Index 
 Previous 
 Next 
 Full text 
Procedure : 2020/2644(RSP)
Document stages in plenary
Document selected : O-000035/2020

Texts tabled :

O-000035/2020 (B9-0012/2020)

Debates :

PV 10/07/2020 - 11
CRE 10/07/2020 - 11

Votes :

Texts adopted :


Verbatim report of proceedings
XML 61k
Friday, 10 July 2020 - Brussels Revised edition

11. The role of cohesion policy in tackling the socio-economic fallout from COVID-19 (debate)
Video of the speeches
PV
MPphoto
 

  Presidente. – Segue-se o debate sobre a pergunta com pedido de resposta oral à Comissão sobre o papel da política de coesão contras as consequências socioeconómicas da COVID-19, apresentada por Younous Omarjee, em nome da Comissão do Desenvolvimento Regional (O-000035/2020 - B8-0000/0000) (2020/2644(RSP)).

 
  
MPphoto
 

  Younous Omarjee, auteur. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chère Élisa Ferreira, mes chers collègues, le visage de l’Europe est défiguré par la crise de la COVID-19. Toutes les régions d’Europe sont lourdement affectées, le chômage est reparti à la hausse, les faillites se multiplient, l’économie réelle a été touchée de plein fouet, aucun secteur n’est épargné, aucune région n’est épargnée et les prévisions économiques sont plutôt catastrophiques.

Cette crise est un dur révélateur de nos fragilités. L’Europe est dans ce moment important où la relance n’est pas une option, c’est un impératif et, plus que jamais, les institutions et les politiques européennes se doivent de garder le cap, se doivent de garder des principes et se doivent de garder le cap de la cohésion.

En pleine catastrophe sanitaire, nous devons rappeler que la seule politique européenne qui a été en capacité de venir en aide à tous les États membres, c’est la politique de cohésion. Celle-ci a pu aider à la mise en place des dispositifs de chômage partiel pour les salariés, à l’achat de matériel pour les hôpitaux, à venir en aide aux PME. Notre commission du développement régional comme le Parlement européen ont pris toute leur part et ont été à la hauteur de leurs responsabilités en adoptant en urgence les règlements, et nous avons commencé le travail législatif sur REACT-EU.

Ici même, mercredi, en plénière, la chancelière Angela Merkel et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et tous les présidents des groupes politiques ont plaidé pour une relance fondée sur la cohésion. Et nous attendons désormais que ces mots se traduisent par des actes et s’inscrivent dans la réalité concrète. Et nous attendons du Conseil européen qu’il soit à la hauteur des promesses et des attentes lors du prochain sommet.

Les financements proposés, Madame la Commissaire, dans le nouvel instrument Next Generation EU sont un pas en avant qui va dans le bon sens, même si notre Parlement attendait des fonds plus importants. Cependant, la politique de cohésion reste, quant à elle, fortement affectée par la nouvelle proposition du CFP et est en baisse de 12% par rapport à la programmation 2014-2020.

Nous devons rappeler que la politique de cohésion joue un rôle central dans toutes les régions d’Europe. Elle est une politique de terrain ayant pied dans l’économie réelle et, par conséquent, un soutien adéquat est absolument nécessaire afin de ne pas compromettre ses objectifs de long terme. Une plus grande flexibilité est attendue et une plus grande simplification, et, sur ces deux objectifs, vous nous trouverez à vos côtés pour les faciliter.

Si, entre le jour du dépôt de notre question orale et aujourd’hui, des réponses, il faut bien le reconnaître, ont été apportées, beaucoup de questions restent d’actualité. Nous serons très vigilants pour que la direction des 350 milliards du fonds de relance, à travers, nous l’espérons, essentiellement des subventions, vise bien les objectifs de la cohésion.

C’est pourquoi nous vous demandons, Madame la Commissaire, quelle place la Commission entend donner véritablement à la cohésion dans la relance. Et, en cela, comment le Semestre européen orientera-t-il ces fonds pour respecter les principes qui sont ceux de la cohésion, c’est-à-dire que la priorité soit donnée aux régions aussi bien moins développées qu’aux régions qui ont été fortement impactées par la crise?

Comment aussi le Semestre européen ciblera-t-il, dans le cadre du plan de relance, les régions, les groupes et les secteurs qui en ont le plus besoin pour s’assurer que les régions insulaires et ultrapériphériques ne soient pas laissées pour compte? Enfin, à l’heure où tous les États vont s’endetter pour la relance, comment la Commission envisage-t-elle d’exclure du pacte de stabilité et de croissance des dépenses liées à la politique de cohésion pour la période 2021-2027?

Et pour conclure, je vous dirai, Madame la Commissaire, que nous espérons tous un bon accord au Conseil. Si cet accord devait être un accord qui satisfait le Parlement, alors notre commission du développement régional et l’ensemble des rapporteurs assumeront la responsabilité pour aller jusqu’à une négociation fin d’année, qui permette que l’année 2021 ne soit pas perdue.

 
  
MPphoto
 

  Elisa Ferreira, Member of the Commission. – Mr President, thank you for your invitation today. You gave me a vote of confidence in the past to work for stronger economic, social and territorial cohesion in our Union, and to support the regions in facing the challenges of today and tomorrow.

Today, these challenges are even greater. In this week’s economic forecast presented by the Commission, it is yet again clear that the economic impact of this crisis will be bigger than expected. The recovery next year will be weaker than initially foreseen. The downside risks are considerable. Divergence, asymmetry and fragmentation still hang over our Union.

It is a critical moment, then. Will we, collectively, find the political will and demonstrate the leadership to put an ambitious European recovery plan into action? Half of the work is done. The European Commission has put an unprecedented ambitious recovery package on the table. Most importantly, it has put cohesion and solidarity at the heart of its package. This House was crucial in reaching this point. Thank you to all of you.

