Die Präsidentin. – Wir setzen nun unsere Aussprache über den Bericht von Jytte Guteland (A9-0162/2020) fort.
Catherine Griset (ID). – Madame la Présidente, la loi climat va entraîner des bouleversements dans toute la législation européenne. Elle va s’imposer à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Par son agenda brutal, en voulant que l’Union européenne fasse en dix ans ce qu’elle a fait en trente ans, elle va mettre en danger notre souveraineté énergétique, notre industrie et notre compétitivité dans un contexte économique post-COVID. N’oublions pas que, concrètement, le respect de la trajectoire fixée, c’est un COVID par an. Cette transformation profonde de nos économies par la relance verte va-t-elle vraiment nous rendre plus forts?
Et tout cela pour faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone, comme s’il s’agissait d’un concours de vertu. Une loi climat européenne est inutile si le reste du monde ne nous suit pas, il suffit de voir le non-respect de l’accord de Paris. Pire que cela, nos concurrents vont tirer parti de nos faiblesses.
Il y a encore beaucoup de zones d’ombre: les méthodes de calcul utilisées pour fixer les objectifs de réduction des émissions, la méthodologie, le calendrier et la place du nucléaire issus de la taxonomie. Et ne parlons pas des sommes colossales en jeu qu’aucune étude d’impact n’est en mesure d’étayer.
On attend aussi plus de clarté sur l’élargissement de la participation du public, autre nom du droit à agir pour tous, sur le fonctionnement du budget carbone et sur les sanctions prévues pour les États membres qui ne respecteraient pas les objectifs. L’Union européenne doit abandonner sa prétention à un leadership mondial et mettre son ambition non pas au service du monde, mais au service de ses citoyens. Car cette loi climat va entraîner plus de taxes et une augmentation de la facture énergétique et les dégâts socio-économiques seront grands.
Le résultat de la votation suisse sur la loi CO2, calquée sur la loi climat, doit servir d’avertissement: les peuples ne veulent pas d’une écologie punitive. Une vision plus réaliste consisterait à utiliser notre puissance économique pour imposer nos standards et se défendre contre la concurrence déloyale mondiale. Il faut relocaliser nos entreprises, avoir une vraie politique industrielle, retrouver nos souverainetés, mettre fin aux traités de libre-échange et défendre des mesures protectionnistes. Nous devons promouvoir les solutions locales et nationales et rejeter les fausses promesses mondialistes.
Nicola Procaccini (ECR). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, questa legge sul clima è un traguardo che condividiamo tutti. Per noi conservatori la conservazione dell'ambiente in buona salute, al fine di poterlo consegnare ai nostri figli, è addirittura un tema identificativo della nostra storia politica. Ciò che non possiamo condividere, invece, è l'inquinamento ideologico che purtroppo rovina alcune parti di questa legge.
Il forte condizionamento delle sinistre rischia di danneggiare gravemente il sistema produttivo europeo, così come rischia di danneggiare l'ambiente e i diritti umani nel mondo. Lo sappiamo tutti, ma pochi lo dicono, che l'Unione europea non sarà in grado di rispettare gli obiettivi che si sta dando se non consegnandosi nelle mani del regime comunista cinese, che detiene la gran parte delle materie prime necessarie alla transizione energetica e digitale.
Questa supremazia viene esercitata grazie alla devastazione di territori in Africa e in Asia, grazie allo sfruttamento degli uiguri e dei bambini delle miniere di cobalto in Congo. Abbiamo già visto nel secolo scorso come la strada verso l'inferno sia lastricata di buone intenzioni: non ripetiamo in questo secolo gli stessi errori.
Petros Kokkalis (The Left). – Madam President, I would like to thank everybody who worked towards bringing this law to this House.
The Climate Law is the most important law in Europe. It is our path to climate neutrality. It should therefore be accordingly ambitious and compatible with science and the Paris Accord.
During the trilogue, we faced the unwillingness of the Council to comprehend the nature of the situation, and we arrived at a result that is far from the position of the EP, but also far from the demands – the dictates – of science and the demands of society and the right of youth to climate security that high courts are establishing all over Europe right now.
The new IPCC report leaked yesterday indicates that the measures we are taking are half measures that will lead to a 1.5o warming already by 2040. The political choices we make now will determine whether humanity will flourish or struggle to survive in the 21st century. Our law must be fit for 1.5, not for 55. We must realise that the planet will not abide our impact assessment and cares neither for the spirit of compromise.
That is why, with a heavy heart, my political group will not vote in favour of this law. We can and must proceed with greater courage and determination, and we will be by your side in doing that.
Λευτέρης Νικολάου-Αλαβάνος (NI). – Κυρία Πρόεδρε, παρά τις υποκριτικές ανησυχίες σας, ο νόμος για το κλίμα σημαδεύεται από μεγάλα επιχειρηματικά συμφέροντα και είναι εργαλείο θωράκισης της κερδοφορίας ομίλων της πράσινης ενέργειας, της ψηφιακής μετάβασης. Οι ΝΔ, ΣΥΡΙΖΑ και ΚΙΝΑΛ πίνουν νερό στο όνομα του Ευρωπαϊκού Ταμείου Ανάκαμψης που μοιράζει δισεκατομμύρια στους ομίλους, ενώ οι λαοί φορτώνονται μνημόνια, αντεργατικά εκτρώματα, πράσινους φόρους ατομικής ευθύνης, που είναι τα αντιλαϊκά προαπαιτούμενά του.
Τέτοιοι κανονισμοί ξεπλένουν περιβαλλοντικά εγκλήματα με την έγκριση όλων των κυβερνήσεων, όπως ιμπεριαλιστικοί πόλεμοι, παράδοση γης, δασών, σε πράσινους καπιταλιστές, ΧΥΤΑ τύπου Φυλής, καύση σκουπιδιών για ηλεκτρενέργεια — καταστρέφοντας το περιβάλλον και επιβαρύνοντας τη δημόσια υγεία.
