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 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
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Jeudi 21 janvier 2021 - Bruxelles Edition révisée

Situation des droits de l'homme en Turquie, en particulier le cas de Selahattin Demirtas et des autres prisonniers d'opinion
MPphoto
 

  Thierry Mariani, auteur. – Monsieur le Président, la Turquie serait soudainement redevenue fréquentable. Nous savions hélas que cela arriverait, tant l’Allemagne de la chancelière Merkel a toujours cédé à la pression d’Erdoğan.

Lundi dernier, c’est le ministre des Affaires étrangères allemand qui se rendait en Turquie. Fin décembre, c’est le même Heiko Maas qui refusait la demande légitime de la Grèce, qui voulait imposer un embargo sur le commerce des armes avec la Turquie. C’est le même qui renvoyait dos à dos Grèce et Turquie dans la montée en tension en Méditerranée à l’été dernier, à l’occasion d’une énième visite à Ankara.

C’est encore Mme Merkel qui recevait les louanges du ministre turc des Affaires étrangères lors de la réunion de l’OTAN en décembre. La présidence de l’Union européenne par Mme Merkel a donc été l’occasion d’une victoire diplomatique de la Turquie d’Erdoğan, et ce n’est pas en prétendant aujourd’hui défendre quelques opposants injustement poursuivis, que nous le ferons oublier.

Pendant ce temps, la Turquie continue de persécuter ses opposants et les minorités religieuses, je pense par exemple au meurtre du couple chrétien Simoni et Hurmuz Diril en janvier 2020. La Turquie ne fait rien pour élucider ce meurtre.

Islamisme politique, persécution des minorités chrétiennes, chantage aux migrations, la Turquie est un danger pour l’Europe. Nous nous abstiendrons sur cette résolution. Elle ne doit pas dissimuler la réalité: la présidence allemande de l’Union nous a fait capituler devant Erdoğan.

 
Dernière mise à jour: 2 juin 2021Avis juridique - Politique de confidentialité