Die Präsidentin. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Erklärungen des Rates und der Kommission zur Rettung der Sommersaison für den Tourismus – Unterstützung des Hotel- und Gaststättengewerbes durch die EU (2021/2653(RSP)).
Ana Paula Zacarias,President-in-Office of the Council. – Madam President, I am very grateful to the European Parliament for giving me this opportunity to discuss ways of revitalising the tourism sector and making it more resilient, more prosperous and sustainable, and I would like to thank MEP Cláudia Monteiro de Aguiar for her report on establishing a new strategy for sustainable tourism.
The debate is very timely as we find ourselves at a critical moment to take decisive action in favour of tourism and the hospitality sector just before the start of the summer season in Europe.
Tourism is a key pillar of the EU economy with great potential for economic growth and for creating employment. It is also essential for forging our common identity and strengthening the mutual knowledge of our rich cultures. The COVID-19 crisis has put the sector under heavy economic strain. It has been particularly severe on SMEs, which in fact constitute the vast majority of the enterprises active in the tourism sector. Therefore, we have to act without delay in order to provide the necessary financial support to alleviate the lack of liquidity faced by many tourism businesses, to prevent massive job losses and to help the sector out of recession.
We must also take into account that the tourism ecosystem will take longer to recover from the crisis than the other sectors as a large number of enterprises – mostly, as I said, SMEs – were not prepared and had no cushion allowing them to survive despite the measures taken by the Member States.
In parallel, we have to make rapid progress in reversing the epidemiological situation and reducing the spread of the coronavirus by accelerating the vaccination process. This means increasing the production capacity for vaccines and ensuring their availability in all Member States, leading to an earlier resumption of safe mobility across Europe. In addition, we need to have a better coordinated approach to the lifting of restrictive travelling measures within the EU and towards third countries. All these matters were discussed at the informal meeting of ministers of tourism that was held on 1 March.
The European Parliament also has a major role to play, together with the Council, in the approval of the Regulation on the Digital Green Certificate to facilitate the free movement of travellers within the EU as soon as possible under safe conditions.
The Council has agreed on a mandate, and I very much hope that Parliament will adopt its position during this plenary session, so that interinstitutional negotiations can start without delay in order to have the framework in place for the summer. I will of course participate in this debate tomorrow. I’m confident that this certificate, if properly equipped with the necessary guarantees of non-discrimination and the protection of personal data, will greatly contribute to this objective.
While the EU tourism sector is currently facing serious challenges, it also offers great opportunities for the future. The deep crisis can act as a catalyst to transform the sector, while maintaining Europe as a leading destination. The Portuguese Presidency encouraged all parties involved – Member States, the European Parliament, the Commission, the private sector – to promote and support the transition of European tourism from a model focused on quantitative growth to a quality-based approach, leading to sustainable development and quality jobs.
Through digitalisation and innovation in tourism, we can achieve a more competitive and sustainable tourism offer in Europe, allowing for the emergence of new business models. For that purpose, we will also have to concentrate efforts and deploy the appropriate means for the development of the necessary skills, including digital skills.
Tourism policy should also contribute to reaching the EU climate goals and the objectives of the Paris Agreement in accordance with the UN Sustainable Development Goals. Green investment by public authorities and private actors will be required in the coming years to strengthen competitiveness and support the sustainable growth of the tourism sector in Europe.
This holistic vision can be set out in a coordinated European agenda for tourism 2030-2050, underpinned by shared priorities and functioning as a roadmap towards a sustainable, innovative and resilient tourism ecosystem. This is a key element of the Council conclusions on which we are currently working with Member States, to be adopted in May, and I’m glad to see that this common objective has also been reflected in Parliament’s report.
The Presidency is committed to working with the other institutions, international organisations and tourism stakeholders on the development of a shared agenda for the future of the sector.
Finally, I would like to take this opportunity to invite the representatives of the European Parliament responsible for tourism policy to discuss all these issues at the High-Level Forum for Sustainable Tourism that the Presidency will hold on 14 May in Porto, in order to prepare the ground for the launch of the European agenda.
Thierry Breton,membre de la Commission. – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, la pandémie a provoqué une crise sans précédent, évidemment, pour le secteur du tourisme. Les nuitées de l’Union européenne ont chuté de 50 % en 2020 et le tourisme transfrontalier a connu une chute brutale de près de 70 %.
La crise a touché des millions d’emplois, et ce sont autant de familles qui sont touchées. Toutes les régions européennes sont frappées, en particulier celles qui dépendent plus fortement du tourisme, je pense évidemment aux zones côtières, aux îles et aux régions ultrapériphériques de l’Union.
Mais il y a de l’espoir à l’approche de la saison estivale. Avec l’intensification des efforts de vaccination dans l’ensemble de l’Union, les Européens sont impatients de repartir en vacances dès cet été. Les besoins des citoyens évoluent également, on le sait. Les nouveaux touristes ont tendance à privilégier les voyages de courte distance, les activités de nature et de plein air, ainsi que les voyages réservés à la dernière minute. Les mesures de sécurité et de santé resteront, on le sait, des critères de premier ordre.
Étant donné que la situation épidémiologique mondiale reste préoccupante, évidemment, notre tâche est claire, mais difficile. Nous devons avant tout mettre en place des mesures appropriées pour protéger la santé publique et assurer aussi la sécurité. En même temps, comme les États membres vont rouvrir progressivement, nous devons aussi permettre des voyages et un tourisme sûr.
La réouverture des entreprises de l’écosystème touristique avant l’été, d’une manière sûre et attractive pour les touristes, nécessitera un niveau élevé de coordination, tant au niveau national qu’au niveau de l’Union. La Commission a présenté plusieurs mesures visant à créer les conditions d’une réouverture en toute sécurité et à rétablir la confiance des voyageurs.
Tout d’abord, la stratégie de vaccination de l’Union européenne et les efforts déployés pour augmenter la capacité de production de vaccins – dans laquelle, comme vous le savez, je suis pleinement mobilisé avec la task force dont j’ai la charge – vont fournir suffisamment de doses, j’en suis convaincu, pour que 70 % de la population adulte de l’Union européenne puisse être vaccinée d’ici à la mi-juillet. Ce sera évidemment, on le sait tous, le facteur numéro un qui donnera la confiance aux citoyens pour voyager à nouveau.
Le mois dernier, la Commission a par ailleurs présenté un ensemble de mesures visant à faciliter la réouverture en toute sécurité, y compris, évidemment, le certificat vert numérique qui permettra de prouver de manière uniforme qu’une personne a été vaccinée, testée ou rétablie de la COVID. Il s’agit en fait d’un moyen important pour faciliter les déplacements transfrontaliers et pour adopter une approche commune au niveau de l’Union européenne afin d’éviter des solutions nationales divergentes. Grâce au traitement en urgence de ce dossier par les colégislateurs, le certificat pourrait entrer en vigueur en juin, à temps pour la saison estivale, et de mon côté, je mettrai tout en œuvre pour que la solution technique soit prête d’ici là.
Les normes sanitaires sont absolument essentielles pour rassurer les voyageurs, on le sait. C’est pourquoi la Commission a demandé à l’Organisation européenne de la normalisation de travailler sur un label sanitaire volontaire pour les établissements du tourisme et de l’hôtellerie de l’Union européenne. Celui-ci devrait être prêt à temps pour l’été, également.
Le secteur culturel et créatif, on le sait, est extrêmement important pour le tourisme et a été particulièrement touché lui aussi par les restrictions dues à la COVID. Pour faciliter son rétablissement, la Commission utilisera les réseaux existants pour échanger des informations sur la réouverture, tout en préservant la sécurité du secteur culturel, de façon à poursuivre les travaux préparatoires à l’élaboration de lignes directrices, à la lumière de l’évolution de la situation épidémiologique, pour les secteurs de la musique, de l’audiovisuel, des arts et du spectacle, des musées aussi évidemment, et également de l’ensemble des sites du patrimoine culturel.
Dans le paquet que j’ai mentionné ci-dessus, nous fournirons également des informations sur les tests, tels que les autotests et les tests rapides antigènes, qui sont de plus en plus utilisés et utiles pour faciliter les services, mais aussi voyager en toute sécurité.
Enfin, la Commission gère la plateforme de l’application Re-open EU depuis maintenant, vous le savez, plus d’un an. Cette plateforme centralise des informations actualisées sur les voyages des États membres sur une carte interactive qui est réactualisée en permanence. Ce service connaît un très grand succès, avec plus de 10 millions de visites du site internet depuis juin dernier.
Certains d’entre vous diront peut-être qu’en dépit de tous ces efforts, un État membre peut toujours décider de maintenir les restrictions de voyage et demander, par exemple, une quarantaine, malgré le certificat de vaccination ou autre. Je voudrais souligner ici que le travail de la Commission consiste à mettre en place les conditions qui faciliteraient la réouverture. Je pense que les efforts que j’ai énumérés ci-dessus constituent évidemment une très bonne base pour tout cela. En outre, depuis le début de la crise, la Commission collabore avec les États membres pour coordonner les actions relatives aux restrictions de voyage et aux mesures de sécurité au sein de l’Union européenne et à nos frontières extérieures, au moyen de recommandations et de communications. En ce qui concerne les restrictions des voyages à l’extérieur de l’Union, nous examinons les possibilités de proposer des modifications à la recommandation existante du Conseil afin de prendre en compte les développements récents et notamment, évidemment, la vaccination.
J’en viens maintenant, pour conclure, à la sauvegarde des entreprises et des emplois dans le tourisme et à la transformation du secteur. En raison de la pandémie, les besoins d’investissement de l’écosystème touristique sont extrêmement élevés – les plus élevés, du reste, de tous les écosystèmes industriels. Depuis le début de la pandémie, l’Union a fourni une aide d’urgence sans précédent au tourisme en injectant des liquidités, en tirant pleinement parti de la flexibilité qui a été offerte par les règles en matière d’aides d’État et en lançant aussi un programme de chômage temporaire.
Pour que l’industrie du voyage et les destinations touristiques puissent renforcer leur résilience et conduire la transformation verte et numérique, il faut évidemment mobiliser davantage d’investissements, à la fois publics bien sûr, mais aussi privés, et à cet égard, je vous rappelle que «Next Generation EU» et le nouveau cadre financier pluriannuel vont jouer un rôle crucial. La Commission espère que les États membres et le secteur du tourisme sauront évidemment saisir ces opportunités, il faut bien le dire, sans précédent. Afin d’aider les acteurs du secteur du tourisme à accéder aux possibilités de financement offertes par le nouveau cadre financier pluriannuel et à identifier les bons outils de soutien, nous lancerons aussi le mois prochain un nouveau guide en ligne sur les financements de l’Union européenne pour le tourisme.
Voilà, Mesdames et Messieurs les députés. La Commission, vous le voyez, est pleinement mobilisée pour aider à relancer l’écosystème du tourisme. La protection des entreprises et des emplois sera évidemment au cœur de l’agenda de l’Union, tout comme notre engagement à contribuer à la reconstruction d’un secteur touristique résilient, numérique et durable. Dans les années à venir, dans les prochains mois, nous allons tous unir nos efforts pour répondre dans l’urgence aux attentes des Européens, de nos concitoyens, afin évidemment de préserver, de sauver cette saison estivale tout en garantissant les normes les plus élevées en matière de santé et de sécurité publique.
