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Procédure : 2021/2545(RSP)
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RC-B9-0138/2021

Débats :

PV 11/02/2021 - 6.3
CRE 11/02/2021 - 6.3

Votes :

PV 11/02/2021 - 8
PV 11/02/2021 - 17

Textes adoptés :

P9_TA(2021)0057

Compte rendu in extenso des débats
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Jeudi 11 février 2021 - Bruxelles Edition révisée

6.3. Situation politique en Ouganda
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Procès-verbal
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  Elnök asszony. – A következő pont vita hét, Ugandával kapcsolatos állásfoglalásra irányuló indítványról (2021/2545(RSP))*.

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* Lásd a jegyzőkönyvet.

 
  
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  Isabel Wiseler-Lima, auteure. – Madame la Présidente, l’Ouganda se trouve dans une situation particulièrement préoccupante: les élections présidentielle et parlementaires du 14 janvier 2021 s’y sont déroulées pour une grande part sans la supervision des missions internationales, et ce après une période préélectorale entachée de violences et de répression systématique. Nous exprimons tout d’abord nos condoléances et notre sympathie aux victimes.

Dans notre résolution, nous tenons à souligner l’importance fondamentale d’élections libres et équitables et, dans cet esprit, nous félicitons le peuple ougandais, en particulier sa jeunesse, pour son courage et son enthousiasme pour la démocratie manifestés tout au long de cette campagne.

Nous condamnons fermement l’usage excessif de la force par la police et les forces armées et demandons au gouvernement d’y mettre fin, tout comme de mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires, de mettre fin aux attaques contre les responsables politiques et partisans de l’opposition, notamment celles à l’encontre de Bobi Wine et des membres de son parti, le NUP, de mettre fin aux attaques contre les défenseurs des droits de l’homme et contre les journalistes.

Nous demandons qu’il n’y ait pas d’impunité et que par conséquent les auteurs de violences soient traduits en justice.

Nous demandons enfin que les plaintes relatives aux élections soient traitées de manière indépendante et transparente.

Je me permets également de rappeler qu’il incombe au gouvernement ougandais de tenir compte de toutes les ethnies présentes en Ouganda et qu’une politique qui veut la paix sociale doit être inclusive et véritablement représentative, qu’une démocratie a besoin d’une société civile indépendante, de médias libres et pluralistes, que le respect de toutes les personnes est une obligation.

Aussi condamnons-nous dans cette résolution avec toute notre véhémence les lois sévères contre l’homosexualité et demandons une révision urgente de la législation ainsi qu’une stratégie de lutte contre la discrimination et la violence contre les personnes LGBTQI+.

Bien que nous soyons gravement préoccupés par les discours antieuropéens du président Museveni et par sa suspension du mécanisme pour la gouvernance démocratique, nous réaffirmons la volonté de coopération de l’Union européenne avec les autorités ougandaises afin de contribuer aux réformes démocratiques indispensables dans ce pays.

 
  
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  Carlos Zorrinho, Autor. – Senhora Presidente, Senhor Comissário, não é só em África, mas é também em África. Um vento contrário à democracia e à transparência enfraquece os países, martiriza os povos e precisa de ser firmemente denunciado e travado. Felizmente, temos muitos bons exemplos de progressos democráticos sustentados na África na última década. São processos que normalmente ficam associados ao diálogo, ao reforço da sociedade civil e ao progresso.

Quando deploramos aquilo que se está a passar no Uganda, fazemo-lo em nome dos direitos humanos e dos valores políticos em que acreditamos, mas fazemo-lo também porque desejamos o bem-estar dos povos e não queremos ver cerceados os seus sonhos e aspirações a uma vida digna. Não queremos, em particular, ver cerceados os sonhos e aspirações dos jovens que, por toda a África e também no Uganda, se manifestaram maioritariamente a favor de um processo político livre, tolerante, aberto e democrático.

As eleições presidenciais no Uganda foram um mau exemplo do que devem ser os processos políticos transparentes e justos. Os observadores internacionais foram impedidos de exercer a sua missão, a violência foi usada e abusada para condicionar o debate, a participação e as escolhas eleitorais, a liberdade de expressão foi violada. As autoridades do Uganda não podem prosseguir de forma impune a sua ação predadora dos direitos e da segurança das populações.