Ο ένοχος δεν γίνεται σωτήρας. Γιατί, στα πλαίσια του εκμεταλλευτικού συστήματος που υπερασπίζεστε, που εμπορευματοποιεί τη γη, το νερό, τον αέρα με στόχο το ολοένα μεγαλύτερο επιχειρηματικό κέρδος, δεν μπορεί να υπάρξει ούτε φιλολαϊκή διαχείριση, ούτε προστασία του περιβάλλοντος.
Η λύση βρίσκεται στον συλλογικό οργανωμένο αγώνα ενάντια στην πολιτική των κυβερνήσεων και της Ευρωπαϊκής Ένωσης που καταδικάζει τους εργαζόμενους και τα παιδιά τους να ζουν δίπλα σε χωματερές, σε ρυπογόνες βιομηχανίες. Βρίσκεται στην πάλη για ένα ριζικά διαφορετικό δρόμο ανάπτυξης για τις σύγχρονες λαϊκές ανάγκες, όπως η ζωή σε ένα πραγματικά ανθρώπινο περιβάλλον.
Agnès Evren (PPE). – Madame la Présidente, mes chers collègues, cette loi européenne sur le climat, nous la devons à nos enfants, à la nouvelle génération qui, plus encore que nous, verra son quotidien bouleversé par le dérèglement climatique.
Certains considèrent cette loi trop ambitieuse. D’autres disent qu’elle ne va pas assez loin, que l’objectif de 55 % de réduction de nos émissions pour 2030 n’est pas suffisant. C’est dire si nous avons trouvé le bon compromis et le juste milieu. Je crois que des objectifs ambitieux n’ont de sens que s’ils sont réalisables et qu’ils deviennent concrets.
Grace à cette loi, ainsi qu’à l’étude d’impact conduite par la Commission européenne, nous savons quels efforts nous devons demander à nos industries, aux secteurs du transport, de la production d’énergie et bien d’autres encore. Couler ces secteurs en leur demandant des objectifs inatteignables aurait consisté à nous laver les mains en les envoyant émettre du CO2 hors de nos frontières. À l’inverse, ne pas les accompagner dans cette transition écologique ne serait pas les aider non plus, car ils seront tôt ou tard contraints d’évoluer. Et ils le font déjà.
C’est pourquoi, mes chers collègues, je suis fière de pouvoir voter aujourd’hui en faveur de cette loi climat. À nous désormais de tout faire pour que ses objectifs deviennent enfin réalité.
Nicolás González Casares (S&D). – Señora presidenta, quiero comenzar por dar las gracias y las felicitaciones a todas y a todos los que han hecho posible esta ley: a la Presidencia portuguesa, al vicepresidente Frans Timmermans y, por supuesto, a mi colega Jytte Guteland por la valentía y por el tesón que dedicó a este éxito. Porque es un éxito, y un ejemplo de éxito en la Unión Europea, la ley que vamos a ratificar hoy. Un hito que marca el camino para el resto de políticas europeas, y una llamada, también, de atención a la comunidad internacional. La Unión cumple sus compromisos y esta es la senda a seguir de cara a la próxima COP26 en Glasgow.
Seamos claros: no hay opción de futuro haciendo lo mismo que veníamos haciendo. El pasado, los viejos modelos basados en combustibles fósiles son modelos caducos, contaminantes e ineficientes. Esta neutralidad climática que buscamos implica una revolución industrial. Implica muchos cambios en nuestra vida, en nuestra alimentación, en nuestra forma de movernos, en nuestra forma de relacionarnos con el planeta. Y no va a ser fácil, no va a ser fácil. Faltan menos de nueve años para el primer objetivo. Va a ser muy difícil de realizar, pero puede hacerse.
Llamo también la atención a favor de construir nuevos indicadores. No podemos movernos solo en función del PIB o de la reducción de emisiones. Van a pasar cosas que nos hagan reflexionar sobre el hecho de que necesitamos nuevas medidas. La ambición climática, además, no va contra el progreso económico. La descarbonización tendrá beneficios para toda la sociedad en su conjunto. Ahora vienen nuevos paquetes. Tenemos que trabajar en renovables, avanzar en eficiencia energética, desarrollar la taxonomía. Por eso no entiendo la oposición de algunos grupos que no se suben al carro de esta ley que vamos a aprobar hoy.
Las reformas pendientes, además de aprovechar las nuevas oportunidades, deben ayudar a cerrar las brechas con los perdedores, porque podemos encontrarnos con perdedores. Y la parte social de esta ley debe ser también considerada. La Unión se encamina; tenemos un marco legislativo claro. Llamo a todos a actuar juntos contra la emergencia climática de una manera sólida para salvar nuestro planeta.
Linea Søgaard-Lidell (Renew). – Fru formand! Jeg har virkelig glædet mig til at komme på talerstolen i dag, og det har jeg, fordi vi i dag skal fejre en historisk EU-lov, der sort på hvidt sætter et nødvendigt mål, nemlig et klimaneutralt EU i 2050. Men det skal ikke være nogen hemmelighed, at jeg havde håbet på en mere ambitiøs vej derhen og på et højere 2030 mål. 55 procent er ikke nok for at nå Parisaftalen og det, vi egentlig allerede er blevet enige om. Det ved jeg, at flere af jer her i huset også er enige med mig i, men det er EU's regeringer desværre ikke. Heldigvis er der et ”mindst” foran de 55 procent, og heldigvis er jeg sikker på, at de europæiske virksomheder nu står klar til at tage det ekstra skridt, som vores regeringer ikke var. Vores virksomheder har nemlig set mulighederne i at udvikle nye grønne løsninger, og nu har vi politikere en ny opgave, nemlig at skabe så gode rammer, at virksomhederne også kan føre deres klimadrømme ud i livet. Det bliver sådan, vi når i mål med Parisaftalen, og når det sker, så skal vi virkelig fejre.
