Der Präsident. – Wir setzen nun unsere Aussprache über den Bericht von Pascal Durand (A9-0211/2020) (2020/2088(INI)) fort.
Sandro Gozi, au nom du groupe Renew. – Monsieur le Président, je tiens tout d’abord à féliciter Pascal Durand pour son rapport équilibré et ambitieux.
Il y a cependant une remarque majeure: ces élections européennes sont encore trop peu européennes. Malgré un taux de participation plus élevé, les débats restent coincés dans un enclos purement national dans les 27 pays membres. Européanisons ces élections! Je dirais: remettons l’église au milieu du village.
Pour une démocratie européenne accomplie, il est essentiel de promouvoir un véritable espace politique transnational. Il n’existe aujourd’hui aucun véritable mouvement politique européen. Pourtant, imaginez l’impact en termes de force et de légitimité. Rappelons que c’est avant tout pour résoudre ces problèmes que l’idée des listes transnationales est née. Favorisons un débat véritablement européen à travers l’émergence de mouvements politiques transnationaux présentant des visions et programmes sur l’Union et élus directement par les citoyens. Soyons ambitieux pour mai 2024 et doublons les choix démocratiques des citoyens. Ces derniers pourront et devront voter pour une liste nationale et une liste transnationale. C’est une question de légitimité, c’est une question de démocratie, c’est une question de visibilité pour que les citoyens comprennent bien ce qu’ils sont en train de faire.
Donc, Monsieur le Président, arrêtons de faire semblant, nous voulons avoir des candidats têtes de liste pour la présidence de la Commission européenne. Donc, la logique voudrait que, pour atteindre cet objectif, il soit indispensable d’avoir des listes. L’accord conclu au début de cette législature prévoyait de travailler sur l’amélioration du système des têtes de liste, mais aussi de mettre en œuvre les listes transnationales. Les deux vont de pair: pas de tête de liste, sans liste, je dirais.
Notre temps est compté: mettre en œuvre la réforme de la loi électorale dans les 27 pays de l’Union prendra du temps, nous devons la lancer dès à présent afin de la terminer dans les délais pour 2024 pour une vraie démocratie européenne et transnationale.
Gerolf Annemans, namens de ID-Fractie. – Voorzitter, dit verslag – en ik mag helaas aannemen dat de rapporteur dit van mijnentwege eerder als een compliment zal opvatten – is voorlopig het meest extremistische document dat de centralistische, federalistische en “europeïstische” elite binnen dit Europees Parlement in deze zittingsperiode heeft geproduceerd.
Om te beginnen puilt het document uit van de in kringen van extremistische aanhangers van de Europese Unie erg gebruikelijke verwarring tussen Europa, het continent, het beschavingstype, het cultuurgegeven enerzijds, en de Europese Unie anderzijds. Ik noem mezelf een voorstander van Europa, een vertegenwoordiger van de Europese culturele identiteit, gegrondvest op de meerwaarde van de verschillen. De Europese Unie evenwel is in mijn ogen slechts een instelling, een organisatie en een door een verdrag tussen onafhankelijke lidstaten afgesproken manier van samenwerken.
De voorstanders van het over verdragen heen doordrukken van een Europese Unie als allesomvattende en zo veel mogelijk omvattende eenheidsstaat hebben zich het brede en rijke begrip Europa toegeëigend, noemen hun Europese Unie steevast “Europa”, en hun acties en hun bevoegdheidsuitbreidingen steevast “Europese”, meestal gevolgd door een zelfstandig naamwoord: Europese gezondheidszorg, Europese eenheidsmunt, Europese immigratie, Europese economie, in alle gevallen noemen ze het Europese vooruitgang, en vandaag dus hier een heuse Europese kieswetgeving.
Uiteraard vol met de aloude dada’s die hier worden afgekondigd, als waren het de tien geboden die Mozes – collega Durand dus in dit geval – van de berg heeft meegebracht. Het grondgebied van de Europese Unie als één kiesomschrijving. Eén algemene kieslijst – de transnationale lijst. De lidstaten worden afgeschaft, want in de Europese Unie zullen de lidstaten niet de Raad van de Europese Unie meer zijn, maar een ondergeschikte tweede wetgevende kamer, een soort adviesorgaan van dit Parlement. De nationale politieke partijen worden geleidelijk vervangen door transnationale Europese politieke partijen, die logischerwijs uiteraard maar één programma zullen en later mogen hebben: het programma van de verdere integratie van deze Europese Unie.
Kortom, collega’s, het extremisme van de Europese Unie kent vandaag een nieuw hoogtepunt. Als overtuigd Europeaan, voorstander van een eenheid van vrije volkeren, wilde ik u dat hier even in alle duidelijkheid zeggen om ertegen te waarschuwen.
Damian Boeselager, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, first of all let me thank Pascal Durand for presenting this very good report, an ambitious report with very good compromises, I think, bringing together most of the groups. I want to remind everyone in this House that this House already decides on laws that affect 450 million Europeans and maybe potentially many more across the world. I hope that at one point this House will also be able to initiate laws and will field a European government, hopefully. This House is already a beacon of European democracy and I think it’s really important that we try to increase legitimacy and that we try to improve the way we are elected into this House, at all times. I think the report shows ways to do this.
First of all, I think it’s very important that we set minimum standards to ensure that there’s a trusted process. That means minimum standards when it comes to the registration of a party, when it comes to the registration of this party for the European parliamentary elections, when it comes to internal party democracy about how to field candidates, when it comes to party financing and fraud control, and when it comes to the election procedures at the actual election date.
Second, and this has already been mentioned by some colleagues, we need to Europeanise these elections. It’s not enough that we all work in our national context to try to put forward European topics. We need to have an actual European debate about European topics and I think there are some ways to discuss this further, as has been discussed for transnationalist Spitzenkandidaten. But we should also try to regionalise and localise the elections so that parliamentarians are closer to their citizens as much as possible, so that people have some people to relate to and to reach out to.
I think we should not shy away from any of these discussions. We should discuss all the options on the table to be able to improve our electoral procedures. When we look across the Atlantic, I think we can see how important it is to have trusted procedures, especially when it comes to the transition of powers. Let us not waste this legislative chance, let us try to improve the electoral law.
Ангел Джамбазки, от името на групата ECR. – Г-н Председател, уважаеми колеги, за пореден път ляво-либералното мнозинство в тази зала показа ясно, че се вълнува и се занимава с въпроси, които нямат нищо общо с дневния ред на обществата на гражданите на европейските държави.
В момента гражданите на европейските държави се вълнуват от две неща. Как ще се преодолеят последиците от здравната криза, от пандемията, и как ще се запази икономиката. На този фон, в тази зала Европейският парламент последователно продължава да се занимава с това да наложи диктат на някакви малки групи, които са се разпознали като малцинства в обществата, да дава федералистки идеи, да се занимава с идеи като, водещият кандидат на ПЕС, между другото, е пример за това как се проваля идеята за водещ кандидат. Бяха издигнали водещ кандидат, подлъгаха своите избиратели да гласуват за него и избраха друг човек за председател на Комисията, с което само показват, че двойните стандарти са добре дошли, когато идват от ляво, когато идват от социалисти, либерали и т.н.
