Stratégie européenne en matière de compétences en faveur de la compétitivité durable, de l'équité sociale et de la résilience (débat)
Anne Sander (PPE). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, bien avant la pandémie, nous savions déjà que les compétences et l’apprentissage étaient déterminants.
Avec la crise du COVID-19, la transformation du monde du travail s’est accélérée de manière exponentielle, vers toujours plus d’usages numériques. Nos entreprises ont donc besoin d’une main d’œuvre encore plus qualifiée pour répondre aux nouveaux défis, en particulier se préparer à l’apparition de nouveaux métiers. En effet, 65 % des enfants entrant à l’école primaire exerceront un métier qui n’existe pas encore.
Or, aujourd’hui, 42 % des Européens manqueraient de compétences informatiques de base. En plus, la crise actuelle met en difficulté bien des jeunes qui sont en train de se former – pas de stages, pas de mobilité, cours à distance –, ce qui occasionnera des difficultés supplémentaires pour les intégrer dans le monde du travail.
Plus que jamais, les liens doivent être renforcés entre la formation et le monde de l’entreprise. Et dans cet esprit, l’apprentissage doit être valorisé en tant que voie d’excellence pour l’insertion professionnelle et l’acquisition de nouvelles compétences.
Je salue donc cette stratégie que la Commission européenne souhaite mettre en œuvre, car elle permettra de répondre aux défis que l’Union européenne est en train de vivre.