Pär Holmgren (Verts/ALE). – Fru talman! Det är givetvis bra att vi får en klimatlag för EU, men det är inte bra att det förslag som vi ska rösta om i dag inte är tillräckligt. Det beskrivs av många som ett steg i rätt riktning, men ska vi vara ärliga så är det ytterligare ett steg i fel riktning, om än lite långsammare, lite kortare än de steg vi har tagit tidigare och jämfört med tidigare ambitioner från EU.
Vi vet ju vilka utsläppsminskningar som måste göras om vi ska leva upp till Parisavtalet, och åtminstone fortfarande ha en teoretisk möjlighet att hålla den globala uppvärmningen nära en och en halv grad mot slutet av århundradet, och det krävs mycket mer ambition än så här. Men visst, det är bra att vi börjar arbeta med koldioxidbudget. Men det är för sent att göra det 2030. Vi kanske har nått en och en halv grad redan då. Vi skulle behöva arbeta med det redan nu, och få ner utsläppen.
Det är såklart bra att vi börjar arbeta med ett klimatvetenskapligt råd. Då kanske vi blir bättre på att lyssna på vetenskapen. Det skulle vi såklart ha gjort redan för flera årtionden sedan, och hade vi gjort det, då kanske också det här förslaget hade varit tillräckligt ambitiöst.
Sylvia Limmer (ID). – Sehr geehrte Frau Präsidentin, werte Kollegen! Ich lehne das Klimagesetz ab als einen Eckpfeiler des neuen politischen Glaubensdiktums, bei dem schon lange nicht mehr der Mensch und sein Wohlergehen im Zentrum stehen. Und das bedeutet gleichzeitig die endgültige Verabschiedung von einer wie auch immer gearteten Realpolitik.
Ich habe daher einen Änderungsantrag mit der Ablehnung des Europäischen Klimagesetzes eingebracht. Nicht, dass ich mir auch nur ansatzweise Illusionen darüber mache – dieser Antrag wird in diesem Haus wenig Zustimmung finden. Dennoch nutze ich hier die Gelegenheit zu einer Begründung, einem Warum.
Basierend auf strittigen Prinzipien wie dem ausschließlich anthropogenen Klimanotstand und der wissenschaftlich nicht bewiesenen, aber politischen These von CO2 als dem alleinigen Klimatreiber wird mit völlig inadäquaten Methoden die CO2-Reduktion mit fast kindlichem, religiösem Eifer betrieben.
Die negativen Auswirkungen dieser für alle Industrienationen desaströsen Politik werden schlicht ignoriert, und man sucht, diese in der Folge mit Verordnungen in den Griff zu bekommen. Per Gesetz werden so Millionen Arbeitsplätze vernichtet – in Deutschland allein in der Automobilbranche über 400 000 –, während man weiter vom angeblichen zukünftig boomenden Markt der erneuerbaren Energien schwadroniert. Einem Markt, den man – so die grobe Schätzung – mit etwa 650 Milliarden Euro Steuergeldern, jährlich wohlgemerkt, künstlich am Leben halten muss. Erneuerbare Energien, die – entgegen den angeblichen Weltrettungsmärchen – viele weitere Probleme schaffen werden. Hier sind Flächenverbrauch und Umweltzerstörungen sowohl bei der Rohstoffgewinnung als auch bei der Entsorgung vieler toxischer und komplexer Verbindungen zu nennen.
Daneben riskieren wir den Verlust einer stabilen Energieversorgung, wenn in Zukunft nach Meinung der CO2—Puristen möglichst ausschließlich auf die volatilen Erneuerbaren gesetzt werden soll. Die entsprechende dringend benötigte Batterietechnik ist noch in weiter Markt— und sogar Technikferne. Daher ist in der Folge mit weiter steigenden Energiepreisen und nicht gekannter Energiearmut zu rechnen.
Daher mein Appell: Lassen Sie uns zurückkehren zu einer Politik, die sowohl unseren wirtschaftlichen Wohlstand schützt als auch die Basis für den unbestritten wichtigen Umweltschutz ist!
Joanna Kopcińska (ECR). – Pani Przewodnicząca! Szanowni Państwo! Europejskie prawo klimatyczne stanowi fundament dla dalszej polityki klimatycznej i dobrą podstawę prawną do realizacji celu neutralności klimatycznej Unii Europejskiej w 2050 roku. Omawiany projekt jest zbalansowanym tekstem, który godzi wiele punktów widzenia. W projekcie opisano solidny i przewidywalny mechanizm określania celów dziesięcioletnich, który umożliwi realizację tego długoterminowe go celu na 2050 rok.
Jeśli jednak chcemy rzeczywiście osiągnąć nasze wspólne cele, musimy mobilizować odpowiednie inwestycje. Musimy zapewnić sprawiedliwą transformację, żeby polityki unijne nie obciążały najbiedniejszych Europejczyków. Występują duże różnice między państwami członkowskimi w Unii i zawsze powinniśmy to uwzględniać, nakładając nowe zobowiązania. Nie wszyscy mamy takie same punkty startowe i to samo tempo rozwoju. I o tym nie powinniśmy zapominać.
Anja Hazekamp (The Left). – Voorzitter, klimaatverandering is geen kwestie van decennia meer. Dat was het geweest als we op tijd waren begonnen met het daadwerkelijk aanpakken ervan. Maar nee, jaar in, jaar uit doen we alsof er weinig aan de hand is, alsof we meer onderzoek nodig hebben, alsof bedrijven het zelf wel zullen oplossen. En nu is er geen tijd meer te verliezen.