Cláudia Monteiro de Aguiar, em nome do Grupo PPE. – Senhora Presidente, quando falamos de turismo, falamos de todo um ecossistema, de empresas de hotelaria, de restauração, de serviços de limpeza, referimo-nos a espaços culturais, transportadoras, no fundo pequenas e médias empresas, mas o turismo é acima de tudo um processo humano. São pessoas, são famílias que sustentam toda a base económica e que ajudam a desenvolver um país. Nas crises mais duras, foi o setor que mais contribuiu para a recuperação de países como o meu, Portugal.
Hoje, o setor precisa de apoio dos governos e clama por uma resposta europeia robusta e solidária. Os empresários, os trabalhadores, os cidadãos lá fora precisam, mais do que nunca, de um verdadeiro programa de recuperação para o turismo, um masterplan europeu que devolva a esperança a quase 3 milhões de empresas turísticas da União e que salve milhões de postos de trabalho que dele dependem.
O Parlamento Europeu tem vindo a pedir, mas estamos sozinhos. Esta falta de ambição política e de liderança tem levado a uma descoordenação contínua das viagens que impede e bloqueia a livre circulação de cidadãos. O nosso pedido é que se acelere o processo de vacinação, que se garanta que o certificado europeu COVID-19, que deve entrar em vigor em junho, garanta a coordenação efetiva, impeça restrições a pessoas vacinadas e inoculadas e jamais promova a discriminação. Façamos mais do que criar um instrumento europeu. Salvar a época turística de verão passa por criar condições comuns e claras a todos e capitalizar empresas.
Esperamos da Comissão Europeia, do Conselho, uma verdadeira resposta europeia para o turismo e as viagens. O meu país, Portugal, e as suas regiões ultraperiféricas, a Madeira e os Açores, precisam deste apoio. Contamos com o vosso empenho nesta solução.
István Ujhelyi, a S&D képviselőcsoport nevében. – Tisztelt Elnök Asszony! Ahhoz, hogy én a Közlekedési és Idegenforgalmi Bizottság alelnökeként most ide érkezek, erre a számunkra nagyon fontos vitára, ahhoz reggel 9-kor kellett otthonról elinduljak, és Budapest–Helsinki-járattal kellett ide érkezzek Brüsszelbe. Reggel 9-től este 7-ig utaztam azért, hogy itt legyek. Tragikus! Ilyen körülmények között kell felkészüljünk a következő nyárra és a következő évekre.
A helyzet drámai, bezárt éttermek, bezárt hotelek, de nem a hotelek és az éttermek izgatnak igazából, hanem a mögöttük lévő emberek. Európában 25 millió munkavállaló és az ő sorsuk, a helyzetük, az egzisztenciájuk függ attól, hogy mikor lábalunk ki ebből a helyzetből. Tudjuk nagyon jól, hogy a szállodaipar és a vendéglátás a pandémia előtt kétmillió vállalkozás tizenkét és fél millió munkahelyét adta. Olyan visszaesés történt, amit korábban sosem láttunk. Budapesten, a mi gyönyörű fővárosunkban két és fél millió vendégéjszakát veszítettünk el a tavalyi egyetlen egy év alatt.
A hotelek, az európai „hospitality” szektor gyűjtőszervezete kért meg arra, hogy néhány fontos dolgot kérjek itt önöktől. Világos, egyértelmű és kiszámítható feltételek és szabályok kellenek az újranyitáshoz. Rugalmas pénzügyi eszközök, banki hitelek, megfizethető pénzügyi konstrukciók bevezetése kell. A szektor elképesztő hitelállománnyal rendelkezik. Ez azt jelenti, hogy ezeknek észszerű átütemezését el kell tudjuk érni közösen, nyilvánvalóan a nemzeti parlamentekkel és tagállami kormányokkal. De leginkább az összehangolt és koordinált határlezárásokat, a tesztelés és a karanténszabályok alkalmazását, és majdan a „certificate digital”, „green certificate” elfogadását kérik.
Viszont szeretnék valamit Biztos Úrnak címezni. Most látszik igazán, amit mi a pandémia előtt is kértünk: Az nem működik tovább, hogy a turizmus kifejezetten csak tagállami hatáskörben van. Muszáj, hogy erősítsünk európai szinten. A kompetencia engem nem érdekel, engem az érdekel, hogy ki segíti meg ezeket a vállalkozásokat, és ki fog tudni bármikor, ha ilyen helyzet van, lépni, hogy azonnal segítséget adjunk a szakmának. Ehhez pénzügyi forrásokra és új szabályokra van szükség. Ezért a javaslatom az európai turizmusunió létrehozása, ami ugyanolyan politikai brand, mint az európai egészségügyi unió, amiben mi a Parlament és az Európai Bizottság meg tudtunk egyezni. Most a turizmusnál tegyük meg ugyanezt. Jók a reményeink, mert Kerstin Jorna, Valentina Superti, Marie-Hélène Pradines azok, akik új szereplőként a Bizottságnál a területért felelnek. Breton biztos úr alatt ők ebben jó partnerek lehetnek. Jöjjenek Önök is velünk! Csináljunk európai turizmusuniót és új szabályokat az európai turizmus munkavállalóinak!
José Ramón Bauzá Díaz, en nombre del Grupo Renew. – Señora presidenta, estimada secretaria de Estado Zacarias, estimado comisario Breton, el turismo no se entiende sin la hostelería, una de las piedras angulares precisamente en un sector que mueve a millones de ciudadanos que lo que buscan es precisamente la mejor tradición gastronómica de Europa.
Por eso celebro que, hoy, por fin, después de trece meses desde que la Organización Mundial de la Salud reconociera y definiera esta situación como una pandemia, podamos venir a esta sala de plenos y podamos debatir sobre uno de los puntos más importantes del sector turístico, uno de los sectores y uno de los colectivos más importantes: el de la hostelería.
Señorías, mientras estamos debatiendo en este salón de plenos, hay millones de bares y restaurantes que permanecen cerrados en toda la geografía de Europa. Aquí, en Bruselas ⸺todos somos conocedores de esta realidad⸺, la hostelería lleva más de medio año cerrada, y todos conocemos restaurantes y bares que no volverán a abrir y algunos que están en una situación realmente preocupante.
Pero esta pandemia también nos ha demostrado que existen modelos y experiencia de gestión distintos; modelos que son absolutamente positivos y de los que, honestamente, creo que debe aprender Europa.
Estimado señor Breton, los liberales hemos sido los responsables de este modelo de gestión, entendiendo que no es incompatible la apertura y el ejercicio de la actividad de la hostelería con la protección de la salud pública. Y un claro ejemplo ha sido el Gobierno de liberales y conservadores de la Comunidad de Madrid, donde se ha mantenido la hostelería abierta y donde se ha conseguido también que la incidencia acumulada de Madrid comparada con otras ciudades, como Bruselas, sea infinitamente inferior después de que en Bruselas lleve más de medio año, desde octubre de 2020, cerrada la hostelería. Un Gobierno que en este caso ha demostrado esas circunstancias con una gestión que ha sido ejemplo en toda Europa.
Y el primer paso para ayudar a los hosteleros es precisamente no demonizar, no criminalizar a este sector, como hacen algunos Gobiernos, como hacen algunos partidos, que realmente lo que demuestran es su falta de ideas o también la ausencia de experiencia en la gestión. Por eso mismo, señor comisario, señorías, creo que la experiencia lo ha demostrado claramente: necesitamos más gestión liberal en Europa y muchos menos discursos políticos que están absolutamente alejados de la realidad.
Si somos capaces de hacerlo, no solamente se recuperará la hostelería, se recuperará la economía y nos recuperaremos todos.
Marco Campomenosi, a nome del gruppo ID. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, grazie alla Segretaria di Stato, Zacarias, e grazie al Commissario Breton per essere qui. I temi sono tanti: alcune delle osservazioni del Commissario sulle difficoltà e i problemi che deve affrontare il mondo del turismo sono assolutamente le mie.
Abbiamo problemi anche relativi alla concorrenza sleale e mi riferisco, per esempio, alla posizione dominante di certe piattaforme online, che di fatto in alcuni settori, come quello, per esempio, alberghiero quasi impongono i prezzi e le condizioni per entrare in un mercato, oppure di categorie professionali regolati in alcuni Stati membri, come nel mio paese, le guide turistiche. Attenzione: nel mio paese, anche i cittadini non italiani possono diventare una guida turistica. Ecco, vedono la concorrenza sleale di un mondo senza regole che li mette in difficoltà e non perché non siano competitivi e bravi.
E qui vengo a un settore su cui, secondo me, abbiamo un retaggio di ipocrisia che viene da tanti anni e che riguarda la competitività e come direttive importanti per il mercato interno, come la direttiva servizi – nel mio paese chiamata ancora con il nome del Commissario che la propose per primo, Bolkestein – vadano a colpire e a dare incertezza a un settore come quello del turismo balneare italiano, composto da circa 30.000 microimprese e piccole imprese – quindi un settore differenziato – che gestiscono una risorsa che non è scarsa: una risorsa che può andare in concessione anche a un cittadino non italiano, una risorsa per la selezione della quale sono già in atto procedure trasparenti nell'ordinamento italiano, un settore che però è preoccupato per una procedura, a mio avviso, intempestiva aperta pochi mesi fa dalla Commissione.
Ecco, io credo che il governo italiano ha tutti gli elementi di fatto e di diritto per chiarire il perché abbiamo un'attuale normativa italiana. Si possono fare progressi in ambo le direzioni ma credo che debbano essere fatti nell'interesse di operatori che chiedono solo di lavorare e maggiore certezza per poter fare investimenti nelle loro attività per il futuro.
Ciarán Cuffe, on behalf of the Verts/ALE Group. – Madam President, we’re in the midst of a huge crisis faced by the tourism and hospitality sectors. The lockdowns over the past year have confined people to their homes, to their towns, cities, regions and countries, apart from a brief respite last summer. Even now, most of Europe remains in lockdown with the hospitality sector largely shut.
This is undoubtedly a really tough period for all involved and I’m very conscious that we want to get the industry up and going again. Equally, people want to travel. They want to get back to places that they’ve been to, and to where they want to go. But in the midst of this rush, we need to show that not everything about our pre-pandemic world worked so well. Mass tourism had its downsides, from inflated house and rental costs for local people, to plastic pollution on our beaches, and the smog caused by cruise ships in our harbours.
So when we try to save the tourism season this summer, for the sake of people and the planet, we cannot rush back to damaging forms of tourism. Instead, we need to promote ecotourism, a form of tourism that prioritises the well—being of local populations and the protection of the planet.
This morning I was reading about how staycation bookings across Europe are soaring for 2021. People are continuing to discover their home countries, their regions, their cities. This type of tourism limits the impact of high carbon costs – think of those EUR 15 flights – and it supports local economies. Put simply, it’s good for the planet and it’s good for the local economy as well.
