Presidente. – A seguito delle consultazioni con i gruppi politici, desidero sottoporre all'Aula le seguenti proposte di modifica al progetto definitivo di ordine del giorno:
Lunedì
La votazione sulla relazione dell'on. Toussaint si svolgerà prima della votazione sulla relazione dell'on. Dzhambazki.
Mercoledì
La dichiarazione del Vicepresidente della Commissione/Alto rappresentante dell'Unione per gli affari esteri e la politica di sicurezza sul tema "Controsanzioni cinesi nei confronti di entità dell'UE, di deputati al Parlamento europeo e di deputati nazionali" è anticipata e sarà discussa come secondo punto nel pomeriggio, dopo la dichiarazione del Vicepresidente della Commissione/Alto rappresentante dell'Unione per gli affari esteri e la politica di sicurezza sul tema "La Russia: il caso di Alexei Navalny, l'escalation militare ai confini con l'Ucraina e l'attacco russo nella Repubblica ceca".
Giovedì
La relazione dell'on. Tinagli "Cooperazione amministrativa in materia di accise per quanto concerne il contenuto dei registri elettronici" è aggiunta direttamente alle votazioni. La votazione unica si svolgerà nel secondo turno di votazioni.
Infine, desidero informarvi che le votazioni sono distribuite in diversi turni tenendo conto del numero di emendamenti presentati e del numero di richieste di votazione per parti separate e distinte. Questa distribuzione potrebbe tuttavia essere soggetta a modifiche.
Le informazioni relative alla distribuzione delle votazioni in vari turni sono disponibili sul sito web del Parlamento europeo nella sezione "Informazioni e documenti prioritari".
L'ordine del giorno si considera pertanto approvato.
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Vorrei informare l'aula che ho ricevuto un richiamo al regolamento, l'onorevole Freund ha facoltà di parlare.
Daniel Freund (Verts/ALE). – Mr President, I would like you to reconsider your decision to rule inadmissible Amendment 39 on the discharge report for the European Parliament as it doesn’t fulfil any of the criteria in Rule 181(1). We have actually explicitly checked with the Legal Service before tabling this amendment, and I have a written note from the Legal Service saying that it doesn’t raise any legal concerns. So I think it would be good to put it to a vote in this House.
Presidente. – No, onorevole Freund, lei è esperto e sa che, su questa materia, noi facciamo riferimento al regolamento finanziario, in particolare, all'articolo 118, paragrafo 9. Al paragrafo 9, come lei sa, si sostiene con chiarezza che le relazioni e le constatazioni del revisore interno, così come la relazione dell'istituzione dell'Unione interessata sono accessibili al pubblico solo dopo la convalida da parte del revisore interno delle misure adottate per la loro attuazione.
Per noi, naturalmente, ciò costituisce un riferimento che ci ha consentito di prendere le decisioni adottate.
Prima di dare inizio alle discussioni e della votazione odierna, vorrei dare la parola all'on. Delli, che ha chiesto di intervenire a norma dell'articolo 159, paragrafo 4, del regolamento sulla sua relazione su "Un trasporto marittimo più efficiente e più pulito".
Karima Delli (Verts/ALE), rapporteure (rapport A9-0029/2021 de la commission des transports et du tourisme). – Monsieur le Président, Madame la Présidente, Monsieur le Président du Conseil, mes chers collègues, si je viens ce soir, c’est pour vous inciter à adopter une position ambitieuse sur la décarbonisation des transports maritimes et vous convaincre de voter les amendements en plénière.
Avec ce rapport, je vous propose une feuille de route concrète pour limiter les émissions d’un secteur qui n’achemine pas moins de 90 % des marchandises que nous consommons, et il n’y a pas qu’à la douane que nous payons ces marchandises, puisqu’en plus d’utiliser du fioul lourd, cette activité représente 13 % de la totalité des émissions du secteur des transports en Europe.
Devant les risques qui pèsent tant sur le dérèglement climatique que sur notre santé, il était urgent, enfin, de faire entrer le secteur maritime dans le pacte vert. Je tiens à vous dire que dans ce dossier, nous avons remporté de belles batailles: la mise en place d’une stratégie sur les ports «zéro émission à quai», enfin une sortie progressive du fioul lourd, enfin la création d’une zone à émissions contrôlées en Méditerranée, ou encore les financements européens en faveur de solutions durables pour une nouvelle industrie, telles que l’hydrogène vert, l’ammoniac, l’électricité verte ou les systèmes de propulsion, notamment à voile.
Mais ces avancées ne seront rien si ce Parlement reste sans voix sur la question de la transition énergétique. Il faut voir à long terme et ne pas encourager l’utilisation d’énergies fossiles comme le gaz naturel liquéfié. Financer cette dépendance, c’est repousser la conversion vers des énergies plus durables et, face à l’urgence sanitaire et environnementale, nous ne pouvons pas nous le permettre. C’est pourquoi, mes chers collègues, je vous demande de voter en faveur des amendements qui vous seront présentés en plénière. Nous avons une occasion en or: l’Europe a les moyens d’impulser réellement une transition écologique et énergétique englobant tout le cycle de vie de ces navires, de leur conception au démantèlement. Vous voyez, il est grand temps de faire de l’écologie pratique mais réelle, pas seulement des mots, mais de l’action.
Alors, chers collègues, n’attendez plus, c’est maintenant ou jamais, et vous allez voir que si vous votez ces amendements, le signal sera donné non seulement à la Commission européenne, non seulement au Conseil, mais se répercutera également sur la vie quotidienne de nos citoyens.
19. Závery zo zasadnutia Európskej rady z 25. – 26. marca 2021 - Výsledky stretnutia EÚ a Turecka na vysokej úrovni, ktoré sa konalo 6. apríla (rozprava)
Presidente. – L'ordine del giorno reca, in discussione congiunta,
– le dichiarazioni del Consiglio europeo e della Commissione sulle conclusioni della riunione del Consiglio europeo del 25 e 26 marzo 2021 (2021/2599(RSP))
– le dichiarazioni del Consiglio europeo e della Commissione sull'esito della riunione ad alto livello tra l'UE e la Turchia del 6 aprile (2021/2641(RSP))
Charles Michel,Conseil européen. – Monsieur le Président, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les parlementaires européens, tout d’abord, je souhaite vous remercier pour cette invitation qui nous est faite de présenter le débriefing à la fois de la visite en Turquie et du Conseil européen. Vous le savez, j’ai toujours eu, et j’ai à cœur ce renforcement des liens entre les différentes institutions – le Conseil européen et le Parlement européen – au travers des débriefings réguliers du Conseil européen.
Je parlerai d’abord de la Turquie et de notre visite conjointe à Ankara, avant d’aborder les autres points de l’ordre du jour du Conseil européen du mois de mars.
En ce qui concerne les relations avec la Turquie, elles sont, vous le savez, difficiles depuis de nombreuses années. Nous avons discuté de la Turquie lors des réunions du Conseil européen à onze reprises depuis mon entrée en fonction comme président du Conseil européen, ce qui montre le caractère sérieux et délicat de cette relation. Au mois de mars, nous avons adopté une déclaration claire, solide, l’expression d’un possible agenda positif, mais qui serait progressif, proportionné et réversible, avec une clause de rendez-vous pour le Conseil européen du mois de juin. Cette déclaration a ouvert la voie à cette visite à Ankara.
En ce qui concerne cet incident protocolaire, j’ai à plusieurs reprises exprimé mes regrets publiquement pour la situation qui a été créée – regrets vis-à-vis de la présidente de la Commission et vis-à-vis de l’ensemble de celles qui se sont senties offensées. Les faits concrets sont connus. L’équipe du protocole du Conseil n’a pas eu accès à la salle de réunion avant le début de la rencontre et la Commission n’a pas envoyé son équipe protocolaire en avance. Les équipes n’ont donc pas eu accès à la disposition des sièges avant le début de la réunion. Nous nous sommes engagés, Ursula von der Leyen et moi-même, à faire en sorte que cette situation ne puisse plus se reproduire à l’avenir. Nous avons donné des instructions en ce sens à nos équipes protocolaires et diplomatiques.
Je sais que ces circonstances ont amené plusieurs d’entre vous à considérer que, sur le moment, j’aurais dû agir différemment. C’est une critique que j’entends, naturellement, mais à cet instant-là et sans le recul que nous avons tous aujourd’hui, j’ai décidé de ne pas réagir davantage afin de ne pas créer un incident politique que j’ai pensé plus grave encore, qui aurait pris le risque de ruiner des mois de préparation politique et diplomatique et d’efforts de l’ensemble des équipes sur le plan européen.
Je mesure naturellement que les images ont pu donner le sentiment à beaucoup de femmes d’être offensées et je voudrais réaffirmer mon engagement total, complet, absolu à soutenir les femmes et à soutenir l’égalité des genres. C’est une question que j’ai pu aborder régulièrement dans le cadre de mon parcours politique. Lors de nos discussions avec le président Erdoğan, la présidente Ursula von der Leyen et moi-même avons eu l’occasion d’exprimer avec force, avec fermeté, nos positions quant au retrait de la Turquie de la convention d’Istanbul.
Ces derniers jours, plusieurs parmi vous m’ont écrit ou contacté pour me proposer d’utiliser cet incident pour défendre plus fortement encore le rôle et le droit des femmes, et je souhaite saisir cette main tendue. Je souhaite profiter de cette dynamique pour tenter d’avancer de façon constructive. Par exemple, pour être concret, vous pouvez compter sur mon engagement et sur mes meilleurs efforts pour tenter de mobiliser les États membres et tenter de débloquer cette proposition de directive relative à un meilleur équilibre entre les hommes et les femmes parmi les administrateurs non exécutifs des sociétés cotées en bourse. Je suis prêt aussi, bien sûr, à m’engager sur d’autres priorités, avec vous, comme par exemple la question cruciale de l’égalité des salaires. L’écart de rémunération entre les hommes et les femmes dans l’Union européenne est de plus de 14 %; il n’a que très peu évolué au cours de la dernière décennie, et cette situation n’est simplement pas acceptable. De même, je suis disposé à examiner la proposition d’une éventuelle formation du Conseil sur l’égalité des sexes.
Mesdames et Messieurs, permettez-moi maintenant d’aborder la substance de la réunion d’Ankara. L’objectif de la rencontre était de tenter d’amener la Turquie vers une voie plus constructive – ou en tout cas, moins négative – avec l’Union européenne, de tenter de désamorcer les tensions et de mettre clairement l’accent sur l’état de droit, sur les valeurs démocratiques et sur les droits de l’homme.
La présidente von der Leyen et moi-même avons eu l’occasion de dire au président Erdoğan que nous sommes prêts à mettre sur la table un agenda positif mais conditionnel, proportionnel et réversible. Cela suppose des progrès dans plusieurs domaines, notamment, bien sûr, les droits de l’homme, mais aussi les relations avec la Grèce ou encore la question chypriote. Nous avons fait part de nos profondes préoccupations concernant l’état de droit, les droits fondamentaux, le retrait de la convention d’Istanbul, mais également la liberté d’expression, ou encore le ciblage de partis politiques et de médias. Une coopération étendue avec la Turquie est difficile à envisager si des mesures négatives devaient se poursuivre dans ces domaines.
Des discussions exploratoires entre la Grèce et la Turquie ont débuté. Des discussions sur le règlement de la question chypriote doivent aussi démarrer cette semaine sous les auspices des Nations unies et nous avons appelé la Turquie à s’engager de manière constructive. Nous avons aussi souligné l’importance du rôle de l’Union en tant qu’observateur actif dans le cadre de ce processus au sein des Nations unies. Nous avons également identifié les possibles piliers pour cet agenda: premièrement, la coopération économique et la possible modernisation de l’union douanière; deuxièmement, la question de la migration, la nécessité d’être engagés et de bonne foi sur ce sujet, mais également la question des contacts interpersonnels et de la mobilité.
La question du rôle régional de la Turquie a bien sûr été abordée, tout comme les questions d’affaires étrangères et les questions géopolitiques – par exemple, la situation en Libye, en Syrie ou encore au Haut-Karabagh. Nous avons pu soulever cette question du protocole d’accord signé entre la Turquie et la Libye sur la délimitation maritime et rappelé la position claire du Conseil européen sur ce sujet. Je tiens à préciser qu’avant cette mission en Turquie, j’avais eu l’occasion de me rendre en Libye et en Tunisie les deux jours précédents.
Il est décidé au Conseil européen qu’au mois de juin, les chefs d’État et de gouvernement se pencheront à nouveau sur cette relation entre l’Union européenne et la Turquie afin d’envisager quelles suites – sur la base, nous l’espérons, des progrès qui pourront être enregistrés – nous donnerons à cette relation entre l’Union européenne et la Turquie.
As you know, we addressed COVID—19 as a matter of priority during our discussions. We focused on three crucial areas. First, getting our citizens vaccinated as quickly as possible. Some countries raised concerns on vaccine distribution and the imbalances between them. We reaffirmed the principle of sharing vaccines on a pro rata population basis. The question of the governance of the steering board was also raised by leaders. We tasked the COREPER to address this issue in a spirit of solidarity and I am glad that a solution was found the week after the European Council.
Second, we discussed preparations for the lifting of restrictions and interoperable digital certificates. You will be discussing digital certificates on Wednesday. I hope trilogues will start as soon as possible.
Third, the international dimension. The EU is a major exporter of vaccines around the globe. At the same time, we decided that we would continue to strengthen our response to the pandemic through a vaccine—sharing mechanism in addition to COVAX. During our meeting, we also had a short information point on Russia. I reported on my visits to Georgia, Moldova and Ukraine. We reaffirmed our five guiding principles towards Russia and agreed to return to the matter at the next European Council meeting.
We adopted strong conclusions on digital, the single market and industrial policy and the economy. On digital taxation, we would prefer a global solution in the framework of the OECD but, if necessary, we are ready to move forward on our own. At our euro summit we adopted a framework to continue our common work on the international role of the euro. We will deepen our work around four main pillars: a strong economic base, a sound financial architecture, the digital finance and the green finance. A strong euro will enhance our strategic autonomy, while preserving an open economy.
Finally, we welcomed President Joe Biden during our session. It was the first time in over ten years that we have welcomed the President of the United States and we agreed that we must join forces to defeat COVID—19 and work closely together on vaccines and on supply chains.
On climate, we welcomed America’s return to the Paris Agreement. We discussed safeguarding our common values in the digital world and we acknowledged our wish to address geopolitical challenges together. We want to build on our friendship and forge a new transatlantic mind-set, a robust foundation for our renewed cooperation. As you know, together with President Biden and President von der Leyen, we will have an EU—US summit in mid—June.
I believe the European Union must realise the level of its ambition and of its achievements, especially on the international scene. We are not as weak as we think or as we say. Look at our influence around the world. Look at Georgia, Ukraine or Africa. Look at how we have influenced other strong nations to be more ambitious on climate. China, Brazil, India and the United States are following the European Union’s example. Three years ago in Sibiu, only seven Prime Ministers asked for climate neutrality by 2050 and now carbon pricing has become a topical debate well beyond the European Union’s borders.
Look at how we have set global standards for digital. The GDPR is now the global gold standard for privacy. The US is following our example and is ready to work on a digital tax. Just last week, the EU was the first in the world to propose binding legislation on artificial intelligence. We are leading by example. The EU is sitting in the driving seat for renewed multilateralism and for pursuing its strategic autonomy, and we can do so much more.
Ursula von der Leyen,President of the Commission. – President Sassoli, President Michel, honourable Members, I am the first woman to be President of the European Commission. I am the President of the European Commission, and this is how I expected to be treated when visiting Turkey two weeks ago – like a Commission President. But I was not. I cannot find any justification for how I was treated in the European Treaties. So I have to conclude that it happened because I am a woman.
Would this have happened if I had worn a suit and a tie? In the pictures of previous meetings, I did not see any shortage of chairs. But then again, I did not see any women in these pictures either.
Many of you will have had quite similar experiences in the past. Especially the female Members of this House. I’m sure you know exactly how I felt. I felt hurt and I felt alone as a woman and as a European. Because it is not about seating arrangements or protocol. This goes to the core of who we are, this goes to the values our Union stands for, and this shows how far we still have to go before women are treated as equals, always and everywhere.
Of course, I know that I am in a privileged position. I am the President of an institution which is highly respected all around the world and, even more important, as a leader I can speak up and make myself heard.
But what about the millions of women who cannot? Women who are hurt every day, in every corner of our planet, but neither have the power nor hold the office to speak up.
When I arrived at the meeting, there were cameras in the room. Thanks to them, the short video of my arrival immediately went viral and caused headlines around the world. There was no need for subtitles. There was no need for translations. The images spoke for themselves.
But we all know thousands of similar incidents, most of them far more serious, go unobserved. Nobody ever sees them or hears about them because there is no camera, because there is nobody paying attention. We have to make sure that these stories are told too and that when they are told they are acted upon.
The Istanbul Convention is an important tool for that. In May, it will be ten years since the Convention was signed. It is a ground—breaking legal text and an inspiring document. It is the first internationally—binding instrument to take a broad approach to combating violence against women and children. The Convention prohibits psychological violence, sexual harassment and stalking and it outlaws domestic violence. I do not need to tell you how important it is, especially now in the times of pandemic.
I used the meeting in Ankara to reiterate my deep concern about Turkey withdrawing from the Convention. The withdrawal of one of the founding members of the Council of Europe is a terrible signal.
To be credible, however, we must not only criticise others. To be credible, we also have to act at home. You all know several Member States have still not ratified the Convention and others are thinking about quitting. This is not acceptable. Any kind of violence against women and children is a crime. We must call it a crime and it must be punished as such.
This is why I want the EU itself to join the Istanbul Convention. This remains a priority for my Commission, but as the EU’s accession is stalled in Council, we will, before the end of the year, present alternative measures. We will put forward legislation to prevent and combat violence against women and children, offline and online, and we will – my second point – propose to extend the list of Euro—crimes set out in the Treaty to include all forms of hate crime, because Europe needs to send a strong signal that hate crime is not acceptable, because we have to make sure that women and girls are adequately protected everywhere in Europe, because what US Vice President, Kamala Harris, recently said at the United Nations is true: ‘the status of women is the status of democracy’.
Die gleichberechtigte Beteiligung von Frauen macht unsere Demokratien stärker – nicht weil Frauen besser sind, sondern weil wir anders sind. Wir haben eine andere Sichtweise der Welt, wir sehen andere Gefahren oder Chancen. Für ein vollständiges Bild von der Welt brauchen wir Männer und Frauen. Nur so können wir die richtigen Entscheidungen treffen, nur so können wir maximal erfolgreich sein.
Am Freitag habe ich das Pfizer-Werk in Puurs besucht; dort habe ich Dr. Özlem Türeci getroffen. Sie ist Mitbegründerin und medizinische Vorständin von BioNTech, jenem Unternehmen, das den ersten zugelassenen mRNA-Impfstoff gegen COVID-19 entwickelt hat. Als kleines Mädchen ist Özlem Türeci bei ihren Großeltern in Istanbul aufgewachsen, dann kam sie nach Deutschland und studierte Medizin. BioNTech steht heute zusammen mit Pfizer im Zentrum unserer Impfkampagne in Europa. Eine Kampagne, die Tag für Tag an Tempo zulegt: Bis heute wurden in der Europäischen Union 129 Millionen Mal Menschen geimpft, rund 26 % der Erwachsenen haben mindestens eine Dosis bekommen, und in dieser Woche werden rund 30 Millionen weitere Dosen ausgeliefert – überall in unserer Union, auch dank Özlem Türeci.
Eine Geschichte, die zeigt, welche enormen Kräfte frei werden, wenn Frauen gleiche Chancen haben und ihr Können respektiert wird. Eine Geschichte, die zeigt, warum wir mehr Frauen in Führungspositionen brauchen. Und hier sollte die Europäische Union mit gutem Beispiel vorangehen, und das tun wir: Zum ersten Mal seit Bestehen der Kommission sind ebenso viele Frauen wie Männer im Kollegium der Europäischen Kommission vertreten. Ich möchte diesen Erfolg auch auf allen Managementebenen der Kommission erzielen – noch sind wir nicht da, aber immerhin: Derzeit haben Frauen mehr als 40 % der Führungspositionen in der Kommission inne.
J’invite les autres institutions de l’Union européenne à suivre notre exemple. La Commission, certes, mais aussi le Conseil, l’administration du Parlement européen et les autres organes de l’Union ont encore beaucoup d’efforts à faire. La Commission organisera donc bientôt une réunion avec les autres institutions pour discuter de la manière dont nous pouvons tous faire mieux. Les femmes représentent la moitié de la population européenne, et cela doit se refléter dans les institutions, au cœur de l’Europe.
Mesdames et Messieurs les députés, au Conseil européen de mars, les chefs d’État ou de gouvernement ont été très clairs: le respect des droits des femmes est un préalable important à une reprise du dialogue avec la Turquie et à l’élargissement de notre programme commun, mais c’est loin d’être la seule condition préalable. À Ankara, j’ai de nouveau porté le message que la Turquie doit poursuivre la désescalade en Méditerranée orientale, qu’elle doit accepter les arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme; ce sont nos conditions pour renforcer notre coopération économique avec la Turquie et pour engager des dialogues à haut niveau sur des sujets tels que le changement climatique, la santé publique et les questions régionales. Dans ces conditions, il sera aussi beaucoup plus facile de libérer de l’argent frais pour aider la Turquie à prendre en charge plus de 4 millions de réfugiés syriens. Nous saluons d’ailleurs les efforts que la Turquie fait à cet égard.
Mesdames et Messieurs les députés, lorsque nous parlons de respect et de dignité, nous ne devons pas nous limiter à l’égalité hommes-femmes. La question est bien plus large. Nous ne pouvons tolérer que les «zones sans LGBT» se multiplient dans nos États membres, nous ne pouvons tolérer que les Roms soient discriminés en Europe, et nous ne pouvons absolument pas tolérer le visage hideux de l’antisémitisme et du racisme qui s’affiche dans les moindres recoins de notre Union. L’Europe vaut tellement mieux que ça.
And sometimes I am amazed that we even have to talk about such self—evident things in this year of 2021; that we still have to stress the point that all across Europe people must have the same equal rights and equal opportunities, regardless of whom they love, where they do come from, regardless of how old they are and the faith they hold. Because this is the Union I believe in, a Union which lives up to its motto: United in diversity. For me, these three words have always expressed a solemn pledge at home and abroad, today and in future. Long live Europe.
Manfred Weber, im Namen der PPE-Fraktion. – Sehr geehrte Frau Kommissionspräsidentin, meine Herren Präsidenten, liebe Kolleginnen und Kollegen! Der letzte Europäische Rat liegt gefühlt schon eine Ewigkeit zurück, aber das Hauptthema, das die Bürgerinnen und Bürger Europas umtreibt, ist leider Gottes nach wie vor vorhanden und in unseren Gedanken: die COVID-Situation, die Impfung, der Alltag der Menschen und die Menschen, die nach wie vor auch sterben müssen. Die zentrale Frage, die wir den Bürgern heute beantworten können, ist: Die Impfung nimmt Fahrt auf.
Auch ich möchte zunächst Respekt zollen – den Firmen, den Unternehmern, den Menschen, die es in den letzten Wochen möglich gemacht haben, dass wir in so kurzer Zeit jetzt so viele Impfstoffe produzieren und unseren Bürgern anbieten können. Da steckt enorm viel Arbeit und Innovation dahinter. Danke dafür!
Die Kommission hat Antworten gegeben aufgrund der Erfahrungen der ersten Wochen, der ersten Monate mit dieser Impfstrategie – beispielsweise wird das eingeleitete Verfahren gegen AstraZeneca von uns begrüßt: Die, die nicht liefern, müssen auch entsprechend behandelt werden, und auch der Export basiert auf dem Prinzip der Reziprozität.
Es ist jetzt Zeit, dass wir ein Stück weit Schluss machen mit dem EU-Bashing, dass wir uns selbstbewusst hinstellen und sagen: Wir Europäer liefern bei der Impfung, wir versorgen unsere Bürgerinnen und Bürger mit Impfstoffen, und der Egoismus, den andere Staaten praktiziert haben, ist definitiv nicht der richtige Weg.
Meine Damen und Herren, die zentrale Frage, die uns diese Woche umtreiben wird, ist das Zertifikat, das wir diskutieren werden – ein zweiter zentraler Baustein dieser europäischen Aktivitäten im Kampf gegen die Pandemie. Es ist gut, dass wir jetzt ein schnelles Verfahren aktiviert haben – ich hätte mir durchaus auch gewünscht, dass die Kommission den Vorschlag schon etwas früher auf den Tisch gelegt hätte; aber es ist gut, dass wir jetzt schnell vorankommen, weil die Bürgerinnen und Bürger erwarten, dass sie ein Stück weit ihr Leben zurückgewinnen können. Da stecken große Hoffnungen darin, und deswegen möchte ich für die EVP-Fraktion klarmachen, dass wir erstens bei der Impfung weiter auf die EMA vertrauen, auf die European Medicines Agency. Sie muss bewerten, ob Impfstoffe in dem Zertifikat respektiert und anerkannt werden oder ob diese Impfstoffe eben nicht anerkannt werden.
Das Zweite ist, wir müssen bei den Kosten der Impfung und vor allem auch bei der Testung achtgeben, dass es zu keinen sozialen Spaltungen auf diesem Kontinent kommt. Vor dem Hintergrund der Subsidiarität muss die Frage sehr, sehr ordentlich abgewogen werden. Und das Dritte, was uns umtreibt, ist: Wenn es kein Risiko mehr gibt, weil Menschen geimpft sind, dann müssen sie auch ihre Bürgerrechte zurückbekommen. Sie müssen die Möglichkeit bekommen, im europäischen Sinn die Freizügigkeit wiederzugewinnen. Es ist ein europäisches Recht, und das muss durch die Impfung auch wieder zurückgegeben werden.
Zu guter Letzt möchte ich in Sachen Impfstoffen nochmal unterstreichen, dass jetzt die Frage der Arbeitsplätze vor uns steht. Die soziale Dimension der COVID-Krise wird im Sommer realer werden; deswegen freue ich mich, dass wir diese Woche auch intensiv über den Tourismus diskutieren werden.
Liebe Kolleginnen und Kollegen, ein zweites Thema treibt uns heute um, und das ist der Besuch der beiden EU-Spitzen in der Türkei. Das Ziel war eine Botschaft der Stärke, und die Wirkung war eine Botschaft der Schwäche und der Uneinigkeit. Wo ist die geopolitisch respektierte Europäische Union? Das ist die Frage, die nach diesem Besuch bleibt. Deswegen bitten wir als EVP, dass wir nach diesem Besuch Fragen klären. Die erste Frage ist: Wir haben keine Erste- und Zweite-Klasse-Präsidenten. Wir haben verschiedene Aufgaben in dieser Europäischen Union durch den Lissabon-Vertrag zugeteilt, und da werben wir dafür, da erwarten wir, dass diese Fragen ordentlich vertreten werden.
Das Zweite ist das, was Ursula von der Leyen jetzt in das Zentrum ihrer Rede gestellt hat. Gerade in Ankara, wo die türkische Führung die Istanbul-Konvention in Frage gestellt hat, entstand der Eindruck, dass es sich um eine Diskriminierung von Frauen handelt. Ein schwieriger, ein problematischer Eindruck, der entstanden ist. Für meine Fraktion, die Europäische Volkspartei, darf ich darauf hinweisen, dass von den neun EVP-Kommissaren sechs – also zwei Drittel – dieser EVP-Kommissare weiblichen Geschlechts sind. Wir leisten einen ordentlichen Beitrag, einen wichtigen Beitrag, dass die Kommission gleichberechtigt zwischen Männern und Frauen geführt wird, und deswegen muss in der Zukunft alles dafür unternommen werden – wie Ursula von der Leyen zum Ausdruck gebracht hat –, dass dieser Eindruck sich nicht wiederholt. Zum Dritten brauchen wir eine klare Zuordnung bei den diplomatischen Diensten, dass sich Derartiges nicht wiederholt.
Zu guter Letzt, meine sehr verehrten Damen und Herren, liebe Kolleginnen und Kollegen: Die Inhalte, die Liste gegenüber der Türkei ist lang – mit Syrien, mit Gas, mit Zypern, mit den Migranten. Für uns geht es nicht darum, jetzt ein neues Kapitel mit der Türkei zu eröffnen, sondern für uns geht es darum, zunächst einmal Vertrauen wiederaufzubauen, und da hat die Türkei bei den Genfer Gesprächen zur Zypernfrage und auch bei den Gasbohrungen Möglichkeiten genug, diese Verlässlichkeit, dieses Vertrauen wiederzugewinnen. Das ist für uns Vorbedingung für jeden weiteren Schritt in Sachen Visaliberalisierung, Öffnung der Wirtschaftsmärkte und andere Zugeständnisse. Insofern: Der Ball liegt in Ankara, wir hoffen, dass die türkische Regierung ihn aufgreift.
Iratxe García Pérez, en nombre del Grupo S&D. – Señor presidente, Sofagate: una palabra que todo el mundo conoce y que, desgraciadamente, ha ocupado las portadas de los medios de comunicación europeos durante más de diez días. Y, sin embargo, no ha merecido tener un debate propio en este Parlamento. Es una oportunidad perdida.
Aún no entiendo por qué los líderes de otros grupos políticos, a excepción de mi compañera Manon Aubry, no han querido mantener un debate franco sobre este tema y han preferido mezclarlo con las Conclusiones del Consejo, que poco tienen que ver.
Pero, en cualquier caso, tengo que decirles que estoy muy decepcionada. Sobre todo, por la imagen bochornosa de la Unión Europea que se nos ha quedado grabada de aquel fatídico encuentro en Ankara. Porque ahí, en esa escena del sofá, se ha evidenciado algo que las mujeres sabemos muy bien, pero que a menudo pasa desapercibido: que nos cuesta mucho ⸺mucho⸺ ocupar puestos de responsabilidad; que nos cuesta mucho ⸺mucho⸺ romper techos de cristal.
Lo sé, señor Michel, que no era su intención, que quizá no se dio cuenta de las consecuencias que ese denominado «fallo de protocolo» tuvieron en este aspecto. Pero ese es el problema. Precisamente, ese es el problema: que no se dan cuenta. Eso es lo que hay que cambiar en nuestra sociedad y ese es el cambio que necesitamos evidenciar también en los gestos. No bastan las declaraciones, aunque ya le dije hace unas semanas que, por supuesto, acepto sus disculpas. Porque, sí, yo, como mujer europea, sí me sentí ofendida.
Este asunto tiene distintas perspectivas, y hoy me gustaría hablar de esta cuestión en concreto. Y porque también cada tema merece un debate en profundidad. Por supuesto que tenemos que hablar de Turquía, y tendremos que abordar cuestiones muy delicadas, entre otras, la decisión del Gobierno de Ankara de retirar a su país del Convenio de Estambul. Y abordaré todos estos temas en el Pleno del mes de mayo, cuando se vote el informe sobre Turquía, que este Parlamento ya ha aprobado en comisión.
Pero hoy quiero pedirles un esfuerzo colectivo y dejar aparte los egos. Necesitamos un esfuerzo colectivo para que esta imagen grotesca del Sofagate no vuelva a suceder. Y también para demostrar un compromiso de la Unión Europea con la igualdad de género.
Señora Von der Leyen, señor Michel, yo esperaba que se pusieran de acuerdo para hacer una propuesta de cómo evitar este tipo de situaciones en un futuro. En cualquier caso, déjenme que les diga que los Tratados ya prevén una solución para la complejidad institucional de la Unión Europea, y es la figura del alto representante.
En todo caso, el incidente diplomático no debe servir de excusa para deshacer el camino andado. Es preciso reforzar nuestra política exterior y de seguridad, porque, si no, la Unión estará condenada a una creciente irrelevancia, y no nos merecemos esto. Por eso les pido un pequeño esfuerzo para coordinar mejor el protocolo para próximas ocasiones.
Y, ahora, para enmendar esa imagen desastrosa, le pido al señor Michel —como usted ha dicho hoy en este Pleno— un compromiso real con las políticas de igualdad de género. Estamos esperando a que el Consejo, de una vez por todas, desbloquee la Directiva sobre las mujeres en los consejos de administración (Women on Board), que lleva años bloqueada en el Consejo. Y estamos también esperando la ratificación por parte del Consejo del Convenio de Estambul, que todavía no se ha realizado. Creemos que es necesario y creemos que este es el momento de tener esa agenda feminista que Europa necesita.
