an der Merkel-Rede und an der Vision Europa! Wir dürfen den Sparstift nicht bei unserer Zukunft und den fünf Merkel-Zielen ansetzen: Werte, Zusammenhalt, Klimaneutralität, digitales, selbstbewusstes, innovatives Europa in der Welt.

Wer nicht erkennt, dass die Zeit drängt, verschließt die Augen vor den wirtschaftlichen, sozialen, ökologischen und demokratiepolitischen Folgen der aktuellen Krisen und den globalen Herausforderungen.

Wer nicht erkennt, dass es eines außergewöhnlichen mutigen Akts der Solidarität bedarf, der ist sich seiner solidarischen Mitverantwortung für die Zukunft Europas und der Folgen für sein eigenes Land nicht bewusst.

Zum Schluss: Wer hier verzögert, verwässert oder gar blockiert, macht sich schuldig an der nächsten Generation in Europa. Wer hier billiges innenpolitisches Kleingeld machen will, bürdet die politischen und sozialen Folgen ganz Europa auf, die alle mit großen Scheinen zurückzahlen müssen.

 
  
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  Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, κρίνω ότι το επόμενο Ευρωπαϊκό Συμβούλιο προβαίνει σε μια ιστορική συνάντηση και σε ένα ιστορικό συμβούλιο. Δεν κρίνεται η έγκριση ή η απόρριψη του οικονομικού πακέτου, για να στηριχθούν οι χώρες, οι οικονομίες τους αλλά και οι πολίτες. Κρίνεται η ίδια η Ιστορία της Ευρωπαϊκής Ένωσης και αν αυτή η Ευρωπαϊκή Ένωση θέλει και μπορεί να πάει μπροστά και να διασφαλίσει το μέλλον της Ευρώπης αλλά και των επόμενων γενεών, άρα για μένα είναι αδιανόητο, και θα συμφωνήσω πλήρως με τις προηγούμενες τοποθετήσεις των συναδέλφων, να υπάρξει οποιοσδήποτε διαχωρισμός Βορρά και Νότου. Εάν ο Νότος πτωχεύσει, θα πτωχεύσει αυτόματα και ο Βορράς και η ίδια η Ευρωπαϊκή Ένωση. Οποιοσδήποτε διαχωρισμός είναι εναντίον της Ευρωπαϊκής Ένωσης και αυτό που κάνει είναι να ρίχνει νερό στον μύλο των λαϊκιστών και των εθνικιστών.

Θα συμφωνήσω απόλυτα με τον Πρόεδρο του Ευρωπαϊκού Συμβουλίου ότι η Ευρωπαϊκή Ένωση σέβεται το κράτος δικαίου, τις αρχές και τις αξίες οι οποίες είναι θεμελιώδεις, και δεν πρέπει να δίνεται ούτε ένα ευρώ σε χώρες οι οποίες τις παραβιάζουν. Πρώτη και καλύτερη παραβιάζει αυτές τις αρχές και τις αξίες η Τουρκία, η οποία επιτίθεται σε χώρες μέλη της Ευρωπαϊκής Ένωσης αλλά προσβάλλει ακόμα και τα θρησκευτικά μας αισθήματα, θέλοντας να μετατρέψει ένα οικουμενικό σύμβολο του Χριστιανισμού και του Πολιτισμού, την Αγία Σοφία, σε τζαμί. Αυτές οι χώρες δεν έχουν θέση στα ταμεία της Ευρωπαϊκής Ένωσης, γι’ αυτό προτείνω να αποκλειστεί η Τουρκία από το επόμενο πολυετές δημοσιονομικό πλαίσιο. Σας ευχαριστώ.

 
  
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  Benoît Lutgen (PPE). – Madame la Présidente, un plan de relance ne peut pas s’envisager sans la confiance, la confiance des Européens retrouvée. On voit, d’ailleurs, des taux d’épargne, dans toute une série de pays, qui sont extrêmement élevés. Cette confiance passe notamment par une souveraineté retrouvée de l’Europe, dans des domaines aussi stratégiques que le numérique, l’alimentation, la défense, la sécurité ou encore, bien sûr et on l’a vu, la santé, le secteur de la santé.

Donc, ce plan de relance devrait être orienté vers ce secteur pour donner plus de force à l’Europe. Il devra aussi être dopé par des ressources propres renforcées, dont une partie pourrait provenir de la taxation carbone à nos frontières, par exemple, ou la taxation des GAFA. Cela donnera plus de force et plus de moyens à l’Europe, à l’Union européenne, à la Commission, plus d’autonomie aussi, plus de souveraineté, oserais-je dire. Et cela permettra d’éviter le chantage de certains États membres qui jouent avec l’avenir de l’ensemble des Européens.

Cette autonomie retrouvée, cette souveraineté, elle est digne aussi de confiance pour les Européens. C’est par ce biais-là que nous pourrons, je pense, donner un souffle nouveau à l’ensemble de l’Union européenne.

 
  
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  Henna Virkkunen (PPE). – Arvoisa puhemies, Euroopan tulevaisuuden kannalta Eurooppa-neuvostolta ja jäsenvaltioilta tarvitaan yhteisiä ratkaisuja kolmeen keskeiseen kysymykseen.