But for those tourists that do wish to travel abroad this summer, there is another way. We’ve seen a boom in night trains – Brussels—Vienna, Prague—Berlin. Low carbon travel on modes such as this is part of our future.
Carlo Fidanza, a nome del gruppo ECR. – Signora Presidente, signor Commissario, signor Ministro, onorevoli colleghi, è passato più di un anno dall'inizio della pandemia e sul turismo abbiamo visto tante, troppe promesse non mantenute.
Esattamente un anno fa, a pochi mesi dall'inizio della pandemia, il Commissario Breton dichiarò in queste aule che la Commissione era pronta ad agire per dare risposte immediate ad un settore devastato dalla pandemia. Si parlò di Piano Marshall, di 25 % del Recovery fund dedicato al settore turistico. Purtroppo, nonostante l'impegno del Commissario, che voglio riconoscergli pubblicamente, queste risorse non si sono viste e ora ci tocca sperare che i governi prevedano nei loro piani nazionali delle risorse specifiche che potranno tutt'al più accompagnare verso il futuro chi sopravvivrà ma di certo non potranno indennizzare chi in questi mesi ha perso gran parte del proprio fatturato.
Il trasporto aereo in ginocchio, le crociere ferme, il tour operator, le agenzie di viaggio, le guide turistiche disperati, gli hotel, i ristoranti e i bar delle città d'arte e non solo chiudono a migliaia. Il settore MICE è in ginocchio, gli impianti sciistici hanno perso la stagione, le imprese balneari sperano almeno di salvare l'estate, mentre in molti paesi, come l'Italia, sono ancora alle prese con una folle applicazione della direttiva Bolkestein che le mette a rischio.
Dopo la pessima gestione della campagna vaccinale, ora il certificato COVID-19 è l'occasione per dimostrare che l'Unione serve davvero a migliorare la vita dei cittadini europei e restituire fiato ad un settore che ha pagato un prezzo altissimo e serve anche per evitare corridoi bilaterali e discriminazioni tra Stati europei. Bisogna ripartire tutti insieme in sicurezza.
Per ottenere questo obiettivo, bisogna innanzitutto infondere fiducia nei cittadini e fare una comunicazione corretta: non ci sarà alcun obbligo vaccinale, ma solo un certificato riconosciuto da tutti che consenta di viaggiare anche con un semplice tampone negativo; restrizioni e quarantene dovranno essere rimosse e le procedure armonizzate. Soltanto così potremmo estendere questo strumento anche ai turisti provenienti dai mercati extraeuropei. I dati sensibili dovranno essere gestiti con attenzione delle autorità nazionali.
Ma soprattutto bisogna fare presto, perché il turismo è programmazione e se si perde questa stagione estiva, rischiamo di lasciare per strada centinaia di migliaia di piccole e medie imprese.
Έλενα Κουντουρά, εξ ονόματος της ομάδας The Left. – Κυρία Πρόεδρε, μετά από έναν χρόνο πανδημίας, η κατάσταση είναι τραγική όχι μόνο στον τουριστικό τομέα αλλά και σε μία σειρά άλλων οικονομικών και παραγωγικών κλάδων που στηρίζονται στον τουρισμό, όπως η εστίαση, το λιανικό εμπόριο και οι μεταφορές, και σε μία σειρά επαγγελμάτων, όπως αυτά του ξεναγού και του οδηγού. Είναι ζωτικής σημασίας για εκατομμύρια πολίτες όχι μόνο να ανοίξει o τουρισμός, αλλά το άνοιγμα αυτό να γίνει με σύνεση και με ενιαία πρωτόκολλα όσον αφορά την ασφάλεια στις μετακινήσεις, ώστε η τουριστική περίοδος να έχει διάρκεια και να αποτραπεί ο κίνδυνος να διακοπεί βίαια από ένα νέο κύμα διασποράς του ιού. Ένα άναρχο και απρόσεκτο άνοιγμα θα είναι η χαριστική βολή για εκατομμύρια μικρομεσαίες επιχειρήσεις και εργαζόμενους που βρίσκονται στο χείλος της καταστροφής.
Οι προϋποθέσεις, λοιπόν, για να σωθεί η τουριστική περίοδος είναι οι εξής: πρώτον, οι μικρομεσαίες επιχειρήσεις, που είναι η ραχοκοκαλιά της ευρωπαϊκής οικονομίας, πρέπει να υποστηριχθούν από τα κράτη μέλη και από ευρωπαϊκούς πόρους κατά προτεραιότητα, ώστε να επιβιώσουν και να αντεπεξέλθουν στις δυσβάσταχτες πλέον οικονομικές υποχρεώσεις τους, που έχουν συσσωρευτεί τον τελευταίο χρόνο· δεύτερον, να επιταχυνθεί άμεσα ο εμβολιασμός κατά προτεραιότητα στους επαγγελματίες και εργαζόμενους που έρχονται σε επαφή με τους επισκέπτες, πριν από την έναρξη της τουριστικής περιόδου, για την προστασία της δημόσιας υγείας των τοπικών πληθυσμών και προορισμών· τρίτον, να προβλεφθούν δωρεάν τεστ πριν από την αναχώρηση για όλους τους πολίτες, τόσο για την ελαχιστοποίηση του κινδύνου μετάδοσης του ιού, όσο και για λόγους ισότιμης μεταχείρισης όλων των Ευρωπαίων που πρόκειται να ταξιδέψουν τους επόμενους μήνες, είτε έχουν προλάβει να εμβολιαστούν είτε όχι.
Βαγγέλης Μεϊμαράκης (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, είναι γεγονός ότι o τουρισμός χτυπήθηκε έντονα από την πανδημία του κορονοϊού και προκλήθηκαν ανυπολόγιστες συνέπειες σε όλους τους τομείς που άπτονται του τουριστικού κλάδου, όπως ο τομέας των μεταφορών, των προμηθειών, της εστίασης και των μικρομεσαίων παραγωγών, αφήνοντας μετέωρους —δυστυχώς— πάρα πολλούς εργαζόμενους· χιλιάδες εργαζόμενους. Μπορεί η σημερινή συζήτηση να αφορά τον τομέα της φιλοξενίας, αλλά δεν περιορίζεται μόνο σε αυτόν. Από τη φύση τους, οι επιχειρήσεις φιλοξενίας δημιουργούν θετικά πολλαπλασιαστικά αποτελέσματα για τις τοπικές κοινωνίες στις οποίες δραστηριοποιούνται, παρέχουν θέσεις εργασίας, τονώνουν την επιχειρηματικότητα και συμβάλλουν στην ανάπτυξη της οικονομίας. Για τη χώρα μου, την Ελλάδα, αλλά και για τις χώρες του Νότου, ο τουρισμός αποτελεί τη μοναδική πηγή εσόδων για τις τοπικές κοινωνίες. Το ζητούμενο, λοιπόν, είναι να φτάσουμε όρθιοι όλοι στην επόμενη ημέρα. Διότι προγραμματίζουμε για την επόμενη ημέρα, αλλά πρέπει να ξέρουμε και πώς θα φτάσουμε σε αυτήν και να δημιουργήσουμε προοπτικές και ευκαιρίες για όλους, με στόχο την αναγέννηση και την ανάπτυξη του τουριστικού προϊόντος. Η φετινή τουριστική χρονιά είναι ιστορικό στοίχημα για την Ευρωπαϊκή Ένωση και είναι καθήκον μας να δημιουργήσουμε τις κατάλληλες συνθήκες και προϋποθέσεις ώστε το φετινό καλοκαίρι να μη χαθεί και να αποτελέσει την αφετηρία της ανάκαμψης. Πρέπει να δώσουμε συνολική θετική απάντηση στους εργαζόμενους και στις επιχειρήσεις του τουρισμού τώρα, κύριε Breton και κυρία Zacarias.
Isabel García Muñoz (S&D). – Señora presidenta, el turismo es una industria estratégica para la Unión Europea y ha sido uno de los sectores más afectados por la COVID—19. Este Parlamento lo tiene muy claro y, aunque apreciamos mucho la puesta en marcha desde la Unión Europea de mecanismos como SURE, REACT-UE o la flexibilización de las ayudas estatales, que han impactado positivamente en el sector turístico, seguimos pidiendo una verdadera política europea del turismo.
En el anterior Pleno, aprobamos la estrategia europea para un turismo sostenible, demostrando una vez más el compromiso de esta Eurocámara con el sector; estrategia que debería ser la hoja de ruta que permita reactivar el sector y acompañarlo en esa necesaria transición ecológica y digital a la que se enfrenta.
La temporada de verano está a la vuelta de la esquina. Los programas de vacunación y el certificado COVID suponen una oportunidad para recuperar la confianza de los viajeros y facilitar la libertad de movimiento en condiciones seguras. Los planes nacionales de recuperación supondrán un impulso definitivo a la reactivación sostenible y segura del sector.
Podría decirse que se empieza a ver la luz al final del túnel, pero necesitamos más. Necesitamos aunar esfuerzos con la Comisión y, sobre todo, con el Consejo. Necesitamos criterios comunes en toda Europa. Hay que unificar los formularios de pasajeros, hacer asequibles y no discriminatorios los PCR —no puede ser que sean más caros que el propio billete—. Necesitamos que el viajero tenga suficiente información sobre normativas, sobre centros donde hacerse test... Habría que crear puntos de información actualizada tanto físicos como en línea y, sobre todo, necesitamos evitar cualquier medida unilateral sobre restricciones adicionales al certificado como cuarentenas. Solo así volverá la confianza de la ciudadanía en viajar. Solo así el sector podrá salir adelante.
Izaskun Bilbao Barandica (Renew). – Señora presidenta, señora Zacarias, señor Breton, la libertad de movimientos es una seña de identidad de nuestra Unión, una clave para su economía y una condición básica para el desarrollo de una ciudadanía europea basada en nuestra diversidad.
La campaña de vacunación y test PCR accesibles por precio, velocidad de diagnóstico y lugar de realización son herramientas imprescindibles para que el certificado verde europeo nos permita mucho más que volver al pasado. Así vamos a desarmar restricciones coordinadamente y en plena seguridad, restaurar intercambios, reabrir negocios y aliviar la durísima situación que viven las regiones europeas más dependientes del turismo, especialmente las insulares y ultraperiféricas, Una gran esperanza, pero, además, una enorme oportunidad para que este regreso nos devuelva mucho más de lo que teníamos.
La apuesta por un turismo de experiencia, más sostenible, es bueno para el sector, para los usuarios y para el planeta. El sector necesita y merece un plan europeo que apoye la digitalización, el reciclaje, la implicación de nuevos actores en la creación de nuevas ofertas; que impulse la accesibilidad, la eficiencia energética de los edificios, la movilidad sostenible en los viajes y en el destino o el uso de la inteligencia artificial para mejorar la gestión, la información a los usuarios... (la presidenta retira la palabra a la oradora).
Francesca Donato (ID). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, per salvare la stagione turistica estiva, l'Europa deve voltare pagina nella lotta al COVID, con riferimento alle strategie di lockdown e alla chiusura delle frontiere.
