Index 
Compte rendu in extenso des débats
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Jeudi 23 juillet 2020 - Bruxelles Edition révisée
1. Reprise de la session
 2. Ouverture de la séance
 3. Communication de la Présidence
 4. Ordre des travaux : voir procès-verbal
 5. Approbation des procès-verbaux des séances précédentes : voir procès-verbal
 6. Composition du Parlement : voir procès-verbal
 7. Composition des commissions et des délégations : voir procès-verbal
 8. Conclusions de la réunion extraordinaire du Conseil européen du 17 au 21 juillet 2020 (débat)
 9. Première session de vote
 10. Conclusions de la réunion extraordinaire du Conseil européen du 17 au 21 juillet 2020 (suite du débat)
 11. Reprise de la séance
 12. Annonce des résultats de vote: voir procès-verbal
 13. Reprise de la séance
 14. Deuxième session de vote
 15. Reprise de la séance
 16. Annonce des résultats de vote: voir procès-verbal
 17. Explications de vote: voir procès-verbal
 18. Corrections et intentions de vote: voir procès-verbal
 19. Actes délégués (article 111, paragraphe 2, du règlement): voir procès-verbal
 20. Dépôt de documents: voir procès-verbal
 21. Modifications de saisine (article 56 du règlement): voir procès-verbal
 22. Commissions associées (article 57 du règlement): voir procès-verbal
 23. Décision d'appliquer la procédure avec commissions conjointes (article 58 du règlement): voir procès-verbal
 24. Approbation du procès-verbal de la présente séance et transmission des textes adoptés: voir procès-verbal
 25. Calendrier des prochaines séances : voir procès-verbal
 26. Levée de la séance
 27. Interruption de la session


  

PRESIDENZA DELL'ON. DAVID MARIA SASSOLI
Presidente

 
1. Reprise de la session
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  Presidente. – Dichiaro ripresa la sessione del Parlamento europeo interrotta venerdì 10 luglio 2020.

 

2. Ouverture de la séance
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(La seduta è aperta alle 9.33)

 

3. Communication de la Présidence
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  Presidente. – A seguito delle conclusioni della riunione straordinaria del Consiglio europeo che si è svolta dal 17 al 21 luglio 2020, ho deciso, di concerto con la Conferenza dei presidenti e in conformità dell'articolo 154, paragrafo 4, del regolamento, di convocare questa seduta straordinaria, oggi alle 9.30, affinché il Parlamento possa discutere ed esprimere la propria posizione sul piano per la ripresa e sul quadro finanziario pluriennale 2021-2027.

 

4. Ordre des travaux : voir procès-verbal
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5. Approbation des procès-verbaux des séances précédentes : voir procès-verbal
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6. Composition du Parlement : voir procès-verbal
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7. Composition des commissions et des délégations : voir procès-verbal
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8. Conclusions de la réunion extraordinaire du Conseil européen du 17 au 21 juillet 2020 (débat)
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  Presidente. – L'ordine del giorno reca la discussione sulle dichiarazioni del Consiglio europeo e della Commissione sulle conclusioni della riunione straordinaria del Consiglio europeo del 17-21 luglio 2020 (2020/2732(RSP)).

 
  
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  Manfred Weber (PPE). – Mr President, before we start with the debate on the outcome of the European Council, I want to bring one very urgent issue to the attention of plenary, and that is the situation in the Mediterranean Sea. We saw the military actions from the Turkish side, we also saw the decisions on the Hagia Sophia, which is an example of religious chauvinism that such a symbol and as a monument of peace and reconciliation is now changed. Those are actions from the Turkish side.

I want to underline that this is not only a Greek–Turkish issue, it is not only a Cyprus–Turkish issue, it is a European–Turkish issue and that’s why the presence of President Michel and President von der Leyen, we want to underline that we have to give clear signals that we stand on the side of our citizens in Greece and in Cyprus. And I think we should keep the dialogue open, no doubt about this, but now it is the time to act, probably also to consider sanctions against Turkey.

We have to act and we have to act now, I want to bring this to the attention of the plenary.

 
  
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  Presidente. – Invito i colleghi che sono seduti ai loro posti a indossare la mascherina, come prescritto dalle nostre disposizioni.

 
  
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  Charles Michel, President of the European Council. – Mr President, four days and four nights! These were complex negotiations on very complex issues. We agreed on the recovery package and the European budget, and this moment, it’s my conviction, is pivotal in European history.

We acted fast and with urgency. In less than two months, we hammered out a deal of more than EUR 1.8 trillion and this response is massive. Compared to the size of its economy, Europe’s response is greater than that of the United States or China.

In fact, this agreement is a first in many ways. This is the first time in European history that you agreed to borrow collectively to finance expenditure. It’s also the first time, the first time that our budgetary funds are connected to our climate ambition. And, it’s the first time our budget will be directly linked to the rule of law. I am convinced that Europe is a force for action.

Today I stand before you with that agreement in hand, endorsed by unanimity by all 27 leaders. Everyone had to give something in order to get something. It’s a strong and ambitious deal for Europe, and for Europeans it is fair, balanced and ground-breaking. Why? Because it will boost our three common goals: convergence, resilience and transformation.

On the recovery fund, first, the Next Generation EU is a one-off measure to address the impact of COVID-19 and I would like to stress that the total size of the recovery fund is EUR 750 billion. EUR 390 billion in grants, and EUR 360 billion in loans. And these funds will be targeted at the hardest hit regions and sectors. It targets of 30% of the MMF and the recovery fund to fight climate change and we will make sure the recovery fund money is well spent by ensuring it is backed by solid governance.

Sur le budget, nous décidons de proposer 1 074 millions d’euros. Je souligne l’engagement, la mobilisation, le souhait de réussir avec ces moyens, de poursuivre les efforts pour réduire les disparités sur le plan européen, de renforcer la convergence et d’engager la transformation, qui est si nécessaire et si urgente.

Je mesure bien, sur la question du CFP – certains d’entre vous auront très certainement l’occasion de le souligner –, les réductions par comparaison à la proposition de la Commission. Je veux aussi de mon côté, pour amener de la nuance dans le débat, regarder le point de départ. Le point de départ, c’est l’argent qui, aujourd’hui, est dépensé chaque année pour chacune des politiques mises en œuvre par l’Union européenne. Quand on fait la comparaison avec aujourd’hui, on voit que CFP et plan de relance ensemble, ce sont chaque fois des moyens supplémentaires par rapport à la situation actuelle, qui sont mobilisés dans différents domaines: dans le domaine numérique, dans le domaine d’Horizon Europe, dans le domaine d’Erasmus. Enfin, nous proposons de mettre en place une réserve spéciale en lien avec le Brexit parce que nous prenons en considération le fait qu’avec ou sans accord, en toute hypothèse, il faudra soutenir les pays et les secteurs qui seront plus directement affectés par les conséquences économiques de ce Brexit.

Je mesure bien qu’il y a un thème qui mobilise beaucoup d’attention, ici, et il en a mobilisé aussi durant le sommet; il s’agit de la question des rabais, ces mesures correctrices. Il est vrai que ces rabais ont été maintenus pour un pays, augmentés pour quatre autres pays, et il est vrai que cela faisait partie de l’accord global, parce qu’il y avait cette situation exceptionnelle, la nécessité de mobiliser des moyens dans le cadre du plan de relance. L’accord politique a donné lieu à cette partie de décisions, que je veux souligner également.

J’en viens maintenant à la question des ressources propres. Nous avons eu beaucoup de débats formels et informels avec cette assemblée, en lien avec cette question très centrale, parce que nous considérons que les ressources propres peuvent représenter un tournant dans la manière dont l’Europe envisage son avenir, et pour laquelle, je pense pouvoir le dire, nous avons donné lieu à des avancées peut-être même au-delà de ce qui était imaginable il y a quelques semaines encore, en indiquant de manière précise un calendrier politique et, surtout, je veux le mettre en évidence, en apportant un point supplémentaire par rapport à la proposition initiale de la Commission: cette idée que nous allons démarrer le remboursement sous le CFP qui vient et pas sous le suivant, ce qui est un moyen extrêmement puissant sur le plan politique pour encourager la décision. Cela nous engage et cela engagera, je l’espère, le Parlement. Cela engagera également les chefs d’État et de gouvernement. Je pense qu’il y a là, que ce soit sur la question de mesures carbone aux frontières, sur la question numérique, sur les transactions financières, sur la question du système ETS ou sur la question des déchets plastiques, il y aura de la matière pour le débat démocratique, politique au sens noble du terme, dans le cadre de la démocratie européenne, mais également très certainement dans le cadre des parlements nationaux, et c’est une bonne chose. Car, au-delà de ce débat-là, ce sont des questions centrales sur l’orientation que l’on veut pour l’Union européenne qui seront posées.

Ensuite, la question du rôle du Parlement européen, qui est, naturellement, une question essentielle. Je mesure bien qu’elle sera très certainement débattue ici, au-delà de ce qui est déjà prévu dans le cadre institutionnel et du rôle du Parlement dans le cadre du travail législatif et du rôle par conséquent pour la pièce maîtresse, qui est le RRF, le Recovery and Resilience Fund. Pour d’autres programmes de dépenses, nous avons proposé, c’est le paragraphe 11 de nos conclusions, qu’il y ait le partage conjoint du contrôle politique, Conseil et Parlement européen, dans le cadre du contrôle annuel sur les dépenses, et je ne doute pas que nous prolongerons les discussions sur ce sujet.

Enfin, je veux mettre en évidence un point qui me tient à cœur, un point qui doit nous tenir à cœur. Cela fait maintenant cinq ans que j’ai la responsabilité de siéger au Conseil européen, d’abord comme Premier ministre belge, maintenant en capacité de président du Conseil européen. Et pour la première fois en cinq ans, nous avons eu ce week-end un très long débat autour de la table, les 27 chefs d’État et de gouvernement, les yeux dans les yeux, sur la question de l’état de droit, des valeurs fondamentales. Le débat que nous avons eu doit être non pas un point d’aboutissement, mais une étape, une étape importante, une étape utile, et c’est en cela que je me réjouis que ce qui vous est présenté inscrit ce lien, cette conditionnalité, entre la question financière et la question de la gouvernance, la question de l’état de droit. Chacun devra jouer son rôle: la Commission, naturellement, dans le cadre des institutions; le Parlement européen; mais aussi le Conseil européen qui, dans le cadre de la responsabilité de mener le débat d’orientation politique, n’échappera pas non plus à la nécessité de revenir régulièrement sur ce sujet-là. Je veillerai à ce que ce thème central, ce thème vital, fondamental pour l’agenda européen, reste au centre du débat démocratique.

Mesdames et Messieurs, je conclus en vous disant ceci: il y a quelques jours nous avons basculé au-delà de 600 000 décès dans le monde, liés au Covid-19. Le Covid-19 nous a bousculés, le Covid-19 nous a ébranlés. Il a bousculé la manière dont nos sociétés démocratiques fonctionnaient. Nous avons dû nous résoudre à ce qui était impensable quelques mois auparavant: restreindre drastiquement les libertés personnelles, les libertés fondamentales, mettre le système de santé terriblement à l’épreuve. J’en suis totalement convaincu: le monde après le Covid-19 doit être différent, il doit être plus engagé, plus solide et plus ancré dans cette exigence d’humanité qui nous rassemble chacune et chacun. L’accord que je vous présente aujourd’hui est, à mes yeux, un accord qui, bien sûr, porte sur des questions financières, mais c’est bien plus que cela, en réalité. C’est bien plus que cela car, à travers le débat qui est ouvert maintenant, c’est le sens, la direction que nous voulons donner pour les prochaines années à ce projet européen qui est à l’ordre du jour. Je pense que ce moment est historique, et je vais faire preuve d’un soupçon de romantisme. Je crois que par cette décision extraordinaire, le fait de décider qu’on allait mobiliser un agenda solide pour les ressources propres, de décider qu’on allait consentir un emprunt ensemble pour investir et pour réformer, en quelque sorte, ce que nous avons fait, c’est renouveler pour 30 ans nos vœux de mariage sur le plan européen. C’est l’unité européenne qui a été affirmée et, plus que jamais, je pense que ce que nous envoyons comme signal aux Européens est un signal de confiance, de robustesse, de solidité. Le signal que nous envoyons au reste du monde, c’est que l’Europe est présente, l’Europe est solide, l’Europe est debout.

 
  
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  Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission. – Six cent mille... Six cent mille victimes de ce virus tueur! Six cent mille vies achevées trop tôt! Six cent mille histoires écrites à moitié seulement! 600 000 familles aujourd'hui incomplètes! Ces six cent mille personnes resteront toujours présentes dans nos mémoires et dans nos cœurs.

Et nous savons que ce n'est pas fini, malheureusement. Pas encore...

Derrière ce triste cortège, nous voyons le terrible impact sur notre économie. Nos citoyens, nos travailleurs, nos entreprises, tout le monde souffre et tout le monde se bat.

Cette pandémie nous a frappés au début de l'année, et souvenons-nous de ces jours, de ces courbes de malades qui montaient, du nombre de morts qui grimpait, des divisions entre nos pays qui menaçaient! Nous avons entendu des critiques blessantes, des mots qui divisaient le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest, des débats sur les «obligations corona» qui finissaient par des poings serrés et des doigts pointés.

La situation était sombre et les options peu nombreuses. Et les rares solutions mises sur la table étaient intergouvernementales, c'est-à-dire hors du cadre européen, sans méthode communautaire, sans Parlement européen et, je le rappelle, nous étions également sans accord sur notre budget européen, deux ans après notre proposition!

C'est pour cela que la Commission européenne a fait une proposition européenne pour éviter les réflexes et les erreurs du passé. Une proposition européenne pour une relance européenne.

We all know that Europe is not out of the woods yet. But Europe can see now dawn turning into light.

This week, not only taboos and perceptions have been cast aside, but one big watershed for our Union has been crossed. By standing united – 27 Member States backing the Commission – we raise money on the capital market to fight the worst economic crisis ever – together.

In Next Generation EU, we now have a unique recovery tool worth EUR 750 billion. EUR 750 billion to support the hardest hit. EUR 750 billion to boost our Single Market. EUR 750 billion to invest in the European Green Deal, in digitisation and the modernisation of our single market and resilience.

Of course, 27 countries agreeing something on this scale – and of this unique nature – is a challenge. It takes courage, political will and, of course, give and take. It was never going to be easy. But, anything worth having is always worth fighting for!

And I thank you, Charles, for the excellent cooperation and the trustworthy management – thank you very much for that.

And look at how far Europe’s fighting spirit has taken us. It is not long ago that some asked for no grants – loans only. But today we have an agreement that Next Generation EU will have EUR 390 billion in grants, topped by EUR 360 billion in loans. And yes, there are fewer grants than the Commission and the Parliament argued for, but from where we started, this is an enormous achievement. And this is big enough to make an enormous difference.

It will invest in reforms linked to our European priorities, in line with our country-specific recommendations. And, because this is a European investment in our European Union, it is essential that the European Parliament plays a key role. As co-legislator, this House will have its full say on the design of the Facility and how it works.

The Commission will ensure full transparency, including through standing ready for a structured dialogue on priorities and expenditure, and a regular exchange of views on national plans and overall implementation.

And this is how, together, we can ensure that Next Generation EU delivers where it really matters. This is also how we can ensure that Next Generation EU accelerates the twin green and digital transformation. 30% of Next Generation EU and our MFF will be spent on climate-related projects and, if we get it right, I believe that Next Generation EU can be one of the largest stimulus for investment and reforms anywhere in the world – investing in the rollout of 5G, grid infrastructure, in AI and industrial digitisation, in renewables, sustainable transport, energy-efficient buildings, you name it! This is how we fight climate change and modernise.

This stimulus will also support much needed structural reforms to make us more resilient. And, we will have a Just Transition Fund to support those people, those regions and sectors who have indeed a bigger step to take.

As you know, I would have liked more. But this week’s agreement ensures a 125% increase in the size of the Just Transition Fund – now worth EUR 17.5 billion – and that will make a real difference on the ground.

The big winner of this summit are the new own resources. We have now a unanimous agreement on the need for new own resources. We have a clear timetable and we have them linked to repayment. This is a huge and historic step forward for our Union, which both the Commission and the Parliament have long being pushing for.

Now we have no time to waste. The Commission will come forward with a package of new own resources. This will include a digital levy. We will also put forward a carbon border adjustment mechanism and an extension of the Emission Trading System. The two go hand in hand.

We need to put a price on carbon in all key sectors of the economy at home and we need to avoid carbon leakage from elsewhere to make sure that we are sustainable and competitive.

Allow me to come to another issue, which is at the heart of what our Union is all about: our values. These values – including the respect for the rule of law – are the very foundation of our Union. These values they are mandatory and they are priceless.

The European Council has stated a clear commitment in respecting the rule of law and protecting our financial interests. And I not only strongly welcome this – also because it is of utmost importance with even more public money on the table than ever before with Next Generation EU – but against this background, the Commission will now follow up. We will look into our 2018 proposal on the rule of law. We will work together with the co-legislators to ensure that our 2018 proposal is taken forward and where necessary, improved. Protecting our budget and the respect for the rule of law, go hand in hand. And we must also do everything we can to protect European money by stepping up the fight against fraud. This means having the right controls in place, including a database that puts us in the position to know who the final beneficiaries of EU funding are, and we will work closely with the Parliament to make this happen in the next weeks and months.

I started by saying that the European Council’s agreement provided the light at the end of the tunnel. But with light also comes shadow. And in this case, the shadow is in the form of a very lean long-term EU budget. There are regrettable and painful decisions on many programmes, which have crucial European added value. I am thinking of Horizon, our essential Health Programme, of InvestEU. Yes, all these have been increased, but certainly not as much as we would have liked. And I believe the size of our external funds, in particular, is really concerning and we should always remember that the value of EU programmes far outweigh their costs.

Yes, we managed to avoid even further cuts – as some Member States wanted – but this MFF is a difficult pill to swallow and I know this House feels the same way.

(Applause)

And here again, we should also take a step back and look at where we are coming from. Before we even started, this budget had a hole of around EUR 70 billion because of Brexit, with one big Member State less contributing. The good news is that we have managed to plug almost all of that gap. That means that every country has to pay more. And when you put Next Generation EU on top, we now have a massive and unprecedented financial firepower of EUR 1.8 trillion. That is almost 13% of our EU 27 GNI. And then, MFF and Next Generation EU together, will increase the percentage of modern policies to over 50%. Just look around the world to see who else can say the same as us.

Meine Damen und Herren! Wir haben jetzt die Chance, gemeinsam etwas Historisches für Europa zu erreichen. Der Druck der Krise hat Türen geöffnet, die ganz, ganz lange verschlossen waren. So traurig der Anlass, es ist auch eine neue Chance für Europa, für unsere Gemeinschaft.

Vor zehn Jahren, in der Finanz- und Eurokrise, haben wir zwar die Union und den Euro vor dem Auseinanderbrechen bewahrt, aber der innere Preis war gigantisch: Unsere Volkswirtschaften haben sich gegenläufig entwickelt. Junge Menschen mussten auf der Suche nach Arbeit und Zukunft ihre Heimat verlassen, Schuldzuweisungen zwischen Staaten wuchsen, und die Risse sind bis heute sichtbar und spürbar. Dieses Mal machen wir vieles anders und, wie ich glaube, manches besser.

750 Milliarden Euro – der überwiegende Teil als Zuschuss – sind ein großartiges Signal der Solidarität und der Reformbereitschaft. Aber Next Generation EU bedeutet viel, viel mehr als Geld. In vergangenen Krisen umgingen die Mitgliedstaaten die europäischen Institutionen – auch aus Misstrauen. Das bedeutete damals null Mitsprache und null Gestaltungsmacht für das Europäische Parlament.

Dieses Mal ist es anders. Dieses Mal setzen wir auf eine gemeinschaftliche Lösung, auch weil die Kommission sich aktiv dafür eingesetzt hat und mit einem klugen Vorschlag überzeugt hat. Dank Next Generation EU sind alle Mitgliedstaaten gleichermaßen in der Lage, in der Krise ihren Menschen, ihren Unternehmen zu helfen, ohne dass den öffentlichen Haushalten die Luft zum Atmen abgeschnürt wird.

Und auch weil Next Generation EU auf der Gemeinschaftsmethode basiert, wird es Wunden heilen und uns zusammenbringen. Dieses Mal legen wir die Verantwortung für das Schicksal Europas und die Zukunftschancen unserer Kinder auf unser aller breite Schultern. Das ist eine Last, die wir gemeinsam mit Verantwortungsbereitschaft und mit Stolz tragen.

Lang lebe Europa! Long live Europe! Vive l'Europe!

(Beifall)

 
  
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  Manfred Weber, on behalf of the PPE Group. – Mr President, solidarity is coming home; that is the main message of the outcome of the Council meeting. In these last few days, we have also seen the alternative: a possible horror scenario of nationalism and egoism. We, as the EPP, are very happy now that the European Council is sending a clear signal of togetherness.

Nowhere else in the world except for these 27 countries is giving such a strong and united response to the COVID-19 crisis. That’s why I want to thank Charles Michel, Ursula von der Leyen, Angela Merkel and our president for the negotiations. There were a lot of sleepless nights, but finally a good outcome was reached. You did a great job in holding Europe together, and the EPP Group supports the spirit of solidarity and togetherness.

I’m happy about the agreement – no doubt about that – but I’m not happy about the deal. While we welcome the outcome of the Council meeting, we are living in a parliamentary democracy, and that means that the outcome is now arriving here in the European Parliament. The rule all over Europe is that the output after a parliamentary consultation will never be the same as the input from the Council side. That is now ahead of us. This means we must not delay things, because I hear these arguments now around the corridors. The first MFF proposal – Ursula von der Leyen referred to this – was on the table of the Council in 2018, so don’t tell us about delaying things, there was a lot of time to do the job.

(Applause)

That’s why what we are doing now is the normal consent procedure based on the Lisbon Treaty. And yes, there are a lot of points where we have to criticise and, Ursula, we are for the moment not ready to swallow the bitter pill you referred to, namely the MFF. On the MFF, we think that it doesn’t provide proper answers to the challenges of the next seven years. It has to be more future-orientated, and I, as an elected Member of Parliament, also refer again to the promises I made to my voters.

The EPP promised, for example, a strong and effective coastal and border guard, and now there is not enough money to do this. The EPP promised that Europe would tackle the big diseases such as cancer together, and now there are dramatic cuts in the health budget in the midst of the COVID-19 pandemic, which is unbelievable. The EPP promised a strong boost for European innovation once the European Council formulated the 3% target to finance innovation. We are losing ground to China and Asia on innovation, we are losing our future and now there are cuts to Horizon Europe. The EPP promised a strong Europe in the world, and now defence, Africa, neighbourhood are being cut. That is the first point we have to talk about.

The second point is Europe is not a cash machine for national budgets. The proposal on the table brings us to the renationalisation of European money and of the European budget. 90 % of the EUR 750 billion in the Next Generation EU fund will go directly to the Member States’ budgets. So far, nobody knows exactly what this money will be spent on. Each leader came back home in the last days with a nice envelope of money, but will there really be a European spirit when we now spend the money? My fear is that this will be spent here and there purely on national favourites. The French Finance Minister said already that they will use it for social projects, in other countries they will build motorways, and in other countries they will lower their taxes to create growth. That is the reality when we see the debate Europe—wide.

In a couple of months, we will sit here again together in the European Parliament and complain that the citizens don’t understand what the purpose of European money is or what the idea of European money is; we will complain that the people don’t see the added value of Europe. That is the drama we will face if, again, we don’t use this money for clear European projects like our predecessors did, for example, with Airbus. That’s why we think that the Member States, the Council, should have agreed on, for example, a real 5G transnational network, on an EU battery project, and on a plan for EU hydrogen where each Member State is using their own envelope for these investments.

Citizens can now count on the European Parliament not to give up on this idea. We want to have a say on what the EU money will be spent on and we will be the watchdog on the European added value. I ask President Michel and President von der Leyen to formally propose a list of five, six or seven EU industrial innovation projects that each and every Member State would commit to contributing to finance through the Recovery Fund resources they will receive in the next upcoming months and years.

Thirdly, we have to speak about rule of law again. The first time we link European money to a binding rule of law mechanism is a positive step, but when I see today the statements of our leaders, then I’m a little bit confused. Macron says that money will be only spent while respecting rule of law and others say there is no link. That’s why, Ursula, we have to be clear on this. We need a roadmap, we need a clear plan for implementing the principle: no money without respecting the European rules and the European mechanisms.

(Applause)

And then, we are ready, I want to thank again for the outcome. After the European Council, we have to work hard now for a good and quick solution. Let’s use now the time ahead of us to find a solution and to improve the deal. We are ready to do so.

(Applause)

 
  
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  Iratxe García Pérez, en nombre del Grupo S&D. – Señor presidente, presidente Michel, presidenta Von der Leyen, me van a permitir que comience con unas palabras que Aroa López, enfermera del hospital Vall d’Hebron, pronunció la pasada semana en el funeral de Estado en España en memoria de las víctimas de la COVID-19: «Hemos dado todo lo que teníamos, hemos trabajado al límite de nuestras fuerzas y hemos vuelto a entender, mejor que nunca, por qué elegimos esta profesión: cuidar y salvar vidas; aunque muchos compañeros tuvieron que dar su propia vida para ello. Hemos cubierto las necesidades básicas y emocionales, hemos sido mensajeros del último adiós para personas mayores que morían solas, escuchando las voces de sus hijos a través del teléfono. Hemos hecho videollamadas, hemos dado la mano y nos hemos tenido que tragar muchas lágrimas».

Es un tiempo en que afrontamos la peor crisis de nuestra generación. La Unión Europea no podía dejar atrás a las generaciones actuales y futuras. El acuerdo alcanzado en el Consejo, señora Von der Leyen, señor Michel, pasará a los anales de la construcción europea. Por primera vez en la historia de la Unión, los Estados miembros han acordado la emisión de deuda conjunta, algo impensable hace algo más de tres meses, y quiero recordar que fue este Parlamento el primero que realizó esa propuesta. Debemos sentirnos orgullosos como institución.

El rechazo de las decisiones por unanimidad en la gobernanza de los eurobonos supone otro hito que acelera la impronta federal de la Unión Europea. Durante décadas, los vetos individuales han mostrado su cara más oscura con la paralización de la vida comunitaria y tenemos ahora, con la Conferencia sobre el Futuro de Europa, una oportunidad para también intentar escoger una nueva forma de tomar las decisiones en el proyecto europeo.