Y, señora Von der Leyen, también estamos esperando de la Comisión —como usted bien ha dicho— otro tipo de iniciativas legislativas: una directiva europea contra la violencia de género, que es la mayor lacra que sufre en estos momentos Europa.
Yo sé que a algunos en esta Cámara les pueden parecer estos temas menores: no lo son, se lo aseguro. Y prueba de ello es la repercusión que ha tenido el Sofagate en los medios de comunicación.
En su discurso inaugural como presidenta de esta Cámara, en 1979, Simone Weil rendía homenaje a otra gran europeísta, Louise Weiss, por su compromiso con la emancipación de la mujer. Han pasado más de cuarenta años desde aquel discurso, pero solo ha habido otra presidenta de este Parlamento Europeo, Nicole Fontaine. Es decir, dos mujeres en más de cuarenta años. La señora Von der Leyen es pionera al frente de la Comisión y todavía ninguna mujer ha presidido el Consejo. La realidad, señorías, es que en Europa estamos todavía en los inicios de la igualdad.
Muchos quizás no se dan cuenta, pero nosotras, sí. Apenas estamos dando los primeros pasos y no nos vamos a detener.
Termino: si nos mueven la silla, nosotras moveremos las conciencias.
Malik Azmani, on behalf of the Renew Group. – Mr President, I would like to thank the President of the Council and the President of the Commission and dear colleagues. The pandemic is one of the many issues in the world that affects the EU, whether it’s in our direct neighbourhood or on continents afar. In a world that is increasingly unstable and less secure a common foreign policy is more vital than ever. Unfortunately, that does not seem to be the case. In Moscow, Mr Borrell displayed incredible naivety. While Putin was building up troops on the Ukraine border the EU came across as weak, the exact opposite of what we needed to achieve. Russia poses a threat to our security and stability and should be dealt with accordingly, as Renew has pointed out many times already.
In Ankara, the image should have been of a radically new relationship with our neighbour. If Turkey wants to be a partner, things need to change and conditions need to be met. Turkey, today, is not a serious prospective Member State. We need to be realistic about that. Erdoğan continues to trample on the values that are fundamental to us – freedom of the press and equal rights for women, to name just two. Well, more than one lesson should be learned from Sofagate. It dominated the news and overshadowed our strong warnings to Turkey. Again, the EU came across as weak.
Is this a crisis of leadership? I don’t think so. This is a crisis of governance. The players of the game are as good as the rules of the game they play and the EU cannot win with the rules that it plays by. It needs reform. The Conference on the future of Europe that we within Europe initiate is the place to talk about precisely which reforms it needs. We will do so together with our citizens who, poll after poll, say they expect us to show unity on the international stage. Do not underestimate the need for Europe to speak with one voice. Much depends on it – our ability to promote our values, to defend our interests and to achieve our goals.
Marco Zanni, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, Presidente von der Leyen, Presidente Michel, onorevoli colleghi, vorremmo essere qui oggi a parlare dei passi avanti nel riequilibrio delle relazioni tra Turchia e Unione europea, ma oggi discutiamo di un fallimento totale, che rimarrà nell'immaginario collettivo con l'indecente scena di qualche settimana fa.
Anzitutto, voglio esprimere la mia solidarietà al presidente von der Leyen, per ciò che l'ha resa, suo malgrado, protagonista di una delle più brutte pagine della nostra storia diplomatica. Quella scena, ha confermato non solo quanto già sapevamo su Erdoğan, ma ha anche regalato al mondo l'immagine plastica di un'Unione paralizzata, incapace di reagire tempestivamente quando le circostanze lo richiedono: lei, Presidente von der Leyen, che non abbandona la sala dell'insulto, e lei, Presidente Michel, che resta pietrificato su quella sedia.
Pochi giorni prima della vostra visita ad Ankara il Consiglio nelle sue conclusioni insisteva sul mantenimento di un approccio morbido con la Turchia. Ebbene, io credo che continuare a dare fiducia e risorse a un regime autoritario su dossier delicati, come l'unione doganale e la gestione dei migranti, sia il frutto di un gravissimo errore di valutazione da parte dell'Unione.
Il sofa gate,infatti, non rappresenta soltanto uno spiacevole episodio isolato o non deve essere letto solo come un mancato rispetto della questione di genere, ma è il risultato di una fallimentare politica ventennale nei rapporti dell'Unione con un paese come la Turchia. Allora domando a entrambi voi, signori Presidenti, che senso abbia continuare a rispondere a situazioni di crisi con paralisi cedendo continuamente al ricatto di un regime illiberale?
Negli ultimi mesi avete puntato molto, anche quest'Aula ha puntato molto sul rispetto dello Stato di diritto, arrivando allo scontro diretto con alcuni paesi europei come Polonia e Ungheria con vigore. Lo stesso vigore che, invece io non vedo utilizzato nei confronti di chi è solito mettere a tacere con la violenza gli oppositori politici e le minoranze etniche, erigendosi a baluardo di un fanatismo islamico che è molto pericoloso, arrivando, da ultimo, con la nefasta decisione di trasformare la Basilica di Santa Sofia in moschea, a riportare pericolosamente indietro le lancette della storia di un secolo.
Vedete, il rispetto che in tutti questi anni non abbiamo preteso dalla Turchia e l'incoerenza che abbiamo fatto diventare un dogma, hanno messo in dubbio la stessa credibilità dell'Europa, non solo di fronte a questi regimi illiberali, ma davanti a tutto il mondo.
La scorsa settimana, il Presidente degli Stati Uniti ha preso una decisione storica, riconoscendo come genocidio il massacro della popolazione armena avvenuto nella Prima Guerra mondiale. Dunque, mentre le potenze del mondo affrontano senza timore le prevedibili ire di Erdoğan, l'Unione ancora una volta decide di rimanere indietro, prestandosi a questo gioco pericoloso di un regime illiberale e aggiungo, da italiano, che quando il mio Premier, Mario Draghi, è stato attaccato da Ankara per aver definito Erdoğan quello che – è un dittatore – non ho sentito levate di scudi da parte delle istituzioni europee, a difesa di un Primo ministro di uno Stato fondatore di questa Unione.
Con questo atteggiamento stiamo peccando di ignavia e, come abbiamo visto, l'ignavia si paga non solo con gesti sconsiderati come quello cui abbiamo assistito ad Ankara, ma con una subalternità che stiamo pagando ogni giorno politicamente e geopoliticamente.
Presidente von der Leyen, Presidente Michel, io vi sprono a non avere paura, come no ne ebbe l'uomo coraggioso che pronunciò queste parole, Giovanni Paolo II, nel combattere, prima, il regime nazista e, poi, quello comunista nella sua Polonia.
Quando deciderete di abbandonare la strada dei compromessi impossibili per imboccare finalmente quella del buon senso, sappiate che non sarete soli ma troverete con voi tutti i popoli europei al vostro fianco.
Ska Keller, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, I would like to say to you, President Michel, that I am disappointed in you. I don’t expect much from President Erdoğan. He has just cancelled the Istanbul Convention and does nothing to protect women – to put it very mildly – and certainly he would try to divide the EU, but from you I would have expected different. If you treat the Commission President like this, then no woman can expect different treatment, and that’s what makes it so personal.
The EU can only speak with a strong voice if we speak with one voice, if we’re not divided, and this is of course very well known to President Erdoğan but also to other heads of state elsewhere. That’s exactly why they try so hard to divide us and we should never play their game because it weakens all of us.
Already before your visit to Turkey the EU position towards the Turkish Government has been very weak, and that is something that I’m disappointed with in everyone participating in that meeting.
The human rights situation in Turkey is catastrophic and democracy and the rule of law have deteriorated dramatically. Look no further than the arbitrary imprisonment of journalists, academia, opposition politicians, the ceaseless harassment of civil society, media, opposition parties, doctors, lawyers, prosecutors, people facing many years of prison for tweets, like Cihan Erdal, and women, especially trans—woman, facing massive violence.
And yet, confronted with all of those issues, the Council is still working on a mandate for the modernisation of the customs union between the EU and Turkey without any linkage to human rights and – very differently from accession negotiations – upgrading the customs union entails zero commitment for press freedom or the rights of opposition parties. It’s a purely economic instrument that will help Erdoğan win in the area that makes him most vulnerable – economics.
Therefore, I strongly urge you to think again about the message you are sending to people fighting for human rights and democracy in Turkey, but also beyond. And yes, European companies would also benefit from the customs union upgrade, but that cannot be an argument to ignore human rights. You must change track now for Europe to have any foreign policy credibility left.
Turkey is one of the main receiving countries for refugees, and yes we should do our utmost to help the country deal with that challenge, but Europe should never have tasked Erdoğan with keeping people in need away from Europe’s borders. That was a failure of Europe’s responsibility to the fundamental human rights of people in need of protection and a geopolitical disaster, and it needs to be ended and not to be continued.
Assita Kanko, on behalf of the ECR Group. – Mr President, first of all, I would like to thank President von der Leyen, because she dares to open her heart here in this room. And as a woman in politics, I know it’s not easy, but we need to speak up.
Many women can recognise what President von der Leyen has felt because we have also felt this during some lonely moments of our career.
En tant que femme élue, en tant que mère d’une petite fille, je me permets de vous le dire, Monsieur le Président Michel, avec beaucoup de tristesse, parce que moi aussi j’attendais beaucoup de vous, que vous avez été du mauvais côté de la chaise.
And I would like to stress that this is an opportunity to show that this is not just one, tiny, exceptional, aspect of the life of women in politics, but a huge underlying issue where we are forgotten and our emotions are not taken into account – our careers and our talents are not respected. We need to fight for that change.
But I would also like to stress the fact that the greatest tragedy of the meeting with Erdoğan is not only this, but also the fact that the EU has missed a great opportunity to show its strength. It revealed so much of its weaknesses. The disastrous idea of rewarding Turkey’s terrible behaviour with reform of the customs union – that the EU is still thinking of throwing good after bad, with taxpayers’ money, is heart-breaking. The lack of condemnation for its ongoing violations of human rights, territorial integrity and gender equality is also unacceptable.
When President von der Leyen was there with President Michel, one thing has been clear: Europe needs to change its behaviour towards Turkey because Turkey would otherwise never respect us. One thing should be remembered – what we’ve seen with sofagate – something we can describe like this, we were shocked because it represented our lack of seats at the table sometimes. Many women wrote to me too. They were shocked because they felt like this was their chair, this was their disrespect, this was their struggle – to be treated equally.
That day, the EU played into the hands of Erdoğan’s agenda of division and misogyny, of distraction tactics and thinly-veiled aggression. The EU’s own passive acceptance of Erdoğan’s behaviour must never be repeated, because as everyone knows, if you gave a bully an inch they take a mile.
President Michel wants to be on the right side of history, as I know, from Belgium. But that side will not be with Erdoğan. We need to change.
Γιώργος Γεωργίου, εξ ονόματος της ομάδας The Left. – Κύριε Πρόεδρε, κυρία von der Leyen, κύριε Michel, δεν ήρθαμε εδώ να μιλήσουμε ούτε για τους καναπέδες του Erdoğan ούτε για τις σθεναρές εκφράσεις με τις οποίες λέτε ότι του απευθυνθήκατε —εμείς πάντως δεν τις ακούσαμε. Δυστυχώς, είμαστε πάλι μπροστά στα ίδια και τα ίδια. Μια Τουρκία η οποία κουνάει το μαστίγιο ζητώντας τα καρότα και μια Ευρώπη που πατάει σε δύο βάρκες: στη μία βάρκα είναι οι αξίες και η ανάγκη για υπεράσπισή τους και στην άλλη είναι τα στεγνά οικονομικά συμφέροντα. Ομολογείτε ότι είναι στρατηγικής σημασίας για την Ευρώπη η ανάπτυξη σχέσεων και η ενίσχυση περαιτέρω των σχέσεων αυτών με την Τουρκία με αμοιβαίο όφελος. Αμοιβαίο όφελος για ποιους όμως; Mε ποια Τουρκία; Με μια Τουρκία η οποία φοράει λίγες μέρες πριν από τα συμβούλια το καλό κοστούμι της, αλλά την ίδια στιγμή σκοτώνει και φυλακίζει γυναίκες, φυλακίζει εκλεγμένους βουλευτές και πολιτευτές της, δημάρχους, Κούρδους αλλά και άλλους —όπως ανέφεραν και οι προηγούμενοι; Που απειλεί γείτονες; Με τον κύριο Erdoğan που διατυμπανίζει ότι με την ίδια ευκολία θα εισβάλει ξανά στην Κύπρο; Που δημιουργεί τετελεσμένα στην Αμμόχωστο; Με την Τουρκία που πάει αύριο στη Γενεύη για την άτυπη σύσκεψη, από την οποία θα απουσιάζει η Ευρώπη; Διερωτώμαι πραγματικά πώς δεχθήκατε αυτήν την προσβολή: να είναι η Ευρώπη όχι απλώς έξω από την αίθουσα αλλά έξω από το κτίριο! Πώς θα διασφαλίσετε τη δέσμευση του Συμβουλίου ότι θα είναι ενεργός παρατηρητής η Ευρώπη και θα διασφαλίσει επανέναρξη των διαπραγματεύσεων; Ο κύριος Erdoğan, δυστυχώς, μπροστά σας κούνησε απειλητικά το μαστίγιο ζητώντας δώρα πολλά, τα οποία πολύ φοβάμαι ότι θα του δώσετε. Κύριοι, λέω ότι υπάρχουν κάποια όρια στις υποχωρήσεις και στην ευελιξία που πρέπει να επιδειχθεί απέναντι στην Τουρκία αλλά και σε άλλους. Δεν υπάρχουν όμως όρια όταν διαπραγματευόμαστε αρχές. Προσέξτε το αυτό, διότι η βάρκα που έχει μέσα αυτές τις αρχές ήδη βυθίζεται και μέσα σε αυτήν τη βάρκα δεν είναι μόνον η μικρή Κύπρος, είναι και όλη η Ευρώπη.
Fabio Massimo Castaldo (NI). – Mr President, I would like to thank President von der Leyen and President Michel for having pointed out that the long way towards achieving a true equality of rights in Europe is still far from the finishing line. Also taking account of Erdoğan’s unacceptable affront and the fact that once again our open hands towards Ankara have been received with a slap, we would be foolish not to draw the necessary conclusions and ask Erdoğan to put an end to this waltz of ambiguities to which he accustoms us, forcing us to carry out a serious examination of conscience.
While we rightly attack Ankara on the withdrawal from the Istanbul Convention – a predictable paradox – a less predictable paradox is affecting us. Only 21 EU Member States have ratified it and, in the Polish Parliament, a text is under consideration that calls for its exit. This is a contradiction that undermines our credibility and exposes us to those who want to use our weaknesses against us. Having allowed Erdoğan to blackmail us on the issue of migration and refugees is solely and exclusively our responsibility. The EU must be cohesive and consistent internally to be incisive and credible outside. It is time to abandon the weakness of hypocrisy, to act in concert with our allies, with President Biden, to really defend our values and principles in the Mediterranean.
PRESIDENZA: ROBERTA METSOLA Viċi President
Frances Fitzgerald (PPE). – Madam President, I say to President von der Leyen: thank you for that powerful and important speech on gender equality. Women across Europe and around the world watched the scene from Turkey with shock, and indeed dismay, at the all too familiar feeling of being sidelined and not treated equally. It is not an exaggeration to say what happened in Turkey is a denigration of all women. Our relationship, the EU’s relationship, with Turkey must be grounded in values.
President von der Leyen, if this can happen to you as President of the European Commission in public, it can and does happen to women daily in many settings. The symbolism of this event speaks to the experience and past experiences of women. So we must accelerate the pace of change in relation to equality, gender, race and LGBTQI, plus rights. Let’s fact it, we live in unfinished democracies and unfinished economies as far as gender is concerned. You are leading the way in your Commission globally with a variety of important initiatives.
But we have had a 30% increase during COVID of domestic violence across Europe. So it is more important than ever to stop the scourge of gender-based violence. If countries do not agree to advance the Istanbul Convention, we must take legislative action, as you have outlined. If we cannot take a strong action on violence, we have no credibility.
Colleagues, women must not wait because we know when women are present it yields better results economically and socially. A post-COVID recovery plan is an opportunity for our Member States to accelerate progress. It’s time for the challenge of gender equality to be grasped, and grasped with energy and consistency by male leaders too.
Heléne Fritzon (S&D). – Fru talman! Ordförande von der Leyen, ordförande Michel! Jag vill också tala om Turkiet. Jag vill prata om respektlösheten och passiviteten som vår ordförande, von der Leyen, fick utstå. Jag är upprörd men dessvärre inte förvånad. För det första: Det är fullständigt oacceptabelt att Turkiet och president Erdogan kränker kvinnors rättigheter, nu senast genom att lämna Istanbulkonventionen. Men för det andra: Det är helt respektlöst att EU:s ordförande för kommissionen von der Leyen i ett officiellt sammanhang, inför hela världens kameror, 2021, ska behöva uppleva att två män med makt – president Erdogan och ordförande Michel – tar plats på de två stolar som fanns framställda, och man får stå ensam kvar.
Vi – alla kvinnor – har någon gång upplevt den känslan. Vi vet precis hur det känns. Så vem härinne tror på fullt allvar att man på ett toppmöte med tre män skulle ha satt fram två stolar? Det var precis det som hände vår första kvinna på den ledande posten som kommissionens ordförande. Det är en skam. Så för det tredje vill jag säga: Nu räcker det! Vi har en ny jämställdhetsstrategi som ska uppnå ett Europa där kvinnor och män, flickor och pojkar i all sin mångfald är jämställda. Låt oss börja arbeta efter den nu. Ingen mer ”sofagate”, tack!
Hilde Vautmans (Renew). – Voorzitter, mevrouw Von der Leyen, mijnheer Michel, ik zal het kort houden over sofagate. Maar laten we één ding afspreken: dit is niet voor herhaling vatbaar. Het was slecht voor u als voorzitter van de Raad, slecht voor Europa als geopolitieke speler, en slecht voor een Europa dat opkomt voor de vrouwenrechten. Laten we eerlijk zijn. We maken de laatste tijd geen goede beurt bij onze buitenlandse reizen. Eerst Moskou, en nu dit. Inderdaad, mevrouw Von der Leyen, u hebt dit sofagate meegemaakt omdat u een vrouw bent – Erdoğan heeft dat slim uitgespeeld –, maar ook omdat de taakverdeling niet duidelijk is. De vraag van Kissinger wie er namens de EU spreekt, is nog steeds niet opgelost. Dus laten we de Conferentie over de toekomst van Europa gebruiken om deze vraag voor eens en altijd op te lossen.
En dan over de positieve agenda voor de relaties met Turkije. Wij zijn in het Parlement, mijnheer de voorzitter, een beetje kritischer. Zolang mensen zonder proces in de gevangenis worden gegooid, journalisten de mond wordt gesnoerd en vrouwen niet worden gerespecteerd, heeft Turkije geen plaats in de Europese Unie. We moeten de onderhandelingen opschorten en eerst de Europese Unie zélf op orde brengen. Sofagate was gênant, maar zoals onze Engelstalige vrienden zeggen: what doesn’t kill you, makes you stronger.
Beste Ursula, beste Charles, het wordt tijd dat we laten zien dat er met Europa en met vrouwenrechten niet te sollen valt!
Nicolas Bay (ID). – Madame la Présidente von der Leyen, Monsieur le Président Michel, après le fiasco diplomatique de Josep Borrell à Moscou il y a quelques semaines, le sofa gate à Ankara a masqué la question fondamentale qui est le comportement de la Turquie à notre égard.
Forages illégaux dans les eaux chypriotes, chantage migratoire, action militaire anti—française en Méditerranée orientale, soutien aux islamistes en Libye, attaque contre l’Arménie, agitation de la diaspora islamiste turque sur le sol européen... Face à ce déluge d’agressions et de provocations, quelle est votre réponse? Rien, strictement rien. Aucune sanction ni même aucune menace, alors qu’on pourrait remettre en cause l’union douanière dont la Turquie bénéficie depuis 25 ans, qu’on pourrait stopper les versements au titre des fonds de préadhésion ou les prêts accordés par la Banque européenne d’investissement. Et, bien sûr, qu’on pourrait mettre un terme définitif au processus d’adhésion.
Sur la question du protocole à Bruxelles, certains rêvent que l’Union européenne soit un super-État, mais pour un dirigeant comme Erdoğan, qui se moque éperdument de considérations protocolaires très nébuleuses, celui qui représente les 27 chefs d’État et de gouvernement a infiniment plus de poids et de pouvoir que celle qui représente l’administration bruxelloise. Cette affaire nous rappelle aussi que l’Union européenne ne pèse pas en tant que telle sur la scène internationale; elle réussit le tour de force d’être à la fois un monstre bureaucratique et un nain géopolitique.
Enfin, indépendamment de ces aspects politique et protocolaire, le sofa gate a révélé une fracture culturelle, une différence de valeurs. Ankara, c’est le monde oriental et musulman. Dans notre société européenne et occidentale, lorsque des hommes et des femmes sont dans une même pièce, les hommes vérifient que les femmes ont un siège avant de s’asseoir. Il s’agit là de courtoisie élémentaire, de galanterie. Monsieur Michel, vous avez cédé à Erdoğan. Vous vous êtes aligné sur les standards culturels turcs. Vous vous êtes livré à une sorte de «dhimmitude protocolaire». Les nations et les peuples d’Europe ne méritaient pas une telle humiliation.
Sergey Lagodinsky (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Ehre, wem Ehre gebührt. Die Verantwortung für die neueste Protokollpanne in Ankara trägt nicht die Türkei. Wenn der Twitter-Nebel sich gelichtet hat, sehen wir, das war allein die heimische Produktion. Panne made in Brüssel. Doch dieser Vorfall offenbarte viel mehr als das, was wir gesehen haben. Er offenbarte die Untiefen unserer bilateralen Beziehungen und die Defizite bei uns selbst. Er hat gezeigt, dass wir selber noch viel lernen müssen, was den Umgang mit Frauen in Verantwortungspositionen angeht, und er hat auch gezeigt, dass wir nicht nur daran gedacht haben, was wir gesehen haben, sondern auch an viel mehr, z. B. an die Kündigung der Konvention zum Schutze der Frauen. Und wir haben an die Drohgebärden derselben Art aus Warschau gedacht – Ehre, wem Ehre gebührt.
Wir haben eine Protokollpanne gesehen, gedacht haben wir aber an den fortschreitenden Abbau der Demokratie in der Türkei, an Insassinnen und Insassen in türkischen Gefängnissen und an unsere eigene Hilflosigkeit – Ehre, wem Ehre gebührt. Und so wurde das Sofa von einem protokollarischen Möbelstück zu einem Symbol, es wurde zu einem kollektiven Therapiesofa für beide Seiten – die Türkei und die EU.
Jetzt zu Konsequenzen: Wir müssen eine positive Agenda fahren, und unsere positive Agenda ist klar: Unsere positive Agenda ist eine Demokratieagenda, unsere positive Agenda ist eine Frauenrechte-Agenda und eine positive Agenda für die Zivilgesellschaft. Das muss die Konsequenz sein und nicht nur im Sinne von deeply concerned, sondern von klaren – klaren! – Bedingungen gegenüber Ankara.
Robert Roos (ECR). – Voorzitter, mevrouw de voorzitter van de Commissie, mijnheer de voorzitter van de Raad, collega’s, de stoelengate ...
We hebben een Covid-crisis, en daar hoor ik helemaal niemand over. De jeugd kampt met leerachterstand en veel psychisch lijden. Kleine en middelgrote bedrijven gaan failliet. De enige uitweg is vaccineren. De EU en Commissievoorzitter mevrouw Von der Leyen zouden het oplossen. Grote woorden zijn gebruikt. Maar amper 21 % van de bevolking is nu gevaccineerd. In de Verenigde Staten is dat 41 %. Bij onze Britse vrienden bijna 50 %. Eurofederalisten zeggen: “kleine landen kunnen het niet”. Wat dan te zeggen van Israël? Met 62 % is dat land koploper.
Mevrouw Von der Leyen, na de Bundeswehr en het gratis naar China sturen van 55 ton medische beschermingsmiddelen in februari 2020 kunt u de trage vaccinatie van de EU toevoegen aan uw blunderboek. U combineert een teveel aan ijdelheid met een te lage prestatiecurve. Uw diensten zijn nog niet in staat om op professionele wijze een bezoek aan Erdoğan te organiseren.
Mevrouw Von der Leyen, hou de eer aan uzelf. Stap alstublieft op en neem uw digitaal certificaat met u mee.
Özlem Demirel (The Left). – Frau Präsidentin, Frau Kommissionspräsidentin, Herr Michel! Ich möchte nicht zum Sofa-Gate sprechen, sondern zur Sache selbst. Herr Michel, Sie haben uns erzählt, worüber Sie geredet haben, aber mit keinem Wort, was Sie tatsächlich in Ankara besprochen und verhandelt haben. Rat und Kommission wollen uns hier weismachen, dass es eine positive Entwicklung in den Türkei-Beziehungen geben kann. Was bitte sind diese, außer dass vielleicht Herr Erdoğan und das Regime jetzt mit außenpolitischen Provokationen aufhören? Wie sieht es aus mit Menschenrechten?
Wenn wir über die Türkei reden, reden wir nicht nur über fehlende Rechtsstaatlichkeit, Einschränkung der Presse- und Meinungsfreiheit oder inhaftierte Oppositionelle, wir reden auch über eine ausdauernde, über eine widerständige Hoffnung in dem Land. Wir reden über eine Opposition für Demokratie, Frieden und soziale Gerechtigkeit. Doch bei diesem Besuch in Ankara, Frau von der Leyen, haben Sie dieser breiten und vielfältigen Opposition gesagt: Nein, ihr könnt nicht mit uns rechnen. Sie haben dem Regime grünes Licht gegeben, brutaler gegen diese Menschen vorzugehen, und das ist nicht akzeptabel. Warum haben Sie das gemacht? Für geopolitische Interessen, für Kapitalinteressen, für Machtfragen und auch wegen des Flüchtlingsdeals. Das ist eine Schande – das sage ich offen und ehrlich – für die Friedensnobelpreisträgerin EU.
Heute findet in der Türkei ein Schauprozess gegen 108 HDP-Abgeordnete statt wegen der Kobanê-Solidarität. Da ging es darum, dass Kurdinnen und Kurden und fortschrittliche Kräfte dort solidarisch waren mit dem Widerstand, während Dschihadisten Menschen geköpft haben. Ich fordere Sie auf, seien Sie solidarisch mit der Opposition in der Türkei!
Edina Tóth (NI). – Tisztelt Elnök Asszony, Tisztelt Elnök Úr! “Minél több oltóanyag a biztosítéka annak, hogy elegendő vakcina álljon rendelkezésre EU-szerte!” Hangzatos szlogennel indult, nem is olyan rég, az Európai Bizottság oltóanyag stratégiája, de valahogy mégis azt látjuk, hogy alábbhagyott a közösségi jóváhagyási folyamat. Teljes mértékben egyetértek az Európai Tanács következtetéseivel. Valóban fel kell gyorsítani az oltást. Ezzel kapcsolatban kiemelném pozitív példaként, hogy a világ egyik legtekintélyesebb szervezete, a WHO európai igazgatója nyilatkozta a napokban, hogy a magyar vakcinációs kampány – a magyar baloldali rágalmakkal ellentétben – Európában is példaértékű. Úgy vélem, hogy a tagállamoknak mindent meg kell tenniük a vakcina beszerzést illetően annak érdekében, hogy megfelelő szintű legyen az átoltottság. Illő szerénységgel ajánlom a magyar tapasztalatokat mindenki figyelmébe, hogy ami nekünk Magyarországon sikerült, az minden tagállamban sikerülhessen. Szülessenek határozott döntések, legyen elegendő vakcina, és legyen gyors oltakozás.
Siegfried Mureşan (PPE). – Madam President, President Michel you were on an official visit to Turkey together with the President of the European Commission. Rule number one when representing the European Union on the world stage is unity. And the biggest responsibility for the unity of the European Union lies always with the President of the European Council. It is in the job description of the President of the European Council to realise consensus internally and then to present a united and strong position to the outside world.
Rule number two: we never give up the interests of the European Union for a picture with a dictator. The European Union’s interests have to be represented clearly and strongly in every situation, even when that is comfortable. And the question now is what are the priorities of the European Union in its relations with Turkey and how can we manage to achieve them?
And I say very clearly, priority number one has to be human rights. Human rights are the basis of the European Union as we know it. This is why we have to defend human rights in every context. Turkey’s recent track record on human rights is deplorable. The message to Turkey needs to be clear: no business as usual as long as human rights are not respected, as long as gender equality is not respected, freedom of speech, freedom of the press and rule of law.
And priority number 2 for our relations with Turkey is that EU Member States are respected. We have to condemn the repeated unilateral actions of Turkey against Cyprus and Greek waters together and with a strong voice.
Il-President. – Qabel ma nkomplu bid-dibattiti, se niftaħ is-sessjoni ta’ votazzjoni tal-lum.
Se nivvotaw dwar il-fajls kif indikati fl-aġenda.
Is-sessjoni ser tkun miftuħa mis-18.30 sat-19.45. Il-votazzjonijiet ser isiru bl-istess metodu użat fis-sessjonijiet parzjali li għaddew.
Għall-votazzjonijiet dwar l-immunitajiet, il-votazzjoni ser issir permezz ta’ vot sigriet. Il-Membri ser ikunu jistgħu jitfgħu il-vot tagħhom bil-mod tas-soltu iżda l-polza tal-vot li jirċievu għall-firma mhijiex se turi l-mod kif ivvutaw, iżda biss il-fatt li jkunu vvutaw.
Il-votazzjonijiet l-oħra kollha ser isiru bis-sejħa tal-ismijiet.
L-ispjegazzjonijiet tal-vot jistgħu jiġu ppreżentati bil-miktub. B’mod eċċezzjonali ser jiġu aċċettati spjegazzjonijiet tal-vot li jkun fihom massimu ta’ 400 kelma.
Niddikjara b’hekk miftuħa s-sessjoni ta’ votazzjoni.
Għandkom sat-19.45 biex tivvotaw u r-riżultati tal-votazzjonijiet ser jitħabbru għada fid-09.00
21. Závery zo zasadnutia Európskej rady z 25. – 26. marca 2021 - Výsledky stretnutia EÚ a Turecka na vysokej úrovni, ktoré sa konalo 6. apríla (pokračovanie rozpravy)
Nathalie Loiseau (Renew). – Monsieur le Président, Madame la Présidente, votre voyage à Ankara a permis une double clarification. Recep Tayyip Erdoğan ne respecte ni les femmes, ni l’Union européenne. Le problème, c’est qu’on le savait déjà; le problème, c’est que ce voyage était mal préparé et que ça n’était pas le premier. Le problème, c’est que l’Europe a été humiliée, deux fois en trois mois, à Moscou et à Ankara, par des régimes qui, au lieu de rendre des comptes sur leurs agissements, se payent notre tête en notre présence.
Je vais être très honnête: la préséance entre les présidents des institutions européennes ne m’intéresse pas une seule seconde. Le vrai scandale à Ankara, c’est assez peu de savoir si on est assis sur un canapé ou sur un fauteuil; le vrai scandale à Ankara, ce sont les violations des droits de l’homme qui y sont commises, les attaques contre les droits des femmes, le recul de la démocratie, les actions inamicales contre des pays européens, le rôle déstabilisateur de la Turquie en Libye, en Syrie et dans le Caucase, ou encore le chantage aux migrants qu’exerce la Turquie. Alors face à ce scandale, j’aimerais que l’Europe se demande un peu moins où elle doit s’asseoir et un peu plus comment elle doit se tenir debout.
(La Présidente retire la parole à l’oratrice)
Bernhard Zimniok (ID). – Frau Präsidentin, verehrte Kollegen! Die Aufregung um das sogenannte Sofa-Gate ist groß, denn wenn es um die Benachteiligung von Frauen geht, hört der Spaß für die EU auf – eigentlich völlig zu Recht, aber nur eigentlich. Denn die völkerrechtswidrigen Angriffe in Syrien, inklusive der Vertreibung Hunderttausender, inklusive Mord und Vergewaltigung, sollten doch eigentlich schwerer wiegen als dieser Fauxpas, oder die ständige Erpressung durch illegale Migranten an der Grenze zu Griechenland.