L'inefficacia delle restrizioni e delle chiusure è certificata da decine di studi scientifici svolti in tutto il mondo. La protezione dei soggetti fragili, oggi, è obiettivo raggiunto in Europa. Abbiamo cure e vaccini: non c'è più ragione di fermare l'economia per paura del COVID.
Oggi i paesi membri dovrebbero puntare all'immunità di gregge, monitorando l'immunità dei cittadini vaccinati o guariti e l'Unione europea deve consentire agli Stati di sostenere senza eccezioni le imprese del settore turistico, a cominciare dalle compagnie aeree che hanno subito danni enormi dalla restrizione alla mobilità.
Riaprire al turismo senza limitazioni né ripensamenti nella stagione estiva non è un azzardo ma una scelta razionale e necessaria per sostenere la domanda di servizi turistici, senza la quale il settore non può vivere. Nessuna misura servirà se non restituiremo ai cittadini la libertà, la gioia di vivere e la fiducia nel ritorno alla normalità.
Tilly Metz (Verts/ALE). – Madam President, there is no doubt that tourism is one of the sectors that has been the hardest hit by the pandemic. The upcoming summer season will be decisive, especially for those countries that are highly dependent on tourism. Therefore, it is important that the EU give support to the sector.
Travelling in Europe also contributes to European identity. One year after the pandemic, people need new positive experiences, and they are longing to travel again in a safe way. Travelling should not be reserved for the wealthy, so we need to ensure that travel and tourism become more affordable and more accessible.
At the same time, people – and especially young people – want to see change. We have seen them on our streets every Friday. They want to achieve our climate goals and they want to save biodiversity. They don’t want to go on like this; instead, we must live and travel more consciously.
That is why the EU should focus its efforts on supporting sustainable tourism. First, we also need to foster the greenest travel modes to each destination, particularly rail, which can be combined with cycling tourism. Night trains can be a perfect solution, creating unique experiences in a comfortable setting. Sustainability is also necessary at destination, ensuring a circular economy model in the accommodation and hospitality sectors.
This will then be a win-win-win situation for the environment, the people and the different sectors, especially nature—based tourism, such as agro— and ecotourism.
Kosma Złotowski (ECR). – Pani Przewodnicząca! Absolutnie każdy pomysł, który pomoże w bezpiecznym odmrożeniu turystyki i gastronomii przed wakacjami jest wart rozważenia, dlatego tak ważne jest szybkie i skuteczne wprowadzenie zielonych zaświadczeń cyfrowych, które ułatwią podróżowanie po Europie wszystkim osobom zdrowym i zaszczepionym. Komisja powinna także rekomendować państwom członkowskim będącym popularnymi destynacjami turystycznymi, w których tempo procesu szczepień jest powolne, włączenie pracowników turystyki i gastronomii do programu szczepień. Powinniśmy rozważyć również umożliwienie podróży turystom spoza Unii Europejskiej, jeśli spełniają europejskie warunki i normy sanitarne.
Podejmując wszystkie decyzje określające warunki pracy turystyki i gastronomii w nadchodzącym sezonie wakacyjnym, trzeba pamiętać, że otwarcie tych sektorów jest bardzo ważne dla gospodarek wielu państw członkowskich, ale to bezpieczeństwo turystów i mieszkańców miejscowości turystycznych powinno być naszym priorytetem. Postarajmy się, aby nadchodzące wakacje dzięki rozsądnym i przemyślanym decyzjom przyniosły ostateczne zwycięstwo w długiej i ciężkiej walce z pandemią.
Leila Chaibi (The Left). – Madame la Présidente, avant la COVID, à une époque pas si lointaine, il était devenu normal de voir des touristes logés dans des appartements, pendant que les mal-logés étaient abrités dans des hôtels. Rare réjouissance depuis le début de la COVID: Airbnb a quitté nos grandes villes. Auparavant, durant des années, la plateforme avait chassé les habitants des villes pour remplacer leurs logements par des locations touristiques de courte durée. À cause d’Airbnb, les logements devenaient plus rares, plus chers, et nos centres-villes devenaient des musées.
Dans l’Europe d’après la COVID, je souhaite à tous les citoyens d’avoir accès à un logement digne, je souhaite aux hôteliers de ne plus subir la concurrence déloyale des plateformes et je souhaite aux Européens de partir en vacances dans des villes, des vraies villes, avec des vrais gens qui y habitent.
Alors pour le tourisme et pour les touristes, pour les citoyens, pour les habitants, dégageons Airbnb de nos villes, remettons les touristes dans les hôtels et les locataires dans les logements, et pas l’inverse!
Sven Schulze (PPE). – Frau Präsidentin, liebe Kollegen! Ja, auch der Tourismus ist durch die Pandemie extrem schwer gebeutelt. In meiner Heimat, in Deutschland, haben Hotels im letzten Jahr nur im Sommer bis November geöffnet gehabt. Kurzarbeit, Lohnausfälle, Insolvenzen – das sind Themen, mit denen wir uns dort in diesem Bereich beschäftigen müssen. Lockdowns ohne Konzept und Perspektive können einfach keine dauerhafte Lösung sein; es schädigt die Wirtschaft, und es schädigt natürlich auch die Menschen.
Richtig ist: Die Europäische Union hat bereits Möglichkeiten geschaffen, dem Tourismus und auch dem Gastgewerbe zu helfen – finanzielle Unterstützung von Unternehmen, aber auch verstärkte Hilfe bei Aus- und Weiterbildung beispielsweise; wir diskutieren ja jetzt gerade hier im Europäischen Parlament auch über die Jugendgarantie.
Geld ist wichtig, aber genauso auch Konzepte, die dem Tourismus helfen können. Ein Beispiel aus meiner Heimat im Harz, mitten in Deutschland gelegen: ein Hotel, das dort wieder aufgemacht hat, als Modellprojekt – Luftfilter angeschafft für jeden großen Raum, regelmäßiges Lüften, IT-gestützte Kontaktverfolgung, hälftige Belegung des Hotels, beim Einchecken mussten alle Gäste PCR-Tests vorweisen, und alle Gäste mussten sich regelmäßig dann wieder testen lassen. Genau das Gleiche auch für die Mitarbeiter.
Was ich sagen will – und meine Forderung auch an die Europäische Kommission –, ist: Geben Sie uns, geben Sie europaweit einheitliche Konzepte vor! Es bringt nichts, wenn in jedem Land – und in den Ländern dann auch noch in jeder Region – andere Konzepte gelten. Wir brauchen einheitliche Konzepte hier in der Europäischen Union. Im Mai letzten Jahres hatten wir das schon mal auf den Weg gebracht mit einer generellen Kommunikation, das brauchen wir wieder. Das ist meine Forderung an die europäische Ebene.
Giuseppe Ferrandino (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, con i colleghi della task force Turismo quest'anno abbiamo svolto un lavoro enorme. Crediamo, infatti, che il turismo debba essere un tema di interesse europeo, tanto nella definizione degli aspetti normativi quanto nell'allocazione delle risorse.
Lo abbiamo compreso con ancor più forza durante questa pandemia: 27 stati con 27 sistemi diversi e 27 regimi di risposta alla pandemia rappresentano quanto di più lontano possa esistere dal progetto federalista immaginato dai nostri padri fondatori. Apprezzo il suo ottimismo Commissario, ma al momento non mi sembra che la risposta dell'Europa sia stata efficace.
Abbiamo chiesto senza risultati che la Commissione dotasse il bilancio di un capitolo di spesa dedicato al turismo che prima del COVID occupava il 10% del Pil europeo, dava lavoro a oltre 23 milioni di cittadini ed era il core business di 3 milioni di imprese. Oggi abbiamo solo macerie: aziende chiuse, lavoratori licenziati e la mannaia della Bolkestein sulle imprese balneari. Questo è lo scenario attuale: le agevolazioni fiscali, la maggiore flessibilità sugli aiuti di Stato e il sostegno al settore aeroportuale, di certo, non possono definirsi come la risposta efficace alla crisi.
La risoluzione del Parlamento dello scorso giugno per il sostegno alle piccole e medie imprese resta lettera morta, caro Commissario. Iniziamo ad accelerare sulla sua attuazione se davvero abbiamo intenzione di aiutare il settore.
Nicola Danti (Renew). – Signora Presidente, signor Commissario, onorevoli colleghi, solo la libertà di movimento potrà garantire la ripresa di un settore, quello turistico, così fortemente colpito dalla pandemia. Ecco perché è di vitale importanza l'adozione di un certificato vaccinale comune a livello europeo che, assieme alla somministrazione dei vaccini, costituisce la vera soluzione alle restrizioni imposte dal virus.
Certo, sappiamo che anche questa sarà una stagione di passaggio e che ancora ci vorrà tempo prima di poter ripopolare le nostre città d'arte deserte, di affollare i musei vuoti e i ristoranti, di restituire il lavoro alle guide turistiche e a tutti gli operatori del settore.
Non possiamo permetterci che questa grave crisi passi invano. Dobbiamo immaginare un modo nuovo di fare turismo e i piani nazionali di ripresa e resilienza dovranno essere lo strumento per lanciare una serie di investimenti strategici per modernizzare il comparto.
Scommettere sulla transizione verde, l'efficienza energetica, la circolarità, così come sulla trasformazione digitale sfruttando l'intelligenza artificiale, la robotica e i Big Data significa affrontare un cambiamento strutturale all'offerta turistica europea per un settore più moderno, più competitivo, più sostenibile.
Rosanna Conte (ID). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, decine di milioni di cittadini europei hanno rinunciato a programmare le ferie e le vacanze a causa dell'incertezza delle restrizioni. Incertezze che sono anche frutto dei ritardi nella campagna vaccinale. Di fatto, il settore più colpito da questa pandemia rischia un'altra estate da incubo e a farne le spese saranno gli albergatori, i ristoratori, i balneari e i lavoratori stagionali che per il secondo anno rischiano grosse perdite. Occorre fare di più.
Da tempo chiediamo che Bruxelles metta a disposizione strumenti ad hoc per il turismo e la ristorazione, così da garantire viaggi e soggiorni sicuri senza discriminare chi non è ancora vaccinato. Per esempio, sarebbe un ottimo incentivo offrire test gratuiti o quanto meno a prezzi agevolati per chi decide di partire in vacanza e assicurare controlli all'arrivo e alla partenza. Bisogna agire subito: l'estate è alle porte, non possiamo permetterci un altro fallimento.
Grace O'Sullivan (Verts/ALE). – Madam President, I have to say that I agree with Commissioner Breton’s opening statement that tourism in coastal communities and islands has probably been most impacted by COVID. Tourism and hospitality play a huge part in the economy of my own country of Ireland, where over 200 000 people are generally employed in the sector. Those 200 000 people account for some 11% of the working population, a figure that represents individual families, business, all who are anxiously waiting for the sector to reopen.
In 2019, after a steady rise in earnings over the previous number of years, tourism contributed EUR 9 billion in revenue to the Irish economy. It’s vital that this struggling sector is given the support it needs to reopen safely. We must face further travel restrictions but, with talk of staycations being a big feature of this summer, there’s hope that we can get back on track but in a low impact, green and sustainably responsible way. Innovative and proactive approaches could help, such as an initiative by my own government under the guidance of Green Party Minister for Tourism, Catherine Martin, to encourage people to stay at home on our beautiful island and to enjoy a staycation.