Gracias al compromiso adquirido, la Unión Europea demuestra haber aprendido de los errores de la crisis de 2008. Si la política de austeridad decidió salvar a los bancos y dejar atrás a las personas, ahora las personas serán nuestra prioridad. Y si queremos que sean lo primero, debemos concentrar nuestros esfuerzos en las transformaciones necesarias para lograr una sociedad más verde, más justa, más digital. Los socialdemócratas no permitiremos que la recuperación recaiga sobre los hombros de los más vulnerables. Y para ello exigiremos una hoja de ruta con compromisos vinculantes en los nuevos recursos propios que no estrangulen las cuentas de los presupuestos nacionales ni el poder adquisitivo de los contribuyentes.

Solo saldremos de esta crisis con una fiscalidad justa. Porque resulta inaceptable que los sistemas fiscales de ciertos Estados permitan que las multinacionales se ahorren millones y millones de euros en detrimento de nuestro Estado del bienestar.

No hay tiempo que perder. El virus sigue golpeando y este Parlamento debe garantizar que la recuperación sea puesta en marcha cuanto antes. Y, como autoridad presupuestaria, el Parlamento negociará en igualdad con el Consejo. También para la ejecución del fondo de recuperación y la aprobación del próximo período presupuestario. Si bien somos conscientes de la trascendencia histórica del fondo de recuperación, no compartimos el mismo optimismo con la propuesta del marco financiero para los próximos años. Los socialdemócratas no aceptaremos recortes planteados en los objetivos a largo plazo en un momento como el que vivimos, en el que necesitamos fortalecer nuestra autonomía estratégica y reducir las diferencias entre los Estados.

Trabajaremos en las negociaciones, que esperamos que empiecen cuanto antes, para aumentar la financiación de programas como Horizonte 2020, InvestEU, LIFE, Erasmus, Europa digital, así como las áreas de cooperación al desarrollo y ayuda humanitaria. Porque nuestra recuperación no puede ser a costa de dejar abandonados a aquellos que más lo necesitan y todavía viven en peores condiciones que nosotros. Solidaridad dentro de Europa, pero también fuera de nuestras fronteras.

Y permaneceremos muy firmes en contra de cualquier propuesta que ponga en riesgo el Estado de Derecho que hemos decidido construir. Los derechos y las libertades de la Unión son de obligado cumplimiento. Los socialistas lo tenemos claro. Ni un solo euro para aquellos Gobiernos que no actúen con pleno respeto del Estado de Derecho y de los valores fundamentales de la Unión.

Compañeros y compañeras, cuando la política deja de ser útil para las personas, la sociedad deja de confiar en la política. Y, por lo tanto, es el momento ahora de la política con mayúsculas, de la que acuerda, de la que se compromete, de la que es capaz de dejar los intereses particulares por el bien de un interés común. Ese es el momento que nosotros tenemos que defender.

Ayer me decía un joven en redes sociales: «He vuelto a confiar en que otra Europa es posible». Lo tenemos en nuestras manos, comprometámonos con ello. Por Europa, por los ciudadanos y por las ciudadanas, otra Europa es posible.

 
  
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  Dacian Cioloş, au nom du groupe Renew. – Monsieur le Président, Madame la Présidente, Monsieur le Président, tout d'abord je tiens à féliciter le président du Conseil européen, Charles Michel, pour sa détermination à forger un compromis et surtout, Charles, pour avoir cultivé une relation de confiance avec le Parlement européen, essentielle pour ce que nous devons faire ensemble – on doit le dire. En quelques semaines seulement, l'Europe est parvenue à faire preuve d'une solidarité sans précédent; nous mettons en place un emprunt commun, que nous allons devoir rembourser ensemble, pour répondre à une des pires crises jamais connues.

Mon groupe, Renew Europe, a fait de ce plan de relance son cheval de bataille dès le mois d'avril et le mois de mai. On est content de voir qu’il est maintenant en place, parce qu'aujourd'hui, il devient réalité. Mais la dimension historique – car c’est bien une dimension historique – de cet accord au Conseil ne doit pas nous empêcher de comparer ce qui est sur la table avec nos propres ambitions pour l'Europe et nos propres ambitions pour l'euro: le Conseil préfère accorder la priorité au Fonds européen pour financer davantage de programmes nationaux au détriment des programmes de l’Union. Cette logique favorable aux intérêts nationaux ne doit pas miner notre capacité à développer une stratégie d'investissement véritablement européenne. Ce programme, cette dette européenne que nous allons devoir rembourser ensemble, n'a pas de sens si nous ne finançons pas des vrais projets européens. Et ça, c'est la tâche de ce Parlement.

Les programmes nationaux devront intégrer ces priorités européennes et le Parlement doit se donner les moyens de s'en assurer grâce à un accord interinstitutionnel sur la mise en oeuvre de ce de ce programme. Pour qu'il y ait accord, il faut un cadre financier pluriannuel doté des moyens suffisants pour financer nos politiques d'avenir: le numérique, la recherche, la jeunesse et l'Erasmus, le programme de santé, en situation de crise mais qui est essentiel – c'est une des leçons à retenir de cette crise – ne peuvent pas être sacrifiés sur l'autel du taux de retour pour les États membres.

Il faut aussi un engagement clair quant aux ressources propres, il ne serait tout simplement pas sérieux d’emprunter une telle somme sans savoir réellement comment nous allons la rembourser. Il est indispensable de disposer d’un engagement interinstitutionnel clair permettant d'adopter ces nouvelles ressources propres avant le début de remboursement des emprunts de relance et ça, c'est notre condition: ce calendrier très précis doit être adopté avant qu'on commence à rembourser cette dette.

Enfin mon groupe marquera son accord final si, et seulement si, le paquet contient des garanties solides quant à la capacité à lier le Fonds européen au respect de l'État de droit; des garanties non pas déclaratives, mais pratiques et mises en place. C’est la seule manière de croire que cette fois-ci, nous allons vraiment parvenir à ce mécanisme.

Nous avons besoin d'un nouveau dispositif avec des règles claires ni contre la Hongrie ni contre la Pologne ni contre un autre État membre en particulier, mais pour garantir que l'argent européen ne finance plus des politiciens au pouvoir qui tournent chaque jour un peu plus le dos à nos valeurs fondamentales.

Monsieur le Président, ce conseil européen l’a une fois de plus démontré: le projet européen ne peut pas se limiter à la somme des intérêts nationaux, où chacun brandit son veto. Nos futurs sont communs, tout comme le sont nos défis, nos échecs, nos réussites. La conférence sur l'avenir de l'Europe doit devenir l’occasion de redéfinir la gouvernance et faire primer l'intérêt des Européens dans le but unique de faire vivre la magie du projet européen, comme vous l'avez bien dit.

 
  
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  Nicolas Bay, au nom du groupe ID. – Monsieur le Président, un jour historique pour l'Europe, a déclaré virevoltant le président français, Emmanuel Macron. Mais les grands mots ne sauraient effacer ni les grands échecs ni les grandes forfaitures. Dans la résolution commune présentée aujourd'hui par tous les groupes du centre- droit jusqu'à l'extrême gauche, il est déploré le peu de cas que le Conseil fait du Parlement européen. La précipitation de notre assemblée à se réunir sous 48 heures pour finalement saluer docilement, avec quelques simples réserves, l'accord négocié il y a quelques jours, contribuent à reléguer notre Parlement dans un rôle de figuration et de chambre d'enregistrement.

Le travail parlementaire et législatif, pour être respecté comme tel, pour être crédible, nécessite quand même un minimum de temps et de sérénité. Si vous manquez de temps aujourd'hui, c'est d'abord parce que nous en avons beaucoup perdu, hier: d'abord parce que les institutions européennes ont été les grandes absentes de la crise sanitaire elles-mêmes; la crise aurait dû être l'occasion de refonder l'Union européenne sur des bases saines, le localisme, les protections économiques les coopérations libres entre les nations, l'indépendance industrielle, la fin de la bureaucratie.

Ce tournant crucial pour l'Europe, il a été manqué par péché d’hubris, de démesure, Bruxelles a voulu faire ce qu'elle fait toujours: aller encore plus loin, encore plus vite, poursuivre sa fuite en avant sans jamais reconnaître ses erreurs ni en apprendre. Absente dans l'anticipation de la crise puis absente dans la coordination des pays européens face à la crise, l'Union essaye aujourd'hui de faire oublier ses échecs et ses carences en présentant, de manière triomphaliste, un plan de relance négocié dans la douleur dont si peu de pays européens seront réellement les bénéficiaires. 92 heures de négociations laborieuses ont montré que les intérêts nationaux prendront toujours le pas sur l'utopie fédérale. Oui, Monsieur Macron, oui, Madame Merkel, les nations, elles existent encore.

La plupart des annonces fanfaronnantes ont finalement été évacués ou rabotées, les aides directes à l'économie sont passés de 500 milliards à moins de 400 milliards au bout du 1er tour de table et au passage on a rogné les crédits de la politique agricole commune, de la recherche, ou encore d'Erasmus. Mais l'objectif principal – dogmatique, idéologique – eh bien il demeure: faire un pas de plus vers l'État centralisé européen grâce à la mutualisation continentale de la dette. La question, c’est de savoir quel est le gain pour nos nations, quel est le bénéfice réel pour nos peuples?

Ces soutiens économiques auraient bien pu être organisée par chaque pays, avec comme avantage de décider de l'usage de cet argent au lieu de se faire dicter leurs choix financiers par la Commission. Pour faire avaler la pilule, on nous explique aujourd'hui, dans un mélange de mauvaise foi et de candeur, que cette dette colossale, certes contractée par la Commission mais qui est due par les nations, serait remboursée grâce aux fameuses ressources propres, première étape vers un impôt européen ardemment souhaitée par certains. Une taxe carbone, une taxe GAFAM, une taxe plastique dont l’instauration reste très hypothétique et les produits financiers totalement inconnus.

En pratique, comme toujours, ce sont les 9 pays contributeurs nets au budget européen qui vont devoir supporter demain le poids de cette nouvelle dette. Ainsi, par exemple, la France disposera de 40 milliards d'euros sur 750 et verra sa contribution au budget augmenter pour les 6 prochaines années.

Ce qui est historique, pour reprendre le terme de Macron, c'est sans doute de voir un président négocier un accord à l'encontre des intérêts de son propre pays. La crise sanitaire ne doit pas devenir le nouveau prétexte pour continuer à construire l'Union européenne non seulement sans les peuples, mais contre leurs intérêts fondamentaux.

 
  
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  Philippe Lamberts, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, ils s’appellent Mark Rutte, libéral néérlandais, Sebastian Kurz, chrétien-démocrate autrichien, Mette Fredriksen, Sanna Marin et Stefan Löfven, socialistes scandinaves. Ils aiment s’appeler les «frugaux»; je dirais plutôt les «radins».

Pour eux, l’Union européenne se résume à une pompe à fric que leur pays alimente toujours trop. Face à cette crise sans précédent, elle devrait tout au plus servir d’intermédiaire entre quelques États membres en difficulté et les marchés financiers. Ils ne voient pas qu’en procédant de la sorte, on provoquerait une explosion des tensions au sein de l’union monétaire  des tensions qui pourraient lui être fatales.

Pourtant, s’ils étaient honnêtes, les radins expliqueraient à leurs concitoyens combien leur pays a bénéficié – et bénéficie encore – de l’intégration économique européenne, et qu’il est donc juste que leur contribution au budget européen soit à la hauteur de ces bénéfices. Mais, très cyniquement, ils préfèrent garder le beurre du marché intérieur sans en payer le juste prix.

Ils s’appellent Viktor Orban, chrétien-démocrate hongrois, ou Tadeusz Morawiecki, conservateur polonais. On les appelle souvent les «illibéraux»; je dirais plutôt les «pseudo-démocrates». Pour eux, l’Union européenne se résume à une pompe à fric au profit de leur pays, de leurs oligarques, voire d’eux-mêmes.

Mais s’ils étaient honnêtes, les pseudo-démocrates expliqueraient à leurs concitoyens combien leur pays a bénéficié – et bénéficie encore – de l’intégration européenne, et que le respect des engagements pris lors de leur adhésion, à commencer par celui de l’état de droit et des libertés, n’est que la juste contrepartie de la solidarité. Très cyniquement, ils préfèrent pourtant s’accaparer l’argent du beurre en exigeant en prime le sourire de la crémière.

Contrairement à ceux-là, une majorité de chefs d’État et de gouvernement a fort heureusement saisi la gravité du moment. Deux cent mille Européens ont déjà été emportés par la pandémie et l’impact de celle-ci a fait exploser les inégalités en Europe. Elle nous frappe à un moment où le temps commence à manquer pour relever le défi climatique et où, face à la Chine de Xi Jinping, aux États-Unis de Trump, à la Russie de Poutine ou à la Turquie d’Erdogan, l’Union européenne se sent bien seule pour défendre la liberté, l’état de droit et un ordre mondial basé sur des règles négociées.

Mais voilà, les vingt-sept chefs d’État ou de gouvernement devaient décider à l’unanimité, ce qui les mettait à la merci des plus extrémistes parmi eux. Les propositions la Commission Von der Leyen pour répondre à la pandémie en sont sorties mutilées: leur montant, déjà insuffisant, a été amputé de près d’un quart, et ces amputations touchent, comme l’a souligné Charles Michel, d’abord les initiatives menées en commun et les plus porteuses d’avenir. Et une fois de plus, alors que les besoins d’investissement public n’ont jamais été aussi criants, le budget européen est à nouveau réduit, en particulier dans ses dimensions liées au pacte vert. À titre d’exemple, c’est le fonds de développement rural, la composante la plus verte de la politique agricole commune, qui est sabré de moitié.

Et comment peut-on concevoir, à l’heure où le monde s’inquiète d’une deuxième vague de contaminations, que les dirigeants européens coupent drastiquement dans les programmes de recherche et de santé publique? Cerise sur le gâteau: les radins ont obtenu de contribuer encore moins à ces investissements que par le passé.

Du côté positif, nous nous réjouissons que l’objectif de consacrer 30 % des dépenses européennes à la lutte contre le dérèglement climatique ait été adopté. Mais attention, sans mécanismes d’exécution et de contrôle véritablement contraignants, le risque est que le maquillage l’emporte sur la réalité. Sur le respect de l’état de droit par les bénéficiaires, je salue la discussion à laquelle vous avez fait allusion, Monsieur le Président, mais le mécanisme adopté demeure flou, et rien ne garantit qu’il sera opérant.

Malgré tout cela, grâce à la persévérance d’Angela Merkel et de Charles Michel, l’élément essentiel de l’architecture proposée par la Commission demeure: pour la première fois, l’Union européenne financera par un emprunt commun des investissements massifs. La question de leur remboursement, et c’est un autre angle mort du sommet, demeure très largement irrésolue. À nos yeux, il faudra enfin, oui, Monsieur Bay, que les États membres concèdent à l’Union le droit de lever des impôts, en particulier sur ces prédatrices que sont devenues les entreprises multinationales (et pas seulement celles du numérique) et sur les activités polluantes. Si de telles ressources propres devaient être adoptées, nous serions en présence d’un prototype – certes limité dans le temps et dans le périmètre – de cette union budgétaire sans laquelle l’Union européenne est condamnée à l’insignifiance.

C’est pourquoi, par-delà les péripéties peu glorieuses de ces derniers jours, il est absolument crucial que l’exécution de ce plan soit de nature à restaurer cet ingrédient indispensable à l’avenir de l’Union: la confiance. Pour sa part, le Parlement européen assumera pleinement ses responsabilités d’autorité budgétaire. Saisissant la main tendue par le Conseil et la Commission, mes collègues et moi-même sommes prêts à entrer en négociations jusqu’à ce qu’un accord satisfaisant soit trouvé, tant sur le plan du volume et sur l’orientation des dépenses que sur leur gouvernance et leur conditionnalité, avec comme boussole, et vous l’avez entendu de la part des collègues, l’intérêt général européen.

Je voudrais avant de conclure, Monsieur le Président, m’adresser une fois encore aux radins et aux pseudo-démocrates. Par leurs discours et par leurs actes, qui réduisent l’Union européenne à un gouffre financier ou à un nouvel avatar de l’Union soviétique, ils instillent jour après jour, année après année, le poison du nationalisme chez leurs concitoyens; ils dressent les citoyens européens les uns contre les autres. Avant eux, les conservateurs britanniques ont emprunté ce chemin, et nous savons tous où il mène. Au contraire, plutôt que de nous tourner le dos, nous, Européens, avons plus que jamais besoin de nous serrer les coudes pour assurer à toutes et à tous, présents et à venir, les conditions d’une vie digne d’être vécue. C’est ensemble que nous trouverons l’intelligence et la force de tracer notre chemin au vingt-et-unième siècle. Tel est notre combat, et nous ne l’abandonnerons jamais.

 
  
 

(La discussione è sospesa)

 

9. Première session de vote
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  Presidente. – Prima di continuare con la discussione, devo procedere all'apertura del primo turno di votazioni.

Procederemo alle votazioni sugli emendamenti alla proposta di risoluzione sulle conclusioni del Consiglio europeo straordinario.

Il turno di votazioni sarà dalle 10.30 alle 11.45. Il metodo è quello utilizzato nelle scorse tornate.

Dichiaro aperto il primo turno di votazioni. Avete tempo fino alle 11.45 e avremo i risultati alle 13.30.

 

10. Conclusions de la réunion extraordinaire du Conseil européen du 17 au 21 juillet 2020 (suite du débat)
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  Presidente. – L'ordine del giorno reca il proseguimento della discussione sulle dichiarazioni del Consiglio europeo e della Commissione sulle conclusioni della riunione straordinaria del Consiglio europeo del 17-21 luglio 2020 (2020/2732(RSP)).

 
  
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  Roberts Zīle, on behalf of the ECR Group. – Mr President, honourable Presidents of the Council and the Commission, ahead of the European Council, the ECR Group had a clear message: it was time to act. Although it took many days, the European Council did it. They were not easy decisions – taking many days of negotiations – and the result contains compromises and requires significant flexibility. But overall, the outcome shows that the mutual respect for all nation states allows to bring us to a reasonable deal or an agreement or some kind of process, like Manfred Weber described, which allows us to move forward.

There are others in this House who disagree. Citizens across Europe look first and foremost to their national governments to provide a response to the pandemic. While we stand together in solidarity, the ECR Group considers it right that national governments are empowered to directly respond and swiftly deliver necessary support.

As Member States decide what kind of measures should be taken to safeguard the citizens during the pandemic, governments also have to deliver in the best way using solidarity resources, of course, with scrutiny. At the same time, we have to remember that the most important thing is to give back to our people their hopes, jobs and incomes for them to survive and to have a good future.

Well, the marathon summit and the conclusions is not the end of the road, and we as a group see clear issues to be resolved. Concerning the funds, they will not immediately be available to those countries and communities most affected by coronavirus. The ECR Group struggles to accept that funds would not be available until 12 months or more after the darkest periods of pandemic experienced so far across many Member States. There is a clear risk that in responding to this crisis, we risk delaying, and it would be a dangerous moment and a response from citizens.

We stand ready to make the necessary improvements by engaging in a constructive manner to finalise the agreement as soon as possible.

There are areas in the MFF, particularly, where we can do better.

We regret the cuts to agriculture and regional development, turning money away from economic development and other key goals. Reductions to other significant programmes, including resources to deliver on the Digital Agenda, a competitive single market, there is strong focus on employment, and the geopolitical agenda risks leaving Europe ill—equipped to deal with the challenges arising from its global competitors.

And finally, we must, therefore, still enter into negotiations on the MFF where the role of Parliament is clear. It will be not easy; we are divided by Member States, by political views, but I think we don’t need to delay this procedure and to finalise, as best as possible in these circumstances, a deal.

 
  
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  Martin Schirdewan, im Namen der GUE/NGL-Fraktion. – Herr Präsident, Frau von der Leyen, Herr Michel! Es wird Sie nicht überraschen, dass ich nicht besonders enthusiastisch in Ihre Lobeshymnen mit einstimmen kann. Die Mitgliedstaaten haben sich nach langem Hin und Her endlich auf einen Aufbaufonds verständigen können, für den die Kommission gemeinsame Schulden aufnehmen wird – so weit, so gut. Europa hat sehr lange auf dieses – wenn auch bescheidene – Signal der Solidarität warten müssen.

Die Position meiner Fraktion war dabei immer klar: Die EU ist aufgefordert, eine umfassende Antwort auf die Corona-Krise zu geben und für die soziale und wirtschaftliche Erholung zu sorgen und diese mit der sozialdigitalen und sozialökologischen Transformation unseres Kontinents zu verbinden.

Wenn man dieses Ergebnis des Europäischen Rates an diesem Anspruch misst, dann ist es schlicht enttäuschend. Denn anstatt eines ambitionierten Aufbauplans bekommen wir jetzt ein Instrument, das nicht nur in seinem Volumen weit hinter dem Notwendigen zurückfällt, um einen Wirtschaftseinbruch von bis zu 10 % des europäischen Bruttoinlandproduktes zu bewältigen, sondern auch weiter auf die falsche Politik des Sparens und Kürzens setzt und damit weiter völlig kontraproduktiv Investitionen und Binnennachfrage abwürgt.

Eine Geisteshaltung, die den Aufbruch in ein neues europäisches Projekt hätte markieren können, fehlte diesem Ratstreffen; nationalstaatliche Egoismen dominierten. Das drückt sich auch darin aus, dass sich der Rat auf keinen expliziten Rechtsstaatlichkeitsmechanismus hat verständigen können. Freie Presse, eine unabhängige Justiz, die Gleichstellung von Frau und Mann, gewerkschaftliche Organisiertheit sind keine Güter, die man für ein paar Milliarden verramschen kann, sondern Grundfesten in einer Demokratie. Die Rückzahlung der Schulden über Eigenmittel ist im Prinzip eine gute Idee, Frau von der Leyen, doch allein mit der bislang konkret geplanten Plastiksteuer wird das nicht funktionieren: 3 Milliarden pro Jahr geschätzte Einnahmen, 390 Milliarden Zuschüsse, das macht einen Rückzahlzeitraum von 130 Jahren.

Gesellschaftliche Solidarität bedeutet eben auch Steuergerechtigkeit, und deshalb brauchen wir jetzt eine Digitalsteuer mit jährlichen Einnahmen von geschätzten 8 Milliarden Euro, eine Finanztransaktionssteuer mit geschätzten Einnahmen von 57 Milliarden Euro jährlich und eine Vermögensabgabe für superreiche Unternehmen. Superreiche müssen ihren Anteil am Aufbau tragen, und da finden Sie auch die zusätzlichen Mittel, von denen Sie gesprochen haben, Frau von der Leyen.

Übrigens, Herr Michel, anstatt sich von der Steueroase Niederlande vorführen zu lassen, – und das geht an alle hier –, sollten Steueroasen in der EU endlich geschlossen werden.

Auch der mehrjährige Finanzrahmen ist in seiner Höhe nicht ambitioniert genug und bleibt weit hinter den Forderungen und Positionen, die in diesem Haus oft artikuliert worden sind, zurück. Es braucht mehr Investitionen in die Zukunft. Es ist nicht glaubwürdig, genau dort zu sparen – zum Beispiel bei den Mitteln für die Digitalisierung, beim Gesundheitsschutz oder beim Just Transition Fund –, dort den Rotstift anzusetzen und gleichzeitig Militärausgaben und Investitionen in Waffensysteme immer weiter zu steigern.

Europa hat am letzten Wochenende eine Chance verpasst. Ich bin mir nicht sicher, ob es eine zweite dieser Art bekommen wird.

 
  
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  Dino Giarrusso (NI). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, oggi per tutti i cittadini europei è una giornata storica: votiamo un cambiamento importante, che aspettavamo da decenni rispetto a politiche che l'Europa aveva portato avanti con miopia, deludendo, penalizzando e impoverendo milioni dei suoi cittadini.

Da italiano e da europeo ringrazio il presidente Giuseppe Conte per l'ottimo risultato ottenuto al Consiglio europeo e i miei colleghi del Movimento 5 Stelle per la sinergia creata con lui e il prezioso lavoro svolto.

Next Generation EU deve significare basta, per sempre, alle politiche di austerity che hanno impoverito chi stava peggio e creato discriminazioni di fatto fra cittadini di Stati diversi e censo diverso. Voltiamo pagina e dobbiamo voltarla fino in fondo. Attenzione quindi ai tagli sui programmi, che speriamo di correggere.

Questo cambio non può riguardare soltanto l'emergenza post-COVID, ma deve essere il paradigma dell'Europa che verrà: condivisione dei rischi e delle criticità, solidarietà fra popoli, crescita autentica e cura per l'ambiente.

Impegniamoci quindi a mantenere le promesse fatte oggi, senza mai più tornare indietro, nel rispetto dello spirito dei padri fondatori, senza il quale l'Europa non avrebbe ragione di esistere.

 
  
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  Siegfried Mureşan (PPE). – Mr President, the microphone wants me to thank you three times, I can gladly do this. President von der Leyen, President Michel, we welcome the agreement reached on the recovery package. And the message from the European Parliament is clear: we welcome the ambitious support of EUR 750 billion.

Help is coming for the people affected by the coronavirus, for the enterprises affected and for the regions affected by this virus. Now it is very important that we get this right, that money is being used to modernise, to further develop the European Union and one thing is clear: the more we spend the better the control needs to be. Democratic and parliamentary scrutiny, transparency and the same for the European Parliament, this is all-important for us.

On the budget for the next seven years, we need to get this right, because this is the budget of the European Union, also for the time after corona. it is here to stay, it needs to be ambitious and it needs to be enough to fulfil the promises which we have made to the people of Europe. We saw in the Council, 27 presidents and prime ministers fight for 27 national perspectives. Now the European Parliament will fight for the European perspective. We have listened to the Council, now is the time for the Council to listen to the European Parliament. What are our demands? What do we want?

We want more young people to be able to travel and study in other countries to better know the European Union and the European way of living in different countries here in unity in the Union. For this, we need a bigger budget for Erasmus scholarships.

We want us to be able to build more hospitals, to modernise existing hospitals. For this, we need an ambitious EU Health Programme, and we want Europe to be more innovative, to research more. For this, we need to prioritise the Horizon Europe programme. We want no one to be left behind in the transition to a green economy. The Just Transition Fund needs to be enforced. These are our expectations, these are our demands in order for us to be able to support the budget of the European Union for the next seven years.

President von der Leyen, you said the budget is a ‘bitter pill that needs to be swallowed’. We do not want to swallow it in this form, we want to negotiate, we want to improve it, we want to start negotiations fast, we want to conclude negotiations fast and to have a vote fast because, President von der Leyen, you were a minister, President Michel, you were a prime minister, you know the Parliament always has the final say on the budget.

This is why I say: let’s start the final negotiations fast and give a message to the people of Europe that we have an ambitious budget for the next seven years.

 
  
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  Simona Bonafè (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, finalmente! Finalmente anche il Consiglio europeo ha battuto un colpo. Oggi possiamo parlare di una risposta europea alla crisi economica e sociale causata dal coronavirus, oggi possiamo parlare per la prima volta di debito comune europeo per far fronte alla ripartenza delle nostre economie.