Aber auch hier bleibt die Kritik der EU bedenklich zurückhaltend. Konsequenzen gibt es nie, die lächerlichen Pseudoaktionen kann man kaum als solche bezeichnen. Stattdessen belohnt man Erdoğan noch mit dreieinhalb Milliarden Euro, bezahlt zwischen 2014 und 2020 im Rahmen der EU-Beitrittsgespräche. Die EU finanziert de facto Vertreibung, Vergewaltigung und Mord.
Den so oft zitierten angeblichen Werten der EU müssen ausnahmsweise auch mal Taten folgen: Die Beitrittsgespräche müssen beendet werden, und wir müssen so lange wirksame Sanktionen verhängen, bis Erdoğan aus Syrien und Libyen abzieht.
Alice Kuhnke (Verts/ALE). – Fru talman! Fru ordförande, ordförande Charles Michel! Turkiets president Erdogan bedriver ett strategiskt arbete mot mänskliga rättigheter och mot rättsstatens principer. Han har bestämt att Turkiet ska lämna det internationella gemensamma arbetet mot mäns våld mot kvinnor. Han vill med andra ord förvärra situationen för de hundratusentals kvinnor i Turkiet som varje år misshandlas, våldtas och dödas av män i sin närhet. Det är först när män också ställer sig upp i kampen för allas frihet i stort och för kvinnors rättigheter i sak, och ger dem plats vid förhandlingsbordet, som vi kan åstadkomma förändring. Och det är först då vi kan samarbeta med Turkiet.
Elżbieta Rafalska (ECR). – Pani Przewodnicząca! Panie Przewodniczący Rady! Kryzys COVID-19 ciągle pozostaje dla Komisji Europejskiej i państw członkowskich najpoważniejszym wyzwaniem. I tak będzie na kolejnych szczytach, bo to temat wiodący i istotny. A my tak długo mówimy o meblach w dyplomacji, bo przecież musimy pamiętać, że od dalszych umiejętności, skutecznej koordynacji działań związanych z pandemią zależy, czy uda się odbudować zaufanie i wiarygodność tak mocno nadwyrężoną na początku tego kryzysu. Na tym etapie pandemii nie ma bowiem miejsca na słabości czy kolejne błędy.
Czas tłumaczenia się, że pierwszy raz mamy taki kryzys, dawno się skończył. Teraz najważniejsze jest podjęcie działań i przyjęcie rozwiązań pozwalających na skuteczne egzekwowanie umów, które zawarto z firmami farmaceutycznymi. Pierwszy kwartał był w tym zakresie fatalny. Należy usprawnić produkcję szczepionek i zwiększyć zdolności do ich dystrybucji. Rosną w siłę ruchy antyszczepionkowe, zmienia się nastawienie do szczepień. To problem, którego nie możemy lekceważyć. Potrzebne są profesjonalne, mądre, uczciwe akcje informacyjne, inaczej zielone...
(Przewodnicząca odebrała mówczyni głos).
Δημήτριος Παπαδημούλης (The Left). – Κυρία Πρόεδρε, κύριε Charles Michel, είχατε σήμερα μια ευκαιρία να πείτε «το “sofa gate” ήταν ένα λάθος μου και ενώπιον του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου ζητώ συγγνώμη γι’ αυτό το λάθος από τους Ευρωπαίους πολίτες, από τους ευρωβουλευτές, από την πρόεδρο της Επιτροπής». Είχατε μια ευκαιρία και τη χάσατε. Γιατί όλοι βιώσαμε το «sofa gate» ως μια ταπεινωτική εικόνα και για τις γυναίκες και για την ευρωπαϊκή ηγεσία και για τους Ευρωπαίους πολίτες, από έναν ηγέτη —τον κύριο Erdoğan— ο οποίος γράφει στα παλιά του τα παπούτσια και τα ανθρώπινα δικαιώματα και τα δικαιώματα των γυναικών και το κράτος δικαίου και τα πάντα και ενδιαφέρεται για μπίζνες και εξοπλισμούς, ενώ εκμεταλλεύεται την ευρωπαϊκή ηγεσία με το να παίζει τον ρόλο υπεργολάβου, απειλώντας ότι θα παίζει με τη στρόφιγγα των προσφυγικών ροών. Το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο έχει ετοιμάσει μια έκθεση και θα την εγκρίνουμε με συντριπτικότατη πλειοψηφία, με την οποία ζητά, κυρία von der Leyen, και από εσάς —την Επιτροπή— και από το Συμβούλιο, ο σεβασμός του κράτους δικαίου και των ανθρωπίνων δικαιωμάτων και της δημοκρατίας και των δικαιωμάτων των γυναικών να είναι όχι απλώς προτεραιότητα, αλλά απαραίτητη προϋπόθεση εκ των ων ουκ άνευ για να υπάρξει η θετική ατζέντα και οι συζητήσεις για οικονομική συνεργασία, για βελτίωση της τελωνειακής ένωσης και τα λοιπά. Αυτή είναι η ουσία. Ακούστε τη φωνή του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου και κάντε την πράξη μετά από την προσβολή που εισπράξατε από τον κύριο Erdoğan.
Márton Gyöngyösi (NI). – Madam President, having read the joint communication of the Commission and the Council and listening to some colleagues in this debate, I get the impression that in assessing the EU-Turkey relations, cause and causality are often confused. Deterioration of our relations is an unfortunate fact, and while criticising Erdoğan and his style of government, his disregard for democratic norms is difficult to contest, apportioning all the blame there would not be fair.
Our most difficult conflicts at the moment – the East Med. gas drilling maritime boundaries in the Mediterranean or Libya – can be traced back to the issue of divided Cyprus, the fact Cyprus entered the European Union before finding a solution under international law to its problem of ethnic division. That was a historic opportunity with a once-off leverage in the hands of the EU.
This missed opportunity for settling the issue of the divided island is clearly the omission of the EU which should be corrected as soon as possible if we want to de-escalate bilateral relations and tensions in the Mediterranean region.
Esteban González Pons (PPE). – Madam President, I would like to thank President von der Leyen for her brave speech. It reflects our commitment to gender equality.
What happened in Ankara is very serious. It affects the dignity of our institutions. What President Erdoğan did should not surprise anyone. As Manfred Weber has pointed out, Erdoğan’s Turkey has no place in the European Union. But the most embarrassing moment was Charles Michel’s lack of judgement. He should never have accepted that chair, leaving President von der Leyen on her feet. The result of the institutional zeal of Charles Michel was this terrible example of macho culture: men first.
Let’s be clear. President von der Leyen was left without a chair, not because she is the President of the Commission, but because she is a woman. While it’s true that we are 31 institutions making foreign policy at the same time – 27 governments, the Council, the Commission, the High Representative and sometimes this Parliament too – this is not foreign policy, this is a madhouse.
However, this is not the worst. The worst is that we are going around the world lecturing others about gender equality when the truth is that we have many lessons to learn.
Pedro Marques (S&D). – Madam President, Presidents of the Council and the Commission, Europe must have a stronger foreign policy where we decide and act accordingly. If the European institutions want to play a significant role in defining the way the world will be, we need to stop seeing these attitudes between the actors inside the Union.
I pay tribute to the strength of your words today here, Madam President of the Commission, and hope that lessons are learned for the future. But the now distant March Council was also about acting on the pandemic, about our response to the crisis. Several leaders called on the EU to step up and speed up its response to the crisis. Joe Biden did more in four months to respond to the crisis than we managed to do in Europe in one year.
And I ask you, Presidents von der Leyen and Michel, where is the money from the recovery fund? European citizens and the European economy need vaccines to save lives and money to save jobs, and that is what we lack for too long now. More action, less institutional fight is what we need.
Samira Rafaela (Renew). – Voorzitter, mevrouw Von der Leyen, mijnheer Michel, het bezoek aan Ankara werd overschaduwd door een zeer ongemakkelijke stoelendans. De beelden vond ik pijnlijk. Ook de eerste vrouwelijke voorzitter van de Europese Commissie is niet gevrijwaard van genderdiscriminatie, laat staan vrouwen in een kwetsbare positie. Veel vrouwen herkennen hoe pijnlijk het is om niet te mogen meepraten, geen stoel te krijgen, terwijl ze er gewoon recht op hebben. Mevrouw Von der Leyen, dat recht had u.
Helemaal pijnlijk is het omdat Turkije net nu besloot zich terug te trekken uit het Verdrag van Istanbul en femicide er toeneemt. Een nieuw dieptepunt in onze strijd voor vrouwenrechten. Dat is waar ik verwacht dat onze mannelijke leiders naar voren stappen.
Mijnheer Michel, u weet inmiddels dat u anders had moeten handelen. Ik vraag u of u hier vandaag toch nog uw excuses voor wil aanbieden. Er bestaan geen argumenten voor het conformeren aan patriarchale diplomatie. De strijd voor gendergelijkheid biedt daar simpelweg geen ruimte voor.
Laura Huhtasaari (ID). – Arvoisa puhemies, on huolestuttavaa, että jo nyt keskustellaan elpymisvälineen muuttamisesta pysyväksi. EU:n johtajilla on aina sama virsi jokaiseen ongelmaan: antakaa meille aina vaan lisää rahaa ja valtaa, niin kaikki hyvä toteutuu. Todellisuudessa pieni Suomi joutuu velkaorjuuteen.
Mitä tulee Turkin ja EU:n välisiin suhteisiin, niin nyt olisi aika lopettaa kauniit puheet ja virallisesti katkaista jäsenyysneuvottelut. Me emme halua Turkin naista alistavaa kulttuuria EU:hun. Turkin EU-jäsenyys olisi yksiselitteisesti vain huono asia.
Ernest Urtasun (Verts/ALE). – Madam President, I would like to say to you, President Michel, that you were not up to the task on your recent visit to Ankara. No matter the problems that the protocol created, you don’t blame them on the teams. It was your responsibility not to allow the President of the Commission to be humiliated in that room. You missed a unique opportunity to stand up in Turkey for human rights and to defend the integrity of the institutions of the European Union. Let’s be clear: nobody – nobody – would have dared to do that to President Juncker, yet it happened because President von der Leyen is a woman, as she very rightly said. And I think, President Michel, that your clumsy excuses which, by the way, I have to tell you came too late, also showed that you were not really aware of the seriousness of the event.
You came today and you made a very nice speech about that. Now you will take seriously the gender equality agenda. We will follow the words and we will make you accountable for that. We really want the Council to unblock many of the things that have been blocked for years, not only the Directive on women on boards, but also the ratification of the Istanbul Convention and many other issues that the Council has been blocking for many, many years.
Angel Dzhambazki (ECR). – Madam President, I am well aware of the fact that the EU cannot deal with Erdoğan. It has shown this completely. The so—called sofagate was a simple but diligent slap in the face of the European Union. When you allow a neo—Ottomanistic dictator to call the shots, this is what you get. The simple truth is that radical Islam does not care about women’s rights at all, and we know that perfectly well. Sofagate shows us the full hypocrisy of the widespread Istanbul Convention propaganda.
President Michel, your behaviour shows two things: for sure, you were not quite the gentleman there, and for sure you showed us the political bravery and courage more appropriate of a fluffy bunny than for a leader of the European Union. Instead of standing up in front of Erdoğan and defending the lady in the room, you did nothing and were humiliated – quite a fitting metaphor for the EU’s policy towards Turkey.
This is what happens when you do not act, when you are being blackmailed. This is what happens when you don’t respond to aggression in the Mediterranean. This is what happens when you try to negotiate with terrorists and dictators. We cannot afford to have a neo—Ottomanistic dictatorship intervening at every level in our neighbourhood, and most certainly we cannot have a dictatorship that can ever become a full member of the European Union. No to this Turkey in the European Union.
Carles Puigdemont i Casamajó (NI). – Madame la Présidente, Madame von der Leyen, Monsieur Michel, nous avons dénoncé à plusieurs reprises la logique de deux poids, deux mesures de l’Union européenne avec des régimes comme celui de M. Erdoğan. Le traitement qu’a reçu la présidente von der Leyen a été honteux pour toute l’Europe, et il est clair que tous, aujourd’hui, nous sommes Ursula. Toute ma solidarité.
Mais laissez-moi vous poser des questions, Monsieur Michel, Madame von der Leyen. Que va-t-il se passer quand l’Union européenne sera invitée à s’asseoir dans un sofa où il n’y a pas de place pour les droits humains? Disons un sofa dans lequel les droits humains reçoivent le même traitement que vient de recevoir Mme von der Leyen? Si l’Union européenne réagit toujours avec la même attitude face aux menaces contre les droits humains, si elle est uniquement capable de s’indigner face à une image certes honteuse, mais que d’un autre côté elle reste faible face aux graves violations commises par Erdoğan contre les Kurdes, contre les dissidents, alors l’indignation d’aujourd’hui n’aura pas servi à grand-chose.
François-Xavier Bellamy (PPE). – Madame la Présidente, Madame la Présidente de la Commission, Monsieur le Président du Conseil, le jour de votre visite à Ankara, j’étais à Erevan. J’ai visité un hôpital arménien qui soigne les blessés de la dernière guerre et en croisant leurs regards, j’ai eu honte de venir d’Europe. Honte des compromissions européennes face aux agissements d’Erdoğan. Honte pour les Kurdes trahis en Syrie après avoir vaincu l’organisation «État islamique». Honte pour les civils de Libye. Honte pour nos frères grecs, chypriotes, bulgares, dont la souveraineté est constamment menacée. Honte pour le peuple d’Arménie, peuple frère de l’Europe, abandonné à une agression unilatérale et qui a dû faire face seul aux drones d’Erdoğan, à ses mercenaires djihadistes, à ses bombes à sous-munitions.
J’ai été à Erablur, où reposent des milliers de jeunes qui sont morts, comme tant d’autres dans le camp adverse, seulement parce qu’Erdoğan a décidé que la violence valait mieux que la diplomatie pour faire valoir ses intérêts. C’est un crime absolu en soi, commis par un chef d’État qui se refuse à dénoncer le génocide des Arméniens, ce qui devrait suffire ici à nous alerter. Mais c’est aussi un précédent terrible: nous laissons, sans dire un mot, la deuxième armée de l’OTAN violer impunément le droit international. Et la seule chose qui a ému l’Europe, c’est une chaise manquante.
Depuis le début de ce débat, on dirait que le premier problème avec la Turquie, c’est un problème de protocole. Mais ouvrons les yeux! La civilisation européenne a pourtant tant à dire au monde, tant de bien à faire, et l’Europe a aussi, si elle voulait s’en servir, tant de leviers pour agir. Le premier signe serait d’exiger enfin que tous les prisonniers de guerre arméniens encore détenus à Bakou soient libérés sans délai, que soit mis fin à ce crime de guerre. Si l’Europe le voulait, l’Europe le pourrait. Il est temps de retrouver le sens des urgences essentielles.
Tonino Picula (S&D). – Madam President, Presidents of the Commission and the Council, I welcome the Council’s latest conclusions, particularly concerning the future strengthening of transatlantic relations, the actions to accelerate the vaccination process, and the combination of events in the eastern Mediterranean in the context of relations with Turkey.
However, the essence of this debate is to indicate something else and that is the relationship between the European institutions and their capacity to work together. The own representative image of the European Union in Ankara occurred in the worst circumstances. In a country that has just withdrawn from the Istanbul Convention, this unfortunately highlighted an already existing crisis of the European project which has become more visible at the time of the pandemic. This incident is not a cause but the consequence of the problem. We ought to address internal tensions in order to be able to respond to global challenges and lead efforts to resolve them. Mistakes of the protocol services are not and cannot remain the only answer.
María Soraya Rodríguez Ramos (Renew). – Señora presidenta, era una visita muy complicada; debería haberse preparado mejor. En un contexto de agresiones directas en el Mediterráneo, retirada del Convenio de Estambul, vulneración de derechos humanos, retroceso democrático y anuncio de ilegalización de partidos políticos, el presidente Erdoğan decidió provocar —ridiculizar— y, en un gesto que demuestra el rostro más retrógrado y machista de su régimen, intentó ofender a las mujeres y ofender a la Unión Europea, a lo que representamos.
Porque quien ofende a la Comisión, ofende a la Unión Europea, y quien ofende al Consejo, ofende a la Unión Europea. Por eso, esa reunión nunca debía haber comenzado hasta que la Comisión no tuviera su silla.
Creo, presidente, que usted no debería haberse sentado. Pero quiero mostrarle mi reconocimiento, señora presidenta: usted, una vez empezada la reunión, hizo bien en no levantarse. Fue un gesto de dignidad, de fortaleza: la fortaleza de los demócratas que, en situaciones difíciles, no se levantan. Continúan sentados, dialogan. Porque, con Turquía, debemos seguir dialogando, precisamente para defender los derechos humanos y los derechos de las mujeres.
Peter Kofod (ID). – Fru formand! "Sofagate" udstiller EU's totale naivitet og svaghed. Før det trampede Erdogan på vores grænser, han truede os med migrationsstrømme, og han krænkede europæiske nabolande, og senest ydmygede han så EU's kommissionsformand med "sofagate". Erdogan er en slyngel, og EU kan simpelthen ikke blive ved med at søge fredelig dialog med en mand, der vil os det dårligt. Vi er nødt til at sige fra, og det kan gøres meget enkelt. Stop pengestrømmene til Tyrkiet. Fortæl dem, at de aldrig bliver medlemmer af EU og luk grænserne og tag magten tilbage over migrationen. Erdogan, han er vores modstander. Han skal ikke have flere dialogmøder med åbne pengekasser og svage grænser. Han skal mødes med modstand. Men EU har desværre gjort sig afhængig af Tyrkiets luner og fodrer samtidig denne despot. Det er farligt. Fru kommissionsformand, Erdogan behandlede dig respektløst, men han behandler Europa værre, og der er desværre ingen i EU-systemet, der har tænkt sig at gøre noget ved det. Det er skræmmende!
Λευτέρης Νικολάου-Αλαβάνος (NI). – Κυρία Πρόεδρε, η ικανοποίηση της Ευρωπαϊκής Ένωσης για την κοινή δήλωση για τις σχέσεις Ευρωπαϊκής Ένωσης-Τουρκίας επιβεβαιώνει ότι η Τουρκία είναι αναντικατάστατος σύμμαχος των ιμπεριαλιστικών σχεδιασμών και της συνεκμετάλλευσης υδρογονανθράκων σε Αιγαίο και Ανατολική Μεσόγειο, πράγμα που αποθρασύνει την επιθετικότητά της. Αυτή είναι η λεγόμενη «θετική ευρωτουρκική ατζέντα», την οποία επικαλούνται η Νέα Δημοκρατία, ο ΣΥΡΙΖΑ και το ΚΙΝΑΛ. Οι επικριτικές αναφορές και οι απειλές κυρώσεων λειτουργούν στο πλαίσιο των παζαριών Ηνωμένων Πολιτειών, ΝΑΤΟ και Ευρωπαϊκής Ένωσης με την Τουρκία, για να δεθεί πιο γερά στο ΝΑΤΟ, στο έδαφος των σφοδρών ανταγωνισμών με Ρωσία και Κίνα. Η δεδομένη αντιλαϊκή πολιτική της τουρκικής κυβέρνησης σε βάρος συνδικαλιστών, γυναικών και φοιτητών δεν μπορεί να αποτελεί άλλοθι για την αντιλαϊκότητα της πολιτικής της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Η βαθύτερη εμπλοκή της ελληνικής αστικής τάξης στα ιμπεριαλιστικά σχέδια οδηγεί αποδεδειγμένα στη διεύρυνση της ατζέντας αμφισβητήσεων κυριαρχικών δικαιωμάτων, όπως τεκμηριώνεται από την πρόσφατη επίσκεψη του Έλληνα υπουργού Εξωτερικών στην Άγκυρα, σε πιθανότητες νέες ανάφλεξης στην περιοχή και στην προώθηση επικίνδυνων διχοτομικών σχεδίων στην Κύπρο. Ο σεβασμός των κυριαρχικών δικαιωμάτων και η οικοδόμηση σχέσεων αμοιβαίου οφέλους περνούν από την απεμπλοκή από τα ιμπεριαλιστικά σχέδια, το κλείσιμο ξένων στρατιωτικών βάσεων, την αποδέσμευση από ΝΑΤΟ και Ευρωπαϊκή Ένωση, με τους λαούς αφέντες στον τόπο τους.
Tomas Tobé (PPE). – Madam President, President von der Leyen, President Michel, one thing should be very clear after the Ankara visit. This must be the last time that we accept President Erdoğan’s power play. European leadership needs to be crystal clear. We will always stand up for our friends in Greece and Cyprus. We will always stand up for human rights and, yes, we will always stand up for – and demand – respect for our President of the Commission. Thank you Ursula von der Leyen for your speech today. You not only have our respect but you have our full support.
At the same time concerning Turkey, it is clear that we need to build something new. Turkey should never become a member of the European Union, but it is our neighbour. We need to build a long-term partnership on sensitive but important questions like migration, economy and security. So let’s take this visit and all the problems that it brought with it to the table, and also because of our own wrongdoing, let’s build something new. But we must never again accept President Erdoğan’s power play.
Evelyn Regner (S&D). – Frau Präsidentin! Als Sie, Frau Kommissionspräsidentin, keinen gleichwertigen Sessel angeboten bekommen haben, war die Aufregung groß. Die Aufregung war groß, weil wir das als Frauen nur allzu gut nachvollziehen können – nachvollziehen können, was es heißt, kleingemacht zu werden, weggeschoben zu werden, denn genau das passiert uns täglich: von fehlenden Plätzen am Verhandlungstisch über schlechtere Bezahlung, Dreifachbelastung bis hin zu häuslicher Gewalt. Wir sehen und wir spüren die Diskriminierung jeden Tag.
Taten, nicht nur Worte, sind deshalb gefragt, und das ist vor allem an Sie gerichtet, Präsident Michel. Wenn es darum geht, die Richtlinie über Women on Boards – Frauen in Unternehmensspitzen – umzusetzen, pushen Sie Ihre Kollegen im Rat, pushen Sie die! Pushen Sie auch, wenn es darum geht, den Beitritt der Europäischen Union zur Ratifikation der Istanbul-Konvention voranzutreiben, beim Gewaltschutzpaket – so vieles ist zu tun. Stehen Sie zu Ihrer Verantwortung und tragen Sie dazu bei, dass es künftig überall genug Sessel für Frauen gibt!
Sophia in 't Veld (Renew). – Madam President, Mr President, sofagate was a deeply embarrassing and wholly avoidable incident. Manspreading at the highest level. The images are devastating and enough has been said about that. But we have to see beyond the images, because it wasn’t just a sexist incident, it was also an interinstitutional incident with the Commission literally taking a back seat to the Council.
And not only in Ankara. Too often the Commission itself accepts a subservient role to the Council when it refuses to apply the rule of law conditionality to discipline the European mini Erdoğans in our midst as it handles with velvet gloves the governments who trample on women’s rights, who harass independent judges or who intimidate journalists.
Madam President, you have my support if you claim your place as a woman – the support of many here – but I also hope that you will claim your place as the independent EU institution vis-à-vis the Member States.
Finally, colleagues, to ourselves, I find that the cosy tête-à-tête of the Conference of Presidents with Ms von der Leyen and Mr Michel is severely misguided. Accountability is to the citizens, in public and here.
Clara Ponsatí Obiols (NI). – Madam President, I say to the Presidents of the Commission and the Council: what happened in Ankara is shameful. President Michel, indifference to the first female President of the Commission being snubbed was outrageous. But the real reason the incident happened in the first place is that the institutions that Presidents von der Leyen and Michel represent have lost their moral compass and dictators like Erdoğan or Putin know it.
What were you doing in Turkey only weeks after they had withdrawn from the Istanbul Convention anyway? Why this zest to befriend an authoritarian regime that oppresses opposition, prosecutes minorities and humiliates women? Today in Ankara a false trial has started that seeks to keep 108 political prisoners, elected representatives like Mr Demirtaş, in jail for life, in an open defiance of the ECHR.
When will you say ‘enough is enough’?
Μανώλης Κεφαλογιάννης (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, η επίσκεψη στην Τουρκία δεν ήταν μια πετυχημένη επίσκεψη. Δεν ήμασταν οι πρωταγωνιστές των γεγονότων, ούτε καν οι διαχειριστές τους. Ήταν προφανής η αμηχανία σε όλα τα επίπεδα, διότι δεν είμαστε ειλικρινείς και σαφείς για τις σχέσεις που θέλουμε να έχουμε με την Τουρκία. Ο κύριος Biden και οι Ηνωμένες Πολιτείες είναι οι πρωταγωνιστές. Εμείς είμαστε απλοί διαχειριστές των γεγονότων. Στην Ευρώπη πιστεύουμε στις αξίες της δημοκρατίας, στο κράτος δικαίου, στην ανεξαρτησία της δικαιοσύνης, στις θρησκευτικές ελευθερίες, στο διεθνές δίκαιο, στις σχέσεις καλής γειτονίας. Η Τουρκία δεν σέβεται τις αρχές και τις αξίες στις οποίες εμείς πιστεύουμε και τις οποίες υπηρετούμε, και εμείς δεν υπερασπιστήκαμε σθεναρά, κύριε Michel και κυρία von der Leyen, τις αρχές και τις αξίες που πρεσβεύουμε στην Ευρωπαϊκή Ένωση, στη μεγάλη ευρωπαϊκή μας οικογένεια.
Nacho Sánchez Amor (S&D). – Señora presidenta, compartiendo otras preocupaciones que se han expresado, yo, como ponente sobre Turquía, tengo que referirme a lo que le atañe. En primer lugar, para agradecer que, por fin, las cuestiones de la calidad democrática y del Estado de Derecho se hayan mencionado con suficiente detalle en la rueda de prensa posterior al encuentro con el presidente turco. Este Parlamento lleva meses pidiendo que, en cualquier ofrecimiento de una agenda positiva, la condicionalidad democrática esté siempre presente.
En la rueda de prensa ambos expresaron su preocupación, pero usted, señora presidenta, fue mucho más explícita en sus respuestas y se alineó con las posiciones de este Parlamento. Tenemos que evitar estas disonancias entre instituciones y entender que la promoción de nuestros valores no es una labor solo de este Parlamento, sino también del Consejo y de la Comisión.
Otra cosa es cómo reflejamos esa coordinación interna. Hay demasiadas caras, demasiadas voces y demasiados egos en nuestra política exterior; demasiado ruido. Y por eso yo les pido a ambos que dejen trabajar a Borrell.
Dejen trabajar a Borrell porque él tiene la experiencia y porque no tiene una agenda personal que le obligue a sobreactuaciones protocolarias. Porque ustedes tres fueron elegidos por los líderes europeos en un ticket equilibrado para representar a las instituciones.
Engin Eroglu (Renew). – Sehr geehrte Frau Präsidentin, sehr geehrte Frau Präsidentin, sehr geehrter Herr Präsident! Sehr geehrte Frau von der Leyen, es tut mir wirklich leid, was Sie in der Türkei ertragen mussten, und es ist wirklich dramatisch, wie Sie, stellvertretend für viele hunderte Millionen Frauen in der Europäischen Union, dort gedemütigt worden sind.
Seit vielen Wochen geht nun das Gerücht in diesem Haus, aber auch in der ganzen Europäischen Union um, woran es lag. Und, sehr geehrter Herr Präsident Charles Michel, der Fehler, der lag bei uns. Er lag bei uns im Europäischen Parlament und – das muss man hier so ganz deutlich ansprechen – in Ihrem Protokollteam. Ein Fehler, der nie hätte passieren dürfen, denn Sie und Frau von der Leyen haben jahrzehntelange Berufserfahrung. Ich bitte Sie: Sie müssen sich nicht bei uns Europaabgeordneten und bei Frau von der Leyen vielleicht für Ihr Verhalten entschuldigen, aber vielleicht für sich selber.
Benoît Lutgen (PPE). – Madame la Présidente, Monsieur le Président, on mesure le niveau de développement d’une société au respect qu’elle a pour ses anciens, à l’avenir qu’elle offre à sa jeunesse et aussi, oserais-je ajouter, au respect des droits des femmes – ce sont des éléments effectivement très importants à nos yeux.
D’abord permettez-moi, Madame la Présidente, de vous exprimer mon admiration face à votre réaction, votre sang-froid, votre élégance, votre dignité. Je ne suis pas sûr que beaucoup auraient réagi comme vous et cela montre combien le choix que nous avons fait ici, ensemble, d’avoir une femme à la tête de la Commission était un bon choix, et ce au regard aussi, bien sûr, du bilan après un peu plus de deux ans de législature.
Je voudrais simplement prolonger ce qui a été dit par François-Xavier Bellamy: je pense que l’union fait la force – c’est la devise de mon pays –, l’union du Conseil et de la Commission face à la Turquie en soutien à nos amis grecs, chypriotes, kurdes, arméniens. Nous devons être unis pour faire respecter les droits des femmes et, plus généralement, les droits humains. Face à Erdoğan, c’est la meilleure réponse que vous pourrez apporter dans la dignité, l’élégance et l’union.
Tanja Fajon (S&D). – Gospa predsednica, bo Evropa lahko kdaj sploh postala močna geopolitična sila, ki se bo postavila sama zase in govorila z enim glasom?
Sofagate: zdelo se je najbolj naravno na svetu, dokaz patriarhalnosti in z veliko dozo seksizma, ko sta turški in evropski voditelj sedla v fotelja med obiskom v Ankari.
Sporočilo predsednici Evropske komisije je bilo jasno sporočilo ženskam in deklicam po vsem svetu: za ženske v prvih vrstah ni prostora – sramotno.
Obisk v Turčiji je bil polom in to ravno v času, ko bi se morali voditelji pogovarjati o pravicah žensk pod avtoritarnim Erdoganovim režimom. In kaj to sporoča o Evropski komisiji, ki ima, ali bi morala imeti moč?
Še vedno smo priča težavam pri sklepanju pogodb o dobavi cepiva. Pozdravljam odločitev nedavno Evropske komisije, da je zaradi težav z dobavo AstraZeneca šla pred kratkim v tožbo proti tej britansko-švedski družbi.
Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, τιμήσαμε και τιμούμε τη μνήμη της αρμενικής γενοκτονίας που διαπράχθηκε από τους Νεότουρκους. Όμως, συνάμα, σήμερα από το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, οφείλουμε να συγχαρούμε τον Αμερικανό πρόεδρο, που με τόλμη και παρρησία αναγνώρισε την αρμενική γενοκτονία θέτοντας τις αρχές και τις αξίες πάνω από τα συμφέροντα, τις απειλές και τους εκβιασμούς της Τουρκίας. Η δική μας Ευρωπαϊκή Ένωση, ισχυρή ένωση αρχών και αξιών, θα συνεχίζει να αντιμετωπίζει την Τουρκία ως στρατηγικό εταίρο; Επιτέλους, στην Ευρωπαϊκή Ένωση πρέπει να αντιληφθούμε για ποια Τουρκία μιλάμε. Μιλάμε για την Τουρκία που πεισματικά αρνείται να αναγνωρίσει τις γενοκτονίες των Αρμενίων και των Ελλήνων και συνεχίζει μέχρι σήμερα το εθνικό ξεκαθάρισμα στην Κύπρο, στο Ναγκόρνο Καραμπάχ και στους Κούρδους. Μιλάμε για την Τουρκία η οποία αποσύρθηκε από τη Σύμβαση της Κωνσταντινούπολης και παραβιάζει κατάφωρα τα δικαιώματα των γυναικών επιδεικνύοντας μια προσβλητική και προκλητική συμπεριφορά απέναντι στην Πρόεδρο της Ευρωπαϊκής Επιτροπής. Μιλάμε για την Τουρκία η οποία δεν αναγνωρίζει μέχρι σήμερα την Κυπριακή Δημοκρατία και —οποία ντροπή και προσβολή— δεν δέχεται και δεν ανέχεται Ευρωπαίο εκπρόσωπο της στις συνομιλίες για το Κυπριακό. Η Τουρκία που την ίδια στιγμή ζητά αναβάθμιση της τελωνειακής ένωσης και ζητά χρήματα από την Ευρωπαϊκή Ένωση. Επιτέλους, η Ευρωπαϊκή Ένωση οφείλει να πει «ως εδώ και μη παρέκει». Οι αρχές και οι αξίες της δεν είναι υπό διαπραγμάτευση και καμία Τουρκία δεν μπορεί να απειλεί και να εκβιάζει την Ευρωπαϊκή Ένωση.
