Index 
 Anterior 
 Seguinte 
 Texto integral 
Processo : 2020/2041(INI)
Ciclo de vida em sessão
Ciclo relativo ao documento : A9-0017/2021

Textos apresentados :

A9-0017/2021

Debates :

PV 24/03/2021 - 25
CRE 24/03/2021 - 25

Votação :

PV 25/03/2021 - 10
PV 25/03/2021 - 17
CRE 25/03/2021 - 17

Textos aprovados :

P9_TA(2021)0108

Relato integral dos debates
XML 73k
Quarta-feira, 24 de Março de 2021 - Bruxelas Edição revista

25. Nova Estratégia UE-África (debate)
Vídeo das intervenções
Ata
MPphoto
 

  Die Präsidentin. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über den Bericht von Chrysoula Zacharopoulou im Namen des Entwicklungsausschusses über eine neue Strategie EU-Afrika – eine Partnerschaft für nachhaltige und inklusive Entwicklung (2020/2041(INI)) (A9-0017/2021).

 
  
MPphoto
 

  Chrysoula Zacharopoulou, rapporteure. – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, il y a un an, vous présentiez une stratégie pour une relance de notre partenariat avec l’Afrique. À ce moment-là, personne n’imaginait que quelques jours plus tard, le COVID allait frapper et bouleverser le monde. Cette pandémie a montré à quel point nous sommes vulnérables et à quel point nos destins sont liés. Elle a exacerbé nos peurs et nos égoïsmes. Mais elle a également révélé la force et le dévouement que nous pouvons manifester les uns envers les autres. Cette crise sanitaire nous a ramenés à l’essentiel : la vie est fragile et la santé est notre bien le plus précieux.

Pour sortir de cette crise et construire le monde d’après, la solidarité et l’inclusion sont les maîtres-mots. C’est sur la base de ces leçons tirées qu’il nous faut renouveler et consolider notre partenariat avec l’Afrique, en laissant de côté nos réflexes protectionnistes et nationalistes.

Tout au long des échanges que j’ai pu avoir avec eux, nos partenaires africains n’ont cessé de souligner que c’est avec l’Europe qu’ils souhaitent bâtir l’avenir et que le futur partenariat doit être axé sur le développement humain, en commençant par la santé. Pourquoi ? Parce que la santé est le premier des biens communs et crée de la confiance. C’est dans le domaine de la santé également que l’Europe est le partenaire de référence. C’est donc autour d’elle que nous devons relancer ce partenariat. Comment va-t-on faire ? Tout d’abord, en renforçant les systèmes de santé avec la couverture santé universelle, la recherche et l’innovation, et par l’adoption de l’approche « One Health » dans nos politiques.

Pour rebondir après la crise du COVID, nos sociétés devront faire preuve de résilience. Au-delà de la santé, cette résilience collective devra s’appuyer sur la transition vers une économie verte, la lutte contre les changements climatiques, la production d’énergies renouvelables, l’agriculture durable et la protection de la biodiversité. C’est ce que j’appelle le «pacte vert Afrique-Union européenne».

Dans le monde post-COVID, les protagonistes seront les jeunes, ainsi que les femmes et les filles. La relance se fera avec eux. Notre partenariat doit contribuer à la lutte contre les inégalités et contre les violences en renforçant l’accès à l’éducation pour tous – y compris en matière de droits sexuels et reproductifs – et l’accès à la formation numérique. Nous devons pouvoir compter sur nos jeunes. Pour cela, il faut concentrer nos efforts sur leur formation, afin qu’ils soient maîtres de leur destin – c’est cela qu’on appelle une société inclusive. Nos valeurs doivent aussi être la colonne vertébrale de notre partenariat. Alors donnons aux jeunes africains et européens les outils pour pouvoir échanger sur les questions de droits humains et de gouvernance ; ils nous le demandent.

Pour réussir tout cela, nous aurons besoin que les 27 États membres, et pas seulement quelques pays européens, s’investissent activement dans ce partenariat, qu’ils apprennent à connaître l’Afrique, qu’ils la vivent. L’Afrique aura un impact décisif sur l’avenir du monde. Tous les Européens doivent comprendre l’importance et la chance que représente ce partenariat pour nous. Le voici, le partenariat voulu par ce Parlement : un partenariat centré sur les relations humaines. C’est cela qui fera notre force.

Ce rapport est un bel exemple de ce partenariat centré sur l’humain. Il s’inspire des échanges et des liens tissés avec des femmes et des hommes africains au cours de plus de deux cents consultations avec toutes les composantes des sociétés africaines. Ensuite, ce rapport a été élaboré, amendé, discuté avec vous tous. Les groupes politiques de ce Parlement ont travaillé main dans la main pour aboutir à ce rapport ambitieux qui répond aux défis du monde post-COVID et envoie un message fort aux Africains, mais aussi aux Européens.

Je vous remercie de votre engagement, de vos idées et de vos contributions. Je vous remercie aussi de m’avoir permis de jouer mon rôle de rapporteure et de mener à bien ce que je considérais comme ma mission : réunir les visions africaine et européenne. Cela a aussi été rendu possible par le formidable travail des délégations de l’Union européenne en Afrique, que je voudrais vraiment remercier.

Mes chers collègues, dès le début de la pandémie, j’ai échangé avec nos partenaires sur les questions sanitaires, le problème des masques et des tests et, plus récemment, sur l’accès équitable aux vaccins. Nous avons partagé nos peurs, mais surtout nos espoirs pour un partenariat plus fort et plus solidaire. Cependant, alors qu’à ce jour les pays pauvres n’ont bénéficié que de 0,1 % des vaccins administrés dans le monde, la confiance entre l’Afrique et l’Europe est aujourd’hui ébranlée. Nous avons le devoir de la restaurer, et cela doit commencer par l’accélération du rythme des livraisons de vaccins en Afrique.

Madame la Commissaire, ce rapport intervient dans un contexte où la pandémie offre la possibilité de revoir notre rapport au monde, de choisir nos partenaires stratégiques, de définir nos interdépendances. La recommandation de ce rapport est claire : faire du continent africain notre allié privilégié pour faire face aux défis devant nous.

Ce rapport contient des pistes concrètes pour décliner cette ambition dans tous les domaines – l’humain, l’économique, le culturel –, avec une approche nouvelle fondée sur les liens humains et sur les échanges entre personnes. Au moment où nous allons nous doter de nouveaux instruments financiers, il vous appartient, Madame la Commissaire, de vous saisir de ces propositions et de les faire vivre dans le cadre du programme « Team Europe ». Nous serons, je vous le promets, à vos côtés pour porter cette ambition.

Mes chers collègues, Madame la Commissaire, soyons fiers de la communauté de destin qui nous lie tous, nous, Africains et Européens.

 
  
MPphoto
 

  Anna Fotyga, rapporteur for the opinion of the Committee on Foreign Affairs. – Madam President, travelling across Africa, I realised how much trust Africans placed in the EU. We have to face this challenge, remain strategically engaged with African people, with the continent, trying to improve a dire situation, even exacerbated recently by COVID-19. By this report, surely not ideal, we pledge – over political divisions – to remain there providing assistance and cooperation on the ground, understanding that our engagement is much better, much more constructive than any activity of our rivals or even opponents – Russia and China are trying to broaden their sphere of influence on the continent. I would like to thank the rapporteur for taking on so many of the AFET Committee’s remarks in the report.