Ensimmäinen niistä on Euroopan yhteinen vastaus talouskriisiin, joka on ensi viikolla pöydällä ja josta tarvitaan nyt linjauksia. Sinänsä on vahva tuki sille, että yhteistä vastausta tarvitaan, mutta on myös varmistettava se, että nuo investoinnit käytetään niin, että ne mahdollisimman tehokkaasti vahvistavat eurooppalaista kilpailukykyä ja kestävää kasvua. Samassa yhteydessä on myös välttämätöntä päättää siitä, miten tuo EU-budjettia vastaan otettava laina maksetaan takaisin.

Tämän lisäksi jäsenvaltioiden on löydettävä myös keinot, miten varmistetaan se, että kaikki jäsenvaltiot ovat sitoutuneita yhteisiin demokraattisiin arvoihin ja oikeusvaltioperiaatteeseen. Odotan, että Saksan johdolla päätetään myös siitä, että jatkossa EU-rahoitus sidotaan siihen, että jäsenvaltiot noudattavat yhteisiä periaatteita. Se on välttämätöntä Euroopan tulevaisuuden kannalta.

Lisäksi Euroopan unionin jäsenvaltioiden välejä edelleen jäytää se, että meillä ei ole yhteistä linjaa maahanmuuttoon. Tästä niin ikään odotan, että Saksan johdolla seuraavina kuukausina saadaan yhteiset linjaukset.

 
  
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  Maroš Šefčovič, Vice-President of the Commission. – Madam President, I would like to thank very much all the honourable Members for taking the floor. I was quite extensive in my introductory remarks, so now I can be much briefer. I would just like to react to the four most frequent issues which have been highlighted by the honourable Members.

The first is the sense of urgency mentioned by Mr Mureşan, by Mr Lamberts and by Mr Andresen, who made reference to ‘Zeit, zeit, zeit’, and also to Mr Tajani, who highlighted how important it is to send a strong signal now. I think that this should be the absolute priority for our leaders. I think we cannot wait any longer. We need to get a deal at the next European Council because that would be the best signal, the best response we can provide, first to our citizens. It would be the best response to the crisis. It would help us to secure jobs, and I think it would be a very important sign to our global partners, financial markets and representatives of industry that Europe is back, that we are overcoming the crisis, we are introducing new policies and will be emerging from the crisis stronger than when we entered it.

A second very important group of remarks referred to the social aspects, to the thrust of the policies to make sure that we would underpin the green and digital transformations together with resilience. There have been some question marks on how all this would be organised, so I just want to reassure all honourable Members that the recovery plans would be drafted by the Member States themselves. Of course we want to make sure that the issues, the accumulated problems which have been building up in all Member States year by year would be tackled. Gradually we would be removing them and by that we would really be achieving the resilience which should be stronger in our Member States and for the whole European Union.

The Commission will, of course, be in a close iteration process with our Member States and we are ready to inform the European Parliament, as we always do, under the consultations, under the structured dialogue, under the hearings, when it comes to the European Semester process. The European Parliament will have strong oversight over all expenditure as it does right now when we are reviewing expenditure on an annual basis. This was also, I would say, the thrust of the remarks by Ms Aubry, Mr Pieper, and also by Ms Hohlmeier, to make sure that this process is transparent and that the role of the European Parliament is properly maintained. As Ms Marques suggested, I think right now we have the first meeting of our leaders and Presidents under Article 324 and, as I said in my introductory remarks, we are ready to make a proposal for institutional declarations which would really put in a very clear framework how we see our close cooperation among the institutions on the important parts of implementation of Next Generation EU and the MFF in the future.

The last point, which was raised by Ms Virkkunen, who was our last speaker, but also by Mr Benifei, Ms Hayer and Mr Cormand, was on own resources. Indeed this is a very important question, because we have to propose new ways of how we are going to pay, with money which would be raised on financial markets, to finance our resilience and recovery instrument.

We are considering, as was highlighted, the emission trading system; also the carbon adjustment mechanism, but also an own resource based on operations of enterprises in the European Single Market and the Digital Tax. We continue to work on our plastics tax and on some other ideas which are coming along in this process of deliberations and discussions.

What we want to propose to you is that we are ready to work on the roadmap, on how we want to assess, when we want to propose, and how we want to debate these potential new resources because we know that it’s important for this Parliament. It’s also very important for the national parliaments, because as you know, if we want to increase the ceilings of our resources and financing, we need to get the support of all EU Member States’ national parliaments.

So to conclude, I really would like to thank you for your support, for the sense of urgency, for your readiness to cooperate in the very dynamic way which would be needed for the next Semester. I’m very much looking forward to our debate. Once again, be assured that the role of the European Parliament will be properly maintained.

 
  
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  President. – Thank you very much Vice—President Šefčovič.

The debate is closed.

Written statements (Rule 171)

 
  
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  Victor Negrescu (S&D), in writing. – Deciding upon a future European budget is crucial for the future of Europe. We cannot postpone the discussions anymore and we need a decision that will generate a constructive budget that will match the tasks that are in front of us. The recent proposal of the European Commission adds some positive ideas regarding especially the Recovery Plan but we also need to look at the long term objectives. We need to focus more on innovation, education and the sustainable development of our societies while using the successful results of the cohesion and agricultural policies. The European leaders have to go beyond their party-political interests and really live up to the challenge. In a more national note, I believe Romania should keep its allocation of about 50 billion euros in the MFF and receive more grants in the 33 billion euros planned in the Next EU Generation programme in order to reduce the gaps with the rest of Europe and manage the impact of the COVID-19 crisis and of Brexit.

 
  
  

(The sitting was suspended at 17.41)

 
  
  

VORSITZ: OTHMAR KARAS
Vizepräsident

 
Last updated: 5 November 2020Legal notice - Privacy policy