Κώστας Μαυρίδης (S&D). – Κυρία Πρόεδρε, η πολιτική του κατευνασμού με δώρα τροφοδοτεί τη βαναυσότητα του τουρκικού καθεστώτος εντός Τουρκίας και την επεκτατικότητά του εκτός Τουρκίας. Η αποτυχημένη σας πολιτική ουσιαστικά δεν αντιπροσωπεύει τους Ευρωπαίους πολίτες, ούτε τις αξίες μας, ούτε τα συλλογικά μας συμφέροντα. Ενόψει της πενταμερούς η Τουρκία απέκλεισε την Ευρωπαϊκή Ένωση, αλλά εσείς προσφέρετε αναβάθμιση του εμπορίου και μιλάτε για δεσμεύσεις. Το 1974 ο τουρκικός στρατός ξερίζωσε τους Ελληνοκύπριους πρόσφυγες, ανάμεσά τους και την οικογένειά μου, τη μάνα μου, και όλοι αυτοί μεγάλωσαν τα παιδιά τους στην προσφυγιά και φεύγουν με το παράπονο ότι η ηγεσία της Ευρωπαϊκής Ένωσης δεν υπηρετεί αξίες, αλλά υπηρετεί τους δικτάτορες και, αντί να τους επιβάλει κυρώσεις, τους εξυπηρετεί με συμφέροντα. Τελειώνω αγαπητή μου κυρία πρόεδρε, μεγαλώσαμε εμείς και σήμερα χάσαμε τη μάνα μου, αλλά συνεχίζουμε τον αγώνα. Γιατί το δίκαιο θα νικήσει και ο ισλαμισμός του Erdoğan, ο φασισμός του Erdoğan, θα νικηθεί γιατί οι αξίες της Ευρωπαϊκής Ένωσης είναι υπεράνω.
Gheorghe-Vlad Nistor (PPE). – Doamnă președintă, stimați președinți, dragi colegi, intervenția mea o să fie cât se poate de concretă și o să încerc să spun altceva decât au spus antevorbitorii mei. Eu cred că, dincolo de faptul că știm cu toții cât de grave sunt încălcările drepturilor omului în Turcia, cât de grave sunt agresiunile în Mediterana de Est - dar toate acestea cu siguranță vor fi discutate luna viitoare - eu cred că, de data aceasta, trebuie să ne concentrăm puțin asupra episodului întâlnirii celor trei, pentru că aici nu este vorba despre nimic altceva decât despre un joc în care noi, Uniunea Europeană, am căzut; un joc cu consecințe politice grave, pentru că în politică simbolurile sunt esențiale; un joc care nu a făcut decât să consolideze poziția de slăbiciune a Uniunii Europene, pe care, deja, vizita Înaltului Reprezentant, la Moscova, a reprezentat-o. Cred că aici trebuie, noi toți, (președinta a întrerupt vorbitorul) Uniunea Europeană în ansamblul său, să lucrăm.
Massimiliano Smeriglio (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, Presidente Michel, lei ha fatto una brutta figura e ha fatto fare una pessima figura politica a tutti noi, alle istituzioni europee. Lei, Presidente, è apparso a proprio agio accanto a un leader autoritario. Erdoğan viola i diritti del popolo curdo, delle donne, della comunità LGBT e degli studenti. Erdoğan non rispetta lo Stato di diritto e mette sotto processo i leader democratici dell'HDP, come Demirtas.
Erdoğan voleva umiliare la Presidente von der Leyen perché donna e leader delle istituzioni comunitarie. Erdoğan, ha preferito lei, Presidente Michel, come interlocutore perché uomo e rappresentante degli Stati nazionali. E lei non ha fatto nulla per impedirlo. Per questo le chiedo di riflettere sul danno che si è prodotto.
Presidente von der Leyen, lei ha tutta la mia solidarietà: le chiedo di non piegarsi ai ricatti e alle minacce della Turchia. Gli interessi commerciali non valgono i valori democratici. Erdoğan va fermato ora in Turchia e nel Mediterraneo. Ci vuole coraggio per essere credibili e per essere credibili serve battere il patriarcato ad Ankara e Bruxelles.
Ursula von der Leyen,Präsidentin der Kommission. – Frau Präsidentin! Ich möchte mich bedanken, bei diesem Parlament, für diese Debatte und für die klaren Worte der Unterstützung und Ermutigung und des klaren Standpunktes. Menschenrechte sind unteilbar, Würde und Respekt unantastbar, und dafür setzen wir uns ein.
Als ich geboren wurde – und so lang ist das noch nicht her –, da war es in Teilen von Europa Frauen noch verboten, ein eigenes Bankkonto zu haben. Und ein Mann konnte die Arbeitsstelle seiner Frau kündigen, ohne ihr Einverständnis, nur mit der Begründung, sie würde ihre häuslichen Pflichten vernachlässigen. Als ich ein Teenager war, war es in Teilen Europas noch verboten, dass Frauen Fußball spielen. Als ich herangewachsen bin und eine junge Frau war, war es in Teilen Europas noch so, dass in der Scheidung das Schuldprinzip galt, und das ging meistens zu Lasten von Frauen. Und als ich die ersten Kinder bekommen habe, da war es in Teilen Europas immer noch so, dass selbstverständlich keinerlei Kinderbetreuung zur Verfügung stand, und wenn eine junge Mutter dann versuchte, Beruf und Familie zu vereinbaren, konnte sie als erstes den Vorwurf hören, ob sie sich entschlossen habe, eine schlechte Mutter zu sein.
Es hat Jahrhunderte gedauert – Jahrhunderte –, ehe häusliche Gewalt, Vergewaltigung und Vergewaltigung in der Ehe strafrechtlich geahndet wurden – und das ist nur die Geschichte Europas. Wir wissen, dass es in vielen Teilen der Welt noch vollkommen anders und schwerer für Frauen ist als das, was ich eben geschildert habe. Ich will damit sagen: Wir sind einen weiten Weg gekommen, aber wir müssen noch einen weiten Weg gehen.
Und ich danke dem Parlament für die Ermutigung, ich danke dem Parlament für die klaren Worte, ich danke dem Parlament für die Solidarität und für die Unterstützung. Ich werde weiter unermüdlich für gleiche Rechte aller Menschen kämpfen. Ich werde mich weiterhin unermüdlich für ein Europa, das mit einer Stimme spricht, einsetzen, und das ist unsere gemeinsame Aufgabe, Charles, und wir werden sie gemeinsam auch bewältigen, da bin ich sicher. Denn ich möchte, dass dieses wunderbare Motto „Vereint in Vielfalt“ tatsächlich mit Leben gefüllt wird.
Charles Michel,Président du Conseil européen. – Madame la Présidente et Madame la Présidente de la Commission, Mesdames et Messieurs les membres du Parlement européen, c’est un débat sincère et c’est un débat rugueux, et c’est la dignité de la démocratie européenne.
Nous mesurons tous et je mesure – je me suis exprimé sur le sujet – le dommage et le choc qui ont été causés. Je suis totalement convaincu que, comme plusieurs l’ont dit, dans les épreuves, dans les difficultés, il faut trouver la force pour rebondir plus fort, plus haut et avec plus de détermination. Cette leçon est aussi une leçon personnelle pour moi et je veux y puiser l’énergie, la détermination et l’engagement pour faire en sorte que cette fierté européenne (l’état de droit, la démocratie, le respect, l’égalité et la non-discrimination) soit plus que jamais placée tout en haut des priorités, pour faire avancer ce projet politique empreint de valeurs auxquelles nous sommes toutes et tous attachés.
Je suis moi-même le papa de deux petites filles et je rêve pour elles aussi, comme plusieurs l’ont dit, d’un monde où l’égalité n’est pas une proclamation théorique, mais bien une réalité au quotidien. C’est la raison pour laquelle j’ai exprimé mon engagement très concret en voulant répondre à cette main qui a été tendue par plusieurs membres de ce Parlement européen et en tentant, effectivement, dans le respect pour les institutions et avec les présidences tournantes, de faire avancer des engagements concrets.
Je salue l’annonce qui a été faite et la mobilisation très forte exprimée par Ursula sur le sujet; elle pourra compter sur ma totale détermination pour déployer les meilleurs efforts possibles afin de continuer à faire avancer l’Europe dans le bon sens.
Nous sommes fiers aussi, et je suis fier personnellement aussi, de ce que l’Union européenne compte une présidente de la Commission, une présidente de la Banque centrale européenne, que de nombreux États européens aient soutenu une candidate directrice-générale pour le Fonds monétaire international ou, plus récemment, qu’une parlementaire membre de votre assemblée copréside cette importante organisation qu’est Covax – c’est un enjeu extrêmement important.
Il n’en reste pas moins qu’il faudra encore de la mobilisation et qu’il y a encore du travail. Je le répète: pour moi, cette épreuve, cette difficulté, c’est aussi une leçon – une leçon qui m’amène à décupler mon énergie, à décupler ma volonté. Enfin, il est totalement certain que cette unité européenne est chevillée à mon cœur.
Depuis un an, reconnaissons-le, nous n’avons pas été à l’abri des difficultés et des obstacles sur le plan européen, que ce soit cette crise de la COVID, cette nécessité de s’engager pour un fonds de relance crédible et ambitieux, cet engagement climatique, également, pour lequel l’Union européenne montre le chemin au reste du monde. Je vous demande de prendre en considération le fait que depuis un peu plus d’un an maintenant, sur chacun de ces sujets, il n’y a pas eu entre la Commission et le président du Conseil européen que je suis la moindre différence sur les priorités pour lesquelles nous avons été mobilisés. C’est ainsi qu’en un an, nous avons fait avancer l’Union européenne avec ce budget européen, avec ce fonds de relance, avec cet engagement climatique. Il y a quelques années à peine, il y a trois ans à peine, seuls sept États membres, à Simiu, étaient favorables à cette neutralité climatique en 2050.
C’est le paradoxe: il y a cette image qui est choquante, qui est heurtante, vous l’avez dit avec force, parfois avec rudesse, mais avec sincérité. Dans le même temps, autour de la table en Turquie, c’est le même message qu’Ursula et moi avons adressé sur la question des droits de l’homme, sur la question des droits des femmes, sur le caractère inacceptable du ciblage de la liberté d’expression ou des partis politiques, sur un agenda sans naïveté, sans aucune naïveté, que nous souhaitons moins négatif et plus positif, pour plus de développement économique, pour gérer de manière sécurisée et de manière responsable ces questions migratoires (des millions de réfugiés syriens sont actuellement en Turquie), ou encore pour nous déployer sur le plan régional. Parce qu’il y a, pour cette Union européenne – 450 millions de citoyens, 27 États membres – un enjeu: comment va-t-on réussir à obtenir plus de stabilité, plus de sécurité, plus de valeurs proches de nos valeurs de liberté, de démocratie, d’état de droit aux frontières de l’Union européenne? On voit bien que l’on doit gérer des régimes autocratiques qui n’ont pas les mêmes valeurs que nous. C’est un enjeu en Russie, c’est un enjeu en Chine, c’est un enjeu en Turquie également.
Je conclus simplement en vous disant que je suis totalement engagé, totalement déterminé. S’agissant de la Turquie, il y aura un rendez-vous au mois de juin et je forme le vœu qu’avec le Parlement européen et la Commission européenne, nous puissions aller de l’avant, portés par la lumière de ces valeurs européennes, portés par un engagement commun au service de 450 millions de citoyens européens.
Il-President. – Id-dibattitu konġunt ingħalaq.
Stqarrijiet bil-miktub (Artikolu 171)
Laura Ferrara (NI), per iscritto. – L'importanza di ricostruire le relazioni dell'UE con la Turchia risiede nel crescente arretramento in materia di democrazia, stato di diritto e diritti fondamentali, in uno dei nostri principali vicini e partner strategici. Oltre all'escalation di tensione nel Mediterraneo orientale, uno degli ultimi sviluppi che ha sollevato serie preoccupazioni, è il ritiro della Turchia dalla Convenzione di Istanbul, uno strumento chiave per combattere la violenza contro le donne. A questo proposito, mentre la Commissione chiedeva un'inversione di questa decisione, a favore dei diritti delle donne, la Turchia ha deliberatamente negato una sedia alla presidente Ursula von der Leyen durante i negoziati ad Ankara. Se vogliamo costruire solide intese su obiettivi comuni con la Turchia, il rispetto dei diritti umani e gli sforzi per raggiungere la parità di genere sono condizioni non negoziabili. Tuttavia l'UE dovrebbe dare ogni buon esempio e sbloccare in seno al Consiglio la proposta di direttiva sulle donne, nei consigli di amministrazione, tra le altre misure ancora necessarie, per rafforzare i diritti delle donne in Europa.
Julie Lechanteux (ID), par écrit. – La scène qui s’est déroulée le 6 avril dernier à Ankara est destinée à rester dans les annales des relations internationales comme la plus cinglante humiliation infligée aux plus hautes instances de l’Union européenne, en l’occurrence Charles Michel et Ursula von der Leyen, respectivement président du Conseil et présidente de la Commission européenne.
Une scène révélatrice, d’un côté, de la médiocrité des dirigeants européens et, d’un autre côté, de l’insignifiance de l’Union sur la scène internationale. Nous avons tous encore en mémoire le spectacle désolant de la présidente de la Commission européenne restée debout, interloquée, face au président turc, Recep Tayyip Erdogan et à l’ancien premier ministre belge, tout sourire, installés confortablement dans deux fauteuils. Le traitement réservé à Mme von der Leyen est symptomatique d’un mépris envers les femmes, conséquence directe de la dérive islamiste imposée à la Turquie par Erdoğan.
Face à l’autoritarisme en politique interne et à l’interventionnisme militaire en politique étrangère, les dirigeants européens ont toujours fermé les yeux et ont continué à financer la Turquie à coup de milliards d’euros. Cet accident est révélateur d’une servilité et d’une condescendance inacceptable, le moment est venu de mettre un terme définitif à la procédure d’adhésion de la Turquie à l’UE.
Sylwia Spurek (Verts/ALE), na piśmie. – Konwencja stambulska to konstytucja praw kobiet doświadczających przemocy. Unia Europejska, dla której równouprawnienie płci powinno być fundamentem i drogowskazem wszelkich działań, nie może przymykać oczu na jej wypowiedzenie przez Turcję. Albo jesteśmy organizacją polityczną działającą na rzecz demokracji, praw człowieka i równego traktowania – na co wskazuje Traktat o UE – albo organizacją gospodarczą, dla której biznes jest ważniejszy niż prawa człowieka – na co niestety wskazuje praktyka. W wielu przypadkach Komisja Europejska pokazuje zbyt małą determinację, nie wywiera wystarczającej presji na państwa łamiące prawa człowieka i nie wykorzystuje siły politycznej UE, aby jasno powiedzieć, jakie granice są nieprzekraczalne. W oświadczeniu wydanym po spotkaniu z Prezydentem Turcji Recap Tayyip Erdoganem, które wraz z Przewodniczącym Rady Charlesem Michelem Przewodnicząca Komisji Europejskiej Ursula von der Leyen odbyła w dniu 7 kwietnia, czytamy o wzmocnieniu współpracy gospodarczej i wymiany handlowej. Przewodnicząca KE jedynie pod koniec oświadczenia wspomina o konwencji stambulskiej i wyraża tylko, ponownie, swoje głębokie zaniepokojenie faktem jej wypowiedzenia przez Turcję. Zaniepokojenie nie ochroni Turczynek, które doświadczają przemocy domowej i giną z jej powodu każdego dnia. Albo Unia Europejska zacznie otwarcie i zdecydowanie bronić fundamentalnych praw człowieka, albo kryzys ich ochrony zagrozi jej istnieniu także od środka.
22. Zriadenie programu Horizont Európa – stanovenie jeho pravidiel účasti a šírenia - Osobitný program na implementáciu programu Horizont Európa – rámcový program pre výskum a inováciu - Európsky inovačný a technologický inštitút - Strategický inovačný program Európskeho inovačného a technologického inštitútu (rozprava)
Il-President. – Il-punt li jmiss fuq l-aġenda huwa d-dibattitu konġunt dwar
- ir-rakkomandazzjoni għat-tieni qari ta’ Dan Nica, f’isem il-Kumitat għall-Industrija, ir-Riċerka u l-Enerġija, dwar l-istabbiliment ta' Orizzont Ewropa – l-iffissar tar-regoli għall-parteċipazzjoni fih u t-tixrid tiegħu (07064/2/2020 - C9-0111/2021 - 2018/0224(COD) (A9-0122/2021),
- ir-rapport ta’ Christian Ehler, f’isem il-Kumitat għall-Industrija, ir-Riċerka u l-Enerġij, dwar Programm Speċifiku li jimplimenta Orizzont Ewropa – il-Programm Qafas għar-Riċerka u l-Innovazzjoni (COM(2018)0436 - C8-0253/2018 - 2018/0225(CNS) (A9-0118/2021),
- ir-rapport ta’ Marisa Matias, f’isem il-Kumitat għall-Industrija, ir-Riċerka u l-Enerġija, dwar l-Istitut Ewropew tal-Innovazzjoni u t-Teknoloġija ([COM(2019)0331 - C9-0042/2019 - 2019/0151(COD) (A9-0120/2020), u
- ir-rapport ta’ Maria da Graça Carvalho, f’isem il-Kumitat għall-Industrija, ir-Riċerka u l-Enerġija, dwar l-Aġenda Strateġika ta' Innovazzjoni tal-Istitut Ewropew tal-Innovazzjoni u t-Teknoloġija (COM(2019)0330 - C9-0043/2019 - 2019/0152(COD) (A9-0121/2020).
Lina Gálvez Muñoz, deputising for the rapporteur. – Madam President, I would like to say some words on behalf of Dan Nica, the rapporteur for the Regulation establishing Horizon Europe. Dear Commissioner Gabriel, thank you for being present in these extraordinary circumstances at the discussion on Horizon Europe, the key to the Research and Innovation Framework Programme.
Horizon Europe must be a clear, simple and fast—paced programme ambitious enough to meet the challenges facing the Union. The COVID—19 pandemic has confirmed the need to invest more in research and innovation. Even before this pandemic the European Parliament has always insisted on ambitious investments in R&I. Today I can proudly say that through persistence we have ensured budgetary stability and predictability in order to have the Horizon Europe programme that will deliver on future challenges. With a budget of EUR 19.5 billion, we have delivered the most powerful research and innovation programme in the world, even if the amount is still below the EUR 120 billion the European Parliament asked for.
Horizon Europe will help the EU adapt to the future by supporting the health system to prepare for future pandemics, its industry to decarbonize and its businesses to innovate, and it will support European researchers enhancing their talents and progress in digital and industrial technologies.
According to the Commission each euro invested in the programme can potentially generate up to EUR 11 in GDP over 25 years. Money channelled through Horizon 2020 helped finding a vaccine against COVID—19, to support research and innovation projects, to tackle many aspects of the pandemic. Europe will never be economically wealthy nor safe without substantial financing for its basic and applied research, and without adequate financing and coordination on the health dimension.
My calling upon the Member States is to increase to 3% their investment in research and innovation, not despite but in particular because of the economic crisis. Horizon Europe is open to the world, and I see research as a bridge between the Union and our international partners. However, we need to ensure reciprocity and open doors on both sides of the bridge in order to have people crossing in trust, as researchers are at the core of finding solutions for future challenges.
The significant reduction of the research and innovation gap at Union level, by increasing the geographical balance in Horizon Europe, will maximise the Union’s potential for research and innovation. I emphasise that the principle of excellence remains the basic principles in the selection of all projects, but excellence must be supported and promoted throughout the Union.
A key element of the new programme is that at least 35% of the total budget will be allocated to support the European Union’s climate objectives. The instrument for small and medium—sized enterprises is a strength, and new instruments, such as European Innovation Council emissions, will increase the competitiveness of the European Union and will produce tangible results for all European citizens.
Moreover, efforts should be undertaken to achieve better synergies between the activities of different European national instruments for R&D and innovation, which may provide complementary sources of funding. I would like to encourage Member States to use the seal of excellence opportunity within the recovery and resilience plans.
In his final remarks, the rapporteur Dan Nica would like to underline the excellent cooperation with the Commission and the main Presidencies under which the programme was negotiated – namely the Romanian and German Presidencies.
Now I would like to refer to file on the European Institute of Innovation and Technology – and I will switch to Spanish – for which I had the honour of being the shadow rapporteur, as for both files.
Me gustaría, por tanto, agradecer el trabajo y la excelente colaboración con las ponentes, Marisa Matias y Maria da Graça Carvalho, y dar las gracias también a nuestros equipos y al personal del Parlamento, que han realizado una excelente tarea en condiciones extrañas y, pese a ello, se ha llegado a un acuerdo muy positivo. Me gustaría agradecer también a la Comisión y al Consejo su flexibilidad.
El Instituto Europeo de Innovación y Tecnología es una pieza que la Unión Europea debe visibilizar y poner en valor, ya que tiene el potencial de contribuir a los desafíos sociales más urgentes, como la transición energética, la digitalización, el cambio hacia un modelo productivo sostenible o los retos sanitarios.
Hemos trabajado muy duramente para mejorar la diversidad geográfica, incrementar la cooperación regional y la participación de diferentes países y territorios. También insistimos en seguir reforzando la igualdad de oportunidades, asegurando el fortalecimiento de la dimensión de género, que el debate que acabamos de tener nos ha mostrado que todavía necesita mucho camino.
Con este Instituto y este expediente queremos cerrar la brecha entre las ideas y la creación de empresas para que los centros de investigación, universidades y empresas se beneficien del potencial de la innovación en Europa. Debemos apoyar este acuerdo, que ayudará a reforzar lo que conocemos como «el triángulo del conocimiento», trabajando conjuntamente hacia un horizonte que ponga a las personas y su bienestar en el centro.
Christian Ehler, Berichterstatter. – Frau Präsidentin, sehr verehrte Kollegen, liebe Frau Kommissarin Mariya Gabriel! Wir feiern heute nichts anderes als die Verabschiedung des größten und ambitioniertesten Forschungsprogramms in der europäischen Geschichte. Es ist vielleicht sogar das größte zivile Forschungsprogramm auf der Welt. Knapp hundert Milliarden Euro Budget – der größte Betrag, den wir jemals für die digitale Innovation in Europa ausgegeben haben. Wir werden 35 % des Haushalts zur Bekämpfung des Klimawandels ausgeben, wir haben vollkommen neue Instrumente, wir haben neue Zielgruppen erschlossen, wir haben uns mit Innovation vollkommen neu beschäftigt. Mit dem europäischen Innovation Council haben wir ein Instrument, das Innovationen, die neue Start-up-Generation, mit den klassischen Forschungsinstrumenten und Finanzinstrumenten verbindet. Wir haben uns vollkommen neue Themen erschlossen.
Die Bedeutung der Kreativwirtschaft, von Künstlern, aber auch der Verbindung des digitalen Bereichs und von Kreativität für Innovationen für den Klimawandel ist überhaupt nicht zu überschätzen. Dass gerade schon im Vorgriff Initiativen wie die von Präsidentin Ursula von der Leyen mit dem New Bauhaus aufgegriffen wurden, dass wir aus Klimawandel, aus einer Dystopie eine Utopie entwickeln, dass Klimawandel eine Chance ist – wir spiegeln den Green Deal wider, die wirtschaftlichen Chancen, die mit der Bekämpfung des Klimawandels verbunden sind.
Aber dennoch – und so ist es in der Politik in diesen Tagen – ist das Glas halb voll, und es ist halb leer. Wir haben uns vor zehn Jahren versprochen – die Staats- und Regierungschefs haben es feierlich deklamiert –, dass wir 3 % des Bruttosozialprodukts in der Europäischen Union für Forschung und Innovation ausgeben, und auch mit diesem Programm werden wir dieses Ziel nicht erreichen. Das ist kein abstraktes Ziel; wir müssen uns einfach die Wettbewerbssituation auf der Welt anschauen: Die Vereinigten Staaten – viel gescholten, was den Klimawandel betrifft – geben mehr als 3 % des Bruttosozialprodukts für Forschung aus, China fast 5 %, Japan weit über 3 %, Israel fast 5 %, Korea 4,6 %. Selbst der Durchschnitt der OECD ist höher als der Durchschnitt der Forschungsausgaben in der Europäischen Union.
Wir müssen nüchtern sagen, das hat auch Auswirkungen auf das Programm. Das Programm ist hochattraktiv; es ist ein erfolgreiches Programm für den europäischen Binnenmarkt, für die europäische Wettbewerbsfähigkeit, aber wir müssen eben auch sehen und erklären, dass die, die an dem Programm teilnehmen wollen, sich der Realität gegenübersehen, dass wir im ICT—Bereich gerade bei 9 % der Bewerbungen alimentieren können. In der Biotechnologie sind es nur 8 %, bei Material- und Produktionswissenschaften sind es nur 7 %. Wir haben einen riesigen Bedarf in Europa an Innovation, und wir stehen nichts anderem gegenüber als transformativen Veränderungen unserer Gesellschaft.
Wir wollen bis 2030 50 % CO2 reduzieren. Das bedeutet nichts anderes, als dass wir in einem Jahrzehnt neue Technologien entwickeln müssen, die es heute noch nicht gibt. Wir müssen sie entwickeln, wir müssen sie zur industriellen Reife bringen, und wir müssen sie in den europäischen Binnenmarkt einführen.
Ich glaube, es wird klar, dass auf der einen Seite dieses Programm die bisherigen Ambitionen Europas, was Forschung und Entwicklung betrifft, übertrifft, aber es wird auch klar, dass wir vor so großen Herausforderungen stehen, dass eine Diskussion, wie wir sie in den letzten drei Jahren über drei Präsidentschaften – die rumänische, die deutsche und die portugiesische – und mit zwei Kommissaren – ich darf noch mal Carlos Moedas besonders nennen, aber auch Mariya Gabriel – und einem Parlament geführt haben, nicht weiter in dieser Weise führen können.
Warum nicht? Der Rat hatte jede Ambition verloren; es bedurfte sozusagen des Zusammenhalts dieses Parlamentes über die Parteigrenzen hinweg. Wir haben uns wirklich von den ideologischen Unterschieden in diesem Parlament verabschiedet, wir haben für die Forschung und Innovation in Europa gekämpft. Ohne dieses Parlament wären wir weit hinter die Ambitionen zurückgefallen, und ich bedanke mich bei den vielen Kollegen, ich bedanke mich aber auch bei meinem Mitberichterstatter Dan Nica für diese Art von Zusammenarbeit. Ich glaube, wir haben die Ambitionen Europas in diesem Parlament gerettet. Das ist ein Grund, stolz zu sein, aber das ist auch ein Grund, nachdenklich zurückzuschauen.
Wie geht es weiter? Wir haben neue Herausforderungen, die alte Herausforderungen sind. Wir müssen uns zum ersten Mal seit zwei Jahrzehnten wieder mit der Frage der Freiheit der Wissenschaften in Europa beschäftigen – mit der Frage, dass in Mitgliedstaaten die Freiheit der Wissenschaften infrage gestellt ist. Wir müssen uns mit dem europäischen Forschungsraum beschäftigen – seit 20 Jahren diskutieren wir, wir sind aber nicht wirklich weitergekommen.
Wir bieten der Kommission und dem Rat an, diese Diskussion weiterzutreiben, auch sie in die Zivilgesellschaften Europas zu führen, für dieses Projekt weiter zu werben. Ohne eine gemeinsame europäische Forschungspolitik fallen wir zurück in dieses Privileg der wenigen, die viel ausgeben können, und in die Probleme der vielen sozusagen, die alle gemeinsam die Herausforderungen von Klimawandel, Digitalisierung, höherer Wettbewerbsfähigkeit meistern müssen.
Insofern ist der heutige Tag ein Tag, stolz zu sein, auch stolz zu sein in diesem Parlament, sich zu bedanken, auch bei einer ambitionierten Kommissarin – aber es ist auch der Tag, in die Zukunft zu blicken und zu sagen: So wird es nicht reichen. Wir werden in den nächsten zehn Jahren Transformatorisches leisten müssen. Es wird nur mit Innovation und Technologie gehen, und deshalb werden wir uns auch in dieser Legislaturperiode Gedanken machen, wie wir mehr Mittel finden und mehr Ambitionen entwickeln.
Marc Botenga, deputising for the rapporteur. – Madam President, unfortunately Marisa Matias, rapporteur for the report on the European Institute of Innovation and Technology, is in self-isolation due to a risk contact and she can therefore not attend the debate physically, but she is of course with us at a distance.
On her behalf, let me first thank all the shadow rapporteurs, the members of the secretariat, technical services, staff members and all parliamentary assistants of course, involved. The German and the Portuguese Presidencies of the Council and in particular Aleyda Hernández, Sandra Gonçalves and Sofia Santos for all their work, support and of course, Graça Carvalho for the good cooperation.
Now it has been said, the outcome of this package is of course the result of a compromise. But let me emphasise first of all some of the important achievements for us. We will devote 35% of funding to climate transition-related research and innovation. We will keep an autonomous fund for the social sciences and the humanities, and this contrary to the initial proposal tabled by the European Commission. We will also have a better distribution of the funds over all European countries. We have a better promotion of gender balance. Funds for health research are increased and then of course, there is the part on the exclusion of direct defence research from the programme.
Now, as for the regulation for which Marisa Matias was rapporteur, regarding the European Institute of Innovation and Technology, she wishes to highlight the approval of funds for two new areas: culture and creative sectors, on the one hand, and water and oceans on the other hand. There’s also the big increase in transparency in the process, and we know how important that is, as well as better guarantees for the workers by giving them proper contracts. And it is quite symbolic that the last point, agreed with the Council, was exactly related to the duration of their contracts.
Now, allow me to say a few other words as well, and I will switch to Dutch.
Dat we erin geslaagd zijn niet op onderzoeksbudgetten te laten beknibbelen, zoals Raadsvoorzitter Charles Michel op een bepaald moment wou, is een succes. Maar toch vallen er ook kanttekeningen te plaatsen. We hebben in Europa een probleem. We financieren onderzoek en ontwikkeling en promoten innovatie met publiek geld en dat is goed. Maar heel vaak zijn het in die programma's en partnerschappen uiteindelijk multinationale bedrijven die de doorslag geven over wat er al dan niet gefinancierd wordt, met soms dramatische gevolgen.
U herinnert zich waarschijnlijk de terughoudendheid – om niet te spreken van een veto – toen de Europese Commissie in 2017-2018 via het initiatief inzake innovatieve geneesmiddelen meer wou investeren in epidemiologisch onderzoek tegen mogelijke pandemieën. Dat onderzoek was nuttig voor de maatschappij. Dat was een goed voorstel, maar niet winstgevend genoeg. Dus wou de industrie niet. En in het kader van een publiek-privaat partnerschap mocht zij meebeslissen over wat er met belastinggeld gebeurde. Had de overheid toen doorgezet, dan hadden we misschien de schade van de pandemie kunnen beperken. Maar we laten tegenwoordig privébedrijven beslissen over wat er met publieke fondsen gebeurt.
Om een concreet voorbeeld te nemen: farmaceutische bedrijven zijn vandaag de dag gefinancialiseerd. Dat betekent dat ze zich in de eerste plaats richten op kortetermijnrendement voor aandeelhouders en niet op wat voor de volksgezondheid ook op langere termijn nuttig is. We weten het: het systeem negeert al te vaak ziekten die niet winstgevend zijn of ziekten die het meest voorkomen in ontwikkelingslanden. Wereldwijd gaat slechts 10 % van de onderzoeksmiddelen naar gezondheidsbehoeften in ontwikkelingslanden, waar nochtans 90 % van alle voorkoombare ziekten zich voordoen. De prioriteiten voor onderzoek en ontwikkeling moeten veel meer bepaald worden door behoeften inzake volksgezondheid – om bij ons voorbeeld van de gezondheid te blijven – en niet door privébelangen of winstbejag.
Het systeem is ook niet efficiënt. In de jaren 50 kregen we voor 1 miljard dollar grofweg 40 nieuwe geneesmiddelen. Vandaag is dat, geloof ik, voor een vergelijkbaar bedrag minder dan één geneesmiddel. Dat is een enorme daling in innovatie en productiviteit, maar ondertussen cashen de aandeelhouders van big pharma wel. Want al te vaak worden de resultaten van publiek onderzoek geprivatiseerd en dat is een tweede probleem. Zelfs als we met publiek geld dingen sponsoren, dan wordt het product uiteindelijk een monopolie van bedrijven. Die worden daar dan alleen eigenaar van, verkopen het ons in ruil duur terug en laten niet meer toe dat er daarna collectief verder gewerkt wordt om die kennis uit te diepen en samen vooruit te gaan als maatschappij.