The two resolutions, supported by a large majority of the political forces, have called for a bold proposal. There may still be issues to fine-tune, but this is part of the democratic process. The crucial thing is that institutional negotiations cannot linger. We must strike an agreement on both recovery instruments powered by the Next Generation EU under the Multiannual Financial Framework (MFF) 2021-2027 in full respect of the Community method.

We must understand that every day lost without action is a life, a job, a business lost without concrete support. As you correctly mentioned – et merci de l’avoir fait – cohesion is essential to counter the emerging disparities across and within Member States, to guarantee the level playing field essential for the internal market to function, and to provide the investments needed for the green and digital recovery.

We were quick to act. We acted with the support of Parliament and of the Committee on Regional Development (REGI) and the Committee on Budgets (BUDG). The two Coronavirus Response Investment Initiatives enabled mobilisation of some EUR 50 billion of cohesion funds. This has allowed us to buy masks and ventilators, to keep people in jobs, to give cash-starved businesses a lifeline, and to give liquidity support to squeezed public budgets.

This was an emergency. However, more is now needed. Overall, the recovery package brings EUR 100 billion in addition to the cohesion funds. Half of this will come from REACT-EU: a EUR 55 billion instrument to provide immediate and flexible support in 2020, 2021 and 2022 for health, small and medium-sized enterprises, workers, and green and digital projects. It comes on top of the current and the next MFF and acts as a bridge between the two periods.

The other instrument, the Just Transition Fund, on which Parliament was also very active and vocal will now deliver some EUR 40 billion for those people and regions that will suffer the most from the transition to a carbon neutral economy. We also proposed a EUR 10 billion mid-term top-up in 2024 to capture the long-term effects of the crisis at regional level.

In 2021-2027, cohesion policy should continue to deliver on its Treaty objectives to promote convergence and support the least-developed parts of the Union, and it will have the task of putting the European priorities in action on the ground in every region, ensuring a green and digital transition that leaves no one behind. However, it can only do that with a stable financial framework in place. Therefore, we need a decision at the European Council in the next few days and an agreement with Parliament right after.

I will do my utmost to work with you, with the Member States, with regions, with civil society, to get an agreement on the several cohesion proposals on the table. We have to make sure that cohesion policy continues to deliver – now, tomorrow and in the long-term. For the sake of a resilient and fair recovery and for the sake of a stronger Union. Thank you. I look forward to the debate and our continued work.

 
  
MPphoto
 

  Mircea-Gheorghe Hava, în numele grupului PPE. – Domnule președinte, doamnă comisar, stimați colegi, doamna cancelar Angela Merkel sublinia recent importanța preocupării pentru coeziunea Europei ca una dintre prioritățile fundamentale ale Președinției germane ale Consiliului European.

Pentru a menține și consolida coeziunea noastră, trebuie să întărim cea mai importantă politică de investiții a Europei – politica de coeziune. În caz contrar, o să ajungem să vorbim în curând de politica de coroziune a Europei. Testul de referință al Europei este de a ne însănătoși împreună, atât noi, cât și economiile noastre. Dacă nu putem fi acum cu adevărat solidari în fața morții și suferinței semenilor noștri, în fața falimentului economic, atunci în fața a ce să fim solidari?

Cetățenii și companiile Europei au nevoie acută de banii bugetului multianual, au nevoie de banii pachetului de redresare, corelat convergent cu bugetul. Noi stăm la distanță unii de alții, dar nu mai putem ține la distanță banii de nevoile stringente ale Europei. Statele membre așteaptă din partea Comisiei Europene măsuri tranzitorii explicite, care să asigure absorbția celor 37 de miliarde de euro din fonduri structurale și de investiții. Nu putem oferi Europei o inflație de promisiuni și compromisuri financiare pe hârtie fără bani reali, fără venituri corect estimate și reglementate la timp. Europa are nevoie de un buget acum.

 
  
MPphoto
 

  Mónica Silvana González, en nombre del Grupo S&D. – Señor presidente, comisaria, el mensaje es muy claro: la política de cohesión no es una cuestión de generosidad, sino de justicia.

Debemos aprovechar todo el potencial de nuestras regiones, de nuestros municipios, para reconstruirnos después de esta terrible pandemia, ya que es la inversión más importante para nuestro futuro.

Durante la pandemia —usted lo ha dicho— hemos movilizado más de 37 000 millones de euros que han mantenido empleos y que han ayudado a las personas que más difícil lo han tenidos: colectivos de personas con discapacidad, colectivos de personas mayores, personas sin hogar, en áreas metropolitanas, en áreas rurales.

Es la Europa real, es la Europa cercana que queremos, no la Europa que defiende paraísos fiscales. Tenemos muchos proyectos pendientes para relanzar Europa, y para ello debemos garantizar que las asignaciones para la cohesión en el periodo 2021-2027 se utilizarán en inversiones directas y no se utilizarán en inversiones directas vinculadas al COVID.

Queremos una política de cohesión que se centre en reducir desigualdades y que priorice los territorios, que priorice los municipios para no dejar a nadie atrás y que no ponga condicionalidad. Por eso estamos muy esperanzados en que el Consejo llegue a un buen acuerdo y, con su impulso, esto sea posible para no dejar a nadie atrás.

 
  
MPphoto
 

  Susana Solís Pérez, en nombre del Grupo Renew. – Señor presidente, señora comisaria, esta pandemia ha supuesto un desafío sin precedentes para las instituciones. Nos ha dejado en evidencia por las muchas carencias, pero si de algo podemos estar orgullosos es de que Europa haya sabido reaccionar.

