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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
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Jeudi 9 juillet 2020 - Bruxelles Edition révisée

Rapport annuel 2019 sur les droits de l'homme - Stabilité et sécurité en Méditerranée et le rôle négatif de la Turquie - Situation en Biélorussie (débat)
MPphoto
 

  Maria Arena (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Haut représentant, avant le COVID, la situation des droits de l’homme était, à certains égards, et dans beaucoup de régions du monde, en recul. La pandémie n’a fait qu’aggraver une situation déjà extrêmement tendue dans ces pays et les populations les plus vulnérables en payent le prix fort.

On a vu des mouvements de jeunes, des contestations de jeunes et de moins jeunes, avant le COVID, mais qui ont été empêchés, voire réprimés, pendant le confinement. Je ne citerai, par exemple, que les mouvements pro-démocratie à Hong Kong, le Hirak en Algérie, ou encore des mouvements au Liban et au Chili. Ces mouvements étaient et sont le symptôme de problèmes profonds. On l’a vu aussi dans nos démocraties, aux États-Unis avec le mouvement Black Lives Matter, et on l’a vu aussi en Europe.

Nous avons, il est vrai, dans l’Union européenne, réussi à développer une politique des droits de l’homme solide et ambitieuse. Et je me réjouis de votre initiative pour la mise en place d’un nouveau mécanisme de sanctions pour attaquer ces réalités – des réalités qui bafouent les droits de l’homme. Mais notre action demande plus de cohérence dans toutes nos politiques.

Les politiques européennes se doivent de respecter les traités et plus particulièrement l’article 21 du traité sur l’Union européenne. Que ce soit la politique commerciale, la politique migratoire, la politique humanitaire, la politique de développement ou la politique climatique: toutes ces politiques doivent respecter le principe qui est le do not harm principle. Jamais une politique européenne ne devrait générer, encourager un affaiblissement des droits humains dans le monde.

Pour cela, nous avons besoin d'une régulation européenne plus ambitieuse, nous avons besoin d'une régulation plus efficace et plus inclusive avec la société civile. Nous avons aussi besoin de lutter contre l’impunité en soutenant la Cour pénale internationale.

 
Dernière mise à jour: 22 septembre 2020Avis juridique - Politique de confidentialité