L'accordo su Next Generation EU cambia il volto dell'Europa: ha vinto l'Europa della solidarietà, ha perso chi, per anni, ci ha raccontato che l'Europa non serviva più, che se ne poteva fare a meno, che tutto sommato si stava meglio chiusi dentro ai propri confini a difendere i propri interessi nazionali, come se questi fossero altra cosa rispetto agli interessi europei, quasi contrapposti.

Poi è arrivato il coronavirus, con tutto il carico di sofferenza e dolore per le persone che non ce l'hanno fatta, ma anche per quelle che ogni giorno lottano per un lavoro che adesso non c'è più e che forse nemmeno tornerà a breve. Abbiamo scoperto che da soli siamo tutti più fragili, ma abbiamo anche imparato che dalle crisi non si esce con la difesa delle piccole patrie, ma con il rilancio di un autentico progetto comune europeo.

Ecco perché oggi, Presidente Michel, dobbiamo fare uno sforzo ulteriore, tutti insieme. Se il Recovery fund è un passo in avanti, il quadro finanziario pluriennale non va bene, non è adeguato, va migliorato e noi siamo qui per questo.

Abbiamo certo bisogno di risorse straordinarie per far partire le nostre economie, che dovranno andare nell'interesse di tutti, a chi si impegna a presentare chiari segni di rilancio e modernizzazione delle proprie economie e anche il Parlamento dovrà essere messo in condizione di dire la propria, ma abbiamo anche bisogno di garantire la continuità dei programmi dell'Unione e di dare solidità alle nuove priorità per il futuro che tutti qui ci siamo dati, a partire dal Green Deal.

Se veramente vogliamo rivolgerci alle prossime generazioni di europei, tanto da aver chiamato il piano Next Generation EU, non possiamo accettare che programmi con un alto valore aggiunto europeo, come Horizon per la ricerca, il Just transition fund per la transizione verde, InvestEU per la competitività delle nostre imprese, Eu4Health per la salute o Erasmus, vengano così pesantemente tagliati.

E non possiamo nemmeno accettare che le risorse dell'Europa vadano a chi non ne rispetta i valori: non si possono utilizzare i soldi di tutti per picconare lo Stato di diritto e la democrazia.

Abbiamo fatto passi importanti fino a qui, manca solo un ultimo miglio. I cittadini europei stanno tornando a guardare all'Europa con speranza e fiducia. Non sprechiamo questa occasione!

 
  
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  Luis Garicano (Renew). – Señor presidente, lo hemos conseguido. Muchos en esta Cámara y muchos en la Comisión, señora Von der Leyen, y en el Consejo, señor Michel, hemos trabajado sin descanso para lograr un fondo de recuperación ambicioso que permitiera a Europa afrontar la salida de esta crisis de una forma unida.

El Parlamento Europeo mostró el camino con dos Resoluciones, en abril y en mayo, que demostraron que un pacto era posible si todos pensábamos como europeos.

Europa ha hecho su trabajo, y ahora los países, todos los países, deben hacer el suyo.

Algunos están ya celebrándolo como si hubieran ganado el Mundial, pero la realidad es que todo el trabajo queda aún por hacer.

Los Gobiernos que van a recibir estos fondos todavía no han hecho nada para resolver los problemas que estos fondos van a poder resolver. Solo estamos al principio de un largo camino que tenemos que aprovechar para crear los cambios y las transformaciones que necesitan nuestros países.

Nada es gratis; tampoco esos 750 000 millones de euros financiados con deuda que caerán sobre los hombros de futuras generaciones. Nuestra responsabilidad con esas futuras generaciones es usar este dinero para construir una sociedad mejor. Por eso, y solo para eso, debemos usar estos recursos.

Debemos repetir este mensaje en cada esquina: cada esquina de Europa, cada esquina de nuestros países. Tenemos que explicar que las reformas que tanto se han postergado y las inversiones que son necesarias las tenemos que hacer ahora. Debemos usar esta oportunidad para avanzar hacia una Europa más humana, en la que todos los ciudadanos tengan las capacidades para disfrutar de una verdadera libertad respetuosa con el medio ambiente, que apueste por la tecnología del conocimiento y que ponga la tecnología al servicio de las personas.

De cómo invirtamos este dinero dependerá que Europa salga reforzada de la crisis o debilitada. Es el momento del rigor, del compromiso y de la responsabilidad.

Desde el Parlamento Europeo, tenemos que hacer todo lo necesario para asegurar que esta importante inversión que está haciendo Europa se gasta bien.

 
  
  

IN THE CHAIR: MAIREAD McGUINNESS
Vice-President

 
  
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  Marco Campomenosi (ID). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, ringrazio il Presidente Michel e la Presidente von der Leyen per essere qui oggi.

Questa discussione è molto importante ma senza una premessa rischia di perdere senso: in questi vent'anni le istituzioni europee hanno introdotto un sistema di regole complesso, incomprensibile per i nostri cittadini, un sistema di regole che ha contribuito affinché l'Europa fosse, anche prima dell'emergenza COVID, anzi soprattutto in quel momento, l'area del mondo che cresceva meno di tutte. Non avere un momento di autocritica su questo secondo me è un problema grave.

Poi è chiaro che, come molti hanno detto, l'accordo raggiunto al Consiglio europeo è macroeconomicamente rilevante, lo sappiamo tutti. Persino i benefici presunti per il mio paese sono ancora non del tutto determinabili: non sappiamo ancora con quali risorse finanzieremo questi interventi e alcune delle ipotesi ci preoccupano, perché rischiano di penalizzare alcuni settori produttivi ancora importanti e che necessitano invece di sostegno.

Al contrario, sappiamo già quali sono le raccomandazioni che la Commissione europea farà al mio paese: chiederà di tagliare le pensioni, la sanità e i servizi sociali. Non vorrei che fra qualche anno ci trovassimo qui a commentare che con i tagli alle pensioni in Italia abbiamo finanziato la produzione in Cina di monopattini elettrici.

Non vorrei che questo velo di ipocrisia, che da Maastricht a Lisbona giunge fino a oggi, non sia finalmente levato, perché il rischio è di dare l'impressione ai cittadini che la crisi e la sua gravità non siano state comprese e che soluzioni come queste siano solo una panacea inutile a risolvere i problemi.

 
  
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  Rasmus Andresen (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Das erste Mal in der Geschichte der Europäischen Union reagieren wir mit gemeinsamen europäischen Anleihen und Investitionen auf eine Wirtschaftskrise. Wir Grüne begrüßen diesen grundsätzlichen Systemwechsel. Es ist ökonomisch klug und politisch die richtige Einsicht. Wenn wir aus Wirtschaftskrisen gestärkt herauskommen wollen, dann brauchen wir eine europäische Wirtschafts- und Währungsunion.

Doch der Preis für diesen Schritt war hoch – wir würden sagen, zu hoch. Für die Zustimmung zum Wiederaufbaupaket haben Sie, Herr Michel, den EU-Haushalt geopfert. Statt gemeinsam europäisch werden die 1,8 Billionen Euro eben vor allem national ausgegeben. Nach einigen stärkeren Jahren werden wir 2024 mit einem extrem niedrigen EU-Haushalt aufwachen.

Ihr einziges Ziel war, durch hohe Rabatte die Zustimmung der geizigen fünf zu erkaufen. Forschung, Digitalisierung, Naturschutz, Menschen in Kohleregionen, aber auch junge Menschen, die über Erasmus-Programme durch Europa unterwegs sein wollen, sind die Leidtragenden für diesen Haushaltsbeschluss. Sie zahlen die Zeche für ungerechte Rabatte an arrogante Regierungschefs. Erklären Sie uns bitte, warum Sie als Antwort auf die größte und weltweite Pandemie ausgerechnet das Gesundheitsprogramm, das vorgeschlagene Gesundheitsprogramm, zusammenkürzen! Das macht doch keinen Sinn!

Die 30 Prozent Klimainvestitionen sind ein Schritt in die richtige Richtung. Die Klimabewegung, aber auch viele hier im Parlament haben sehr lange für mehr Klimainvestitionen gekämpft. Aber um das Pariser Klimaübereinkommen einzuhalten, reicht das noch nicht aus. Wir brauchen mehr Investitionen in Klimaschutz und vor allem auch in Biodiversität. Wir müssen sicherstellen, dass kein einziges EU-Projekt im Haushalt nicht mit dem Pariser Klimaabkommen kompatibel ist. Dreckige fossile Energie darf nicht mehr gefördert werden.

Herr Michel, wir Grüne schämen uns dafür, dass beim Thema Rechtsstaatlichkeit der Absatz, den Sie dort verhandelt haben, zur Verhandlungsmasse für die Zustimmung von Staats- und Regierungschefs wie Viktor Orbán geworden ist. Unsere Rechtsstaatlichkeit und Demokratie sollte doch eigentlich eine Selbstverständlichkeit sein, denn die EU ist kein Geldautomat. Ihr Vorschlag macht es Viktor Orbán und anderen deutlich zu einfach, diese Maßnahmen in der Zukunft zu blockieren, und deswegen müssen Sie hier mit dem harten Widerstand des Europäischen Parlaments in den nächsten Wochen rechnen.

Das Europäische Parlament sitzt nicht auf der Zuschauertribüne. Wir sind Haushaltsgesetzgeber, und diese Rolle nehmen wir sehr ernst. Wir werden konstruktiv verhandeln. Wir wollen eine Einigung, aber wir werden auch hart verhandeln. Denn ein Haushalt in dieser Höhe und zu den Bedingungen ist für uns nicht akzeptabel.

 
  
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  Johan Van Overtveldt (ECR). – Voorzitter, de Europese Raad heeft een akkoord bereikt. Dat was ook erg nodig, want de Europese instellingen konden en kunnen het zich niet veroorloven te verglijden in een impasse op een moment dat de COVID-pandemie nog altijd om zich heen slaat en in zware sociaal-economische gevolgen resulteert.

Het voorliggende herstelfonds biedt de nodige hefbomen om toe te laten dat onze economieën snel herstellen, maar er zitten toch wel wat losse eindjes aan. Ik pik er twee uit. Het eerste punt betreft de conditionaliteit, waar het akkoord in een emergency break voorziet. Het is nogal onduidelijk, vind ik, hoe dat zou moeten gaan functioneren, of dat überhaupt zal gaan functioneren en wat er gebeurt in geval van een deadlock op dat niveau. Tweede punt van onduidelijkheid is zeker en vast ook de terugbetaling, waarbij ik wel bepaalde principes zie, bepaalde contouren van hoe dat moet gebeuren, maar waarvan de concrete uitwerking van hoe we dat dan gaan doen – en het gaat toch over 750 miljard euro – op dit moment absoluut nog niet vastligt en gegarandeerd in de nabije en iets verdere toekomst nog een aantal discussies gaat opleveren.

Verder blijf ik toch ook vragen hebben bij de gehanteerde criteria, meer bepaald de historische werkloosheid, waar ik toch een stuk omgekeerde rekenkunde meen te onderkennen. Tot slot betreur ik ten zeerste dat het akkoord dat de Raad bereikt heeft, snijdt in de meerjarenbegroting wat betreft innovatieve en researchprogramma’s. Dat zijn net de dingen die we nodig hebben om onze economie sterker en weerbaarder te maken.

 
  
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  José Gusmão (GUE/NGL). – Senhora Presidente, a emissão de dívida europeia conjunta é um precedente importante, mas é de dívida que falamos. Enquanto não tivermos recursos próprios – e eles não avançaram um milímetro nesta reunião do Conselho –, o que estamos a fazer é adiantar dinheiro de orçamentos futuros, e portanto é apenas de dívida que estamos a falar e convém não enganar os cidadãos a esse respeito.

E com esta dívida regressa a famosa condicionalidade macroeconómica, que levou a União Europeia a uma resposta desastrosa à anterior crise, desastrosa para a economia e desastrosa para os cidadãos e para o projeto europeu. E o preço de se conseguir esta solução foi um orçamento menor, um orçamento que irá tornar a União Europeia uma União mais desigual – e portanto menos união –, e foi preciso ainda comprar os quatro países que se autointitulam “frugais”. Países que falam ao resto da Europa sobre as regras, mas não se importam de receber cheques, agora aumentados, à margem das regras europeias de contribuição para o orçamento. Países que gostam de dar lições de moral ao resto da União Europeia, mas aceitaram esse suborno para darem o acordo ao plano que foi aprovado. Países que falam de regras e falam de moral, mas são os maiores beneficiários da existência do mercado único e das regras do mercado único e, inclusive, violam ano após ano, há quase uma década, as regras sobre desequilíbrios macroeconómicos, pelo menos no caso da Holanda e da Alemanha.

E portanto subscrevemos esta resolução, porque esta resolução diz muito claramente que o Parlamento Europeu não aceitará o orçamento tal como está, e isto implica falar de uma União mais desigual e implica falar deste escândalo que são os rebates, os cheques passados a algumas das economias mais ricas da Europa, e veremos se, nos debates futuros, todos os grupos políticos desta Casa se manterão fiéis ao conteúdo desta resolução e ao conteúdo desta recusa do caminho de uma União mais desigual, de uma União mais injusta.

 
  
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  Carles Puigdemont i Casamajó (NI). – Madam President, the news of the agreement this week has been very positive and full of hope at a moment of doubt and serious problems: a big step forward. This is what one would expect from the EU. Now it will be the Member States who must distribute resources with efficiency, with a federal mentality, and, above all, with great responsibility. This money comes from the effort of millions, and has been mobilised thanks to a marvellous word which is, or should be, the essence of the EU: solidarity. No one should ever forget this.

A powerful economic recovery machine has been built, but the opportunity has been lost for this colossal energy to serve to strengthen democracy and the rule of law, especially in these times when dramatic situations, such as those of the Uyghur people, demand from Europe an indestructible moral authority in the human rights field.

There are states that will receive a lot of money but will not feel any obligation to change their treatment of or their opposition to national minorities, as we Catalans know well. Spain continues to spend millions on Pegasus software licences to spy on pro—independence leaders. Will Spain reject the recommendation of the United Nations Human Rights Committee? Can there be economic recovery without a democratic dimension? Yes, in China, but in Europe the slightest possibility that this might be possible is a nightmare that we should know how to shake off.

 
  
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  Esther de Lange (PPE). – Voorzitter, na de vier dagen en nachten die president Michel beschreef, heb ik dit akkoord omschreven als The good, the bad, and the ugly.

The good is het feit dat er een akkoord is. Niet alleen over een meerjarenbegroting – wat altijd lastig is, en wij hebben daar als Parlement nog aanmerkingen op – maar ook over het herstelpakket als antwoord op de coronacrisis en de economische gevolgen daarvan. Want laten we wel wezen, het is nog niet voorbij. Ik zou deze plek dan ook willen benutten om de mensen buiten – zeker diegenen die denken dat omdat de zon schijnt er geen problemen zijn – willen oproepen: hou je aan de regels. Het is nog niet voorbij. Als verpleegkundigen dagelijks hun eigen leven riskeren om jou te redden, is het minste wat je kunt doen je aan de regels over corona houden.

Dan, the bad: korten op onderzoek en innovatie, juist datgene wat wij nodig hebben om uit de economische crisis te kruipen. Maar ook op migratie en grensbewaking. Dat is een mooi voorbeeld, president Michel, van hoe uw Raad permanent in cirkeltjes ronddraait. Bij de vorige migratiecrisis riepen de landen: dit moeten we vooral Europees oplossen! En toen de Commissie en het Parlement zeiden: dan gaan we samen de grenzen bewaken, werd er gezegd: oké, wij stellen daar een budget voor ter beschikking. Juist dat budget is nu gekort. Ik weet zeker, president Michel, dat bij de volgende migratiecrisis uw leden weer gaan roepen: dit moeten we vooral Europees aanpakken!

Dan, the ugly: wat mij betreft de rechtsstaat. Ik heb de bewoording in elke versie van de Raadsconclusies steeds zwakker zien worden. Maar all is not lost, dus ik neem de uitgestoken hand van Commissievoorzitter Von der Leyen heel graag aan om op basis van het Commissievoorstel van 2018 verder te werken om dit regime uit te werken. Als ik luister naar hoe breed dit gedeeld wordt in het Europees Parlement, dan denk ik dat wij vandaag een heel helder signaal geven aan de regering in Polen, de regering in Tsjechië, ook de regering in Hongarije, naar alle 27 lidstaten: dat dit Parlement de rechtsstaat en het respect daarvoor niet zal opgeven. Want waarom is dit zo belangrijk? Wij voegen met het herstelpakket een nieuw element toe aan ons Europese huis, maar respect voor de rechtsstaat is het fundament onder alles wat we doen. Daarom zullen wij dus verder moeten werken dan alleen maar op basis van de magere tekst van de Raad en neem ik die uitgestoken hand heel erg graag aan.

 
  
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  Margarida Marques (S&D). – Senhora Presidente, Senhores Presidentes, desta vez há uma resposta europeia à crise. Os cidadãos, as famílias, as empresas, as organizações da sociedade civil, os Estados podem contar com a resposta europeia. Era isso que esperávamos.

O Parlamento Europeu preconizou a criação de um fundo de recuperação baseado na emissão de dívida conjunta. A resposta europeia assenta neste fundo. Felicito a Comissão Europeia por ter sido criativa e construído uma proposta europeia ambiciosa e equilibrada de QFP e Plano de Recuperação conjugado um com o outro. Os Estados-Membros estão seguramente satisfeitos com os envelopes financeiros de que dispõem.

Mas fica-nos uma preocupação que, como referiu a Presidente Von der Leyen, é partilhada pela Comissão Europeia: como relançar programas estratégicos para o futuro e que aumentam a nossa resiliência, como o Erasmus, o Horizonte Europa, o Digital Europe, o EU4Health, o Creative Europe ou o Rights and Values?

É por isso que o Parlamento Europeu se congratula fortemente com a resposta europeia, mas não deixará de usar todos os mecanismos que tem à sua disposição para obter um orçamento da União Europeia mais robusto.

E para isso contamos com a Comissão, a instituição que vela pelo interesse da União. Sim, é o interesse da União que está em causa, é o valor acrescentado europeu

Mas contamos também com os líderes europeus que, nesta longa negociação, mais defenderam o interesse europeu para além dos seus interesses nacionais. E queremos uma revisão intercalar que analise também o gender mainstreaming e veja onde estamos nos objetivos “clima”. Mas sobretudo que debata o financiamento do orçamento da União Europeia. Até lá temos de introduzir novos recursos próprios, como a taxa sobre o digital ou um imposto sobre as transações financeiras. Assentar o orçamento da União maioritariamente na percentagem do Rendimento Nacional Bruto dos Estados-Membros leva às mesmas disputas todos os 7 anos.

Finalmente, a Conferência sobre o Futuro da Europa tem que ter aqui um papel importante.

 
  
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  Valérie Hayer (Renew). – Madame la Présidente, Monsieur le Président, chers collègues, cette pandémie nous a sidérés. Elle a sidéré les Européens face à notre impuissance des premières semaines.

Alors que nos économies, nos travailleurs, sont frappés de plein de fouet, notre responsabilité, en tant qu’élus, est de rendre l’espoir. L’espoir que nous serons mieux préparés à l’avenir pour faire face à toute crise sanitaire, aussi soudaine soit-elle. L’espoir que notre monde de demain soit plus résiliant, plus vert, plus innovant, plus solidaire.

C’est dans cet esprit que les chefs d’État et de gouvernement ont adopté ce plan de relance. C’est une avancée absolument majeure pour notre avenir, un moment historique. Je pense que personne, dans cet hémicycle, ne pourra le contester, à moins de faire preuve d’une mauvaise foi absolue. Alors je vous adresse, Monsieur le Président, mes sincères félicitations pour avoir trouvé un accord sur ce budget extraordinaire. Nous le soutenons avec force.

Pourtant la tâche n’a pas été facile, loin s’en faut. Mais honnêtement, quoi de plus prévisible? Les chefs d’État et de gouvernement sont empêtrés dans l’unanimité; ils traînent leurs propres contraintes budgétaires jusqu’à Bruxelles et savent pertinemment qu’ils seront jugés selon une grille de lecture nationale absolument intransigeante. Cela doit cesser!

Madame la Présidente, Monsieur le Président, dans la position que nous allons adopter aujourd’hui, nous, députés européens, demandons un engagement clair et contraignant pour l’introduction rapide de nouvelles ressources propres. Pas de termes flous, tels que «en vue de» ou «possiblement». Nous demandons aux GAFA, aux multinationales qui pratiquent l’optimisation fiscale, aux grandes industries polluantes chinoises de contribuer. Ce sont elles qui doivent porter la charge de cet emprunt.

À vrai dire, il s’agit de la raison d’être, de l’essence même de ce plan de relance: assurer la solidarité entre nos pays, sans alourdir la charge pour nos citoyens. En clair, nous voulons graver dans la loi ce qui a été acté dans l’esprit. Notre requête s’inscrit dans la dynamique de votre accord. Monsieur le Président, nous pouvons aujourd’hui commencer la négociation sur ce budget ordinaire ensemble, en confiance, avec ambition et rapidité.

 
  
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  Jaak Madison (ID). – Alustuseks, et mul on väga rõõm kuulda kõikide inimeste kiidulaulu ja suurt õnnejoovastust selle üle, et saavutati kokkulepe. Minu probleem on pigem sellest, et lähtume ikka nii-öelda aluspõhjusest. Miks võetakse Euroopa Liidu nimel 750 miljardit eurot laenu ja mis on selle päris põhjus? Päris põhjus ametlikult on Euroopa Komisjoni sõnul see, et paljud liikmesriigid ei saa niivõrd soodsalt muidu laenu. Aga miks nad ei saa? Sest nende endi riiklik laenukoormus on liiga suur. Aga miks see on liiga suur? Sest majandus ei toimi, aga miks majandus ei toimi, on see, et nad ei suudagi oma majandust käivitada, kui Euroopa Liidu regulatsioonid, direktiivid, seadused on neid niivõrd palju kammitsenud, sest paratamatult ühtsed regulatsioonid üle Euroopa Liidu ei toimi. Seetõttu nüüd need riigid, kes on olnud finantspoliitikas säästlikud, kokkuhoidlikud, konservatiivsed nagu Eesti, minu enda riik, mis on maailmas tänaseni vist kõige väiksema võlakoormusega, peab nõustuma hiigellaenu võtmisega sellepärast, et paljud Euroopa riigid on lihtsalt üle oma võimete elanud aastakümneid. Rääkimata muidugi poliitilisest probleemist, et kui me räägime õigusriigist, siis me räägime Poolast, Ungarist – kõigest sellest, väga armas, aga õigusriigiga pole mitte kuidagi kooskõlas plaan, et me läheme aluslepingutest ümber nurga mööda, sest aluslepingud ei lubaks anda Euroopa Komisjonile pretsedenti võtta hiigellaen, mille puhul me isegi ei tea, kuidas me selle tagasi maksame, rääkimata uutest maksudest. Seetõttu ma olen päris kindel, et see läheb väga paljudesse kõrgematesse kohtutesse üle Euroopa Liidu, nagu juhtus see Saksamaal ja juhtub kindlasti ka Eestis. Aitäh teile ja loodame parimat Euroopa tulevikule, mis ei ole ainult Euroopa Liit.

 
  
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  Bas Eickhout (Verts/ALE). – Madam President, I would like to use my minute to really address the ‘Frugals’, the five Frugals in your Council where all our political families have our issues, and I think we have to be fair on that.

But the questions to the Frugals would be, what were you thinking? Ten years after a euro crisis when there is finally a momentum for a public investment plan – let’s cut it. A health crisis hitting Europe everywhere – let’s cut the EU for Health Programme. A seven-year EU budget investing in our next decade – let’s cut the budget for research. The next big crisis being climate change – let’s cut the Just Transition Fund. The European values being challenged everywhere – let’s kick the rule of law can down the road, again.

Yes dear Frugals, you have your rebates, but we are discussing the future of Europe here and that is in everyone’s interest, certainly in yours. We as a European Parliament are offering you this summer to rethink your priorities.

 
  
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  Bogdan Rzońca (ECR). – Chciałbym powiedzieć, że wieloletnie ramy finansowe i instrument odbudowy są nam po prostu wszystkim potrzebne. Obojętnie, o czym tu mówimy dzisiaj, to jednak chciałbym wierzyć w to, że to, co przygotowała Rada po długich i żmudnych negocjacjach, także z ważnym udziałem Polski, jednak zasługuje na uznanie. I chcę mocno podkreślić, że widzę, iż jednak idea solidarności i odpowiedzialności wzięła górę nad egoizmami narodowymi, których się baliśmy.

Wierzę w to mocno, że nie dojdzie do skrzywdzenia nikogo poprzez to, co przygotowano podczas tych czterech dni. Wierzę w to mocno, mimo że szafowanie praworządnością jednak jest tutaj nad wyraz widoczne. Polska i Węgry, i wszystkie kraje są za praworządnością tak jak za czystym powietrzem, jak za czystą wodą, jak za dobrym klimatem. I mam nadzieję, że nie dojdzie do takiej sytuacji, że na podstawie fałszywych przesłanek – o, na przykład, że któryś sędzia ma złe samopoczucie – dojdzie do ukarania któregoś z narodów czy któregoś z państw. Wierzę w rzetelność Rady, Unii, rządu i pani von der Leyen w tej materii.

Jeśli dojdzie do przeglądu prawa w krajach Unii Europejskiej, to będzie to rzetelny przegląd. My się nie boimy kwestii praworządności, ale boimy się fałszywych, niedobrych sędziów. Mamy nadzieję także na to, że bardzo szybko te pieniądze zostaną uwolnione, wypuszczone na rynek, że zostaną zadedykowane biedniejszym regionom, przedsiębiorcom, tym, którzy potrzebują ochrony w pracy. Wierzę w to mocno, że będziemy jechać z tymi nowymi instrumentami finansowymi – przy różnych brakach, o których tu inni mówili – bez wstecznego biegu. Życzę zatem powodzenia i dobrego wykorzystania tych środków we wszystkich krajach.

 
  
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  Younous Omarjee (GUE/NGL). – Madame la Présidente, j’entends dire que l’accord trouvé au Conseil européen est historique. Mais nous savons, d’expérience et de lucidité, que les portes parfois ouvertes se referment très vite devant les logiques de concurrence et de compétition. L’avenir le dira.

Mais l’historicité ne peut être de court terme, et l’accord trouvé au Conseil s’est fait au prix de coupes dans les politiques de long terme de l’Union européenne: PAC, recherche, Erasmus, santé, pacte vert et FSE.

L’accord s’est fait, aussi, avec un début inquiétant de renationalisation des politiques européennes. Je crois qu’au final, cet accord marque que les intérêts nationaux ont prévalu sur les politiques européennes que nous défendons.

Pour conclure, je veux dire au Conseil que le Parlement européen a le dernier mot, que nous sommes codécisionnaires sur les règlements et que nous sommes les garants de la méthode communautaire.