Se ha puesto en marcha el mayor plan de recuperación que jamás se haya presentado en Europa, con la solidaridad y la cohesión en el centro de este plan. Y si en la emergencia el rol de la política de cohesión fue importante, en su superación los nuevos fondos van a ser esenciales. Nuestra preocupación es que lleguen cuanto antes a los ciudadanos, simplificarlos, que tengan la flexibilidad con la que nunca han contado y que se elimine la burocracia.

Pero también esta crisis nos debe hacer pensar sobre el destino y el empleo de estos fondos. Porque estos fondos son la oportunidad que tienen nuestras comunidades autónomas, nuestros municipios, nuestros pueblos para realizar reformas que nos lleven a un modelo más digital, más verde y más sostenible; que hagan a nuestras pymes, a nuestro comercio, a nuestras empresas, a nuestro turismo mucho más fuertes y competitivos, y teniendo claro cuáles son nuestras prioridades y qué Europa queremos.

Yo quiero una Europa que esté mucho más cerca de los ciudadanos, que invierta en educación para los jóvenes, pero también para los que trabajan y tienen que reciclarse; una Europa donde las zonas rurales no se vacían, sino que son atractivas para los jóvenes y para las familias; una Europa donde la brecha digital no exista; una Europa con una administración digital y ágil, con ciudades vivibles; una Europa sin desigualdades y que no deja a nadie atrás. Esa Europa es posible si todos trabajamos por una política de cohesión mucho más fuerte, mucho más ambiciosa y mucho más moderna.

 
  
MPphoto
 

  Alessandra Basso, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, quando si parla di politiche per la coesione sociale e per il bene dei popoli europei, non può non tornare alla memoria quanto è appena accaduto e quanto sta ancora accadendo rispetto alla crisi economica e sociale causata dal coronavirus.

Tante parole e proclami, ma finora pochi fatti. È meglio promettere poco e fare quanto promesso che fare grandi annunci. È necessaria più flessibilità e solo in questo modo sarà possibile appianare le distanze e favorire una distensione che porti a una maggiore uguaglianza.

Sono necessari maggiori investimenti che possano far colmare i gap sociali di alcune regioni, tutelando e promuovendo le specificità e le identità locali, e che possano favorire avvicinamento e coesione. Questa è la sfida che l'Unione europea ha di fronte e vediamo se sarà in grado di affrontarla.

Io spero che la triste lezione della COVID sia servita, altrimenti la coesione sociale europea andrà a deteriorarsi fino a un punto di non ritorno.

 
  
MPphoto
 

  Niklas Nienaß, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, I would like to thank the Commissioner Ferreira for coming here to us today. I think we have all seen that we needed to take very swift measures in order to help the regions, and I think we did so very well by using three one and two, or three one and plus. But now I think we are in a different stage and we need to follow a good procedure in order to help the most. This procedure, as always, is to evaluate the previous measures, define what we want to achieve and then rethink how we achieve it the best. Therefore I have questions for you. For the evaluation, we know that 60 regions have already applied to change to amend the operative programme and therefore we want to see is there a correlation between those who are using the flexibility measures and those regions affected most by COVID. Are these measures that we have taken actually using them, helping them?

My second question: when we want to achieve something for the future we need to take a strategic approach, and therefore I want to ask you, how can we define a strategic approach and how can we ensure it then in REACT-EU, to actually have the strategic approach where I think less flexibility and more – sorry I’m missing the words here – but you know what I mean, that this is needed, very much.

 
  
MPphoto
 

  Mazaly Aguilar (ECR). – Señor presidente, las consecuencias económicas y sociales derivadas del coronavirus son dramáticas, y, especialmente, en aquellos países como el mío, España, donde la mala gestión han multiplicado su efecto devastador.

En la respuesta europea a la crisis, los Fondos de Cohesión cobran una importancia vital para eliminar las desigualdades y apoyar una recuperación económica que será sin duda muy larga y muy compleja.

Nos alegramos de que la Comisión haya adoptado nuestra idea de que los Estados miembros puedan transferir fondos entre programas. Sin embargo, siguen existiendo dos tareas pendientes.

Respecto a la coherencia y simplificación de los diferentes mecanismos existentes, el Fondo de Transición no puede sustituir a los Fondos de Cohesión, sino complementarlos en aspectos muy concretos. Y, en segundo lugar, respecto al presupuesto. Lo han dicho muchos colegas antes esta mañana: una ambiciosa política de cohesión, más importante que nunca en estos momentos, no necesita recortes, sino un presupuesto a la altura de las necesidades.

 
  
MPphoto
 

  João Ferreira, em nome do Grupo GUE/NGL. – Senhor Presidente, Senhora Comissária,

na resposta às consequências da COVID-19, a Comissão Europeia propôs que fossem utilizados os fundos estruturais e de investimento, até agora com os mesmíssimos parcos recursos antes existentes, nalguns casos desviados de projetos onde certamente ficam a fazer falta.

Nas propostas de quadro financeiro que apresentou, a Comissão assentou um caminho de continuada diminuição do peso da política de coesão no conjunto do orçamento. Desta forma, os impactos assimétricos da integração do mercado único e das políticas comuns da moeda única seguramente acentuar-se-ão e, em lugar da prometida convergência, o que a realidade nos trará, como está a trazer, é mais divergência entre países.

O adicional proveniente do Fundo de Recuperação que aqui referiu, seja pelos montantes parcos envolvidos, seja, sobretudo, por constituírem transferências por conta de pagamentos futuros, não alteram substantivamente esta realidade, podendo até agravá-la no longo prazo.

O que precisamos é de mais e não de menos coesão, mais e não menos fundos estruturais, mais e não menos apoio aos setores produtivos, ao emprego, à proteção ambiental. É necessária mais e não menos flexibilidade na utilização das verbas da coesão pelos Estados-Membros.