Обръщам ви внимание, дневният ред в момента не е как да направите федералистки съюз, дневният ред е как да се запазят работните места и животът и здравето на гражданите на европейските държави.
Leila Chaibi, au nom du groupe GUE/NGL. – Monsieur le Président, chers collègues, merci Pascal Durand pour ce très bon rapport.
Je voulais vous parler de ma petite cousine Clotilde, qui a 16 ans. Elle a participé à toutes les manifs climat depuis un an et aux repas de famille, on ne peut pas l’arrêter quand elle commence à essayer de convaincre toute la famille de l’urgence écologique. Clotilde a un avis bien tranché sur la société, mais, pourtant, quand c’est le jour des élections, elle n’a pas le droit de s’exprimer dans les urnes.
Je voulais vous parler aussi de Lorenzo, qui a 16 ans. Il est italien. Il a le droit d’ouvrir son propre magasin de vêtements, il a même le droit d’être patron d’un restaurant. En revanche, voter c’est niente, interdit à son âge.
Je voulais vous parler de Tobias, 16 ans. Il est allemand. Il a droit d’acheter de la bière, il a droit de sortir en discothèque avec ses amis de 16 ans, mais il n’a pas le droit de voter.
Je vous parlerai aussi de Carmen, qui a 16 ans. Elle est espagnole. Elle travaille 40 heures par semaine et elle a le droit de se marier. Pourtant, elle n’a pas le droit de voter, elle non plus.
Clotilde, Lorenzo, Tobias, Carmen et puis la majorité des jeunes européens de 16 ans s’engagent. Ils s’engagent pour le climat, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, mais ils n’ont pas le droit de participer à la démocratie, ils n’ont pas le droit d’élire les représentants qui décideront de comment doit s’organiser la vie dans la société dans laquelle ils et elles évoluent.
Vous savez, avant que les femmes aient le droit de vote, avant que les moins de 21 ans aient le droit de vote, on disait d’elles, on disait d’eux, pour justifier leur exclusion de la vie politique, que leur trop faible maturité d’esprit ne pouvait leur permettre de prendre une part intelligente à la conduite des affaires publiques.
Cela vous paraît obsolète quand on dit cela, pourtant ce sont les mêmes arguments qu’on entend ici à propos du droit de vote à 16 ans. Alors je voudrais demander à ceux qui s’opposent à l’idée du droit de vote à 16 ans, est-ce que, dans le fond, vous n’avez pas peur de vous retrouver avec un hémicycle transformé du fait de l’arrivée dans les urnes, du fait de l’arrivée dans les bureaux de vote de Clotilde, de Lorenzo, de Tobias, de Carmen et de tous les autres?
Je crois, au contraire, qu’il est grand temps de rétablir l’équilibre générationnel en rajeunissant le corps électoral pour mettre en adéquation le poids politique de la jeunesse avec son poids dans la société.
Carles Puigdemont i Casamajó (NI). – Mr President, I would like to thank Pascal Durand for his report. On the European elections, two things come to my mind.
First, how the Spanish Electoral Commission first tried to exclude myself and my colleagues from running on the list and then, when that failed and we got elected with one million votes, blocked our right to be MEPs for six months.
Second, Oriol Junqueras, my former colleague in government, is still in jail and was condemned to 13 years behind bars, despite his being an elected MEP. The Spanish Supreme Court did not care about this or about his immunity and violated the rights of MEPs. This is a shame. All MEPs should defend the right of Oriol Junqueras to be an MEP by voting for Amendment 49.
Electoral rules cannot depend on Member States. Today it is Spain, tomorrow, who knows? As Mr Durand proposed in his report, we need a European electoral authority that ensures the respect for European rule of law with an effective tool, a new European electoral law.
Paulo Rangel (PPE). – Senhor Presidente, em primeiro lugar, queria naturalmente felicitar-me e felicitar-nos a todos pela participação eleitoral que houve em 2019. Foi, de facto, uma prova de vida da União Europeia e da cidadania europeia.
Queria também cumprimentar o colega Durand pelo seu relatório, relativamente ao qual tenho várias discordâncias, mas no texto principal, no texto que verdadeiramente conta, ficaram em aberto todas as possibilidades.
Isso foi um esforço importante para que os cidadãos na Conferência sobre o Futuro da Europa tenham liberdade para decidir, sim, porque isso é o mais importante. Se nós queremos repensar o sistema eleitoral europeu, se nós queremos repensar o sistema de designação do Presidente da Comissão, não pode ser o Parlamento, sozinho, a predeterminar e a condicionar o debate da conferência que quis abrir aos cidadãos.
And here I turn to English. I have to say to all my colleagues that what Mr Gozi has said here is not acceptable because, first, there is a European political force that is already in place and that is the PPE. Probably, this is not the case for Renew.
Second, because there is no federation with a transnational or a single constituency – there is no federation like that – so why should the European Union have it? Finally, when you say that the President of the Executive should have a kind of trans—European legitimacy, I ask what is the legitimacy of the Chancellor of Germany or of the Prime Minister of England? They are also legitimate and they have their single constituencies.
So I urge you all to vote in favour of this report, but to vote against Recital T and to vote in favour of Amendment 26, because they are trying to conditionate the freedom of the Conference on the Future of Europe.
Domènec Ruiz Devesa (S&D). – Señor presidente, antes de entrar en la materia del informe sí querría dirigirme un momento a dos colegas que han hablado anteriormente, los señores Annemans y Dzhambazki, que no paran de hablar de los males del federalismo en esta Cámara. Pero a mí me gustaría decirles que el federalismo no ha causado ninguna guerra en Europa, y los nacionalismos, dos guerras mundiales, de momento. Tengan eso en cuenta.
Entrando en la cuestión del informe, como se ha dicho —y comparto lo que han dicho los colegas—, las elecciones europeas fueron bien, aumentó la participación, aumentó la participación de los jóvenes, las fuerzas proeuropeas —también recordatorio— ganaron ampliamente las elecciones, por el 80 %, y ahora de lo que se trata es de ver cómo podemos mejorar las elecciones europeas en un futuro, porque hay mucho que mejorar.
Uno de los elementos que pueden —«que pueden», que es lo que dice el informe—contribuir a que tengamos una democracia transnacional europea más efectiva son las listas trasnacionales. Nosotros, por eso, apoyamos el informe en su totalidad, porque queremos que se abra ese debate, en el Parlamento y en la Conferencia sobre el Futuro de Europa.