Maar tijd verliezen, dat is precies wat we doen met deze klimaatwet. Economische belangen hebben het weer gewonnen en onze aarde heeft weer verloren. En wij, maar vooral de volgende generaties, zullen hier een hoge prijs voor gaan betalen.
Wetten, en zeker wetten over de belangrijkste uitdagingen waar we als mensheid voor staan, moeten doen wat nodig is en doen wat ze beloven. En deze wet faalt daarin. De doelen schieten tekort, de aanpak is te vrijblijvend en met deze wet houden we de opwarming van de aarde niet onder anderhalve graad. En dat zal desastreuze gevolgen hebben. En daarom zal ik met pijn in het hart tegen deze klimaatwet stemmen. En voorts ben ik van mening dat de Europese landbouwsubsidies moeten worden afgeschaft.
Edina Tóth (NI). – Tisztelt Elnök Asszony! Az éghajlatváltozás elleni küzdelem döntő fontosságú Európa és a világ jövője szempontjából. Az, hogy Európa a világ első klímasemleges kontinensévé válhat, jelentős siker, de egyben kihívás és lehetőség is. A folyamatok élére kell állni azáltal, hogy az EU maga is valóban cselekszik az éghajlatváltozás elleni küzdelemben, teremtett világunk megóvásáért, s mindezt úgy, hogy közben biztosítja, hogy az átállás a társadalom minden tagjával szemben méltányos legyen.
Tisztelt Timmermans Biztos Úr! Ragaszkodni fogunk ahhoz, hogy ne a polgárokkal, ne a családokkal fizettessék meg a zöld átállás költségeit. A környezetvédelem, a munkahelyek, a vállalatok működésének megőrzése egyszerre fontos e kihívásokkal teli helyzetben. Ami kiemelendő: nem lehet sikeres az EU-s klímapolitika, ha az EU aránytalan terhet ró a vállalkozásainkra.
Markus Pieper (PPE). – Frau Präsidentin! Klimaneutralität bis 2050 – ich bin bei großen Worten eher zurückhaltend, aber damit hat die Europäische Union eine Zeitenwende eingeleitet. Entscheidend für Natur und Umwelt, mit großen Chancen, aber auch mit Risiken für die Wirtschaft, für Jobs und für die Menschen.
Wir haben jetzt klare Ziele und klare Schritte vor Augen. 55 Prozent CO2-Einsparung bis 2030, ein Gesetzgebungspaket zum Ausbau der Erneuerbaren für Gebäude und Autos, was in wenigen Wochen ja kommt. Und wir wollen diesen anspruchsvollen Weg gehen. Nicht mit Angstmachen, aber mit Innovationen, mit Technologieoffenheit, mit Marktwirtschaft.
Den Kollegen der Grünen sei die Frage gestattet: Warum lehnen Sie dieses Gesetz heute ab? Klimaneutralität 2050 mit Zwischenschritten, die mehr sind, als Paris von uns erwartet. Was wollen die Grünen denn noch mehr? Sind die Herausforderungen für die Menschen nicht schon dramatisch genug? Wollen Sie mit Ihrer Verweigerungshaltung zu einem machbaren Ziel das ablehnen? Stattdessen Energienotstand, Massenarbeitslosigkeit riskieren? Strom— und Gaskunden in Mietshäusern verunsichern?
Geben Sie sich einen Ruck. Stimmen Sie dem Kompromiss zu. Helfen Sie mit, dass aus dem Klimaproblem etwas Gutes entsteht, nämlich ökologischer Wohlstand.
Alessandra Moretti (S&D). – Signora Presidente, signor Commissario, signora Ministra, onorevoli colleghi, sono molto felice di prendere la parola oggi in quest'Aula, in una giornata così significativa. Oggi si segna una svolta per l'Europa, che per la prima volta approva una legge sul clima, un obiettivo collettivo e a lungo termine che ci porterà a essere il primo continente al mondo libero da emissioni di CO2 entro il 2050.
La legge sul clima, cuore del Green deal europeo, è infatti la traduzione del nostro impegno e ci pone sulla strada di un futuro più sostenibile. Finalmente l'Unione europea sceglie di orientare la propria strategia di crescita verso la sostenibilità ambientale, garantendo allo stesso tempo una transizione giusta, graduale, che non lasci indietro nessuno.
Con questo testo stiamo trasformando le parole in azioni, per dimostrare ai nostri concittadini europei che facciamo sul serio. Il nostro oggi vuole essere un messaggio di serietà ai giovani, che tanto hanno fatto per spronare la politica ad agire nella lotta contro il cambiamento climatico.
Ma la legge sul clima è anche un messaggio ai nostri partner internazionali: questo è l'anno decisivo per alzare il livello di ambizione globale nel perseguimento degli obiettivi contenuti nell'accordo di Parigi e per scuotere finalmente le coscienze dei grandi attori mondiali.
La pandemia ci ha brutalmente dimostrato la correlazione tra l'ambiente e la nostra salute e i piani di ripresa ci offrono la possibilità di ricominciare seguendo una nuova rotta. È un'occasione unica, che non possiamo perdere. Certo, questo Parlamento era pronto a essere più ambizioso, con obiettivi ancora più determinati. Ma nonostante i compromessi resta una svolta epocale.
Ringrazio tutte le persone che hanno lavorato a questo testo, che hanno creduto in questa rivoluzione, a partire dalla collega Guteland e a tutte le associazioni che hanno vigilato e contribuito ad arrivare a questo primo grande obiettivo. Continuiamo a lavorare insieme per un futuro che sia al passo con le esigenze e le speranze delle nuove generazioni.