É necessário elevar e não reduzir o cofinanciamento europeu, as taxas de cofinanciamento europeu. É necessário eliminar, de forma permanente, constrangimentos como o Pacto de Estabilidade, no mínimo dos mínimos excluindo da sua aplicação as despesas associadas à mobilização das verbas da coesão. É necessário introduzir uma dimensão de coesão nos programas de gestão centralizada em todos os programas, por exemplo, na ciência, no ambiente e em outras áreas, e é necessário trazê—los a uma lógica de gestão partilhada.

Sra. Comissária, caminhos não lhe faltam. A Comissão Europeia não parece é muito interessada em percorrê-los, infelizmente.

 
  
MPphoto
 

  Antoni Comín i Oliveres (NI). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, i dati mancano ancora ma l'esperienza ci dice che una crisi economica come quella attuale aumenterà le profonde disuguaglianze economiche della nostra società. Così è successo con la crisi iniziata nel 2008, e non importa se l'origine sono i mercati finanziari o un virus: i più vulnerabili prendono sempre la parte peggiore.

L'obiettivo delle politiche di coesione è la convergenza economica e sociale tra le diverse regioni dell'Unione, ma in un periodo di crisi questa convergenza si ferma.

È fondamentale adattare le regole dei Fondi strutturali a ogni contesto economico: quando le entrate fiscali degli Stati membri precipitano drammaticamente, come possiamo condizionare la concessione di questi fondi agli stessi criteri di cofinanziamento che chiediamo in una situazione di crescita?

Sì a una maggiore flessibilità e semplificazione, sì a una riserva di emergenza, no a deviare questi fondi verso altri scopi, sì a escluderli dal patto di stabilità.

Adattiamo le politiche di coesione all'attuale contesto di crisi per lottare efficacemente contro le disuguaglianze economiche che mettono a rischio la salute delle nostre democrazie.

 
  
MPphoto
 

  Franc Bogovič (PPE). – Gospod predsedujoči! Evropa bi bila brez uspešne kohezijske in kmetijske politike zelo drugačna. Razlike bi bile še večje. Evropsko podeželje bi bilo še manj poseljeno, bilo bi brez prepotrebne komunalne in okoljske infrastrukture.

Covid kriza je pokazala, da je lahko bivanje na podeželju v zelenem okolju s čistim zrakom, gozdovi v bližini, vrtom ob hiši kvalitetnejše kot na desetem nadstropju v milijonskem mestu. V takem okolju je lažje ohraniti zdravje pa tudi stanje duha v glavi.

Pogoji za ustvarjanje kvalitetnih delovnih mest je zgrajena infrastruktura, vključno s kvalitetnimi širokopasovnimi povezavami, ki so danes žal dostopne samo polovici prebivalcev evropskega podeželja. Širokopasovne povezave omogočajo sodobna delovna mesta v kmetijstvu, gozdarstvu, obrti, delo na daljavo, učenje na daljavo, spletno nakupovanje.

In zato verjamem, da bo Evropska unija tudi v prihodnjem obdobju, ko imamo nove sklade, uporabila te milijarde, da bo zgradila in izboljšala stanje na evropskem podeželju, okrepila projekt pametnih vasi in zgradila odporno, digitalno in zeleno Evropsko unijo.

 
  
MPphoto
 

  Hannes Heide (S&D). – Herr Präsident! Regionalpolitik ist das Herz der Europäischen Union, so, wie die Kultur- und Bildungspolitik ihr Hirn sein sollte. Durch sie wird Europa in unseren Heimatgemeinden und in unseren Heimatstädten spürbar. Es ist doch mehr als beachtlich, dass mehr als ein Drittel aller Arbeitsplätze, die in der letzten Förderperiode entstanden sind, auf die Regionalpolitik zurückzuführen ist.

Unsere Regionen stehen vor großen Herausforderungen. Diese Krise ist ohne engagierte Kohäsionspolitik beim besten Willen nicht zu bewältigen. Die neuen Aufgaben und Herausforderungen, ja Notwendigkeiten können nicht ohne entsprechende finanzielle Ausstattung bewältigt werden.

In einem ambitionierten EU-Budget müssen die Regionalentwicklungsfonds entscheidend aufgewertet und aufgestockt werden. Nur dann können wir die wichtigen Zukunftsthemen wie Digitalisierung, Klimaschutz und die Krisenbewältigung erfolgreich angehen.

Ja, das ist eine Frage der Solidarität, aber vor allem der Vernunft, weil der Nutzen und Mehrwert für alle Europäerinnen und Europäer klar erkennbar ist. Jede bessere Ausstattung der Regionalpolitik erhöht das Wirtschaftswachstum, schafft Arbeitsplätze, steigert die Glaubwürdigkeit der Europäischen Union und garantiert so unsere gemeinsame Zukunft in einem vereinten Europa der Menschen.

 
  
MPphoto
 

  Stéphane Bijoux (Renew). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, ce matin, en ce moment même, l’un des territoires les plus touchés par la COVID-19 est un territoire français d’outre-mer aux portes du Brésil, la Guyane française. La Guyane européenne affronte une crise sanitaire effroyable. D’ailleurs dans 48 heures, le premier ministre français et le ministre des Outre-mer iront sur place pour renforcer la protection de la population, mais l’Europe doit aussi intervenir.

Bien évidemment il y a le dispositif rescEU, bien évidemment il faut intervenir, mais il faut aussi consolider et accompagner les solutions locales: les collectivités régionales et les PME en ont besoin. Il faut faire confiance à l’expérience et à l’expertise du terrain. Il faut tout faire pour combattre le virus, mais il faut aussi se battre contre le sentiment d’abandon face à la COVID-19.

