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Menetlus : 2020/2783(RSP)
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Esitatud tekstid :

RC-B9-0287/2020

Arutelud :

PV 17/09/2020 - 11.2
CRE 17/09/2020 - 11.2

Hääletused :

PV 17/09/2020 - 12
PV 17/09/2020 - 16

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P9_TA(2020)0234

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Neljapäev, 17. september 2020 - Brüssel Uuendatud versioon

11.2. Dr Denis Mukwege juhtum Kongo Demokraatlikus Vabariigis
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Protokoll
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  Elnök asszony. – A következő pont vita hét, Dr. Denis Mukwege ügyével a Kongói Demokratikus Köztársaságban kapcsolatos állásfoglalásra irányuló indítványról (2020/2783(RSP))*.

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* Lásd a jegyzőkönyvet.

 
  
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  Maria Arena, auteure. – Madame la Présidente, Denis Mukwege, gynécologue et militant des droits humains, consacre sa vie à la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes à l’est de la RDC, son pays, sa région.

Depuis plus de 20 ans, Denis Mukwege et ses équipes sont confrontés aux pires atrocités dont sont victimes les femmes, les jeunes filles – voire même les bébés –: violées, des organes génitaux saccagés par des criminels appartenant à des groupes armés, qui utilisent ces violences comme arme de guerre et de destruction massive.

Plus de 55 000 femmes, filles et enfants ont été soignés dans l’hôpital Panzi depuis sa création, et malheureusement, cela n’est pas près de s’arrêter. Les récentes attaques en Ituri, qualifiées de crimes contre l’humanité par Mme Bachelet, et les tensions dans les Kivu restent très préoccupantes.

Dans ce contexte, Denis Mukwege, comme toujours, a pris des positions claires, demandant que la lutte contre l’impunité ne reste pas à l’état de rapport, en faisant référence au rapport Mapping, mais que chacun prenne ses responsabilités. Il en appelle à la RDC pour qu’elle garantisse la protection des populations et assure la démilitarisation des sites miniers. Il demande à la communauté internationale de soutenir le processus judiciaire en RDC avec l’établissement de tribunaux mixtes. Il en appelle aussi à la communauté internationale pour qu’il soit possible de poursuivre les auteurs des crimes qualifiés de crimes contre l’humanité dans le rapport Mapping pour la période 1993-2003, et pour qu’elle soutienne la création d’un tribunal ad hoc, car, comme tout le monde le sait, la Cour pénale internationale n’est pas compétente en la matière.

Ses positions lui ont valu à nouveau des menaces qui doivent être prises au sérieux, car depuis la création de son premier hôpital qui a été détruit en 1996, il a subi des menaces en 2012 et il subit à nouveau des menaces aujourd’hui. Nous devons le protéger, effectivement, mais nous devons aussi faire en sorte que cela ne puisse plus durer en RDC. C’est comme cela que M. Mukwege sera le plus protégé, c’est comme cela qu’il pourra continuer à travailler comme militant des droits humains.

 
  
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  Dominique Bilde, auteure. – Madame la Présidente, les attaques et intimidations visant, depuis 2012 et jusque juillet 2020, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege constituent un cas limite des violences ciblant le personnel médical dans l’est de la République démocratique du Congo, ravagée par un conflit interminable.

Cette situation souligne la portée de l’œuvre de celui qui, depuis 1999, a secouru dans son hôpital de Panzi quelque 50 000 victimes de violences sexuelles, parfois gravement mutilées, dénonçant avec justesse ces exactions comme relevant d’une véritable tactique de terreur.

Ne jetons pas l’anathème sur la République démocratique du Congo, qui a démontré une certaine détermination contre ces crimes, bien que, de l’indemnisation des victimes au soutien à des enfants issus de viols, beaucoup reste à accomplir.

De notre côté, nos résolutions onusiennes et européennes seront en effet sans effet tant que les acteurs du commerce de tantale, cause sous-jacente du conflit, ne prendront pas leurs responsabilités. De même, toute aide internationale face aux crises sanitaires en Afrique achoppera sur le défi de la sécurité des praticiens médicaux, dont le cas de Denis Mukwege est désormais l’emblème tragique, hélas.