Vlad-Marius Botoş (Renew). – Doamna președintă, doamna secretar de stat Zacarias, domnule vicepreședinte executiv Timmermans, modificările climatice din ultimii ani sunt alarmante, iar dacă nu luăm măsuri clare, organizate, predicțiile pentru următoarea perioadă sunt îngrijorătoare. Tocmai de aceea legea climatică pe care o vom vota astăzi este mai mult decât necesară.
Evenimentele meteorologice extreme caracteristice schimbărilor climatice prin care trecem se manifestă tot mai mult în ultima vreme și vedem asta chiar și astăzi: de la secete de lungă durată în anumite zone, la incendii de pădure, la ploi abundente în alte zone. Este important ca această lege să aducă îmbunătățiri majore în modul nostru de viață, este important să avem liniile pe care trebuie să le urmăm în activitățile noastre, pentru a opri modificările climatice sau chiar a le face reversibile, acolo unde se poate.
Nu trebuie uitat însă că trebuie să facem toate aceste modificări ținând cont de impactul economic, de modul în care viața, bunăstarea și siguranța economică a europenilor va fi influențată. Avem nevoie de echilibru fin între cele două aspecte, care nu trebuie să se excludă unul pe celălalt, ci să se susțină și să-și aducă plusvaloare reciprocă.
Margrete Auken (Verts/ALE). – Fru formand! Alt, hvad vi behøvede at vide for at tage affære og afværge klimakatastrofen, stod allerede i den første rapport fra FN's Klimapanel i sommeren 1990. Men i de forløbne 30 år har vi igen og igen vist, at vi ikke kan, eller vil, eller tør gøre, hvad der skal til for at redde vores skønne planet. Den klimalov, vi skal stemme om, har flere af de forbedringer, som vi grønne har kæmpet indædt for. Men den lever stadigvæk ikke op til det vi ved, der skal til. Og klimaet er altså ikke en forhandlingspartner. Jeg er 8 børns bedstemor og må for fremtidens skyld stemme nej. Vores ambitioner skal svare til videnskabens krav. Det bedste, der er sket i mange år for klimaet, er stadigvæk Greta Thunberg og hendes mobilisering af så mange, især unge. Og lad mig sige, som hun sagde til verdens ledere: Hvor vover I! How dare you!
Teuvo Hakkarainen (ID). – Arvoisa puhemies, ilmastoasioissa ei ole olemassa jotain stabiilia normaalia olotilaa, johon verrata, vaan normaalia on jatkuva muutos. Valtaisa määrä ilmastotutkijoita kyseenalaistaa nykyisen ainoaksi totuudeksi julistetun ilmastomallin. Kauan on jo maalattu kauhukuvia merenpinnan noususta, rantakaupunkien jäämisestä veden alle, mutta paljonko merenpinta on noussut? Minä vastaan: ei yhtään.
Jatkuvasti puhutaan jostain epämääräisestä vihreästä kasvusta ja sen tuomista työpaikoista. Kuulostaa enemmän neuvostoajan viisivuotissuunnitelmilta, ja kaikki tietävät, miten siinä kävi. Missä ja mitä ovat nuo väitetyt työpaikat? Ovatko ne verovaroilla palkattuja tuulen haistelijoita?
Андрей Слабаков (ECR). – Г-жо Председател, аз мисля, че климатичният закон не е абсолютен показател за сегашното състояние на Европейския съюз. Това означава, че положението е повече от тревожно.
Колеги, в опита си да се справите с тези митични промени в климата, вие скочихте от една крайност в друга. Комисията много бързо се подчини на марксисткото мнозинство в Парламента. Изглежда тук амбицията за защита на природата се е превърнала в омраза към човека. Все пак не забравяйте, че хората са част от биоразнообразието. Много се радвам, че измислените предложения на някой от колегите тук бяха елиминирани в преговорите със Съвета. За съжаление, това не е достатъчно.
Климатичният закон в сегашния му вид не е просто амбициозен пакет от мерки за предпазване на природата. Той представлява директно нападение срещу много от държавите членки и европейските граждани. Колеги, няма значение какви фондове планирате да създадете. Ако този закон бъде приет, ще унищожите поминъка на милиони европейци, ще обезлюдите цели региони и ще създадете поколение от безработни втора ръка хора.
PRZEWODNICTWO: EWA KOPACZ Wiceprzewodnicząca
Nikolaj Villumsen (The Left). – Fru formand! Vi har demonstreret, vi har presset, vi har kæmpet, og vi har forhandlet. Vi har brug for mindst 65 procents reduktion i udledningerne i 2030. Det er, hvad forskningen viser, at det kræver. Alligevel så står vi nu med et forslag på blot 55 procents reduktion. Det er et svigt af Parisaftalen. Realiteten er, at EU-Parlamentet er blevet vippet af brættet i disse forhandlinger. EU-Kommissionen og EU-landenes regeringer forsøger at spise os af med præcis det samme forslag, som EU-Kommissionen spillede ud med fra start. En utilstrækkelig klimalov vil resultere i utilstrækkelig klimahandling. Det kan vi ikke acceptere. Vi har brug for en genforhandling af forslaget. Derfor stemmer jeg imod. Derfor stemmer Enhedslisten imod forslaget.