Maite Pagazaurtundúa (Renew). – Señor presidente, yo quiero apoyar tanto al ponente como a algunos de los intervinientes en favor de este informe, pero quiero señalarle alguna cosa al señor Puigdemont, porque parece que aquí solo hay un debate, que es el debate de cómo generar victimismo, en un caso claro de ataque al Estado de Derecho democrático en España. Porque no solo los Estados pueden convertirse en iliberales, también las entidades subestatales pueden atacar al Estado democrático de Derecho.
En Cataluña, en septiembre del año 2017, se anuló la separación de poderes con actos ilegales. Eso es atacar al Estado democrático de Derecho. El populismo no es solo el de Polonia o el de Hungría o el de algunas fuerzas que andan por aquí. Hay populismo identitario absolutamente excluyente en Catalunya. Y aquí se utilizan todos los derechos que les damos los demócratas liberales para mentir, para atacar al Estado democrático. Efectivamente, en Europa necesitamos defendernos de los populismos y Europa es necesario para ello.
Der Präsident. – Frau Kollegin Pagazaurtundúa, gestatten Sie mir eine Bemerkung: Auch wenn man nicht alles teilt, was Sie sagen, aber ich finde, es war so ein Moment – wir unterhalten uns oft darüber, die Debatten lebendiger gestalten zu wollen, aber wenn jemand seinen Redetext, den er vorbereitet hat, einfach auf die Seite legt und auf jemanden eingeht, der vorher hier gesprochen hat, dann werden die Reden von selber lebendiger, da brauchen wir überhaupt keine Änderung der Geschäftsordnung.
Gilles Lebreton (ID). – Monsieur le Président, le rapport Durand dresse un étrange bilan des élections européennes de 2019.
Je ne suis d’accord avec lui que sur un point. Comme lui, je me félicite de la participation accrue aux élections, qui constitue un signe encourageant de regain d’intérêt pour le processus démocratique.
Mais je suis en désaccord sur l’explication de ce regain d’intérêt. En France, si les électeurs se sont déplacés, ce n’est pas parce que la coûteuse et inutile campagne de l’Union intitulée «cette fois, je vote» a porté ses fruits, c’est parce qu’ils se sont passionnés pour la lutte que se sont livrée les deux listes principales. Celle de Jordan Bardella et du Rassemblement national ayant finalement triomphé de celle du président de la République, Emmanuel Macron.
Quant à tirer de ce regain de participation la leçon d’une adhésion des citoyens à l’Union, c’est très présomptueux, car au lendemain de la révolte des gilets jaunes, beaucoup d’électeurs ont au contraire voté pour manifester leur défiance envers l’ultralibéralisme de l’Union, qu’ils jugent, à juste titre, coresponsable de leur malheur.
Circonstance aggravante, le rapport Durand ne se contente pas de dresser le bilan des élections, il en prend prétexte pour tracer le contour des réformes qui permettraient, selon lui, d’améliorer l’Union. Mais le rêve qu’il décrit fait figure, à mes yeux, de cauchemar.
Le rapport veut en effet renforcer le rôle politique de la Commission, notamment à travers la consécration du système des candidats têtes de liste. À l’inverse, je voudrais plutôt retirer tout rôle politique à la Commission en transformant celle-ci en un simple secrétariat technique permanent. Le rapport veut marginaliser le Conseil en le transformant en une deuxième chambre, c’est-à-dire en une sorte de Sénat. À l’inverse, je voudrais plutôt renforcer son rôle en lui confiant l’initiative législative. Le rapport veut transformer le Parlement européen en représentant d’un introuvable peuple européen avec listes transnationales, droit électoral unifié et création d’une autorité électorale européenne. À l’inverse, je voudrais plutôt qu’on réfléchisse aux moyens de le rendre plus représentatif des nations européennes.
En conclusion, je m’oppose au rapport Durand, parce qu’il veut créer un empire supranational, alors que je défends le projet d’une Europe des nations.
Diana Riba i Giner (Verts/ALE). – Señor presidente, hoy debatimos un informe sobre las últimas elecciones europeas, y en él se mencionan cuestiones importantes como las listas transnacionales, la reforma de la ley electoral europea o la igualdad de género, pero lamentablemente el informe no incluye ninguna mención a la vulneración de los derechos políticos del diputado electo al Parlamento Europeo Oriol Junqueras ni a los tres escaños vacíos que tuvo esta Cámara durante meses.
No hay ninguna mención a la sentencia del Tribunal de Justicia de la Unión Europea, que ratificó la calidad de diputado de Oriol Junqueras, ni a su derecho a la inmunidad parlamentaria. Tampoco se mencionan las irregularidades del Estado español, que aún lo mantiene encarcelado.
¿Cómo se explica que un informe sobre las elecciones europeas no mencione que un diputado, con todos sus derechos, no pudo pisar este Pleno? Esta elusión se agrava con la decisión del presidente del Parlamento de declarar inadmisible una parte de la enmienda que habla de Oriol Junqueras. Le pido al presidente del Parlamento que rectifique esta decisión.
Señorías, mirando a otro lado hacemos un flaco favor a la democracia europea.
Zdzisław Krasnodębski (ECR). – Panie Przewodniczący! Zgodnie z Pana wezwaniem nie będę odczytywał swojej wypowiedzi. A teraz chciałem zwrócić się do kolegi, który polemizował z kolegą Dzhambazkim. Otóż to prawda, federalizm nie jest związany – ponieważ nie jest czymś, co zostało zrealizowane – z żadnymi procesami, które moglibyśmy krytykować. Ale jeżeli Pan przypomni sobie historię Europy, to wiemy, że były takie sytuacje, w których zjednoczenie Europy siłą, uniformizacja, zniesienie różnic kulturowych prowadziły do zbrodni. Tak, nawet do zbrodni. To jest historia Europy Środkowo-Wschodniej i nawet Święte Cesarstwo Rzymskie Narodu Niemieckiego prowadziło wojny.
Ta integracja, o której mówimy, miała być oparta na innych zasadach, na zasadach szacunku dla narodów, kultur narodowych, odmienności kultur politycznych, tożsamości konstytucyjnych i tak dalej. Niestety, Państwo chcą wprowadzić zupełnie coś innego. I to się skończy źle dla Europy.
Helmut Scholz (GUE/NGL). – Herr Präsident! Auch ich möchte mich ausdrücklich bei meinem Kollegen Pascal Durand für seinen Bericht bedanken. Ganz klar: Es ist eine Zuarbeit, auch ein Vorschlag, für die bevorstehende Konferenz zur Zukunft der Europäischen Union. Meine Delegation teilt viele Gesichtspunkte des Berichts, und deshalb – ganz klar – müssen wir konstatieren, dass wir zwar 2019 die höchste Wahlbeteiligung seit 20 Jahren hatten, dass aber die Enthaltungsrate mit 50,6 % aller wahlberechtigten Bürgerinnen und Bürger dennoch zu niedrig bleibt.