 
  
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  Isabella Adinolfi (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, lo scorso 21 luglio è nata l'Europa della solidarietà.

Questa data verrà sicuramente ricordata come l'inizio di una nuova era: con 750 miliardi di euro stanziati per combattere la crisi economica e con l'emissione di titoli comuni abbiamo piantato il seme dell'Europa del futuro. Raccoglieremo presto i frutti e saremo generosi, li distribuiremo anche a chi sperava di raccogliere soltanto macerie, come i sovranisti italiani e stranieri.

Certo, c'è ancora molto da fare. Il Parlamento europeo si esprimerà per migliorare l'accordo: alcuni tagli, voluti dai paesi che si autodefiniscono "frugali", sono miopi e insensati. Come si può tagliare il programma dell'Unione europea per la salute in piena emergenza sanitaria? Dobbiamo inoltre difendere gli investimenti verso il Sud dell'Europa e rilanciare il turismo e l'industria culturale, che più degli altri hanno sofferto per la crisi pandemica.

Siamo certamente orgogliosi del lavoro svolto, la strada intrapresa è quella giusta. Il sogno di Spinelli e degli altri padri fondatori torna per salvare questa Europa, fino a ieri moribonda. Non abbiamo paura di andare avanti: il futuro ci aspetta.

 
  
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  Daniel Caspary (PPE). – Frau Präsidentin! Herzlichen Glückwunsch an den Europäischen Rat für diese schnelle Einigung. Das ist ein starkes Signal. Es ist ein Signal, dass sich Europa streitet, dass sich Europa um unterschiedliche Interessen rauft, aber dass die Mitgliedstaaten am Ende in der Lage sind, schnell gemeinsame Positionen zu finden. Das ist auch die wichtige Botschaft an die Bürgerinnen und Bürger: Auf Europa ist Verlass, wir sind solidarisch, und wir stellen uns den Herausforderungen gemeinsam.

Deswegen ist dieses Papier auch eine gute Verhandlungsgrundlage. Aber wir wollen und wir können dieses Paket nicht einfach abnicken. Das Geld soll erst ab dem 1. Januar fließen. Wir haben also noch einige Wochen Zeit, uns über die eine oder andere Verbesserung zu einigen. Wir haben aber auch Themen, die wir besprechen müssen, nämlich: Haben wir wirklich genug getan, um sicherzustellen, dass die Gelder auch in sinnvolle Investitionen fließen und nicht einfach überkommene Strukturen mit frischem Geld am Leben gehalten werden? Warum hatten die Mitgliedstaaten eigentlich nicht den Mut, der Europäischen Union wirklich die europäische Programmierung zu ermöglichen, wie wir das doch in vielen Regional- und Strukturfonds wirklich schon erfolgreich machen? Warum haben die Mitgliedstaaten darauf bestanden, dass sie eigenverantwortlich Programme präsentieren und wir uns hier nicht gemeinsam als Europäische Union aufstellen?

Meine zweite Frage an Sie, Herr Ratspräsident, ist: Wie stellen wir denn sicher, dass nicht nur das eine Prozent europäisches Geld als Anteil am europäischen BIP – oder jetzt, für die nächsten zwei, drei Jahre, kommen wir dann mal auf 3 oder 4 %, – sondern vor allem die 49 % europäisches BIP, die in den Mitgliedstaaten – in den Städten und Gemeinden, in den Regionen, in den Nationalstaaten – ausgegeben werden, auch wirklich gut aufgestellt werden? Denn unser gesamtes Paket der Europäischen Union kann nur dann auch erfolgreich Wirksamkeit zeigen, wenn die Mitgliedstaaten auch mit ihren 49 % in den nächsten Wochen und Monaten die richtigen Maßnahmen ergreifen.

Und auch diese Botschaft sollte von uns im Europäischen Parlament ausgehen, dass wir hier eine klare Erwartungshaltung auch an die Regierungen und Parlamente in den Mitgliedstaaten haben.

 
  
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  Tiemo Wölken (S&D). – Frau Präsidentin, Frau von der Leyen, Herr Michel! Es ist gut, dass Sie mit einem Ergebnis aus den Verhandlungen gekommen sind, es ist allerdings nicht gut, was in diesem Kompromiss drinsteht. Die bittere Pille, die Sie hier heute erwähnt haben, die uns serviert wurde, werden wir so nicht schlucken. Ihr Vorschlag kürzt Mittel dort, wo es für die Zukunftsfähigkeit der Europäischen Union besonders wichtig ist. Das InvestEU-Programm, das Investitionen in Klimaneutralität unterstützt, wird von 31,6 auf 8,4 Milliarden Euro gekürzt. Für einen sozial gerechten Wandel haben wir den Just Transition Fund, gekürzt von 40 Milliarden auf 17,5 Milliarden. Inmitten einer global wütenden Pandemie kürzen Sie die Gesundheitspolitik auf nur noch 240 Millionen Euro pro Jahr. Wie kann das sein?

Das Wiederaufbauprogramm heißt Next Generation EU. Im Moment sieht es so aus, als bedeute Next Generation EU, dass sich um die Klimakrise, um die Digitalisierung, um die Gesundheit die nächste Generation kümmern soll und nicht wir. Das ist inakzeptabel. Und um genau so eine Missachtung dieser Prioritäten der Bürgerinnen und Bürger zu verhindern, muss klar sein: Wir als Europäisches Parlament brauchen ein Mitspracherecht am Wiederaufbauprogramm.

Dann zur größten Schwachstelle: der Rechtsstaatlichkeit. Der Entwurf ist an dieser Stelle völlig inakzeptabel. Die Rechtsstaatlichkeit ist der gemeinsame Grundsatz, ist Grundlage der Zusammenarbeit, Grundlage für Vertrauen und Schutzschirm für unsere Grundrechte. Genau diese Einigung ist das, was die Pille so bitter macht. Das Parlament wird so lange für eine bessere Rezeptur der Pille des Haushalts kämpfen, bis so viel Rechtsstaatlichkeit darin ist, dass JournalistInnen, RichterInnen, DemonstrantInnen und BürgerInnen wieder beruhigt schlafen können, da ihre Grundrechte geschützt sind.

 
  
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  Moritz Körner (Renew). – Frau Präsidentin, Frau von der Leyen, Herr Michel, liebe Kolleginnen und Kollegen! Es ist gut, dass wir von diesem Gipfel ein Ergebnis haben. Aber ich glaube, das Wochenende hat auch gezeigt: Die Mitgliedstaaten sehen die Europäische Union einzig und allein als Bankautomat. Es geht nur darum, möglichst wenig hineinzubezahlen und möglichst viel herauszubekommen. Und übrigens alle Mitgliedstaaten. Den Sparsamen geht es vor allem darum, möglichst wenig hineinzubezahlen, den anderen geht es darum, möglichst viel herauszubekommen.

Liebe Kolleginnen und Kollegen, die Europäische Union ist aber kein Bankautomat, sie muss eine Zukunftsversicherung werden. Und genau deswegen müssen wir die Akzente für die Zukunft auch setzen – mit Erasmus, mit Bildung, mit Forschung und wirklichen europäischen Projekten, zum Beispiel auch einer wirklichen Wasserstoffunion. Die Europäische Union muss da stark sein, wo die Mitgliedstaaten nicht stark sein können.

Einige Mitgliedstaaten sehen diese EU aber tatsächlich als Bankautomat in dem Sinne, dass sie sich und ihre Freunde von dem EU-Geld bereichern können. Das müssen wir verhindern! Es braucht einen Rettungsschirm für den Rechtsstaat in Europa, damit wir sicherstellen, dass das Geld nicht mehr an Möchtegern-Autokraten oder ihre korrupten Freunde fließt. Das müssen wir sicherstellen. Bei dieser Stelle haben sich Merkel & Co. auf diesem Gipfel von Orbán über den Tisch ziehen lassen, und das wird dieses Europäische Parlament nicht akzeptieren.

 
  
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  Gunnar Beck (ID). – Madam President, good news first: Brexit has saved Britain EUR 80 billion net, roughly the sum the Recovery Fund would have cost Britain.

Never let a good crisis go to waste!

Daher gibt die EU bis 2027 1,8 Billionen Euro aus und macht 750 Milliarden Schulden. Das ist der Coup d’État. Artikel 310 und 311 AEUV besagen: „Der EU-Haushalt ist auszugleichen …. [und] wird … vollständig aus Eigenmitteln finanziert.“ Klare Worte, doch die EU macht Schulden – illegal!

Konfuzius sagte: „Wo Worte ihren Sinn verlieren, verlieren Völker ihre Freiheit“ – nicht in Ungarn oder Polen, sondern durch Brüssel und Berlin. Merkel geriert sich, als sei Deutschland eine Allmacht wie die USA nach dem Krieg, und drängt anderen deutsches Steuergeld gleichsam auf. Dabei haben die Deutschen das geringste Privatvermögen der Euro-Zone, die höchsten Steuern der Welt, Rekordstrompreise und die geringste Wohneigentumsquote. Das reiche Deutschland hat ganz arme Bürger. Von der Leyen plant EU-Steuern und macht illegal EU-Schulden. Lagarde druckt Billionen Euro – illegal.

Drei Frauen regieren die EU – kein Problem. Nur sind es die drei teuersten Frauen Europas seit Madame de Pompadour.

 
  
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  Petra De Sutter (Verts/ALE). – Madam President, President von der Leyen, President Michel, yes, the agreement is historic. Of course, we acknowledge that. But as a doctor, I must say I am disappointed, because of the cuts in the Health Programme. We are in the middle of the crisis. We are at the beginning of the second wave. We all see the figures rising again in Europe.

I cannot understand – I cannot explain to my colleagues – why the Member States did not understand this as an absolute priority. And we cannot compare the figures in the proposal now with previous figures because we did not have a COVID crisis then.

I’m also a researcher and a professor. I cannot explain to my students why Erasmus has received cuts. I cannot explain to my fellow researchers why Horizon Europe is not what it should be because we need that also for innovation, for start-ups, for SMEs, for our power, our leadership role in the world.

We’ve believed the ambition of the Commission in respect of the Green Deal and the Digital Transition, and these are the priorities that are aimed to the future, that we are missing in this proposal.

So please, if we negotiate the MFF, listen to us and top up these essential programmes.

(Applause)

 
  
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  Derk Jan Eppink (ECR). – Voorzitter, de Europese top is geëindigd met het verraad van de heer Rutte. Na vier dagen schaduwboksen, gooide hij de handdoek in de ring en ging hij weg.

Wat is het resultaat? We krijgen een hogere EU-begroting, ondanks de Britten. Er komen Europese belastingen, en ook Europese schulden – waar de heer Rutte altijd zo tegen zei te zijn. Hij spreekt over een noodremprocedure, maar dat is eigenlijk een farce – er is geen stekker die je eruit kunt trekken – en leidt Nederland dus de transferunie in.

Frankrijk schort de hervorming van de pensioenen op, Spanje voert een basisinkomen in en de Nederlandse pensioenen, die worden gekort. Dat is erg bitter voor deze mensen, en dat begrijpen ze niet. Daarom bepleit ik een referendum in Nederland over dit herverdelingsplan. Laat de mensen zelf beslissen over hun geld.

 
  
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  Clare Daly (GUE/NGL). – Madam President, as you know, yesterday Dr Syed Ali, a frontline health-care worker, died in Dublin’s Mater Hospital, a day before his 60th birthday. He is one of the many casualties to this health crisis and I have to say, sitting here, I’m really struck by the shocking disconnect between the words spoken, the deal before us and the reality for his family and for the citizens of Europe.

We have been through an unprecedented health crisis. We’re still in it. In May, the Commission told us it needed EUR 9.4 billion for a new stand-alone health programme, the first instalment of a necessary EUR 70 billion programme. Instead, we get nothing for health in the recovery and EUR 1.7 billion in the MFF, while EUR 13.5 billion goes on our defence budget. What an insult to Dr Ali.

We talk about solidarity, but your conditions on your form sound very much like austerity to me, with no such conditions on the rule of law. I’m sorry, but it is a monument to European hypocrisy.

 
  
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  Clara Ponsatí Obiols (NI). – Madam President, I welcome the agreement of the Council. European citizens need the Recovery Fund to get back on their feet and face the future with hope, but to boost back our economies, we need more than hard work and money. We need to boost all our creative potential and that means good government, rule of law, science and technology. That’s why it’s so disturbing that the Council has used science as the cash cow for the negotiations. COVID-19 makes the value of research more evident than ever, but 27 prime ministers failed to realise that, so I call on this Parliament to stand up for the science budget.

Council overruled the rule of law and science, but I am glad they agreed on a control mechanism so that recovery funds are used productively. Spain will be a major recipient and this money needs to be put to good use – and yes, this requires external control because Spain is the Member State where the royal house is the centre of a massive corruption scheme but the government and parliament refuse to investigate. Spain is the country that spends billions on submarines but cannot feed its dogs, or airports where planes never fly. Spain is the champion of high-speed trains, while commuter transit remains dangerously underinvested. Spain is the country that bails out the banks, not the people, and never ask banks for any money back. So I’m glad someone will be looking closely at how these funds are spent.

 
  
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  Andrzej Halicki (PPE). – Szanowna Pani Przewodnicząca! Gratulacje, Panie Przewodniczący. Rzeczywiście szczyt Unii Europejskiej zakończył się sukcesem, bo to historyczny moment, kiedy tak wielkie środki (potencjalne środki – mam nadzieję, że proces ratyfikacji tego planu będzie równie skuteczny) mogą ożywić, mogą uratować europejską gospodarkę po tym kryzysie, jaki mamy w związku z pandemią. Ważnym, bardzo ważnym elementem jest też to, że środki europejskie będą chronione mechanizmem praworządności.

To niewątpliwie sukces, ale my w Parlamencie tutaj będziemy wkrótce uchwalać budżet, wieloletni plan, mający realizować również cele, o których mówimy. Jak możemy jedną ręką podpisywać cięcia w funduszu sprawiedliwej transformacji, który ma przecież służyć zbudowaniu praktycznego celu, jakim jest osiągnięcie neutralności klimatycznej w 2050 r., i mówić, że jest to nasz priorytet? Te regiony, regiony węglowe, takie jak Górny Śląsk, wymagają wsparcia. Musimy ten fundusz wzmacniać, a nie ograniczać. Nie możemy mówić młodym obywatelom naszych państw, że wspólna Europa o nich myśli, dba o ich bezpieczeństwo i edukację, a jednocześnie o 50% ograniczać program Erasmus+, który jest przecież sztandarem myślenia o tej wspólnej, nowoczesnej, otwartej Europie z szansami rozwoju także dla młodych ludzi.

Tu w Parlamencie od września będzie pracować komisja do walki z rakiem. To jest największy zabójca w Europie dzisiaj. Po pandemii mamy kolejne wyzwania związane z ochroną i bezpieczeństwem zdrowia. Politykę zdrowotną praktycznie z finansowego planu wieloletniego wykasowaliśmy – czy też ta propozycja ją wykasowuje. Nie możemy się na to zgodzić tu w Parlamencie.

Mówimy dużo o praworządności. Jeżeli praworządność jest tak ważna dla nas wszystkich, to przecież program „Rights and Values, który promuje wspólne wartości, promuje demokrację, powinien być wzmocniony – i jego prestiż, i jego wsparcie finansowe. Mamy ochronę granic. Mamy jeszcze inne zadania: nauka itd. Europa musi być silniejsza i bardziej solidarna. I myślę, że wspólnie razem osiągniemy to, myśląc o tych priorytetach także z finansowego punktu widzenia. Musimy poprawić ten budżet.

 
  
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  Eider Gardiazabal Rubial (S&D). – Señora presidenta, presidenta Von der Leyen, presidente Michel, los Consejos Europeos suelen generar mucha expectación y la mayoría de ellos mucha decepción y frustración. Pero este no ha sido así y les quiero felicitar por ello. Han hecho ustedes un trabajo fantástico y han conseguido un acuerdo histórico. Han tenido el coraje, por fin, de hacer lo que había que hacer. El salto cualitativo que damos en la construcción europea hace honor, por fin, a esa frase de Monnet que dice que Europa se construye en las crisis.

El importe del plan es menor de lo que pedimos, pero, aun así, es importante, y yo solo espero que sea suficiente. Lo que no es suficiente es el marco financiero y ahí se han equivocado. No puede ser que, por tercera vez, volvamos a aprobar unos presupuestos inferiores a los del septenio anterior, porque las necesidades siguen siendo cada vez mayores. Y aquí no estoy hablando de las necesidades generadas por la crisis del coronavirus, porque para eso ya tenemos el plan de recuperación. Pero antes de este virus teníamos muchas necesidades y también necesitan financiarse. Estoy hablando de seguir investigando contra el cáncer o contra el Alzheimer, de seguir apoyando proyectos industriales innovadores y modos de transporte más eficientes, de ayudar a nuestros parados con formación, de ayudar a nuestros jóvenes a entrar en el mercado laboral, de luchar contra la pobreza infantil. Eso sigue ahí y también necesita unos presupuestos fuertes. Y es una pena que ese espíritu europeo que impregnó la cumbre no consiguiera hacer levantar la mirada de esa fría contabilidad.

Pero vamos a sentarnos, a ver cómo lo mejoramos. En ingresos y en gastos, porque ambos son importantes. Porque estoy segura de que podemos encontrar un acuerdo y será un acuerdo sencillamente perfecto.

 
  
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  Guy Verhofstadt (Renew).(start of speech off mike) ... I have to tell you that we were with a few lone rangers that, since the outbreak of the financial crisis, started to say that eurobonds and new own resources were needed, and everybody said, ‘impossible, unrealistic, a dream that will never happen. This is Europe.’

Well, it is happening, and so I’m pleased with the outcome of this summit, and I think it’s historic. Yes, it’s historic. The first leap forward was the internal market; the second leap forward was the euro; the third leap forward is the fact that Europe will issue bonds for the first time and will increase its fiscal capacity in a dramatic way. So, I’m pleased and this is historic.

But there are also weaknesses in this plan, let’s be honest. And the most important weakness is due to what? Yes, the rule of unanimity. And that’s the reason why the pan—European projects have been gutted and that the direct transfers to the Member States and the rebates for the frugals are still there.

I think that – I will be very blunt here, in this House, and I think that I’m speaking for the whole House –this House will not give its green light for this package and for the MFF if this is not rectified, if we again do not have these pan-European projects as the priority in the MFF – and it’s easy to do! The easy way to do it is to start with its own resources earlier than foreseen in the plan. In the plan, it’s foreseen for 2023. My proposal is to start in 2021.

And finally, my last point, Madam President, before you use your weapon again against me – like every time. There needs to be a co-decision by Parliament. We’re going to spend and collect EUR 750 billion. That is only possible with democratic control. We are in Europe. We are not in China or in Russia.

(Applause)

 
  
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  President. – It was a good job, Mr Verhofstadt, that I didn’t cut you off! The holidays are coming...

 
  
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  Georg Mayer (ID). – Frau Präsidentin! Wir leben in besonderen Zeiten. Ich denke, das wissen wir alle. Besondere Zeiten brauchen natürlich auch besondere Maßnahmen. Es geht um viel in diesem Finanzpaket. Es geht nämlich um eine Eins mit zwölf Stellen dahinter. Es geht um viel, es geht um sehr, sehr viel. Diese Pakete und diese Entscheidungen werden noch Generationen nach uns beeinflussen, werden die Finanzpolitik noch Generationen nach uns beeinflussen.

Merkwürdigerweise scheinen auf diesem Gipfel alle als Gewinner nach Hause gekommen zu sein. Merkel, Kurz, Macron sind heimgekommen und haben gewinnbringende Verhandlungen verkündigt, für ihre Staaten etwas herausgeholt. Allerdings, wenn man schon mal verhandelt hat, weiß der Hausverstand: Das ist schlicht nicht möglich. Es kann nicht jeder Verhandlungen als Gewinner verlassen. Seit neuestem gibt es Stimmen, die sogar sagen, dass Deutschland und Frankreich am Ende des Tages die Profiteure dieser Hilfsmaßnahmen sein werden, weil die Kriterien geändert wurden, weil nämlich auf Größe abgestellt wurde.

Und es ist schon erstaunlich, dass alle als Gewinner diese Verhandlungen verlassen. Allein, der Glaube fehlt mir. Abseits dieser Taschenspielertricks – zugegeben, es sind sehr, sehr große Taschen –, kommt, was wir nicht wollten: Es kommt die Schuldenunion. Ob diese Schuldenunion mit den EU-Verträgen vereinbar ist, das gilt es noch zu überprüfen; einige Kollegen haben es schon anklingen lassen. Denn Rechtsstaatlichkeit kann nicht nur für andere gelten, sondern sie muss auch für uns selbst gelten.

Was jedenfalls auf diesem Gipfel deutlich wurde, ist, dass wir eine Blockbildung erleben. Wir erleben einen Nord-Süd- und einen Ost-West-Block. Für eine angebliche Solidaritätsunion – die diese Union ja sein soll – kann das nur nachteilig sein.

Geschätzte Kollegen, Solidarität kann niemals eine Einbahnstraße sein.

 
  
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  Henrike Hahn (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Es ist gut, dass wir zu diesem EU-Gipfel jetzt eine Verhandlungsposition haben, und es ist ein starkes Zeichen, dass wir uns in Europa an der Hand nehmen und uns unterstützen. Aber die Verhandlungen fangen jetzt erst wirklich an. Es ist nicht akzeptabel: Kürzungen bei den Zukunftsprogrammen, bei der Gesundheit und bei der Forschung, keine starke Hand bei Rechtsstaatsverstößen und zu wenig Klimaschutz.

Wir haben in diesem Parlament versprochen, die Erde zu retten – mit einem klimaneutralen Europa bis spätestens 2050, mit einem Grünen Deal als Konjunkturprogramm. Das heißt, die Industrie zu dekarbonisieren. Dafür brauchen wir starke Forschung, um die kleineren und mittleren Unternehmen zu unterstützen. Fossile Energien können wir uns dabei nicht leisten. Horizont Europa, InvestEU und Solvenzhilfeinstrument sind Zukunftsinstrumente. Solche Kürzungen können wir nicht akzeptieren.

Wir haben versprochen, mit einem starken Fonds für den gerechten Übergang an der Seite der Menschen zu stehen, und manche Regionen waren schon dabei, ihre Übergangspläne zu entwerfen. Der Europäische Rat lässt jetzt die Menschen dabei im Stich. Das geht so nicht! Wir brauchen einen Aufbruch zur nachhaltigen, solidarischen Wirtschaft mit all den positiven Chancen darin, und das ist unsere Verantwortung.

 
  
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  Peter Lundgren (ECR). – Fru talman! Låt mig börja med att konstatera att det här åtgärdspaketet står i direkt strid med artikel 310 och 311. Där står det klart och tydligt: EU får inte lov att låna pengar till sin budget. Det är också en sak som ligger på oss ledamöter i huset. Se till att reglerna efterlevs och att man inte bara rundar dem och inte bryr sig överhuvudtaget om ett regelverk som vi gemensamt har kommit överens om.

Sedan gnälls det mycket på snåla länder. Vi har en situation i Sverige där människor dör i vårdköer och operationsköer. Samtidigt har vi en statsminister som går med på att bara skicka ytterligare pengar utomlands. Man säger att vi har fått rabatter. I själva verket har vi fått en utökad utgift på sex miljarder mer i medlemsavgift. Hur man kan stå och kalla det för en rabatt, det övergår mitt förstånd. Nu håller ni på att ge EU beskattningsrätt också, och de får egna medel. Men Stefan Löfven, jag vill säga dig: Jag hoppas att väljarnas dom 2022 blir hård mot dig och ditt parti, för du sålde ut Sverige. Du sålde ut svenskarna.

 
  
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  Marc Botenga (GUE/NGL). – Voorzitter, voor het eerst gaat de Europese Unie gemeenschappelijk geld lenen om vervolgens in een pot te stoppen en via transfers ter beschikking te stellen aan landen die het nodig hebben. Dat is een stap in de goede richting, laten we dat zeggen. Zeker tegenover de Mark Ruttes van deze wereld, die zelfs in deze pandemie geen greintje solidariteit wilden tonen. Tegenover al die mensen die als ze zien dat elders de pensioenleeftijd lager ligt, niet denken: misschien kunnen onze werknemers ook vroeger op pensioen, maar asociale dictaten gaan opleggen aan andere landen.

Mais je vais aussi vous mettre en garde parce que vous avez encapsulé cet avatar de solidarité européenne dans le Semestre européen. Pour rappel, ce Semestre européen a permis à la Commission de conseiller 63 fois aux États membres de couper dans leurs soins de santé. Alors, si aujourd’hui vous allez utiliser ce plan pour imposer des réformes asociales, cela ne passera pas. Si vous vous permettez de faire payer cette crise aux travailleurs, vous nous trouverez sur votre chemin.

 
  
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  Fabio Massimo Castaldo (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, l'estenuante maratona del Consiglio europeo ha dato alla luce un accordo storico, che supera con forza lo scoglio del domani, ma l'orizzonte del futuro è ancora incerto e lontano.

Era imperativo decidere e si è deciso. Abbiamo salvato l'ammontare del NextGenEU, 750 miliardi per superare gli errori dell'austerità, e da italiano ringrazio di vero cuore il premier Conte per aver lottato con tenacia e coraggio contro i mercanteggiamenti al ribasso dei "frugali". Ma da europeo vi dico che se fosse stato il nostro Parlamento a decidere, e non un anacronistico organo intergovernativo ostaggio di ricatti elettorali, oggi noi avremmo molto più di 750 miliardi.

I programmi dell'Europa del domani – Horizon Europe, EU4Health, Erasmus+ – non sarebbero stati mutilati; avremmo web, carbon e Tobin tax già dal 2021, e i leader del 10 % dei cittadini europei più ricchi non avrebbero mai potuto prevaricare il restante 90 %, rimpolpando l'odioso privilegio dei rebates.

Come Parlamento siamo pronti a batterci, potete scommetterci! Ecco perché la conferenza sul futuro dell'Europa deve portare a una revisione dei trattati: con il Consiglio all'unanimità possono vincere un po' tutti, ma non potrà mai veramente vincere l'Europa.

