Suivi du sommet social de Porto du 7 mai 2021 (débat)
Anne Sander (PPE). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, depuis un an, nous traversons une crise sans précédent. Le sommet de Porto était donc attendu et indispensable. C’est vraiment le moment pour franchir un nouveau cap en faveur d’une Europe sociale.
La pandémie l’a prouvé, nos jeunes souffrent tout particulièrement. Ils manquent notamment d’opportunités pour se former. Au cours de ce sommet social de mai, l’accent a été mis sur l’éducation et sur les compétences qui doivent être au cœur de notre action politique. En effet, le monde change et de nouvelles compétences seront nécessaires aux nouvelles générations. 65 % des enfants qui entrent à l’école primaire aujourd’hui exerceront un métier qui n’existe pas encore. C’est donc un défi majeur que nous devons relever.
Le développement du numérique et la transition environnementale que nous vivons aujourd’hui changeront considérablement les métiers de demain et nous devons nous y préparer très rapidement.
Les emplois d’aujourd’hui ne sont donc pas les emplois de demain. Nous devons préparer et investir dans notre avenir, dans l’avenir de notre jeunesse, à travers la formation, la formation professionnelle, l’apprentissage et l’apprentissage tout au long de la vie.