Por isso, nesta resolução conjunta nós apelamos a uma ação da União Europeia e de outros atores internacionais para reforçarem a sua ação coordenada no Uganda, sem descartar a aplicação de sanções a pessoas ou organizações que têm sido ou venham a ser responsáveis por violações destes princípios.

Apelamos também ao Serviço Europeu de Ação Externa para continuar a realizar uma fiscalização sistemática da aplicação dos programas europeus no Uganda, para evitar que eles sejam usados em atividades que colidam com os direitos humanos ou visem prejudicar os ativistas ou opositores ao poder instalado.

E, finalmente, apelamos às autoridades ugandesas para que invertam a sua deriva autoritária e promovam o Estado de Direito, os direitos fundamentais e a democracia como rota para um futuro melhor para o seu país.

 
  
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  Nicolae Ştefănuță, author. – Madam President, I want to address this to Vice-President Borrell.

I come from a country that fought hard for its democracy and paid an enormous price in human lives in 1989, and what the history of my country taught me is that simply holding elections does not equal democracy. Elections under dictatorship are grotesque.

Thirty-six years later, I come here and ask you, does anyone think that elections held in a climate of terror can be considered free and fair? Imagine that on general election day, you put on your best clothes and head together with your family to the closest polling station. And there, as it happened in Uganda, you’re met with violence and terror by your own government forces, who are supposed to protect you. People are shot, arrested, opposition leaders are under house arrest and worse. Do you trust the government the next day after such elections? Does the world trust that government the next day after such elections? We need to stop talking in riddles and agree on the fact that the election in Uganda on 14 January ran against any policy of a free, safe and equal election.

President Museveni has been ruling for more than three decades now. He managed to fool everyone – global leaders, international organisations, even the European Union. What happened in Uganda before the elections is unthinkable in any country that we call democratic. Blocking access to the internet and social media prior to election day is unacceptable. It leaves people in the darkness of this information.

Bobi Wine, Uganda’s opposition leader who conducted peaceful protests in order to condemn the fact that the poll was rigged, has been put under house arrest for several days. Neither media nor party officials were allowed to access his home. Is that a fair chance? Is that a fair fighting chance?

Mr Borrell, I am sorry that I have to say this, but I find myself in a position to tell you and our Ambassador, Atillio Pacifici, that your post-election regrets are not enough – because at least 54 people lost their life to police fire, because hundreds of other people were injured. So let us say it out loud, the elections in Uganda were neither peaceful, nor free, nor fair. Taking note of the results, as you did, Mr Vice—President, simply means accepting the result.

Dear colleagues, if we do not act now, the shrinking of democratic space will be more and more visible. This is something we see all over the world. We find ourselves being more and more an island of democracy and human rights, but we should be a standard for democracy and human rights. Ugandans know what they want, because they told me, a few of them in Romania where I come from. They want democracy. They want fair elections. And we, the European Union, must stand by them.

 
  
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  Pierrette Herzberger-Fofana, auteure. – Madame la Présidente, chers collègues, la campagne électorale ougandaise a été marquée par la violence et par les arrestations abusives du concurrent de M. Museveni, Bobi Wine.

Le recours excessif à la force par la police et par les agents de sécurité a sérieusement entaché le processus électoral. Nous avons la responsabilité de ne pas nous taire face à de tels actes de violence et de telles exactions. Nous condamnons ces violences et présentons nos condoléances aux victimes.

Le 14 janvier 2021, les élections ont eu lieu en Ouganda, malgré les nombreux rapports d’irrégularités. La commission électorale n’a pas été en mesure d’enregistrer plus d’un million de jeunes électeurs sous prétexte du manque de ressources matérielles. Elle a déclaré le président Museveni – le président sortant – à nouveau président pour un sixième mandat, après qu’il a exercé cette fonction durant 35 ans.