Miroslav Radačovský (NI). – Vážená pani predsedajúca, projekt ekologicky čistej a zelenej Európy snáď musí podporiť každý rozumne uvažujúci človek. Je to otázka života a zdravia budúcich generácií. Nesmieme však zabudnúť, že pri realizácii tohto projektu je potrebné myslieť aj na možné sociálne a ekonomické dopady na obyvateľstvo. Je potrebné myslieť na špecifiká určitých krajín, ktoré sú schopné alebo nie sú schopné čerpať energiu z obnoviteľných zdrojov. Je veľmi ťažko si len predstaviť, aby občan, napríklad na Slovensku, ale aj v iných špecifických krajinách, sa uspokojil s tým, že si dá na obed liter čistej vody, nadýchal sa čerstvého vzduchu a v zime sa ohreje na slnku. No takto to asi nechodí. Bez realizovaní zníženia emisií skleníkových plynov o 52,8 % do roku 2030 je možné uvažovať a osobne by som bol šťastný, keby sa to podarilo zrealizovať, avšak bude asi problém. Problém bude vzhľadom na zdroje a na energiu. No jednoducho v priebehu jednej minúty sa to povedať teda nedá. To je dlhšie.
Norbert Lins (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Vizepräsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wir sind auf Paris—Kurs, das zeigt die Analyse der Europäischen Kommission ganz klar bei den minus 55 Prozent. Vergleichen wir uns mal mit den Vereinigten Staaten von Amerika. Wenn die ihr Ziel erreichen bis 2030, sind sie noch nicht da, wo wir heute schon sind. Die einen schwätzen, die anderen machen!
Wer macht in Europa? Unter anderem die Forstwirtschaft. Die gute Nachricht ist: 10 Prozent der europäischen Emissionen werden bereits heute durch die europäischen Wälder gespeichert. Neben Ort für Erholung und Artenvielfalt ist unser Wald auch ganz nebenbei einer unserer aktivsten Klimaschützer. Deswegen freut es mich ganz besonders, dass in diesem Klimaschutzgesetz zum ersten Mal auch die natürlichen CO2—Senken der Land— und Forstwirtschaft als echte Klimaschutzmaßnahmen anerkannt werden. Das ist aus meiner Sicht ein längst überfälliger Schritt für die Würdigung der Klimaleistungen der Land- und Forstwirtschaft. Und damit hören wir endlich mal auf die Wissenschaft.
Liebe Kolleginnen und Kollegen, ich bin überzeugt, dass das Klimagesetz in der jetzigen Form Landwirte und Forstwirte nur noch mehr anspornen wird, mehr zum Humusaufbau, mehr zu einer nachhaltigen Landwirtschaft zu tun. Damit können wir die Senkleistungen erhöhen und das Ziel der Klimaneutralität erreichen. Es braucht aber dafür ein angemessenes Preisschild. Deswegen plädiere ich für einen CO2—Markt für die Landwirtschaft. Damit können wir noch mehr CO2 speichern, nachhaltige Landwirtschaft und Forstwirtschaft fördern und attraktive ländliche Räume erhalten.
Delara Burkhardt (S&D). – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Im November 2019 haben wir den Klimanotstand ausgerufen. Kurz darauf scheiterte ein einstimmiges Bekenntnis zur Klimaneutralität bis spätestens 2050 im Rat. Heute, nur eineinhalb Jahre später, stimmen wir über das Klimagesetz ab. Erstmals wird hier das Ziel der Kimaneutralität gesetzlich festgeschrieben.
Ja, ich hätte mir ein ambitionierteres Zwischenziel für 2030 gewünscht. Ja, ich hätte mir gewünscht, dass natürliche Senken nicht an das 2030-Ziel angerechnet werden können. Ja, ich hätte mir gewünscht, dass jedes Mitgliedsland bis 2050 klimaneutral werden muss. In diesen wichtigen Punkten mussten wir schmerzhafte Zugeständnisse machen.
Aber es gibt auch wichtige Erfolge: Mit der Einführung des EU—Treibhausgasbudgets und dem neuen wissenschaftlichen Klimabeirat wird das Motto „Listen to the Science“ in der Klimapolitik verankert. Diese Instrumente können in Zukunft wichtige Hebel sein, um die EU auf Spur zu bringen.
Dieses Klimagesetz ist nicht perfekt. Aber wir können mit ihm in den Institutionen hart erkämpfte, konkrete Fortschritte für den Klimaschutz erreichen, denn jedes Zehntel Grad zählt. Wer dieses Klimagesetz ablehnt, riskiert, auf die alte Politik zurückzufallen. Das Klimagesetz war auch nur der Anfang. Mit dem „Fit for 55“-Package können wir das „mindestens“ in mindestens 55 Prozent bis 2030 mit Leben füllen und die Klimaziele durch konkrete Maßnahmen sogar übertreffen. Lassen Sie es uns anpacken!
Frédérique Ries (Renew). – Madame la Présidente, Monsieur le Vice-président, l’Union européenne est la première région du monde à se doter d’une loi climat parce que c’est juste, parce qu’il est temps et parce que ne pas agir maintenant serait plus qu’une erreur, une véritable faute politique.
L’objectif pour 2030 est clair: 55 % de réduction des émissions de CO2 et la neutralité carbone pour 2050 au plus tard. Avec cet engagement répété encore par la Commission, à ne proposer aucune loi désormais qui ne soit alignée strictement avec les objectifs de l’accord de Paris. On vise mieux encore, avec moins 57 % dès 2030 si on augmente les puits de carbone liés à l’utilisation des terres, sachant, il faut le rappeler, que les principaux puits naturels de carbone, ce sont nos océans et ils concentrent 50 fois plus que l’atmosphère.
J’en viens à ce que je voulais dire ce matin, ici, il est essentiel, donc, que l’Europe n’oublie pas l’autre combat pour la planète: celui de la pollution plastique qui asphyxie nos océans. Des plastiques en plein boom, pas chers, résistants, peu ou pas du tout recyclés, qui constituent l’autre menace pour le climat.
Je conclus en disant qu’il est urgent d’agir. Ici aussi l’Europe doit se doter d’une loi de protection des océans, du contraignant, avec le monde pour terrain d’action.