Kijk naar die COVID-19-vaccins. Die betalen we ondertussen drie tot vier keer en dan zijn ze nog niet van ons. Volgens mij moet er tegenover publiek geld ook publieke controle staan. Gelukkig is er nu een Europees burgerinitiatief “No Profit on Pandemic” dat die volgende stappen wil zetten in ons Europese onderzoeksbeleid om volksgezondheid altijd voorrang te geven op privaat winstbejag.
Maria da Graça Carvalho, Relatora. – Cara Presidente Roberta Metsola, cara Comissária Mariya Gabriel, Senhoras e Senhores Deputados, a ciência é o futuro da Europa.
Nesta semana chegamos ao fim de um longo processo legislativo. Aprovaremos novos instrumentos que permitirão à comunidade de investigação científica e de inovação colocar em marcha os projetos que irão impulsionar o nosso crescimento, assegurar a competitividade e contribuir decisivamente para a saúde e qualidade de vida de todos nós.
O Horizonte Europa é o maior programa de investigação científica, inovação e desenvolvimento tecnológico do mundo. O seu antecessor, o Horizonte 2020, foi já um instrumento crucial para o crescimento e bem-estar da Europa. Foi através deste, convém relembrar, que foi cofinanciado o projeto de investigação que conduziria a uma das vacinas contra a COVID-19. E esse é apenas um exemplo, um dos mais recentes do papel transformador que tem tido este programa.
O novo Programa-Quadro, por sua vez, contribuirá para a recuperação económica europeia, para a criação de emprego e para as decisivas transições digital e verde. Será essencial para tornar as nossas economias mais resilientes e para o avanço da ciência, nomeadamente nos domínios da saúde, do ambiente e das alterações climáticas. Graças à longa e árdua batalha travada pelo Parlamento Europeu terá o maior orçamento de sempre: 95,5 mil milhões de euros.
O Instituto Europeu de Inovação e Tecnologia, com um orçamento de quase 3 mil milhões de euros, é uma parte muito importante do Horizonte Europa. É o único instrumento do orçamento europeu que cobre todo o triângulo do conhecimento: educação, investigação científica e inovação. Na verdade, agora tem mais uma dimensão: a cultura. Fui, com muito orgulho, relatora da agenda estratégica deste Instituto. Após mais de dezasseis meses de trabalho coletivo podemos afirmar que contribuímos para aumentar a qualidade da investigação e inovação da Europa. O EIT, Instituto Europeu de Inovação e Tecnologia, será mais transparente, dinâmico, simplificado e aberto. Propusemos um pacote completo de medidas que lhe conferem flexibilidade e agilidade para melhor lidar com crises como a atual, tanto do ponto de vista económico como do ponto de vista da saúde. Introduzimos um esquema de inovação regional que obriga o EIT a investir uma percentagem significativa do seu orçamento em atividades destinadas ao desenvolvimento regional. Criámos as condições, nomeadamente orçamentais, para assegurar um melhor equilíbrio geográfico das atividades em toda a Europa. Do mesmo modo, foram tomadas medidas para promover sinergias com os fundos regionais e um mecanismo de recuperação e resiliência, bem como outros fundos e instrumentos, tais como, por exemplo, o Banco Europeu de Investimento.
É nossa convicção que estas mudanças farão do EIT um motor de crescimento e de criação de emprego, e também de crescimento das empresas, em especial das PME. Para além das oito comunidades já existentes neste Instituto, nos próximos anos o EIT irá lançar uma nova comunidade sobre os setores e indústrias culturais e criativas, e outra sobre a água, ecossistemas marinhos e marítimos. Estas duas novas comunidades, que nós chamamos CCI, foram uma das grandes vitórias do Parlamento Europeu no processo negocial.
A cultura é uma parte extremamente importante da entidade europeia. Contribui muito para a sua economia e para o emprego, e este setor foi um dos mais atingidos pela presente pandemia.
A água, por outro lado, é um dos maiores desafios do nosso futuro próximo. Da disponibilidade da água à qualidade da água, à economia azul, a todo o problema relacionado com os oceanos, dos rios aos oceanos, este será o foco da nova comunidade, da nova CCI, que conseguimos negociar para o EIT.
Devemos estar satisfeitos com o sucesso do nosso trabalho. O Horizonte Europa e o EIT vão ser decisivos e os nossos esforços serviram para recuperar e relançar as nossas economias no rescaldo da presente crise.
Obrigada a todos que contribuíram para este objetivo, desde os funcionários do Secretariado do Parlamento aos assistentes, aos decisores políticos. Uma palavra muito especial para a colega Marisa Matias, relatora do regulamento, para os meus colegas relatores—sombra que foram brilhantes companheiros de equipa, para a nossa Comissária Mariya Gabriel, pelo seu espírito sempre construtivo e cooperante, e ainda às Presidências alemã e portuguesa, por terem guiado o Conselho até ao texto de compromisso que iremos votar amanhã.
Mariya Gabriel,membre de la Commission. – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, tout d’abord, c’est un véritable honneur et un plaisir d’être parmi vous aujourd’hui pour cet échange qui précède l’adoption formelle de l’accord politique sur le programme Horizon Europe et sur l’Institut européen d’innovation et de technologie ainsi que son programme stratégique d’innovation.
Je commence d’emblée avec un grand merci aux rapporteurs, Christian Ehler et Dan Nica, aux rapporteures Maria da Graça Carvalho et Marisa Matias, aux rapporteurs fictifs et à tous les membres de la commission ITRE pour leur travail assidu. Merci, merci de ne pas avoir manqué d’ambition depuis le début. Et permettez-moi aussi de vous assurer que nous ne la perdrons pas, cette ambition.
Et maintenant, où en sommes-nous? Nous sommes à un moment où nous nous disons que les négociations ont permis d’améliorer et d’enrichir les propositions législatives, et c’est donc aujourd’hui avec satisfaction et confiance que je me présente devant vous, sans complaisance pour les efforts qui nous seront demandés pour la suite. Le point de départ, qui est aussi le point d’arrivée de nos négociations, est le suivant: nous disposons d’un budget de 95,5 milliards d’euros, ce qui représente une augmentation de 30 % par rapport à Horizon 2020 et en fait le programme transnational pour la recherche et l’innovation le plus ambitieux au monde.
Aujourd’hui, le programme Horizon Europe tel que nous l’envisageons est structuré autour de trois piliers, et nous avons besoin de chacun d’eux. Le premier apporte un soutien très fort à la recherche fondamentale. Nous avons besoin de notre Conseil européen de la recherche qui, en quelques années, est devenu une référence mondiale; nous avons besoin de soutenir nos chercheurs avec les programmes Marie Skłodowska-Curie, non seulement dans leur mobilité, mais aussi pour rendre plus attractive la carrière des chercheurs. Nous avons un deuxième pilier qui englobe les partenariats et une grande nouveauté, les missions. Le troisième pilier est entièrement dédié à l’innovation avec l’Institut européen d’innovation et de technologie et le Conseil européen de l’innovation. Ce qui est donc extrêmement fort comme signal ici, c’est que la structure même du programme Horizon Europe envoie un message: oui, nous avons besoin d’innovation en Europe. Le programme Horizon Europe, en premier lieu, est innovant de par ses instruments qui proposent à la fois des approches nouvelles que nous pouvons maintenant déployer au moyen des missions, par des partenariats ou encore avec le Conseil européen de l’innovation. Évidemment, il y a un quatrième composant qui est tout aussi important; il viendra proposer un large éventail de mesures pour favoriser la cohésion européenne sur le plan de la recherche et de l’innovation.
Deux mots sur les partenariats et les missions. Les missions, en effet, représentent une façon nouvelle d’appréhender la recherche et l’innovation avec des objectifs ambitieux et mesurables; les missions visent à créer de véritables portefeuilles de projets pour que l’impact final soit supérieur à la somme des projets individuels. Les partenariats également vont bénéficier d’une approche renouvelée, à la suite des retours du Parlement et des États membres. Avec moins de partenariats, nous adoptons une approche plus stratégique favorisant une plus grande participation des secteurs public et privé, pour répondre à des défis technologiques ciblés, dans des domaines essentiels pour nous tous: l’énergie, la santé, la biodiversité, l’alimentation.
Une des leçons à retenir de la crise actuelle est que l’Union européenne a véritablement besoin d’investir dans ses capacités d’innovation pour pouvoir faire face avec confiance aux défis à venir. Et c’est pourquoi nous avons maintenant le Conseil européen de l’innovation. Il va soutenir nos start-ups, nos petites et moyennes entreprises, l’épine dorsale de notre économie. Mais nous aurons cette fois la possibilité aussi d’utiliser des financements mixtes couplant subventions et investissements en fonds propres. Nous avons l’ambition de faire du Conseil européen de l’innovation la fabrique européenne de licornes.
Un des outils à la disposition de l’Union pour surmonter ces difficultés et accélérer notre transition vers une économie verte et numérique, c’est justement notre cher Institut européen d’innovation et de technologie. Afin de pouvoir mieux remplir son rôle ambitieux au sein d’Horizon Europe, il avait besoin d’un règlement adapté, avec une mission et des objectifs cohérents, assortis à un programme stratégique d’innovation ambitieux. Donc maintenant, l’EIT, qui œuvre à travers ses communautés de la connaissance et de l’innovation, vise à renforcer justement cette capacité d’innovation de l’Union par l’intégration du triangle de la connaissance: la recherche, l’innovation et l’éducation. Pour le renforcement de nos écosystèmes d’innovation, nous comptons sur l’EIT. Évidemment, nous avons des éléments très pertinents. Le nouveau programme régional d’innovation visera précisément à accroître l’action de l’EIT au regard des pays et régions qui ont le plus grand besoin d’augmenter leur capacité d’innovation et, couplé aux nouveaux points de contacts nationaux spécifiques pour l’EIT, le programme régional d’innovation assurera une participation accrue de ces pays et un impact plus important.
J’ai aussi personnellement souhaité que, dans le cadre d’Horizon Europe, le Conseil européen de l’innovation et l’Institut européen d’innovation et de technologie soient davantage complémentaires. Ils doivent créer un maximum de synergies afin de faire bénéficier nos innovateurs européens, nos talents, de la compétitivité européenne. Après seulement quelques mois de discussions fructueuses, un mémorandum d’accord a été signé le 8 janvier. Le CIE et l’EIT peuvent désormais collaborer pour déterminer et fournir le soutien approprié aux entreprises afin de concrétiser les résultats attendus.
Nous prêtons également attention à l’éducation. La nouvelle base légale de l’EIT contient une initiative pilote qui vise à accroître les capacités entrepreneuriales et d’innovation des établissements d’enseignement supérieur, afin justement de pouvoir les intégrer plus efficacement dans les chaînes de valeur et les écosystèmes d’innovation locaux.
Enfin, oui, l’EIT lancera de nouvelles CCI, d’abord dans le secteur de la culture de la création. Nous devrons y travailler en synergie avec le nouveau cluster dans le domaine de la culture dans le cadre du programme Horizon Europe. En 2026, une autre CCI sera créée dans le secteur des écosystèmes aquatiques, marins et maritimes.
Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, permettez-moi de terminer en réaffirmant qu’Horizon Europe est également un programme ouvert, que ce soit sur la dimension des synergies avec d’autres programmes, notamment avec les fonds de cohésion – mais ce ne sont pas les seuls et nous allons y travailler –, ou encore sur la dimension internationale avec, d’ores et déjà, des discussions exploratoires avec d’éventuels nouveaux partenaires.
Concernant sa mise en place concrète, le programme de travail du Conseil européen de la recherche et du Conseil européen de l’innovation ont déjà été adoptés et les appels à propositions lancés. De plus, le programme de travail principal est en cours de finalisation et devrait être publié dans les prochaines semaines. Merci beaucoup de votre attention; j’attends vos remarques avec intérêt.
Andrius Kubilius, on behalf of the PPE Group. – Madam President, it is really a privilege for me to speak after the Commissioner since everything is explained. I was one of the shadow rapporteurs on EIT so it is very clear how important EIT is in EU innovation ecosystems.
First of all, of course, EIT has a responsibility to strengthen innovation excellence on an EU level. But such a country like Lithuania, from where I am, has a very strong interest in developing its own innovation capacity up to the best EU level. That is why I welcome the successful outcome of the trilogue, where we agreed on different important things, but I am especially happy that we agreed on a higher budget for Regional Innovation Schemes (RIS).
The Regional Innovation Schemes budget for the next 2021-2027 period is set to be in the range of 10 to 15% of the total EIT budget. The use of RIS budget is made mandatory; also, here will be a possibility to use synergies with regional smart specialisation strategies. And most important, Knowledge and Innovation Communities (KICs) are encouraged to enlarge their presence into RIS territories through the creation of local RIS hubs.
Innovation hubs, from my point of view, are the most important elements of the national innovation architecture. I hope that EIT will bring a lot of added value into the creation of those national innovation hubs. That is how EIT will help to create excellence centres of innovation in all EU Member States, including Lithuania.
Josianne Cutajar, f'isem il-grupp S&D. – Ninsab kuntenta li llum il-Parlament qed jagħti lill-politika tar-riċerka u l-innovazzjoni l-importanza li verament jistħoqqilha. Nilqa’ r-rwol important li Horizon Europe se jkollu fit-tfassil tal-futur tal-Unjoni Ewropea, inkluż fejn jidħol il-kontribut kruċjali għall-kompetittività, il-modernizzazzjoni u s-sostenibbiltà tagħha. L-isfidi li qed nesperjenzaw biex nagħmlu s-settur tal-kura tas-saħħa tagħna aktar reattiv, l-SMEs tagħna aktar reżiljenti u s-soċjetà tagħna aktar inklużiva jeħtieġu viżjoni strateġika, finanzjament b’saħħtu u implimentazzjoni rapida. Nittama li matul is-seba’ snin li ġejjin, dal-Progamm il-ġdid jgħin lill-Istati Membri ż-żgħar biex jilħqu l-potenzjal sħiħ tagħhom fl-innovazzjoni.
Il-kelma “orizzont” tfakkarna f’perspettiva wiesgħa u fit-tul – dan huwa l-approċċ li għandna nimmiraw li nsegwu jekk irridu li r-riċerka Ewropea tkun ta’ benefiċċju għaċ-ċittadini tagħna, għall-ekonomija tagħna u, fl-aħħar mill-aħħar, għall-ġid komuni.
Искра Михайлова, от името на групата Renew. – Г-жо Председател, г-жо Комисар Габриел, колеги, дискусията преди окончателното одобряване от Европейския парламент на програмата за изследвания и иновации „Хоризонт Европа“ и специфичната програма за прилагане и изпълнение на програмата „Хоризонт Европа“ е момент, в който, на първо място, трябва да подчертаем огромната работа, извършена от Европейския парламент и Съвета за подкрепа, развитие и договаряне на работещ вариант на проекта на програмата, предложен от Европейската комисия още през 2018 г.
Новата програма „Хоризонт Европа“ е очаквана от научната общност в Европа, от младите учени, от научните институти, но също така от бизнеса, който включва иновациите в своите бизнес планове и реално превръща целите на „Зеления пакт“ и дигиталната трансформация в конкретни решения, продукция и конкурентноспособни мерки.
Новата програма е изключително амбициозна в три основни направления: на първо място, сама по себе си тя е иновативна като подход, инструменти и търсен ефект. Второ – програмата е изключително гъвкава и достъпна за всички заинтересовани страни, като същевременно е отворена за развитието на основните направления за зелената и дигитална трансформация. И не на последно място, програмата е в дълбока и ефективна синергия с общите политики на Европейския съюз, но и с всички програми и финансови инструменти и от многогодишната финансова рамка и механизма „Ново поколение“ на Европейския съюз.
Elena Lizzi, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, gentile Commissaria, onorevoli colleghi, oggi per la ricerca è un bel giorno, perché con il voto in plenaria il programma Orizzonte Europa, e di conseguenza anche EIT, avranno finalmente inizio con l'approvazione del regolamento e la base giuridica.
Siamo contenti di esprimere il nostro voto favorevole per entrambi i dossier perché l'importanza della ricerca e dell'innovazione non hanno colore politico. Nonostante il risultato ottenuto, però, dobbiamo registrare ed esprimere un rammarico perché volevamo fare di più. Tutto il Parlamento europeo aveva richiesto un'allocazione di 120 miliardi di euro, cifra che sarebbe stata un chiaro segnale per la ricerca europea e per tutti i nostri ricercatori.
Abbiamo tutti registrato poi l'importanza della ricerca e la pandemia ha aperto definitivamente gli occhi sui rischi derivanti dai tagli fatti su di essa. Inoltre, per raggiungere i tanto desiderati traguardi ecologici, si dovrà investire in ricerca e i soldi stanziati potrebbero non bastare.
Nonostante questo, siamo felici di aver ottenuto circa 3 miliardi di euro per EIT e 10 miliardi per gli ERC, per finanziare le piccole e medie imprese.
Presidente tutti, trasversalmente, stiamo sostenendo, questo programma: speriamo di non doverci pentire di essere stati poco coraggiosi.
Ville Niinistö, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, this week Parliament will vote on the world’s biggest research programme with a budget of over EUR 95 billion. Horizon Europe is our common chance to promote science—based progress for all of our European citizens and with a positive effect that will spread globally. It is a tool to elevate the level of research in our universities and amongst our top researchers, while also promoting open science and the spirit of cross—boundary cooperation in achieving the highest scientific results. It also has to encourage Member States to increase their own R&D funding to thus foster academic freedom and to promote science—based policies.
Science and research are key in solving the current challenges of humanity and our common planet and its threatened ecosystems. Science and science—based policy does make a difference, but there is the question of improving health, building a sustainable economy, tackling poverty or addressing climate change. Science is part of the answer in all of them. Parliament has managed to achieve an agreement of 35% climate earmarking and a 7.5% earmarking for biodiversity research until 2026, and 10% after that.
Now the billion euro question is: will all of this excellent research help us to avoid a climate and environmental catastrophe? Will the over EUR 3 billion that we will spend on climate and biodiversity research save us and our planet? Science has already been clear on this for decades. We must change the way we produce and use energy, the way we move, the way we eat, the way we produce, the way we consume and the way we farm and use land. Unfortunately, until now, we did not listen to this science, but the scientific evidence is clear and the urgency is here. Our agricultural policy is not science based and now we know that even the EU’s climate law will not be in line with the scientific evidence of how to stay within 1.5 degrees.
So there is ample evidence to prove that Horizon Europe has to be a tool to increase our science ambition, and also with innovation policies to put into practice solutions to the climate crisis. As Greta Thunberg has said, we cannot make it without science and we must also listen to science. These seven years of Horizon Europe are in many ways crucial for the future of Europe and the world. I wish every success to European researchers in their important work and I urge all political decision—makers, and also the Commission, to start listening to this science.
Robert Roos, namens de ECR-Fractie. – Voorzitter, commissaris, met het Europees Instituut voor innovatie en technologie hebben wij een uniek platform waar bedrijfsleven, onderzoek en onderwijs bij elkaar worden gebracht. Bedrijfsleven, onderzoek, onderwijs: drie onmisbare pijlers om in deze snelle en concurrerende wereldeconomie voorop te blijven lopen en om welvaart voor de toekomst te kunnen garanderen. Door deze pijlers bij elkaar te brengen, creëren we een omgeving waarin innovatieve producten en diensten kunnen worden ontwikkeld, nieuwe startups kunnen ontstaan en een nieuwe generatie van ondernemers kan worden opgeleid.
Als schaduwrapporteur was het mijn inzet om ervoor te zorgen dat de administratieve drempels voor organisaties om mee te doen zo laag mogelijk blijven. Dat gevaar ligt bij Europese besluitvorming namelijk altijd op de loer. Maar ik denk dat dat met het bereikte compromis gelukt is. Het wordt breed gedragen en zal naar ik verwacht met een ruime meerderheid worden aangenomen.
Tot slot wil ik mij richten tot de creatieve geesten van Europa met innovatieve ideeën. Er is voor de komende zeven jaar 3 miljard euro beschikbaar. Zelf wist ik niet van het bestaan af toen ik nog actief was als ondernemer. Verdiep je in dit programma! Het is voor jullie een kans. En wij, wij hebben jullie nodig om op het gebied van innovatie bij de wereldtop te blijven horen. Het kan zomaar het verschil maken, en daar profiteren we allemaal van.
Sandra Pereira, em nome do Grupo The Left. – Senhor Presidente, apesar de se falar no novo programa, o Horizonte Europa mantém velhos problemas. Continua a basear-se na competitividade, glorificando a excelência e, portanto, mantendo-se na lógica de promoção de quem já tem condições para atividades de investigação e desenvolvimento, agravando desigualdades e assimetrias já existentes.
Defendemos um regime de gestão partilhada, definindo e reservando envelopes nacionais cujo montante global não deveria ser inferior a 50% das dotações globais, prevendo assim uma distribuição equilibrada de recursos entre os Estados-Membros com vista à diminuição das desigualdades, das capacidades e atividades de ID.
O programa continua a não abordar a precariedade laboral sentida por milhares e milhares de investigadores, alguns ao longo de décadas. Falta consagrar os seus direitos laborais como a valorização das carreiras, garantindo estabilidade e a proteção na doença, na maternidade, no desemprego, que está sempre no horizonte com o fim de um projeto, de um contrato ou de uma bolsa.
Estes direitos, ainda que estejam contidos na Carta Europeia do Investigador e no Código de Conduta para o recrutamento dos investigadores, só existem nos documentos da União Europeia e, sem cientistas, não há ciência.
András Gyürk (NI). – Elnök Úr, Tisztelt Ház! A kutatás és az innováció az Unió legfontosabb erőforrásai a koronavírus okozta válság utáni időkre. Az eredményesség három tényezőn múlik: az ambíció nagyságán, különös tekintettel a forrásokra, az intézményi háttér erején és a földrajzi egyensúlyon. Az ambíció láthatóan megvan az ágazatokon és országhatárokon átívelő összefogásért, köszönet Gabriel biztos asszonynak. A közel 100 milliárd eurós Horizont Európa a világ legtekintélyesebb kutatási és innovációs programja lesz. A források azonban csak jól működő, rugalmas intézmények révén hasznosulhatnak. Egy ilyen jó példa a budapesti székhelyű Európai Innovációs és Technológiai Intézet, mely több ezer kutatónak és innovatív vállalkozásnak nyújt támogatást.
Végül örömteli, hogy a javasolt programokban hangsúlyosan megjelenik a források elosztása kapcsán a földrajzi egyensúly elve. Korunk nagy kihívásaival csak egy egységes Európai Unió tud szembenézni, amihez minden tagállami tudományos képesség támogatására szükség van.
Cristian-Silviu Buşoi (PPE). – Mr President, it is not an overstatement to say that the prosperity of Europe’s future, whether in social, economic or health terms, depends on research and innovation. We rely on research and innovation to become more resilient for future crises, and we rely on research and innovation to adapt to our globalised world, mitigating climate change.
The debate today concludes months of negotiations, and I’d like to congratulate our extraordinary Commissioner Mariya Gabriel and the extraordinary team of rapporteurs, Mr Ehler, Mr Nica, Ms Carvalho and Ms Matias. Horizon Europe will be by far the most ambitious public-funded programme globally in the field of research and innovation, helping us boost new technologies and digitalisation and helping us to achieve our Green Deal targets and ambitions.
In the health area, Horizon Europe will open many opportunities: fighting cancer, it is now closer to being mission possible, with joint efforts from the Mission on Cancer, the EU Beating Cancer Plan and actions supported from the EU4Health programme.
Patrizia Toia (S&D). – Signor Presidente, signora Commissaria Gabriel, onorevoli colleghi, 3 anni fa abbiamo iniziato il percorso di riforma del Pacchetto Innovazione e Ricerca e non potevamo immaginare che una pandemia così devastante avrebbe sconvolto le nostre vite. Ma noi abbiamo tenuto la barra dritta. Anzi, abbiamo rafforzato per il futuro il programma Orizzonte Europa, tra i più ambiziosi di sempre, come è stato detto, non solo per il bilancio, ma anche come supporto concreto tanto alla ricerca di base e di eccellenza – penso al Consiglio europeo della ricerca – quanto all'innovazione e al trasferimento tecnologico.
C'è un nuovo pilastro, Europa innovativa, che poggia su due gambe: l'assoluta novità del Consiglio europeo dell'innovazione, che sosterrà progetti innovativi ad alto rischio, specie nelle deep tech, accompagnando PMI e startup dall'idea iniziale fino all'approdo al mercato. L'Istituto europeo per l'Innovazione e tecnologia è rafforzato e riformato nella sua vocazione a favore del triangolo della conoscenza: formazione più ricerca, più innovazione e più imprenditoria.
Senza ricerca e innovazione, senza assumersi il rischio di osare e pensare out of the box, non potrà mai avvenire quell'accelerazione necessaria a raggiungere nei prossimi decenni gli obiettivi rivoluzionari del Green deal e del Digital green.
Susana Solís Pérez (Renew). – Señor presidente, una Europa líder tiene que ser innovadora. La innovación es vital frente al virus y es clave para la recuperación, para avanzar en medicamentos o en la cura del cáncer, para una agricultura más eficiente, para un transporte limpio o para una industria menos contaminante.
Y debemos redoblar nuestros esfuerzos en innovación. Necesitamos más ambición en las inversiones. Este Parlamento se opondrá siempre a cualquier recorte en Horizonte Europa. Necesitamos atraer y retener el talento. Resolvamos ya el acceso a la financiación y el exceso de burocracia.
Necesitamos que la innovación llegue al mercado con más emprendedores y start-ups. Es una asignatura pendiente que tiene que afrontar ahora el Instituto Europeo de Innovación y Tecnología. Y, por supuesto, hay que atajar la brecha en I+D dentro de la Unión, porque llegar al 2 % de inversión es ahora una quimera para muchos países.
Los fondos europeos han de servir para invertir en el futuro, porque tenemos talento y tenemos la capacidad para que Europa lidere en innovación.
Viola Von Cramon-Taubadel (Verts/ALE). – Herr Präsident, Kolleginnen und Kollegen, Frau Kommissarin! Zunächst möchte ich mich auch bei den Berichterstatterinnen und Berichterstattern, meinen Kolleginnen und Kollegen ganz herzlich bedanken für die konstruktive Zusammenarbeit. Nicht zuletzt der guten Kooperation ist es zu verdanken, dass wir insgesamt ein außerordentliches Ergebnis zum EIT erzielen konnten, das sicherlich auch morgen in der Abstimmung breite Unterstützung erfahren wird.
Ich möchte deshalb nur kurz auf einige Punkte eingehen, die für uns Grüne zentral waren. Dazu gehören die Verankerung des Kampfes gegen den Klimawandel und der Ziele für eine nachhaltige Entwicklung im Leitbild unter dem Ziel Festschreibung, sowohl für das EIT als auch für seine KICs, impliziert dies doch eine klare Verpflichtung, zur Umsetzung des europäischen Green Deals beizutragen sowie das Pariser Klimaschutzabkommen, die Nachhaltigkeitsziele und die Verwirklichung einer klimaneutralen Wirtschaft bis 2050 durch konkrete Impulse voranzutreiben.
Ein Fortschritt ist zweifellos auch die verbesserte Ex-Post-Bewertung der Maßnahmen inklusive einer Prüfung von deren langfristigen Effekten. Um diese Effekte und auch die langfristige Wirkung in anderen Bereichen erzielen zu können, bedarf es einer adäquaten finanziellen Ausstattung, und das war einer der vielen Gründe, mich vehement für ein starkes Forschungsbudget insgesamt einzusetzen. Denn nur damit werden wir langfristig unseren Wohlstand hier in der EU sichern können.
Außerdem begrüße ich die strukturelle Weiterentwicklung der KICs. Bisher eher geschlossene Klubs, werden sie in Zukunft zu good governance, transparenten Ein- und Ausstiegskriterien, zur Aufnahme neuer Partner aus unterschiedlichen Ländern und Disziplin verpflichtet, zu mehr Transparenz bei der Vergabe von Fördermitteln und zum Monitoring und Evaluierungsprozessen.
Eine weitere Neuerung mit positivem Potenzial sehe ich im Pilotprojekt des Innovationsprogramms für Universitäten, durch das die KICs verstärkt zur Überwindung der teilweise immer noch großen Kluft zwischen den drei Seiten des Wissensdreiecks beitragen sollen. Ich hoffe, dass wir dadurch mehr Unternehmergeist und innovative Impulse in die Hochschulen tragen können, und wünsche dem Projekt, dass es nach drei erfolgreichen Jahren in die Verlängerung geht.
Ein integraler Bestandteil von Horizon Europe ist aber die wissenschaftliche Exzellenz. Deren optimale Förderung ist somit ein Leitprinzip für die Aktivitäten der KICs und sollte meines Erachtens auch die entscheidende Grundlage für gute Standortentscheidungen sein.
Zdzisław Krasnodębski (ECR). – Panie Przewodniczący! Pani komisarz! Jeżeli spojrzymy na najnowszą edycję European Innovation Scoreboard, to pokazuje ona, że nadal mamy głęboki podział w Europie: prymus rankingu jest pięć razy bardziej innowacyjny niż państwa na końcu rankingu. Ta mapa „różnorodności w innowacyjności” zbiega się z mapą podziału na makroregiony, pozostawiając Europę Południową i Europę Środkowo-Wschodnią w strefie innowacyjnego zapóźnienia.
Jeżeli natomiast spojrzymy na dane ostatnich badań PISA dotyczących umiejętności matematycznych uczniów, to ta sytuacja jest bardziej zróżnicowana. Pierwsze cztery państwa o najlepszych wskaźnikach to Holandia i Belgia, które należą do liderów innowacji, ale są tam też Estonia, która jest uznawana za silnego innowatora, oraz Polska, która plasuje się na samym dole w grupie umiarkowanych innowatorów. W przypadku rankingu umiejętności w zakresie tzw. scientific performance również na czele rankingu mamy Estonię i Polskę. I to jest pytanie: czy potrafimy wykorzystać talenty młodych ludzi z Europy Środkowo-Wschodniej i Południowej?
Jeżeli Europa rzeczywiście ma przełamać impas w zakresie innowacji, odwrócić trend ucieczki start-upów, spowodować, żeby to europejskie podmioty były w czołówce rankingów firm wdrażających całkowicie nowe produkty, to musimy skorzystać z potencjału całej Europy. „Horyzont Europa” musi mieć za zadanie również realizację tego postulatu.
Jerzy Buzek (PPE). – Panie Przewodniczący! Gratuluję pani komisarz wprowadzenia programu. Unia Europejska zainwestowała w badania nad szczepionką przeciwko COVID-19 i odnieśliśmy szybki, wspaniały sukces. Ale w przeszłości bywało różnie, bo w strategii lizbońskiej, aż dwie dekady temu, obiecywaliśmy sobie, że w ciągu dziesięciu lat będziemy najbardziej innowacyjną gospodarką świata. Do tego jeszcze nie doszło, to jeszcze mamy przed sobą pomimo wielu odniesionych sukcesów. Ale start teraz jest bardzo dobry: mamy o 30% więcej pieniędzy niż w poprzednim programie ramowym, czyli w „Horyzoncie 2020”.
Mamy przede wszystkim Europejską Radę ds. Innowacji. Właśnie tego nam potrzeba – więcej innowacyjności, bo w nauce Europa naprawdę jest na wysokim poziomie. I mamy także misje, które będą bardziej zrozumiałe dla obywateli: walka z rakiem, przeciwdziałanie smogowi i wszystkim skutkom tego smogu na naszym kontynencie. Zapewniamy też dwa razy wyższe środki na zwiększenie udziału w „Horyzoncie Europa” naukowców i firm z krajów takich jak Polska. Cieszy mnie to ogromnie, bo jako sprawozdawca w sprawie siódmego programu ramowego zaczynałem te działania na rzecz krajów, które są nieco zapóźnione. Nie chcemy Europy wielu prędkości, zwłaszcza w nauce i badaniach! Europejski Instytut Innowacji i Technologii – muszę to podkreślić – sprawdził się pod tym względem, wyrównując szanse. To świetna wiadomość także dla mojego regionu, Śląska, gdzie świetnie wykorzystujemy umiejętności i możliwości oferowane przez Europejski Instytut. I na koniec: nie wygramy Europejskiego Zielonego Ładu bez sukcesu w innowacjach, w nowych technologiach!