 
  
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  Marisa Matias, author. – Madam President, I ask you not to count this as an intervention. I think it is more correct if, after the colleague who negotiated the resolution, we then have all the authors according to the d’Hondt method. So I’m more than happy to speak last, so give the floor to the colleagues in the correct order as usual. They know who they are. I’ll be speaking last.

 
  
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  President. – Just so we understand correctly, Ms Matias, you are not an author, because on the list you are ...

 
  
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  Marisa Matias, author. – Madam President, I am, but I am from the GUE/NGL Group and I know that we normally follow the d’Hondt method. So we can pass to the EPP, then Renew and so on, and so I’ll speak last very happily. I don’t mean to generate any confusion, sorry.

 
  
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  President. – I am really sorry for the confusion; the lists are still a little bit incorrect. So the next speaker is then Mr Vincze from the EPP.

 
  
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  Loránt Vincze, author. – Madam President, my appreciation to the colleague for agreeing to use speaking time on the weight of the groups.

It takes extreme bravery to be an outspoken defender of human rights in a state crippled by decades of corruption and armed conflict and in which rebel militia groups continue to abduct, rape and murder civilians with impunity.

Dr Denis Mukwege, renowned gynaecologist, pastor, Nobel and Sakharov prize laureate from the Democratic Republic of Congo, has dedicated most of his life to end the use of sexual violence as a weapon of war and armed conflict. Nearly 55 000 survivors have been treated in Panzi hospital, which he established in 1999. His courage, dedication and strength in denouncing wartime sexual violence made him the international symbol of this struggle. Now his life, and those of his co—workers and members of his family, are newly and repeatedly under threat. It is our moral obligation that we defend them with all the means at our disposal.

While raising our voice for Dr Mukwege, we praise all human rights defenders in the Democratic Republic of Congo who still carry out their work in spite of the challenges they are faced with. The EPP Group welcomes the resolution that urges the government of the DRC to undertake immediately a comprehensive investigation into the threats he and other human rights defenders have received.

I also welcome that the document calls upon the Congolese Government and judiciary to prosecute human rights abuses carried out against women in that country. We fully echo Dr Mukwege’s call for peace and justice, the defence of human rights, the need for accountability and the implementation of the UN human rights report mapping abuses.

 
  
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  Frédérique Ries, auteure. – Madame la Présidente, le Dr. Mukwege est un héros. Un héros pour les femmes congolaises qu’il répare et à qui il rend le goût de vivre et la dignité. Un père de substitution – dans le fond – pour toutes les victimes de crimes sexuels.

Denis Mukwege est un héros aussi pour les militants des droits de l’homme partout dans le monde, où son courage force l’admiration. Il est victime aujourd’hui encore de menaces de mort, mais Denis Mukwege ne se terre pas, notre prix Sakharov ne se tait pas, non plus, il dit le vrai et en assume les risques, qui sont immenses, on le sait.

Alors, notre obligation aujourd’hui, c’est d’arrêter l’incantation. D’abord, il faut le protéger, lui et ses proches, et ensuite relayer son exigence de justice pour les victimes des conflits qui ravagent l’est du pays. Certes, la Monusco est de retour, on peut dire que Panzi reste un refuge, mais pour combien de temps? On le sait, la protection des Nations unies est temporaire. Reste maintenant le travail de mémoire, reste la justice. Un Congo pacifié et un Congo réconcilié avec son histoire, un Congo qui met fin à l’impunité des bourreaux, c’est ce Congo, celui du Dr. Mukwege, que l’Europe doit accompagner – au-delà des mots, au-delà de l’incantation – dans les actes, et c’est ce que propose notre texte.

 
  
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  Salima Yenbou, auteure. – Madame la Présidente, aujourd’hui, le Parlement européen clame sa solidarité et son soutien au Dr. Mukwege, l’homme qui répare les femmes, car il est malheureusement victime de menaces de mort.