Der Bericht zeigt auf, dass sich deshalb institutionell und strukturell im Hinblick auf die europäische Wahlgesetzgebung vieles ändern muss, denn es geht um einen Stützpfeiler der demokratischen Teilhabe an der Gestaltung der Architektur der Europäischen Union heute und in Zukunft. Ich befürworte deshalb auch ausdrücklich den Vorschlag für die Einführung eines Spitzenkandidatensystems, sodass Bürgerinnen und Bürger ein direktes Mitspracherecht bei der Wahl des Präsidenten der EU-Kommission haben, und für die Einführung transnationaler Listen für die Wahlen zum Europäischen Parlament.
Geschlechterausgewogene Wahllisten, ein europaweites Wahlrecht ab 16 Jahren: Das sind Punkte, die wichtig für diese Debatte sind.
Vladimír Bilčík (PPE). – Vážený pán predsedajúci, keď diskutujeme o správe kolegu Duranda o európskych voľbách, je veľmi dôležité, aby sme sa držali faktov. Naozaj potrebujeme poctivú diskusiu o týchto voľbách, aby sme z nej vyvodili tie dôležité a poctivé závery.
A tá poctivá diskusia musí začať o kontexte. A ten kontext tých volieb bol kontextom kríz, brexitu, migračnej krízy. A v tomto kontexte chcem podčiarknuť, že sme zaznamenali historickú mobilizáciu, historickú účasť v týchto voľbách. Naozaj po dvadsiatich rokoch sa výrazne zvýšila v rámci celej Európskej únie. V mojej vlastnej krajine, na Slovensku, bola tá účasť o 10 % vyššia ako v minulosti. A tá účasť bola mobilizácia proeurópskych síl, populisti nezvíťazili, zvíťazili proeurópske sily, zvíťazila nádej pre budúcnosť európskeho projektu. A je dôležité, aby sme túto nádej udržali aj ďalej. A práve preto potrebujeme čo najskôr spustiť Konferenciu o budúcnosti Európy a diskusiu, poctivú diskusiu s našimi občanmi a voličmi, aby sme ich mobilizovali ďalej v súvislosti s tými ďalšími voľbami, ale aj v súvislosti s tým, prečo tu máme európsky projekt. Európsky projekt je tu pre ľudí. Pandémia nám ukazuje výhody európskeho projektu, pridanú hodnotu fondu obnovy, tak isto diskusia o zdravotnej únii. Toto všetko musí byť agendou Konferencie o budúcnosti Európy, aby sme ďalej mobilizovali voličov a občanov naprieč Európskou úniou v súvislosti s ďalšími európskymi voľbami. A potrebujeme ísť do tej konferencie s otvorenou mysľou a s otvorenou hlavou, nie s vopred napísanými volebnými pravidlami. Únia je únia občanov, Únia je úniou štátov a potrebujeme zachovať rovnováhu v týchto princípoch aj pri budúcich voľbách, potrebujeme uvažovať o voľbách Európskeho parlamentu tak, aby sme zachovali princíp jednej úrovne europoslanca. Áno, posilňujme prístup k voľbám naprieč Európskou úniu pre všetkých voličov, ale nevytvárajme rôzne triedy a rôzne kategórie v ďalších voľbách.
Toto je moja poznámka k nadnárodným zoznamom.
Pedro Silva Pereira (S&D). – Senhor Presidente, este relatório de avaliação das eleições de 2019 não pretende ser uma avaliação política das escolhas democráticas do povo, porque essas todos temos de as respeitar. Trata-se de avaliar o funcionamento do nosso processo eleitoral e nisso tem toda a razão o relator.
Há dois factos maiores a sublinhar. Em primeiro lugar, estas foram as eleições mais participadas dos últimos 20 anos e, em segundo lugar, estas eleições contaram com uma extraordinária participação dos jovens. São duas notícias excelentes para o projeto europeu e para a democracia europeia.
Infelizmente, o relator não resistiu a antecipar alguma da discussão sobre a reforma do sistema político e eleitoral e as listas transnacionais, que está prevista para a nossa Conferência para o Futuro da Europa e, nesse ponto e apenas nesse ponto, não poderei acompanhar o relator, porque não podemos nem devemos querer antecipar, à partida, ou condicionar a discussão que vamos ter na Conferência para o Futuro da Europa.
Gunnar Beck (ID). – Herr Präsident! Mit diesem Bericht malt sich das Parlament die Welt, so wie es ihm gefällt. Höhere Wahlbeteiligung bei den EU-Wahlen 2019 sei ein Signal für mehr Integration, und mehr Integration heiße, die Wähler ersehnten auch mehr Gender Balance, mehr Minoritäten, mehr Political Correctness, nur keine nationale Vielfalt.
Schade nur, dass die Wahlbeteiligung mancherorts hoch, anderswo niedrig war. Deshalb bräuchten wir ein einheitliches Wahlrecht, transnationale Listen mit EU-weiten Spitzenkandidaten, obwohl doch dieses Parlament letztes Jahr seinen eigenen Spitzenkandidaten guillotinierte und auf Geheiß Macrons durch Ursula von der Leyen ersetzte.
Die Wahlbeteiligung 2019 gegenüber 2014 stieg in 16 und fiel in 12 Mitgliedstaaten, nachdem sie jahrzehntelang ebenfalls fiel – ein statistischer Ausrutscher als Rechtfertigung für das größte Gesellschaftsexperiment seit Mao. Die Chinesen haben dafür ein Wort: Baizuo, ein Spottwort für scheinheilige westliche Humanitaristen, die sich für Einwanderung, LBGT und Klimarettung ereifern, ohne Kenntnis realer Probleme, nur um ein Wohlgefühl moralischer Überlegenheit zu befriedigen.
Daniel Freund (Verts/ALE). – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich glaube, wir müssen ehrlich mit uns sein: Das, was nach der Europawahl passiert ist, war nicht unbedingt ein großer Fortschritt für die europäische Demokratie. Wir als Parlament haben es in der Tat nicht geschafft, einen Spitzenkandidaten durchzusetzen. Ironischerweise haben CDU/CSU, die Konservativen, ja in der letzten Legislatur gegen transnationale Listen gestimmt und es damit den Staats- und Regierungschefs besonders einfach gemacht, über ihren Spitzenkandidaten, Manfred Weber, hinwegzugehen und jemanden vorzuschlagen, der nicht zur Europawahl angetreten ist.
Wenn wir es also ernst meinen mit europäischer Demokratie, dann müssen wir in Zukunft dafür sorgen, dass das Grundprinzip einer jeden funktionierenden Demokratie erfüllt wird, dass also Kandidatinnen und Kandidaten und Parteien mit Programmen antreten und diejenigen, die dann eine Mehrheit holen oder eine Koalition basteln, die eine Mehrheit stellt, dann eben auch die Spitzenposten füllen.