Cependant, les résultats de l’élection sont difficilement vérifiables, car la commission électorale n’a pas suivi le processus de décompte prescrit. Cela est absolument inacceptable et contraire aux principes démocratiques. Nous ne devons pas une fois de plus fermer les yeux lorsque les citoyennes et les citoyens d’un État sont privés de leurs droits fondamentaux et font appel à notre aide. Ils réclament de l’aide extérieure et notre soutien, et nous devons le leur accorder.

Des élections libres et équitables ainsi que la liberté d’expression et de la presse sont une condition préalable au développement durable. Nous tenons cependant à féliciter le peuple ougandais, en particulier sa jeunesse, ses femmes, ses filles, pour le courage, l’enthousiasme et la détermination dont ils ont fait preuve au cours de cette campagne électorale pour défendre les acquis de la démocratie. Ne les décevons pas et montrons-leur que nous pratiquons ce que nous prêchons.

La pandémie de COVID-19 ne doit pas être un prétexte pour que le gouvernement ougandais introduise des lois qui violent le droit international et réduisent les droits humains de tous les citoyens, y compris ceux des LGBT.

Nous attendons également des autorités ougandaises qu’elles respectent la dignité des personnes et qu’elles facilitent le retour au bercail de la diaspora ainsi que sa participation au développement.

 
  
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  President. – Please keep to your speaking time. Unfortunately, because of the technical solutions, I cannot take away the floor but I can be very loud. I just wanted to ask you not to touch the microphone. We have a very fragile solution this morning so please don’t touch the microphone with your hands.

 
  
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  Ryszard Czarnecki, autor. – Pani Przewodnicząca! Jestem eurodeputowanym czwartą kadencję i w każdej kadencji jest co najmniej jedna debata, a czasem więcej, na temat sytuacji w Ugandzie. Ten kraj to, można powiedzieć, taki hot potato, gdy chodzi o nasze postrzeganie Afryki. My oczywiście nie powinniśmy żądać wprowadzenia standardów europejskich do tego państwa, bo to jest inny kontynent, ale przecież możemy pokazywać inne kraje na kontynencie afrykańskim, które naprawdę całkiem dobrze radzą sobie z demokracją, dobrze radzą sobie z prawami człowieka, z wolnością mediów. Myślę, że to powinien być punkt odniesienia dla Ugandy.

Tutaj dialog z tym krajem jest bardzo ważny, ale ważne jest też pokazywanie, że skoro Unia Europejska oferuje pomoc ekonomiczną, charytatywną, humanitarną, to ma prawo oczekiwać również przestrzegania pewnych elementarnych standardów, które, podkreślam, są udziałem bliższych czy dalszych sąsiadów Ugandy. Nie chodzi tu o przenoszenie wzorów i standardów europejskich gdzie indziej. My Europejczycy nie powinniśmy być nauczycielami, sędziami, prokuratorami, ale powinniśmy pokazywać, jak radzą sobie inne kraje na tym kontynencie. One sobie radzą dobrze, lepiej niż Uganda i mogą być pod tym względem pewnym wzorem dla Ugandy. I to właśnie radzę Parlamentowi Europejskiemu.

 
  
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  Dominique Bilde, auteure. – Madame la Présidente, s’agissant de la situation politique en Ouganda, il convient, à mon sens, d’en tirer deux enseignements.

Tout d’abord, il ne faut pas s’étonner de la disproportion entre les mesures sanitaires adoptées dans la foulée de la COVID-19 et l’ampleur réelle de cette pandémie en Afrique. On dénombre 325 décès pour l’heure en Ouganda. Point n’est besoin en effet de s’éloigner du monde occidental pour prendre conscience du recul spectaculaire des libertés fondamentales, outrepassant ce qui est indispensable pour endiguer la progression du virus. En témoigne le rapport récent du britannique The Economist, ravalant la France au rang de démocratie défaillante, au même titre que certains de ses voisins européens.

S’agissant de l’Ouganda, entre réseaux sociaux passés au crible ‒ ils faisaient du reste assez curieusement l’objet d’une taxe spécifique ‒, liberté de réunion restreinte en pleine campagne électorale ou encore arrestations d’opposants et de journalistes, on se demande ce qu’il subsistera à l’issue de ce triste épisode sanitaire des quelques progrès qui auraient pu être accomplis dans la voie de la démocratisation.