 
  
MPphoto
 

  Udo Bullmann, Verfasser der Stellungnahme des mitberatenden Ausschusses für internationalen Handel. – Frau Präsidentin, Frau Kommissarin, werte Kolleginnen und Kollegen! Eine Partnerschaft auf Augenhöhe – das ist das, was wir erzielen wollen im Verhältnis zwischen Afrika und der Europäischen Union. Nun, was macht eine solche Partnerschaft auf Augenhöhe aus, was braucht man dazu?

Zum Ersten: Wenn die Not am größten ist, müssen Partner da sein. Das heißt, wir brauchen jetzt eine weltweite Impfkampagne, so wie António Guterres es für die Vereinten Nationen gefordert hat. Wir brauchen sie jetzt, heute, morgen, in den nächsten Monaten – aber nicht erst in ein oder zwei Jahren. Das ist ein dringendes Gebot, und ich danke Kommissarin Urpilainen, weil ich weiß, wie engagiert sie in dieser Angelegenheit ist. Aber wir müssen schneller werden, und wir müssen noch effektiver werden.

Das größte Gift in unseren Gesellschaften ist weltweit die wachsende Ungleichheit. Das wird sich verschlimmern durch Corona, und deswegen muss der Kampf gegen Ungleichheit der Maßstab unserer politischen Initiativen sein. Genau er ist der Schlüssel zur Erreichung der Nachhaltigkeitsziele der Agenda 2030 der Vereinten Nationen. Und deswegen müssen wir messbar machen, was wir hier unternehmen. Das ist der Schlüssel für die Zukunft.

Dem Parlament wird eine wichtige Rolle dabei zukommen, wenn es darum geht, zu vermessen, ob wir wirklich den unteren 40 Prozent unserer Partnerländer voranhelfen, ob wir Mädchen, ob wir junge Frauen ausbilden, die die Zukunft ihrer Gesellschaft sein werden.

 
  
MPphoto
 

  Jutta Urpilainen, Member of the Commission. – Madam President, I’m delighted to attend today’s debate. I want to thank the Committee on Development, and in particular the rapporteur Chrysoula Zacharopoulou, for the commitment in preparing this excellent report and for the continuous cooperation.

Just over a year ago we jointly presented, together with the High Representative, our proposal for a new strategy with Africa, with the intention to get a joined-up approach and a renewed partnership with our sister continent Africa. And two days later the COVID-19 outbreak was declared as a global pandemic. The Commission, together with the Member States and the EIB and the EBRD acting as Team Europe, has led the charge on the global COVID response and vaccine solidarity, including in Africa.

A sizable portion of the almost EUR 14 billion mobilised in support to partner countries has being going to Africa. And COVAX vaccine deliveries are now happening across the continent. We also continue to support health- system strengthening and country vaccination strategies. And we are exploring how to build up manufacturing and production capacity in Africa in the context of our budget for external action.

So much has happened during this exceptional year. It made our renewed partnership all the more crucial. The crisis revealed the urgency of the five pillars of this strategy and the need to streamline human development across the partnership. And this brings me to my second point.

Over the past year, the EU has continued to reach out to its African partners, including several visits to Addis Ababa. And I consulted different actors to ensure views are taken on board in the process leading up to the sixth African Union-European Union summit, starting with the European Parliament. So I could not be happier to see the numerous points of convergence between your report and the joint communication.

The priorities outlined in our joint communication and in this report should help us spearhead a sustainable and inclusive global recovery linking the sustainable development goals to investment and depth relief. These areas can be win-win opportunities for Africa and Europe that benefit both people and planet.

We can tackle climate change and environmental degradation, reverse biodiversity loss and ensure food security, while at the same time focusing on job creation, human development and a comprehensive approach to migration. Likewise, when it comes to digitalisation, if we bridge the digital divide in Africa, there is a huge potential for fostering inclusion. In doing so we must continue to promote democracy, human rights, good governance and peace and security as prerequisites for sustainable development.

As my last point, let me praise your report’s endorsement of our shared vision for supporting women and youth. I’m grateful to see your reference to the new ambitious gender action plan, which will promote participation of women and girls in all aspects of the COVID-19 recovery. Likewise, answering the growing demand of Africa’s young and dynamic workforce by investing in education, training and skills is critical in a post—pandemic world. And I have notably decided to increase funding for education from 7% to at least 10% of our budget.

But we need to engage with youth in Africa to guide us in the process. This is one of my personal priorities and I’m happy to announce that I have launched a youth sounding-board and I will be nominating a special envoy on youth.

So in conclusion let me thank you once more for this report, and I very much look forward to this debate.

 
  
MPphoto
 

  Manuel Bompard, rapporteur pour avis de la commission de l’agriculture et du développement rural. – Madame la Présidente, chers collègues, la Commission affirme vouloir un partenariat d’égal à égal avec le continent africain.

C’est bien, mais il y a les paroles et les actes; or, est-ce que l’Union européenne traite aujourd’hui l’Afrique en égale? Le fait-elle lorsqu’elle pille, par la pêche industrielle, les ressources halieutiques de l’Afrique, mettant sur la paille la pêche locale et l’économie qui en dépend? Le fait-elle lorsqu’elle promeut une agriculture ultra-intensive tournée vers l’exportation, dont les surplus ruinent les agriculteurs africains et enferment le continent dans la dépendance alimentaire? Est-ce un partenariat d’égal à égal lorsqu’on rase les forêts d’Afrique pour extraire toujours plus de cacao, de tabac, d’huile de palme ou de bois exotique, lorsqu’on accepte le travail des enfants et les violations des droits fondamentaux dans les mines pour assurer notre approvisionnement en cobalt ou autres métaux nécessaires à la soi-disant transition verte et numérique? L’Europe traite-t-elle l’Afrique en égale lorsqu’elle perpétue un modèle de conservation de la nature qui repose sur la violation systématique des droits des populations autochtones ou lorsqu’elle maintient dans les chaînes de la dette l’ensemble du continent africain?

Oui, il faut un partenariat d’égal à égal entre l’Europe et l’Afrique. Ce rapport va dans ce sens, mais l’Union doit maintenant prouver par des actes que sa relation avec l’Afrique a changé. En ce temps de pandémie, elle peut en faire une première démonstration en partageant les brevets des vaccins avec nos frères africains. Alors cessons l’hypocrisie, qu’attendez-vous pour soutenir la proposition en ce sens faite par l’Afrique du Sud à l’OMC?

 
  
MPphoto
 

  Juan Fernando López Aguilar, ponente de opinión de la Comisión de Libertades Civiles, Justicia y Asuntos de Interior. – Señora presidenta, si la Unión Europea quiere de verdad ser un actor global, su primer reto es mirar de frente a África, su vecino más inmediato, más inexorable y más gigantesco. Para empezar, por su revolución demográfica: en los últimos cincuenta años ha duplicado su población hasta 1 300 millones, pero volverá a duplicarla en los próximos treinta. Y por eso la Unión Europea tiene que hacer valer su peso, primero en el mundo, en ayuda humanitaria y en cooperación al desarrollo.