Partout en Europe, il faut une réponse solidaire et la réponse, la solution, nous l’avons: c’est la cohésion, la cohésion entre les territoires, la cohésion entre tous les Européens. Alors la flexibilité, la simplification, la réactivité, tous ces outils de gestion de crise doivent être consolidés et ils doivent devenir la règle, la règle de la construction d’une Europe utile et solidaire.

 
  
MPphoto
 

  Robert Roos (ECR). – Voorzitter, dit voorjaar kondigde bandenproducent Apollo Vredestein in de Nederlandse stad Enschede een massaontslag aan waarbij 750 banen verloren gingen. De productie wordt na 110 jaar overgeheveld naar Hongarije, waar Vredestein in 2017 een moderne fabriek in gebruik nam. Twee weken geleden werd duidelijk dat het Europees Cohesiefonds is ingezet om de M3-snelweg rondom die fabriek aan te leggen. Zonder deze snelweg was Vredestein nooit verhuisd. Een funeste methode waarbij EU-subsidies worden gebruikt om bedrijven weg te lokken.

Wat gebeurt er dan straks als het herstelfonds van 750 miljard euro wordt goedgekeurd? Volgens de plannen kost dit Nederland 31 miljard euro, 4 000 euro per huishouden. Hongarije ontvangt 7,3 miljard euro. Wordt daarmee nog meer werkgelegenheid in Nederland weggekocht? Nederland wordt binnen de EU telkens gesommeerd om solidair te zijn. Dat betekent de “pinautomaat”. Maar nu financiert Nederland dus nog eens zijn eigen afbraak. Wie is er binnen de EU nog solidair met Nederland?

 
  
MPphoto
 

  Simone Schmiedtbauer (PPE). – Herr Präsident, sehr geehrte Frau Kommissarin! Als ehemalige Bürgermeisterin weiß ich, was in unseren Regionen und Gemeinden tagtäglich geleistet wird. Mit viel Herzblut, Leidenschaft, Liebe und harter Arbeit sind meine Kolleginnen und Kollegen in ganz Europa bemüht, die Grundlagen für ein Zuhause zu schaffen und der Abwanderung entgegenzuwirken. Aber dafür brauchen sie Unterstützung. Die Rahmenbedingungen müssen stimmen – und die finanzielle Mittelausstattung.

Deswegen ist es für mich noch immer unverständlich, dass Sie noch immer nicht bereit sind, Vorschläge für eine Übergangsperiode vorzulegen. Wir dürfen keine Regionen in Europa zurücklassen. Genau darauf läuft es hinaus, wenn wir nicht endlich handeln. Grundlegende Probleme wie den Bürokratieabbau müssen wir dezidiert angehen. Die Flexibilisierung durch die Corona-Investitionsinitiativen haben geholfen, können aber erst der Anfang gewesen sein.

Deswegen meine Bitte: Sorgen Sie durch schnelles Handeln dafür, dass „die Regionen Europas – das Rückgrat unserer Gesellschaft“ kein leeres Lippenbekenntnis bleibt.

 
  
MPphoto
 

  Cristina Maestre Martín De Almagro (S&D). – Señor presidente, señora comisaria, hace unos meses, cuando ni siquiera sabíamos de la existencia del COVID, estábamos aquí debatiendo sobre la posibilidad de conseguir un Marco Financiero más ambicioso. Estábamos en posición de alerta ante la amenaza de reducción de fondos destinados a la cohesión y pedíamos menos rigideces y más flexibilidad. A veces parecía que incluso estábamos pidiendo una quimera.

Sin embargo, hoy se ha podido demostrar que se puede hacer si se quiere y que se ha sabido reaccionar con diligencia y rapidez para responder a las cuestiones más urgentes. Pero, ¿y ahora qué? Porque estamos, por desgracia, ante el principio. Todavía puede quedar mucho y la Unión Europea no se puede quedar en los primeros auxilios.

El mensaje es claro: necesitamos recursos suficientes y justos para no dejar a nadie tirado y sin condicionalidades de ningún tipo que reproduzcan los errores del pasado. ¿Cómo podemos garantizar ambas cosas? Y, no menos importante, ¿qué vendrá después?

Las políticas de cohesión son la clave de bóveda del proyecto europeo y de los principios que lo inspiran. Esta bóveda no puede quedarse dañada ni resentirse por el impacto de esta crisis; al contrario, ha de salir reforzada, y solo lo conseguiremos si somos capaces de asignarle el papel, en la calidad y la cantidad que se merece. Puede contar con nuestro apoyo para hacerlo.

 
  
MPphoto
 

  Isabel Benjumea Benjumea (PPE). – Señor presidente, señora comisaria, en primer lugar, quería agradecer al presidente Omarjee que haya impulsado este debate y que se haya presentado esta pregunta para que podamos estar debatiendo de algo tan importante como el papel de los Fondos de Cohesión en este proceso de recuperación tras el COVID—19.

En primer lugar, quería resaltar que este Parlamento y la Comisión han sabido reaccionar a tiempo. Se supo reaccionar a tiempo y es importante decírselo a los ciudadanos.

En segundo lugar, quería aplaudir el ambicioso plan que la Comisión ha presentado— Next Generation EU—, donde estamos hablando de 750 000 millones, que proceden de los impuestos de los ciudadanos europeos, que se van a dirigir a la política de cohesión en esta era pos-COVID.

También, en tercer lugar, quería poner el foco en la importancia de que este dinero se gaste y se utilice en aquellas regiones que han sido más afectadas por la crisis del COVID. Y eso debe ser importante: debe ir a aquellas regiones que están más afectadas. Y, en segundo lugar, tenemos que replantear las prioridades para que se destinen al objetivo más importante, que debe ser la creación de empleo, la creación de riqueza. Son las pequeñas y medianas empresas las que van a ser capaces de crear empleo. Por lo tanto, no debemos perder de vista que deben ser aquellas, las pequeñas y medianas empresas, las que puedan beneficiarse más de estos fondos que se van a aprobar en el Next Generation EU.