Ce qui m’amène à mon second point: quand reconnaîtrons-nous l’inefficacité en état de l’aide au développement, pourtant vantée comme le sésame tant pour la bonne gouvernance, selon l’expression consacrée, que pour l’essor économique des pays bénéficiaires? Dans ce cas d’espèce, en dépit de 1,41 milliard d’euros depuis 2007 et de 578 millions programmés au titre du onzième Fonds européen de développement, l’Ouganda semble aujourd’hui happé par une spirale autoritaire et campe obstinément en queue de peloton des principaux indices internationaux relatifs au développement.

S’ajoutent à ce constat les allégations de mauvaise gestion de l’aide humanitaire, qui d’ailleurs dans le reste du monde semblent devenir récurrentes. Les contribuables français et européens sont las de ce luxe d’argent déversé aux quatre vents, sans obligation de résultat. Sur ce point, comme tant d’autres, il est urgent pour l’Union européenne de se remettre en question, au risque de perdre ce qui lui reste de soutien populaire.

 
  
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  Miguel Urbán Crespo, autor. – Señora presidenta, cientos de personas han sido asesinadas, detenidas arbitrariamente, torturadas y desaparecidas en el marco de la última campaña electoral en Uganda. Varios candidatos presidenciales han sido detenidos y las autoridades ugandesas han llegado a afirmar que la policía tiene derecho a disparar y matar a quien asista a las manifestaciones. No es la primera vez que esto pasa.

El presidente ugandés lleva en el poder desde 1986 y ha sido acusado innumerables veces de fraude electoral, de reprimir a la oposición y de reprimir a su propio pueblo. Ha llegado incluso a reformar la Constitución para poder ser elegido de forma indefinida. Ante esto, el embajador europeo, en unas declaraciones supuestamente sacadas de contexto, afirmó y felicitó a las autoridades ugandesas por lo bien que habían estado organizadas las elecciones. Lo grave no es que estas declaraciones se saquen de contexto, lo verdaderamente grave es que, visto lo visto, estas palabras se hayan dicho en cualquier tipo de contexto.

Además, la Unión Europea le da cientos de millones de euros a Uganda a través de sus programas de cooperación y, una vez más, queremos reiterar aquí, en el Pleno, que se olvida siempre condicionar la ayuda al desarrollo al respeto de los derechos humanos y bien que siempre condicionamos la ayuda al desarrollo al control migratorio.

Y es que el presidente ugandés ha contado siempre con el apoyo europeo. Primero, por el rol que juega en la lucha contra el terrorismo a través de la contribución a la Amisom, una misión que, por cierto, aunque se apoye en esta Resolución, no podemos olvidar que está involucrada en violaciones de derechos humanos. Y, segundo, se le ha apoyado por el papel que ha jugado el Gobierno de Uganda en la política de externalización de las fronteras europeas, haciéndonos el trabajo sucio impidiendo que los migrantes africanos lleguen a Europa. Por eso es nuestro socio y por eso la Unión Europea ha mirado hacia otro lado todos estos años. Otro ejemplo más de la hipocresía de la política europea y de la política internacional en relación con el respeto de los derechos humanos.

La Unión Europea tiene que condenar el régimen autoritario ugandés, condicionar la cooperación al respeto de los derechos humanos y dejar de cooperar en materia migratoria con Uganda. La libertad de expresión y los derechos humanos no pueden ser moneda de cambio.

 
  
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  Seán Kelly, thar ceann an Ghrúpa PPE. – A Uachtaráin, cúis imní ab ea é, an mhí seo caite, nuair a tháinig scéalta amach mar gheall ar an toghchán i Uganda. Úsáideadh foréigean iomarcach agus marfach i gcoinne lucht an fhreasúra, agus ba cheart é seo a cháineadh. Roimh an toghchán, maraíodh ar a laghad dhá scór agus ceathrar agóideoirí, gabhadh na céadta, agus níl tásc ná tuairisc ar go leor daoine eile. Tá ar údaráis Uganda fiosrúchán neamhspléach a dhéanamh, chun bheith cinnte go leagfar freagracht orthu siúd atá ciontach.