Most businesses in the tourism and hospitality sector are SMEs, which have been seeing their debts piling up over the past year and a half. So, with the support of the EU and Member States, I hope we can all get this sector back up running and we can have a taste of summer.
João Ferreira (The Left). – Senhora Presidente, a resposta às consequências económicas e sociais da pandemia na União Europeia está a ser profundamente assimétrica. A desigualdade das respostas nacionais é patente. Nem o mecanismo de recuperação e resiliência nem o quadro financeiro plurianual, insuficientes face às necessidades, alteram esta realidade. Mas também o impacto da própria pandemia na atividade económica é desigual, como o comprova o impacto no setor do turismo que afeta sobremaneira os países da periferia da zona euro, os mais prejudicados pela integração monetária.
Perante isto, uma resposta genuinamente baseada na solidariedade exigiria muito mais da União Europeia, exigiria designadamente reforçados apoios específicos aos setores do turismo, incluindo o da restauração, a hotelaria, a cultura, aos milhares de trabalhadores e de micro, pequenos e médios empresários que neles laboram. Além disso, importava também que a vacinação avançasse mais rapidamente do que vem acontecendo. Mas, infelizmente, a Comissão Europeia insiste em pôr os interesses dos consórcios multinacionais farmacêuticos à frente dos interesses das populações e do Estado. Até quando, Senhor Comissário?
Pablo Arias Echeverría (PPE). – Señora presidenta, señora Zacarias, señor comisario, estimados compañeros, el turismo es uno de los pilares básicos de la economía europea y es clave para el mercado único. Nos jugamos dos millones de empresas, doce millones de empleos y un 10,3 % del PIB de la Unión.
Los más afectados, los de siempre: los ciudadanos, las pymes y los autónomos, también las regiones insulares y las regiones periféricas. Solo en España, en 2020 perdimos 64 millones de turistas y más de 100 000 millones de euros de facturación. Hoy estamos a tiempo de salvar todavía el verano de 2021.
En el Parlamento y la Comisión Europea hemos propuesto medidas para agilizar la movilidad y, por tanto, reactivar el turismo. Ahora que ya tenemos la vacuna, los Estados miembros tienen que ponerse de acuerdo. Pueden empezar adoptando, por ejemplo, medidas coordinadas con el certificado verde digital. Estamos aquí para aportar soluciones. Debemos superar el falso debate que enfrenta economía y salud; no son incompatibles. Les pongo un ejemplo: en Madrid, hemos mantenido la economía a flote con la hostelería, comercios, teatros y museos abiertos, y unas cifras de incidencia mucho más bajas que en otras capitales europeas, donde todo sigue cerrado desde octubre.
Para minimizar el impacto de 2021, los Estados miembros tienen que coordinarse y adoptar medidas conjuntas. Les anuncio que, desde la delegación española del Grupo del Partido Popular Europeo, vamos a presentar una batería de preguntas al Consejo exigiendo medidas coordinadas y eficaces. Nosotros nos tomamos muy en serio la salud, también la economía, el turismo y los derechos fundamentales. Los Estados miembros tienen que reaccionar con urgencia. No tenemos tiempo que perder. La Unión Europea necesita salvar la campaña del verano 2021.
Josianne Cutajar (S&D). – Wara aktar minn sena ta’ restrizzjonijiet, perjodi anke ta’ għeluq totali, is-settur tal-ospitalità, issa qed jaffaċċja r-riskju li jitlef staġun ieħor tas-sajf jekk ma naġixxux b’mod effettiv. Is-settur huwa essenzjali għall-Ewropa b’ħafna SMEs u negozji lokali, immexxija minn familji bi storja magħġuna fir-reġjun tagħhom.
Dan l-element flimkien mas-sens qawwi ta’ ospitalità, jagħmel lit-turiżmu fl-Ewropa wieħed uniku. Ma nistax nenfasizza biżżejjed il-gravità ta’ futur mingħajr dawn in-negozji, vojt li ma jista’ qatt jimtela mill-kumpaniji kbar internazzjonali. Jeħtieġ li niżguraw li l-Ewropa tibqa’ d-destinazzjoni ewlenija fid-dinja, u biex dan iseħħ, hemm il-bżonn urġenti ta’ aġendi ċari flimkien b’irkupru, b’appoġġ ekonomiku u soċjali adegwat. Il-Kummissjoni bagħtet messaġġ ħażin meta injorat is-sejħa tat-task force tat-turiżmu u m’assenjatx fondi speċifiċi għas-settur taħt in-Next Generation EU. Issa filwaqt li l-vaċċinazzjoni u ċ-ċertifikati se jgħinu, jeħtieġ li nsaħħu l-koordinament fil-qasam tal-ivvjaġġar. Jeħtieġ li ma nieqfux ukoll inserrħu ras min jivvjaġġa dwar sigurtà fejn tidħol is-saħħa publika.
Irridu naġixxu fil-ħin sabiex is-settur tal-ospitalità jkollu l-viżibilità neċessarja biex jippjana minn qabel. Irridu naraw ukoll li jkun hemm mekkaniżmi ta’ appoġġ adegwati sakemm dan is-settur verament jiġi fuq saqajh. Dan għax ma nistgħux nipperikolaw ix-xogħlijiet ta’ tant persuni u ekonomiji ta’ tant reġjuni u gżejjer li huma dipendenti fuq dan is-settur bħal Malta u Għawdex. Bħala l-qalb u r-ruħ tal-Ewropa t-turiżmu jrid jingħata... (Il-President irtirat il-kelma lill-kelliema)
Valter Flego (Renew). – Poštovana predsjedavajuća, poštovani povjereniče, kolegice i kolege, do pred nešto više od godine dana mogli smo putovati Europom samo uz osobnu ili putovnicu. Naravno da to tako sada više nije i trebat ćemo imati cijeli niz potvrda. Jedna od tih potvrda bit će i negativan test na covid-19. Iz tog razloga, ako ne želimo diskriminaciju, a ne želimo, onda taj test mora biti besplatan.
Druga važna tema o kojoj želim pričati je epidemiološka karta Europe, karta koja se boja različitim bojama i koja se radi na nivou NUTS 2 regija. To dovodi do nekih grešaka i nepravilnosti. Reći ću vam na primjeru Hrvatske gdje imamo cijelu jadransku obalu, hrvatsku obalu od Istre do Dubrovnika, označenu istom bojom. To nije ispravno i iz tog razloga tražim da se to radi na nivou NUTS 3 regija odnosno konkretno hrvatskih županija.
Povjereniče, vjerujem da taj problem možete riješiti i vjerujem da ćemo na taj način imati puno bolju situaciju u ovoj izazovnoj turističkoj godini.
Manu Pineda (The Left). – Señora presidenta, esta crisis ha enterrado momentáneamente el sacrosanto dogma de la austeridad que se impulsó en la anterior de 2008. Son numerosas las medidas que se han llevado a cabo en diferentes países europeos para minimizar sus efectos negativos.
En el ámbito de la hostelería y el turismo existe la misma constante, pero yo quiero poner el foco y el acento en la creciente degradación de las condiciones laborales de los trabajadores y trabajadoras del sector: bajos salarios, sobrecarga de trabajo, contratos temporales, estacionalidad, subcontrataciones y abusos de todo tipo.
Se han aplicado mecanismos de flexibilización y políticas de corte neoliberal que han hecho incluso que en muchas zonas estos sectores no gocen siquiera de convenios colectivos. Hablamos de unos niveles de desempleo y de temporalidad escandalosos. Las ayudas ante esta crisis mundial son más necesarias que nunca, pero no pueden ser una barra libre, ni para políticas negacionistas ni para despreciar las políticas que se preocupan de la salud, como está pasando en la Comunidad de Madrid, donde se multiplica la tasa de contagio de otras zonas, ni para facilitar el fraude y la explotación de los trabajadores.
Elżbieta Katarzyna Łukacijewska (PPE). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Turystyka to najbardziej dotknięty przez pandemię sektor. W sektorze tym pracuje ponad 27 milionów osób, z których największą grupę stanowią kobiety, dodatkowo najbardziej dotknięte skutkami pandemii. Nie zapominajmy również, że turystyka w Unii Europejskiej to nie tylko globalne sieci czy kilkusetosobowe hotele, ale przede wszystkim rodzinne firmy, MŚP, restauracje i wiele innych usług, które czynią regiony atrakcyjnymi dla turystów. Oni wszyscy czekają na wsparcie i pomoc.
Niestety często widzimy, że wsparcie i pomoc nie trafiają do tych, którzy najbardziej ich potrzebują. Do jednego worka wrzucono te olbrzymie hotele z malutkimi rodzinnymi firmami turystycznymi, gdzie dużo łatwiej utrzymać reżim sanitarny i które mogłyby być dużo wcześniej otwarte. Dlatego wydaje się, że brakuje całościowego europejskiego podejścia do rozwiązania problemów tego sektora. Brakuje specjalnej linii budżetowej dla turystyki na poziomie Unii Europejskiej i brakuje takiego szybkiego, energicznego działania Komisji, o które bardzo, Panie Komisarzu, prosimy.
Петър Витанов (S&D). – Г-жо Председател, с наближаването на летния сезон всички ние сме загрижени за мерките за възстановяване на сектора на туризма — стратегически сектор, най-силно ударен от COVID кризата.
Туризмът има много лица, той не е само огромните хотели и големите туроператори. Той е онази студентка, която работи лятото, за да си плати наема. Той е възрастната баба, която отдава една или две стаи под наем. Той е и нейната съседка, която продава сладко на туристите.
С въвеждането на COVID сертификатите обаче значително ще облекчим пътуването. Ще го направим по-лесно, по-бързо и по-сигурно, защото в момента се намираме в абсурдната ситуация да имаме 27 държави членки с 27 различни изисквания.
Трябва също да насочим поглед и върху туристите от трети страни и да облекчим тяхното придвижване или поне на онези от тях, които отговарят на изискванията за издаване на COVID сертификати на гражданите на Европейския съюз.
И последно, Комисията трябва, заедно с държавите членки, да участва и да оценява плановете за възстановяването на устойчивост и да насърчава въвеждането на ефективни мерки за възстановяването на туризма.
Ondřej Kovařík (Renew). – Madam President, businesses in the hospitality sector are on their knees. They need not just financial support, but also longer term measures to restart and recover. Tourism may never be the same. Businesses also need to be ready to adapt to changes in the environment and overcome them with financial assistance.
This summer is about survival, but in the future a new form of tourism may emerge from the ashes, with tourists looking for lesser-known destinations. Those working in the industry should adapt their offerings from package holidays to more sustainable tourism in the long term.
We will vote on the digital Green pass this plenary and this is a step in the right direction, but tourists need more reassurance and clear rules about the entry requirements on returning home, etc. Therefore, we should call on Member States to be working hard together to ensure that the return to tourism, safe travel and predictability of measures are clear to citizens.