La Comisión de Libertades Civiles, Justicia y Asuntos de Interior ha contribuido con una resolución sobre esta nueva estrategia a largo plazo Unión Europea- África. En primer lugar, derechos y protección de la oposición frente a la persecución; lucha contra la corrupción, contra la violencia de género, por la igualdad, contra la violencia sexual y la explotación de menores; pero también gobernanza, seguridad, paz, sanidad y lucha contra la pandemia.

Y finalmente, migración. Claro que sí, porque hay que incentivar las vías legales y seguras: corredores humanitarios, visados humanitarios, desincentivar los tráficos ilícitos y, por supuesto, combatir la pérdida de vidas en la mar en esa ruta atlántica que pasa por Canarias desde África hacia la Unión Europea, que se lleva, lamentablemente, la vida de tantos menores, algo que hay que lamentar como una tragedia, como ha sucedido estos últimos días. Mis condolencias a la familia que ha perdido a la pequeña Nabody en Canarias. Es todo un mensaje que apela a la conciencia de la Unión Europea.

 
  
MPphoto
 

  György Hölvényi, a PPE képviselőcsoport nevében. – Tisztelt Elnök Asszony! Tisztelt Biztos Asszony, Tisztelt Képviselőtársaim! Szeretném ezúton is elismerni. Zacharopoulou képviselőtársam munkáját, aki jelentéstevőként törekedett a frakciók között konszenzus kialakítására az előttünk lévő határozattervezetben. Az Afrikai Unió együttműködésének kölcsönös tiszteletre kell épülnie. Fel kell hagyni az afrikai partnereink kioktatásával. Az uniós politika kialakulásakor pedig figyelembe kell venni a helyi sajátosságokat, érzékenységeket. Az előttünk álló tervezett helyesen emeli ki az oktatás fontosságát, mutat rá a vallási, egyházi partnerek jelentőségére, hangsúlyozza a biztonság kérdését.

Hiszem, hogy az afrikai gazdaság nehézségeinek felszámolását helyben kell segítenünk, és ennek egyetlen hatékony módja a minőségi oktatás megalapozása, mint a munkahelyteremtés és a gazdasági felzárkózás. A biztonság nélkül azonban nincs fejlődés. Ezért a partnerségben kiemelt helyet kell kapni a terrorizmus elleni küzdelemnek, a biztonsági együttműködésnek. A határozattervezet gyengesége, hogy nem tanúsít kellő figyelmet – véleményem szerint – a helyi sajátosságok iránt. Nem megfelelően határozza meg, a szexuális jogok kapcsán életellenes üzeneteket közvetít, illetve számos ország által nem támogatott migrációs kompaktokra tartalmaz utalást. Tegyünk meg mindent, hogy Afrika legértékesebb erőforrásai, a fiatalság otthon, saját hazájában, saját kontinensén találja meg saját jövőjét!

 
  
MPphoto
 

  Carlos Zorrinho, em nome do Grupo S&D. – Senhora Presidente, Senhora Comissária, Colegas, a União Europeia e a União Africana perfilham ambas a aposta numa globalização justa e multilateral e este relatório reforça essa visão e posiciona o Parlamento Europeu como um ator determinante na definição da parceria entre iguais, a estabelecer na Cimeira União Europeia-África.

A Europa e a África devem libertar-se da relação doador-beneficiário, criando condições para que os dois continentes cooperem não apenas como iguais na vontade e na soberania, mas também nas condições objetivas de capacitação e qualificação. Este desígnio reflete as parcerias que estruturam estratégia, parcerias para a tradição ecológica e o acesso à energia, para a transformação digital, para o crescimento sustentável do emprego, para a paz e a governação e para a migração e a mobilidade, mas reflete-se também no princípio de que as relações políticas e económicas devem basear-se na igualdade, na partilha de valores com o respeito pelo Estado de Direito, pela democracia, pelos direitos humanos e numa vontade genuína de construir relações duradouras que beneficiem tanto a África como a União Europeia.

Saúdo a relatora, e os relatores-sombra, pelos resultados de um trabalho em que me envolvi com determinação em representação dos Socialistas e Democratas. O amplo compromisso a que chegámos neste relatório traça um caminho de decência e dignidade nas relações internacionais, um caminho de decência e dignidade por uma parceria multilateral e entre iguais e para um futuro melhor para os povos africanos e europeus.

 
  
MPphoto
 

  Jan-Christoph Oetjen, im Namen der Renew-Fraktion. – Frau Präsidentin! Als Allererstes möchte ich meinen Dank an die Berichterstatterin ausdrücken, denn Chrysoula Zacharopoulou hat mit diesem Bericht etwas geschafft, was hier selten passiert, sie hat nämlich eine große Einheit in diesem Haus geschaffen dafür, dass wir eine neue Partnerschaft zwischen der Europäischen Union und Afrika auf den Weg bringen – eine Partnerschaft, die die postkoloniale Zeit überwindet und eine Partnerschaft ist, die auf Augenhöhe arbeitet. Dafür möchte ich ihr an dieser Stelle ganz, ganz herzlichen Dank sagen.

Wir stellen in diesem Bericht in den Mittelpunkt, dass wir diese Partnerschaft auf Augenhöhe gestalten. Und das, was beispielsweise unter dem Namen Covax in Afrika passiert, ist eben genau diese Partnerschaft auf Augenhöhe, verehrte Kolleginnen und Kollegen, wo wir Verantwortung übernehmen vonseiten der Europäischen Union und gemeinsam mit den afrikanischen Partnern eben unterstützen in dieser weltweiten Pandemie, die die Schwächsten eben am stärksten trifft.

In dieser Strategie, die ausgearbeitet wurde, setzen wir auf Bildung. Wir setzen auf die Frauen in Afrika, auf die Jugend in Afrika, und ich glaube, dass wir gut daran tun, denn darin liegt die Zukunft.

Es gibt aber andere hier in diesem Haus – und ich gehe davon aus, dass der Redner, der gleich nach mir redet, darüber schwadronieren wird –, die darüber sprechen, dass diese Strategie dafür da sei, Millionen von Afrikanern nach Europa zu bringen. So ein Unsinn, verehrte Kolleginnen und Kollegen! Natürlich ist Migration eines der Themen, das wir auch mit den afrikanischen Partnern besprechen müssen. Wir müssen auch besser werden darin, dass Menschen, die zu uns kommen, aber kein Asylrecht haben, wieder in ihre Länder zurückgebracht werden. Aber wir haben auch eine humanitäre Verantwortung gegenüber den größten vulnerablen Gruppen auf dem afrikanischen Kontinent. Wir haben eine Verantwortung dafür, zu definieren: Wie kann denn eigentlich Migration in den Arbeitsmarkt zu uns nach Europa genau definiert werden? Wie können wir denn entscheiden, wer zu uns kommen kann, um bei uns zu arbeiten?