Maria-Manuel Leitão-Marques (S&D). – Senhor Presidente, tantas vezes ouvi de cientistas a queixa do tempo perdido a preparar candidaturas demasiado burocráticas. Pior que isso, mostraram-me que as candidaturas aos fundos europeus, como os Horizontes, são muito mais simples do que as que têm que fazer a fundos regionais. E mais: que são desperdiçadas sinergias entre uns e outros fundos. Uma candidatura ao Fundo Europeu, bem avaliada, mas não aprovada, deveria ter acesso a uma Via Verde para obter fundos regionais.
São pequenas grandes obras que se resolvem com alguma tecnologia e muita determinação política, evitando a duplicação de trabalho e o desperdício de um tempo que nos é precioso, o de inovar e produzir conhecimento.
Senhora Comissária, esta crise mostrou a importância da ciência para vencer os desafios do presente e do futuro. É preciso dar retorno aos cientistas, valorizando as suas carreiras e o seu tempo de trabalho que é para investigar. Não só eles, mas todos nós ficaremos a ganhar.
Jakop G. Dalunde (Verts/ALE). – Herr talman! Klimatkrisen kommer innebära en förändring av våra sätt att leva, våra ekonomier. Men vi kommer också behöva ny teknik och ny innovation: grönt stål utan kol, hållbara batterier och förnybar vätgas.
Nu gör vi en historisk satsning på grön innovation och grön forskning. Det handlar om EU:s forskningsprogram Horisont Europa, som jag har varit med och förhandlat fram förra mandatperioden. Budgeten är på över 900 miljarder, och en tredjedel av det ska gå till just gröna innovationer och gröna klimatsatsningar. Med andra ord har vi gröna fixat över 300 miljarder till klimatet. Det är dessa innovationer som ska bidra till att vi tar oss hela vägen ner till noll utsläpp. Det är jag stolt över.
Dace Melbārde (ECR). – Godātais sēdes vadītāj! Godātā komisāre, kolēģi! Finansējuma paplašināšana un pieejamība ir būtisks nosacījums Eiropas Savienības pētniecības un inovācijas dienas kārtības īstenošanai, bet šis nav vienīgais nosacījums. Ir svarīgi šo finansējumu arī stratēģiski gudri, vēlams, proporcionāli, sadalīt starp Eiropas Savienības valstīm un jomām.
Esmu gandarīta, ka kopējā darbā esam panākuši mērenu progresu attiecībā uz ģeogrāfisko balansu, un daudzi kolēģi arī savā runā to šodien akcentē. Patiesi, ja vēlamies nodrošināt ilgtspējīgu un līdzsvarotu izaugsmi, nedrīkst būt kā līdz šim, kad lauvas tiesa pētniecības finansējuma koncentrējās tikai dažās valstīs. Es pati pārstāvu Latviju, kas atrodas Eiropas valstu ziemeļaustrumos, un esmu piesardzīgi cerīga, ka līdz ar jauno “Apvārsnis Eiropa” programmu tiks stimulēta pētnieku, studentu un uzņēmēju aprite ne tikai Rietumu virzienā.
Attiecībā uz jomām es aicinu laicīgi plānot kultūras un radošās nozares zināšanu un inovāciju kopienas izveidi Eiropas Inovāciju un tehnoloģiju institūta paspārnē. Šāda kopiena ne tikai ļaus kultūras un radošajam sektoram atjaunoties un attīstīties — it īpaši, paplašinot tā komerciālo spēju —, bet arī palīdzēs stiprināt kultūras un valodu daudzveidību un dos neatsveramu ieguldījumu Eiropas zaļā kursa un digitālo transformāciju īstenošanā.
Seán Kelly (PPE). – Mr President, this is a very positive debate. We are celebrating a huge increase of 30% in the research budget of the European Union thanks to cooperation and it just shows what can be achieved when we work together. I would like to particularly compliment my colleague, Christian Ehler, who devoted most of his political career here in mastering the whole research area and also Maria da Graça Carvalho, who was involved particularly in the cultural side.
I’m very pleased that the EU establishes a start-up fund under the KIC/EIT to all grants and make equity investments to help small-and medium-sized companies scale up to new technologies. This is very important for SMEs across Europe. And also I’m delighted to see EUR 100 million for the cluster culture and creativity. This will help to safeguard our cultural heritage and help our cultural and artistic assets, museums and cultural institutions recover from the difficulties caused by the pandemic, which is very important because they have suffered a lot.
Romana Jerković (S&D). – Poštovani predsjedavajući, živimo u vremenu bez presedana, a potreba za znanošću i inovacijama je nikad veća. Nalazimo se na prekretnici i Europa mora iskoristiti ovaj program kako bi podržala i ubrzala strukturne inovacije u područjima od strateškog interesa. Tu, naravno, mislim na umjetnu inteligenciju i na podatkovno gospodarstvo. Kao nekoć parni stroj i električna energija, danas umjetna inteligencija mijenja svijet. Liječnicima može omogućiti bolju dijagnostiku i razvoj novih načina liječenja, može smanjiti potrošnju energije i pridonijeti čišćem okolišu. Umjetna inteligencija bit će glavni pokretač gospodarskog rasta i rasta produktivnosti te će pridonijeti održivosti temelja europske industrije. Zbog toga je za konkurentnost i održivi gospodarski rast važno da se tehnologije poput umjetne inteligencije učine široko dostupnim: od zdravstva do obrazovanja te da se primjena umjetne inteligencije što je moguće više ubrza. Povećanjem povjerenja građana u nove tehnologije i ulaganjem u obrazovanje zajedno se možemo usmjeriti na izgradnju boljeg svijeta sutrašnjice.
Иво Христов (S&D). – Г-н Председател, г-жо Комисар, пандемията и социалноикономическите последици от нея показаха ключовата роля на науката при овладяването на глобални катастрофи.
Именно благодарение на бързото мобилизиране на средства в кратки срокове и синхронизираните усилия на научните екипи на европейско и международно ниво се очерта надеждата за скорошно завръщане към нормалния начин на живот.
Ключовата дума за успеха е солидарност. Солидарност в преодоляването на географските неравенства в научния капацитет между отделните държави членки, солидарност чрез осигуряването на адекватно възнаграждение и възможности за професионално развитие на учените във всички страни от Съюза, солидарност с държави като България, чиито учени мигрират зад граница, чрез създаването на стимули за завръщането на висококвалифицирани лица.
Впрочем, кризата ни научи на децентрализация и работа от дистанция, което можем да приемем като градивен урок за бъдещето.
Затварянето на пропастта между Източна и Западна Европа в областта на науката и иновациите ще бъде истинското мерило за успеха на новата програма „Хоризонт Европа“.
Mariya Gabriel,membre de la Commission. – Monsieur le Président, chers membres du Parlement européen, Maria da Graça Carvalho a dit que la science est notre avenir. J’ai envie de dire qu’elle est aussi notre présent. La science, l’innovation, l’éducation, la culture sont notre garantie pour pouvoir faire face à toute nouvelle crise semblable à celle que nous venons de vivre, ou tout simplement pour avoir un meilleur avenir.
La question a été posée: avons-nous besoin de plus? Ma réponse est oui, et j’ai envie d’ajouter une autre question: avons-nous obtenu le maximum de ce que nous pouvions obtenir dans ces circonstances extrêmement difficiles? Ma réponse est aussi oui, et je suis fière et reconnaissante au Parlement européen, mais aussi à tous les chercheurs, innovateurs, universités européens qui, pendant des mois, ont parlé d’une seule voix et n’ont jamais lâché prise.
Sans votre soutien, nous n’aurions pas pu obtenir ce que nous avons aujourd’hui et je profite de cette occasion pour vous remercier et pour vous dire que nous allons continuer à vous soutenir, pour créer de nouvelles synergies, pour plus d’innovation et encore plus d’effets positifs.
C’est par cela que je voudrais conclure, en mettant de nouveau l’accent sur les aspects positifs obtenus avec l’adoption du programme Horizon Europe et l’Institut européen d’innovation et de technologie. Ce que nous voulons, avec ces programmes, ce n’est pas seulement qu’ils profitent aux scientifiques et aux innovateurs, mais qu’ils profitent à tous nos citoyens européens.
Le programme Horizon Europe est le produit d’un processus consultatif long de trois ans, justement pour faire en sorte que l’Europe puisse le réaliser avec succès, et en ne laissant personne de côté, en réussissant la double transition verte et numérique. Ce programme sera aussi bâti sur les succès du programme Horizon 2020, mais à présent, il faudrait mettre le cap sur l’avenir avec des solutions innovantes pour que l’action européenne ait plus d’impact et plus d’efficacité.
Je me réjouis vivement du soutien que vous avez exprimé pour le programme Horizon Europe et pour l’EIT. Tout comme vous, je suis convaincue que l’Institut européen d’innovation et de technologie est un instrument adapté aux besoins de nos innovateurs. Il est important de travailler en faveur des synergies afin de transformer ce mot magique en quelque chose d’opérationnel, quelque chose que chacune de nos régions puisse ressentir de manière positive. C’est pour cela, je crois, que cette coopération que nous voyons déjà se profiler à l’horizon entre le Conseil européen de l’innovation et l’Institut européen d’innovation et de technologie sera la base pour pouvoir mettre en place un écosystème d’innovation de l’Union européenne plus intégré et plus inclusif, au profit des innovateurs de l’Union. Nous devons tout mettre en œuvre pour identifier les innovateurs talentueux et pour soutenir nos talents avec ce dont ils ont besoin – qu’il s’agisse de soutien financier, de tutorat, de réseautage ou, tout simplement, d’accès à l’information.
Pour les sept prochaines années, je vous remercie de nous donner encore une fois ce moment fort de partage, cette vision commune que nous avons pour la recherche et l’innovation en Europe. Nous voulons maintenant inventer de nouvelles solutions concrètes pour protéger notre planète, mais aussi pour rendre plus écologique notre vie quotidienne, tout en incluant les citoyens au cœur de notre action. Dès lors, nous mettrons tout en œuvre pour travailler à avoir une alimentation saine, améliorer la qualité de l’eau et des sols, développer la recherche médicale, lutter contre le cancer, développer l’industrie numérique et soutenir la souveraineté technologique de l’Union.
Pour réussir cela, nous aurons besoin de tout le potentiel européen et je suis certaine qu’avec le programme Horizon Europe, avec l’Institut européen d’innovation et de technologie, nous avons des leviers, des leviers d’excellence pour nous permettre d’apporter le soutien nécessaire à nos chercheurs, à nos innovateurs, pour nous aider à y parvenir en incluant chaque citoyen, dans chaque région, dans chacun des États membres.
Presidente. – La discussione è chiusa.
Le votazioni sulla raccomandazione dell'on. Nica e sulle relazioni degli onn. Ehler, Matias e Carvalho si svolgeranno martedì, 27 aprile 2021.
Dichiarazioni scritte (articolo 171)
Andrea Bocskor (NI), írásban. – Az új Horizont Európa nevű kutatási és innovációs keretprogram a következő 2021-2027-es időszakra szánt kutatási program, amely nagy jelentőséggel bír. Az innovatív vállalkozások támogatása mellett segíteni fogja a felkészülést a jövőbeli járványokra, az iparnak pedig a klímabarát megújulásban és a digitalizációban nyújt majd segítséget. A program különböző pályázatokon keresztül finanszírozást nyújt a globális kihívások, pl. az éghajlatváltozás kezeléséhez, és támogatást biztosít a jelenlegi koronavírus-járványhoz kapcsolódó kutatás és innováció számára. A Horizont Európa-programból forrás jut a digitális vonatkozású kutatásokra és a digitalizációt segítő tevékenységekre. E mellett segíti az innovatív kis és középvállalkozásokat és az európai kutatási infrastruktúrát is. Örülök annak, hogy az új program kiemelten kezeli a tudomány és a kutatói ösztöndíjak támogatását az 1. pillér keretein belül (kiváló tudomány).
A Marie-Sklodowska-Curie cselekvések mentén lehetőség nyílik a kutatók új készségekkel és ismeretekkel való felvértezéséhez a mobilitás és képzések révén. A tudományba és az innovációba való befektetés elengedhetetlen a sikeres válságkezeléshez. Bízom abban, hogy nagyon sok kutató, kis- és középvállalkozó, a tudományos élet szereplői és intézményei is bekapcsolódnak majd a programba, hiszen csak így lehetünk közösen nyertesei ennek a kutatási keretprogramnak az előttünk álló időszakban.
Marian-Jean Marinescu (PPE), în scris. – Programul de cercetare al Uniunii, Horizon Europe, este cel mai important instrument pentru atingerea obiectivelor asumate în Pactul Ecologic și în Strategia privind digitalizarea. Cele mai ambițioase ținte de mediu au fost stabilite fără a se ști cum le vom îndeplini, iar toate speranțele noastre stau în tehnologii inovatoare pe care încă nu le avem.
Cercetarea și inovarea sunt, prin urmare, esențiale pentru îndeplinirea obiectivelor de mediu și ale digitalizării și a menține, în același timp, competitivitatea UE și a genera noi locuri de muncă.
Este greu de înțeles cum, în acest context, bugetul Horizon Europe este cu mult mai mic față de așteptările pe care le avem de la acest program. Deși Comisia a propus inițial un buget de 100 de miliarde de euro, iar PE a solicitat suplimentarea la 120 de miliarde de euro, în urma negocierilor cu interinstituționale a trebuit să acceptăm un buget de doar 95 de miliarde de euro.
Salut totuși posibilitatea acceptată în dialogul interinstituțional, ca 5 % din fondurile structurale să poată fi transferate la Horizon Europe, menținerea într-un singur cluster de cercetare a energiei, climei și mobilității, precum și includerea cancerului pediatric în clusterul privind sănătatea.
Consider, de asemenea, că implicarea concretă a PE în procesul de planificare strategică este un pas înainte.
Christian Sagartz (PPE), schriftlich. – Das Forschungsprogramm Horizon Europe ist entscheidend für den Weg aus der Krise. Mit insgesamt 95,5 Mrd. EUR wollen wir Investitionen in Gesundheit, in den digitalen Wandel und in innovative Klein— und Mittelbetriebe ermöglichen. Damit legen wir nicht nur den Grundstein für die Schaffung neuer Arbeitsplätze, sondern investieren auch in die Zukunft Europas als Forschungsstandort. Diese finanziellen Mittel können wir aber auch ganz konkret für die Bekämpfung von Krebs nutzen. Ich komme aus einer Region in Österreich, dem Burgenland, wo letztes Jahr 18 Menschen bei Verkehrsunfällen gestorben sind. Im Vergleich dazu verlieren ca. 700 Burgenländerinnen und Burgenländer pro Jahr den Kampf gegen Krebs, und das trotz bester medizinischer Versorgung. In Europa sind es sogar 1,3 Millionen Menschen. Jeder zusätzliche Euro, den wir hier gemeinsam in die Erforschung der Krankheit und somit in die Bekämpfung stecken, ist gut investiert und rettet Leben. Mit Horizon Europe setzen wir einen weiteren Schritt, unsere europäische Forschung zu unterstützen und unsere Ressourcen im Kampf gegen Krebs zu bündeln.
Henna Virkkunen (PPE), kirjallinen. – Tutkimuksen ja innovoinnin puiteohjelma Horisontti Eurooppa 2021-2027 jakautuu kolmeen tärkeään pilariin, joita ovat huipputason tiede, globaalit haasteet ja Euroopan teollisuuden kilpailukyky sekä innovatiivinen Eurooppa. Puiteohjelmasta tuetaan myös innovatiivisia pk-yrityksiä ja Euroopan tutkimusinfrastruktuuria.
Uusi puiteohjelma on askel oikeaan suuntaan ja parannus edelliseen ohjelmaan, vaikka sen 95,5 miljardin kokonaisbudjetti olikin meille pettymys. Ajoimme Euroopan parlamentissa 50 prosentin korotusta ohjelman rahoitukseen, minkä ansiosta loppuväännössä saatiin lisättyä budjettia joillain miljardeilla, mutta ei kuitenkaan läheskään riittävästi. Koska jäsenmaat eivät olleet valmiita investoimaan tutkimusohjelmaan tämän enempää, on nyt toivottava, että ne käyttävät merkittävän osan elpymispaketin rahoituksesta tutkimus- ja kehitysinvestointeihin. Vain investoimalla tutkimukseen ja innovaatioihin Eurooppa voi uudistaa teollisuuttaan, menestyä kilpailussa ja vastata ihmiskunnan isoihin globaaleihin haasteisiin. Näitä haasteita ovat muun muassa ilmastonmuutoksen torjunta, digitalisaatio ja covid-19-pandemia.
Vaikka budjetti olisi saanut olla suurempi, on kuitenkin kokonaisuutena hyvä, että ohjelma ja sen painopisteet nyt etenevät. On arvioitu, että Horisontti Eurooppa -ohjelman ansiosta voidaan luoda tutkimuksen ja innovoinnin alalle jopa 100 000 uutta työpaikkaa ohjelmakauden loppuun mennessä. Lisäksi on arvioitu, että jokaista tutkimusohjelmaan investoitua euroa kohti voidaan saada 11 euroa bruttokansantuotevoittoina takaisin. Panostukset tutkimukseen siis todella kannattavat!
Carlos Zorrinho (S&D), por escrito. – O debate e a aprovação em leitura final dos programas que definem o quadro de referência e os programas de implementação do Horizonte Europa e do Instituto Europeu para a Inovação e Tecnologia (EIT) são um passo fundamental para que a União Europeia possa concretizar as suas prioridades de crescimento e desenvolvimento sustentável com uma base científica e de conhecimento robusta.
Estes investimentos ganham maior importância num contexto de recuperação do impacto da pandemia e de afirmação da autonomia estratégica da União numa globalização multilateral, em que as cadeias de valor têm que ser partilhadas com base na produção e na partilha de conhecimentos, tecnologias e soluções. A estes programas e investimentos devem ainda ser acrescidos tendo em vista a concretização integrada da estratégia europeia de investigação e inovação, o programa Europa Digital e o Programa Europeu do Espaço, também em debate nesta sessão plenária, bem como as dotações para a investigação e a inovação incluídas nos programas nacionais de recuperação e resiliência. As alocações financeiras ao Horizonte Europa de 95,517 mil milhões de euros e ao EIT de 3 mil milhões de euros para o período de 2021-2027 beneficiaram de um reforço conseguido nas negociações finais pelo Parlamento Europeu.
Presidente. – L'ordine del giorno reca la relazione di Nikos Androulakis, a nome della commissione per l'ambiente, la sanità pubblica e la sicurezza alimentare, sulla proposta di decisione del Parlamento europeo e del Consiglio che modifica la decisione n. 1313/2013/UE su un meccanismo unionale di protezione civile (COM(2020)0220 - C9-0160/2020 - 2020/0097(COD)) (A9-0148/2020).
Νίκος Ανδρουλάκης, Εισηγητής. – Κύριε Πρόεδρε, έχω την τιμή σήμερα να σας παρουσιάσω το αποτέλεσμα των διαπραγματεύσεων για την ενίσχυση του ευρωπαϊκού μηχανισμού πολιτικής προστασίας. Στόχος μας από την αρχή ήταν να ενισχύσουμε αυτό το μέσο έμπρακτης αλληλεγγύης, ώστε να στηρίζει τα κράτη που έχουν ανάγκη βοήθειας, με ενιαίο, γρήγορο και κυρίως αποτελεσματικό τρόπο. Δεν πρέπει να λησμονούμε ότι στην αρχή της πανδημίας ο μηχανισμός πολιτικής προστασίας ήταν αυτός που έσωσε την τιμή της Ευρώπης. Εκείνες τις δύσκολες πρώτες εβδομάδες συνέδραμε καθοριστικά στον επαναπατρισμό πάνω από 80.000 Ευρωπαίων πολιτών. Παράλληλα, ήδη από τις αρχές Μαρτίου, έλαβε τις κατάλληλες αποφάσεις ώστε να δημιουργηθεί στο πλαίσιο του RescEU ένα πανευρωπαϊκό ιατρικό αποθεματικό, όχι μόνο με μάσκες, αναπνευστήρες και άλλο προστατευτικό εξοπλισμό αλλά και με τη δυνατότητα να ενισχυθεί αυτό το αποθεματικό με εμβόλια και φάρμακα. Το αποθεματικό αυτό, του οποίου η πρώτη ενεργοποίηση έγινε πριν από έναν χρόνο, έχει πλέον ενισχυθεί σημαντικά με εννέα βάσεις σε όλη την Ευρώπη και έχει παράσχει βοήθεια σε πολλά ευρωπαϊκά κράτη που το είχαν ανάγκη. Ο μηχανισμός, όμως, δεν βοήθησε μόνο στην αντιμετώπιση της πανδημίας εντός της Ευρώπης, αλλά λειτούργησε και σαν εργαλείο έμπρακτης αλληλεγγύης προς τρίτες χώρες, όπως —μόλις χθες— στην Ινδία.
Όμως, παρά τη σημαντική του συνεισφορά, η πανδημία ανέδειξε και τις αδυναμίες του. Μέχρι πριν από έναν χρόνο ο μηχανισμός ήταν επικεντρωμένος στην αντιμετώπιση φυσικών καταστροφών, όπως οι πυρκαγιές και οι σεισμοί. Αν και είχαμε προβλέψει την πιθανότητα μιας υγειονομικής κρίσης, κανείς δεν περίμενε μια παγκόσμια κρίση όπως αυτή που βιώνουμε σήμερα. Η πανδημία απέδειξε ότι δεν ήμασταν όσο έτοιμοι έπρεπε. Μέσα από αυτό το πρίσμα, αποφασίσαμε να τριπλασιάσουμε τον προϋπολογισμό σε σχέση με την αρχική πρόταση. Είναι χαρακτηριστικό ότι, τον περασμένο Φεβρουάριο, ο Πρόεδρος Michel είχε προτείνει τη μείωση της χρηματοδότησης του μηχανισμού στο 1 δισεκατομμύριο για την περίοδο 2021-2027. Η κρίση που ακολούθησε κατέδειξε πόσο λάθος ήταν αυτή η πρόταση. Μόνο για το 2020, ο προϋπολογισμός ανήλθε στα 500 εκατομμύρια. Βάσει της συμφωνίας στην οποία καταλήξαμε, ο μηχανισμός θα έχει στη διάθεσή του 3,1 δισεκατομμύρια ευρώ, εκ των οποίων 2 δισεκατομμύρια από το Ταμείο Ανάκαμψης, ώστε να γίνουν όλες οι απαραίτητες επενδύσεις και να αντιμετωπίσουμε αποτελεσματικά τις νέες ανάγκες που δημιουργούνται. Χάρη, επίσης, στην επιμονή του Κοινοβουλίου, συμπεριλάβαμε στην απόφαση τον τρόπο με τον οποίον θα δώσουμε και θα διαθέσουμε αυτά τα χρήματα, προβλέποντας ότι το 85% θα πάει στην ετοιμότητα, δηλαδή στην αγορά μέσων για το RescEU, το 15% στην αντιμετώπιση και το 5% στην πρόληψη. Όσον αφορά ιδιαίτερα την πρόληψη, εκτός από τον διπλασιασμό των διαθέσιμων κονδυλίων σε σχέση με την προηγούμενη περίοδο, επιβάλλαμε συγκεκριμένες μεταρρυθμίσεις ώστε τα κράτη μέλη να είναι καλύτερα προετοιμασμένα. Συμπεριλάβαμε τις υδρογεωλογικές αστάθειες που προκαλούνται από σεισμούς ή πλημμύρες ως έναν από τους κινδύνους με τους οποίους θα πρέπει να ασχολείται ο μηχανισμός. Ζητάμε από την Ευρωπαϊκή Επιτροπή να δημιουργήσει μια κοινή λίστα με καταστροφές που θα έχουν διασυνοριακές επιπτώσεις και να υποχρεώνουμε έτσι τα κράτη να ενημερώνουν για το πώς σκοπεύουν να τις αντιμετωπίσουν. Πετύχαμε, επίσης, την ανάπτυξη χαρτογραφικών δεδομένων για την έγκαιρη κινητοποίηση δυνάμεων, με ιδιαίτερη έμφαση στις παραμεθόριες περιοχές και για κινδύνους που εκφεύγουν του ελέγχου μιας χώρας, όπως π.χ. την υπερχείλιση ενός ποταμού ή μια δασική πυρκαγιά. Ενισχύσαμε το δίκτυο γνώσεων του μηχανισμού, ώστε να λαμβάνεται υπόψη η ανάγκη προστασίας της πολιτιστικής κληρονομιάς στην αντιμετώπιση των φυσικών καταστροφών. Καταφέραμε, παρά τις αντιδράσεις του Συμβουλίου, να διατηρήσουμε την πρόβλεψη για τη δημιουργία πανευρωπαϊκών στόχων ανθεκτικότητας, δηλαδή τι θα πρέπει να παραμείνει σε λειτουργία στην περίπτωση μιας καταστροφής, και υποχρεώνουμε τα κράτη μέλη να τους λαμβάνουν υπόψη όταν συντάσσουν τα εθνικά σχέδια αντιμετώπισης κινδύνων, αλλά και την Επιτροπή όταν συντάσσει τα ευρωπαϊκά σχέδια. Όσον αφορά το RescEU, δίνουμε για πρώτη φορά το δικαίωμα στην Επιτροπή, σε περιπτώσεις ανάγκης, να παρακάμπτει τα κράτη μέλη και να προβαίνει η ίδια σε αγορά μέσων που έχουμε ανάγκη. Επιπλέον, αναφορικά με τις δασικές πυρκαγιές, διορθώσαμε μια αδικία που υπήρχε από την προηγούμενη αναθεώρηση, προβλέποντας ότι η αγορά των πυροσβεστικών αεροπλάνων και των ελικοπτέρων μέσω RescEU θα χρηματοδοτείται πλέον με το 100% της αξίας τους από την Ευρωπαϊκή Ένωση. Διασφαλίσαμε, τέλος, τη συμμετοχή του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου σε σημαντικές αποφάσεις για τη διαχείριση του προϋπολογισμού, ενισχύοντας έτσι τη διαφάνεια και τη λογοδοσία.
Ολοκληρώνοντας, θα ήθελα να ευχαριστήσω μέσα από την καρδιά μου τους σκιώδεις εισηγητές, τη Γραμματεία και τους συνεργάτες μας. Με τη βοήθεια όλων για μήνες, καταφέραμε αυτό το αποτέλεσμα. Επίσης, θέλω να ευχαριστήσω τον Επίτροπο Lenarčič —που δυστυχώς απουσιάζει σήμερα— για τη συνεισφορά του, αλλά και την πορτογαλική προεδρία του Συμβουλίου για την ευελιξία που επέδειξε και μας επέτρεψε να καταλήξουμε σε αυτό το πολύ σημαντικό αποτέλεσμα. Φίλες και φίλοι, η πανδημία λειτούργησε ως επιταχυντής των εξελίξεων. Οι εσωτερικές μας αδυναμίες επανήλθαν στο προσκήνιο, όπως συνέβη άλλωστε και κατά την οικονομική κρίση πριν από περίπου δέκα χρόνια. Οι παγκόσμιες αλλαγές και οι ραγδαίες εξελίξεις απειλούν τον γεωπολιτικό ρόλο της Ευρώπης. Για να ανατρέψουμε τα δυσμενή σενάρια χρειάζονται μεγάλες αποφάσεις. Όμως, δυνάμεις της συντήρησης που εθελοτυφλούν στέκονται εμπόδιο στο μεγάλο άλμα που χρειάζεται η Ευρώπη. Γι’ αυτό, όσοι πιστεύουμε στο όραμα της Ενωμένης Ευρώπης, της Ευρώπης των λαών, έχουμε περισσότερο ανάγκη την ενότητα, τη συνεννόηση και την αλληλεγγύη. Το μόνο, λοιπόν, αντίδοτο σε αυτή τη δύσκολη πραγματικότητα είναι τα πολλά σταθερά βήματα που θα σφυρηλατήσουν το κοινό μας μέλλον. Γι’ αυτό, σας προτρέπω έμπρακτα να στηρίξετε το RescEU ως ένα τέτοιο βήμα που ενσαρκώνει τον τελικό στόχο του ευρωπαϊκού σχεδίου. Ένα παράδειγμα ειρήνης, ευημερίας και ισότητας για όλη την ανθρωπότητα.
Mariya Gabriel,Member of the Commission. – Mr President, honourable Members of the European Parliament, Commissioner Lenarčič unfortunately could not join today’s final debate on the Commission’s proposal to strengthen the Union Civil Protection Mechanism, but he asked me to convey to you his apologies and to deliver a few remarks on his behalf, starting by thanking in particular the rapporteur, Nikos Androulakis, and the Committee on the Environment, Public Health and Food Safety for their strong support and contribution to swift conclusion of the negotiations.
Last year, at the start of the COVID-19 pandemic, Member States’ requests for assistance under the Union Civil Protection Mechanism went fully or partially unanswered. This painfully demonstrated the need to rethink and improve the response in the context of crises such as the current pandemic: namely, crises which simultaneously affect many or all Member States. We are therefore grateful that, with the strong commitment of the European Parliament, we could reach in a record time of only eight months a political agreement on the Commission’s proposal to strengthen the European Civil Protection Mechanism. With targeted adjustments to the existing legal framework and with the substantial budget increase, we will be better prepared and be more flexible to support Member States in addressing not only the current pandemic, but also any future large-scale crisis.
I wish to make three brief points on the key elements of the new legislation. First, we need to invest in the resilience of our societies, and for this it is essential to enhance disaster-risk management and planning, in particular for crises that cross borders and impact different sectors. As a new element of the legislation, the Union disaster resilience goals will provide a strong evidence base to guide our prevention and preparedness measures and thus offer a more strategic approach.
Second, we need to be able to support Member States with additional response capacities that in emergency situations could be directly procured by the Commission. This includes additional EU capacities in the field of transport and logistics, which has proven to be a major bottleneck at the outset of the current COVID-19 pandemic. To serve as an additional safety net, the Commission is now also able to step in and directly procure other EU capacities if resources available at national level are not sufficient in times of overwhelming crisis.
Third, with the Next Generation European funding, the Union Civil Protection Mechanism will receive a significant budget increase, and budget implementation will become more flexible. This will allow us to continue to grow direct EU medical stockpiles and invest in other capacities to further increase our readiness to respond to the COVID-19 pandemic. But the reinforced Union Civil Protection Mechanism also presents us with a great opportunity to strengthen our preparedness for future crises other than COVID-19 by investing in reinforced capacities to deal with forest fires as well as chemical, biological, radiological and nuclear disasters, taking into account lessons learned and shortcomings identified through the current crisis.
We will jointly continue to pursue the same main objective: to improve Europe’s resilience by increasing our operational capacity to respond effectively to different types of large crises that I fear are unavoidable also in the future.
Peter Liese, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich trage heute – obwohl das nicht vorgeschrieben ist – auch am Rednerpult hier noch mal die Maske, weil wir leider auch in Belgien in einer schlimmen dritten Welle der Corona-Pandemie sind. Ich habe soeben erfahren, dass belgische Behörden in Deutschland angefragt haben, ob Patienten übernommen werden können, und ich denke, das ist noch mal ein Warnsignal an uns alle. Wir sollten uns alle an die Regeln halten und wenn es geht, nicht das Schlupfloch suchen, sondern vielleicht ein bisschen mehr tun, als vorgeschrieben ist.
Ich trage die Maske auch, weil das ein bisschen das Symbol ist für den Beginn der Pandemie, wo wir nicht gut aufgestellt waren. Es gab in Italien viele Mediziner, Pflegekräfte, die gestorben sind, weil sie keine Schutzausrüstung hatten, und deswegen ist es wichtig, hier schneller zu handeln und mehr Vorsorge zu betreiben. Das tut der vorliegende Vorschlag, und das allein wäre schon Grund genug, ihn zu unterstützen.
Es gab in meinem Land eine Diskussion: Die Länder haben gesagt, das ist aber eigentlich unsere Sache. Der Vorschlag respektiert die Subsidiarität – und auch das ist gut –, aber dass das allein auf regionaler und nationaler Ebene nicht alles gut gelaufen ist, das haben wir in den letzten Jahren eben auch gelernt. Wir müssen Herausforderungen wie die Pandemie gemeinsam bekämpfen, und das tut der vorliegende Vorschlag, und deswegen hat er die volle Unterstützung der EVP-Fraktion.