Eleonora Evi (Verts/ALE). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, il mondo è capovolto e in questo mondo capovolto nevica in estate e fa caldo in inverno. Nel mondo capovolto lasceremo le nostre case perché intorno avremo il deserto e nel mondo capovolto gli appelli degli scienziati restano inascoltati e sono i tribunali a dover ricordare ai politici le loro responsabilità nei confronti delle future generazioni.
In questo mondo capovolto possiamo però ancora scegliere: scegliere quale risposta dare ai nipoti che ci chiederanno dove eravamo quando abbiamo distrutto il pianeta ricevuto in prestito per loro.
Questa legge europea sul clima non è sufficiente: stiamo andando verso un aumento di temperatura di 2-3 gradi centigradi e i prossimi 10 anni sono cruciali e l'Europa non sta facendo abbastanza.
La verità è che non abbiamo scelta e per questo motivo, in cuor mio, io non posso votare a favore di questa legge europea sul clima e con il gruppo Verts/ALE voterò contro.
Filip De Man (ID). – Voorzitter, de Europese Unie wil met een klimaatwet de broeikasgassen met de helft verminderen. We moeten immers in 2050 “klimaatneutraal” zijn. We gaan onszelf dus economisch heel veel pijn doen, terwijl in grote delen van de wereld geen inspanningen geleverd worden. Integendeel. Zo verbrandt China 3,8 miljard kubieke ton kolen per jaar en bouwt het honderden kolencentrales in eigen land. En dat gebeurt ook in Indonesië, Zimbabwe enzovoort. Terwijl men in België de klimaatneutrale kerncentrales sluit, gaat men ginder dus dapper verder met kolen. De paars-groene regering in ons land kiest zelfs voor gascentrales, die juist wél broeikasgassen lozen. Maar goed, België is het land van het surrealisme. Laten we dus naar Europa kijken, verantwoordelijk voor nog geen tien procent van de uitstoot. De impact op het mondiale klimaat is dus verwaarloosbaar. Wat een klimaathysterie!
Grzegorz Tobiszowski (ECR). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! W realizacji polityk energetycznych i klimatycznych musimy uważnie słuchać głosów ekspertów i naukowców. Prace Międzyrządowego Zespołu do Spraw Zmian Klimatu cechują się jak do tej pory rzetelnością, wszechstronnością i neutralnością, jeśli chodzi o równe opcje technologiczne. Zaś z inicjatywy Parlamentu Europejskiego w trakcie negocjacji nad europejskim prawem klimatycznym powołano jednakże Europejską Radę Klimatyczną.
Wnioskodawców nie zniechęciły ani dublowanie funkcji tego nowego ciała z już istniejącymi instytucjami, ani koszt funkcjonowania – na dzisiaj 20 mln EUR. Jednakże jeszcze przed powołaniem tego gremium i przed głosowaniem plenarnym obserwujemy już próby rozciągnięcia jego określonego w tekście mandatu w kierunku tworzenia super ciała, wyroczni, która ma zajmować się wszystkimi, nawet najbardziej szczegółowymi, wykraczającymi poza kompetencje Rady działaniami na płaszczyźnie europejskiej od infrastruktury energetycznej do rolnictwa i dalej. Ważne jest ustalenie... (Przewodnicząca odebrała mówcy głos).
Cornelia Ernst (The Left). – Frau Präsidentin! Nein, für dieses Klimaschutzgesetz ist Fridays for Future nicht auf die Straße gegangen. Von den Mitgliedstaaten verwässert und entkräftet, schleppt sich das Gesetz nicht einmal in die Nähe der Pariser Klimaschutzziele.
Dabei geht es nicht um Zahlenspielereien, 65 Prozent CO2-Reduktion bis 2030 einzufordern. Die EU ist der drittgrößte CO2-Emittent der Welt – und sich selber dann nur schlappe 52,8 Prozent als Reduktionsziel zuzumuten, das ist eine Ohrfeige für all die Länder, die jetzt schon schwer unter dem Klimawandel leiden.
Dieses Klimaschutzgesetz schützt das Klima nicht – es ist eine Mogelpackung. Und lassen Sie uns stattdessen lieber für wirklich entschlossene Ziele kämpfen: für den radikalen Ausbau der Erneuerbaren, für eine Verkehrswende und für eine Wirtschaft, die Mut zur Veränderung hat. Tun wir das nicht nur für uns, sondern auch für die kommende Generation!
Μαρία Σπυράκη (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, κυρία Υπουργέ, Αντιπρόεδρε Timmermans, κυρίες και κύριοι συνάδελφοι, σήμερα κάνουμε ένα ιστορικό βήμα το οποίο δεσμεύει την Ευρωπαϊκή Ένωση, και τελικά τις χώρες μας, στον συλλογικό στόχο της μείωσης των ρύπων του θερμοκηπίου κατά τουλάχιστον 55% έως το 2030, με έτος αναφοράς το 1990. Είναι πράγματι, Αντιπρόεδρε Timmermans, ο νόμος των νόμων και η Ευρωπαϊκή Ένωση ηγείται διά του παραδείγματος στον κόσμο. Ο στόχος μας είναι επιτεύξιμος και, για να συμβεί αυτό, χρειάζεται να ενώσουμε δυνάμεις και να εργαστούμε ολιστικά και ανά τομέα.