Das sind Themen, die eben auch ganz gewichtig diskutiert werden müssen, wo wir eine gemeinsame Strategie mit den afrikanischen Partnern entwickeln. Aber es geht nicht darum, einfach nur die Türen weit aufzumachen und zu sagen: Bitte, kommt doch alle. Wer das hier in den Raum stellt, der spricht nicht die Wahrheit.

 
  
MPphoto
 

  Bernhard Zimniok, im Namen der ID-Fraktion. – Frau Präsidentin! Möglicherweise bin ich ein Schwadronierer, aber Sie sind ein Träumer, verehrter Kollege. Werte Kollegen, die Afrikastrategie ist ein ideologisches, ein neokolonialistisches, ein weltfremdes Projekt, das Europa in den Abgrund reißen wird.

Das Kernproblem Afrikas – es wurde nicht mal ansatzweise angesprochen. Kein einziges Wort von der massiven Überbevölkerung Afrikas im ganzen Dokument! Das europäische Demografieproblem soll nicht durch eine adäquate Familienpolitik gelöst werden, wie das zum Beispiel im viel kritisierten Ungarn der Fall ist – nein, illegale Einwanderung soll legalisiert werden und das Problem mit der Masseneinwanderung kulturfremder und meist sehr unqualifizierter Migranten gelöst werden.

Wie gut das klappt, davon kann Deutschland seit 2015 ein Lied singen. Das ist eine Einwanderung in die Sozialsysteme ohne jeglichen Nutzen für unsere Gesellschaft und auch nicht zum Nutzen dieser Migranten. Die Migranten schicken reichlich Geld nach Afrika zurück, was dazu führt, dass das Problem der Überbevölkerung nicht gelöst, sondern nur noch massiv verstärkt wird.

Wurde der europäische Bürger gefragt, ob er diesen Wahnsinn unterstützt? Nein, natürlich nicht. Das ist Demokratie à la EU. Das lehnen wir ab. Eins steht jedenfalls fest: Man kann Afrika nicht helfen, indem man den eigenen Kontinent zugrunde richtet.

 
  
MPphoto
 

  Pierrette Herzberger-Fofana, au nom du groupe Verts/ALE. – Madame la Présidente, Madame le rapporteur, Madame la Commissaire, la nouvelle stratégie de l’Union européenne avec l’Afrique ouvre une nouvelle voie, et aussi une nouvelle vision et de nouvelles potentialités. Car nous restons convaincus qu’un dialogue respectueux et transparent entre les partenaires africains et européens sera source d’une synergie nouvelle et juste. Ce rapport est à ce titre d’une importance capitale dans le cadre de la stratégie Union européenne-Afrique. Nous voulons, en accord avec nos partenaires, donner la priorité à la lutte contre la pauvreté et la corruption, aux droits humains, à la lutte contre les inégalités sociales et à la défense de la démocratie et de l’état de droit, mais également à l’accès aux besoins fondamentaux, à la santé, à la sécurité alimentaire, à l’éducation et à la préservation de l’environnement, tout comme à l’éradication du travail forcé des enfants et du chômage des jeunes et à l’autonomisation des filles et des femmes.

Nous avons jusqu’ici obtenu des résultats encourageants. Le rapport a pour objectif principal de garantir un partenariat d’égal à égal, afin de dépasser la relation donateur-bénéficiaire. Nous ne pourrons pas y parvenir sans adopter une approche critique. Nous avons connu des succès notoires dans les domaines de l’agriculture et du commerce afin de promouvoir un développement durable et inclusif. Nous devons, à ce titre, continuer à réduire les dépendances systémiques aux importations étrangères. Stimuler le commerce intérieur, c’est encourager l’intégration régionale du continent africain.

En revanche, il s’agit, concernant la stratégie de numérisation, de ne pas imposer notre approche aux pays africains, d’autant plus qu’ils sont confrontés à de nombreux défis: comment en effet penser Internet sans accès à l’électricité, à l’éducation, ou encore aux soins de santé primaires? Nous devons donc continuer à travailler en vue d’un partenariat effectif et équitable qui nous permettra de parvenir à un développement durable et inclusif.

 
  
MPphoto
 

  Beata Kempa, w imieniu grupy ECR. – Pani Przewodnicząca! Bardzo dziękuję pani sprawozdawczyni za olbrzymią pracę, bardzo dziękuję pani komisarz.

Europa dzisiaj pokazuje, że jest faktycznym sojusznikiem Afryki. Uważam, że to właściwy moment, żeby dokonać próby bilansu naszego zaangażowania w tym regionie, a także zasygnalizować kierunki i możliwości zmian, i one są jak najbardziej słuszne. Uzasadniają one potrzebę tak zwanej pomocy na miejscu, i wszystko to, co w sprawozdaniu koncentruje się na rozwoju społecznym, polepszeniu transformacji cyfrowej, inwestycjach, wzroście gospodarczym, zrównoważonym rozwoju, bardziej efektywnej redystrybucji wytworzonego bogactwa, to wszystko pokazuje, że młodzi Afrykańczycy, tak jak często zwracała na to uwagę pani komisarz, ten kapitał ludzki, ci młodzi ludzie, są najważniejsi. To jest to, nad czym powinniśmy się w swojej pracy i w swojej pomocy skupiać, bo przecież Unia jest największym darczyńcą – trzeba to wciąż mówić i podkreślać. Ten kapitał ludzki i ta inwestycja w ten młody kapitał ludzki może spowodować jedno: że będą oni realizować swoje marzenia tam, gdzie się urodzili, w ich szerokości geograficznej, a do Europy przyjeżdżać turystycznie i być może również dawać tutaj wielkie świadectwo wspaniałości tego kontynentu, jakim jest Afryka – i ten kierunek jak najbardziej popieramy.

Najważniejsze dzisiaj wyzwanie to zdrowie. Afryka potrzebuje wielkiego wsparcia w zakresie ochrony zdrowia i to jest absolutnie wielkie wyzwanie również i dla nas. Myślę, że mamy takie możliwości, Covax już pokazuje, że to jest niezwykle mądre i absolutnie potrzebne przedsięwzięcie. Jedyne, z czym się nie jestem w stanie zgodzić, to niestety ideologia. Zdrowie reprodukcyjne nie mieści się w naszym światopoglądzie i stąd w tej kwestii ważniejsze jest wsparcie dla dziewcząt, które dzisiaj jeszcze doświadczają chociażby okaleczeń, a także przedwczesnych małżeństw. W tym kierunku powinniśmy zmierzać, żeby tę kwestię ograniczać, reszta jest absolutnie bardzo dobra.

 
  
MPphoto
 

  Miguel Urbán Crespo, en nombre del Grupo The Left. – Señora presidenta, señora comisaria, desde la izquierda europea consideramos que este informe contiene algunas recomendaciones positivas, sobre todo en materia de desarrollo, de agricultura o de medio ambiente. Sin embargo, entendemos que es continuista en materia de inmigración y de comercio y, sobre todo, —y aquí está una de las cuestiones fundamentales para nosotros—introduce elementos muy problemáticos en materia de cooperación militar y de seguridad euroafricana.