Nous demandons au gouvernement congolais de continuer et d’intensifier sa lutte contre toutes les violations des droits humains et, dans la continuité du rapport Mapping des Nations unies, de mettre en place des moyens judiciaires qui permettent de juger les crimes passés et présents, mais aussi de respecter les droits sexuels et reproductifs, y compris la légalisation de l’avortement en cas de viol.

Mais n’oublions pas que derrière tout cela il y a le problème de l’exploitation des minerais, qui engendre corruption et violence. Les Amish n’ont, eux, aucune responsabilité dans ces crimes. On ne peut pas en dire autant de nous, qui utilisons chaque jour notre smartphone, que nous devrons d’ailleurs sans doute changer avec la 5G à venir.

Cette résolution met à l’honneur non seulement le Dr Mukwege et les défenseurs des droits humains en RDC, mais aussi toute la communauté des lauréats du prix Sakharov, à qui nous disons merci. Le Parlement européen continuera de soutenir vos combats.

 
  
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  Marisa Matias, autora. – Senhora Presidente, Denis Mukwege dedicou a maior parte da sua vida a tentar acabar com o uso da violência sexual contra as mulheres como uma arma de guerra.

Denis Mukwege tratou de mais de 55 mil vítimas sobreviventes no Hospital de Panzi. A sua vida tem sido ameaçada sempre, mas, nos últimos meses, estas ameaças reforçaram-se muito. A violência sexual contra as mulheres em contexto de guerra não pode continuar impune e, por isso, damos as boas vindas à decisão recente que foi tomada no dia 3 de setembro, uma decisão judicial importante para não manter este crime impune. Mas, a juntar àquilo que são os conflitos dentro do território, há ainda a violência que é multiplicada pela presença de grupos estrangeiros que, no Leste do país, exploram os minerais.

Neste sentido, apelamos à comunidade internacional para que apoie os defensores de direitos humanos no Congo, que não deixe impunes os crimes cometidos e que recuse a comercialização com empresas que detêm recursos naturais e que promovem a violência no país.

 
  
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  Assita Kanko, author. – Madam President, years ago I was honoured to interview Dr Mukwege for a book I wrote on women’s rights. He inspired me with his simple belief that we all have a duty to do the right thing. He is not a man who thinks women’s rights is an issue for women. He just jumps in and fights. He said, ‘I became a feminist because, in the face of the atrocity I witnessed, I had a choice: to go away or to act. I couldn’t just leave’.

The EU must do all it can to protect the points of light that shine through darkness. For the many thousands of victims of sexual violence in the Congo, Dr Mukwege is that light. We must call for a deep and impartial investigation into the threats made against him, and the EU must urge the Congolese authorities to adopt the draft law which protects human rights defenders and installs transitional justice. By defending Dr Mukwege’s life, we also defend the lives and dignity of those that every day rely upon his bravery. We must do all we can to help him continue to fight for the change he has spent a lifetime trying to achieve: the delivery of justice, truth and the empowerment of women.

 
  
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  Krzysztof Hetman, w imieniu grupy PPE. – Pani Przewodnicząca! Pochylamy się dzisiaj nad sprawą dr. Denisa Mukwege, laureata Pokojowej Nagrody Nobla i wieloletniego działacza społecznego, uhonorowanego również Nagrodą im. Sacharowa. Szpital, którego dyrektorem jest dr Mukwege, jest największym ośrodkiem pomagającym ofiarom gwałtów i przemocy seksualnej w kraju, a sam lekarz otwarcie przeciwstawia się przemocy seksualnej i domaga się sprawiedliwości dla jej ofiar.