 
  
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  József Szájer (PPE). – Sokat beszélnek ebben a házban a jogállamiságról olyanok is, akiknek halvány fogalmuk sincsen arról, hogy az mit jelent. Számomra a jogállam a szabadságot, a nemzeti függetlenséget és a demokráciát jelenti. A jogállam a jog uralmát jelenti az emberek uralma helyett. Az én nemzedékem 30 éve azért harcolt, hogy ez ne csak Európa nyugati felén élők örökölt privilégiuma legyen. Mi ezért megharcoltunk, de azt is elmondom Önöknek, hogy mi mindent nem jelent a jogállam, amire sokan itt felhasználni szeretnék. Nem jelenti előre nem rögzített, le nem írt szabályok számonkérését. Nem jelenti a kettős mércét. Azt, amikor valakit megbüntetnek ugyanazért, amiért valaki mást megdicsérnek. Nem jelenti az egyeseknek nem tetsző politikai ideológiák szankcionálását vagy elhallgatását. Pedig itt egyesek erre használják a jogállam jelszavát. Kiüresítik és pártpolitikai céloknak rendelik alá. Aki jogállamról papol, az ne tekerje ki a szavazási szabályokat csak azért, hogy a neki tetsző eredmény jöjjön ki, amint azt nemrégiben tették a Sargentini jelentés szavazásakor. Aki a jogállam híve, az ne ijedjen meg az eltérő véleményektől, az adja meg a szót a vádlottnak, hogy védekezhessen. Nemrégiben a Magyarországról szóló vitában önök megtagadták, hogy a magyar miniszter elmondhassa az álláspontját. A jogállam egyik legősibb elve a római jogból származik: „nullum crimen sine lege”, nincs büntetés, törvény nélkül. Ebben a házban, mégis olyan megoldásokat erőltetnek, amelyeknél nem normatív, nem jogi kritériumok alapján határoznák meg, hogy sérül a jogállam, hanem már a gyanú esetén is súlyos anyagi szankciókat vetnének ki, és nem garantálnák az egyenlő elbánást. Ez a kommunista modell. Ez a gondolatrendőrség orwelli modellje, amely már a szándékot is büntetni akarja. Ez a szovjet módszer, a jog kifacsarása, hogy a politikailag másként gondolkodókat kioktassák és zsarolják. Mi már láttunk ilyet. Mi már voltunk áldozatai hasonló törekvéseknek. Legyőztük őket, és nem fogjuk megengedni, hogy a hátsó ajtón visszatérjenek. Európa jobbat, igen jobb jogállamot érdemel.

And Madam President, if you would allow me a point of order: in this House some Members like to lecture certain countries to certain politicians about observing rules in the name of the rule of law.

However, this Parliament is in breach itself in this moment, of its own Rules of Procedure – Rules 182 and 187 – which clearly say that voting can start only after the debate on the floor is finished. We are debating still, but the voting has already started. This is a violation of our own values.

So, let’s sweep in front of our own house first before we condemn others.

 
  
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  President. – Just for the record, Mr Szájer, the final vote takes place after the debate. I move now to the next speaker, Mr Fernández, for one and a half minutes.

 
  
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  Jonás Fernández (S&D). – Señora presidenta, en primer lugar, debemos reconocer que el acuerdo del Consejo Europeo de los últimos días supone un paso histórico trascendente en el proceso de construcción europea.

Un acuerdo que da continuidad a la petición de este Parlamento en nuestra Resolución de mayo, en la que exigíamos la creación de un instrumento de financiación a través de deuda comunitaria a devolver con más recursos propios para ayudar a la economía europea ante esta crisis.

Un acuerdo importante, clave, fundamental, en el que algún Gobierno, como el español, liderado por Pedro Sánchez, ha desempeñado un papel esencial.

Pero en este acuerdo también hay algunos temas que tenemos que cuestionar. Y el primero de ellos es el presupuesto ordinario, ya que algunas partidas no crecen lo que deberían. Y haré especial referencia al Fondo de Transición Justa, pues aquellas regiones ⸺como la mía, Asturias⸺ que afrontan un reto trascendente también, a saber, modernizar su economía, necesitan un apoyo europeo más sólido.

Y, por otra parte, para el Mecanismo de Recuperación y Resiliencia ⸺instrumento para ayudar a los países en la inversión y en las reformas⸺ se prevé una gobernanza en el acuerdo del Consejo Europeo que este Parlamento no puede aprobar.

Necesitamos una gobernanza con una clara legitimación democrática; necesitamos una gobernanza en la que los ciudadanos vean representados sus intereses. Y este Parlamento tendrá su palabra y nos veremos con el Consejo en las negociaciones tripartitas antes de que acabe el año.

 
  
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  Stéphane Séjourné (Renew). – Madame la présidente, Monsieur le président, cet accord est historique, tout le monde l'a dit – n'en déplaise à l'extrême droite de cet hémicycle –depuis le début de cette séance. Ce n'est peut-être pas votre histoire, Monsieur Bay, mais en tout cas c'est la nôtre. Cet accord reflète l'extraordinaire impulsion qui a permis la création d'un fonds de relance important en plus du budget européen. Il faut, chers collègues, aussi avoir conscience de là où on vient: il y a quelques semaines, on nous disait cet accord impossible. Certains avaient d'ailleurs mis leur veto sur le principe même d'un plan de relance extraordinaire, avec un veto sur les transferts, un veto sur le principe d'un endettement commun, et on y est arrivé. C'est une formidable avancée pour l'Europe et je pense qu'il faut qu'on le salue tous.

Maintenant, cette résolution a la délicate tâche de saluer cet accord historique tout en rappelant les demandes des représentants du peuple européen que nous sommes en tant que députés. Je l'aurais voulue, peut-être, plus positive sur l'accord, mais en même temps nous sommes la 28e voix dans cette négociation et nous proposons des modifications légitimes et concrètes pour la vie des citoyens européens: plus de fonds pour Erasmus, plus de santé, et surtout plus de ressources propres effectives plus rapidement. Je rejoins en cela la proposition de mon collègue Guy Verhofstadt en faveur d’un remboursement plus rapide de notre endettement commun.

Madame la Présidente, nous avons entendu que 4 jours de discussions entre chefs d'État et de gouvernement était le prix de la démocratie. J'en conviens, nulle part sur un autre continent 27 États membres peuvent se mettent d'accord en 4 jours, avec un plan aussi ambitieux. Ayez cependant aussi en tête que quelques semaines de négociations avec le Parlement européen, sur un budget qui nous engage pour 7 ans est aussi le prix de la démocratie: nous serons ambitieux, nous ne bloquerons pas mais nous serons au rendez- vous de l'histoire.

 
  
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  Tom Vandendriessche (ID). – Voorzitter, dertien miljard euro: dat is hoeveel België netto moet bijdragen aan het coronaherstelfonds van de Europese Unie. Daarnaast stijgt onze bijdrage in de Europese begroting met meer dan een miljard euro per jaar. Nochtans kampt België nu al met 50 miljard euro begrotingstekort en 120 % staatsschuld door deze coronacrisis.

Wie krijgt dit aan zijn kiezers uitgelegd? Wie krijgt het uitgelegd aan míjn burgers dat er geen geld is voor menswaardige pensioenen, dat er geen geld is voor de zorg, dat er geen geld is voor tienduizenden gezinnen die op de rand van de afgrond staan, maar wel dat er miljarden klaarliggen voor de sinterklaaspolitiek van de Europese Unie? Ik krijg dat niet uitgelegd.

Of misschien toch. Hoe meer geld de eurocraten te pakken krijgen, hoe meer macht ze over staten krijgen en dus, hoe meer controle ze over burgers verwerven. Afhankelijkheid creëren, zonder dat mensen daar ooit voor gekozen hebben. Want al 15 jaar verliezen deze eurofanatici elk referendum. Jarenlange sabotage en chantage over de brexit werkten niet. Om te vermijden dat nog meer landen hun democratie laten spelen en voor hun vrijheid kiezen, willen ze nu Europese schulden en Europese belastingen invoeren. Op die manier willen ze een financiële en fiscale gevangenis bouwen waaruit men niet meer kan ontsnappen. Deze Europese Unie is iets aan het worden waar wij nooit voor gekozen hebben.

 
  
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  Tilly Metz (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, Frau Präsidentin der Kommission, Herr Präsident! In diesem Haus gibt es eine klare Mehrheit für mehr Solidarität, für mehr Transparenz, für mehr Nachhaltigkeit, für mehr Europa. Es geht nicht darum, welches Land was oder wie viel bekommt, nein, meine Frage ist: In was investieren wir? Die Rettung der Wirtschaft darf nicht auf Kosten zukunftsorientierter Programme gehen.

Wie kann man zum Beispiel von Next Generation reden und die Ausgaben im Bereich der Bildung kürzen? Wie kann man einen Grünen Deal umsetzen wollen und das Budget für den Just Transition Fund halbieren? Wie können Regierungen mitten in einer Pandemie die geplanten Ausgaben für Gesundheit und Forschung streichen? Und was ist mit unseren Hoffnungen für eine nachhaltigere Gemeinsame Agrarpolitik, wenn der geplante Zuschuss für ländliche Entwicklung halbiert wird?

Diese Kürzungen können nicht von diesem Parlament getragen werden. Denn man baut nicht nach einem Wiederaufbau, sondern während eines Wiederaufbaus um.

 
  
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  Carlo Fidanza (ECR). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, fuori dalla retorica e dai trionfalismi, sono bastate poche ore per scoprire che quello del 21 luglio non è il migliore degli accordi possibili. A dircelo, in questa risoluzione, sono gli stessi che nei parlamenti nazionali accolgono i loro primi ministri con le standing ovation, come è successo a Conte ieri al parlamento italiano.

Certo, sulla carta i soldi ci sono ma avevamo ragione noi quando dicevamo che la risposta è tardiva e insufficiente, quando dicevamo che è sbagliato andare avanti con gli sconti ai contributi nazionali, che la parte dei sussidi è stata troppo ridimensionata, che i soldi arriveranno troppo tardi, quando troppe imprese saranno già chiuse e per questo serviva un meccanismo ponte per aiutarle subito.

Avevamo ragione noi a denunciare una governance piena di condizionalità, che rischia di commissariare le nostre scelte economiche, e avevamo ragione noi, ancora, nel dire che, invece di chiedere contributi ai cinesi, ai giganti del web o della finanza, rinviati a data da destinarsi, dal 1° gennaio 2021 massacrerete le imprese europee con la tassa sulla plastica.

Avevamo ragione noi e lo avete scritto voi.

 
  
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  Rosa Estaràs Ferragut (PPE). – Señora presidenta, quisiera que mis primeras palabras fueran de apoyo y cariño a las familias de los fallecidos, que siempre estarán en nuestra memoria, al tiempo que deseo rendir homenaje a todos los trabajadores que han estado y siguen estando luchando contra la pandemia.

El acuerdo es positivo. Supone un paso adelante y no hay que perder tiempo, ni un minuto, porque el tiempo apremia y llegamos tarde. Es necesario actuar con rapidez y valentía. Es un plan de solidaridad europea, pero también de cohesión. Es un acuerdo histórico porque nunca todos los Estados miembros habían generado deuda conjunta. Por su magnitud y también porque es un paso importante en el proceso de integración europea.

El objetivo es clarísimo: recuperar el empleo, recuperación europea, proteger Europa y salvaguardar vidas. Es indiscutible aquí el liderazgo de la canciller Merkel y de la propia presidenta de la Comisión, Ursula von der Leyen, ambas mujeres populares. Este plan requiere por parte de los Estados miembros responsabilidad, estabilidad y, al mismo tiempo, un programa ambicioso y sólido de reformas. Me refiero a todos los Estados miembros. En el pasado España lo hizo con el Gobierno de Rajoy y dio buenos resultados. Europa ha cumplido. Ahora les toca cumplir a los Estados miembros con los ciudadanos, especialmente en España, donde tiene que primar el interés general por encima de los equilibrios de poder. He de decirle que se ha de controlar muy bien ese dinero para que se gaste donde más se necesita.

La segunda parte del acuerdo, el marco financiero plurianual, no es satisfactorio. No estamos de acuerdo con los recortes injustificados e injustificables. Concretamente, el 10 % de recorte en la política agrícola común y el campo es absolutamente injustificado. El campo no puede ser el pago a esta negociación, máxime cuando el campo ha sido ejemplar en su conducta durante la pandemia. También recortes en sanidad, recortes en la transición justa, recortes en educación, en Erasmus. Todos estos recortes ponen en juego el futuro de Europa.

Y por último, decirles que me preocupa mucho la protección del Estado de Derecho. Necesitamos mecanismos que garanticen una defensa del Estado de Derecho. Sin Estado de Derecho no hay democracia, pero sin democracia no hay Europa.

 
  
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  Kati Piri (S&D). – Madam President, let me start off positively. So let me first congratulate President Michel and President von der Leyen on what has been achieved on the Recovery Fund. I think a large majority in this Parliament agrees that it was innovative, it is what the people need right now, those people who are afraid of losing their jobs. So congratulations, for that is forward-looking.

This is where the praise stops though, because I do believe that with the MFF it’s not a budget that is a budget for the challenges we are facing as Europe right now. It’s a budget which lacks ambition, it lacks modernity, and President von der Leyen, you can’t be satisfied with this as the European Commission. Let me just give you one example. When this crisis is leading to a global inequality, what do we do? We cut the money for development aid.

The most important point: because of money we can negotiate, but we can’t negotiate on our values, and the fact in itself that we have law professors, we have EU leaders, we have journalists who are all having a different interpretation about what the European Council has agreed on when it comes to the rule of law, is a bad signal.

I hear some people saying it’s very good that for the first time we mention the rule of law and the budget together. This is not something to be proud of: this we didn’t need 15 years ago. Now we have two countries in the European Union who, according to Freedom House, are a hybrid regime and no longer in the group of democracies.

So please, for my party, for my group – and I hope for a majority in this Parliament – we have to have clear wording on rule of law before we can agree to this budget. It’s not about money: it’s about principles.

 
  
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  Katalin Cseh (Renew). – Madam President, the editor-in-chief of Hungary’s largest independent news portal, Index, was fired yesterday, a few hours after Mr Orbán proclaimed his victory over Brussels.

I say to President von der Leyen and President Michel: empty words without action only serve to embolden the populists. This budget is our historic chance to rebuild and renew Europe, and I’m very glad we have this deal. But make no mistake, this deal is what we make of it. It can strengthen Europe or it can help the anti-European populists. Because yet again the Council failed to deliver a strong rule of law mechanism – a clear link between EU values and EU money.

And Parliament’s call should be clear: no more empty promises on values, no more uncontrolled flows of EU money to the pockets of corrupted oligarchs but direct funds to local communities who need them now more than ever before.

We ask the Commission to take action and take leadership on these commitments, and we ask the German Presidency to live up to Chancellor Merkel’s promises and treat rule of law as a top priority. Anything less than concrete action is unacceptable for us.

(Applause)

 
  
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  Hélène Laporte (ID). – Madame la Présidente, les quatre jours et nuits d’âpres négociations n’ont pas fait honneur à l’Union européenne, qui termine ce sommet divisée comme jamais. De guerre lasse, un accord a été obtenu en détricotant les équilibres du projet initial, symbolique d’un échec historique à plusieurs niveaux.

Un échec pour l’Europe, dont l’image est ternie par des antagonismes irréversibles.

Un échec, ensuite, concernant la crédibilité du projet. Emmanuel Macron a affirmé mardi soir que le contribuable français ne paierait rien concernant le plan de relance. Mais, objectivement, qui peut croire à cette fable? Nous marchons véritablement sur l’eau avec l’Union européenne. Comment rembourser un emprunt avec des ressources propres qui n’existent pas à ce jour et qui demanderont une décision unanime des États membres, à supposer qu’elles soient suffisantes pour permettre le remboursement?

Cet emprunt commun est contraire à l’article 311 du TFUE, et nous le paierons jusqu’en 2058. Il constitue une intégration budgétaire inacceptable. Je redoute et je condamne la prochaine étape qui, à n’en pas douter, sera la création d’un Trésor européen et son corollaire, à savoir une mutualisation généralisée des dettes.

Il y a aussi un échec au niveau des priorités. Comment explique-t-on la suppression pure et simple du programme de santé EU4Health, alors qu’il s’agissait de la réponse ad hoc de l’Europe à la pandémie? La santé publique est un défi qui traverse les frontières, mais manifestement, aucune leçon n’a été tirée de cette crise.

Il y a également un échec en termes d’engagements non respectés. Comment justifier que les rabais se poursuivent et se trouvent même augmentés, alors que le Brexit aurait dû sonner le glas de ce système inique? L’approbation du plan de relance devant les parlements nationaux va enfin ouvrir le débat sur le principe de subsidiarité. Pourquoi un plan européen serait-il plus efficace qu’une série de plans nationaux? Cet accord en trompe-l’œil cache en réalité une Europe minée par les fédéralistes, qui avancent en sous-main leur projet mortifère pour les nations.

 
  
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  David Cormand (Verts/ALE). – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, nous sommes soulagés parce que nous avons évité le pire, à savoir un non-accord qui aurait aggravé la crise que nous traversons. Mais comme de nombreuses et de nombreux pro-européens, j’ai dans la bouche un goût de cendre. Pourquoi? Politiquement, nous avons vu s’affronter des égoïsmes nationaux. L’imaginaire politique européen ne peut plus être celui de la concurrence libre et non faussée entre les nations qui composent l’Union. Les insuffisances du budget pluriannuel sont flagrantes: la quasi-absence de ressources propres prive l’Union de toute réelle capacité d’action, la gouvernance du Fonds de relance blesse l’idée que nous nous faisons de la démocratie.

Enfin, vu la pente choisie, celle du sacrifice des objectifs écologiques, le pacte vert européen balbutiant risque fort de disparaître sans fracas dans les mirages du plan de résilience, qui ressemble à s’y méprendre à un plan de relance classique. On nous dira que nous avons agi dans l’urgence, mais il faut comprendre que si nous nous retrouvons aujourd’hui le dos au mur, c’est que, trop longtemps, les choix opérés consacrent la victoire du court terme au détriment de l’avenir. L’Europe des petits pas en avant prépare aujourd’hui l’Europe du grand bond en arrière et menace la survie même de l’idée européenne.

Nous ne sommes pas, comme je l’ai entendu, la vingt-huitième voix de l’Europe, nous sommes la première voix de l’Europe parce que nous sommes les représentants du peuple européen. Il est temps d’écouter la parole du Parlement.

 
  
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  Ангел Джамбазки (ECR). – Г-жо Председател, уважаема г-жо Председател на Европейската комисия, уважаеми г-н Председател на Съвета, Делегацията на ВМРО няма да подкрепи нито споразумението, нито резолюцията, която обсъждаме в момента по няколко причини.

На първо място, това споразумение директно противоречи на Договора за функциониране на Европейския съюз. Всички вие, които пропагандирате върховенството на правото, сте съгласни да бъдат нарушени договорите. Не мога да разбера и не мога да приема това лицемерие и това двуличие.

На второ място, вземате заем от нашите деца, вземате заем, който ще го плащат след 30 години нашите деца, без да сте ги питали за това, защото няма как. Нещо повече, част от този заем ще го раздавате като грантове, а останалите ще ги давате като заеми, но ще ги плащат всички и ще ги връщат всички.

Уважаема г-жо Председател, грантовете, подарените пари развращават и правителства, и общества. Това беше, между другото, комунизмът, който взема от тези, които работят, и дава на тези, които имат нужда. И видяхме как свърши това.

И за последно, спекулацията със свободата, с правото на върховенството на закона. Върховенството на закона означава независимо, свободно правосъдие, без политическа намеса, без политическа пропаганда, без опит да бъдат променяни обществата, без опит да бъдат променяни семейните отношения, това е върховенството на закона.

Уважаема г-жо Фон дер Лайен, уважаеми г-н Мишел, който не се учи от историята, е осъден да я повтори. Вие днес строите федеративна социалистическа Европа, която убива Европейския съюз и общия пазар. Благодаря ви.

 
  
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  François-Xavier Bellamy (PPE). – Madame la Présidente, le Parlement n’accepte pas cet accord. Ce sont les mots enfin énergiques de l’article 3 que nous allons voter ce matin.

Bien sûr, la solidarité des pays européens était attendue face à cette crise historique, et pourtant ce plan de relance apporte à une vraie question de mauvaises réponses. Réponses par un endettement commun de l’Union européenne. Certains, nous l’avons entendu, chantent déjà un moment historique. L’épidémie dont nous sortons, avec son cortège de deuils, et la crise économique inouïe qui est devant nous devraient pourtant nous obliger à ne pas nous réjouir. Personne ne devrait avoir le droit de faire de cette tragédie, une occasion inespérée pour ressusciter de vieilles d’illusions auxquelles les citoyens de nos pays ont déjà plusieurs fois dit non. Que diront-ils quand ils découvriront que ce plan de relance est en réalité un saut fédéraliste qui ne disait pas son nom et auquel ils n’ont pas consenti; quand ils se rendront compte que cet emprunt inutile, car nos pays peuvent aujourd’hui accéder facilement aux marchés, comporte des contreparties dont nos gouvernants se gardent bien de leur parler; quand les futures générations devront rembourser une dette ironiquement contractée en leur nom, sans que personne ne sache aujourd’hui comment la restituer?

Pour arracher cet emprunt commun, nous avons paradoxalement sacrifié toute l’Europe dont nous avons vraiment besoin. L’autonomie alimentaire n’a jamais été aussi cruciale, et la politique agricole baisse de 40 milliards; les crises qui se dessinent rendent notre indépendance stratégique essentielle, et le Fonds européen de défense est divisé de moitié; la transition écologique voit son financement baisser de 30 à 10 milliards, et alors même que l’épidémie a révélé nos faiblesses, la recherche européenne baisse de 13 milliards et le programme de santé passe de 9,5 à un milliard d’euros.

Un vrai accord historique aurait consisté, au lieu de s’enthousiasmer parce que nous avons réussi encore à creuser nos dettes, à préparer notre avenir en réorientant en profondeur les politiques de l’Union européenne pour pouvoir nous rendre plus forts, à adapter nos politiques de la concurrence pour reconstruire notre industrie ou bien à décider enfin de cette taxe carbone dont personne n’arrive à aboutir à une véritable effectivité aux frontières du marché unique, au lieu de repousser encore ce débat. Cela seul permettrait une vraie relance européenne, et c’est à cela que notre Parlement doit s’atteler aujourd’hui.

 
  
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  Marek Belka (S&D). – Pani Przewodnicząca Komisji Europejskiej! Panie Przewodniczący Rady Europejskiej! Rozmawiamy dzisiaj o tym, jak Unia reaguje na wyzwania dnia dzisiejszego – pandemia – i dnia jutrzejszego – Unia jako podmiot fiskalny posiadający zasoby własne. Rozmawiamy także o sprawach jeszcze ważniejszych, wręcz kluczowych dla istnienia Unii Europejskiej – o wartościach, które nas łączą, a przynajmniej łączyć powinny.

W moim kraju, w Polsce, kwestia poszanowania zasad praworządności znajduje się w centrum gorącej dyskusji. Z kręgów rządowych płynie narracja, że powiązanie praworządności z funduszami unijnymi ma jedynie charakter pośredni i w gruncie rzeczy stanie się martwą literą. Mechanizm powiązania praworządności z funduszami oraz konkretne decyzje w tym zakresie podjęte przez Radę Unii Europejskiej, gdzie obowiązuje zasada większości kwalifikowanej, będą musiały być zatwierdzone przez Radę Europejską, gdzie Polska wobec panującej tam zasady jednomyślności postawi weto. Tym samym – proszę mi wybaczyć ironię – Polska obroni swoją suwerenność, będzie mogła bezkarnie łamać zasady praworządności. Wielki sukces...

Pytam więc Panią Przewodniczącą, czy ta narracja jest słuszna, czy też wynika z niezrozumienia konkluzji przyjętych przez Radę Europejską? A może ze świadomego mijania się z prawdą? Jasną odpowiedź na to pytanie jesteśmy winni Polakom, ale myślę, że także i wszystkim Europejczykom.

 
  
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  Nicola Beer (Renew). – Frau Präsidentin, Frau Präsidentin der Kommission, sehr geehrter Charles Michel! Ein Europa, das beflügelt, nicht belastet, braucht einen ambitionierten EU-Haushalt, einen Haushalt, der unsere politischen Prioritäten spiegelt: Mittelstand, Innovation, Außenpolitik. Aber leider sind diese Posten eines zukunftsorientierten modernen Haushalts im Gezerre der nationalen Interessen zerrieben worden. Hier muss nachgebessert werden.

Ausgerechnet die Töpfe für ein Europa der Technologieführerschaft, ein Europa als realer geopolitischer Player sind mit ganz kleiner Münze ausgestattet, während Agrarposten fürstlich bestückt sind. Warum diese Konzentration auf Besitzstände? Wo sind die Ambitionen, der Mut für Reformen? Wo ist der Aufbruch in die Zukunft? Wie wollen wir Arbeits- und Ausbildungsplätze, wie wollen wir den Wohlstand sichern und schaffen?

Nein, meine Damen und Herren, hier müssen wir nacharbeiten. Hier ist es sicherlich auch klar, dass wir dies nicht mit einem Europa auf Pump erreichen werden. Das kann und darf es nicht dauerhaft geben. Deswegen ist das neue Verhältnis zwischen Krediten und Zuschüssen auch das richtige Signal. Auf die Kritik des Kollegen Lamberts: Es waren Regierungen mit grüner Beteiligung, die das ermöglicht haben. Mehr Rückzahlungen, weniger Geschenke …

(Zwischenruf)

Mehr Rückzahlungen, Herr Kollege, das ist das Signal für kluges Investieren, gekoppelt an Reformzusagen. Mehr Reformen, das ist es, was Europa braucht, wenn es mit einer einmaligen Antwort auf eine historische Krise gemeinsame Schulden aufnimmt.

 
  
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  Antonio Maria Rinaldi (ID). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, l'Italia negli ultimi vent'anni è stata contributrice netta delle casse dell'Unione europea per circa 160 miliardi, se ci limitiamo a fare solo una semplice somma aritmetica e non capitalizzata e includendo anche i contributi diretti e indiretti a sostegno dei paesi in difficoltà finanziaria, fra i quali strumenti come il FES e l'ESMA.

Per chi i conti li ha fatti veramente, e non con le lenti colorate, magari azzurre con stelline di contorno, è molto chiaro che anche questa volta l'Italia, al termine di tutto il complesso programma Next Generation EU, comprese le odiose compensazioni a causa del permanere dei rebates, continuerà a essere contributrice netta, anche a costo letteralmente di massacrare fiscalmente e socialmente, con avanzi primari, i cittadini e le imprese, che metterebbero in ginocchio mandrie di rinoceronti furiosi.

Pertanto invito chi straparla di mirabolanti vantaggi conseguiti dall'Italia al Consiglio europeo, compresi quelli che traggono ormai grandi benefici essendo diventati importatori netti di sedi fiscali di aziende nell'area euro, a fare bene prima i conti e poi a pulirsi la bocca prima di fare considerazioni fuori luogo sul mio paese.

Presidente von der Leyen, se un paese in questi anni farà default sul proprio debito, chi pagherà per lui i debiti contratti dal programma Next Generation EU?