Por eso, justamente, aunque entendemos que debe haber una estrategia para África, como grupo, nos abstendremos. Porque necesitamos una estrategia que afine y actualice las relaciones europeas con África, pero estas relaciones deben estar guiadas por un enfoque de derechos y de justicia social y climática, así como apuntar a las causas de la pobreza y de la desigualdad que sufren los pueblos africanos.

Por eso, estas cosas no se pueden hacer si mantenemos las mismas políticas extractivistas y neocoloniales, depredadoras de recursos, que siguen caracterizando las relaciones euroafricanas. Con esta estrategia, las políticas europeas de cooperación al desarrollo están cada vez más subordinadas a otros intereses que nada tienen que ver con la reducción de la pobreza sino con el control migratorio, la externalización de fronteras, la militarización o los intereses de las multinacionales europeas.

Una verdadera estrategia para África debería empezar por liberar las patentes de las vacunas de la COVID, por cancelar las deudas ilegítimas, por cambiar las relaciones comerciales injustas que impiden que África desarrolle sus propias capacidades productivas. Lo contrario tiene un nombre: neocolonialismo. Y, para eso, con nosotros que no cuenten.

 
  
MPphoto
 

  Ádám Kósa (NI). – (a felszólalás eleje mikrofonon kívül hangzik el)... a migráció, ezért azt meg kell, állítani úgy, hogy annak alapvető okait kell felszámolni.

Gazdasági fejlesztésre, munkahelyteremtésre, a megélhetés helyben történő biztosítására van szükség, ezért új alapokra kell helyezni az EU Afrikával kapcsolatos politikáját, különös tekintettel a szubszaharai régióra. Csak akkor lehetünk sikeresek, ha erőteljes javulást érünk el a migrációt kiváltó okokban: biztonság, az élelmezésbiztonság, a megfelelő foglalkoztatási, magánberuházási és oktatási lehetőségek hiányának kezelésében. Meggyőződésem, hogy a szubszaharai régióban, Afrikában megvalósítandó projektek kapcsán az afrikai hagyományos tudás fokozottabban kell hasznosítani.

Ha valóban fontos nekünk Afrika, akkor ne ideológiák, hanem gyakorlati szempontok alapján építsük velük a kapcsolatot. A segítséget helybe kell vinnünk. Európa stabilitása Afrika stabilitásával kezdődik.

 
  
  

Puhetta johti HEIDI HAUTALA
varapuhemies

 
  
MPphoto
 

  Hildegard Bentele (PPE). – Frau Präsidentin, Frau Kommissarin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Die EU und Afrika müssen enger und, ich sage, strategischer zusammenarbeiten, denn die Herausforderungen sind groß: eine stark wachsende junge Bevölkerung in Afrika, für die der Privatsektor Millionen von Arbeitsplätzen schaffen muss, stark fragmentierte Märkte, zu geringe Einbindung in Wertschöpfungsketten, zu geringe Steuereinkommensbasis für Investitionen in soziale Sicherungssysteme, Bildung und Gesundheit.

Wir sind mit China konfrontiert, das als unser Systemfeind afrikanische Staaten zunehmend in seine Abhängigkeit bringt. Der Klimawandel kann die systemrelevanten natürlichen Ressourcen und die Biodiversität in Afrika und damit das Weltklima massiv in Gefahr bringen. Und schließlich zwingen grausamst ausgetragene Konflikte und Terror Millionen Menschen in die Perspektivlosigkeit und Migration.

Ich halte folgende Punkte in der künftigen EU-Afrika-Zusammenarbeit für besonders wichtig. Erstens: Die EU ist Binnenmarkt- und Handelsexpertin. Unsere Erfahrungen und Wissen, wie man Frieden und Wohlstand durch Integration und gemeinsame Rechtsrahmen generieren kann, können wir hervorragend mit Afrika teilen.

Zweitens: zur Erreichung der Klimaziele und einer nachhaltigen Entwicklung – jetzt neue europäisch-afrikanische Partnerschaften von der Energieerzeugung bis zur Digitalisierung zu beiderseitigem Vorteil nutzen.

Drittens: Echte Partnerschaft braucht Begegnung. Deshalb müssen wir die Kontakte zwischen Europäern und Afrikanern über Wirtschaft, Ausbildung und Kultur systematisch intensivieren.

 
  
MPphoto
 

  Maria Arena (S&D). – Madame la Présidente, l’Afrique est certes un continent où la population est parmi la plus pauvre du monde, mais l’Afrique est aussi indéniablement le continent le plus riche au monde pour ce qui est des ressources naturelles: l’or, le diamant, l’uranium, le phosphore, le coltan, le gaz, le cacao, le coton, pour n’en citer que quelques-unes. Sans ces matières premières, la plupart des industries mondiales seraient aujourd’hui à l’arrêt. À titre d’exemple, 80 % de l’électricité produite en France provient de l’exploitation de l’uranium du Niger.

Depuis la colonisation et après les indépendances, le principal souci des pays colonisateurs a été de vider ces pays pour garantir le bien-être des populations occidentales et remplir les poches du business. Les entreprises étrangères n’apportent pas grand-chose aux populations locales, elles profitent de la main d’œuvre abondante, bon marché, sans protection sociale. Elles profitent aussi d’une faible pression fiscale et, de surcroît, d’une responsabilité environnementale inexistante. Il est vrai qu’elles sont souvent face à des États défaillants, souvent corrompus, plus préoccupés de leur enrichissement personnel que du bien-être de leurs concitoyens. Le réchauffement climatique causé par nos modèles de production vient se rajouter à ce désastre.

Alors oui, il nous faut une nouvelle stratégie Union européenne-Afrique. Mais cette stratégie doit imposer une responsabilité sociale et environnementale aux entreprises. Cette stratégie doit lutter contre la corruption. Cette stratégie doit changer notre modèle de production et elle doit inclure beaucoup plus la société civile, les femmes et les jeunes.

 
  
MPphoto
 

  María Soraya Rodríguez Ramos (Renew). – Señora presidenta, 14,4 kilómetros es la distancia que separa África de Europa. Todo lo que sucede en África sucede tan solo a 14,4 kilómetros. Por eso nunca ha sido más cierto: ayudar a África es ayudarnos a nosotros mismos. Conseguir los objetivos del cambio climático, igualdad de derechos, lucha contra la pobreza; no lo conseguiremos si no estamos juntos, si no estamos a bordo.

Por eso esta estrategia es una gran oportunidad para hacer este partenariado diferente, un partenariado entre iguales; se ha dicho, lejos del paternalismo, de la relación donante- receptor. Porque, efectivamente, África es el continente que tiene hoy las mayores bolsas de pobreza, que tiene enormes problemas de inestabilidad, de violencia, pero a su vez es el continente que ha duplicado su producto interior bruto en doce años; es el continente que está haciendo la mayor área comercial del mundo desde la creación de la OMC; es el continente que ha pasado de no tener teléfono a estar conectado con teléfono móvil; es el continente con el que debemos ir de la mano en un partenariado entre iguales. Gracias, Chrysoula, por tu trabajo; gracias, señora comisaria, por su compromiso.

 
  
MPphoto
 

  Dominique Bilde (ID). – Madame la Présidente, ce rapport témoigne du double discours de LREM en matière migratoire puisqu’il plaide ouvertement pour de nouvelles voies d’immigration légales sous le prétexte fallacieux d’endiguer les arrivées clandestines.