Deshalb – da kann ich dem Kollegen Rangel nur widersprechen: Wenn wir das hinbekommen wollen, wenn wir diese europäische Demokratie so bauen wollen, dann habe ich bisher keine bessere Idee gesehen, als dass alle Europäerinnen und Europäer für diesen Spitzenposten eben auch ihre Stimme abgeben können.
Geert Bourgeois (ECR). – Voorzitter, dit verslag ademt centralisme uit. Dit verslag staat haaks op de subsidiariteit, staat haaks op de eenheid in verscheidenheid. Transnationale lijsten evenzeer. Die zullen trouwens het vertrouwen van de burger schaden: je ként die lijsttrekkers niet, kan ze vijf jaar lang niet volgen en spreekt de taal van die lijsttrekkers evenmin. En de verkiezing van de voorzitter van de Commissie op die transnationale lijsten effent het pad naar een presidentieel regime. Dit staat haaks op de fundamenten van het samenwerkingsverband dat de Europese Unie is.
“Eenheid in verscheidenheid” is het motto. Centralisme en gigantisme gaan daartegenin. Je hoeft geen centralist te zijn om te geloven in de meerwaarde van de Europese Unie, gebaseerd op de waarden van de Verlichting.
VORSITZ: OTHMAR KARAS Vizepräsident
Sven Simon (PPE). – Herr Präsident! Jetzt hat die Präsidentschaft gewechselt, aber ich bin nach wie vor der Meinung, dass wir die Debattenkultur verbessern müssen. Wir brauchen auch mehr als ein, zwei Minuten Redezeit, sonst kann man ja nur einen Aspekt rausgreifen. Wir brauchen hier eine lebendige Debatte.
Ich greife jetzt auch einen Aspekt raus – aber wenn ich mehr Zeit hätte, wäre es sinnvoller, noch auf ein paar Aspekte einzugehen –, die Geschichte mit der Parität. Liebe Kolleginnen und Kollegen, in einer repräsentativen Demokratie, da vertreten wir doch politische Überzeugungen, Wahlkreise, und nicht willkürlich definierbare Identitätsgruppen. Im Grunde entmündigt man damit die Wählerinnen und Wähler.
Diejenigen, die meinen, dass wir Quoten für Wahllisten brauchen, die haben irgendwie die Vorstellung, dass Abgeordnete Interessen nur dann vertreten könnten, wenn sie einer Identitätsgruppe angehören. Das ist einfach nicht der Fall, und es ist auch ein Stück weit illiberal. Es ist im Grunde so wie Ständeversammlungen, die wir mal hatten, ein identitäres Demokratieverständnis – geschlechterbezogen, man soll nur noch gewählt werden dürfen, wenn man einem bestimmten Geschlecht angehört, eine bestimmte Herkunft, Religion oder Hautfarbe hat. Ich glaube, das ist nicht das Demokratiemodell, das wir in Europa wollen.
Die Frage, wie wir dann Demokratie organisieren, die müssen wir wirklich jetzt mal im Rahmen der Konferenz über die Zukunft Europas im Detail diskutieren. Meistens wird hier in ein, zwei Minuten immer nur das Schlagwort genannt: transnationale Liste. Ja, wie soll das funktionieren? Ich habe im Grunde nichts dagegen. Aber es gibt natürlich auch tolle andere transnationale Vorstellungen: Mehrpersonenwahlkreise – was man sich alles einfallen lassen kann.
Dann müssen wir uns als Demokratinnen und Demokraten eines versprechen: Wenn immer wir über dieses Thema diskutieren, muss es fair zugehen, denn die Regeln, wie wir miteinander streiten, über die dürfen wir am Schluss, wenn wir uns geeinigt haben, nicht mehr streiten. Dann können wir uns in der Sache hart auseinandersetzen.
In diesem Sinne bin ich gerne bereit, an diesem neuen Wahlrecht für Europa mitzuarbeiten. Und ich habe eigentlich nach dieser Debatte auch heute große Hoffnung, dass wir genug Kompetenz und Kolleginnen und Kollegen in diesem Haus haben, die ernsthaft den Willen haben, jetzt einen Schritt voranzukommen.
Gabriele Bischoff (S&D). – Herr Präsident! Die Europawahl 2019 war ein großer Erfolg und gleichzeitig eine enorme Enttäuschung. Ein großer Erfolg, weil über 50 % der wahlberechtigten Bürgerinnen und Bürger an der Europawahl teilgenommen haben. Das ist die höchste Wahlbeteiligung seit 20 Jahren.
Gleichzeitig war die Europawahl aber auch eine enorme Enttäuschung für viele Bürgerinnen und Bürger, die zur Wahl gegangen sind. Sie haben dem Versprechen geglaubt, dass sie mit ihrer Stimme die zukünftige Person an der Spitze der Europäischen Kommission mitbestimmen. Im Nachhinein wurden sie eines Besseren belehrt. Nicht ihre Stimme, sondern Hinterzimmerdeals haben diese Entscheidung herbeigeführt.
Genau diese Ambivalenz macht der Bericht deutlich. Der Reformbedarf ist groß. Wir brauchen endlich eine rechtlich verbindliche Regelung für das Spitzenkandidatenprinzip durch die Reform des europäischen Wahlrechts. Mehr Demokratie wagen, das ist das Gebot der Stunde, auch mit Blick auf die anstehende Zukunftskonferenz. Lassen Sie es uns wagen!
Peter Kofod (ID). – Hr. formand! Jeg står her med betænkningen om EU-valget i 2019, og jeg må sige, at jeg blev noget forundret, da jeg læste den.
I betænkningen henviser man simpelthen til, at resultaterne for EU-skeptikerne skal ses som en advarsel. Det trækker fuldkommen masken af dette overfladiske og, synes jeg, udemokratiske system. For i stedet for at lytte til os, der er bekymrede over et voksende føderalt EU-system, så isolerer man EU-skeptikerne. Man udelukker os fra poster i udvalgene, og man udelukker os fra politisk indflydelse og kompromiser, og, værst af alt, man pladrer løs om demokratiet samtidig med, at man udelukker millioner af EU-skeptiske stemmer fra at blive hørt og lade det danne grundlag for selvrefleksion her i glaspaladserne i Bruxelles.
I stedet buldrer man bare videre, og det eneste, flertallet har fantasi til, er at kræve mere og mere og mere EU. I dagligdagen kan man næppe tælle antallet af tomme fraser, der fyres af om demokrati, mangfoldighed og tolerance i dette hus, men når det kommer til stykket, efterleves det ikke, når det handler om EU skeptikere. Flertallet i dette Parlament opfører sig dobbeltmoralsk.
Hermann Tertsch (ECR). – Señor presidente, me temo que la mayoría no ha entendido nada del Brexit y que la soberbia socialdemócrata ciega una vez más. No es cierto que los europeos vuelvan a aplaudir a la Unión Europea, Y ese aumento del voto ha venido porque el voto ha ido a los partidos que defienden a las naciones.