 
  
MPphoto
 

  Elisa Ferreira, Member of the Commission. – Mr President, I wish to thank everyone for the support given to the Commission in all the different moments and difficult moments that we have been going through.

First of all, I would like to start by quoting what Mr Heide mentioned, that the Cohesion Policy is the beating heart of Europe. I think it is, and I think it was beating when Europe was in trouble, when Europe was suffering.

Et je vous remercie, Monsieur Omarjee, de votre référence au travail qu’on a fait ensemble pour avoir une réponse immédiate au problème du coronavirus.

I would like also to say that, in fact, this opportunity, for all those that mentioned that there was really the need to go to specific situations, to the people, that in fact these flexibilities that became available in the context of the response by the Coronavirus Response Investment Initiative (CRII) and CRII+ have already been used by almost all EU Member States. For the time being, all Member States, with the exception of Austria and Denmark, have been using these transfers, this possibility to use the available funds – a maximum of over EUR 50 billion – in order to pay what has been paid: the masks, the ventilators, the support jobs and to support small and medium enterprises and to give an immediate answer. So, for all those that used to say that the Cohesion Policy is an old policy, I think we have proven that it is quite alive and quite capable of delivering emergency aid when it is needed. Actually, with State aid it was almost the only financing policy. I mean it’s not the only one, but it is the biggest one, and the most visible one.

My second point is on the quality of what we have proposed. Yes, we had to propose a long—term kind of action that combines a short—term instrument, REACT—EU, with all the flexibilities and keeping the possibility of a co—financing of up to 100% if Member States so decide. Of course, for practical reasons REACT—EU cannot be distributed immediately by the Commission at the level of each region because we are distributing the envelope on the basis of actual data, and by the end of the summer we will not have the data at the regional level. But it is up to the Member States to transfer the same criteria that for the Commission is the drop in GDP, drop in growth, the increase in unemployment, including youth unemployment, and the relative prosperity of the country in order to have a follow—up, a bridge to the next Multiannual Financial Framework that really can help the regions to bridge these differences. But we hope and we are very attentive to the quality and the criterion that Member States will be using in this distribution. (I am also trying to answer your question, Mr Omarjee.)

Having said this, I would just like to add that, yes it is important that we now take the Commission’s proposal as the real basis. I think we should stop saying that there is not enough money, I think there is a lot of money and here I quote Mr  Nienaß and others: we have got to see what we want to do with this money and the quality of what we’ll be doing, because the quality of what we’ll be doing determines our future.

Sendo assim, e em particular para o Sr. Ferreira que referiu a potencial quebra de fundos, não há quebra de fundos.

Os fundos do MFF têm, neste momento, de ser contabilizados com os outros instrumentos adicionais que estão a ser propostos pela Comissão e eles são, de facto, 55 mil milhões de euros para o REACT-EU, um extra de 32,5 mil milhões de euros para o fundo de transição justa e um valor de 10 mil milhões de euros que virão no ano de 2020 a ser distribuídos de acordo com os dados efetivos de quebra de rendimento e aumento de desemprego das regiões da Europa. Portanto, são mais 100 mil milhões de euros.

Penso que, neste momento, o que importa é que, rapidamente, nós tenhamos uma clara ideia e uma clara capacidade de organizar o que queremos fazer, de fazer e organizar o modo como se pode fazer a implementação na prática e no bom sentido das oportunidades que estão a ser criadas.

I’m very proud that the Commission was so blunt and so strong in this proposal. This could only be done because you were here and you were putting on pressure. This could only be done because also, at the level of certain governments, there was this impulse for us to act.

So, let’s work together and let’s very quickly decide the approval, with fine—tuning, with better quality here and there, but that quickly, we move forward so that the money is, as all of you were saying, available – with continuity, not stopping – and directed to a green, to a digital, to a modern recovery, that is shared by all the regions and all citizens in Europe.

So, this is what we have at this moment on the table. Let’s work together as institutions to deliver what the citizens are expecting us to deliver in such a critical and difficult moment in the history of Europe. Thank you very much. Let’s go on working together and yes, of course, we are always attentive to the regions that are most in difficulty. We have proven it, so let’s work together and let’s help citizens wherever they are because they all need to be part of our common future.

 
  
MPphoto
 

  Presidente. – Senhora Comissária, muito obrigada pela sua intervenção e pelo seu trabalho. Não é todos os dias que vemos uma Comissária dizer «there is a lot of money».

Todos aguardamos com expectativa as decisões do Conselho, recordando, no entanto, também, que este Parlamento Europeu tem a última palavra e já deixou clara a sua posição em defesa da política de coesão.

Agradeço a todos a vossa presença e a vossa participação.

O debate está encerrado.

A sessão é suspensa até às 13h30.

Declarações escritas (artigo 171.º do Regimento)

 
  
MPphoto
 
 

  Joachim Stanisław Brudziński (ECR), na piśmie. – Polityka spójności to bijące serce Europy. Dzisiaj, jak nigdy dotąd w historii Unii Europejskiej, musimy o to serce zadbać. Zadbać o tych, którzy tej pomocy w związku z efektami pandemii potrzebują szczególnie. Potrzeba rozwagi i wrażliwości, by nie pominąć tych, dla których rozwiązania strukturalne i adekwatna pomoc są kwestią krytyczną. To często być albo nie być w wymiarze zatrudnienia i funkcjonowania w obecnej rzeczywistości. Bo jeśli nie teraz pomagać, to kiedy?