 
  
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  Helmut Geuking (ECR). – Frau Präsidentin! Ich habe am Wochenende wie viele von Ihnen natürlich den Gipfel verfolgt, und ich war sehr erschrocken und habe mich gefragt: Hat es sich bei den Regierenden in Europa noch nicht herumgesprochen, dass wir im 21. Jahrhundert so weit sind, dass europäische nationale Staaten niemals allein das Gewicht haben werden und auch nicht die Macht haben werden, um sich in dieser globalen Welt zu behaupten, und dass Nationalstaaten niemals alleine diese Krise bewältigen können?

Dieser Kompromiss, der da dann am Ende des Tages vollzogen worden ist, hatte für mich einerseits Licht, andererseits hatte er Schatten. Schatten insofern, als er nicht an den Menschen Europas ausgestaltet worden ist und ganz wesentliche Bestandteile – das haben wir heute hier alles schon gehört – dem Rotstift zum Opfer gefallen sind. Das ist nicht in Ordnung, da bedarf es dringend Nachbesserungen. Europa muss an den Menschen ausgestaltet werden, und dazu bedarf es halt dieser Programme, die wir aufgelegt haben, und dazu braucht es noch viel mehr.

Ich habe mich gefragt, ob die Regierenden den Applaus vergessen haben oder ob er völlig verhallt ist oder ob sie ihn gar nicht gehört haben, den Applaus, der auch den Wählerwillen widerspiegelt, wo wir nämlich den Menschen, die in systemrelevanten Berufen – im Gesundheitswesen – tätig sind, unseren Respekt zollten. Ist das nicht angekommen? Wo sind die Familien, die Leidtragenden dieser Krise? Wo werden die gestärkt?

Ich kann da nichts erkennen, und da müssen wir dringend nachbessern, denn wir sind es den Bürgern Europas schuldig. Wir gehen sonst in eine Richtung Europas, die wir alle nicht gehen wollen. Das heißt, die Menschen müssen spüren, dass Europa ihnen guttut, und die Leidtragenden dieser Krise – Familien – müssen wir dringend stärken. Das ist nochmal mein Appell an alle Beteiligten.

 
  
  

PRESIDENZA DELL'ON. DAVID MARIA SASSOLI
Presidente

 
  
  

Presidente. – Il Presidente Michel ha chiesto di poter intervenire adesso, perché deve partire, e poi continueremo con la discussione.

 
  
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  Charles Michel, président du Conseil européen. – Monsieur le Président, chers collègues, je vous remercie pour les différentes interventions qui ont été exprimées. Je veux encore une fois remercier l’ensemble du Parlement pour le rôle moteur, le rôle visionnaire, qui a été joué tout au long des dernières semaines, des derniers mois. Je tiens à remercier aussi la Présidente de la Commission pour la très forte coopération.

Je voudrais réagir brièvement sur quelques-uns des points qui ont été adressés. Le premier que je mettrai en évidence – et beaucoup l’ont relevé –, c’est la détermination, cette fois, à agir vite et à agir fort. Nous nous souvenons d’une crise financière qui a été la démonstration que, quand on agissait trop lentement et trop peu, l’addition était d’autant plus lourde. Le choix qui a été fait en quelques semaines à peine, au départ d’une proposition de la Commission, a été de se mobiliser pour convaincre 27 États membres, 27 leaders politiques, chacun responsable face à leurs parlements nationaux d’aller de l’avant – et j’ose la formule – vers une évolution copernicienne du projet européen.

Ce qui est sur la table, avec ce CFP, et surtout avec ce fonds de relance, à la suite de la COVID-19, transforme la manière dont demain, l’Union européenne pourra serrer les rangs, dès lors que l’on fait le choix de mobiliser ce débat sur les ressources propres. Il est vrai que c’est un vieux débat, ce n’est pas un débat neuf. C’est un vieux débat politique qui a fait l’objet, cette fois, d’un pas en avant absolument substantiel, et je me réjouis que l’on puisse continuer, le Parlement européen, les parlements nationaux, le Conseil et le Conseil européen, à être engagés, parce que derrière la question sur ces prélèvements, qu’ils soient liés au carbone aux frontières, liés à la question numérique, liés à la question financière, il y a fondamentalement des débats démocratiques, qui méritent que l’on mobilise nos citoyens. Les 450 millions de citoyens européens doivent être partie prenante dans les processus démocratiques sur le plan national, comme sur le plan européen.

Je veux vous dire aussi que cet acte qui est posé est, de mon point de vue, non pas un aboutissement, mais le point de départ. Beaucoup de travail, de mobilisation, d’énergie vont être nécessaires pour faire en sorte que l’on puisse transformer cet accord sur papier au Conseil européen, qui donnera lieu à des discussions passionnées et passionnantes avec le Parlement européen, qu’on puisse transformer cela dans la vie réelle.

Je le disais en introduction, et je le répète, il ne s’agit pas simplement de question d’argent, il s’agit de questions de valeurs, de principes et de l’orientation que l’on veut donner à ce projet européen qui nous mobilise. Ce projet européen qui est un projet unique, sans précédent dans l’histoire du monde: 450 millions de citoyens, 27 pays différents rassemblés par un socle commun de valeurs, rassemblés par une ambition commune d’aller de l’avant, de faire en sorte qu’il y ait davantage d’humanité partagée, c’est la démonstration qui a été faite, je le crois aujourd’hui.

Enfin, un dernier mot, j’ai entendu les excès, j’ai entendu les propos, disons-le, un peu misérables, des partis extrémistes représentés ici, alors je mesure bien: vous choisissez le repli, vous choisissez la haine, vous choisissez la séparation, vous choisissez le rejet. Nous choisissons la tolérance, l’ouverture, le rassemblement. C’est un triste jour pour vous, c’est un jour heureux pour l’Europe et pour les Européens.

(Applaudissements)

 
  
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  Presidente. – Grazie, Presidente Michel, anche per la Sua partecipazione oggi a questa plenaria straordinaria. Riprendiamo con i nostri interventi.

 
  
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  Paulo Rangel (PPE). – Mr President, let me start by saying to President Michel that I congratulate the Council for this historical agreement. But it is an irony that when finally we have real, true European money, we are going to spend it, basically, in national envelopes and national programmes, not in a European–wide big programme.

A crise gravíssima que a saúde nos trouxe hoje, nomeadamente, exige uma homenagem aos mortos, aos doentes, aos recuperados, aos profissionais de saúde, mas esta crise é também uma crise económica e social gravíssima e, por isso, é fundamental dizer que este acordo é um acordo histórico, mas ele põe uma questão: como é que vai ser aplicado? Os governos nacionais não têm agora desculpas, eles têm os meios para responder à crise, aos cidadãos, às empresas, aos trabalhadores.

Finalmente, e quanto ao QFP, quero dizer que estamos dececionados, especialmente por não haver um grande programa para a saúde, e especialmente por se desprezar a investigação e o Erasmus+, e por isso estamos ao lado do Parlamento no condicionamento deste programa. Só aprovaremos o QFP se forem corrigidos estes defeitos.

Uma palavra final para a minha colega socialista portuguesa, que aqui falou na Conferência sobre o Futuro da Europa, mas infelizmente tem sido o Governo português o mais relutante e aquele que mais tem bloqueado no Conselho o futuro da Europa. E falou nos valores e nos direitos, mas foi o Primeiro-Ministro António Costa que veio defender a separação total entre o fundo de recuperação e o Estado de Direito.

 
  
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  Heléne Fritzon (S&D). – Herr talman! Ja, Europa står inför stora utmaningar som vi också måste lösa gemensamt. Vi behöver både en modern långtidsbudget, som prioriterar klimat och jämställdhet, och ett återhämtningspaket, som är kopplat till den pågående krisen. Och självklart ska det gå till den gröna omställningen.

Det är därför mycket glädjande att EU:s stats- och regeringschefer, efter fem långa dagar, har lyckats nå en uppgörelse om både långtidsbudgeten och återhämtningspaketet. Det är en historisk framgång. En förhandling handlar alltid om att ge och ta och vi vet att det finns olika uppfattningar och viljor i medlemsstaterna. Så är det också här i parlamentet. Nu har de tagit sitt ansvar. Nu ska vi ta vårt ansvar.

Vi behöver ett Europa, ett EU, som tar ledartröjan i klimatutmaningen, som driver på för ett jämlikt och jämställt Europa och som står upp på riktigt för rättsstatens principer i alla medlemsstater. Inte i 25, inte i 26 – utan i 27 medlemsstater ska man stå upp för rättsstatens principer. Det är så vi tillsammans bygger en stark union för kommande generationer. Och varför gör vi då detta? Ja, jag gör det för mina barns och barnbarns skull och deras framtid.

 
  
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  Dragoș Pîslaru (Renew). – Mr President, we all heard what the EU leaders want. Now, it’s our role in this House to discuss what citizens want, and, in particular, let us hear what the next generation wants. We name it, we promote it, but we do not listen to it. We see how programme such as Erasmus+, Youth Guarantee, Horizon and Digital Europe are cut or left unfunded in a survival mode in a feeble multiannual financial budget; 90% of the Next Generation EU funds will finance the Recovery and Resilience Facility, the largest EU programme in history, which will help us renew Europe.

As a co-rapporteur on this file, I wish to make a pledge. The Recovery and Resilience Facility will be an instrument for the next generation. I will advocate as part of the Parliament position to have, within the Recovery and Resilience Facility, a pillar for reforms and investment designed for the next generation, for youth and children. We will repair and prepare the Union for the future only by having the next generation on board, not only asking them to pay the bill, but to let them have a voice. To our youth, to our children: at EU level, Parliament is, and will be, your voice.

 
  
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  Kosma Złotowski (ECR). – Panie Przewodniczący! Rada Europejska osiągnęła trudny kompromis w sprawie nowego budżetu – budżetu, który jest bardzo ważny dla odbudowy unijnej gospodarki po kryzysie, jaki nas dotknął. Za to należą się uczestnikom – wszystkim uczestnikom – podziękowania. Myślę, że rola, jaką odegrał premier Mateusz Morawiecki w osiągnięciu tego porozumienia, zasługuje na szczególne uznanie. Głosy krytyczne, które tu słychać pod adresem konkluzji ze szczytu, są nie tylko przesadą, ale też czasem bywają przejawem hipokryzji. To, co moi koledzy europosłowie, niestety także i ci z Polski, nazywają mechanizmem ochrony praworządności, jest próbą stworzenia pozatraktatowego narzędzia do wpływania na państwa członkowskie, mechanizmu, który nie jest oparty o fakty i dane, ale o sympatie i antypatie do rządów krajowych. Fakty są takie, że wszystkie nowe prawa, które są przyjmowane w Polsce, są zgodne z dotychczasowym prawem i z europejskimi traktatami. Jest więc Polska krajem praworządnym. Co do tego nie ma żadnych wątpliwości, ale niektórzy na tej sali chcieliby wykorzystać instrument praworządności do nacisku na nielubianych premierów czy nielubiane rządy.

Polska wykorzystuje wzorowo środki europejskie zgodnie z traktatami i polskim prawem. To powinno być jedyne kryterium, jakie powinno się wykorzystywać w tego typu dyskusjach. Rada podjęła decyzję właśnie na podstawie tego rodzaju przesłanek. Mam nadzieję, że Parlament nie zepsuje wyniku tych trudnych negocjacji, stawiając nierealne żądania. Bardziej niż kiedykolwiek Europejczycy potrzebują dziś współpracy, a nie jałowych sporów.

 
  
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  Kris Peeters (PPE). – Voorzitter, de voorbije dagen is er een enorme stap vooruit gezet. Met het politiek engagement van de staatshoofden en regeringsleiders voor een Europees herstelfonds én een meerjarenbegroting kunnen we opnieuw investeren in onze Europese toekomst en in onze Europese economie. Zo’n Europees herstelfonds is ongezien inzake de omvang.

Het zogenaamde “Next Generation EU”-plan bestaat uit 390 miljard euro aan fondsen en 360 miljard euro aan leningen. Enerzijds vermijden fondsen dat de schuldgraad van de zuidelijke lidstaten opnieuw ontspoort, en anderzijds zorgen leningen ervoor dat elk land een eerlijk deel van zijn eigen herstel betaalt. Ook het brexitfonds van 5 miljard euro is noodzakelijk en goed voor zowel ons land België als voor de EU.

Maar het werk is niet af. De meerjarenbegroting zoals die nu voorligt, snijdt sterk in onderzoek en ontwikkeling, net nu we op zoek zijn naar een vaccin voor corona en nu we van kankerbestrijding een prioriteit maken. Investeringen in onderzoek en ontwikkeling en het programma Horizon Europa zijn broodnodig wil de EU de toekomst naar haar hand zetten. Ook de grote besparingen op gezondheidsprogramma’s, Erasmus+ en defensie keur ik ten sterkste af. De EU kan zonder volwaardige defensiesamenwerking geen strategische autonomie verwerven.

De onderhandelingen tussen de Raad en het Europees Parlement starten nu, terwijl een tweede coronagolf op ons afkomt en een harde brexit meer en meer waarschijnlijk wordt. De tijd dringt dus, maar we kunnen niet anders dan vaststellen dat het begrotingsakkoord beter kan en beter moet.

 
  
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  Agnes Jongerius (S&D). – Voorzitter, mijn land stond er in Europa in de afgelopen weken niet al te best op. Aanvoerder van de vrekkige vier, je moet er maar trots op wezen. Het kortzichtige eigenbelang van premier Rutte had wat de PvdA betreft echt anders gemoeten. Toch is de PvdA blij dat er een akkoord ligt. We kunnen deze crisis nu gezamenlijk te lijf gaan, en dat is goed voor de Europeanen, dat is goed voor de eenheid. Het laat eenheid, kracht en meerwaarde van Europa zien aan de rest van de wereld.

Toch is de voorgestelde begroting er eigenlijk ook wel een van oude wijn in nieuwe zakken. Oude prioriteiten worden niet aangepakt en nieuwe prioriteiten, zoals de jeugdwerkloosheid, de gezondheid, het klimaat en de wetenschap, bleken bij nader inzien toch geen prioriteit te zijn. Een gemiste kans, juist vanwege deze coronacrisis. En dan heb ik het nog niet over de zwakke koppeling tussen de EU-gelden en de rechtsstaat. Voorzitter, ik zou zeggen: we zijn onderweg, maar we beginnen nu pas echt.

 
  
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  Ondřej Knotek (Renew). – Pane předsedající, ta dohoda z Evropské rady nám všem dává naději, že z této situace nakonec vyjdeme silnější. Lídři zemí EU skutečně splnili svoji roli a zaslouží si naše poděkování. Myslím, že je důležité zmínit, že všechny evropské instituce by měly splnit svoji roli a udržet tak podporu veřejnosti. K té samotné dohodě, dovolte mi, jako koordinátor výboru REGI nejsem úplně nakloněn snížení alokace pro Just Transition Fund a REACT-EU. Naopak velmi vítám posílení role kohezní politiky. Té politiky, která dnes udržuje a vytváří nová pracovní místa. Dovolte mi i v této souvislosti poděkovat paní komisařce Elise Ferreirové, která je odpovědná právě za kohezi, za její výbornou práci.

Závěrem mi dovolte zdůraznit, že evropské prostředky, které by měly být vynaloženy právě na ta klimatická opatření, by měly být otevřeny všem možným účinným, dostupným technologiím, tedy i jaderné energetice.

 
  
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  Karlo Ressler (PPE). – Poštovani predsjedniče, kolegice i kolege, u vrijeme zdravstvene i gospodarske krize bez presedana, nakon dramatičnog proljeća, neuobičajenog ljeta i neizvjesnog ostatka godine, politički dogovor Europskog vijeća pozitivna je poruka. Poruka i odgovornosti i zajedništva koji Europi danas trebaju. Neke države, gospodarski sektori, ali i generacije, pogođeniji su nego drugi i zato je ključno bilo izbjeći produbljivanje društvenih i gospodarskih razlika. Za moju zemlju, Hrvatsku, ali i velik dio Europe konkretna solidarnost predstavlja veliku priliku za brži gospodarski oporavak i osnaživanje. Uz digitalnu i zelenu transformaciju smanjivanje razlika preduvjet je Europe nove generacije. Istodobno, jasno je i da je to tek početak. Europa nove generacije moguća je jedino još snažnijim ulaganjima u dokazano uspješne europske programe, istraživanje, obrazovanje, digitalnu Europu u sve ono što je okrenuto prema budućnosti. Europski parlament, kao jedino izabrano europsko tijelo može u pregovorima nadograditi ovaj dobar prijedlog snažnom europskom perspektivom i učiniti ga još boljim. Zajedno moramo pokazati da je Europa spremna za povijesne korake kada je to najpotrebnije, za sve generacije i za sve države članice.

 
  
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  Pierre Larrouturou (S&D).(Début d’intervention hors micro) ... d’argent pour la santé, le climat et l’emploi sans demander plus aux budgets nationaux.

La taxe numérique, c’est très bien, mais c’est 2 milliards par an. Deux milliards. La taxe plastique, c’est fantastique, mais c’est 5 milliards, et ça va diminuer.

La meilleure solution, celle qui peut rapporter le plus d’argent et rassembler le plus de pays, c’est la taxe sur les transactions financières. Le Conseil en a parlé dans ses conclusions. Bravo! Mais il ne suffit pas d’en parler, il faut un accord, et il le faut cette année.

Malgré le Brexit et malgré la crise, une taxe sur les transactions financières peut rapporter chaque année 50 milliards. En 2011, la Commission Barroso avait proposé une directive, et cette directive, malgré le Brexit et la crise, peut rapporter chaque année 50 milliards.

Cinquante milliards d’euros, ce sont 15 milliards pour rembourser la dette commune et 35 milliards de plus pour la santé, le climat et l’emploi. C’est la position du groupe social-démocrate: voilà une solution pour un budget plus ambitieux, sans un euro de plus des États membres. Le Conseil a dit que c’était une priorité, l’Allemagne a dit que c’était une de ses priorités. Je m’en réjouis. Je suis rapporteur du budget 2021 et, comme citoyen, comme député, je ne pourrai pas accepter un budget si on n’a pas eu cette année un accord sur la TTF. Nous voulons 50 milliards de plus pour la santé, le climat et l’emploi.

 
  
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  Sophia in ‘t Veld (Renew). – Mr President, before I start my intervention, I would like to say that I find it regrettable that the leadership of the Commission and the Council have a habit of leaving before the end of the debate. For such an important debate, I would expect everybody to be here until the end.

Today is a birthday. It’s the birthday of the European Coal and Steel Community, and in the 1951 founding Treaty of Paris, it gave the High Authority the power to levy taxes and to borrow money and budget decisions were taken by majority. Now, let that sink in. The government leaders at the time had the vision and the courage to take a big leap forward for future generations.

Today’s debate is not about money or figures; it’s about how we want to shape our European society and make it fit for the future. It’s about the choice between old Europe and new Europe. Rebates are old Europe – actually, 1984, when the Berlin Wall still divided Europe. Investing in research, climate policies and the rule of law, that’s new Europe.

Last year, over 200 million Europeans gave us a mandate. They voted with hopes and expectations for the future. Parliament has the power and we have a duty to use it. Let’s take that leap forward.

 
  
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  Presidente. – Farò presente la Sua osservazione.

 
  
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  Andrey Novakov (PPE). – Mr President, dear Commissioner, dear representatives of the Council, since there weren’t too many colleagues who said it, I’m going to do it: thank you for steering the ship during that five-day storm. You deserve, at least, respect for your strength and for what you achieved.

Разбира се, това което постигнахте, не е съвършено. Вашето споразумение не е съвършено, затова има и Европейски парламент, който ще се опита да го направи такова.

Има неща, които са трудни за обяснение, като обещанието да преодолеем заедно COVID кризата и да намалим парите, например за ReactEU. Като това да обещаем по-чиста околна среда и да свием парите по Фонда за справедлив преход, който би трябвало да подпомогне минната индустрия в Европа. Това са неща, срещу които ние ще се борим, ще помогнем да увеличим парите за студентите по Еразъм. Сигурен съм, че ще ни разберете.

Накрая обаче си мисля, че това, с което сме се заели, има много по-голяма стойност, много по-важно е. Макар Европейският парламент да чакаше почти 600 дни за това споразумение, ние сме готови повече от всякога да го направим прекрасно.

В края на всеки ден, когато целуваме децата си за лека нощ, ние им обещаваме по-добро утро. Сега е моментът да си изпълним обещанието и с цялото ми уважение, единствената политика, която спаси животи по време на тази криза, беше кохезионната. Нито цент не бива да намаляваме от нея, трябва да я подкрепим, трябва да подкрепим и фонда, който ще преодолее COVID кризата. Това очакват гражданите от нас. Този парламент съществува заради тях, а не обратното. Благодаря ви.

 
  
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  Javi López (S&D). – Señor presidente, Europa, con el fondo para la recuperación, decide tomar las riendas de su destino: impuestos en común, deuda en común, para construir un futuro en común, que así es como las sociedades lo construyen.

Esta vez nuestras reformas van a ser apostar por los europeos, invertir en ellos; por una economía más competitiva, digital, verde, con empleos de calidad; apostar por una industria más resistente y, evidentemente, con un crecimiento más inclusivo, justo, que nos haga converger.

De alguna forma, aprendemos de nuestros errores del pasado. No vamos a rescatar a ningún país. Esta vez lo que rescatamos es a Europa y sus valores, que nos dan sentido: la ambición colectiva y la solidaridad.

Ha costado mucho llegar hasta el fondo de recuperación. Este Parlamento ha contribuido a ello ⸺y muchos Gobiernos, como el español⸺. Pero el precio a pagar también ha sido alto: una lamentable propuesta de presupuesto de la Unión.

Y, por eso, nosotros exigimos, como autoridad corresponsable del presupuesto, un presupuesto de la Unión a la altura de nuestros retos y, especialmente, con partidas presupuestarias que sean acordes a las demandas de nuestros ciudadanos.

 
  
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  Lídia Pereira (PPE). – Senhor Presidente, há 7 meses acordávamos para uma nova realidade. Vimos com os nossos próprios olhos o efeito devastador de um vírus pouco conhecido até então, e a rapidez com que se espalhou pelo mundo é apenas comparável à velocidade do próprio medo que gerou.

Um atrás do outro, todos os países da nossa União foram sendo afetados e em todos, sem exceção, muitas vidas foram perdidas.

O medo e a necessidade de travar o vírus imobilizaram as nossas fábricas, fecharam as nossas escolas e durante meses deixaram as nossas vidas em suspenso. Mas a Europa não parou.

Mais uma vez a Europa soube estar à altura do desafio, silenciando com ações e decisões os populistas que uma, outra e outra vez vão anunciando o fim desta nossa União Europeia.

Saúdo especialmente a decisão de avançarmos com a taxa sobre o plástico descartável como nova receita própria da União, um pequeno passo com um grande significado para as novas gerações.

Porém, nem tudo são boas notícias: o Conselho abdicou de um instrumento para a solvência das empresas, um auxílio muito importante, um verdadeiro auxílio de emergência, e obrigou a cortes no Horizonte Europa, no programa Erasmus e no Fundo para a Transição Justa. O feliz nome NextGenerationEU perde, assim, parte do seu significado.

Infelizmente os governos escolheram dar razão ao filósofo basco Daniel Innerarity quando diz que, demasiadas vezes, o futuro é o caixote do lixo do presente.

 
  
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  Udo Bullmann (S&D). – Herr Präsident, Herr Kommissar, Herr Ratspräsident! Wir sind in tiefer Sorge, was unsere internationale Verantwortung betrifft. Das Wiederaufbauprogramm liefert nichts für humanitäre Hilfe, und der mittelfristige Finanzrahmen ist zusammengekürzt worden, wenn es um entwicklungspolitische Zusammenarbeit geht. Solidarität droht zu leiden, insbesondere in einer Zeit, wo unsere Partner sie ganz besonders benötigen. Das muss nachgebessert werden, das muss verändert werden.

Wir Sozialdemokratinnen und Sozialdemokraten arbeiten für einen guten Ausbau der vorliegenden Programme: für gute Arbeit, für sozialen Zusammenhang, für wirtschaftliche Erneuerung. Dafür haben wir die Weichen gestellt, in Deutschland und in Europa. Aber eines ist auch immer klar: Die Rechte der Bürgerinnen und Bürger in Warschau und in Budapest haben kein Preisschild, sie sind nicht käuflich, weder heute noch morgen noch an dem Tag, wo in diesem Haus die Abstimmung über den mittelfristigen Finanzrahmen stattfindet.

 
  
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  Othmar Karas (PPE). – Herr Präsident, meine sehr geehrten Damen und Herren! Der späte Kompromiss des Europäischen Rates ist der Beginn von Verhandlungen mit dem Europäischen Parlament. Diese Verhandlungen sind dringend notwendig, weil wir die Renationalisierung, den Mangel an Zukunftsverantwortung und die Fülle von Absichtserklärungen bei gleichzeitiger Einstimmigkeit nicht hinnehmen dürfen, sondern die Situation und das Ergebnis verbessern müssen. Die Europäische Union ist kein Bankomat, und wir sind auch kein Basar.

Wir sind eine Rechts- und Wertegemeinschaft. Wir wollen die europäische Demokratie stärken. Wir wollen eine glaubwürdige Zukunftsgemeinschaft sein, und wir sind den Menschen und dem Miteinander und der Zukunft verantwortlich, nicht den Parteistrategien und nicht dem Rechtspopulismus und dem Nationalpopulismus, der leider in unseren Mitgliedstaaten wächst. Wir brauchen Mut, Anstand, Verantwortung und Haltung.

Die Reden vom Herrn Präsidenten Michel hier sind anders als die Kommunikation des historischen Ergebnisses von 750 Milliarden – ja, das ist historisch – von vielen – zu vielen – Staats- und Regierungschefs in den Mitgliedstaaten, denn diese ist nationalpopulistisch und nicht von der europäischen Verantwortung und diesem historischen Ergebnis geprägt.

Ich sage daher sehr klar: Wir als Europäisches Parlament treten dafür ein: keine Entscheidung ohne die Bürgerkammer Europas, kein Geld bei Verletzung des europäischen Rechts und unserer Werte, Rücknahme aller Kürzungen auf Kosten unserer gemeinsamen Ziele in Bildung, Forschung, Sicherheit, Klimainvestitionen und sozialen Zusammenhalt, Einführung eines Rechtsstaatlichkeitsmechanismus und von Eigenmitteln zu einem verbindlichen Rückzahlungsplan mit Ecken und Kanten. Die Einstimmigkeit muss fallen, damit die europäische Demokratie stärker wird.

 
  
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  Marc Angel (S&D). – Mr President, finding an agreement and a common answer to an unprecedented crisis in Europe is good news. Yes, the deal is historic, but only the part of the Recovery Fund – Next Generation EU – which includes a big part of grants and also communitarisation of debt. This is solidarity and a better answer to a crisis than in 2008.