Bhí sé riachtanach srianta áirithe a chur i bhfeidhm ar fud an domhain ar son na sláinte phoiblí, de bharr an choróinvíris. Ar mhí-ámharaí an tsaoil, thapaigh roinnt tíortha, Uganda san áireamh, an deis chun a ngreim a theannadh. Táim ag iarraidh ar údaráis Uganda stop a chur leis na srianta atá dírithe ar lucht an fhreasúra.

Níl saoirse in aon daonlathas gan saoirse cainte ná saoirse na meán. Tá cinsireacht á déanamh i Uganda, sna sráideanna agus ar líne. Tá sé níos deacra dul ar líne anois de bharr rialachán an rialtais, agus ní cheadaítear suíomhanna sóisialta áirithe a úsáid. Ní féidir glacadh leis seo.

Ba mhaith liom mo thacaíocht a léiriú do lucht óg Uganda. Ní féidir stop a chur leo agus iad ag troid ar son todhchaí níos cothromaí. Impím ar údaráis Uganda a chinntiú go gcuirtear gach éinne atá i dteideal vótála ar an gclár toghthóirí.

Sa bhliain 2014, phléamar gur coir ab ea é a bheith mar bhall den phobal LADT+ i Uganda. Is mór an náire é go bhfuil na dlíthe sin ann fós. Tá súil agam go gcífimid rialtas i Uganda sar i bhfad atá cothrom agus a sheasann ar son a shaoránach go léir.

 
  
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  Maria Arena, au nom du groupe S&D. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, après son accession au pouvoir en 1986, M. Museveni déclarait: le problème de l’Afrique, ce ne sont pas ses peuples, mais les dirigeants qui veulent rester au pouvoir trop longtemps. Depuis, M. Museveni est toujours au pouvoir et sans discontinuer.

Pour lui permettre cette longévité politique, il a dû recourir à deux changements constitutionnels: la non-limite du nombre de mandats en 2005 et, en 2017, la suppression de l’âge limite – qui était fixé à 75 ans. Ce rebelle Museveni qui s’engageait pour la démocratie, la justice sociale, la lutte contre la corruption et la lutte contre le despotisme a sans doute oublié ses classiques.

Déjà à la fin des années 1990 quand, avec le Rwanda, il envahissait l’est de la République démocratique du Congo, pillant ainsi ses ressources et massacrant des civils. Et aujourd’hui, en plaçant sous résidence surveillée son principal opposant, Bobi Wine, en réprimant violemment les manifestants, en ordonnant la suppression des fonds destinés au social et à la démocratie, en instaurant des lois liberticides ciblant particulièrement les communautés LGBTI et en militarisant davantage son pays.

L’Europe ne peut réagir à demi-mot face à ces dérives autoritaires. Dans le cadre de nouvelles stratégies UE-Afrique, les questions de bonne gouvernance, de démocratie et de respect des droits humains doivent être des priorités sans concession. Toutes les entreprises européennes qui sont présentes en Ouganda devraient démontrer qu’elles ne sont pas liées à une participation quelconque à ce régime corrompu – et je parle tout particulièrement de l’entreprise Total qui a obtenu une licence d’exploitation pour le projet Tilenga, un projet pétrolier en Ouganda de l’Est. En cas de violation grave des droits humains en Ouganda, le mécanisme de sanction devra s’appliquer à ses auteurs pour lutter contre l’impunité.

Oui, Monsieur le Président Museveni, ce ne sont pas les peuples africains qui sont le problème, mais ces dirigeants africains qui restent trop longtemps au pouvoir.

 
  
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  Jan-Christoph Oetjen, im Namen der Renew-Fraktion. – Frau Präsidentin, verehrte Kolleginnen und Kollegen!

Die Europäische Union sollte an der Seite der Demokraten stehen, sollte an der Seite der Meinungsfreiheit stehen und sollte sich für freie und faire Wahlen einsetzen. Und ich bedanke mich bei allen Kollegen, die das hier in diesem Saal gerade schon getan haben, und besonders auch gerade bei Maria Arena, die deutlich gemacht hat, aus welcher Vergangenheit der aktuelle Präsident kommt und wie er sich mit der Wirklichkeit arrangiert hat, um an der Macht zu bleiben.