Une solution paraît pourtant évidente. Avec 25 milliards d’euros d’aide au développement à l’Afrique en 2018, les Européens doivent exiger en contrepartie l’acceptation par les pays bénéficiaires des rapatriements de leurs ressortissants. En effet, de l’aveu même de la Commission, parmi les six pays épinglés pour des taux d’exécution de retour particulièrement bas, cinq sont de l’Afrique. Par ailleurs, les transferts d’argent des immigrés à leur pays d’origine représentent aujourd’hui plus du triple de l’aide publique au développement, et la Cnuced estimait dernièrement les fuites illicites de capitaux à 3,7 % du PIB de l’Afrique, soit 88,6 milliards de dollars par an, ce qui démontre que de vastes sources de financement jusque-là inexploitées peuvent être mises à contribution.

Saignés à blanc par la pandémie de COVID-19, l’Europe et l’Occident ne pourront pas éternellement porter à bout de bras le reste du monde sans contrepartie ou obligation de résultat.

 
  
MPphoto
 

  Elżbieta Kruk (ECR). – Pani Przewodnicząca! Opracowując strategię współpracy Unia Europejska–Afryka, należy przede wszystkim trafnie zdefiniować problemy, które wspólnie chcemy i możemy rozwiązać. Jeśli ma być ona czymś realnym, a nie tylko zlepkiem pięknych sformułowań oraz szkodliwych stereotypów, musimy zakotwiczyć ją w rzeczywistości, odnieść się do problemów, którymi żyje Afryka.

Jednym z takich szczególnie istotnych problemów jest fakt, że turystyka, w którą obecny kryzys uderzył szczególnie mocno, doprowadzając do jej całkowitego załamania, stanowi bardzo ważny element gospodarki wielu państw afrykańskich. Dlatego jednym z priorytetów naszych działań powinno być przygotowanie takich podstaw współpracy, które umożliwią szybkie wypracowanie rozwiązań służących reanimacji turystyki między Europą i Afryką.

Stałym elementem pozostającym w centrum naszych zainteresowań jest problem stabilności afrykańskich demokracji i przejrzystości procesów wyborczych. W tym kontekście musimy przede wszystkim wykazać więcej zrozumienia dla lokalnych uwarunkowań. Nie ulegajmy złudzeniu, że lepiej wiemy, czego mieszkańcy Afryki potrzebują i jak ich uszczęśliwić, czy że nasz model demokracji liberalnej jest jedynym słusznym. Nie lekceważmy specyfiki afrykańskich społeczności i ich kultur.

 
  
MPphoto
 

  Marc Botenga (The Left). – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, la politique européenne du vaccin est-elle raciste? Je me suis posé la question longuement quand j’ai vu cette carte qui montre effectivement que cette année, les Européens pourraient être vaccinés tandis que les Africains devront attendre encore plusieurs années. Des gens vont mourir inutilement parce qu’un vaccin existe et pourrait être produit en Afrique. Mais quand, à l’Organisation mondiale du commerce, l’Union africaine a demandé à l’Europe de pouvoir produire ce vaccin, la réponse de l’Union européenne a été: non, ce vaccin restera entre les mains des multinationales pharmaceutiques occidentales.

Les anciennes puissances coloniales qui refusent à l’Afrique le droit de produire le vaccin: le symbole est vraiment fort. L’Union européenne préfère donc sauver le profit des multinationales plutôt que de sauver la vie des gens. Thomas Sankara a dit qu’il faut choisir, à un certain moment, entre le champagne pour quelques-uns et l’eau potable pour tous... Mais, aujourd’hui, nous devons choisir entre les profits pour quelques multinationales et le droit au vaccin pour tous. Faisons le bon choix.

 
  
MPphoto
 

  Gheorghe Falcă (PPE). – Doamnă președintă, dragi colegi, aș vrea să salut adoptarea noii Strategii Uniunea Europeană – Africa, însă, în lumina impactului Covid-19, această pandemie riscă să extindă inegalitățile în Africa și creșterea nesiguranței alimentare.

De aceea, redresarea, post-pandemie ar trebui văzută ca o oportunitate de a reconstrui o societate mai rezilientă. Trebuie să ne concentrăm pe remodelarea relațiilor economice, comerciale și pe accesul la energie. Insist pe accesul la energie. Iar dezvoltarea resursei umane ar trebui plasată în centrul strategiei, pentru a ne asigura că nimeni nu este lăsat în urmă, cu prioritate educația și locurile de muncă, pentru combaterea sărăciei și creșterea economică.

Nu în ultimul rând, aș vrea să menționez faptul că este vital să ne asigurăm de garantarea unui mediu politic corect, social și economic stabil în Africa.

 
  
MPphoto
 

  Giuliano Pisapia (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, "la povertà – diceva Mandela – non è naturale: è creata dall'uomo e può essere superata e sradicata solo dell'azione quotidiana".

L'Africa è un continente che spesso divide gli Stati membri dell'Unione europea; mi riferisco al tentativo, in parte purtroppo già riuscito, di governi nazionali che condizionano gli aiuti allo sviluppo con il contenimento dei flussi migratori e la chiusura delle frontiere interne all'Africa. Elargire fondi umanitari in cambio del blocco dei migranti non solo è moralmente disgustoso, ma è anche inefficace.

I fondi europei devono combattere la fame, il sottosviluppo e il cambiamento climatico; foraggiare operazioni di controllo dei confini non risolverà le cause delle migrazioni né vi porrà freno. Molti hanno citato il neocolonialismo cinese d'Africa: la nostra politica deve avere come obiettivo lo sviluppo e la democrazia. Dimostriamola con i fatti.

 
  
MPphoto
 

  Barry Andrews (Renew). – Madam President, I visited Sierra Leone on two occasions during the Ebola epidemic and, like many people, I tried to learn the lesson of that experience, particularly in terms of health-system strengthening.

Unlike COVID, Ebola virus disease is not very transmissible and is not airborne, but it is far more deadly. Of the 30 000 people that contracted the disease 10 000 people died and it affected all ages indiscriminately. The lessons were clear. We have to tackle dangerous and airborne viruses if they are as deadly as Ebola and be prepared for that. We must strengthen health systems and we must prepare for the impact of loss of biodiversity. But very little was done. Reports were built up.

Now, COVID is a wake-up call: we are here again, and the manner of our response will define our relationship with many African countries for a generation, despite the ambitions set out in this excellent report by my colleague Chrysoula Zacharopoulou. The ambitions of this report stand on their own merit but it will be for nothing without an ambitious EU—African vaccine partnership.

 
  
MPphoto
 

  Jordan Bardella (ID). – Madame la Présidente, à l’heure où la croissance verte et inclusive de l’Afrique, pour reprendre vos mots, semble monopoliser l’attention de Bruxelles, à l’heure où la Chine se veut toujours plus offensive à l’égard de l’Afrique, une vague démographique de 2 milliards 500 millions d’habitants d’ici 2050 se dresse face à nous, de l’autre côté de la Méditerranée.