Dr Mukwege zażarcie broni ofiar przemocy, ale teraz nadszedł czas, żeby bronić także i jego. To właśnie ze względu na swoją działalność dr Mukwege, ale także jego rodzina i współpracownicy otrzymują groźby śmierci. Niestety już raz podjęto próbę zamachu na dr. Mukwege, w której zginął jeden z jego ochroniarzy. Nie możemy mieć więc wątpliwości, że zagrożenie jest jak najbardziej realne. Dlatego też uważam, że Parlament Europejski nie może wobec tego zagrożenia być obojętny. Musimy domagać się podejmowania działań na rzecz ochrony dr. Mukwege, ale także wezwać rząd Demokratycznej Republiki Konga do wszczęcia rzetelnego śledztwa w celu ustalenia źródła gróźb, które otrzymuje dr Mukwege, jego bliscy i personel szpitala.

Dzisiejsza debata też z pewnością jest okazją, by zwrócić uwagę na problemy, którymi od lat zajmuje się dr Mukwege. Unia Europejska naturalnie potępia przemoc seksualną, ale nasza rola nie może się do tego ograniczać. Należy wyraźnie wspierać aktywistów w Demokratycznej Republice Konga działających przeciw przemocy, w tym przemocy seksualnej, i niosących wsparcie jej ofiarom, a także domagać się zdecydowanych działań rządu w tym zakresie.

 
  
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  Carlos Zorrinho, em nome do Grupo S&D. – Senhora Presidente, no Congo, os abusos sexuais são usados como armas de guerra e o médico que denuncia e trata clinicamente esses crimes está sob ameaça de morte. Esse médico é Denis Mukwege, laureado com o prémio Sakharov e o Nobel da Paz. A União Europeia, as Nações Unidas, a União Africana e os Estados de direito devem estar todos ao seu lado na luta contra as graves violações dos direitos humanos e da impunidade com que são atropelados os mais básicos pilares da sociedade.

A denúncia que fez recentemente de mais um massacre em Kivu e o pedido para que sejam levados à justiça os grupos armados responsáveis pelos crimes continuados de violência sexual despoletaram uma ameaça real à sua integridade física, que exigiu a reposição da proteção pelas forças da ONU ao Hospital de Panzi, interrompida em maio deste ano por causa da pandemia.

É preciso garantir o funcionamento das instâncias judiciais e a União Europeia deve manter-se vigilante e proativa e sancionar todos os perpetradores da violência e violadores dos direitos humanos.

Reitero a solidariedade com o Dr. Denis Mukwege e o seu corpo clínico pelo extraordinário trabalho de luta contra a violência sexual como estratégia e ação terrorista.

 
  
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  Hilde Vautmans, au nom du groupe Renew. – Madame la Présidente, chers collègues, je suis outrée, choquée et inquiète par le fait que nous devions discuter de la sécurité du Dr Denis Mukwege. Ceci montre à quel point la terreur et l’impunité ont atteint un niveau sans précédent à l’échelle humaine dans cette région.

Cet homme, que l’on ne doit plus présenter – prix Sakharov, prix Nobel de la paix, et surtout un héros pour tout un peuple –, est la voix des femmes violées, le mur contre la souffrance, la terreur et les exécutions.

Chers collègues, il est de notre devoir de renforcer ce rempart qui défend nos valeurs fondamentales dans son pays. Amani Kwenu. La paix pour vous. Vrede voor u.

 
  
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  Christine Anderson, im Namen der ID-Fraktion. – Frau Präsidentin! Doktor Mukwege gebührt mein höchster Respekt für seinen unermüdlichen Kampf gegen diese bestialische sexuelle Gewalt gegen Frauen und Mädchen und deren verheerende Folgen. Die feigen Einschüchterungsversuche und Morddrohungen gegen ihn, seine Familie und Mitarbeiter verurteile ich aufs Schärfste.

Aber anstatt unser Entsetzen, unsere Betroffenheit immer wieder zu bekunden, wann handeln wir denn endlich? Seit der lächerlichen Wahl in 2018 ist der Kongo immer weiter in die Anarchie gerutscht. Vergewaltigungen, Übergriffe auf Frauen durch Milizen finden tagtäglich statt, fünf Millionen Flüchtlinge in Zeltlagern – und die Verursacher genießen Straffreiheit. Entweder, weil sie von hochrangigen Militärs gedeckt werden, oder weil sie von der in weiten Teilen von Korruption durchsetzten Gerichtsbarkeit ohnehin nichts zu befürchten haben.