Verehrte Kolleginnen und Kollegen, das ist keine Demokratie in Uganda. Und wir als Europäisches Parlament stehen an der Seite der Menschen, die auf die Straße gegangen sind, an der Seite der Menschen, die für ihre Freiheit kämpfen, die für Demokratie kämpfen, die dafür kämpfen, dass es eine bessere Zukunft in ihrem Land gibt. Fünfzig von ihnen wurden getötet.

Und ich möchte nicht, dass die Europäische Union an dieser Stelle sagt: Wir nehmen das Ergebnis der Wahlen zur Kenntnis. Nein, ich möchte das Ergebnis der Wahlen nicht zur Kenntnis nehmen, sondern ich verurteile die Art und Weise, wie dieses Ergebnis zustande gekommen ist. Ich verurteile, dass es in Uganda eine Bewegung durch einen Präsidenten gibt, der dafür sorgt, dass es eben keine freien und fairen Wahlen gibt. Und ich erwarte von den Repräsentanten dieser Europäischen Union und insbesondere auch von Herrn Borrell, dass er das auch klar tut – genauso wie wir als Parlamentarier das hier in diesem Europäischen Parlament tun. Denn er spricht offiziell für die Europäische Union.

Seien Sie bitte genauso laut und genauso klar und genauso streng, wie wir als Abgeordnete hier im Parlament es sind gegenüber diesem Regime in Uganda, gegenüber diesem Machthaber, der schon viel zu lange an der Macht ist. Und stehen Sie so wie wir für Menschenrechte, für Freiheit und für freie und faire Wahlen und für Demokratie ein – und das nicht halbherzig, sondern mit voller Inbrunst und voller Kraft, die diese Europäische Union Ihnen gibt, Herr Borrell.

 
  
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  Niklas Nienaß, on behalf of the Verts/ALE Group. – Madam President, I am 28 years old and, at that age, I’m one of the youngest Members of the European Parliament but, by Ugandan standards, I am quite old because Uganda is one of the youngest countries in the world.

I want to take a stance for this generation, for the young people in Uganda. It’s this young generation that demands change, democracy, fairness and some fresh new ideas. It is this generation that was stripped of these ideals, that was stripped of justice, democracy and liberty. Therefore, we must stand up for this generation and help it conquer the rights that it has. I think it is important that we take a stance, as the European Union, to do so and to deliver, but I also have to give you a quote from a young man from Uganda. He said, ‘The situation in Uganda has reached the European Parliament plenty of times, but still there is no effect here.’

I say to the Commission, Mr Schmit and Mr Borrell, this is dramatic. This is something that we need to change. This is something that the Commission has to deliver on because we must stand, not just with words, but with action for what we demand, and that is freedom and democracy.

To the young Ugandans out there, one last word to you, to this generation that has fought so bravely and so hard and so peacefully. Stay strong, stay brave and continue this fight for democracy, for justice and a government that works for the people, and also for some new fresh ideas. This is not just a privilege, but this is your right.

 
  
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  Beata Mazurek, w imieniu grupy ECR. – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Przyjmujemy do wiadomości wyniki wyborów prezydenckich ogłoszonych w styczniu przez komisję wyborczą Ugandy. Nie możemy jednak zaakceptować licznych aktów przemocy i prześladowania ze strony sił bezpieczeństwa skierowanych przeciwko przywódcom opozycji, organizacjom społeczeństwa obywatelskiego oraz mediom. Oczekujemy zaprzestania tych działań oraz pociągnięcia do odpowiedzialności osób za nie odpowiedzialnych. Powinniśmy też zwrócić się do władz Ugandy z apelem o poszanowanie wolności słowa i prawa do pokojowych zgromadzeń, a także o zapewnienie dostępu do internetu i mediów społecznościowych.