L’Afrique est et restera un partenaire économique majeur et incontournable, qui bénéficie aujourd’hui d’aides stratégiques nationales et internationales à son développement pour le siècle qui vient. Loin d’être un gage de tutelle, et compte tenu du défi migratoire, des destins croisés de nos continents, si une politique dissuasive d’immigration ne reprend pas rapidement ses lettres de noblesse, ces aides doivent et devront tout d’abord être conditionnées – et strictement conditionnées – à la maîtrise des flux migratoires par les États africains. Nous en savons les drames humains, nous en savons les causes et les conséquences, tant dans la fuite de forces vives pour les pays de départ que dans la volonté de nos peuples de rester eux-mêmes. Oui au codéveloppement, non à la tutelle.

 
  
MPphoto
 

  Vincenzo Sofo (ECR). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, lui è Luca Attanasio, ambasciatore italiano ammazzato un mese fa in Congo, nell'indifferenza del governo italiano e del ministro Di Maio; ma anche nell'indifferenza dell'Unione europea, nonostante l'assassinio sia avvenuto in una delle aree più ricche di risorse energetiche necessarie alla transizione tanto cara a quest'Aula.

Quell'Africa sempre più preda di strategie neocolonialiste di Cina, Turchia e via dicendo, che puntano a quelle risorse energetiche e a quel controllo dei flussi migratori con cui potranno ricattarci in futuro. E di fronte a tutto ciò l'Europa resta a guardare, subendone passivamente le conseguenze: immigrazione selvaggia e pericolo terrorismo sono solo due da citarne.

È ora che l'UE si decida ad attuare una politica estera comune e concreta per l'Africa, il cui caos si avvicina sempre più alle porte dell'Europa. È ora che l'UE si metta in testa che l'Italia non può essere marginalizzata ma va anzi messa al centro, insieme a paesi come Francia e Spagna, della strategia di stabilizzazione del Mediterraneo.

È ora che l'UE si accorga dell'importanza geopolitica del Sud Italia, fondamentale ponte verso l'Africa, investendo su di esso affinché diventi avamposto e non campo profughi d'Europa.

 
  
MPphoto
 

  Peter van Dalen (PPE). – Voorzitter, de situatie in Afrika is zorgelijk. De rechtsstaat bestaat in een aantal landen niet. De jeugd trekt weg vanwege uitzichtloosheid en we zien ook dat mensenrechten veel worden geschonden.

Afgelopen decennium zijn er veel migranten uit Afrika naar Europa gekomen en dat gaf hier spanningen. Maar laten we niet vergeten dat ondanks de bloei van sommige Afrikaanse landen, de jongeren daar zijn weggetrokken. Zij hadden geen toekomst. En daar moet de EU echt op inspelen en iets aan doen. Ik denk bijvoorbeeld aan het bevorderen van werkgelegenheid in de groene energie, zoals zonne-energie.

Laten we ook de rol van China niet vergeten: China kaapt alle grondstoffen in Afrika. Chinese schepen vissen alles leeg wat in de Afrikaanse zeeën zit. De Europese Unie moet daar krachtig weerstand tegen bieden en een alternatieve politiek ontwikkelen.

Vandaar dat ik het nieuwe beleid van de Europese Unie jegens Afrika zeer steun.

 
  
MPphoto
 

  Pierfrancesco Majorino (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, la nuova strategia Unione europea-Africa proposta dalla Commissione parte con l'idea di promuovere un cambiamento di approccio nelle relazioni tra noi e il continente africano.

È un fatto positivo, perché si passa da politiche di sviluppo concepite solo come aiuto a una cooperazione tra partner che hanno pari dignità e che devono definire insieme risposte su questioni strategiche, come le sfide imposte dalla crisi climatica, le politiche energetiche, l'occupazione, il diritto alla mobilità, alla pace.

Occorre andare fino in fondo su questa strada: dobbiamo lasciarci alle spalle quel passato anche recente, in cui abbiamo guardato a quello straordinario continente con commiserazione, paternalismo o con la sola ossessiva preoccupazione di bloccare i flussi migratori. Dobbiamo lasciarci alle spalle tutte le tentazioni neocoloniali e fronteggiare quelle altrui, di altre potenze mondiali.

Cambiare vuol dire costruire un modello di sviluppo differente sia dal punto di vista ambientale, sia economico e sociale. E questo deve voler dire anche guardare diversamente alla migrazione, senza paura, e considerando il rispetto dei diritti umani un elemento irrinunciabile e un terreno per scelte politiche nette e nuove.

 
  
MPphoto
 

  Francisco José Millán Mon (PPE). – Señora presidenta, África debe ser un continente prioritario para la Unión Europea: vecino geográficamente, con múltiples vínculos históricos, humanos y económicos, pero con una enorme diferencia económica y también demográfica.

Tenemos que poner África en el centro de nuestra atención con palabras y también con hechos. Ojalá la cumbre de 2021 contribuya a esa asociación de la que tanto venimos hablando. Es crucial crear crecimiento y empleo para esa población joven, muy cuantiosa, que se quiere incorporar al mercado laboral. La inversión europea y la intensificación del comercio deben contribuir al desarrollo del continente.

Pero el desarrollo también requiere seguridad y superación de conflictos. Espero que el Fondo Europeo da Apoyo a la Paz, ayude a los países africanos a afrontar grandes amenazas como el terrorismo, por ejemplo, en el Sahel. El informe de la señora Zacharopoulou insiste con razón en la importancia del Sahel, esa región clave también para nuestros vecinos africanos, los países del Mediterráneo sur.

 
  
MPphoto
 

  Seán Kelly (PPE). – Madam President, things are slowly coming back to normal. I’m the last speaker of the night. Great!

While the summit between Africa and the European Union has had to be postponed, nevertheless dialogue must continue because we must build a close cooperative relationship with our friends in Africa. This must be based on trust and shared values, and together we must tackle shared problems such as climate change and the pandemic, both of which do not recognise any borders. This makes a durable and robust economic relationship between us all the more vital.

This will be particularly important for Africa’s youth, as it houses one of the youngest populations in the world. Efforts to reduce poverty, as well as promoting education, training and skills, will help provide a new set of opportunities for these people, and they and the world will be better for it. We have no time to waste.

 
  
MPphoto
 

  Jutta Urpilainen, Member of the Commission. – Madam President, I would like to thank all of you for your very active contributions today and your valuable support over the past year. And I have to say that I’m delighted to notice that we share the same assessment, that we have a strategy that brings concrete benefits for all our citizens and reduces inequalities. We need you by our side and we need your knowledge and also your expertise. Your input, as well as stakeholders’ input in Europe and Africa, will feed into the African Union-European Union summit where heads of state and government will agree on a joined-up approach for the coming years. So this is the big plan.

Political outreach to African partners will continue, including the newly elected African Union Commission, and I would invite you to pursue this discussion at every level. Because we need an open dialogue with citizens, with civil society organisations, with governments and with parliaments from Africa and Europe. Because successfully shifting towards a modern, vibrant and comprehensive EU-Africa partnership will be the result of efforts and buy-in on all sides.

And this will also help the partnership with Africa whenever possible in the multilateral arena. The EU and Africa account for more than 40% of United Nations member countries. So our collective weight is real and really can change the global course of action.