Jytte Guteland, on behalf of the S&D Group. – Mr President, I would like to thank the rapporteur, Mr Androulakis, for his hard work and the strong outcome that he managed to achieve. I welcome that we have now reached an agreement on a strengthened mechanism on crisis management. The pandemic has illustrated, painfully for us all, that the EU needs to step up and make sure that our coordinating response to crises is better.
I’m from Sweden, where there was a time that these kinds of mechanisms were thought of as being redundant. Then came the massive forest fires of 2018 and we witnessed with great appreciation the help from the European Union. We benefited from Member States with better preparation and equipment to deal with these kinds of disasters and we realised, once again, that we are stronger together. We never know what the next crisis will be but, unless we are better at tackling global heating, the risk of natural diseases increases every day that goes past. We need to prepare much better for events like forest fires, flooding and landslides. I now feel more secure with the preparedness that we have now achieved with this agreement.
Nicolae Ştefănuță, on behalf of the Renew Group. – Mr President, civil protection used to be the star programme of this crisis. You remember in the beginning we bought masks and ventilators; we managed to help a hospital in Sofia with resources from Frankfurt; we brought 90 000 people back home in Europe. But memory is short. It fades just so quickly.
Although it has increased, the UCPM has now been relegated to just a simple Union programme. Member States have already forgotten what we did with this programme. But climate change continues to be the number one threatto humanity. Just this week, TIME magazine published a very, very vocal picture of the world made out of matches. If only one match in one place goes on, the entire world is ablaze.
I fee that we have the same problem in Europe. Can we say that a major forest fire this summer somewhere in Europe is an isolated event? Can we say that it won’t cross borders? Can we guarantee that, on top of the current crisis, there won’t be another even bigger crisis to deal with?
Members of Parliament, I feel today happy that we conclude this, but I feel that our work is not done, that this is not the end of our road. The US yesterday, for instance, announced a programme of USD 1 billion dollars in which they announced a new service of people volunteering to take care of these problems. I think there is no country in Europe rich enough – and Ms Guteland very well reminded us of Sweden – that can deal with it on their own, and there is no European that is far enough from the crisis that can deal with this on their own. A Spaniard with their house burned means that my own house is burned. Thank you very much. We have a long way ahead still.
Marco Dreosto, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, Commissario, relatore, onorevoli colleghi, provengo dal Friuli Venezia Giulia dove, grazie ad un uomo di grande spessore, è nata la Protezione civile italiana. Giuseppe Zamberletti ha ideò proprio per affrontare il terribile terremoto del 1976, che ha distrutto interi paesi della mia terra, con centinaia di vittime.
Come relatore per il mio gruppo del nuovo progetto di Protezione civile unionale, ho portato avanti questo incarico con grande senso di responsabilità verso le migliaia di volontari, donne e uomini della Protezione civile italiana, che ogni qualvolta vi sia un disastro o una calamità naturale rispondono sempre: "presente!". La relazione che voteremo, grazie anche al lavoro dei colleghi parlamentari, è frutto di negoziati e di confronti che ci hanno portato alla condivisione di un buon testo.
Abbiamo chiesto maggiore flessibilità e coordinamento tra Bruxelles e le autorità competenti, senza creare ulteriori vincoli burocratici e normativi alle protezioni civili nazionali. Mi compiaccio di notare che anche le richieste di buon senso della Lega sono state adottate, una su tutte quelle di evitare di dislocare i mezzi di risk EU nei paesi terzi: sebbene concordiamo sulla solidarietà verso questi paesi, per noi era inaccettabile che i mezzi venissero dislocati stabilmente al di fuori dei confini dell'Unione.
Concludo, signor Presidente, auspicando che queste modifiche possano aiutare il Meccanismo unionale di protezione civile ad essere più rapido ed efficiente nella risposta alle calamità. Abbiamo purtroppo vissuto l'esperienza della pandemia dove, in un primo momento, la risposta europea è stata troppo lenta e tardiva. Questo, onorevoli colleghi, non dovrà mai più accadere. Onore ai volontari della Protezione civile.
Pietro Fiocchi, a nome del gruppo ECR. – Signor Presidente, signora Commissaria, onorevoli colleghi, come gruppo ECR e personalmente come relatore ombra, penso che sia un testo che è uscito veramente pragmatico, molto ben fatto e che va nella direzione giusta, e devo ringraziare il relatore Androulakis per l'ottimo lavoro.
In particolare, io sottolineavo due punti che a me sono molto cari, anche perché vivo in una zona dove questo è un problema. La prima parte è il tentativo, riuscito, secondo me di comunque semplificare anche le procedure amministrative su tutti quelli che sono gli interventi transfrontalieri. Vediamo il fuoco, ma non solo, anche frane e altri tipi di catastrofi. Io, abitando molto vicino ai confini sia della Francia che della Svizzera, ecc. ecc. sono abbastanza abituato a vedere interventi.
L'altra cosa è il rafforzamento degli investimenti per la prevenzione delle catastrofi, in particolar modo dovuta dal dissesto idrogeologico e questo è fondamentale per tutti quelli che abitano vicino alle montagne, per cui non solo le Alpi, la Francia, l'Italia e via vicino, ma anche la Spagna, e dobbiamo tener conto, ovviamente, ma questo lo abbiamo capito, che prevenire è molto meglio che curare, sia in termini economici che in termini di vite umane.
Entrambi questi due punti che ho preso su tanti che erano dentro questo documento sono la risposta giusta per far vedere un'Europa che va nella giusta direzione, da una parte più resiliente, dall'altra parte più veloce a reagire a tutte queste emergenze.
Kateřina Konečná, za skupinu The Left. – Pane předsedající, vážené kolegyně, vážení kolegové, jsem velmi ráda, že již brzo budeme hlasovat o změně mechanismu civilní ochrany Unie. I díky velmi intenzivní práci pana zpravodaje se podařilo, že zmiňovaný mechanismus nám prostě umožní lépe reagovat na výzvy současného světa. Mechanismus nám primárně sloužil pouze pro úkoly spojené s přírodní katastrofou. Avšak právě poslední rok ukázal, že Unie a členské státy nejsou dostatečně připraveny reagovat na mimořádné události velkého rozsahu a že prostě stávající právní rámec nám nestačí. Bylo nezbytně nutné a my jsme to také udělali, aby kapacity rescEU byly výrazně posíleny, aby se zlepšila výkonnost v každém ze tří pilířů mechanismu Unie: tedy prevenci, připravenosti a reakci.
To vedlo mimo jiné k vytvoření společné evropské zásoby nouzového zdravotnického vybavení, jako byly plicní ventilátory, roušky, rukavice, laboratorní pomůcky. Navíc k tomu prostřednictvím mechanismu civilní ochrany koordinovala Evropská unie a financovala dodávky víc než patnácti milionů kusů zdravotnických prostředků do téměř třiceti zemí světa. Mechanismus tedy nyní bude koncipován tak, aby nám umožnil účinně reagovat. Patří za to obrovský dík, ale dovolím si jedno povzdechnutí. Je velká škoda, že když se umíme domluvit na zdravotnických pomůckách, tak nejsme tak solidární u rušení patentů na vakcíny, které by ty opravdové lidské životy mohly zachránit ještě víc. Buďme tedy solidární, nemluvme o tom, a když jsme začali, pojďme to dokončit tím, že zrušíme patentovou ochranu vakcín a zachráníme tím pádem miliony lidských životů.
Sunčana Glavak (PPE). – Poštovani predsjedavajući, poštovana povjerenice, zahvaljujem kolegi na odlično pripremljenom izvješću. Kolegice i kolege, kada je u pitanju Mehanizam Unije za civilnu zaštitu dobro je da sve političke skupine imaju sličan stav koji podržava svaki napor koji bi mogao ublažiti sve negativne posljedice katastrofa što uključuje i veća financijska sredstva. Važno je podsjetiti da je od osnivanja Mehanizma za civilnu zaštitu 2001. godine on aktiviran više od četiri stotine puta, od kojih je samo u 2020. godini sto dva i dvije trećine vezanih uz pandemiju koronavirusa. U mojoj zemlji Hrvatskoj civilna zaštita ima značajnu ulogu još od Domovinskog rata, a sada u sklopu domovinske sigurnosti. Drago mi je da je izvješće prepoznalo pozitivan učinak pojačavanja sposobnosti odgovora mehanizma izravnom nabavom resursa od strane Europske komisije tako da bi državama članicama mogla biti pružena puna podrška u slučaju potrebe. Također, pozdravljam jačanje Europskog centra za koordinaciju odgovora koji služi kao baza nacionalnih centara civilne zaštite radi jačanja koordinacije. Na kraju stavljen je i snažan fokus na prevenciju i spremnost uključujući uspostavljanje ciljeva otpornosti na razini Unije. Ovo je posebno važna politička i operativna poruka za države članice, ali i za europske institucije.
Sara Cerdas (S&D). – Senhor Presidente, a proteção dos cidadãos e do ambiente é competência dos Estados-Membros. No entanto, em caso de um evento de dimensões acrescidas, a União Europeia tem a capacidade de auxiliar as populações e regiões afetadas através deste mecanismo no seu espírito de solidariedade e cooperação.
A pandemia revelou que, embora preparados para crises, a União Europeia precisa de reforçar a sua capacidade de resposta a qualquer tipo de adversidade que coloque em risco a nossa saúde e o nosso ambiente. Um reforço deste orçamento e esta proposta irão permitir mais planeamento na prevenção e preparação ao nível da União Europeia com respostas intersectoriais e transfronteiriças, para uma melhor gestão de risco em desastres aliada a um reforço das reservas estratégicas de recursos e a um melhor trabalho em rede com as autoridades de proteção civil, regionais e nacionais. A UE mostra-se assim mais preparada e mais unida. Um agradecimento especial ao relator e a todo o trabalho aqui do Parlamento Europeu.
Catherine Griset (ID). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, le mécanisme européen de protection civile est un beau symbole de coopération entre États. Il permet aux pays frappés par des catastrophes de faire appel à la solidarité européenne à travers un système volontaire d’assistance mutuelle. Mais il a fallu que la Commission et les fédéralistes tirent parti de la crise sanitaire pour s’en emparer. Au motif d’une meilleure capacité de réaction que l’on peut légitimement contester, vous allez non seulement enlever aux États ce reliquat de souveraineté, mais aussi le pervertir, étant donné qu’une partie des ressources sera positionnée hors du territoire de l’Union et confiée à des organes internationaux. Vous allez faire d’un dispositif d’entraide une énième procédure centralisée et normée, et en éloignant ainsi le centre de décision, cette gouvernance bureaucratique se révélera inefficace. La protection civile doit rester une compétence nationale et promouvoir la solidarité entre les peuples européens.
Радан Кънев (PPE). – Г-н Председател, г жо Комисар, на първо място искам да поздравя докладчика и всички колеги, които бяха ангажирани с този важен доклад.
Нашата сила е в нашите отворени вътрешни граници, в единния пазар, свободата на движение, образование, бизнес и търговия.
С механизма за гражданска защита и с REACT-EU ние добавяме важен, дори задължителен, елемент към силата си: взаимопомощ и солидарност в бедствени ситуации, както в реакцията, така и в подготовката за природни бедствия, аварии и епидемии. Ние не просто осигуряваме общ бюджет, но преди всичко обединяваме човешките си ресурси, научните си познания, уменията си за реакция.
Не на последно място, важно е държавите членки и общите ни институции да обединят сили и с основните хуманитарни организации като Червения кръст, защото немалка част от човешкия ресурс и знание са съсредоточени именно в тях. В тази посока е необходимо да положим допълнителни усилия.
Mariya Gabriel,Member of the Commission. – Mr President, I thank the rapporteur and honourable Members for their interventions and strong support. The Commission stands ready to operationalise the revised legislation without delay. We will swiftly take forward the work on the Union’s disaster resilience goals and on building up our rescEU capacities, closely collaborating with the Member States and the incoming Slovenian Presidency. A positive vote by this House would lay a strong foundation for our joint work towards a much more resilient and better prepared Europe.
Presidente. – La discussione è chiusa.
La votazione si svolgerà mercoledì, 27 aprile 2021.
– the oral question to the Council on soil protection by Pernille Weiss, Maria Arena, Martin Hojsík, Manuela Ripa, Alexandr Vondra, Idoia Villanueva Ruiz, on behalf of the Committee on the Environment, Public Health and Food Safety (O-000024/2021 - B9-0011/21), and
– the oral question to the Commission on soil protection by Pernille Weiss, Maria Arena, Martin Hojsík, Manuela Ripa, Alexandr Vondra, Idoia Villanueva Ruiz, on behalf of the Committee on the Environment, Public Health and Food Safety (O-000023/2021 - B9-0010/21).
Martin Hojsík,author. – Mr President,‘Es gibt in der ganzen Natur keinen wichtigeren, keinen der Betrachtung würdigeren Gegenstand als den Boden’. These are words of Friedrich Albert Fallou, the founder of modern soil science, 150 years ago. And sadly, it looks like we again haven’t listened to the scientists.
Our own European Environmental Agency very clearly says that: ‘The absence of suitable EU soil legislation contributes to the soil degradation within Europe. (…) The lack of a comprehensive and coherent soil policy framework for protecting Europe’s land and soil resources is the key gap that reduces the effectiveness of the existing incentives and measures’ and limits the ability to achieve our goals including the European Green Deal and climate neutrality.
So again, Europe is not on track to protect its limited soil resources based on the existing strategies. And, what’s more, a number of threats to the soil like compaction, like salinisation, like soil sealing are not even addressed in the EU legislation at all. And due to that, we are failing to meet our international obligations, for example with the sustainable development goals. We hear a lot about chemicals and about biodiversity, but I want to point out one particular problem with the soil and that is that we are losing carbon from the soil.
We are losing carbon and adding to greenhouse gas emissions where soil could be an amazing carbon sink, a natural carbon sink, just when we do things right and change our agricultural policies. And there is no soil without life; they are inseparable. The living beings make the soil alive. They make the difference between just a mass of mineral particles. Yet we are destroying this life. We are destroying this life with overuse of hazardous pesticides, with overuse of nitrates or other synthetic fertilisers. Protecting soil means protecting life.
As a result of the political squabbling in the past we have lost the chance to have the legal framework for soil so far, but I hope that the times are changing. The planned revision of the Soil Thematic Strategy from 2006 is a great and welcome step from the Commission but it is not enough. It is our responsibility to correct the past mistakes and conserve the soil for future generations.
We therefore call on the Commission to work with the Members States on closing the gaps in soil protection by proposing an EU-wide common legal framework, of course with the full respect of the subsidiarity principle, for the protection and suitable use of soil. A legal framework that will address all main soil threats, include criteria for its good status and measurable targets, clarify the responsibilities of stakeholders and last, but not least, ensure policy coherence, so the left hand knows what the right hand is doing. And often that is not happening.
We believe that the overarching policy at EU level with clear definitions will not only bring many opportunities for landowners and ensure a well-functioning internal market, but most importantly it will ensure that there is life on the planet and there is food on our tables.
So I would really like to ask the Council if, in the context of the objectives of the EU on climate change and biodiversity, does the Council overall support a common EU legal framework for soil protection at EU level and commit to prevent further degradation and to treating soil as a common resource and an ecosystem? And what actions is the Council considering in order to facilitate a future EU legal framework for soil protection?
And to the Commission, what are the main challenges you see to adequate soil protection within the EU, and how would the challenges benefit from a common approach, noting also the private ownership of land? How do you plan to battle the loss of organic matter in soil, the degradation and desertification? Will the Commission propose new legislation on soil protection and its sustainable use? What elements would such legislation include? And is the Commission planning to include financial instruments and technical support as part of its proposal? Because it’s not only about telling the farmers, for example, but landowners in general, what to do, it’s also about giving them the proper tools and the means to deliver.
Ana Paula Zacarias,President-in-Office of the Council. – Mr President, I would like to thank the European Parliament for its interest in this issue of soil protection and for the question put forward by the honourable Members. As you rightly pointed out, honourable Members, in your question, soil is the source of all life and it carries out a range of functions and services without which human life would not be possible. So it is important to be here today.
Soil provides nutrients that sustain plants for food and energy. It purifies most of the water on the Earth, thereby supplying us with drinking water. It also regulates rainfall, prevents floods and acts as a buffer against pollutants. Soil is critical in helping to reduce the pace of climate change and it is the largest store of carbon on land. Much of the planet’s biodiversity resides in the soil. And yet, as you pointed out, soil is a fragile commodity that can easily erode. We are acutely aware that soil degradation continues to increase within the EU and that currently almost 13% of land in Europe suffers from a moderate to high level of erosion.
We have read attentively the main conclusions of the European Environment Agency’s 2020 State of the Environment report and we have duly taken note of the warning it provides. Unless Member States reduce annual rates of land take and increase land recycling, the target zero net land take by 2050 is unlikely to be met. This is the reason why – and it is in the most recent conclusions on biodiversity adopted by the Council last October – we express support for stepping up efforts to better protect soil and soil biodiversity. In its conclusions, the Council reaffirmed its commitment to addressing desertification and land degradation in the EU and to reach land degradation neutrality by 2030. The Council also reiterated its will to make progress towards the objective of zero net land take by 2050.
It is also important to take this opportunity to recall that the recent agreement reached between the Council and Parliament on the LIFE Regulation foresees in its Article 3 that the general objective of the LIFE programme will be to contribute to the shift towards a sustainable economy with a view to protecting, restoring and improving the quality of the environment, including that of soil, to halt and reverse biodiversity loss and to tackle the degradation of ecosystems.
In addition, similar attention is given to soil in the Council’s mandate agreed on the 8th environment action programme. The Council mandate establishes the pursuit of a zero pollution ambition for a toxin—free environment, including for air, water and soil, and the enhancement of European natural capital, notably air, water, soil and forests, as well as the fight against desertification and soil degradation.
Allow me to mention as well that the Council remains fully committed to the fulfilment of the Sustainable Development Goals (SDGs) and, in this regard, let me emphasise SDG 15.3, which aims to combat desertification, restore degraded land and soil, including land affected by desertification, droughts and floods, and strives to achieve a land degradation neutral world by 2030.
In view of the above, the Council welcomes the planned update of the 2006 EU soil thematic strategy, which aims to address soil and land degradation within the EU in a comprehensive way, and we look forward to the adoption of this strategy by the Commission.
Finally, let me reassure you that the Presidency is fully committed and determined to work with Parliament and the Commission on soil protection once this updated strategy has been put forward. We will also work with you on any emerging initiatives that are proposed in this regard.
Virginijus Sinkevičius,Member of the Commission. – Mr President, let me first of all start by thanking you for your strong support for soil protection and for putting this very important matter on this week’s plenary agenda. I’m very happy to reply tonight on behalf of the Commission to the main questions you raise in your oral question and to be able to bring you good news on how our work is advancing.
As you know, our soil and the biodiversity it contains is a vast biological engine driving a multitude of processes that underpin our well-being and our survival. Soil is one of the earth’s biggest carbon sinks and holds one quarter of terrestrial biodiversity. Fertile soils provide us with healthy food, clean drinking water and potential medicines.
But land and soil degradation is getting worse. It is estimated to now cost Europeans around 38 billion per year. The Commission has been advocating a common approach since many years and for joint action by the EU and its Member States to reverse these trends. Yet today, and although degradation advances relentlessly, the EU is still not equipped with a legal framework that would give the same protection to soil as to water, air, the marine environment and nature.
In the context of the Green Deal, we have therefore decided to come back to the issue. When we look at soil legislation in the Member States, the picture is uneven. In Member States where pressures on soil are high, there are often fewer policy instruments to protect those soils. But strong measures pay dividends.
Member States with targets and strong legislation have made faster progress in managing soils contaminated by the industrial action of the past. Today, very few Member States have a comprehensive framework covering soil protection, restoration, sustainable use and monitoring, and the playing field is not level. The question of who pays for remediation varies considerably. In some Member States, these costs are fully covered by the public sector. In others, up to 70% of soil remediation costs have to be paid by the private sector.
This House has been calling for a new strategy, and in the coming months the Commission will deliver. In line with what we announced in the European Green Deal and in the biodiversity strategy, the framework we will propose in autumn will give a renewed impetus to soil protection with tangible steps to strengthen existing protection and reduce threats.
We are also working on a legislative proposal for binding nature restoration targets later on this year. This will help restore degraded ecosystems, including soil, and we are stepping up protection in a number of ways. As part of the farm-to-fork strategy, the Commission will take additional actions to reduce by 2030 the overall risk and use of chemical pesticides by 50%, the use of more hazardous pesticides by 50%, and the sale of antimicrobials by 50%. We will also act to reduce nutrient losses by at least 50% while ensuring that there is no deterioration in soil fertility.
The current legislation that addresses change in soil organic carbon, the land use, the land use change and forestry regulation is being reviewed, and proposals for related targets under the Green Deal and climate target plan are expected in the summer in the so-called ‘Fit for 55’ package.
Finally, the zero pollution action plan for air, water and soil due in May will cover the issue of contaminated sites. Progress will be monitored through the EU Soil Observatory, hosted by the Joint Research Centre and by the EU Copernicus Earth Observation and Monitoring programme.
Honourable Members, the importance of soil protection and political expectations to act are high. This is why the Commission is convinced that common rules and a clearer policy framework are needed, as they will also help Member States, regions and stakeholders to use the available EU funds more effectively.
And let me close by stressing that these new initiatives for soil protection will, of course, take full account of the principle of subsidiarity. They will complement national actions and address policy gaps identified at EU level.
Pernille Weiss, for PPE-Gruppen. – Hr. formand! Man kan have jord i hovedet. Det er ikke så godt. Man skal helst have jord under fødderne, for så står mennesket allerbedst. Jord former landskabet og føder maden, jord renser vandet. Og så bliver den stort set liggende, hvor vi har bestemt, at den skal. Jord er en af de mest basale ingredienser for liv. Derfor skylder vi vores børn og børnebørn at passe godt på den. Af samme årsag, så giver det god mening, at EU nærmer sig et sæt af fundamentale aftaler for, hvordan vi gør det fremover. Det er EPP helt med på. Derfor er vi også meget tilfredse med den tekst, der nu er aftalt mellem de fleste af Parlamentets partigrupper, hvorfor jeg også anbefaler, at vi stemmer for alle de indgåede kompromiser. I den forbindelse stor tak til Martin Hojsík for din vilje til demokratiets fornemste opgave, nemlig at sikre bred opbakning til det muliges kunst. Det, som vi i EPP er særligt glade for, er selvfølgelig, at medlemsstaternes ansvar markeres tydeligt, ligesom respekten for, at for det meste jord i EU er privatejet, og det er understreget. Der er således sat nogle tydelige hegnspæle i det politiske landskab, som Kommissionen skal måle den kommende aktionsplan for vand, luft og jord ud efter. Det sikrer forhåbentligt et fornuftigt og realistisk udspil, som ikke efterlader nogen som helst med indtrykket af, at nede i EU, der har de stadigvæk jord i hovedet.
Maria Arena, au nom du groupe S&D. – Monsieur le Président, la dernière résolution que ce Parlement a votée sur la protection des sols date de 2007 et depuis, nous assistons à un manque de volonté politique des États membres qui, pendant quatorze années, ont bloqué toute initiative visant une approche coordonnée et harmonisée de la protection des sols européens.
Cette inaction signifie, on l’a dit, une pollution diffuse des sols toujours plus importante, des risques de désertification, de salinisation et d’érosion, une pression sur notre climat et notre alimentation, ou encore une perte importante de la biodiversité dommageable pour tous. Des années perdues qui rendent ces tendances difficiles et parfois impossibles à inverser, alors que nos connaissances scientifiques nous démontrent que des sols en bonne santé sont tout simplement indispensables pour la vie des écosystèmes.
Je salue donc l’initiative de la Commission européenne de venir effectivement avec une stratégie sur la protection des sols. Notre rapport donne des lignes politiques fortes dont la Commission pourra s’inspirer et insiste sur la création d’un cadre européen législatif qui devra, à mon sens, tenir compte de toutes les menaces qui pèsent aujourd’hui sur les sols.
Par ailleurs, nous espérons cette fois que le Conseil réalise l’intérêt commun que nous avons à protéger les sols – et si certains n’étaient pas convaincus, je vais juste lire une partie du rapport de la FAO, qui date de 2018 et qui dit: «la pollution des sols provoque une réaction en chaîne. Elle altère la biodiversité des sols, réduit la matière organique du sol et la capacité des sols à agir comme un filtre. Elle contamine l’eau stockée dans les sols et les eaux souterraines et provoque un déséquilibre des éléments nutritifs présents dans le sol [...]. La pollution des sols a des effets dévastateurs sur l’environnement et a des répercussions sur toutes les formes de vie», y compris sur les vies humaines, en créant de nouveaux cancers. «Outre l’impact sur l’environnement, la pollution des sols a également un coût économique élevé en raison de la réduction des rendements et de la qualité des récoltes. La prévention de la pollution des sols devrait être une priorité absolue à l’échelle de la planète.» Et de conclure: «polluer les sols, c’est polluer notre avenir.» Nous avons perdu quatorze années; nous n’avons plus le temps d’attendre.
Jérémy Decerle, au nom du groupe Renew. – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, je m’associe tout à fait à la volonté exprimée par ce Parlement de vouloir que l’Union européenne appréhende pleinement, dans sa globalité, la préservation des sols et de leur qualité. Je pense que pour y parvenir, nous devrons collectivement, avec toutes les institutions, être capables de définir des lignes prioritaires et claires. À mon sens, trois principes doivent nous guider.
Premièrement, pour préserver nos sols, il faut déjà s’assurer qu’il nous en reste assez. Si l’érosion est un enjeu mondial réel qui n’épargne pas notre continent, l’artificialisation et l’urbanisation incontrôlées sont la première menace à laquelle nous devons faire face. L’extension galopante des surfaces artificialisées est tout le contraire de la durabilité. C’est une compétence nationale aujourd’hui, mais c’est indéniablement un enjeu commun.
Deuxièmement, aussi bien pour nos forêts que pour notre agriculture, notre premier objectif doit être de garder et de retrouver des sols vivants, tant pour des raisons de biodiversité que de climat, de productivité et de durabilité. En somme, c’est ça le résultat premier que nous devons viser.
Troisièmement, il faut que les pratiques agricoles favorables – prairies permanentes, couverture du sol ou stockage de carbone – qui sont bien connues et déjà appliquées sur beaucoup de territoires soient identifiées, encouragées et rémunérées, que ce soit par le marché ou par les politiques agricoles publiques. La politique agricole commune contribue déjà et peut le faire davantage. Les acteurs économiques ont tout leur rôle à jouer en valorisant ces pratiques dans leur stockage.
Si nous ne nous dispersons pas, cette approche est réaliste; elle est plus facile à mettre en œuvre aujourd’hui qu’elle ne l’était hier, parce que nous avons fait des progrès dans les outils d’évaluation de la qualité des sols qui sont aujourd’hui plus simples à utiliser. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, nous avons la responsabilité de reconnaître le travail déjà fait par les agricultrices et les agriculteurs qui mesurent parfaitement ces enjeux. Le sol est le support de travail de ceux qui cultivent et soignent nos terres, et qui sont bien les premiers intéressés par leur durabilité.
Manuela Ripa, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, lieber Herr Kommissar Sinkevičius! Rund 70 % unserer Böden sind in einem schlechten Zustand: Versiegelung, Wüstenbildung, Erosion, Überdüngung, Pestizidbelastung und, und, und. Unsere lebensnotwendige Ressource Boden darf nicht weiter achtlos mit Füßen getreten werden. Boden ist eine endliche Ressource. Ist der Boden erst einmal beeinträchtigt oder zerstört, werden die kommenden Generationen seine Wiederherstellung nicht erleben.
Wir haben europäische Regelungen für den Schutz von Wasser und von Luft, aber eben leider immer noch nicht für Boden. Dabei ist er genauso wichtig für unser Überleben. Deswegen, Herr Kommissar, brauchen wir eine starke EU-Gesetzgebung. Ein erster Versuch hierzu ist an einer jahrelangen Sperrminorität im Rat gescheitert. Wie viel wertvolle Zeit wurde damit verspielt! Jetzt haben wir die Zeit nicht mehr. Jetzt müssen wir handeln. Es ist fünf nach zwölf.
Artensterben, Klimakrise, Verlust unserer Ressourcen – und die Mitgliedstaaten denken leider nur an kurzfristige Gewinne und setzen langfristiges Denken aus. Das tragen viele Abgeordnete hier im Europäischen Parlament mit. Was muss noch alles passieren, damit das aufhört?
Und noch etwas an alle, die eine einheitliche Regelung verhindern wollen: Die Folgen zerstörten Bodens machen vor keiner Landesgrenze halt. Deshalb: Der Bodenschutz muss europäisch angegangen werden; er muss zudem umfassend in die Gesetzgebung des European Green Deal eingebracht werden. Keine nationalen Alleingänge mehr! Das hat uns nicht weitergebracht, das ist sogar wissenschaftlich erwiesen. Daher: Stimmen Sie für diese Entschließung, die eine gute Grundlage bietet!
Idoia Villanueva Ruiz, en nombre del Grupo The Left. – Señor presidente, en primer lugar, quiero agradecer a mis compañeros y compañeras parlamentarias la colaboración en esta Resolución tan importante. A diferencia del aire o del agua, el suelo no cuenta con regulación alguna por parte de la Unión Europea. Y no es una cuestión baladí: el suelo es un elemento fundamental para la acción climática y para la vida en nuestros territorios. Su protección hoy no puede esperar.
Empiezo con un recuerdo al trabajo incansable de la sociedad civil. En 2016, la iniciativa ciudadana «People4Soil» unió los esfuerzos de cientos de organizaciones. Señalaban el estado crítico del suelo y clamaban por una acción decidida para protegerlo. Cinco años después, la situación es aún más alarmante. El agotamiento de nuestros suelos a nivel mundial es una de las crisis más preocupantes y menos conocidas de la actual emergencia climática. El 33 % de los suelos de la Tierra ya están dañados y más del 90 % podrían degradarse para 2050. El deterioro avanza a pasos agigantados, ya que entre el 60 % y el 70 % de los suelos de Europa se encuentran hoy en un estado de insalubridad.
Hasta la fecha, las medidas de protección del suelo han sido lamentablemente insuficientes, por lo que necesitamos de manera urgente un marco legal vinculante que brinde protección al suelo y garantice un uso sostenible del mismo. El suelo —la tierra— es mucho más que un recurso natural: es un ecosistema, vivo y complejo, que tiene un papel esencial en la regulación del clima. Es una de las mejores herramientas para hacer frente al cambio climático, para la adaptación y la mitigación del mismo.
Pero es que del suelo también depende nuestra agricultura, nuestra ganadería: un bien imprescindible para nuestro sustento y básico para nuestra soberanía alimentaria. Los modelos de producción y explotación del mismo tienen un impacto directo en su conservación. No son lo mismo las grandes explotaciones —las macrogranjas— que apostar, como lo hacen muchos agricultores y ganaderos, por la explotación sostenible sanitaria, medioambiental y socialmente. En este sentido, también es un factor esencial para la vertebración y la cohesión territorial. Al igual que el suelo es un elemento diverso, lo son también las actividades que de él se nutren y los entornos que acoge y lo habitan.
El vínculo entre el suelo —la tierra— y el mundo rural es estrecho, y debemos ser capaces de garantizar su cuidado. Las raíces, el patrimonio que de él mana, son diversos, y este acervo es el que hace del suelo un bien público común. Es el eslabón entre la lucha climática y el desarrollo territorial y económico sostenible.
Hoy, el Parlamento envía un mensaje firme a la Comisión y al Consejo. Esperamos una propuesta de marco legal que proteja al suelo, que lo defina como lo que es: un bien común, fuente de vida de nuestros pueblos, nuestra agricultura y ganadería, y herramienta imprescindible de la lucha contra el cambio climático. Aprovecho este momento para recordar a esta Cámara lo que la ciudadanía nos está diciendo en las calles: la Ley del Clima, hoy, no está a la altura de la historia. No podemos esperar treinta años para alcanzar la neutralidad climática. ¿Por qué se empeñan en proteger los grandes intereses económicos de unos pocos frente a la tierra de todos? Parafraseando a Antonio Machado: la tierra, «la tarde está muriendo como un hogar humilde que se apaga».