Do zakończenia procesów sądowych, na których rozpatrywane będą skargi wyborcze, Unia Europejska powinna wezwać do politycznego dialogu i zaapelować do wszystkich stron o powstrzymanie się od wszelkich form przemocy oraz działań, które mogą podżegać do przemocy.

 
  
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  Fabio Massimo Castaldo (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, gentile Commissario, il processo elettorale che ha portato alla riconferma del Presidente Museveni è stato caratterizzato in Uganda da svariate irregolarità e da un marcato livello di violenza nella sistematica repressione di ogni opposizione. A ciò si aggiungono le incarcerazioni preventive di leader dell'opposizione stessa e di esponenti della società civile, sulla base di processi dalla motivazione chiaramente politica, accompagnati da limitazioni costanti dell'accesso a Internet per la popolazione.

Eppure, se ci limitassimo all'esclusiva analisi di ciò che sta accadendo in Uganda, staremmo guardando semplicemente il dito che indica alla luna. Questi elementi ricorrono infatti in numerosi paesi del mondo dell'Africa subsahariana, molti dei quali beneficiano di consistenti aiuti umanitari e finanziamenti per lo sviluppo da parte dell'Unione. È arrivato il momento di usare appieno le leve politiche offerte da tali partenariati, ponendo enfasi sulle condizionalità, sulla democrazia, sullo Stato di diritto e quindi, in definitiva, anche per l'accesso ai fondi stessi. Solo così potremo rovesciare questo paradigma che ci porta continuamente a condannare ex post l'operato dei leader autoritari ancora presenti ovunque nel mondo, quando invece avremmo gli strumenti per contribuire alla trasformazione strutturale di questi paesi.

Se sapremo usare coerentemente l'NDCI avremmo l'opportunità per mettere veramente in pratica questa volontà. L'Europa sarà la forza del cambiamento e uno scudo dei molti vessati rispetto alle angherie dei pochi o non sarà affatto. Non c'è altra strada.

 
  
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  Hannes Heide (S&D). – Sehr geehrte Frau Präsidentin, geschätzter Herr Kommissar! 78 % der Bevölkerung Ugandas sind unter 30 Jahre alt. Diese jungen Menschen sind perspektivenlos, zunehmend verzweifelt und desillusioniert, wenn sie in ihre Zukunft schauen und vor allem aufgrund der Ereignisse rund um diese im Jänner abgehaltenen Präsidentschafts-, Parlaments- und Lokalwahlen.

Sie waren von Einschüchterung und von Gewalt begleitet, unfair und fanden ohne unabhängige Beobachter statt. Die Europäische Union unterstützt Uganda im 11. Europäischen Entwicklungsfonds mit insgesamt 558 Millionen EUR, davon fließen alleine 169 Millionen in den Aufbau demokratischer Strukturen und den Schutz der Menschenrechte. Offensichtlich verfehlen diese Gelder ihre Wirkung, denn die Wahlen vom 14. Jänner waren von wachsender Gewalt und Einschüchterung geprägt.

Die Polizei ging hart gegen Kundgebungen zur Wahl und Versammlungen vor, was sogar viele Menschenleben forderte. Die Medienfreiheit wurde stark eingeschränkt, das Internet blockiert, und das in einem Land, in dem über 40 % der Bevölkerung unter der extremen Armutsgrenze leben und das über eine Million Flüchtlinge beherbergt.

Das bedeutet für mich, dass es wichtige Probleme gibt, die angegangen werden müssen. Ich fordere die Regierungsverantwortlichen um Yoweri Museveni auf, verhaftete Menschenrechtsaktivisten, Oppositionsmitglieder und politische Gefangene umgehend freizulassen. Wahlen müssen auf internationalen Standards basierend, frei, ohne Gewalt und Einschüchterung stattfinden können. Journalistinnen und Journalisten müssen ihre Arbeit ohne Einschränkungen ausüben können. Medienfreiheit und freie Meinungsäußerung sind die Eckpfeiler einer demokratischen Gesellschaft.

Die Europäische Kommission muss die Gelder, die nach Uganda fließen, umgehend und genauestens überprüfen. Finanzielle Unterstützung darf nicht in die Hände jener gelangen, die für die Unterdrückung der Bevölkerung verantwortlich sind. Wir dürfen nicht zulassen, dass diese Visionen für Uganda – von Freiheit und von Menschenrechten – verloren gehen.