There has never been a better moment for Europe and Africa – our sister continent – to really join forces, because we are stronger together. We all know that and I very much look forward to continuing this journey together.

(Applause)

 
  
MPphoto
 

  Puhemies. – Keskustelu on päättynyt.

Äänestys toimitetaan torstaina 25.3.2021.

Kirjalliset lausumat (171 artikla)

 
  
MPphoto
 
 

  João Ferreira (The Left), por escrito. – A relação entre a UE e os países africanos tem vindo a ser apresentada como uma prioridade estratégica da UE. A chamada estratégia UE-África assume abertamente a intenção da UE de ter um papel de liderança no continente africano. Uma formulação clara na intenção de levar a cabo uma ofensiva recolonizadora do continente, desejavelmente, antecipando-se a outros. Pretende exportar uma “boa governação” - leia-se, impor os modelos de organização económica e política que permitam às suas potências e aos seus grupos económicos apoderar-se mais rapidamente dos recursos e dos mercados africanos. Procura impor de forma instrumental os princípios do livre comércio entre partes profundamente desiguais. Aí temos África como um imenso tabuleiro de disputa imperialista, determinando a crescente militarização do continente, com presença crescente de forças estrangeiras, e a multiplicação dos focos de conflito. A referência a Moçambique é paradigmática não de uma estratégia de verdadeira cooperação, mas de posicionamento e intervenção da UE em função dos seus interesses e “antes de outros”. Uma cooperação com África é possível e desejável, mas em pressupostos que garantam o desenvolvimento, entre países iguais em termos de direitos, sem ingerências nem condicionalidades cínicas, no respeito da soberania dos países africanos e da vontade dos seus povos.

 
  
MPphoto
 
 

  Margarida Marques (S&D), por escrito. – O fortalecimento da parceria UE-África é essencial, sobretudo no contexto da pandemia global de COVID-19. Esta ampliou a desigualdade e introduziu enormes retrocessos nos compromissos assumidos na tentativa de criar uma nova parceria ancorada na responsabilidade mútua na solução dos problemas, bem como no desenvolvimento sustentável e inclusivo dos dois continentes. A Europa tem privilegiado as relações multilaterais e de parceria com África e as sucessivas presidências portuguesas do Conselho da UE muito têm contribuído para este objetivo. Esta parceria tem todas as condições para perseguir esses objetivos ao nível político, económico, social e ambiental. Na implementação da estratégia UE-África, temos agora uma abordagem orientada para uma solução que coloca a pessoa no centro, principalmente na prestação de cuidados de saúde e educação universais de qualidade, na criação de empregos decentes, no combate à pobreza, no combate à desigualdade, na abordagem aos deficits de infraestrutura e noutras questões como as dividas junto de organizações internacionais, que afastam as oportunidades necessárias.

 
  
MPphoto
 
 

  Janina Ochojska (PPE), na piśmie. – Przysłuchując się dzisiejszej debacie, odnoszę wrażenie, że jesteśmy zgodni co do tego, że Afryka jako nasz bliski sąsiad jest dla nas ważna i wymaga ustalenia nowych relacji opartych na zasadzie równości, poszanowania praw, godności ludzkiej oraz wspólnej odpowiedzialności. Nie jestem tylko pewna, czy społeczeństwo europejskie też tak to postrzega, a myślę, że ciężko będzie nadać dużą wagę tym relacjom, jeśli o sprawach kluczowych będziemy obradować późnym wieczorem.

To, jak będzie nam się żyło w Europie w przyszłości, zależy od kondycji krajów, z którymi mamy silne powiązania gospodarcze, społeczne i kulturowe. Jeśli kraje afrykańskie mają się dobrze, tzn. nie są ogarnięte konfliktami, które prowadzą do masowych przesiedleń i skrajnego ubóstwa, nasze bezpieczeństwo nie jest zagrożone.

Pracę nad strategią rozpoczęliśmy przed wybuchem pandemii, a dzisiaj lepiej niż wtedy rozumiemy, że funkcjonujemy w świecie naczyń połączonych, gdzie sytuacja w jednej części globu determinuje zmiany w drugiej. Cieszę się, że strategia powstaje we współpracy z Afryką, że wsłuchujemy się w potrzeby naszych partnerów i nie narzucamy z góry gotowych rozwiązań. Naszą współpracę chcemy zacieśniać w obszarze zdrowia i ochrony środowiska, migracji, a przede wszystkim edukacji. Edukacja jest kluczem do przerwania błędnego koła ubóstwa, do samostanowienia, do budowania silnych rządów opartych na prawach człowieka.

 
  
MPphoto
 
 

  Urmas Paet (Renew), kirjalikult. – Uus Aafrika-strateegia võtab arvesse maailma räsinud COVID-19 pandeemia tagajärgi ja keskendub Aafrika vaktsineerimiskava toetamisele ning meditsiinisüsteemi hoidmisele. Aafrikas elab üle 390 miljoni inimese allpool vaesusepiiri, seega on strateegiliseks prioriteediks seatud inimarengusse investeerimine, mis vähendab ebavõrdsust. Strateegia toob välja säästva põllumajanduse, hariduse, kodanikuühiskonna ja soolise võrdõiguslikkuse olulisuse ning rõhutab, et püüdlused ÜRO kestliku arengu eesmärkideni jõudmiseks ja kliimamuutuse vastu võitlemiseks peavad olema jätkuvalt olulised. Jätkusuutlikud investeeringud kohaliku eluolu ja mandri vabakaubanduspiirkonna arendamiseks on muu maailma ja Aafrika vahelisteks suheteks võtmetähtsusega. Seega peavad nii Rahvusvahelise Valuutafond kui ka Maailmapank tegema suuremaid püüdlusi, et pandeemiast kannatada saanud kontinenti toetada. Lisaks on jätkuvalt oluline tegeleda rändest tulenevate ümberasustamise algpõhjustega.

 
  
MPphoto
 
 

  Jadwiga Wiśniewska (ECR), na piśmie. – Wielkie wyzwania stojące przed nową współpracą zaostrzyła jeszcze pandemia COVID-19, uwypuklając problemy, z którymi boryka się dzisiejsza Afryka, oraz podkreślając pilną potrzebę pomocy i współpracy na rzecz rozwoju społecznego i gospodarczego, bardziej efektywnej redystrybucji wytworzonego bogactwa, a także na rzecz przyspieszenia transformacji cyfrowej i ekologicznej.

Zamiast eksportu ideologii powinniśmy pomagać realnie. Pomagać tam, gdzie są realne problemy i wspólny interes w ich rozwiązaniu. Jednym z takich – ogromnie ważnych – problemów, jest pomoc ludziom młodym, których ograniczenia pandemiczne dotknęły szczególnie boleśnie, ograniczając bądź wręcz uniemożliwiając dostęp do edukacji. Troska o młodych mieszkańców Afryki – o ich solidne wykształcenie i możliwość znalezienia zatrudnienia – leży ostatecznie i w naszym interesie oraz jest najlepszą gwarancją rozwoju Afryki.

 
Última actualização: 22 de Janeiro de 2024Aviso legal - Política de privacidade