However, when it comes to the MFF, which is supposed to make Europe more resilient, more social, more modern and climate-friendlier, this is bad news for the next generation and not historic. As socialists, we cannot accept the cuts in future-oriented programmes. We cannot and will not accept the watering-down of the rule of law and, therefore, it is good that in this resolution we added fundamental rights and democracy.

I deeply regret that the rebates have not been abolished. Here the Council missed an opportunity to move us out of the net payer discussion in Europe. Europe is more than giving and taking!

Today, we as Members of the European Parliament, the only directly elected EU institution, write history too by voting in favour of this resolution, where we welcome the Recovery Fund but we clearly state that this MFF is not enough. Not enough when it comes to finances and not enough when it comes to defending the rule of law and democracy.

This Parliament will not swallow bitter pills. Europe deserves more.

 
  
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  Μαρία Σπυράκη (PPE). – Κύριε Πρόεδρε, oι ηγέτες της Ευρωπαϊκής Ένωσης έκαναν ένα ιστορικό βήμα εγκρίνοντας κοινό δανεισμό, για να αντιμετωπίσουμε τη μεγαλύτερη ύφεση από τον πόλεμο. Είναι τώρα ανάγκη οι πόροι αυτοί να συντονιστούν, προκειμένου η ενιαία αγορά και οι οικονομίες μας να είναι περισσότερο πράσινες, περισσότερο ψηφιακές και περισσότερο ανθεκτικές. Βεβαίως, αυτό το ιστορικό βήμα βασίζεται σε έναν ιστορικό συμβιβασμό από τον οποίο εμείς ως Κοινοβούλιο δεν μπορούμε να δεχτούμε την αποσύνδεση της χρηματοδότησης από το κράτος δικαίου, τη μείωση των κονδυλίων για την έρευνα, την υγεία και την παιδεία, τη μείωση των κονδυλίων για το Ταμείο Δίκαιης Μετάβασης, που τόσο χρειάζονται οι περιοχές της Δυτικής Μακεδονίας και της Μεγαλόπολης. Ελπίζουμε ότι αυτά θα αλλάξουν στη διαπραγμάτευση.

Κυρίες και κύριοι συνάδελφοι, αυτές τις ώρες στη Μεσόγειο εξελίσσονται σκηνές πρωτοφανούς έντασης με ευθύνη της Τουρκίας. Η Τουρκία, μια υποψήφια χώρα για ένταξη στην Ευρωπαϊκή Ένωση, απειλεί τα κυριαρχικά δικαιώματα της Ελλάδας, έχει εκδώσει NAVTEX, με στόχο να κάνει σεισμικές έρευνες στην υφαλοκρηπίδα της Ελλάδας. Η Τουρκία παραβιάζει την αποκλειστική οικονομική ζώνη της Κύπρου. Η Τουρκία προκαλεί τη Γαλλία. Η Τουρκία παραβιάζει το εμπόριο των όπλων στη Λιβύη. Προσβάλλει τις αξίες του δυτικού πολιτισμού, μετατρέποντας το μνημείο παγκόσμιας πολιτιστικής κληρονομιάς, την Αγία Σοφία, σε τζαμί.

Κυρίες και κύριοι συνάδελφοι, ζητάμε τώρα να καταρτιστεί αμέσως ο κατάλογος των κυρώσεων της Ευρωπαϊκής Ένωσης κατά της Τουρκίας. Είναι ο μόνος τρόπος να στείλει η Ένωση ένα σαφές και καθαρό μήνυμα ότι δεν ανέχεται να παραβιάζονται τα κυριαρχικά δικαιώματα των μελών της, ότι δεν ανέχεται απειλές στα σύνορά της εργαλειοποιώντας ανθρώπους που υποφέρουν. Είναι η ώρα η Ευρωπαϊκή Ένωση να πάρει τη θέση που της αναλογεί ως παίκτης στη διεθνή σκακιέρα της εξωτερικής πολιτικής. Πλέον, οποιαδήποτε ανοχή στην Τουρκία υπονομεύει την ισχύ της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Υπονομεύει το κοινό μας μέλλον.

 
  
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  Patrizia Toia (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, questo Consiglio europeo entrerà sicuramente nella storia europea perché ha imboccato la giusta direzione per il nostro futuro.

Si è scelta l'unità dell'Europa, si è scelta la solidarietà tra gli Stati, si è scelta la responsabilità di affrontare insieme, con strumenti comuni, non solo la crisi economica ma anche i problemi della vita dei cittadini – il lavoro, la salute – rivelando finalmente anche l'anima sociale dell'Europa.

Si è capito, infine, che se cade un paese prima o poi tutti possono cadere. E devo dire che i nazionalisti e i populisti, anche del mio paese, l'Italia, dove credono di essere ancora forti, non hanno argomenti in questo momento nella loro battaglia contro l'Europa.

Ma tanto è grande l'apprezzamento per questo risultato, tanto è forte, devo dire, la delusione e anche il rifiuto – per quanto mi riguarda, ma non solo me, tante voci si sono levate, qui – per un QFP non coerente, contraddittorio e forse dannoso per gli obiettivi che il Recovery plan propone.

Io proprio non capisco: non si possono tagliare cultura, istruzione e ricerca: lo dico al Presidente Michel, che non c'è, ma a chi ascolta per lui. Non si può tagliare la ricerca.

Vi ricordo che abbiamo passato gli ultimi mesi a pendere dalle labbra di scienziati, medici e ricercatori per capire come comportarci, come sopravvivere. E anche oggi il nostro futuro, la nostra vita, l'economia dipendono dalle scelte, dalle decisioni e dagli esiti delle ricerche in corso per quanto riguarda vaccini, farmaci, ecc.

Abbiamo elogiato tutti insieme gli operatori sanitari e i ricercatori che, anche con strutture inadeguate, con stipendi non adeguati, hanno portato avanti, dicevamo "eroicamente", il loro lavoro. Non possiamo fermarci ora: il QFP è insufficiente.

Presidente, Lei che tanto ha lavorato, anche se non è stato oggi ringraziato, per questo risultato, sono certa che si farà carico, a nome di questo Parlamento, anche di un risultato migliore per il QFP.

 
  
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  Johannes Hahn, Mitglied der Kommission. – Sehr geehrter Herr Präsident, Herr Minister, meine Damen und Herren! Zunächst möchte ich mich bei Ihnen wirklich von Herzen bedanken, dass Sie diese außerordentliche Sitzung durchführen und manche von Ihnen tatsächlich ihren wohlverdienten Urlaub unterbrochen haben.

Es ist aber auch dem Anlass angemessen, dass wir hier in der Tat schnell in die Gänge kommen. Es hat ohnedies lange gedauert, dass der Europäische Rat seine Position in Bezug auf Verhandlungen klargemacht hat. Nun liegt ein Ergebnis vor. Ich teile die Kritik von Ihnen, was die Ausgestaltung, insbesondere des MFR, anbelangt. Da ist sicherlich einiges, was hoffentlich auch in den Verhandlungen noch nachgeschärft werden kann, insbesondere jene Bereiche, die durch Next Generation EU auch nicht kompensiert werden können.

Wenn ich etwa an die Außenpolitik denke: Wir haben ganz massiv erklärt und hier in diesem Haus oft diskutiert, wie wichtig es ist, eben zum Beispiel in der Nachbarschaft – in Afrika – aktiv zu werden, ursprünglich – und immer noch gültig – aus Gründen der Migrationsbekämpfung, aber auch jetzt, wenn es darum geht, sicherzustellen, dass in anderen Teilen der Welt – unter der Voraussetzung, wir haben ein Medikament, wir haben einen Impfstoff – diese Mittel auch bereitgestellt werden können. Das ist nur möglich, wenn es auch ein entsprechendes Budget gibt. Daher denke ich, dass hier eine Möglichkeit besteht, gerade in diesen Bereichen Nachschärfungen vorzunehmen.

Die Rechtsstaatlichkeit ist von Ihnen heute sehr oft angesprochen worden. Es gibt – und Frau Piri, glaube ich, war eine von Ihnen, die das gesagt hat – unterschiedliche Interpretationen. Das ist das Wesen: Jeder fährt nach Hause und sieht das, was er sehen will. Aber was zählt, ist das, was schlussendlich am Papier steht, und vor allen Dingen, was dann schlussendlich angenommen wird.

Insofern gibt es ein politisches Statement. Aber jetzt geht es darum, das auch in eine entsprechende gesetzliche Regelung überzuführen, und da sind Sie Teil dieser Diskussion und schlussendlich dieser Entscheidung.

Was die Eigenmittel anbelangt, bedanke ich mich wirklich auch heute wieder für Ihre starke Unterstützung. Aber ich glaube, der Weg ist vorgezeichnet. Es war immer notwendig, zuerst zu sehen, was am Ende des Tages nun tatsächlich sozusagen die Größenordnung ist, die nicht nur am Kapitalmarkt aufgebracht werden muss, sondern die auch zurückgezahlt werden muss. Auf Basis dessen können wir jetzt als Kommission – und wurden ja auch in der Richtung beauftragt – in die Detailplanung hineingehen.

Welche Art von neuen Eigenmitteln kann es geben? Die Schlussfolgerungen geben einige Indikationen, und das Parlament hat auch seine Ideen. Ich glaube, die sind alle zu sammeln, und dann ist es auch notwendig, eine solide Bedarfsanalyse zu machen. Manche eigenen Einnahmequellen können schneller designt und beschlossen und implementiert werden. Andere brauchen aufgrund der Komplexität einfach mehr Zeit, wenn ich etwa an die carbon border tax und den entsprechenden Mechanismus denke. Das ist eine rechtlich und auch in der Sache nicht einfache Übung. Das wird auch einige Zeit brauchen. Aber Sie können davon ausgehen, dass die Kommission, wenn ich so sagen darf, wild entschlossen ist, hier ehestbaldig Vorschläge zu unterbreiten.

Nochmals, vielen Dank! Ich glaube, was in diesen vergangenen vier Tagen gelungen ist, ist mit Recht von einigen von Ihnen als eine historische Entscheidung bezeichnet worden. Mit all den downsides, die es bei diesen Entscheidungen gibt. Aber ich denke, es hat sich schon gezeigt, und ich war ja vor über zehn Jahren da schon involviert: In der Tat ist die Europäische Union seinerzeit in der Finanz- und Wirtschaftskrise nicht in diesem Tempo in die Gänge gekommen, wie das gegenwärtig der Fall ist. Das sollten wir auch im Hinterkopf behalten.

Und daher mein letzter Appell: Ich verstehe – und es ist völlig klar und auch nachvollziehbar – das Bedürfnis und auch – glaube ich – Recht des Europäischen Parlaments, in die ganze Entscheidungsfindung intensiver eingebunden zu sein und auch in die Frage, wie in den künftigen Jahren die Gelder verwendet werden müssen. Ich bitte nur, dass wir hier auch eine schnelle Diskussion und auch eine schnelle Entscheidungsfindung haben.

Hier gilt wirklich: Time is of the essence, und wir dürfen nicht vergessen: Wenn Sie Beschlüsse gefasst haben, dann brauchen wir auch noch die Beschlüsse der Mitgliedstaaten. 23 nationale Parlamente müssen das ratifizieren, also alle Mitgliedstaaten insgesamt. Das ist ein Prozess, der üblicherweise viele, viele Monate dauert. Wir werden gefordert, dass das idealerweise noch dieses Jahr über die Bühne geht, damit wir in der Tat den europäischen Bürgerinnen und Bürgern und den europäischen Unternehmern mit Anfang des Jahres schon helfen können und nicht erst in der Mitte oder gegen Ende des Jahres. Auch hier, glaube ich, ist europäische Solidarität notwendig. Nochmals vielen herzlichen Dank!

 
  
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  Presidente. – Siamo alla fine di questa discussione della plenaria straordinaria. La prossima plenaria sarà a settembre.

Abbiamo vissuto tutti, care colleghe e cari colleghi, un momento particolare della nostra vita e della vita della nostra istituzione. Volevo ringraziare tutti: tutti i gruppi politici, l'amministrazione del Parlamento, le cabine degli interpreti. Sono stati mesi molto difficili, abbiamo fatto di tutto per far funzionare il Parlamento e, con il funzionamento del Parlamento, abbiamo fatto funzionare l'Unione europea.

È stato un risultato straordinario, di cui vi devo ringraziare, per i sacrifici che hanno coinvolto tutti, per la pazienza. Tutti avremmo voluto di più ma è stato fatto il possibile con gli strumenti che avevamo.

Adesso il nostro lavoro continua, il Parlamento e la sua attività continueranno. Sarà bello ritrovarsi a Strasburgo, che è una delle nostre città. Vi ringrazio, grazie a tutti.

Comunico di aver ricevuto due proposte di risoluzione conformemente all'articolo 132, paragrafo 2, del regolamento.

La discussione è chiusa.

La votazione si svolgerà oggi.

Dichiarazioni scritte (articolo 171)

 
  
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  Magdalena Adamowicz (PPE), na piśmie. – Osiągnięcie przez Radę Europejską porozumienia w sprawie wieloletniego budżetu UE oraz pakietu pomocowego w związku z Covid-19 to bardzo ważna wiadomość dla Europy zmagającej się z dotkliwymi skutkami pandemii. Nie oznacza to jednak, że wynik negocjacji jest w pełni zadowalający. Trudno bowiem zaakceptować znaczące obniżenie środków przeznaczonych na inwestycje w ochronę klimatu, badania, edukację czy w końcu w zdrowie. Pandemia koronawirusa unaoczniła nam wszystkim, jak ważne jest wzmocnienie bezpieczeństwa zdrowotnego Europy i przygotowanie Wspólnoty na ewentualne kryzysy zdrowotne, które mogą pojawić się w przyszłości. Na szczególną uwagę zasługuje również fakt, że po raz pierwszy w historii wypłacanie funduszy unijnych zostało uzależnione od przestrzegania praworządności. W tej sytuacji konieczne jest zwiększenie możliwości korzystania ze środków unijnych bezpośrednio przez beneficjentów, w szczególności samorządy i organizacje pozarządowe. Z tych powodów Parlament Europejski nie może zaakceptować porozumienia przedstawionego przez Radę Europejską. Wszelkie zastrzeżenia i wątpliwości muszą zostać rozstrzygnięte w trakcie negocjacji między Parlamentem Europejskim a Radą UE reprezentującą państwa członkowskie.

 
  
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  Christine Anderson (ID), schriftlich. – Zahlmeister Deutschland: Erst durch einen schmutzigen Hinterzimmerdeal konnten sich die 27 Mitgliedstaaten auf den neuen gemeinsamen EU-Haushalt i.H.v. 1,8 BILLIONEN Euro einigen. So erhält Österreich bis 2027 einen Rabatt von rund 4,0 Milliarden. Die Niederlande bekommen 1,9 Milliarden und Schweden rund 1,1 Milliarden pro Jahr geschenkt. Während die Staatschefs dieser sparsamen Länder aufgrund ihrer beneidenswerten Hartnäckigkeit somit einen echten Erfolg für ihre Bürger erzielen konnten, geht unser Land den umgekehrten Weg. Merkel-Deutschland bettelte förmlich darum, die Kosten der anderen übernehmen zu dürfen. Ergebnis: rund 10 Milliarden Euro pro Jahr zusätzlich summieren sich jetzt auf etwa 40 Milliarden Euro jährlich. Bereits vor diesem Deal zahlte Deutschland 13,4 Milliarden Euro mehr in den EU-Haushalt ein, als es anschließend wieder herausbekam. Während unsere „Volks-Treter“ deutsche Steuergelder verjubeln, müssen 2,8 Millionen Kinder und Jugendliche hierzulande in Armut leben. Dies gilt darüber hinaus auch für unzählige Alleinerziehende, prekär Beschäftigte, Transferleistungsbezieher und Armutsrentner. Zeitgleich garantiert Italien seinen Bürgern neben einem niedrigen Renteneintrittsalter auch durch sog. „Patrioten“-Bonds Zinsen von 1,4 Prozent oberhalb der Inflationsrate, derweil deutsche Sparer weiter in die Röhre kucken. Deutschland ist nicht die dumme Melkkuh der EU und das Geld seiner hart arbeitenden Steuerzahler hat daher ausschließlich für deutsche Interessen Verwendung zu finden!

 
  
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  Andrus Ansip (Renew), kirjalikult. – Euroopa Komisjoni president Ursula von der Leyen ütles oma sõnavõtus, et eelmises kriisis pidid paljud noored kodust lahkuma ja ebavõrdsus liikmesriikide vahel süvenes, seekord tegutseme teisiti ja paremini. Ma pole nõus väitega, et eelmises kriisis tegutses Euroopa Liit tervikuna valesti või halvasti. Pean kasinusmeetmete rakendamist eelmises kriisis igati põhjendatuks. Praegune Euroopa Komisjon seisab Jose Manuel Barroso ja Jean-Claude Junckeri õlgadel. Kui eelmises kriisis poleks kasinusmeetmeid rakendatud, poleks meil praeguses kriisis võimalik rakendada Ameerika Ühendriikide ja Hiinaga võrreldavaid majanduse stimuleerimise meetmeid. Tervitan Ülemkogul saavutatud kokkulepet mitmeaastase eelarve ja majanduse taaskäivitamise osas. Et väljuda globaalses konkurentsis kriisist võitjana, tuleb läbirääkimised Euroopa Parlamendiga viia läbi võimalikult kiiresti. Läbirääkimiste käigus tuleks suurendada investeeringuid teadusuuringutele, tervisele ja kliimaeesmärkide saavutamiseks. Läbirääkimiste käigus tuleks püüelda ühise digimaksu ning süsiniku piirimaksu kehtestamise poole.

 
  
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  Anna-Michelle Asimakopoulou (PPE), in writing. – Finally … we have a deal! Finally … the Council, after copious negotiations reached a mutually acceptable solution and a deal that will determine the future course of the European Union. Finally, you understood what the European Parliament was telling you all along, in response to voices of our citizens across Europe, that we must rise to the occasion and face the challenges created by the pandemic with courage, solidarity and ‘more Europe’. Finally, you listened to Leaders of Member States, like the Prime Minister of Greece, Kyriakos Mitsotakis, who told you that we are facing an unprecedented economic crisis and we don’t have the leeway to appear divided or weak. Finally, you reached a compromise and made a courageous leap towards a more united Europe. Finally, you gave my country, Greece, a historic opportunity, after ten years of austerity, injustice and pain, to move on with the necessary reforms to achieve its productive reconstruction. We must complete this ambitious effort quickly for the benefit of European citizens. With solidarity, cohesion and procedures that safeguard the democratic processes guaranteed by the European Parliament and with respect of the principles and values of a united Europe. Finally… together, let us take Europe to the next level.

 
  
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  Dominique Bilde (ID), par écrit. – Ce plan de relance est une escroquerie pour la France, qui paie encore au prix fort les rabais octroyés aux États soi-disant «frugaux»: 7,6 milliards d’euros par an dont bénéficieront les Pays-Bas, la Suède, l’Autriche, le Danemark et l’Allemagne, ce rabais total ayant historiquement été financé à 30 % par la France. La France, déjà deuxième contributrice nette au budget européen, recevrait donc 40 milliards d’euros sur les 390 milliards de subventions directes. Un marché de dupes, puisqu’elle devra en réalité rembourser environ 66 milliards d’euros. Sauf, bien entendu, à aboutir d’ici là au fameux «impôt européen», qui n’est ni souhaitable, ni réaliste: la «taxe numérique» achoppe en particulier sur l’opposition irlandaise.

Que la France ne parvienne pas à défendre ses intérêts ne peut être imputé qu’à ses dirigeants. Ainsi, la presse européenne et internationale a, hélas, vu juste en sacrant l’opiniâtre Premier ministre néerlandais grand vainqueur de ces âpres négociations. Mais cette débâcle n’est que le premier avatar des difficultés financières insolubles qui se profilent pour l’Union européenne, à la suite du départ du Royaume-Uni, et qu’un illusoire fédéralisme européen ne fera que précipiter.

 
  
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  Vilija Blinkevičiūtė (S&D), raštu. – Iš tiesų valstybėms narėms pavyko rasti sudėtingą ir nelengvą susitarimą, ir tai rodo, jog nepaisant sunkumų Europa sugeba susivienyti ir ieškoti kompromisų. Pirmą kartą istorijoje Europa susitarė dėl bendrų pastangų dalinantis finansinę naštą. Neeiliniai iššūkiai reikalauja neeilinių sprendimų, o bendras skolos mechanizmas yra Europos solidarumo išraiška, kai įsipareigojimas grąžinti skolą bus grindžiamas ES nuosavų išteklių sistema, o ne guls ant mūsų piliečių pečių. Tačiau išlieka susirūpinimas dėl daugiametės finansinės perspektyvos, kuri yra nepaprastai svarbi, ypač šiuo sudėtingu laikotarpiu. Daugiametė finansinė perspektyva privalo būti orientuota į bendrą ES atsigavimą ir augimą. Negalime pateisinti biudžeto apkarpymų socialinei sričiai bei ženkliai sumažinti finansavimą tokioms programoms kaip „Horizontas“, „Erasmus+“, ESF+, „Skaitmeninė Europa“ ir kitoms, kurios yra gyvybiškai būtinos ilgalaikiam ir tvariam ES augimui. Kaip minėjo mūsų frakcijos pirmininkė, Europa – tai ne tik dalijimasis solidarumu, bet ir atsakomybėmis, todėl turime užtikrinti, kad teisės viršenybės principas bei pagrindinių žmogaus teisių laikymasis būtų užtikrintas valstybėse narėse tam, kad visa ES judėtų į priekį vieningai, gerbdama ir užtikrindama pagrindines vertybes.

 
  
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  Milan Brglez (S&D), pisno. – Politični dogovor voditeljev držav in vlad EU pomeni temeljno prelomnico, ki omogoča proces nadaljnje izgradnje EU in ga zato kot takega pozdravljam.

Vendar slednji na več mestih ne vliva zadostnega zaupanja v to, kaka naj bi ta izgradnja, katere temelji se postavljajo z naslednjim večletnim finančnim okvirom skupaj z načrtom za okrevanje, dejansko bila. V političnem diskurzu institucij EU prevladuje nazor, da se pričenja z obnovo EU, ki bo grajena za bodoče generacije. Istočasno pa je Evropski svet s svojimi odločitvami o finančnih rezih posegel prav na tista področja proračuna, ki bi bodočim generacijam Evropejcev zagotavljala trdne temelje.

Težko si je zamisliti EU, ki bo pravičnejša, bolj poenotena, odporna, razvojno-zeleno usmerjena in konkurenčna, če se načrtuje zmanjšanje finančnih sredstev za področja (in programe), kot so zaposlovanje (Just Transition Fund), mladi (Erasmus+), zdravstvo (EU4health), okolje, digitalizacija, raziskave in razvoj (LIFE+, Digital Europe, Horizon Europe) ter infrastruktura (InvestEU).

Posebno skrb pa vzbujajo politične težnje voditeljev nekaterih držav k zapostavljanju določenih civilizacijskih dosežkov evropske integracije. Evropa bodočih generacij, utemeljena na načelih demokracije, človekovih pravic in družbenega pluralizma, bo v prihodnosti lahko zgolj utopija, če EU ne bo zavzela odločne in odgovorne drže do pomena spoštovanja vladavine prava v njenih državah članicah.

 
  
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  Joachim Stanisław Brudziński (ECR), na piśmie. – Zakończyły się najdłuższe w historii obrady Rady Europejskiej. Jestem przekonany, że dla wszystkich 27 przywódców państw unijnych ten szczyt okazał się sukcesem. Nie tylko Polska i Węgry mają powód do satysfakcji. Właśnie na tym polega umiejętność zawierania kompromisu, aby wszystkie strony miały poczucie, że odniosły sukces.

Wynik szczytu jest również osobistym sukcesem pana premiera Mateusza Morawieckiego. Sukcesem przekładającym się na miliardy złotych, które w najbliższej perspektywie budżetowej do Polski popłyną. Będzie to największy transfer środków unijnych do Polski w dziejach. Tu chciałbym bardzo mocno zaznaczyć: Polska nie jest przeciwko praworządności. Przestrzegaliśmy i przestrzegamy prawa, natomiast zdecydowanie jesteśmy przeciwni temu, by w sposób niedoprecyzowany, niezakorzeniony w żadnych aktach prawnych, w żadnym traktacie unijnym ten abstrakcyjny mechanizm był wykorzystywany do wywierania nacisków na poszczególne kraje, szczególnie na te, których liderzy wywodzą się spoza tego dzisiejszego brukselskiego establishmentu.

Pokutuje przekonanie, że praworządni są ci, którzy wywodzą się z lewicy czy z salonu brukselskiego. Jeśli do władzy dochodzą takie partie jak Fidesz czy PiS, mówi się o faszyzmie, o dyktaturze. Tymczasem jedyna dyktatura, jaka może zagrażać dzisiaj UE, to dyktatura politycznej poprawności i przekonanie, że w Europie są państwa, którym wolno więcej, i takie, którym wolno mniej.

 
  
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  Sara Cerdas (S&D), por escrito. – A pandemia de COVID-19 expôs as fragilidades da União Europeia e identificou áreas e setores que carecem de um investimento e de uma atenção complementar. A proposta aprovada esta semana pelo Conselho Europeu tem especificidades que nos devem preocupar no contexto de uma pandemia, tais como cortes na proposta da Comissão relativa aos programas de saúde e investigação. É fundamental apostarmos na saúde, ciência e tecnologia. O novo QFP deve ser uma oportunidade para investir em áreas estratégicas, sem esquecer os programas que contribuem para o desenvolvimento e coesão das regiões e Estados-Membros da UE. O sistema tem de ser reformulado em consonância com os princípios do Pacto Ecológico Europeu, sustentável e alinhado com a transição digital e colocando sempre as pessoas em primeiro lugar. Por uma União Europeia mais resiliente, que responda às necessidades do imediato e que considere as gerações futuras.

 
  
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  Caterina Chinnici (S&D), per iscritto. – La pandemia di COVID-19, con i suoi drammatici costi in vite umane, economici e sociali, impone all'UE e agli Stati membri un dovere collettivo di solidarietà. Il Consiglio europeo ha finalmente raggiunto un accordo storico, accettando un Recovery Fund per rimettere in moto l'economia come chiesto dal Parlamento europeo, ed accettando il principio di un debito congiunto. Occorre però continuare a lavorare per giungere all'adozione di un QFP 2021-2027 davvero all'altezza degli obiettivi europei. Il Parlamento dovrà essere immediatamente e pienamente coinvolto nel perseguimento di questo risultato al fine di migliorare l'accordo del Consiglio. È in particolare necessario introdurre un nuovo sistema di risorse proprie dell'Unione, unico strumento in grado di salvaguardare il budget dell'UE e di alleviare la pressione su finanze nazionali e cittadini europei. Inoltre, il budget dell'UE deve essere tutelato contro frodi e corruzione, intensificando la trasparenza e i controlli, e contro le violazioni sistematiche dei principi sanciti dall'art. 2 TUE, tramite un efficace meccanismo europeo in materia di democrazia, Stato di diritto e diritti fondamentali. Nell'affrontare una crisi senza precedenti, le istituzioni devono dare priorità alle persone, coniugando gli aspetti economici, sociali ed ecologici di ogni azione, perché nessun cittadino europeo sia lasciato indietro.