Powinniśmy przeciwdziałać skutkom społeczno-gospodarczym spowodowanym przez COVID-19, wyciągając wnioski z najtrudniejszych tygodni i miesięcy, które są za nami. Wiemy teraz, które działy gospodarki są szczególnie pomocne w momencie zagrożenia, które okazały się strategicznie niezbędne, które decydują o tym, czy możemy czuć się bezpiecznie. Jest to też okazja, by wesprzeć te sektory gospodarki, które okazały się tak ważne w momencie realiów pandemii, jak np. dostęp do wydajnych łączy internetowych, umożliwiających pracę zdalną, komunikację i koordynację działań, nie zapominając o edukacji zdalnej, która nie mogłaby przebiegać tak sprawnie bez wydajnej łączności internetowej.

Musimy działać szybko, sprawnie i z rozwagą. Zróbmy wszystko, by sprawnie pomóc tym, którzy ucierpieli w wyniku pandemii COVID-19, i wzmocnijmy nasze państwa i Wspólnotę Europejską jako całość przed kolejnymi, czekającymi na nas wyzwaniami.

 
  
MPphoto
 
 

  Mircea-Gheorghe Hava (PPE), în scris. – Doamna Cancelar Angela Merkel sublinia recent importanța preocupării pentru coeziunea Europei, ca una din prioritățile fundamentale ale președinției germane la Consiliul European. Pentru a menține și consolida coeziunea noastră, trebuie să întărim cea mai importantă politică de investiții a Europei - politica de coeziune. În caz contrar, o să ajungem să vorbim în curând de politica de coroziune a Europei.

Testul de referință al ambiției Europei este de a ne însănătoși împreună, atât noi, cât și economiile noastre. Dacă nu putem fi cu adevărat solidari în fața morții și suferinței semenilor noștri, în fața falimentului economic, atunci în fața a ce să fim solidari? Cetățenii și companiile Europei au nevoie acută de banii bugetului multianual și ai pachetului de redresare. Noi stăm la distanță unii de alții, dar nu mai putem ține la distanță banii de nevoile stringente ale Europei.

Statele membre așteaptă din partea Comisiei Europene măsuri tranzitorii explicite care să asigure absorbția celor 37 de miliarde de euro din fonduri structurale și de investiții. Nu putem oferi Europei o inflație de promisiuni și compromisuri financiare pe hârtie, fără bani reali, fără venituri corect estimate și reglementate la timp. Europa are nevoie de un buget acum. De cei 1,8 trilioane de euro discutați.

 
  
MPphoto
 
 

  Krzysztof Hetman (PPE), na piśmie. – Kryzys związany z pandemią koronawirusa w sposób niezwykle widoczny pokazał, jak ważna i strategicznie potrzebna jest polityka spójności. To właśnie dzięki tej polityce, w dosłownie kilka dni po eskalacji pandemii, byliśmy w stanie udzielić pierwszego, niezbędnego wsparcia znajdującym się w niezwykle trudnej sytuacji samorządom i przedsiębiorcom. To właśnie dzięki polityce spójności pilną pomoc otrzymały wtedy szpitale. Przypomnę tylko, że w ciągu kilkunastu dni udało się zmobilizować 37 mld euro na wsparcie w sytuacji kryzysowej.

Apeluję jednak do Komisji Europejskiej oraz państw członkowskich, by w myśleniu o przyszłości polityki spójności nie zapominały o nadrzędnej roli tej polityki, o tym, jaka jest funkcja najważniejszej inwestycyjnej polityki Unii Europejskiej, oraz o wyrównywaniu poziomu rozwoju europejskich regionów. W planowanych działaniach musimy skupić się nie tylko na bieżących i niewątpliwie pilnych reakcjach na kryzys, ale również musimy być przygotowani na odbudowę po kryzysie, kiedy to inwestycje realizowane dzięki polityce spójności będą niezbędne w ponownym wejściu na drogę wzrostu gospodarczego. Do tego niezbędny jest odpowiednio wysoki budżet.

Zwracam również uwagę na konieczność zaproponowania przez Komisję planu awaryjnego na wypadek, gdyby nie udało się osiągnąć w terminie porozumienia w sprawie nowych rozporządzeń dotyczących funduszy strukturalnych, tak aby uniknąć zakłóceń w funkcjonowaniu polityki spójności od początku przyszłego roku.

 
  
MPphoto
 
 

  Krzysztof Jurgiel (ECR), na piśmie. – Panie Przewodniczący! Należy zauważyć, że zakres proponowanych przez KE zmian jest niewystarczający wobec skali wyzwań, jakie wynikają z epidemii. Warto również podkreślić krytyczny spadek środków na realizację celów traktatowych w ramach Polityki Spójności. Według najnowszej propozycji KE z maja br. (obecnie negocjowanej) budżet PS w ramach WRF spada o 2,3% w stosunku do propozycji KE z maja 2018 r. (w tym EFRR spada o 2%, ESF+ o 3%, a FS o 1,7%).

Potrzeba natychmiastowego wdrożenia proponowanych działań. Dlatego kluczowe inicjatywy legislacyjne: Coronavirus Response Investment Initiative (CRII) oraz CRII+ powinny zostać jak najszybciej przyjęte. Trzeba podkreślić, iż wola konstruktywnej współpracy w Radzie musi zostać potwierdzona przez każdy z krajów członkowskich. Umożliwi to dokonanie szybkiego procedowania projektów legislacyjnych związanych z odbudową gospodarczą państw UE po pandemii COVID-19. Powinniśmy zatem zmobilizować wysiłki dla realizacji tego celu.