Aber, und das ist der eigentliche Skandal, während die systematische sexuelle Gewalt gegen Frauen, standrechtliche Erschießungen immer weiter zunehmen, wird die kongolesische Regierung nach wie vor von der EU unterstützt. Allein in diesem Jahr mit 40 Millionen Euro an humanitärer Hilfe. Es ist dringend geboten, dass wir als EU unsere Haltung und Beziehung zum Kongo einer kritischen Prüfung unterziehen, damit Leute wie Doktor Mukwege nicht länger ihr Leben aufs Spiel setzen müssen, um Frauen vor dieser bestialischen Gewalt zu schützen.

 
  
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  Jadwiga Wiśniewska, w imieniu grupy ECR. – Pani Przewodnicząca! Szanowni Państwo! Doktor Denis Mukwege, laureat Pokojowej Nagrody Nobla, Nagrody im. Sacharowa, niezwykle silny, odważny, bohaterski lekarz, który z wielką determinacją, zaangażowaniem i skutecznością walczy z przemocą seksualną i wykorzystywaniem kobiet w konfliktach zbrojnych. Nagłaśnia informacje o gwałtach. Publicznie mówi o bezkarności władz. Teraz to on potrzebuje naszego zdecydowanego wsparcia. Naszym więc obowiązkiem jest zadbać teraz o jego bezpieczeństwo, dlatego wzywamy ONZ i rząd kongijski do zapewnienia bezpieczeństwa doktorowi, jego rodzinie, pacjentom, pracownikom szpitala. Powinniśmy wesprzeć ofiary przemocy seksualnej w Kongo, a także aktywistów niosących im tę pomoc.

 
  
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  Isabel Wiseler-Lima (PPE). – Madame la Présidente, le Dr. Denis Mukwege est une personne admirable, il a consacré la plus grande partie de sa vie à combattre la violence sexuelle comme arme de guerre.

Il a reçu en 2018 le prix Nobel de la paix, après avoir reçu en 2014 le prix Sakharov. Ce choix de 2014 exprime mieux que nous ne pouvons le faire aujourd’hui notre admiration pour le Dr. Mukwege, mais ce choix implique aussi pour nous, aujourd’hui encore, une responsabilité particulière en tant que député européen. Nous lui devons notre appui pour qu’il puisse continuer à défendre en toute sécurité les droits humains. Les présentes menaces sur son droit fondamental à la vie sont dues à son infatigable combat, et plus particulièrement à ses appels à mettre fin à l’impunité dont jouissent ceux qui commettent des crimes sexuels et des massacres dans plusieurs provinces de la République démocratique du Congo.

Nous en appelons donc avec force aux autorités congolaises afin qu’elles garantissent la sécurité du Dr. Mukwege et fassent en sorte que les auteurs des menaces soient empêchés de nuire et répondent de leurs actes devant la justice. Mais nous en appelons aussi à la communauté internationale pour qu’elle intensifie ses efforts afin d’éliminer l’utilisation de la violence sexuelle en tant qu’arme de guerre, de protéger les victimes, de mettre fin à l’impunité des agresseurs et de garantir l’accès à la justice et à la réparation pour les victimes.

 
  
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  Evelyn Regner (S&D). – Madam President, let me start with a quotation:‘Rape is not just a physical violent act perpetrated against one victim. It’s an assault on humanity’. These are the words of Denis Mukwege.

Dr Mukwege has dedicated his life to the treatment of women who have become victims of rape and horrendous sexual violence. He has given new hope to tens of thousands of women, supporting them on the way back through medical treatment and psychological counsel, giving them the chance to get back on their own two feet by providing them with an education and job training. He needs our support to ensure his safety and that of his family and staff.

Women are amongst the most vulnerable in conflicts across the globe. Using sexual violence as a weapon in a war is a terrible crime. Denis Mukwege is one of the big heroes of our time. He needs our support and he deserves it.