Magdalena Adamowicz (PPE). – Pani Przewodnicząca! Jakiekolwiek ograniczenie wolności obywatelskich, w tym wolności gospodarczej, w państwie prawa zawsze musi być zgodne z konstytucją i zawsze musi być zrekompensowane. Pandemia COVID-19 wymusiła niespotykane dotąd restrykcje. Ucierpieli wszyscy, a branża turystyczna wyjątkowo dotkliwe. Właściciele i pracownicy biur podróży, hoteli, restauracji, przewoźnicy, przewodnicy i piloci wycieczek zostali z dnia na dzień niemal całkowicie pozbawieni źródeł swojego dochodu, a wielu z nich nie otrzymało żadnej pomocy. Teraz państwa członkowskie przedstawiają krajowe plany odbudowy. Dlatego potrzebny jest ścisły nadzór nad właściwym wykorzystaniem tych środków, by trafiły one do tych, którzy naprawdę potrzebują pomocy, a turystyka potrzebuje pomocy wyjątkowo mocno i szybko nie tylko po to, by przetrwać, ale także by móc się zmienić, bo nasz świat nigdy już nie będzie taki jak przed pandemią.
Marianne Vind (S&D). – Fru formand! En milliard. Så mange internationale flyankomster mistede vi i 2020. De manglende rejsende blev til manglende gæster i hele EU's hotel- og restaurationsbranche. Det værste år for Europas turismesektor nogensinde. Konsekvenserne kunne mærkes direkte hjemme i stuerne hos de 13 millioner europæere, der er ansat i branchen. Vi har et kæmpe genopretningsarbejde foran os i hele turismesektoren. Første skridt tager vi i denne uge med et fælles coronapas. Andet skridt er at give branchen en økonomisk saltvandsindsprøjtning med milliarderne fra EU's genopretningsfond. Men turismesektoren har også et ansvar. Et ansvar for, at genopretningen sker med social ansvarlighed, så tredje skridt bliver at starte på en frisk og sikre, at turismejobs, for fremtiden bliver på ordentlige vilkår, hvor sundhed og sikkerhed og rettigheder, prioriteres. Så bliver Europa igen hele verdens foretrukne rejsemål til glæde for turisme og tjenere, rejsende og restauranter, til glæde for lønmodtagere over hele Europa.
VORSITZ: RAINER WIELAND Vizepräsident
Vlad Gheorghe (Renew). – Domnule președinte, milioane de angajați și mii de mici afaceri au nevoie de ajutorul Uniunii să supraviețuiască pandemiei. Sprijinul acordat industriei ospitalității trebuie să țină cont de legătura dintre turism și infrastructură. Putem folosi această criză pentru o viziune integrată asupra turismului european.
Studiile arată că eficientizarea transporturilor ar însemna un plus de aproape șase miliarde de euro, mobilitate crescută pentru cetățenii europeni și legături mai bune între statele membre. De asemenea, ar duce la un impact mai mic asupra mediului și o poziție mai competitivă a Uniunii la nivel global.
Reprezint o țară cu o infrastructură deficitară, dar cu locuri de o frumusețe deosebită, de care turiștii europeni merită să se bucure în siguranță. Prioritatea imediată este sezonul estival 2021, însă măsurile trebuie să aducă rezultate nu doar pe termen scurt, ci un turism sustenabil pentru generațiile viitoare. Promovarea destinațiilor rurale și a inițiativelor locale, valorificarea patrimoniului ecologic, investițiile în infrastructură sunt esențiale pentru redresarea turismul european.
Jens Gieseke (PPE). – Herr Präsident, sehr geehrter Herr Kommissar Breton, sehr geehrte Frau Staatssekretärin Zacarias, liebe Kolleginnen und Kollegen! Dieses Mal bitte keinen Flickenteppich! Wir brauchen mehr europäische Koordination, um dem Tourismussektor in Europa eine echte Perspektive zu eröffnen. Der Impfpass, den wir diese Woche im Europäischen Parlament auf den Weg bringen, muss eine europäische Erfolgsgeschichte werden. Wir brauchen jetzt eine realistische Öffnungsperspektive für den Tourismus, für die vielen kleinen und mittelständischen Unternehmer im Hotelgewerbe, in der Gastronomie.
Die Kommission hat seit Amtsantritt zahllose Strategien veröffentlicht – Green Deal mit großen Ankündigungen –, aber bei den so wichtigen Fragen nach besserer Rechtsetzung, dem notwendigen Bürokratieabbau und dem Mittelstandsbeauftragten fehlen die Entscheidungen. Deshalb muss jetzt entschieden werden; das ist gerade für den Tourismussektor extrem wichtig. Also heute bitte nicht nur zuhören, sondern auch umsetzen!
Sylvie Brunet (Renew). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Madame la Ministre, alors que la crise pandémique nous touche depuis plus d’un an et malgré l’accélération de la campagne vaccinale au niveau européen – merci, Monsieur Breton – la saison touristique estivale reste menacée. Je me félicite des négociations en cours sur la mise en place du certificat vert, qui va permettre à plus de voyageurs de se déplacer dès cet été.
Le tourisme est indispensable à l’économie de ma région, où j’ai la chance d’habiter – Provence-Alpes-Côte-d’Azur –, tout comme à celle de nombreuses régions de France et d’Europe. Le secteur de l’hébergement et de la restauration a beaucoup souffert sur le plan de l’emploi; en France, ce sont plus de 128 000 emplois qui ont disparu en 2020. Le soutien aux dispositifs nationaux de chômage partiel au moyen du programme SURE est donc indispensable et a permis de préserver des emplois.
Je salue l’intention de la Commission d’évaluer les résultats de ce dispositif et de le pérenniser, peut-être, dans le cadre d’un instrument permanent, mais la pénurie de compétences doit être aussi abordée. Nous ne pourrons pas sortir de cette crise si nous manquons de compétences, donc il faut continuer à travailler sur la qualification et la formation des travailleurs.
Henna Virkkunen (PPE). – Arvoisa puhemies, komissaari, neuvoston edustaja, kulunut vuosi on ollut erittäin vaikea meidän palvelualoille, hotelleille, ravintoloille matkailualalle ja pk-yrityksille, joista nyt puhutaan.
On selvää, että tulevaan kesään kohdistuu erittäin suuria odotuksia. Nyt toiveikkuutta on ilmassa. Rokotetuotanto on lähtenyt hyvin käyntiin, ja rokotukset etenevät eri puolilla Eurooppaa, mutta siitä huolimatta monessa maassa rajoitukset edelleenkin jatkuvat.
On tärkeää, että jokaisessa jäsenmaassa tuetaan nyt omia yrityksiä, pk-yrityksiä ja palvelualaa tässä vaikeassa tilanteessa, mutta se toimi, mitä Euroopan tasolla meidän on nyt erityisesti edistettävä on se, että saamme tuon yhtenäisen koronatodistuksen nopeasti voimaan.
Itselleni on ollut iso pettymys, kuinka heikosti jäsenmaat ovat koordinoineet kuluneen vuoden aikana liikkumisrajoituksia ja erityisesti matkustusrajoituksia. Matkailualalle on ollut erittäin vaikeaa, samoin kuin yrityksille ja kansalaisille, arvioida mahdollisuuksia matkustaa, kun testauskäytännöt ja rokotusten vaatimukset ovat muuttuneet koko ajan. On tärkeää, että tässä saadaan yhteinen linja.
Андрей Новаков (PPE). – Колеги, туризмът няма нужда от още една резолюция, туризмът няма и нужда от още една стратегия. Това, от което има нужда туризмът, са туристи и ако мислим за тях, ще прекратим това всяка област в Европа да си има нейни мерки и да си ги променя всеки ден: едни правила, един подход, един сертификат. Дали ще го наричаме зелен или не, за мен значение няма.
Важно е да го приемем веднага, да го прилагаме навсякъде и да не дискриминираме никого: нито хората, които все още не са преболедували, нито тези, които не са се ваксинирали, дали защото не искат или просто защото ваксини няма.
Колеги, нашата централна задача е да осигурим едно нормално европейско лято. Колеги, да приемем този сертификат, да дадем глътка въздух на ресторантьорите, на хотелиерите, на авиокомпаниите и на туроператорите, да дадем глътка въздух на всички достойни мъже и жени, които работят в туризма!
Ivan Štefanec (PPE). – Pán predsedajúci, turistický ruch a gastronómia sú najviac porazenými odvetviami súčasnej pandémie. Zníženie tržieb až o 70 % znamená ohrozenie takmer 11 miliónov európskych pracovných miest. Je preto namieste, aby tieto firmy boli odškodnené, pretože výpadok tržieb bol spôsobený takmer výlučne štátnymi zdravotníckymi opatreniami, a mrzí ma, že v niektorých krajinách, osobitne mám aj tú skúsenosť na Slovensku, táto štátna pomoc mešká.
Dnes viac ako inokedy potrebujeme finančné zvýhodnenie týchto firiem, aby mali ľahký prístup k úverom, a dočasne aj daňové, odvodové a takisto administratívne uvoľnenie.
Mám za to, že gastronómia, to nie je len o pracovných miestach, osobitne malých firiem, ale aj o regionálnych rozdieloch, aj o rozvoji zamestnanosti v regiónoch.
Európska komisia by mala pripraviť osobitnú Task Force, osobitné prostriedky by mali vyčleniť pre gastrosektor a takisto verím, že sa pripraví stratégia pre rozvoj cestovného ruchu, aby sa tento dôležitý ekonomický sektor rozvíjal aj po pandémii.
Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE). – Κύριε Πρόεδρε, αναμφίβολα η πανδημία σήμερα σαρώνει τα πάντα στο πέρασμά της και δεν υπάρχει πραγματικά κανένας που να πιστεύει ότι μπορεί να αντιμετωπιστεί με εύκολο τρόπο. Όμως, είναι κοινά παραδεκτό ότι η πανδημία χτύπησε ανεπανόρθωτα και ισοπεδωτικά τον τουρισμό. Είναι ο μόνος τομέας που είναι κλειστός εδώ και 14 μήνες. Πολλές από τις επιχειρήσεις δεν μπορούν να σταθούν όρθιες και κινδυνεύουν με οριστικό κλείσιμο. Η βοήθεια της Ευρωπαϊκής Ένωσης αργεί να φτάσει και βοήθεια που αργεί να φτάσει δεν είναι βοήθεια. Πιστεύω ότι o τουρισμός μας, που δεν είναι αποκλειστικά και μόνον ένας τομέας αλλά είναι ατμομηχανή οικονομιών των χωρών μελών της Ευρωπαϊκής Ένωσης, θα μπορούσε να επωφεληθεί από αυτήν τη στήριξη και διάσωση. Αν θυμάμαι καλά, από καταβολής Ευρωπαϊκής Ένωσης ο τουρισμός είναι ο μοναδικός τομέας για τον οποίον δεν υπήρξε κανένα έκτακτο σχέδιο διάσωσης και πιστεύω ότι τώρα είναι η ώρα διάσωσης του τουρισμού. Διαφορετικά, θα κλάψουμε επί των ερειπίων του τουρισμού της Ευρωπαϊκής Ένωσης και αυτό θα είναι ανεπανόρθωτη ζημιά για τις κοινωνίες και την οικονομία.