La mayoría socialdemócrata, y ahí incluyo a quienes cosechan votos de derechas en su país para hacer política de izquierdas aquí, quiere un megaestado que haga desaparecer las naciones y así el único control democrático real. Pero las naciones se niegan a desaparecer. Por eso, los partidos que defendemos la nación crecemos sin parar y los partidos que quieren disolverla van cayendo —los partidos mayoritarios, ante todo—. Pese a la colosal propaganda continua, un tercio de los europeos ya votan a defensores de la nación. En 2024 seremos muchos más.
Por eso la prisa de crear el megaestado por la puerta de atrás sin consultas al pueblo, que les diría que no, como ha hecho en el pasado.
Loránt Vincze (PPE). – Mr President, in this report we have a thorough analysis of the recent European Parliament elections, and congratulations to the rapporteur for that. I can only regret that in an otherwise very comprehensive text we spent so much political effort trying to revive an idea that this House voted down – and with good reason – and I am speaking about the transnational lists.
Parliament is often perceived as a political entity that is distant from the everyday concerns of citizens. Every second colleague quoted already that in the last European Parliament elections turnout was the highest since 1994 and it was 8 per cent up compared to 2014, so bringing Parliament even closer to citizens works already. Making citizens vote for people they do not know, who do not know them, do not understand their culture, do not speak their language, will certainly not represent an impetus for further steps in that direction.
In addition, elections without a local constituency would not ensure accountability to voters. It would weaken the link between Members and their electorate and would also favour large Member States and large parties. Elections for Parliament should be made more European, focusing not on electoral engineering and lists, but on proposing truly European answers to European questions, rather than national priorities.
On the other hand, I am very disappointed that the final report did not address vital issues such as electoral thresholds. Colleagues already mentioned the high threshold can be an effective barrier for smaller groups such as parties representing national minorities running in single national constituencies. The report would have been an excellent opportunity to point out various examples of good practices in this regard, such as those in place in Italy or Belgium, where special thresholds apply for parties or regions recognising linguistic or national minorities.
Katarina Barley (S&D). – Mr President, there is no doubt, and it can be seen everywhere, that democracy worldwide is under heavy pressure. Let’s just look towards the US. But we can consider that European democracy is alive. It has been mentioned before: we saw the best turnout in the last elections for 25 years, with a rise of 8%, especially amongst the young people. So what made the difference? Elections are a cornerstone of the democratic system. We need transparency. We need information. We need communication. And the support of the European public sphere is a crucial aspect when it comes to promoting European elections and this is what succeeded in 2019 and this is what we need to work more upon.
Parliament has taken its responsibility very seriously, as have the other institutions. We need, for the Conference on the Future of Europe, transparency and information and we need interaction. It has to be not only us talking to the public but also listening. This will be the big effort for the conference.
Helmut Geuking (ECR). – Herr Präsident! Also das, was uns allen fehlt, und was heute gar nicht richtig zur Sprache kam, das war: Wenn wir eine Politik machen, die an den Menschen ausgestaltet worden ist, dann wird auch die Wahlbeteiligung entsprechend hoch sein.
Das heißt: Wir sind hier in der Bringschuld, und wir müssen endlich die Politik an den Menschen ausgestalten. Und der Mensch möchte nicht transnationale Wahllisten haben, wo er überhaupt keinen Überblick mehr hat. Er möchte seine Politiker aus seiner Gegend haben, die er ins Europäische Parlament entsendet. Und er möchte auch keine Sperrklauseln haben. Ich kann diesen Bericht nur ablehnen, weil Änderungsantrag 162 im Ausschuss abgelehnt wurde. Es hätte nichts gebracht, hier reinzuschreiben – oder es hätte was gebracht, hier reinzuschreiben, dass Sperrklauseln nicht notwendig sind.
Gerade Deutschland verletzt hier massiv das Wahlrecht, indem es immer wieder versucht, ein Verfassungsurteil auszuhebeln, um hier die Sperrklausel über die Hintertür wieder einzuführen, weil man doch neun weitere Abgeordnete von den Großparteien entsenden möchte, anstatt neun arbeitende Abgeordnete von kleineren Parteien.
Hier ist Rechtsstaatlichkeit gefragt und das, was wir immer anprangern. Und hier wird Rechtsstaatlichkeit nicht gewahrt, und das fehlt in diesem Bericht.
Karlo Ressler (PPE). – Poštovani predsjedavajući, rekordnih 200 milijuna birača koji su glasovali diljem Europe dalo nam je povjerenje da ih predstavljamo ovdje - u jedinom izabranom tijelu Europske unije. Zato imamo posebnu odgovornost u suočavanju s izazovima koji se moraju rješavati na europskoj razini. To je u okolnostima globalne pandemije vjerojatno očitije nego ikada ranije.
Uz to, i dalje su prisutne i ubrzane digitalne, klimatske i demografske promjene, koje traže zajednički odgovor. Ohrabrujuće je, stoga, da raste svijest europskih građana, a pogotovo mladih, o važnosti sudjelovanja u demokratskom životu Europe.
Europljani imaju različite perspektive o ključnim europskim izazovima, ovisno o generaciji kojoj pripadaju, državi članici iz koje dolaze, ali isto tako i o osobnom političkom uvjerenju. Sve te perspektive moraju biti zastupljene u otvorenoj, slobodnoj i konstruktivnoj europskoj političkoj raspravi - i ovdje u Europskom parlamentu, i na Konferenciji o budućnosti Europe, ali isto tako i u našim državama članicama, kao i lokalnim zajednicama.
Zbigniew Kuźmiuk (ECR). – Panie Przewodniczący! Pani Komisarz! Należy z zadowoleniem przyjąć wskazane w sprawozdaniu pozytywne tendencje takie jak najwyższa od 20 lat frekwencja, duży udział ludzi młodych, a także wzrost udziału kobiet w instytucjach i organach Unii Europejskiej. Powinniśmy rozmawiać na temat europejskiego prawa wyborczego, ale we właściwym czasie.
Jestem przekonany, że wiele rozwiązań stosowanych w moim kraju takich jak pięcioprocentowy próg wyborczy, system kwotowy na listach wyborczych czy wsparcie dla osób niepełnosprawnych może stanowić inspirację do takiej debaty. Jestem jednak zdecydowanym przeciwnikiem tworzenia list transnarodowych i przyznawania wyborcom drugiego głosu do głosowania na taką listę, bo zaprzecza to zasadzie równości wyborów, a także tworzenia systemu czołowych kandydatów, tzw. Spitzenkandidaten, bo narusza to określone w art. 15 kompetencje Rady do swobodnego wyboru przewodniczącego Komisji. Obydwie te propozycje są próbą ograniczania roli państw narodowych i nie było na nie zgody podczas ostatniej próby reformowania prawa wyborczego.