Wyrażam również poparcie dla zwiększenia możliwości transferów pomiędzy funduszami polityki spójności (EFRR, EFS+ i FS), a także ustanowienie zestawu środków tymczasowych we wdrażaniu polityki spójności, rozszerzenie dotychczasowego zakresu wsparcia EFRR oraz rozszerzenie celów szczegółowych EFRR. Zmiany – w zakresie właściwym dla EFS+ – stanowią adekwatną odpowiedź na społeczne i gospodarcze skutki pandemii COVID-19 oraz dają możliwości elastycznego i szybkiego reagowania na ewentualne kryzysy na rynku pracy w przyszłości.

 
  
MPphoto
 
 

  Karol Karski (ECR), na piśmie. – Niestety długofalowe skutki społeczno-gospodarcze długotrwałej pandemii stały się faktem i będą dla nas odczuwalne jeszcze przez pewien czas. Naszym zadaniem jest się teraz skupić na ich powstrzymaniu – tak, aby móc powrócić do wyczekiwanej normalności.

Polityka spójności jest bardzo skutecznym i sprawdzonym narzędziem służącym do pomniejszania nierówności społeczno-gospodarczych w UE, które w dobie kryzysu ponownie się zintensyfikowały. Jestem więc przekonany, że to właśnie polityka spójności powinna odegrać tutaj kluczową rolę w zakresie planu odnowy Europy.

Ze względu na komplikacje wywołane przez pandemię i nadzwyczajne środki zaradcze podjęte w tym zakresie terminowe przyjęcie wszystkich nowych regulacji dotyczących ESIF wydaje się niemożliwe. W związku z powyższym apeluję do Komisji Europejskiej o wprowadzenie wymaganych przepisów przejściowych, aby uniknąć komplikacji i dalszych obciążeń administracyjnych dla państw członkowskich i ich podmiotów. Uważam również za stosowne wprowadzenie jeszcze większych uproszczeń i elastyczności proceduralnych przynajmniej do końca wyprowadzania Unii z kryzysu gospodarczego.

Należy również zagwarantować, że środki zaprogramowane w ramach tradycyjnej polityki spójności nie zostaną w sposób stały przekierowane bezpośrednio na zwalczanie skutków pandemii. Muszą to być zatem nowe środki, które nie będą wykorzystywane z uszczerbkiem dla pierwotnych celów polityki spójności UE. Uważam także za stosowne rozważenie stworzenia rezerwy nadzwyczajnej na wypadek podobnych zdarzeń w przyszłości.

 
  
MPphoto
 
 

  Margarida Marques (S&D), por escrito. – Esta crise provocou um número insuportável de mortes, mas também teve impacto brutal na vida das pessoas, das famílias, nas economias e nos Estados. Uma crise com impacto global. Os cidadãos esperavam uma resposta europeia: imediata, mas também um programa robusto para a recuperação económica e social.

A politica de coesão mostrou ser o instrumento mais bem posicionado para a construção destas duas respostas. Respondendo de imediato. Permitindo que os Estados-Membros usassem fundos de coesão ainda disponíveis com toda a flexibilidade para responder às exigências imediatas das famílias, autarquias, empresas, em particular PME. Usando margens ainda existentes para lançar programas específicos que reforçassem sistemas de saúde, investigação na saúde e protegessem o emprego. Tendo um papel-chave na construção da resposta europeia. O aumento do financiamento da coesão via Fundo de Recuperação, com o programa React-EU, com o acréscimo do QFP 2014/2020. Mas também, assim se espera, uma valorização dos recursos da coesão no próximo QFP 2021/2027.

Ao mesmo tempo, a politica de coesão terá de continuar a contribuir, e contribuir mais, para a transição digital, para a luta contra as alterações climáticas, mas também para a realização do Pilar Europeu dos Direitos Sociais. As exigências são grandes. A politica de coesão entrou numa nova geração e responderá aos novos desafios.

 
  
MPphoto
 
 

  Csaba Molnár (S&D), írásban. – A koronaválság legfontosabb üzenete megint az, hogy az előttünk álló kihívásokra csakis együtt találhatunk választ. A járvány súlyosan érintette az Unió minden régióját. A betegek, a halottak száma térségenként eltér. A gazdaságra gyakorolt hatás azonban egyformán pusztító mindenütt. A tagállamok igyekeznek megtenni azt, amire pénzükből és vezetőik képességéből telik. A különbségek azonban látványosak. A német, francia, osztrák kormányok korlátlan támogatást ígérnek. Becsülendő erőfeszítéseket tesznek a déliek, a szlovákok, a csehek, a baltiak is. És van olyan ország, ahol az ígéretek mögött nincsen tartalom. A magyar kormány a válság kezdete óta konokul tagadja, hogy az Európai Unió bármilyen segítséget nyújtana. Közben udvarol Kínának, és egészségügyi segédeszközök helyett elképesztően drágán vásárol tőlük használhatatlan bóvlit - korrupt magyar politikusok hasznára.

Honfitársaimnak az egyetlen reményt az EU intézkedései jelentik. A kohéziós források felszabadítása, a munkahelyeket védő SURE alap, és a 750 milliárd eurós újjáépítési program. Kérem a Bizottságot, hogy a válságban is kezelje kiemelten a gyengébb régiókat. Egyben követeljék meg a magyar kormánytól is, hogy a kohéziós pénzt szigorúan a kisvállalkozások és munkahelyek védelmében használja fel. Szigorúan ellenőrizzék a 2021-2027-es fejlesztési programok tartalmát, és érjék el, hogy a pénz tolvaj oligarchák helyett eljusson az önkormányzatokhoz, a kisvállalkozásokhoz. Ha kell, közvetlenül Brüsszel kezéből.

 
  
  

(A sessão é suspensa às 11h07)

 
  
  

IN THE CHAIR: MAIREAD McGUINNESS
Vice-President

 
Last updated: 15 October 2020Legal notice - Privacy policy