 
  
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  Samira Rafaela (Renew). – Madam President, I welcome Nobel Peace Prize winner Dr Mukwege’s call for protection and the resolution in support for this. We know that conflict has horrible consequences for the countries concerned, for the many women victimised. As Dr Mukwege correctly said, we need to recognise that sexual violence in conflict is not just a problem in his country. Therefore, it is important that people like Dr Mukwege can continue their important work, work that not only helps the victims but also advocates for women’s rights.

Dr Mukwege and his Panzi Hospital are an example of how activists who do the groundwork need and deserve our protection. A pandemic cannot be an excuse to look away. Our support, especially during a crisis, is desperately needed. I call on our institutions, our Parliament and the international community to ensure that people like Dr Mukwege are free and safe to continue their work.

 
  
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  Evin Incir (S&D). – Fru talman! Fru kommissionär! ”Ingen vila som ej är allas, ingen stillhet förrän allt är fullbordat” yttrade FN:s före detta generalsekreterare Dag Hammarskjöld. Det är ord som vi måste ta fasta på. Det vilar ett tungt ansvar på oss att ta kampen för att upprätthålla de mänskliga fri- och rättigheterna och stödja alla de krafter som kämpar för dem världen över.

Dr Denis Mukwege är ett lysande exempel på vad mod, ihärdighet och bärande hopp kan uträtta för mänskliga rättigheter. Men som så ofta är fallet för dem som står upp för jämställdhet och mänskliga rättigheter har han, hans kolleger och hans familj konstant utsatts för hat och mordförsök på grund av det viktiga arbete som han utför.

Det är välkommet att Dr Mukwege återigen får skydd av FN, om än temporärt. Dock är det inte acceptabelt att det sker först efter påtryckningar. Vad är det för signal vi sänder till alla människorättsförsvarare? Att de kommer att få stå ensamma när faran är framme?

Nej, det räcker nu! Vi behöver ett EU som engagerar sig globalt för kvinnors rättigheter i en sann feministisk utrikespolitisk anda och som samtidigt fortsätter att aktivt samtala med FN för att trygga situationen för människorättsförsvarare som dagligen riskerar sitt liv för andra människors frihet.

 
  
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  Jutta Urpilainen, Member of the Commission. – Madam President, I am grateful to the Members of the European Parliament for raising this matter, and for giving me the opportunity to address it here.

The European Union greatly admires the courage and the tireless work of Dr Denis Mukwege. His strong commitment to peace, justice and human rights in the east of the Democratic Republic of the Congo (DRC) has unfortunately exposed him to death threats. Despite that, he continues to devote his life to defending and restoring the dignity of countless women, the victims of brutal acts of violence, and we must continue to support his work.

We have publicly condemned the most recent threats made against him and we are pleased to note that the UN has now decided to redeploy a unit for the safety of Dr Mukwege and the staff and patients of the Panzi Hospital. We remain extremely worried about almost daily attacks on the population in the east of the DRC. This cannot become a forgotten crisis 10 years after the UN Mapping Exercise Report.

We are calling upon the DRC, supported by its international partners, in particular in the region and the United Nations Organisation Stabilisation Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUSCO), to put an end to the violence and the impunity.

The Congolese authorities should adopt and implement reforms to establish effective security institutions and an independent justice sector. Those responsible should be brought before justice so that the rights and dignity of the victims can finally be recognised.

The EU is taking concrete action in this direction through support programmes for justice, the strengthening of the mechanism for prosecuting and supporting victims, including survivors of sexual and gender-based violence, and is continuing its direct support to Dr Mukwege’s Panzi Hospital, which so far amounts to EUR 19 million.

We will never, never abandon the women and girls who had to go through the unspeakable pain of sexual violence, and stand ready to contribute to the support they need to rebuild their lives.

 
  
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  Elnök asszony. – A vitát lezárom.

A szavazásra a mai napon kerül sor.

 
Viimane päevakajastamine: 4. detsember 2020Õigusteave - Privaatsuspoliitika