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Compte rendu in extenso des débats
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Lundi 26 avril 2021 - Bruxelles Edition révisée

Plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée (débat)
MPphoto
 

  Caroline Roose, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, Monsieur le commissaire, il y a quelques années, le thon rouge était devenu le symbole des dérives de la surpêche et de la pêche industrielle. Près de 80 % des thons rouges de l’Atlantique et de la Méditerranée avaient disparu et l’espèce était menacée d’extinction.

Aujourd’hui, la situation a changé. Les populations de thons sont dans un meilleur état, mais tout n’est pas encore gagné. Il faut rester vigilant, mais le thon rouge est en train de devenir le symbole du succès des mesures de sauvegarde. Des baisses significatives de l’effort de pêche peuvent permettre la reconstitution des populations de poissons.

Rendons ici hommage au travail des ONG et des scientifiques, qui ont mené un travail d’alerte et de sensibilisation immense. Grâce à eux, aujourd’hui, le thon rouge n’a pas disparu. Mais dans le même temps, le thon rouge est également devenu le symbole d’une injustice, la différence de traitement entre la pêche industrielle et la petite pêche artisanale.

Alors que les quotas de thon rouge augmentent, les petits pêcheurs ne sont pas ceux qui bénéficient de cette augmentation; ce sont les navires thoniers senneurs, ceux-là même qui, il y a quelques années, ont détruit les populations de thon rouge. En France, la petite pêche représente 12 % du quota, 3 % en Italie et 13 % au Portugal.

Cette situation est-elle acceptable? Je le dis: non, et je me réjouis que la majorité du Parlement européen ait été de cet avis. Est-il normal qu’un pêcheur qui pêche l’espadon à la palangre et qui pêchera nécessairement du thon rouge n’ait droit qu’à un quota de cinq pour les prises accessoires, quand les thoniers senneurs ont droit à des milliers de tonnes? Les États membres doivent s’engager pour plus de justice.

Nous avons porté, lors de la négociation avec le Conseil, une répartition plus juste des quotas de pêche. Nous avions trouvé un accord, mais plusieurs États, dont la France, ont fait en sorte que cet accord soit rejeté par le Conseil. Avec ce vote, cette semaine, le Parlement européen réaffirme sa position: nous sommes prêts à revenir à la table des discussions. Pour notre groupe, un accord devra passer par un engagement des États en faveur d’une distribution plus juste des quotas de thon rouge.

 
Dernière mise à jour: 12 mai 2022Avis juridique - Politique de confidentialité