Karlo Ressler (PPE). – Poštovani predsjedavajući, nakon mjeseci pandemijskog zatvaranja ljeto nam se vraća u Europu. I djeca i odrasli godinu su proveli online za ekranima i sada zaslužuju offline rekuperaciju i uobičajenu ljetnu bezbrižnost. Istodobno tisuće obitelji u Dalmaciji, Istri i u ostalim dijelovima Europe žive od svoga rada u turizmu. Tako financiraju studij svoje djece i razvijaju svoj kraj. Zato 23 milijuna Europljana koji žive od turizma očekuju da napravimo sve što je moguće da spasimo sezonu. S tim ciljem trebamo olakšati slobodno kretanje uvođenjem digitalnih potvrda, besplatnih testova, izbjeći sve nepotrebne restrikcije, osigurati dodatnu financijsku pomoć za turizam i jasnije označavati epidemiološke rizike po pojedinim regijama. Samo zajedničkim europskim odgovorom možemo spasiti turističku sezonu, ostati globalni turistički lider (prekinuto).
Thierry Breton,membre de la Commission. – Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, j’ai écouté très attentivement l’ensemble de vos préoccupations et de vos attentes. Évidemment, la situation épidémiologique est difficile, mais j’ai la conviction que nous réussirons ensemble, notamment avec la stratégie de vaccination de l’Union européenne contre la COVID, et que nous parviendrons à maîtriser la pandémie dans les mois qui viennent.
Nous disposons des outils et des conditions adéquats pour ouvrir en toute sécurité la saison du tourisme, les voyages, mais nous devons évidemment travailler ensemble pour y parvenir. Pour ce qui est de la situation actuelle, depuis mars 2020, la Commission, comme vous le savez, a mis en place un cadre provisoire pour les aides d’État, pour donner plus de flexibilité aux États membres, et ce dans un temps record, je crois qu’on peut le dire. Nous avons approuvé plus de 350 programmes nationaux d’aides d’État pour le seul secteur touristique. Sans attendre le plan de relance, nous avons agi et nous soutenons le secteur.
Nous travaillons avec les États membres pour assurer que le tourisme sera soutenu par les plans nationaux de relance; cela est très important. Je suis du reste confiant que plusieurs États membres avec lesquels, évidemment, nous sommes en permanence en contact donneront cette priorité dans le cadre de leurs plans, ce qui permettra de libérer de l’argent supplémentaire pour ce secteur qui, nous le savons tous, en a vraiment besoin.
Le secteur du tourisme peut aussi être soutenu, je le rappelle, par le budget de l’Union au travers de nombreux instruments: les fonds de cohésion, le Fonds pour le développement rural, le programme pour le marché intérieur, Horizon Europe évidemment, Invest EU, Europe créative, SURE, ReAct... Avec ce nombre important de plans, de moyens de financement, nous proposons un guide pour orienter les acteurs, afin qu’ils puissent bénéficier de ces fonds le plus rapidement possible.
Sur la question de l’action de l’Union pour le tourisme, je suis d’accord avec ceux qui ont appelé à une coordination plus forte au niveau européen. La crise l’a montré, nous faisons tous face aux mêmes défis et la réponse ne peut évidemment être que commune et coordonnée. C’est aussi pour cela que je considère que le travail de la task force «Tourisme» du Parlement européen est cruciale et je tiens ici à la remercier.
Au-delà de la situation actuelle, nous devons nous projeter et plusieurs d’entre vous l’ont mentionné. Nous savons que la reprise de l’écosystème touristique va prendre un certain temps, bien entendu, mais il est clair que le tourisme de demain ne sera pas le tourisme que nous avons connu – certains l’ont dit à juste titre et je suis d’accord. Il sera plus durable, plus numérique et reflétera évidemment les nouveaux besoins de nos concitoyens. Nous devons accompagner l’écosystème dans les transformations qui vont s’accélérer – du reste, la mise à jour de la stratégie industrielle que je vais présenter prochainement se penchera sur ce point – et je suis prêt à travailler avec vous sur l’agenda du tourisme.
Oui, la saison à venir est évidemment cruciale, vous l’avez tous rappelé, et je suis là aussi pour le dire devant vous. Nous ferons tout pour soutenir cette saison, y compris bien entendu en accélérant la campagne vaccinale, vous l’avez rappelé, avec l’objectif de 60 % de capacité de vaccination des adultes à la mi-juillet. Vous pouvez évidemment compter sur mon engagement total pour soutenir l’écosystème et préparer son avenir.
Ana Paula Zacarias,Presidente em exercício do Conselho. – Senhor Presidente, Senhor Comissário, Senhoras e Senhores Deputados, eu gostaria de agradecer as vossas reflexões e o apoio proativo do Parlamento Europeu neste esforço coletivo para voltarmos a viajar este verão, em condições de segurança, fazer funcionar o setor do turismo, da hotelaria, da restauração, da cultura, em benefício das empresas e dos cidadãos.
Todos falamos aqui das medidas necessárias no curto prazo, mas também na necessária reflexão e nas medidas de médio e longo prazo que possam criar um setor do turismo mais sustentável, com empregos de maior qualidade e acompanhando as transições verde e digital. E, apesar das competências limitadas no domínio do turismo a nível da União Europeia, estamos de acordo em que é importante melhorar a coordenação dos Estados-Membros e das partes interessadas para limitar os danos nas empresas do turismo e de transporte e, ao mesmo tempo, estabelecer os necessários protocolos de segurança da saúde para as viagens e para os negócios e, nomeadamente, a implementação do certificado verde digital.
Sobre o apoio financeiro, as conclusões do Conselho que serão adotadas em breve apelam ao lançamento, o mais rapidamente possível, do guia de que falou o Senhor Comissário, um guia que nos dê uma panorâmica abrangente das atuais fontes de financiamento que estão incluídas no quadro financeiro plurianual 2021-2027 e também no programa Next Generation. Isso pode facilitar o acesso a informação importante às autoridades públicas e às partes interessadas. Há um sentido de urgência em relação a estes financiamentos que vem ajudar as medidas já tomadas pelos Estados-Membros e isto é particularmente verdade, como foi dito, para as regiões costeiras, as ilhas e as regiões ultraperiféricas.
No final deste debate, vejo confirmada a minha convicção de que não há tempo a perder e de que temos de unir forças para prestar todo o apoio possível ao setor do turismo no curto, no médio e no longo prazo. E posso assegurar-vos que a Presidência portuguesa é particularmente sensível a este tema e não se poupará a esforços para encontrar soluções. Agradeço uma vez mais a atenção que me dispensaram.
Der Präsident. – Die Aussprache ist geschlossen.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 171)
Clara Aguilera (S&D), por escrito. – El turismo es una industria estratégica para la Unión Europea y ha sido uno de los sectores más afectados por la COVID-19. La respuesta de la UE con mecanismos de financiación como SURE, REACT-EU o la flexibilización de las ayudas estatales han tenido un impacto positivo en el sector del turismo.
No obstante, el Parlamento Europeo, y en concreto el Grupo S&D, seguimos pidiendo una verdadera política europea del turismo que establezca una hoja de ruta que permita reactivar el sector e implantar medidas concretas, incluyendo inversión europea específica, para abordar la transición ecológica y digital.
Con la temporada estival a la vuelta de la esquina, la vacunación y el certificado COVID suponen una oportunidad para recuperar la confianza de los viajeros y facilitar la libertad de movimiento. Sin embargo, necesitamos dar un paso más y aunar esfuerzos con la Comisión y el Consejo para establecer criterios comunes europeos que devuelvan la confianza y garanticen la seguridad de la ciudadanía en viajar: unificar los formularios de pasajeros, asequibilidad de las PCR, crear puntos de información actualizada ―físicos y online― en los destinos, establecer centros de test en los aeropuertos y evitar cualquier medida unilateral sobre restricciones adicionales como cuarentenas.
Sara Cerdas (S&D), por escrito. – Em 2019 o turismo e sua relação com os outros setores da economia teve um peso de cerca de 10% na riqueza gerada na União Europeia (UE). As regiões que mais dependem deste setor, como as Regiões Ultraperiféricas, foram particularmente afetadas pela crise económica e social gerada pela pandemia COVID-19. Com o aproximar da época estival temos de garantir todas as condições de segurança para os viajantes e o funcionamento do setor a curto prazo. O Certificado Europeu COVID-19 será uma ferramenta essencial no processo de uniformização e facilitação das medidas que visam permitir a livre circulação de cidadãos. Os Estados-Membros terão um papel fundamental na implementação das medidas e disponibilização de informação fidedigna e atualizada às normas em vigor. Não podemos ainda esquecer que esta crise irá muito para além deste verão. Para dar uma resposta a médio e a longo prazo aos nossos cidadãos, é necessário que a UE assuma uma política europeia para o turismo, com uma rubrica específica no orçamento comunitário. Apenas desta forma será possível apoiar de forma eficaz as empresas, em particular as micro, pequenas e médias empresas, auxiliando na recuperação económica e transição verde e digital.
Andor Deli (NI), írásban. – Az utóbbi egy évben az Európai Parlamentben nagyon sok szó esett a turizmusról a COVID-19 világjárvány viszonylatában, ami nem meglepő, hiszen a turisztikai és vendéglátóipari szektorok szinte teljesen leálltak nem csak Európa, de világszerte. Több millió uniós munkavállaló, kis- és családi vállalkozás megélhetése függ az idegenforgalomtól. Nem vitás, hogy pénzügyi támogatást is kell biztosítani az újra induláshoz, de úgy gondolom, hogy tartós megoldást csakis a védőoltás hozhat. Az Európai Bizottság jelenleg a digitális zöldigazolvánnyal próbálja elterelni a figyelmet az elrontott vakcinabeszerzésről, viszont ez nem valódi megoldást nyújt. Ha meg akarjuk menteni a nyári idegenforgalmi szezont, akkor fel kell gyorsítani az oltakozást. Csakis a védőoltás nyújt hatékony és hosszú távú védelmet, amely biztosítja nem csak turizmus rendes működését, de a mindennapi élet is visszakerülhet a megszokott kerékvágásba.
Ibán García Del Blanco (S&D), por escrito. – El turismo es una industria estratégica para la Unión Europea y ha sido uno de los sectores más afectados por la COVID-19. La respuesta de la UE con mecanismos de financiación como SURE, REACT-EU o la flexibilización de las ayudas estatales han tenido un impacto positivo en el sector del turismo.
No obstante, el Parlamento Europeo, y en concreto el Grupo S&D, seguimos pidiendo una verdadera política europea del turismo que establezca una hoja de ruta que permita reactivar el sector e implantar medidas concretas, incluyendo inversión europea específica, para abordar la transición ecológica y digital.
Con la temporada estival a la vuelta de la esquina, la vacunación y el certificado COVID suponen una oportunidad para recuperar la confianza de los viajeros y facilitar la libertad de movimiento. Sin embargo, necesitamos dar un paso más y aunar esfuerzos con la Comisión y el Consejo para establecer criterios comunes europeos que devuelvan la confianza y garanticen la seguridad de la ciudadanía en viajar: unificar los formularios de pasajeros, asequibilidad de las PCR, crear puntos de información actualizada ―físicos y online― en los destinos, establecer centros de test en los aeropuertos y evitar cualquier medida unilateral sobre restricciones adicionales como cuarentenas.