 
  
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  Evin Incir (S&D). – Madam President, abuse, torture, arbitrary arrests, mutilation, the murder of civilian protesters, arrests and beatings of political figures: these are just a few of the things that the people of Uganda are faced with by the regime in Uganda when asking for their human rights to be respected.

A friend of mine, Sam, who wrote to me on 13 January, wrote, ‘Sorry, I was checking if the internet was on because the internet has been cut off. On Monday night, some time after our chat, I, in the company of my colleagues, was attacked by state paramilitary security groups, due to the petition filed before the International Criminal Court. Bullets were fired. I wasn’t injured, but a friend of mine was.’

Colleagues, it’s inhuman what is happening in Uganda. We need to act now, but we should have acted yesterday. Each day that passes means more people being deprived of their lives. We have known for a long time about the severe human rights attacks, not least against the LGBTI community. My friend, Sam, who is also one of the leading lawyers on a trial on the appeal on the election results of 14 January told me, just 30 minutes ago, that right now they are waiting for the ruling of the Supreme Court of Uganda.

No one is expecting miracles, due to the extensive corruption taking place and the oppression dissidents are facing, but the international community has a responsibility to stand up for all democracy and human rights defenders in Uganda. The elections in Uganda were not fair and nor were they free. We now have an EU global sanction mechanism in place that needs to become worthy of its name, but it can only become worthy of its name if we use it, and now is the time to use it.

 
  
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  Nicolas Schmit, Member of the Commission. – Madam President, elections took place in Uganda in January and President Museveni who is in power, and it has been recalled since 1986, was re-elected for a sixth term. The main political opponent Bobi Wine announced with 35% of the vote that he is challenging these results at the Supreme Court.

The European Union has not made any official statement on the results, since we didn’t have an electoral observation mission this time and our offer to deploy an electoral expert mission was not taken up by Ugandan authorities, and domestic observation was obviously curtailed. Then there was a full internet blackout for days. It has been mentioned, and access to social media has been disturbed. So there was an overall lack of transparency in the process, very concerning, which we denounced in statements before and after the elections. The overall militarisation of the electoral process was worrying, with repression of opposition candidates during the campaign and the protest in November where over 50 people were killed.

The EU called for an independent investigation, which we still await, so that those who are responsible, can be held accountable. There was heavy security deployment on election day and the atmosphere was obviously intimidating for many, especially those of the opposition. Bobi Wine’s house was surrounded by security forces for days after the elections. Now the EU Ambassador could visit him last week together with Member State ambassadors and was reassured that the leading opposition party, NUP, calls on its supporters to remain peaceful while the legal recourse is ongoing. However, there have been large-scale detentions, disappearances and reported abductions of opposition officials and supporters.

The deterioration of human rights for political opponents and for civil society is striking, while the authorities maintain an anti-Western narrative and accuse the EU and other partners of interference. The human rights lawyer, Nicholas Opiyo, a fellow of the Sakharov programme, was arrested in December. 27 members of civil society, who were observing the elections, were also arrested. Opiyo and these observers are out on bail and we are following their cases. The EU is in regular contact with the authorities, and regarding the democratic governance facility, we are having discussions so that it can continue its activities.

The EU continues its defence and support of human rights and democracy in Uganda. This is a key aspect of our political dialogue and the EU notably calls on the African Union and the United Nations to join the many Ugandans pleading for their human rights more proactively.

In recent years, the European Parliament has been active about political violence and the discrimination against LGBTI in Uganda. Today, the High Representative and myself, thank you for raising it as part of this urgent debate, during which your Parliament rightly has expressed its solidarity with Uganda’s youth and its aspiration for democracy and the respect of human rights.

 
  
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  Elnök asszony. – A vitát lezárom.

A szavazásra a viták végén kerül sor.

(Az ülést 12.28-kor felfüggesztik.)

 
Dernière mise à jour: 7 avril 2021Avis juridique - Politique de confidentialité