 
  
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  Josianne Cutajar (S&D), bil-miktub. – Hu tragward sabiħ għall-Ewropa; Intlaħaq qbil storiku bejn il-mexxejja Ewropej, li jippermetti lill-Ewropa kollha tiffaċċja l-isfidi li għandha quddiemha, inklużi dawk ambjentali, filwaqt li jagħtiha ċ-ċans li tikber ekonomikament. Wara taħdit li ħa fit-tul, dan il-ftehim politiku kien essenzjali biex nassiguraw li l-fondi jibdew jiġu investiti fejn meħtieġ minn Jannar li ġej. Bħala l-istituzzjoni eletta miċ-ċittadini, ir-rwol tal-Parlament fin-negozjati huwa fundamentali biex niżguraw li l-ħtiġijiet tal-familji u n-negozji mxerrda mar-reġjuni kollha Ewropej u fis-setturi diversi jingħataw l-attenzjoni meħtieġa, biex ħadd ma jaqa’ lura. Nemmen bis-sħiħ li huwa ż-żmien li nsaħħu mhux li nillimitaw l-enfasi tagħna fuq it-trasformazzjoni diġitali flimkien ma’ dik ambjentali, u għalhekk ikun għaqli li ninvestu bil-qawwa fir-riċerka u l-innovazzjoni biex nibqgħu nikkompetu mal-bqija tal-ġganti globali. Il-Fond ta’ Rkupru maqbul fil-Kunsill huwa pass monumentali għall-Ewropa, mhux għax perfett imma għax juri kif l-Unjoni Ewropea waqfet man-nies u mal-pajjiżi membri fis-siegħa tal-prova. Wara d-deċiżjonijiet bla preċedent li ttieħdu fl-eqqel tal-pandemija, kien imiss Fond ta’ Rkupru ffukat fuq l-aktar setturi milquta, mibni fuq is-solidarjetà bejn l-Istati Membri, li jagħmel tajjeb għall-bżonnijiet immedjati mingħajr ma jabbanduna l-prijoritajiet tagħna l-Ewropej. Din l-Ewropa solidali, li tħares lejn il-futur imma li fl-istess waqt għandha kuxjenza soċjali li tinħass miċ-ċittadini fil-prattika timlina bl-ottimiżmu għall-futur.

 
  
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  Johan Danielsson (S&D), skriftlig. – Vi har fått en kompromiss på bordet och nu är det viktigt att vi fokuserar på att förvalta den så bra som möjligt. Jag vet att vissa hade önskat att återhämtningsplanen enbart bestod av lån, samtidigt som andra hade önskat ännu mer bidrag. Men nu är omfattningen av fonden och nästa långtidsbudget satt. För mig är det två saker som är av särskild vikt när vi går framåt. För det första, att mekanismen kopplat till rättsstatsprincipen ska fungera. Om Viktor Orbán kan hämta ut miljarder i stöd samtidigt som han fortsätter nedmontera demokratin i sitt hemland Ungern, kommer det allvarligt riskera och försvaga stödet för EU-samarbetet i Sverige och andra länder. Varför vi ska betala för att hålla Orbáns regim vid makten? För det andra, vi måste säkerställa att de 672,5 miljarder euro som nu ska delas ut till medlemsstaterna verkligen används för att ställa om våra samhällen för att möta klimatutmaningen. Om så inte sker kommer detta i bästa fall bli ett missat tillfälle och i värsta fall något som skadar EU i grunden.

 
  
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  João Ferreira (GUE/NGL), por escrito. – Mais do que as profundas fraturas e contradições que percorrem a UE, a reunião do Conselho Europeu evidenciou a própria natureza de um processo de integração intrinsecamente gerador de desigualdades e assimetrias, em que a concorrência capitalista no mercado único prevalece sobre qualquer perspetiva de solidariedade entre Estados, que na prática se confirma como inexistente.

As conclusões do Conselho Europeu, inicialmente balizadas pela Alemanha e a França e acolhendo, posteriormente, a pressão e as imposições de outros dos principais beneficiários do mercado único e do euro, determinam condições ainda mais desfavoráveis para Portugal e demais países “da coesão”. Por um lado, confirma-se um mais significativo corte no Quadro Financeiro Plurianual 2021-2027, com implicações nas verbas para a coesão e a agricultura. Alguns dos principais beneficiários da integração garantem um aumento substancial do desconto às respetivas contribuições, de que já beneficiavam. Por outro lado, o denominado Fundo de Recuperação é reduzido, particularmente na sua componente de “subvenções”. Ao mesmo tempo, criam-se a agravam-se mecanismos que consagram uma interferência acrescida da UE na execução das opções de investimento e noutras decisões soberanas dos Estados-Membros. Trata-se de uma inaceitável pressão adicional para associar os instrumentos agora aprovados - Orçamento e Fundo de Recuperação - à imposição do receituário neoliberal da UE.

 
  
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  András Gyürk (PPE), írásban. – Az Európai Tanács által elfogadott többéves pénzügyi keret és a „Következő Generáció EU” helyreállítási alap történelmi jelentőséggel bírnak. Az állam- és kormányfők sikerrel erősítették meg az európai szolidaritást és az Unió történetének leginkább környezetbarát költségvetését fogadták el. A következő hét évben az Európai Unió és a tagállamok több mint 500 milliárd eurót fognak fordítani a 2050-es klímasemlegességi cél elérésére. Az egyezség jelentős mértékben hozzájárul a Zöld Megállapodásban megfogalmazott célok teljesítéséhez, egyúttal ez a világ első „zöld” válságkezelési csomagja. Szintén pozitív lépés, hogy a 2030-ra és 2050-re vonatkozó üvegházhatású gáz kibocsátás csökkentési célok teljesítéséhez a tagállamok jelentős mennyiségű forráshoz juthatnak. Ilyen módon lehetővé válik, hogy a tagállamok energiamixeiket a zöld átmenet elősegítésére, gazdaságilag és társadalmilag fenntartható módon alakítsák ki. A klímavédelmi ambíciók teljesítése és a pénzügyi eszközök hatékony felhasználása érdekében érdemes figyelembe venni a tagállami jó gyakorlatokat is. Egy ilyen jó példa Magyarország, amely egy tiszta, okos és az emberek jólétét növelő energiapolitika mellett kötelezte el magát. Ennek eredményeként az utóbbi évtizedben folyamatosan növekedő gazdaság mellett tudta csökkenteni az káros anyag kibocsátását és csökkentette a lakossági energiaárakat is.

 
  
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  Robert Hajšel (S&D), písomne. – Dosiahnutie dohody na summite je dobrou správou pre európsku ekonomiku, okresanie niektorých zásadných nástrojov oproti pôvodnému návrhu EK a požiadavkám EP však vnáša dohodu do nepriaznivejšieho svetla. Nepodarilo sa presadiť viaceré aspekty, ktoré sme považovali za zásadné, tak vo viacročnom finančnom rámci, ako aj v bezprecedentnom balíku obnovy vo výške 750 miliárd EUR. Výrazne menej prostriedkov má ísť na zdravotníctvo, vedu, výskum a vzdelávanie, vytváranie vlastných zdrojov či boj s klimatickými zmenami. To všetko sú kľúčové oblasti, v ktorých občania očakávajú posilnenú prítomnosť EÚ. Hoci sme poučení koronakrízou volali po vytvorení zdravotnej únie, okresanie rozpočtu na pätinu je výrazným krokom späť. Okrem dane z nerecyklovateľných plastov sa nepodarilo presadiť žiadne z navrhovaných vlastných zdrojov do rozpočtu EÚ, ako je uhlíkové clo, digitálne clo, daň z finančných transakcií. Ako spravodajca a tieňový spravodajca dvoch nástrojov, ktoré boli súčasťou plánu obnovy, považujem skresanie rozpočtu Fondu pre spravodlivú transformáciu z 40 na 17,5 miliárd za zlú správu pre regióny dotknutých členských štátov a úplné odstránenie financovania Nástroja na podporu solventnosti za nepriaznivý signál pre koronakrízou poškodené firmy. EÚ musí byť schopná občanom ukázať, že je pripravená prinášať skutočné riešenia, preto verím, že aj hlasom EP sa podarí opätovne posilniť niektoré z kľúčových opatrení.

 
  
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  Karol Karski (ECR), na piśmie. – W dniach 17–21 lipca miał miejsce historyczny szczyt Rady Europejskiej, podczas którego debatowano nad nowymi Wieloletnimi Ramami Finansowymi (WRF) na lata 2021–2027 oraz nad Europejskim Funduszem na Rzecz Odbudowy (EIO). Po niemal rekordowo długim czasie trudnych negocjacji politycznych udało się w końcu wypracować kompromis, który zdołał zadowolić wszystkie państwa członkowskie.

Możemy uznać za wielki sukces fakt, że jako Unia Europejska wciąż reagujemy bezzwłocznie, solidarnie i ambitnie, aby razem wyjść z kryzysu – silniejsi i bardziej odporni na podobne zdarzenia w przyszłości. Budżet składający się z 1074 mld EUR z WRF i 750 mld EUR z EIO to pieniądze, które dobrze posłużą naszym gospodarkom i obywatelom w tych trudnych czasach.

Uważam, że kluczową kwestią jest teraz jak najszybsze przyjęcie postanowień budżetowych. Jako że kompromis w Radzie Europejskiej to doskonały punkt wyjścia, apeluję do Parlamentu o osiągnięcie możliwie jak najszybszego porozumienia, tak by móc dostarczyć środki do najbardziej potrzebujących regionów UE.

Z wielkim zadowoleniem przyjmuję fakt, że polityka spójności zdołała się wybronić w negocjacjach budżetowych. Wyższe stopy współfinansowania i dłuższy okres na wydatkowanie to jedne z wielu usprawnionych warunków, które znacznie ulepszą proces wdrażania. Cieszę się również, że najmniej rozwinięte regiony Polski otrzymają dodatkowe – w stosunku do wcześniej planowanego – wsparcie w wysokości 600 mln EUR.

 
  
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  Łukasz Kohut (S&D), na piśmie. – Stare angielskie powiedzenie mówi, że nie można zjeść ciastka i go mieć. Być może od kiedy Brytyjczyków nie ma we Wspólnocie, jakoś nieświadomie staramy się o unijną wersję tego powiedzenia, tylko w odwróconej formule – próbujemy ciastko i zjeść, i wciąż je mieć. Na minionym szczycie Rady Europejskiej przywódcy unijni uzgodnili, że środki na Fundusz Sprawiedliwej Transformacji zostaną obcięte do 17,5 mld euro. To ponad dwa razy mniej niż wcześniej proponowane 40 mld euro. Równocześnie podtrzymali cele neutralności klimatycznej, którą możemy osiągnąć jedynie, jeśli przeprowadzimy skutecznie transformację energetyczną. A na jej przeprowadzenie potrzeba pieniędzy. Sprawiedliwa transformacja jest nie tylko wyrazem troski o osoby, które zostaną nią dotknięte, to również kwestia pragmatyzmu – ci, którzy czują się poszkodowani w wyniku zmian, odrzucają te zmiany. Rozumiem, że państwa członkowskie chcą oszczędzać, ale pozorne oszczędności to nie są oszczędności. To polityka krótkowzroczna. Jako Parlament Europejski nie możemy się na nią zgodzić i musimy walczyć o odpowiednie finansowanie Funduszu Sprawiedliwej Transformacji.

 
  
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  Julie Lechanteux (ID), par écrit. – L’accord sur le plan de relance post Covid-19 est loin d’être le succès historique annoncé par le président français Emmanuel Macron, puisqu’il est le résultat d’un marchandage entre les intérêts des soi-disant pays frugaux, des pays de l’Est, du couple franco-allemand et des pays du Sud. Le maître-mot de ce plan, c’est la dette! Le plan de 750 milliards d’euros adopté prévoit 390 milliards de subventions, donc non-remboursables par ses bénéficiaires, et 360 milliards d’emprunts. Des sommes importantes que l’UE, sans ressources propres, devra emprunter sur les marchés de capitaux. Rappelons que la dette de l’Union européenne, c’est la dette des pays membres et surtout des pays contributeurs nets au budget européen, qui, comme la France, versent plus qu’ils ne reçoivent. Pour être certain de faire avancer son projet européiste, Macron a ainsi sacrifié la France avec un accord qui permet de faire avancer un pernicieux agenda fédéraliste dans le dos des peuples et au frais du contribuable français. Car si d’un côté la France devrait recevoir 40 milliards de subsides, d’un autre côté, elle participera au remboursement de cette nouvelle dette colossale jusqu’à 2058, avec une augmentation considérable de sa contribution au budget de l’UE.

 
  
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  Benoît Lutgen (PPE), par écrit. – L'accord sur lequel est parvenu le Conseil européen souffle le très chaud et le froid. Le chaud, c'est le Plan de relance: la façon dont il sera financé, la solidarité forte et bienvenue qui s'y retrouve, le soutien aux États membres qui en ont le plus besoin.

Le froid, c'est le projet de cadre financier pluriannuel qui nous donne plus que l'impression que le Conseil a compensé la générosité et la force du Plan de relance par des diminutions incompréhensibles dans le projet de budget européen dans des secteurs stratégiques clés tels que l'agriculture ou la santé dont les moyens débloqués sont totalement suffisants.

À nous parlementaires européens, dans les prochaines semaines, de réchauffer ce projet de cadre financier et de lui donner autant de force et d'ambition que le Plan de relance.

 
  
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  Eva Maydell (PPE), in writing. – With the Covid-19 pandemic far from being over in many EU Member States, its negative economic impact on public finances, businesses and employment is likely to deepen further. To mitigate these consequences the EU needs a swift and large-scale recovery plan. In this context I welcome the committed effort of European Council to come up with a political consensus on the way forward for the recovery.

However, besides the imminent economic challenge, which Covid-19 presents, we must not lose sight of our strategic long-term objectives such as building a sustainable, socially fair and globally competitive EU economy based on science and innovations. The instrument we have to turn this ambitious vision into reality is our long-term EU budget.

That is why I regret that the European Council missed the opportunity to enhance core EU programs that support R&D, digitalisation, education and just energy transition. These are proven investment instruments at EU level, which if are loaded with sufficient resources, could move our economy forward at a faster pace and support European companies to achieve global competitiveness in the next decades.

I hope the negotiations on the MFF not only run swiftly, but also with a more forward-looking responsibility and ambition.

 
  
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  Leszek Miller (S&D), na piśmie. – Z zadowoleniem przyjmuję fakt, że Rada Europejska znalazła porozumienie w sprawie budżetu UE 2021–2027 oraz funduszu odbudowy. Dzięki temu do walki ze skutkami pandemii koronawirusa w Europie zaangażowane zostaną środki na niespotykaną dotychczas skalę (1,8 biliona EUR).

Parlament Europejski nie powinien jednak bezrefleksyjnie akceptować wszystkich ustaleń szczytu, ponieważ w imię osiągnięcia jednomyślności liderów państw członkowskich w konkluzjach nienależycie uwzględniono interes wspólnotowy. Dokonano znacznych cięć środków na ochronę zdrowia, młodzież, kulturę i edukację, badania naukowe, transformację cyfrową i ekologiczną Europy. Co więcej, także – wbrew interesowi Polski – obcięto fundusze na transformację regionów uzależnionych od węgla i rozwój regionów wiejskich.

Znacznie ograniczono też skalę bezzwrotnych dotacji dla państw członkowskich w ramach funduszu, proponując im w zamian pożyczki. W tym kontekście uważam, że działając w interesie Polski i całej Europy, powinniśmy zgodnie domagać się zwiększenia kwot na wspomniane programy europejskie i ustanowienia nowych źródeł dochodów własnych UE (m.in. podatku cyfrowego) po to, żeby to nie państwa członkowskie musiały ponosić w dłuższej perspektywie koszty wychodzenia z kryzysu. Konieczność rozwiązania problemów ekonomicznych musi iść w parze z ochroną wartości, na których zbudowana została Unia. W tym kontekście za dodatkowy priorytet uznaję ustanowienie efektywnego mechanizmu powiazania funduszy unijnych z ochroną interesów finansowych UE i praworządnością.

 
  
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  Janina Ochojska (PPE), na piśmie. – Dziękuję za wszystkie wysiłki włożone w ustalenie wspólnego planu działań i budżetu na najbliższe lata. Po zapoznaniu się z konkluzjami Rady Europejskiej chcę zgłosić pewne zastrzeżenia.

Nie mogę zgodzić się z decyzją o zmniejszeniu środków na służbę zdrowia w szczególności teraz, gdy cały świat walczy z epidemią koronawirusa, a służby medyczne w Europie potrzebują dodatkowego finansowania. Z uwagi na tendencje starzenia się społeczeństwa, osoby niepełnosprawne oraz stale rosnącą liczbę pacjentów onkologicznych, dla których dostęp do nowoczesnej medycyny jest kluczowy, potrzebne są dodatkowe środki finansowe.

Również nie mogę poprzeć znacznego zmniejszenia funduszy na pomoc humanitarną i rozwojową dla Afryki. Wielokrotnie podczas debat padło stwierdzenie, że UE to nie bankomat, co w pełni rozumiem. Przestrzeganie praworządności przez państwa członkowskie ma kluczowe znaczenie dla dalszego funkcjonowania Wspólnoty, dlatego słuszne jest powiązanie jej z finansowaniem w różnych dziedzinach gospodarczych i społecznych.

Na zakończenie przypomnę tylko, że bycie członkiem UE to nie tylko czerpanie różnego rodzaju korzyści i przywilejów z tego tytułu, ale także przestrzeganie prawa i zasad, którymi kieruje się Wspólnota.

 
  
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  Sandra Pereira (GUE/NGL), por escrito. – A reunião do Conselho Europeu, condicionada e balizada pelos interesses dos principais beneficiários do processo de integração, evidenciou a natureza da UE, que tem gerado desigualdades, divergências e assimetrias, e cuja única preocupação é a concorrência capitalista no mercado único, não havendo espaço para qualquer solidariedade entre Estados.

As conclusões do Conselho Europeu estabelecem condições muito desfavoráveis para um país como Portugal. Por exemplo, há um significativo corte no Quadro Financeiro Plurianual 2021-2027 (pelo menos, na coesão e na agricultura), o que é tanto mais grave quanto será este Quadro que constituirá referência para o futuro. E enquanto Portugal aumentará previsivelmente a sua contribuição para o orçamento da UE, outros países (Países Baixos, Áustria, Suécia, Dinamarca e também a Alemanha), principais beneficiários da integração, garantem um aumento substancial do desconto às respetivas contribuições de que já beneficiavam.

Também o Fundo de Recuperação é insuficiente, particularmente na sua componente de “subvenções”, que reduziu de 500 para 390 mil milhões. Como o peso da componente de empréstimos aumentará, haverá ainda um maior endividamento dos Estados, como Portugal, que enfrentam já maiores níveis de endividamento.

No nosso entender, todos os mecanismos que consagram uma interferência acrescida da UE na execução das opções de investimento e noutras decisões soberanas dos Estados—Membros devem ser rejeitados.

 
  
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  Alfred Sant (S&D), in writing. – Despite the protracted haggling, the conclusions of the European Council meeting have not delivered an appropriate and satisfactory European response to the economic crisis resulting from the corona virus pandemic and the multivariate strategies that the EU needs to follow in order not to lag too far behind the US and China. Beyond the economic and social divergences that have grown in recent years, the political divergences that define the European reality have now come into open display. In size and format, the Recovery Fund will likely not be enough to contain the as yet unforeseeable consequences of the pandemic. While the same remark applies to the MFF itself, the adjustments made to the latter so as to achieve a final agreement in Council seriously undermine the coherence of the EU budget. It is almost impossible to understand how and why areas like health, research and support to companies should be subjected to a brutal amputation. Unfortunately one doubts whether the intervention of this Parliament can in any way help to improve the situation. The only reason to support the agreement reached is because without any agreement at all, things would be much worse. That’s what we believe now. History might give a different verdict.

 
  
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  Sylwia Spurek (S&D), na piśmie. – Dla mnie, obrończyni praw człowieka, byłej Zastępczyni Rzecznika Praw Obywatelskich, praworządność jest jedną z najważniejszych wartości Wspólnoty Europejskiej. Stanowi jednocześnie fundament wszystkich współtworzących ją systemów demokratycznych, niezbędny do zapewnienia gwarancji ochrony praw obywateli i obywatelek Unii.

Szereg wydarzeń z ostatnich lat odsłonił jednak słabości unijnych mechanizmów kontroli oraz pokazał, jak brak poszanowania dla wspólnych wartości i zasad może doprowadzić do sytuacji, w której praworządność nie jest nam dana raz na zawsze. Jestem posłanką z Polski, gdzie partia rządząca przez ostatnie pięć lat doprowadziła do likwidacji gwarancji w zakresie trójpodziału władzy, niszczyła niezależność sędziowską, naruszała prawa kobiet, osób LGBT+, lekceważyła prawa osób z niepełnosprawnościami i osób starszych. Ale problem z praworządnością mamy także w innych państwach członkowskich. I pryncypialnie musimy o nią walczyć.

Przyjęte na szczycie unijnym porozumienie w sprawie powiązania praworządności z funduszami unijnymi daje nadzieję na zmianę. Musimy jednak pamiętać, że skutki wprowadzenia tego mechanizmu nie mogą być wymierzone w obywateli i obywatelki. Sankcje nie mogą uderzyć w tych, którzy nie godzą się na lekceważenie prawa przez ich rządy. Muszą dotknąć faktycznych sprawców naruszeń.

 
  
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  Bettina Vollath (S&D), schriftlich. – Die EU-Staats- und Regierungschefs haben eine Einigung zum Wiederaufbaufonds und für den Mehrjährigen Finanzrahmen gefunden. So sehr Europa diese schnelle Einigung braucht, so enttäuschend ist am Ende das Ergebnis. Die Summe der Zuschüsse liegt deutlich unter den Vorschlägen von Kommission und EU-Parlament und wird damit dem Ausmaß der Krise bei weitem nicht gerecht. Nicht nur der Umfang des Wiederaufbauprogramms wurde gekürzt, die Abstriche bei Rechtsstaatlichkeit, Green Deal, Gesundheit und Forschung haben aus einem ambitionierten Zukunftsprogramm einen unzureichenden „Kompromiss“ gemacht. Das ist enttäuschend und ich sage ehrlich, dass wir uns mehr erwartet haben. Für mich steht fest: Wir befinden uns in der größten Rezession der EU-Geschichte und diese würde wesentlich mehr benötigen als einen Minimalkompromiss. Als EU-Parlament müssen wir jetzt Stärke zeigen und Nachverhandlungen einfordern. Mit der vorliegenden Entschließung haben wir eine gute Grundlage, um dem Rat klar zu machen: Jetzt ist nicht der Zeitpunkt, darum zu ringen, wer am wenigsten zur Bewältigung der Krise beiträgt, sondern im Gegenteil. Wann wenn nicht jetzt ist der Zeitpunkt für gemeinsames ambitioniertes Europäisches Handeln gekommen? Die europäischen BürgerInnen erwarten ein Europa, das der historischen Verantwortung gerecht wird. Wir dürfen sie nicht enttäuschen.

 
  
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  Alexandr Vondra (ECR), písemně. – Kolegové z ostatních parlamentních frakcí stále nepochopili ekonomickou realitu dnešní EU. COVID-19 zasáhl ekonomiky jednotlivých zemí bezprecedentním způsobem, ale poslanci socialistů, komunistů, lidovců, Zelených a Renew Europe přesto chtějí zatížit evropský průmysl dalšími tvrdými limity na emise CO2 nebo sjednocením přímých daní. V době, kdy miliony občanů přicházejí o práci kvůli COVID-19, požadují poslanci EP genderově vyvážené utrácení. Všechny tyto požadavky jdou proti ekonomickým zájmům našich občanů a projeví se ve zdražení energií a evropských výrobků, např. automobilů. Důsledkem bude další propouštění a ještě vyšší nezaměstnanost.

 
  
 

(La seduta è sospesa alle 12.55)

 
  
  

VORSITZ: RAINER WIELAND
Vizepräsident

 

11. Reprise de la séance
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(Die Sitzung wird um 13.32 Uhr wieder aufgenommen)

 

12. Annonce des résultats de vote: voir procès-verbal
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(Die Sitzung wird um 13.36 Uhr unterbrochen)

 
  
  

VORSITZ: KATARINA BARLEY
Vizepräsidentin

 

13. Reprise de la séance
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(Die Sitzung wird um 14.29 Uhr wieder aufgenommen)

 

14. Deuxième session de vote
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  Die Präsidentin. – Wir kommen nun zur zweiten Abstimmungsrunde.

Wir führen nun die Schlussabstimmung zu dem Entschließungsantrag zu den Schlussfolgerungen der außerordentlichen Tagung des Europäischen Rates vom 17. bis 21. Juli 2020 durch.

Die Abstimmungsrunde ist von 14.30 bis 15.45 Uhr geöffnet.

Es kommt dasselbe Abstimmungsverfahren zur Anwendung wie in der vorangegangenen Abstimmungsrunde.

Ich erkläre die zweite Abstimmungsrunde für eröffnet. Sie können bis 15.45 Uhr abstimmen.

Die Ergebnisse der zweiten Abstimmungsrunde werden um 17.30 Uhr bekannt gegeben.

(Die Sitzung wird um 14.30 Uhr unterbrochen)

 
  
  

PRESIDENZA DELL'ON. DAVID MARIA SASSOLI
Presidente

 

15. Reprise de la séance
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(La seduta è ripresa alle 17.32)

 

16. Annonce des résultats de vote: voir procès-verbal
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17. Explications de vote: voir procès-verbal

18. Corrections et intentions de vote: voir procès-verbal

19. Actes délégués (article 111, paragraphe 2, du règlement): voir procès-verbal

20. Dépôt de documents: voir procès-verbal

21. Modifications de saisine (article 56 du règlement): voir procès-verbal

22. Commissions associées (article 57 du règlement): voir procès-verbal

23. Décision d'appliquer la procédure avec commissions conjointes (article 58 du règlement): voir procès-verbal

24. Approbation du procès-verbal de la présente séance et transmission des textes adoptés: voir procès-verbal
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25. Calendrier des prochaines séances : voir procès-verbal
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26. Levée de la séance
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(La seduta è tolta alle 17.33)

 

27. Interruption de la session
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  Presidente. – Dichiaro interrotta la sessione del Parlamento europeo.

 
Dernière mise à jour: 30 novembre 2020Avis juridique - Politique de confidentialité