Pernille Weiss (PPE). – Hr. formand! Man ser det for sig, ligesom man kan se så meget for sig, der ikke findes i virkeligheden. Men man kan jo godt se det for sig. Transnationale lister med overstatslige politikere, der svæver frit og uafhængigt i den blå luft. Man kan godt se det for sig. Helt i overensstemmelse med de mavefornemmelsesrigtige identitetspolitiske idealer, som "woke" rager rundt i tiden, hvor vi ellers har nok at gøre med at levere konkrete resultater for klimaet og mod coronaen osv. osv.
Som borgerlig europæer gennem mange år er jeg imod transnationale lister, fordi Europa er en verdensdel, Europa er ikke et land. Det er et kontinent bestående af nationalstater og enestående mennesker, der deler en masse historie og værdier og måder at tænke på og være i verden på. Som europæere er vi mennesker, som vi er flest, knyttet til vores fødested og fædreland, og som forstår verden allerbedst med vores modersmål.
EU består lige nu af 27 lande. 27 unikke nationer, som ligner hinanden på meget og er i sund konkurrence om det meste, hvilket gør, at EU samlet set er blevet verdens mest dynamiske, innovative og økonomiske muskel for især den grønne omstilling og demokrati.
Transnationale lister vil opløse naturlige og kulturelle forskelle, som vi faktisk lever af, og som i 100 år har givet Europa vores omstillingsevne og vores særpræg. Transnationale politikere, som i teorien hører til alle vegne, hører ingen steder til. Det er i bedste fald noget overgearet liberalt føderalistsludder, og i værste fald så er det noget usandsynligt giftigt, ultrasocialistisk ideologibras, som vil snige den udeblevne revolution ind ad bagdøren på en ny og ’woke’ måde, frit svævende over alle landegrænser og i færd med at skære den naturlige navlestreng over, der knytter alle mennesker til der, hvor vi kommer fra.
Heldigvis er vi mange, der er imod det, og derfor kan jeg love, at lige præcis den del af en ellers udmærket betænkning, den stemmer jeg imod.
László Trócsányi (PPE). – Elnök Úr! Az önértékelés és az önreflexió fontos dolog, különösen, mikor a választások értékelésére vállalkozunk. Azonban attól óvakodnék, hogy az önreflexió leple alatt egyfajta erősen ideológiai tartalmú jelentést fogadjunk el. Ez a jelentés ugyanis egy föderatív Európai Unió előképét kívánja megelőlegezni. Meg szeretne ágyazni tulajdonképpen az Európai Unió jövőjéről szóló vita végső eredményéhez. Én azt gondolom, hogy ez nagyon komoly veszélyeket hordoz magában. Az Európai Unió jövőjéről valóban fontos beszélnünk, de én úgy gondolom, nem az intézményi kérdésekre kell hangsúlyt helyezni. Ez a jelentés pedig előképe valamilyen formában az Unió jövőjéről szóló vitának. Ha az intézményi kérdésekre helyezzük a hangsúlyt, óhatatlanul ideológiai kérdésekbe fogunk belemenni. Soha nem fogunk szót érteni.
Sokkal inkább pragmatikusnak kellene lennünk, és azokra a kérdésekre kellene összpontosítanunk, amelyek az európai polgárokat érdeklik: helyünk a globális világrendben, versenyképesség, demográfia, munkahelyek – ezek valós kérdések. De az, hogy transznacionális lista, vagy éppenséggel csúcsjelölti rendszer, satöbbi – ezek álkérdések, olyan felesleges intézményi kérdések, amelyek alapvetően meg fognak bennünket osztani. Veszélyeket hordoz magában. Tessék realistának lenni.
Én úgy gondolom, hogy akkor, amikor saját működésünk is nehézségekkel jár, amikor az Európai Parlament küszködik a jogszerű működés megteremtése érdekében, akkor ne olyan kérdéseket helyezzünk előtérbe, amelyek teljesen távol állnak a napi realitástól. Mi a polgárok érdekeit kell, hogy szolgáljuk, erre szegődtünk, és úgy gondolom, hogy vannak olyan területek, amelyekre hangsúlyt kell helyezni. Sajnálatos, hogy ez a jelentés azonban nem önreflexió, hanem egy ideológiai dokumentum, álmokkal.
Riho Terras (PPE). – Lugupeetav istungi juhataja, täna debateerime me raporti üle, milles leidub rohkesti selliseid seisukohti, mis ei tee Euroopat tugevamaks, vaid on sellele suisa vastu ja ohtlikud. Ma pean silmas härra Durandi poolt koostatud raportit Euroopa valimiste analüüsi kohta. Nagu paljud head kollegid on juba märkinud, olen ma väga kriitiline nõndanimetatud üleeuroopaliste valimisnimekirjade suhtes. Sellised nimekirjad teeksid ilmselgelt liiga väiksematele liikmesriikidele, sest nendest liimesriikidest pärit kandidaatidel poleks suuremate liikmesriikide kandidaatide vastu võimalust võrdselt võistelda. Minu hinnangul on Euroopa Parlamendi valimiste hääletusaktiivsus väga otseselt seotud valijate võimalusega oma koduriigist valida ennast esindama inimesed, keda teatakse, tuntakse ja hinnatakse. Kui valijatelt see võimalus ära võtta, muutub Euroopa Liit veelgi kaugemaks ja distantseerub oma kodanikest. Ma olen täiesti veendunud, et sellise ideega mängimine, nagu seda on üleeuroopalised valimisnimekirjad, on vastutustundetu ja ohtlik. Ma väga loodan, et Euroopa Liidu parema tuleviku huvides me lõpetame selle teema arutamise ja keskendume päris küsimustele. Ja lõpetuseks soovin ma väljendada oma vastuseisu ühtse valimisea sisseviimise idee suhtes. Ma saan küll aru, et selle eesmärgiks on noorte kaasamine, kuid see algatus peab tulema liikmesriikidelt ja olema kooskõlas liikmesriigi valimisõigusega. Valimisiga peab olema üks, vaatamata sellele, kas me valime kohalikku volikogu, riigi parlamenti või Euroopa Parlamenti. Euroopa Liit peaks siin liikmesriikide surve avaldamise lõpetama.
Charles Goerens (Renew). – Monsieur le Président, je voudrais dire d’emblée que je partage sans réserve toutes les propositions faites par notre collègue Durand, qui comme toujours fait d’excellents rapports.
Je partage bien entendu notamment ce qu’il dit à propos de l’équilibre hommes-femmes. Je partage aussi ce qu’il dit à propos de la bonne organisation du processus électoral, ainsi que ses vues sur les listes transnationales, avec à la clé une circonscription unique pour toute l’Union européenne.