Alexander Bernhuber (PPE). – Herr Präsident, sehr geehrter Herr Kommissar! Ich komme selbst von einem Bauernhof, bin heute Vormittag noch auf dem Traktor gesessen und habe unser Feld bearbeitet, habe den Boden bearbeitet und habe vielleicht noch etwas Erde unter meinen Fingernägeln. Heute debattieren wir hier im Europäischen Parlament über Boden, über Bodenschutz, und das passt, glaube ich, gut zusammen. Es ist sehr schön, über solch ein wichtiges Thema zu reden, wo wir gemeinsam wirklich große Herausforderungen haben, wie die Bodenversiegelung oder wie wir gemeinsam Kohlenstoff im Boden speichern können.
Jedes Mitgliedsland hat hier seine eigenen Herausforderungen. Den Schwarzen Peter – wie so oft – hier aber der Landwirtschaft zuzuschieben und unsere Bäuerinnen und Bauern als Verursacher darzustellen – sie sind schuld, den Boden zu verseuchen –, halte ich aber nicht für richtig und brauchen wir uns als Landwirtschaft nicht gefallen zu lassen.
Glauben Sie mir eines: Wenn ich heute Vormittag noch selbst auf dem Traktor gesessen bin, dann ist es mein größtes Anliegen, die Böden zu schützen. Wir wissen, was die Grundlage ist, und gerade Böden sind unsere Grundlage, um die europäische Bevölkerung mit besten Lebensmitteln zu versorgen. Darum ist es mir wichtig, dass wir gemeinsame Lösungen finden, gemeinsam etwas schaffen und hier nicht Vorschriften haben, von denen keiner etwas hat.
Deirdre Clune (PPE). – Mr President, I thank the Commissioner for his comments and for commitment to prepare a strategy on this very important topic. Protection of our soil, like air and water, we need to approach the protection of our soil to the same level, give it the same attention. Healthy soils, as we all know, are essential in achieving the objectives of our European Green Deal: climate neutrality, biodiversity restoration, healthy and sustainable food systems, and a resilient soil environment. It’s actually imperative that we protect, sustainably manage, restore and preserve our soil to its capacity to fulfil the multiple roles that it has as a sink, a sieve, a filter, source of nutrients and a source of food.
And I think data protection, data collection is going to be really important in this. Data is probably more important than sentiment. We need a comprehensive monitoring system, an exchange of best practices on soil protection, and we need to engage in the challenges of technology, in communications that we do have that can hinder consistency and interoperability at EU level in this area. So I’m looking forward to working with my colleagues as we move forward in this area to protect another vital resource on our planet. That’s our soil.
Peter Liese (PPE). – Herr Präsident, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Am vergangenen Mittwochmorgen um 5.05 Uhr haben wir gemeinsam mit den Vertretern des Rates und der Kommission das neue Klimaschutzgesetz der Europäischen Union endgültig vereinbart. Es ist noch nicht so weit durchgedrungen in der Öffentlichkeit, deswegen sage ich es jetzt nochmal.
Die Art und Weise, wie wir Boden nutzen, war die wichtigste Änderung gegenüber dem Kommissions- und dem Ratsvorschlag. Wir haben im Bereich LULUCF die Zusage von der Kommission bekommen, dass die Anstrengungen erhöht werden und dass wir damit rechnen können, dass 300 Millionen Tonnen CO2 eingespart werden – das entspricht 2 % Steigerung des europäischen Klimaziels, und das sollte man nicht kleinreden. Wir als EVP setzen auf Anreize für Landwirte und Waldbauern, um diese zusätzlichen Leistungen zu erreichen.
Wir glauben darüber hinaus, dass viele andere Punkte im Rahmen der Subsidiarität geregelt werden müssen. Also anders als bei Wasser und Luft haben wir hier nicht in allen Bereichen europäischen Regelungsbedarf, sondern nur dort, wo es – wie zum Beispiel beim Klima – grenzüberschreitende Auswirkungen gibt.
Ich denke, da hat die Entschließung eine gute Balance gefunden. Wir werden an einzelnen Stellen einzelne Formulierungen nicht mittragen, aber im Wesentlichen stimmen wir der Entschließung zu. Vielen Dank an Pernille Weiss und alle, die geholfen haben. Ich glaube, wir werden da morgen ein gutes Ergebnis erzielen.
Virginijus Sinkevičius,Member of the Commission. – Mr President, I would like to thank the honourable Members once again for their support in putting soil protection so high on their policy agenda. It is one of the most important environmental challenges of our times, and success is essential for us to achieve our objectives on climate, biodiversity and zero pollution. We will take the resolution which you will vote on tomorrow fully into account.
Soil is also the only environmental medium which so far is not covered by a comprehensive and coherent policy framework. This gap reduces the effectiveness of the existing incentives and measures and would limit Europe’s ability to achieve future Green Deal objectives. So I’m therefore convinced that we need a holistic policy framework on soil. Without it, soil and land degradation will continue to accelerate, further aggravating the climate and biodiversity crisis. The EU will risk failing to achieve its Green Deal targets on climate change, biodiversity and food security and safety. Lastly, there will be no level playing field for EU economic operators that use the soil, which creates distortion in the common market.
With a common framework, in full respect of subsidiarity and proportionality, we will be able to avoid those traps. The new framework should protect our soils and give legal certainty across the EU about what we mean by sustainable use of soil. This will be of crucial importance for the many economic operators that use soil.
Honourable Members, let me now touch very briefly on a couple of concrete comments and questions that you have mentioned: first of all on funding and financial instruments. Providing financial support for the sustainable use and restoration of soils is very important, and it would help soil users to embrace more sustainable practices that allow soil to perform all its key functions. EU funds to protect soil have existed for many years, including the common agricultural policy, LIFE, Horizon Europe, cohesion policy and the Recovery and Resilience Facility. The Horizon Europe mission on soil health and food will also earmark significant EU budget to raise awareness on the importance of soil, to improve the knowledge base and to develop research solutions for restoring soil health and functions. The overall approach for the funding of soil restoration and soil research will be explained in more detail in the upcoming soil strategy.
On the common agricultural policy, it is clear that no soil protection regime could ever work without landowners on board. We need to jointly determine what we consider to be sustainable soil management in the EU to prevent further degradation, and their expertise is, of course, essential. We also need to highlight the medium and long-term perspectives to their practices. The CAP is an indispensable tool to support farmers in embracing soil stewardship. Yet, as concluded by the recent evaluation of the contribution of the CAP to soil protection, the CAP is not being used to its full potential, largely due to the absence of an EU framework that establishes what we want our soils to look like and deliver to all.
To conclude, let me recall that in the EU, most soil is privately owned – but it is also a common good that needs to be protected for future generations. Soil protection is a key component in environmental policy, and we can only curb its degradation by acting together. When I say together, I mean by being as inclusive as possible and working with the Member States, with the landowners and land users, with the scientists and local authorities to take better care of the soil and preserve it for future generations.
Thank you again for your attention, and I look forward to working very closely with you to reverse soil degradation and to tackle the huge challenges linked to it.
Ana Paula Zacarias,Presidente em exercício do Conselho. – Senhor Presidente, Senhoras e Senhores Deputados, Senhor Comissário, gostaria de agradecer este debate. A Presidência continuará a envidar esforços para que a União Europeia e os seus Estados-Membros alcancem os objetivos e ambições estabelecidos no domínio da proteção dos solos. Contamos trabalhar com o Parlamento, com a Comissão, na proteção dos solos e aguardamos com expetativa a adoção pela Comissão da estratégia atualizada para os solos.
Como todos sabem, em 2006 foi apresentada pela Comissão uma proposta de diretiva que estabelecia um quadro para a proteção dos solos. As negociações foram difíceis e, apesar dos melhores esforços de várias presidências, nomeadamente a nossa, a Presidência portuguesa de 2007, mantiveram-se significativas diferenças entre as posições dos Estados—Membros numa série de questões essenciais que conduziram à falta de acordo e, consequentemente, a Comissão retirou a sua proposta.
Mais de 14 anos depois, como aqui foi dito, é-me grato dizer que, caso a Comissão proponha um novo quadro legislativo para a proteção dos solos, o Conselho irá naturalmente examiná-lo e encetar negociações com vista a obter resultados frutíferos.
Queria terminar sublinhando o firme empenho do Conselho e dos Estados—Membros em desenvolver uma política de gestão sustentável dos solos que respeite os objetivos ambientais e climáticos e que contribua para combater os principais fatores da desertificação e degradação dos solos, assim como para alcançar o objetivo da expansão territorial urbana zero até 2050.
President. – The debate is closed.
The vote on the amendments will take place on Tuesday, 27 April and the final vote will take place on Wednesday, 28 April.
Written statements (Rule 171)
Dan-Ştefan Motreanu (PPE), în scris. – Fără un cadru legal ferm și finanțare adecvată pentru dezvoltarea sistemelor de irigații în statele membre, UE riscă să nu își atingă obiectivul asumat în ceea ce privește combaterea deșertificării, fenomen în continuă creștere ce afectează peste 13 state membre. Măsurile existente atât la nivel comunitar, cât și la nivelul statelor membre s-au dovedit a fi insuficiente pentru protejarea solurilor în ultimii ani, iar în ciuda faptului că există o Strategie tematică a UE pentru soluri, degradarea terenurilor a continuat în întreaga UE, pierderile fiind estimate la 50 de miliarde de euro pe an.
Este așadar crucial ca, parte a Green Deal, să venim cu un cadru legislativ ambițios pentru protecția și promovarea utilizării durabile a solului în UE. Noua legislație va trebui să țină cont de amenințările importante la adresa solului, precum deșertificarea și salinizarea, practicile agricole nesustenabile, gestionarea defectuoasă, abandonarea terenurilor, precum și contaminarea și pierderea biodiversității.
Totodată, noua legislație va trebui să respecte principiul subsidiarității și drepturile de proprietate și să includă criterii pentru evaluarea calității solului, obiective de refacere, măsuri de monitorizare și raportare, schimbul de bune practici și formare pentru agricultori, precum și măsuri de sprijin și stimulente financiare suplimentare pentru ca proprietarii să protejeze solurile și terenurile.
27. Viacročný plán riadenia populácie tuniaka modroplutvého vo východnej časti Atlantického oceánu a v Stredozemnom mori (rozprava)
President. – The next item is the debate on the report by Giuseppe Ferrandino, on behalf of the Committee on Fisheries, on the proposal for a regulation of the European Parliament and of the Council establishing a multiannual management plan for bluefin tuna in the eastern Atlantic and the Mediterranean, amending Regulations (EC) No 1936/2001, (EU) 2017/2107, and (EU) 2019/833 and repealing Regulation (EU) 2016/1627 (COM(2019)0619 – C9—0188/2019 – 2019/0272(COD)) (A9—0149/2020).
Giuseppe Ferrandino, relatore. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, la raccomandazione ICCAT, che è alla base della trasposizione all'esame dell'Aula oggi per la chiusura della prima lettura, è stata approvata a Dubrovnik nel 2018. Data la tempistica molto lenta della Commissione nel trasmettere il testo, è poi sopraggiunta nel 2019 una nuova raccomandazione dell'ICCAT, che ho provveduto ad inserire nel testo, tenendo conto delle nuove esigenze del settore. Sottolineo questo aspetto temporale perché credo sia cruciale per comprendere appieno il senso del nostro operato e le ragioni che hanno guidato le mie scelte e quelli dei miei colleghi nella gestione del dossier.
Nel 2018 non dovevamo fare i conti, certo, con il COVID. Eppure già allora c'era un dato discriminante: molti Stati membri, nonostante le raccomandazioni del Parlamento, della Commissione europea e perfino dell'ICCAT, continuavano ad optare per una assegnazione sbilanciata delle quote di cattura del tonno rosso.
In molti Stati membri ai piccoli pescatori venivano assegnate quote irrisorie, un atteggiamento, che a nostro avviso, andava corretto nei limiti delle competenze attribuite a questo Parlamento. Negli ultimi anni, per fortuna, la popolazione di tonno rosso nei nostri mari non solo si è stabilizzata ma è accresciuta al punto da spingere l'ICCAT ad aumentare le quote annuali da attribuire ai singoli Stati membri.
La raccomandazione del 2018, ma anche quella del 2019, ovviamente non potevano prendere in considerazione gli effetti devastanti che avrebbe avuto il COVID sulla piccola pesca artigianale, che invece, come tutti sappiamo, c'è stata. Così, abbiamo provveduto noi, inserendo degli emendamenti in quella direzione. Abbiamo combattuto per il prolungamento della stagione di pesca in caso di condizioni atmosferiche avverse e abbiamo inserito anche il caso di ragioni di salute pubblica, come l'attuale pandemia, per esempio. Abbiamo, inoltre, posto particolare attenzione alla problematica della pesca accessoria e dei controlli alle farm in cui viene ingabbiato il tonno rosso.
Al trilogo questa è stata la nostra battaglia: lo abbiamo spiegato con chiarezza da subito tanto alla Commissione quanto al Consiglio. Abbiamo ottenuto che la richiesta di maggiore attenzione alla piccola pesca generasse la modifica di un articolo, nello specifico il numero 12, nel quale si precisa che gli Stati membri, qualora fosse possibile, devono distribuire le quote in modo più equilibrato, tenendo conto delle esigenze della piccola pesca artigianale.
Come vedete è una richiesta molto ragionevole: non si tratta di una imposizione ma di una raccomandazione che rispetta l'autonomia degli Stati membri nel decidere come e a chi distribuire le quote per la pesca del tonno rosso; tra l'altro, è una proposta sulla quale è confluita la quasi totalità dei gruppi politici. Eppure il Consiglio, qualche settimana dopo la chiusura del trilogo, in sede di ratifica dell'accordo raggiunto, decide di fare un passo indietro e contesta proprio la richiesta di maggiore attenzione nella distribuzione delle quote. Lo fanno proprio quei paesi, a cominciare dall'Italia, che allocano una percentuale irrisoria di quote alla pesca artigianale.
A questo punto, la questione diventa prettamente politica e chiama in causa il ruolo del Consiglio rispetto a quello del Parlamento europeo. A me sembra che gli Stati membri non vogliano accettare l'idea che le prassi istituzionali sono centrali nella definizione del processo democratico. Se a novembre la Presidenza tedesca decide di chiudere il trilogo, approvando un pacchetto che ha comportato anche delle rinunce da parte nostra, tra l'altro su temi altrettanto importanti, allora ritornare sui propri passi e rifiutare l'esito di una negoziazione significa che il ruolo del Parlamento viene svilito in una maniera inammissibile e che vale la regola che, qualunque sia la decisione, alla fine si cede alle pretese dei singoli Stati membri.
Io lo ritengo inaccettabile e aggiungo che rischiamo di creare un precedente per il quale il processo democratico non ha motivo di esistere e le richieste del Parlamento che –sottolineiamolo ancora una volta – è l'unico organo eletto dai cittadini all'interno delle istituzioni dell'Unione europea vengono cestinate perché così vogliono i singoli Stati membri. Lo ripeto: è inaccettabile e pericoloso!
Per questo, di comune accordo con i relatori ombra e con il supporto di quasi tutti i gruppi politici, abbiamo optato per la chiusura della prima lettura. Lo facciamo perché vogliamo che al Consiglio sia chiaro che il Parlamento è compatto nel difendere i risultati raggiunti al trilogo e che non siamo disposti in alcun modo ad assecondare questa umiliazione del Parlamento. Lo dico anche alla Presidenza portoghese: si rispetti il Parlamento e si rispettino gli accordi che sono stati siglati. È un fondamento del funzionamento dell'Unione europea e nessuno deve mai dimenticarlo.
Contribuire allo sviluppo e alla sussistenza della piccola pesca, inoltre, ha anche una funzione prettamente ecologica in termini di sostenibilità ambientale e conservazione delle risorse idriche e ittiche. I piccoli pescatori rappresentano un comparto che impatta in modo minore sulla fauna e flora marittima. È inoltre essenziale aiutare un settore colpito in modo devastante dagli effetti di questa crisi ancora in corso, purtroppo.
Vi chiedo, quindi, di supportarci in questa battaglia che è cruciale sotto molti punti di vista, ma lo è soprattutto per rimarcare il ruolo del Parlamento europeo ed evitare di creare un precedente che sarebbe pericolosissimo e, perché no, dover dimostrare di aiutare ancora una volta la pesca artigianale e i piccoli pescatori.
Virginijus Sinkevičius,Member of the Commission. – Mr President, I would like to thank the rapporteur Mr Ferrandino, the shadow rapporteurs and of course all involved for their excellent work and efforts to advance on this important file.
After 11 years of implementation of a recovery plan in the context of the International Commission for the Conservation of Atlantic Tunas (ICCAT), the status of bluefin tuna stocks has indeed improved substantially. This is why in 2018, ICCAT agreed to move from a recovery plan to a management plan. This transition from a recovery to a management plan is, however, not a step back towards an unregulated fishery, but rather as a logical transition from emergency measures towards a more coherent and sustainable long-term management framework for this resource.
Since 2018, the scientific advice has confirmed that the biomass of the stock has been growing. Bluefin tuna is now in good health with the highest historical biomass. But of course we need to remain very vigilant as always when managing fisheries resources. In this context, the transposition of the ICCAT management plan into EU legislation is necessary to allow the operators, and in particular small-scale fishermen, to enjoy more flexibility on accessing the resources while at the same time strengthening control measures to guarantee the sustainability of the resource and of the fisheries exploiting this resource.
So this is good news for our fishermen and women as after difficult years of recovery measures they can now again benefit from the higher catches.
The provisional agreement that was reached between co-legislators in trilogue on our proposal was a good result and would have allowed to properly implement the ICCAT management plan in the EU.
Let me say that the Commission regrets that the Council could not accept the provisional agreement reached at the last trilogue. The Commission fully supports the efforts by the co-legislators to find a new compromise in a transparent way, respecting the prerogative of all three institutions.
I would like to underline that the final agreement needs not only to respect the international obligations of the EU but also give legal certainty to the EU operators as soon as possible. It is in the very interest of our fishermen and women that this international management plan for bluefin tuna is transposed without further delay.
And again, I can only reassure you that the Commission will continue to work with the European Parliament and the Council and to assist the co—legislators as an honest broker, with a view to finding an acceptable way forward that would meet the objectives, concerns and constraints expressed by both co-legislators.
Gabriel Mato, en nombre del Grupo PPE. – Señor presidente, querido comisario, muchos se preguntarán hoy para qué sirven los diálogos tripartitos. Según parece, para nada, porque, después de conseguir, cediendo todos, un acuerdo equilibrado que pedía tener en cuenta las características y necesidades específicas de la pesca artesanal del atún rojo, de manera incomprensible, unos pocos Estados miembros se han negado a aceptar el acuerdo que el Parlamento, la Comisión y el Consejo sellamos.
Lamentablemente, el Gobierno de España ha sido uno de esos pocos Estados miembros que se han negado a respetar el acuerdo. Pero, ¿por qué? ¿Por qué no dan respuesta a una demanda histórica y se niegan a aceptar que se utilicen criterios transparentes y objetivos, incluidos los de carácter medioambiental, social y económico, y se distribuyan cuotas nacionales equitativas entre los distintos segmentos de la flota, prestando especial atención a la pesca tradicional y artesanal? ¿Por qué insisten en repartir las cuotas de forma tan injusta?
Lo hacen con el atún rojo, lo hacen con el atún, lo hacen en el Atlántico y también en el Mediterráneo; demonizan determinadas artes de pesca; limitan los días de pesca, llevando a la ruina a muchos pescadores; extreman los controles y la burocracia; y son cicateros con las ayudas. Y yo me pregunto: ¿por qué esta política de acoso hacia los pescadores? ¡Basta ya!
Apostamos por la pesca artesanal, intrínsecamente vinculada a las tradiciones y costumbres de las zonas y comunidades costeras que son dependientes de la pesca. Por eso hoy reiteramos a esos Gobiernos insensibles, entre los que se encuentra, lamentablemente, el Gobierno de mi país, que sabemos que la asignación de cuotas es competencia suya, es competencia de los Gobiernos, pero también que nada ni nadie puede impedir a este Parlamento que les diga que se distribuyan esas cuotas de manera justa y que tengan en cuenta la pesca artesanal.
No voy a renunciar a ello, y por eso mañana votaremos reiterando el acuerdo alcanzado en los diálogos tripartitos, que no es otro que un reparto más justo de las cuotas.
Clara Aguilera, en nombre del Grupo S&D. –Señor presidente, señor comisario, pues sí, tras más de once años de fuertes restricciones para la pesca del atún rojo en la Unión Europea, con un enorme esfuerzo por parte del sector para intentar sobrevivir a las dificultades, por fin se establecía un nuevo plan de gestión para las pesquerías del Atlántico oriental y el Mediterráneo.
Este plan establecía la promoción del uso de artes y técnicas de pesca selectivos y que tengan un impacto reducido en el medio ambiente, como la pesca tradicional y artesanal. Un ejemplo son las almadrabas, que en Andalucía llevan siglos pescando atún rojo de forma sostenible.
Confirmada la recuperación de las poblaciones de atún rojo por los científicos, este Parlamento solo intenta que no volvamos a caer en los mismos errores. No podemos seguir pescando como antes. Queremos transparencia y una distribución de cuotas justa con la pesca artesanal, demanda del sector y de toda la sociedad. Le pido al Consejo, que está ausente, que apruebe este acuerdo, porque es una demanda de toda la sociedad y del sector.
Izaskun Bilbao Barandica, en nombre del Grupo Renew. – Señor presidente, señor comisario, este plan de gestión a largo plazo del atún rojo en el Mediterráneo y el Atlántico es una buena noticia. Superamos con él un más que cierto riesgo de colapso que afectó a esta especie en la primera década del siglo.
El plan de recuperación ha dado resultado y podemos sustituirlo por un plan de gestión a largo plazo como los que tenemos para muchas otras especies; un plan que garantiza la protección del stock en el mar; un plan que permite al sector seguir trabajando y le aporta estabilidad al permitir planificar a medio y largo plazo sus actividades; un plan que traduce a la terminología comunitaria las recomendaciones de la Comisión Internacional para la Conservación del Atún del Atlántico.
El informe incorpora además una cláusula de garantía, fruto de la experiencia adquirida durante la pandemia. Los pescadores tendrán margen para recuperar jornadas de pesca que puedan eventualmente perder a causa de la aplicación de restricciones de movilidad asociadas a la COVID.
La música, en consecuencia, suena bien, pero alguna nota desafina. La insólita negativa del Coreper a sancionar el acuerdo al que llegamos el pasado 10 de noviembre en un diálogo tripartito me obliga a romper de nuevo una lanza en favor del papel que tiene el Parlamento en el ámbito de la pesca. Mi primer informe cuando llegué aquí, hace doce años, fue sobre un plan de gestión de la pesquería de la anchoa que encalló en un conflicto institucional con el Consejo. Desde entonces han seguido avanzando las posiciones del Parlamento en favor de los criterios científicos para fijar las cuotas de pesca y de más transparencia.
Y vamos a seguir trabajando para que transparencia y ciencia acaben con el oscurantismo que algunos Gobiernos parecen añorar para fijar los TAC y con las sorpresas de última hora que añaden a la actividad de los pescadores un riesgo e incertidumbre perfectamente evitables.
Rosanna Conte, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, il fatto sorprendente è che il Consiglio abbia ritrattato dopo che l'accordo era stato raggiunto. Questo denota un comportamento quanto meno inusuale, che non dovrebbe più ripetersi per rispetto del Parlamento e dei cittadini. Però è stato incoraggiante vedere l'unità del Parlamento e la forza con cui difende delle disposizioni giuste ed eque, soprattutto considerando i danni subiti dal settore della pesca a causa del COVID.
E imparando la lezione proprio dall'attuale pandemia, ritengo importante che questo nuovo piano di gestione nel tonno rosso permetta di prolungare fino a dieci giorni la stagione di pesca. Il mio gruppo ha insistito, affinché anche in futuro, sia possibile estendere la stagione di pesca, non solo in caso di crisi sanitaria pubblica, ma in occasione di eventi climatici avversi che sono sempre più imprevedibili e frequenti. Questo aiuterà i pescatori e tutta la filiera. Infatti, la priorità deve essere sempre la tutela della vita e della sicurezza in mare dei nostri pescatori.
Inoltre, ci siamo battuti con forza anche per dare maggiore risalto alla piccola pesca, proponendo apposite deroghe per i piccoli imbarcazioni e soprattutto chiedendo che gli Stati diano più quote alla pesca artigianale. Ricordiamoci che con i proventi di un tonno pescato può vivere un'intera famiglia. Si tratta di equità ed attenzione alle esigenze economiche e sociali. Quando si parla di tonno, ovvero una specie ad alto valore commerciale, è giusto considerare chi detiene le licenze storiche ma è altrettanto giusto coinvolgere anche gli altri comparti potenzialmente interessati, come la pesca artigianale e la pesca sportiva. Il Mediterraneo è pieno di tonno: sta noi che venga ben distribuito.
Caroline Roose, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, Monsieur le commissaire, il y a quelques années, le thon rouge était devenu le symbole des dérives de la surpêche et de la pêche industrielle. Près de 80 % des thons rouges de l’Atlantique et de la Méditerranée avaient disparu et l’espèce était menacée d’extinction.
Aujourd’hui, la situation a changé. Les populations de thons sont dans un meilleur état, mais tout n’est pas encore gagné. Il faut rester vigilant, mais le thon rouge est en train de devenir le symbole du succès des mesures de sauvegarde. Des baisses significatives de l’effort de pêche peuvent permettre la reconstitution des populations de poissons.
Rendons ici hommage au travail des ONG et des scientifiques, qui ont mené un travail d’alerte et de sensibilisation immense. Grâce à eux, aujourd’hui, le thon rouge n’a pas disparu. Mais dans le même temps, le thon rouge est également devenu le symbole d’une injustice, la différence de traitement entre la pêche industrielle et la petite pêche artisanale.
Alors que les quotas de thon rouge augmentent, les petits pêcheurs ne sont pas ceux qui bénéficient de cette augmentation; ce sont les navires thoniers senneurs, ceux-là même qui, il y a quelques années, ont détruit les populations de thon rouge. En France, la petite pêche représente 12 % du quota, 3 % en Italie et 13 % au Portugal.
Cette situation est-elle acceptable? Je le dis: non, et je me réjouis que la majorité du Parlement européen ait été de cet avis. Est-il normal qu’un pêcheur qui pêche l’espadon à la palangre et qui pêchera nécessairement du thon rouge n’ait droit qu’à un quota de cinq pour les prises accessoires, quand les thoniers senneurs ont droit à des milliers de tonnes? Les États membres doivent s’engager pour plus de justice.
Nous avons porté, lors de la négociation avec le Conseil, une répartition plus juste des quotas de pêche. Nous avions trouvé un accord, mais plusieurs États, dont la France, ont fait en sorte que cet accord soit rejeté par le Conseil. Avec ce vote, cette semaine, le Parlement européen réaffirme sa position: nous sommes prêts à revenir à la table des discussions. Pour notre groupe, un accord devra passer par un engagement des États en faveur d’une distribution plus juste des quotas de thon rouge.
Dino Giarrusso (NI). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, faccio i complimenti al collega Ferrandino per l'ottimo lavoro svolto, appoggiato dalla delegazione. Ci sono due punti chiave da sottolineare ora.
Il primo fondamentale è l'invito agli Stati membri a garantire che ci sia una quota davvero considerevole per le catture accessorie nella pesca tradizionale o artigianale, spesso tagliata fuori dalle quote per ragioni amministrative o di mancata rappresentanza nei tavoli decisionali, ma storicamente legate a questa pesca.
Il secondo è l'equa distribuzione fra i segmenti che posseggono già quote considerevoli e appunto la pesca artigianale, che rappresenta spesso intere comunità costiere; penso a Porticello di Santa Flavia, in Sicilia, per esempio. Seguiamo l'articolo 17 del regolamento base della politica comune della pesca, che invita gli Stati membri a considerare proprio l'artigianalità e la tradizione al momento dell'allocazione delle quote a livello nazionale delle varie spese.
Bene l'articolo 12 citato dal relatore, sull'equa distribuzione che potrebbe favorire il ritorno di tonnare storiche come quella di Favignana. Per questo invito la Commissione europea a farsi autenticamente garante dei principi che lei stessa propone in materia di una politica comune della pesca equa, così da non penalizzare e lasciare indietro pescatori e marinerie che vanno invece tutelati anche in fase di trilogo.
Isabel Carvalhais (S&D). – Senhor Presidente, Senhor Comissário, a demanda pelo atum-rabilho, como aqui já foi dito esta noite, levou a que a espécie ficasse praticamente em risco de extinção pelo excesso de pesca. Entretanto, a ICCAT implementou um plano de recuperação que envolveu medidas de gestão e de controlo muito apertadas durante vários anos. As medidas implementadas surtiram efeito e a recuperação deste recurso deu-se com o empenho de todo o setor da pesca.
Na sua posição negocial, o Parlamento Europeu exigiu que os Estados-Membros garantissem a atribuição de uma quota setorial específica desta espécie para os navios de pequena escala. Parece-me uma forma mais do que justa de compensar o esforço e o contributo que estes pequenos navios também tiveram na recuperação desta espécie e que de modo algum poderiam ficar fora desta equação.
Quero expressar o meu agradecimento e total apoio ao trabalho feito pelo relator e a toda a equipa negocial para se atingir um acordo que garanta isso mesmo e espero que este plenário, amanhã, demonstre um apoio expressivo a esta posição.
Annalisa Tardino (ID). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, siamo qui, alle 23, per discutere di tonno rosso senza un voto definitivo, dopo un anno esatto di lavoro, perché il Consiglio ha irresponsabilmente deciso di respingere l'accordo raggiunto, un comportamento che ha ben pochi precedenti.
Oggi chiediamo pertanto un sostegno largo su un documento che finalmente sottolinea le peculiarità e i bisogni della piccola pesca artigianale, che prevede deroghe per le piccole imbarcazioni e che consente flessibilità agli Stati membri non solo in caso di crisi sanitaria ma anche di condizioni meteorologiche avverse.
Un testo che, soprattutto, prevede una maggiore allocazione di quote per la piccola pesca artigianale, in particolare in tutti quegli Stati che, come l'Italia, ne hanno destinato finora meno del 20%, un giusto riconoscimento che ripaga gli sforzi profusi in questi anni dai pescatori per rispettare i limiti imposti dai piani europei precedenti.
Noi siamo qui per difendere questo documento perché ognuno in politica, come nella vita, deve assumersi le proprie responsabilità e schierarsi se del caso: noi abbiamo scelto di schierarci a sostegno della piccola pesca, dei lavoratori che si sacrificano per il mare, coloro che oggi sono messi a dura prova dalle conseguenze della pandemia, oltre che da anni di regole eccessivamente punitive. Gente che si aspetta risposte rapide e precise da voi e non giochetti di potere cui bisogna, anzi, porre fine.
Manuel Pizarro (S&D). – Senhor Presidente, Caro Comissário, quero expressar o meu total apoio à proposta apresentada pelo colega Giuseppe Ferrandino. Agradeço o trabalho que as equipas negociadoras das três instituições realizaram para se chegar a um acordo, que me parece equilibrado e justo. Lamento que o Conselho não o tenha validado.
O que está em causa, do ponto de vista do Parlamento, é defender a pesca de pequena escala. Ela é realizada por navios que têm acesso a recursos limitados em função da sua autonomia e da sua área de operação.
Um pouco por toda a Europa, as comunidades costeiras estão dependentes dos rendimentos dessas frotas. Temos que garantir que o recurso migratório, como o atum-rabilho, está acessível aos navios de pequena escala e para isso é necessário que seja obrigatório afetar a esta frota uma parte das possibilidades de pescas disponíveis. É isto que o Parlamento quer alcançar, reconhecendo a importância da pesca de pequena escala e a importância que ela teve na recuperação do estado de conservação deste recurso.
Virginijus Sinkevičius,Member of the Commission. – Mr President, honourable Members, thank you for your interventions and valuable views. I have taken due note of the various points raised during this debate. At this stage I can only reiterate that the Commission fully understands the position of the European Parliament and that we will continue to work with both institutions to ensure that the concerns expressed by the co-legislators are properly reflected and that this important management plan is fully implemented so the fleets and the operators can have legal certainty.
President. – The debate is closed.
The vote on the amendments will take place on Tuesday, 27 April 2021 and the final vote on Wednesday, 28 April 2021.
28. Rozhodnutie o vypracovaní iniciatívnych správ: pozri zápisnicu
29. Vysvetlenia hlasovania: pozri zápisnicu
30. Opravy hlasovania a zámery pri hlasovaní: pozri zápisnicu
31. Program rokovania na nasledujúci deň: pozri zápisnicu