Alicia Homs Ginel (S&D), por escrito. – El turismo es una industria estratégica para la Unión Europea y ha sido uno de los sectores más afectados por la COVID-19. La respuesta de la UE con mecanismos de financiación como SURE, REACT-EU o la flexibilización de las ayudas estatales han tenido un impacto positivo en el sector del turismo.
No obstante, el Parlamento Europeo, y en concreto el Grupo S&D, seguimos pidiendo una verdadera política europea del turismo que establezca una hoja de ruta que permita reactivar el sector e implantar medidas concretas, incluyendo inversión europea específica, para abordar la transición ecológica y digital.
Con la temporada estival a la vuelta de la esquina, la vacunación y el certificado COVID suponen una oportunidad para recuperar la confianza de los viajeros y facilitar la libertad de movimiento. Sin embargo, necesitamos dar un paso más y aunar esfuerzos con la Comisión y el Consejo para establecer criterios comunes europeos que devuelvan la confianza y garanticen la seguridad de la ciudadanía en viajar: unificar los formularios de pasajeros, asequibilidad de las PCR, crear puntos de información actualizada ―físicos y online― en los destinos, establecer centros de test en los aeropuertos y evitar cualquier medida unilateral sobre restricciones adicionales como cuarentenas.
Karol Karski (ECR), na piśmie. – Pandemia COVID-19 towarzyszy nam już od przeszło roku i wpłynęła zarówno na nasze życie prywatne, jak i zawodowe. Przed konsekwencjami pandemii nie udało się uciec nikomu. Nie ulega jednak wątpliwości, że jedną z najmocniej dotkniętych gałęzi gospodarki jest sektor hotelarsko-gastronomiczny. Ograniczenia wprowadzone w Europie uniemożliwiły lub znacznie ograniczyły funkcjonowanie restauracji czy kawiarni – korzystanie z nich w normalnym wymiarze pozostaje w większości przypadków niemożliwe. Restrykcje dotyczące podróżowania do Unii oraz wewnątrz Unii – w niektórych przypadkach przez bezpośredni zakaz podróżowania w celach turystycznych – sparaliżowały branżę turystyczną i hotelarską. W konsekwencji tych wydarzeń sektor hotelarsko-gastronomiczny cierpi, a najbardziej cierpią małe i średnie przedsiębiorstwa, które są szczególnie podatne na sytuacje kryzysowe. W samej Polsce w zeszłym roku sektor gastronomiczny stracił 30 mld złotych – to olbrzymi cios o długofalowych konsekwencjach.
To pokazuje, że ratunek dla tego sektora jest bardzo potrzebny i powinien być jednym z priorytetów. Ważnym elementem jest tutaj unijne wsparcie finansowe, które pomoże bezpośrednio uratować przedsiębiorstwa przed bankructwem. Istotna jest natomiast również ścisła współpraca i koordynacja państw członkowskich w celu usprawnienia swobodnego przepływu osób i przywrócenia mobilności transgranicznej. Niezbędne jest opracowanie przemyślanych, odpowiedzialnych, bezpiecznych i realistycznych strategii, które zagwarantują przedsiębiorstwom pewność i ciągłość działania.
Juan Fernando López Aguilar (S&D), por escrito. – El turismo es una industria estratégica para la Unión Europea y ha sido uno de los sectores más afectados por la COVID-19. La respuesta de la UE con mecanismos de financiación como SURE, REACT-EU o la flexibilización de las ayudas estatales han tenido un impacto positivo en el sector del turismo.
No obstante, el Parlamento Europeo, y en concreto el Grupo S&D, seguimos pidiendo una verdadera política europea del turismo que establezca una hoja de ruta que permita reactivar el sector e implantar medidas concretas, incluyendo inversión europea específica, para abordar la transición ecológica y digital.
Con la temporada estival a la vuelta de la esquina, la vacunación y el certificado COVID suponen una oportunidad para recuperar la confianza de los viajeros y facilitar la libertad de movimiento. Sin embargo, necesitamos dar un paso más y aunar esfuerzos con la Comisión y el Consejo para establecer criterios comunes europeos que devuelvan la confianza y garanticen la seguridad de la ciudadanía en viajar: unificar los formularios de pasajeros, asequibilidad de las PCR, crear puntos de información actualizada ―físicos y online― en los destinos, establecer centros de test en los aeropuertos y evitar cualquier medida unilateral sobre restricciones adicionales como cuarentenas.
Adriana Maldonado López (S&D), por escrito. – El turismo es una industria estratégica para la Unión Europea y ha sido uno de los sectores más afectados por la COVID-19. La respuesta de la UE con mecanismos de financiación como SURE, REACT-EU o la flexibilización de las ayudas estatales han tenido un impacto positivo en el sector del turismo.
No obstante, el Parlamento Europeo, y en concreto el Grupo S&D, seguimos pidiendo una verdadera política europea del turismo que establezca una hoja de ruta que permita reactivar el sector e implantar medidas concretas, incluyendo inversión europea específica, para abordar la transición ecológica y digital.
Con la temporada estival a la vuelta de la esquina, la vacunación y el certificado COVID suponen una oportunidad para recuperar la confianza de los viajeros y facilitar la libertad de movimiento. Sin embargo, necesitamos dar un paso más y aunar esfuerzos con la Comisión y el Consejo para establecer criterios comunes europeos que devuelvan la confianza y garanticen la seguridad de la ciudadanía en viajar: unificar los formularios de pasajeros, asequibilidad de las PCR, crear puntos de información actualizada ―físicos y online― en los destinos, establecer centros de test en los aeropuertos y evitar cualquier medida unilateral sobre restricciones adicionales como cuarentenas.
Nacho Sánchez Amor (S&D), por escrito. – El turismo es una industria estratégica para la Unión Europea y ha sido uno de los sectores más afectados por la COVID-19. La respuesta de la UE con mecanismos de financiación como SURE, REACT-EU o la flexibilización de las ayudas estatales han tenido un impacto positivo en el sector del turismo.
No obstante, el Parlamento Europeo, y en concreto el Grupo S&D, seguimos pidiendo una verdadera política europea del turismo que establezca una hoja de ruta que permita reactivar el sector e implantar medidas concretas, incluyendo inversión europea específica, para abordar la transición ecológica y digital.
Con la temporada estival a la vuelta de la esquina, la vacunación y el certificado COVID suponen una oportunidad para recuperar la confianza de los viajeros y facilitar la libertad de movimiento. Sin embargo, necesitamos dar un paso más y aunar esfuerzos con la Comisión y el Consejo para establecer criterios comunes europeos que devuelvan la confianza y garanticen la seguridad de la ciudadanía en viajar: unificar los formularios de pasajeros, asequibilidad de las PCR, crear puntos de información actualizada ―físicos y online― en los destinos, establecer centros de test en los aeropuertos y evitar cualquier medida unilateral sobre restricciones adicionales como cuarentenas.
Alfred Sant (S&D), in writing. – One of the main economic victims of the COVID-19 pandemic has been the global tourism sector. Ensuring its quick revival in full respect of public health safeguards has become a paramount interest, not least for Europe, which has been a leading force for both outgoing and incoming tourism, both within and without the single market. The progressive implementation of vaccination programmes implies that the window for safe travel will increasingly become open. All efforts should be made to ensure that this means that work can began in the travel and hospitality sectors to recover the lost jobs and repair the human and material infrastructure that has been greatly damaged. The introduction of an EU vaccination certificate – however we choose to call it – is the right tool to ensure that this happens over a transition period, subject to privacy safeguards. That the deployment of such a certificate undermines free movement in the single market is an unconvincing argument, since there can be no free movement in the absence of health security. The certificate enables free movement under conditions of full health security that are progressively being extended to all the people of Europe. This is why I fully support it.
Ελισσάβετ Βόζεμπεργκ-Βρυωνίδη (PPE), γραπτώς. – Είμαστε προ των πυλών της καλοκαιρινής περιόδου και μπορούμε να αισθανόμαστε αισιόδοξοι φέτος. Οι ικανοποιητικοί ρυθμοί των εμβολιασμών στα περισσότερα ευρωπαϊκά κράτη και η καθιέρωση του ψηφιακού πιστοποιητικού, που θα βεβαιώνει την υγειονομική κατάσταση των ταξιδιωτών μέσα στην Ευρωπαϊκή Ένωση, θα συμβάλουν στην ταχύτερη δυνατή αποκατάσταση των μετακινήσεων των τουριστών τόσο εντός της ΕΕ όσο και από τρίτες χώρες προς την Ένωση. Είναι πάρα πολύ σημαντικό να παρέχουμε στους τουρίστες αλλά και στην ίδια την κοινωνία συνθήκες ενισχυμένης ασφάλειας αυτό το καλοκαίρι. Από τη στιγμή που η υγειονομική ασφάλεια θα αποτελέσει και φέτος το βασικότερο κριτήριο επιλογής προορισμού διακοπών, θα πρέπει να τηρηθούν στο έπακρο όλα τα υγειονομικά πρωτόκολλα από τις επιχειρήσεις του κλάδου. Παράλληλα, η Επιτροπή θα μπορούσε να εξετάσει το ενδεχόμενο αναβάθμισης των rapid τεστ σε ευρωπαϊκό επίπεδο, γεγονός που θα βοηθήσει τους τομείς του τουρισμού και των ταξιδιών. Η διάσωση της θερινής περιόδου, η οριστική έξοδος από την πανδημία, καθώς και η ανθρώπινη ανάγκη για αναψυχή, μετά την πρωτόγνωρη ψυχολογική πίεση και τα αυστηρά περιοριστικά μέτρα, είναι καθοριστικής σημασίας όχι μόνο για την οικονομία αλλά και για την ψυχική μας υγεία.
Marco Zanni (ID), per iscritto. – Il settore del turismo è stato uno dei più colpiti dalle conseguenze della pandemia. Oggi la sfida è garantire le riaperture in sicurezza, affinché questo comparto, fermo da più di un anno, possa finalmente ripartire. In Italia, più che in altri Paesi, i prossimi giorni saranno decisivi per la sopravvivenza di migliaia di attività. La politica, che deve garantire una chance agli operatori turistici e alle piccole aziende che meritano di rimettersi in piedi, deve ad esempio, affrontare il problema della concorrenza sleale esercitata da alcune piattaforme online, attive nel campo dell'hospitality, la cui posizione dominante, finora, ha penalizzato i più tradizionali Hotel e B&B. Con l'estate alle porte, devono essere prese decisioni tempestive, anche per facilitare la libertà di movimento all'interno dell'UE, scongiurando ciò che accadde solo un anno fa, quando milioni di cittadini europei, per il timore dei contagi e scoraggiati dalle restrizioni, decisero di rinunciare alle proprie vacanze.
Mi auguro che dopo questo lungo periodo di difficoltà e chiusure, il percorso verso il ritorno alla normalità, venga inaugurato da un'estate di libertà e riposo.