Je me sens cependant un peu dépaysé lorsqu’il évoque la nécessité d’inciter davantage les citoyens à aller voter. Je vous explique pourquoi. Je viens d’un pays où cette incitation se fait par l’obligation de vote. On est obligés, dans mon pays, comme dans deux ou trois autres pays de l’Union européenne, d’aller voter. Je suis ressortissant d’un État membre où cela ne pose pas de problème. Le vote obligatoire est largement accepté. Le vote obligatoire, même si on ne veut pas se rendre aux urnes, donne la possibilité de voter par correspondance. Les plus hautes autorités de mon pays acceptent le vote par correspondance, elles ne voient pas dans cette façon de voter une source de fraude électorale, comme c’est le cas dans certains grands pays de la sphère occidentale.
Je voudrais dire aussi qu’il y a plusieurs façons de considérer, de voir ou d’entrevoir les droits civiques. J’opposerai aux droits civiques, la formule du devoir civique. Je crois qu’il n’est quand même pas trop demandé à nos citoyens d’aller se présenter une fois tous les cinq ans devant les urnes pour voter pour ce qui est essentiel pour notre avenir.
Věra Jourová,Vice-President of the Commission. – Mr President, honourable Members, I want to thank you again for a very important and timely report and also for a very interesting debate.
Well, we are speaking here today about reflections on the 2019 elections. Let me say what I didn’t say at the beginning and maybe also the reflections from the Commission’s side – how we were preparing for the elections. After the lessons we learned from the 2016 American elections, from the Brexit campaign and from some other elections, we knew that to organise the elections, to be fair and free, and free from manipulation, and free from different new kinds of threat, it wouldn’t be business as usual. We focused in the preparation on three new emerging threats.
The first was abuse of private data in political campaigns. After the Cambridge Analytica case it was clear that we had to react. So we mobilised the data protection authorities in the Member States to pay special attention to the possible cases of abuse of private data and micro-targeting in political campaigning.
The second threat was disinformation. We mobilised colleagues dealing with disinformation on a national level. We created the rapid alert system to address or to stop a coordinated strong attack from outside Europe – and just to mention that we did not trigger the rapid alert system, but we were prepared for that.
And the third threat was the possible endangering of the elections by cyber-attacks. So we again asked the Member States to strengthen their infrastructure to be able to protect the elections against that.
To manage all these new threats and to be well prepared, we established the national elections system and network. We had all the Member States, represented by the people who organised the elections, it proved to be very useful. The network is still working and it will work further in the future, because all the measures we took for the European elections proved to be extremely useful for organising national elections. So we are working together with the Member States.
Well, the reflections on the elections with regard to the results, are, as far as I see it, quite positive. We saw that especially young people showed us that they are interested in the future of Europe – that Europe matters. This is very good news. And I think that in everything we are doing we should continue to support this trend. We have to invite young people to the elections. I cannot help it, we have to do something which I sometimes call ‘to digitalise democracy’, because young people are not interested in using the old-fashioned methods. So maybe we should consider the possibility to introduce more digital innovations in the methods and in the way we elect in Europe.
And we have to start discussions as soon as possible under the Conference on the Future of Europe, which was mentioned here many times – Katarina Barley said that it should be mainly an exercise that involves listening. We should listen to what people see as good solutions for the future of Europe. Now we know that the people care and that we have to open a very wide discussion with the citizens, not only remain in the bubble where we are normally used to discussing these things.
So, the conference should start as soon as possible when COVID enables us to move. We can do a lot of things through digital instruments but not everything is possible.
Last comment: if we want to change something in the electoral system for 2024, needless to say here that the initiative is on the European Parliament, not the Commission. I have counted the days and months before the elections and well, if we want to introduce changes, we will have to see the initiatives on the table next year.
So I can only repeat from this place that I am ready to cooperate, the Commission is going to play the role of the honest broker in this process, and I’m very much looking forward to the next debates on this and also the real steps we are going to take.
Der Präsident. – Die Aussprache ist geschlossen.
Die Abstimmung über die Änderungsanträge findet heute, Dienstag, 24. November 2020, statt. Die Schlussabstimmung findet morgen, Mittwoch, 25. November 2020, statt.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 171)
Sandra Pereira (GUE/NGL), por escrito. – Os instrumentos usados pela União Europeia para o aprofundamento do federalismo não têm limites. Um exemplo disso é este debate: sob o manto de uma maior democratização, maior transparência, maior ligação entre eleitos e eleitores, o resultado é mais um exercício sobre o ataque à democracia do que a sua defesa. Ao defender a constituição de listas comuns ao nível europeu, com cabeças de lista comuns, a facilitação da participação de partidos políticos europeus nas campanhas eleitorais, ou a obrigatoriedade de os logótipos destes partidos aparecerem nos boletins de voto em conjunto com os dos partidos nacionais, colocando em causa a independência destes e tentando impor-lhes formas de funcionamento, o que se está a fazer é tentar transferir competências e soberania dos Estados-Membros para o plano supranacional. Assuma-se que o que pretendem é aprofundar o cariz federalista da UE, mas que nada tem a ver com a realidade dos Estados-Membros e que contraria a necessidade de uma Europa de cooperação entre Estados soberanos e iguais em direitos. Assuma-se que, uniformizando a representação política ao serviço da UE e dos poderes económicos que a sustentam, em vez de aproximar, está a distanciar-se ainda mais eleitores e eleitos, desprezando a soberania e as especificidades de cada Estado-Membro.
Roberts Zīle (ECR), rakstiski. – šī gada laikā mums ir nācies piedzīvot daudzas negaidītas un vēl nepieredzētas situācijas, kurās ir pārbaudītas mūsu spējas reaģēt pietiekoši ātri un efektīvi. Mums ir jānodrošina, ka mūsu vērtības tiek nostiprinātas, nevis nopostītas. Tas nozīmē, ka mums kā dalībvalstu pārstāvjiem ir jāuztur katras dalībvalsts un tās iedzīvotāju interešu nozīme. Ziņojumā, kurā tika izvērtēts turpmāko Eiropas Parlamenta vēlēšanu mehānisms, ir ierosināts ieviest starptautiskus balsošanas sarakstus. Šis ziņojums kļūdaini uzskata terminu “saskaņošana” kā dalībvalstu daudzveidības mazināšanu. Godātie kolēģi, šis ziņojums ir pretrunā mūsu darba mērķim. Mūsu galvenais uzdevums šeit ir pārstāvēt savas dalībvalstis un to pilsoņus. Mēs esam šeit, lai rastu labākos risinājumus un nodrošinātu, ka Eiropas Parlamentā pastāv pārstāvniecības princips. Es stingri iebilstu pret ziņojumu, jo tas ierosina sistēmu, kurā Eiropas Savienības pilsoņi nevarēs uzticēties Parlamenta partiju vadītājiem vai locekļiem. Tas rada draudus izveidot sistēmu, kas vairs nedarbojas ne dalībvalstu, ne to pilsoņu interesēs, jo īpaši mazāko dalībvalstu interesēs. Es aicinu savus Parlamenta kolēģus apzināties šo apdraudējumu — ja sekosim šim ziņojumam, mūsu vienotības pamatprincips tiks zaudēts.