Οφείλουμε να επιβραβεύσουμε τα κράτη μέλη που ηγούνται αυτής της προσπάθειας, όπως είναι η πατρίδα μου, η Ελλάδα, με πρόσθετους πόρους και κίνητρα, ώστε να αποτελέσουν παράδειγμα για τις οικονομίες που παραμένουν περισσότερο χρόνο εξαρτημένες από τον άνθρακα. Οφείλουμε να δώσουμε κίνητρα στις επιχειρήσεις να πρασινίσουν την ενέργεια που καταναλώνουν και την παραγωγή τους, υποστηρίζοντας την έρευνα, την καινοτομία και την υιοθέτηση όλων των διαθέσιμων τεχνολογιών που διευκολύνουν τη μείωση του ανθρακικού αποτυπώματος, όπως είναι το CCS/CCU. Οφείλουμε να είμαστε θαρραλέοι και να ηγηθούμε πάλι στον κόσμο, προχωρώντας άμεσα με νομοθεσία που δίνει κίνητρα για τη δραστική μείωση του μεθανίου, στην ενέργεια, την αγροτική οικονομία και τη διαχείριση των αποβλήτων, όπως και στην αναβάθμιση της νομοθεσίας για τα βιώσιμα χημικά, ενθαρρύνοντας τη βιομηχανία χωρίς να υπονομεύουμε την ανταγωνιστικότητά της.
Είναι αληθινά λυπηρό ότι οι συνάδελφοι των Πρασίνων δεν υποστηρίζουν το αποτέλεσμα του τριλόγου, δεδομένου ότι πρωταγωνιστούν όλα αυτά τα χρόνια στην παγκόσμια προσπάθεια. Το μέλλον άρχισε και είναι η ώρα να αναλάβουμε όλοι τις ευθύνες μας.
Sándor Rónai (S&D). – Tisztelt Elnök Asszony! Sokszor elmondtuk, hogy a klímaváltozás nem ismeri az országhatárokat. A napokban éppen hazámat, Magyarországot sújtja borzasztó hőhullám, de a következő napokban bármelyik másik európai ország számíthat erre – próbára tesz ez időst és fiatalt egyaránt. Éppen ezért a klímaváltozás nem a nemzetek saját, hanem mindannyiunk közös feladata és felelőssége. Nagyszerű dolog, hogy megszületett a klímatörvény, mert nem pusztán hangzatos politikai ígéretek kellenek, hanem valódi cselekvésre van szükség.
A törvény értelmében az Európai Uniónak legkésőbb 2050-re klímasemlegessé kell válnia. Ennek teljesítését azonban nem lehet pusztán a civil szervezetekre, a téma iránt élénkebben érdeklődő politikusoknak szánni, rájuk bízni, mindenkire szükség van. Muszáj mindenkinek megérteni azt, hogy egy Föld van, amiért közösen kell cselekedjünk. A „próbálunk mindent megtenni” kevésnek bizonyult, ennél több kell. Minden tagország minden kormányának – függetlenül attól, hogy jobb- vagy baloldali – cselekednie kell, évtizedeken át tartó rendíthetetlen, elkötelezett munkát kell vállalnia. Örülök, hogy az Európai Unió az élére állt ennek a küzdelemnek, hiszen azt már többször bizonyítottuk, hogy együtt közösen mindig sikeresebbek vagyunk.
Martin Hojsík (Renew). – Madam President, congratulations on the deal. Yes, I would like to see a higher number, but as you said, Frans, this is not even the end of the beginning. That’s why the summer package will be so important to create a fair business environment, to ensure a just transition, speed up innovation, and at the end I hope we can beat the target. But we also need to ensure that we don’t sacrifice biodiversity in the name of protecting the climate, because without nature, we cannot live – just as much as without climate.
We need to get the accounting right in the rules here so we don’t create mystery numbers, but motivate farmers and foresters to farm carbon, protect biodiversity as well as soil. Equally important will be the gas package in the winter, and methane especially, including putting the price on the methane emissions for the link to important gas and oil.
Coming from Central Europe, I often hear that we cannot do that. We had a head start with the collapse of the Soviet regime. I think this is an opportunity to create fair, innovative, green and sustainable economies. We have to use this opportunity, especially in my region.
Sara Matthieu (Verts/ALE). – Voorzitter, collega’s, we stemmen vandaag over onze Europese klimaatwet. Eindelijk, want zonder wettelijk afdwingbare doelstellingen komen we niet vooruit. Dus ja, deze klimaatwet is een belangrijke stap vooruit om de opwarming van de aarde tegen te houden. En in die zin, commissaris Timmermans, is het signaal van die ontelbare manifestanten tijdens de klimaatmarsen gehoord ...
Maar nee, dit zal niet volstaan om de opwarming van de aarde tegen te houden. Het recente verslag van het IPCC spreekt boekdelen. De huidige toezeggingen volstaan niet, en de gevolgen zullen desastreus zijn.
We moeten daarom voluit gaan voor een vermindering van 65 % van die uitstoot tegen 2030, in plaats van creatief rekenwerk, waarbij we nog ónder de 55 % duiken. Dus daarom, collega’s, stemmen wij als groenen tegen deze wet, als duidelijk signaal dat het beter kan en moet. De wetenschap geeft ons al gelijk, nu de wereldleiders nog.
Laura Huhtasaari (ID). – Arvoisa puhemies, kaikki haluavat suojella luontoa, ongelmana on ne keinot. Vuoteen 2030 mennessä EU:ssa tavoitellaan sitä, että kymmenet miljoonat ihmiset siirtyvät käyttämään sähköautoja. Mistä saadaan CO2-vapaata sähköä? Tuotetaanko lisäsähkö hiilellä ja öljyllä? Moderni dieselauto on ilmastoystävällisempi kuin hiilisähköllä ladattu sähköauto.
Suomalaisten ääni kyllä kuuluu EU:ssa mutta päätöksenteossa se ei näy. Taksonomiassa Suomelle tärkeä ydinvoima on uhattuna. Hiilitulleissa ei kuunnella Suomen teollisuutta. Vesivoimaankin komissio suhtautuu nihkeästi. Metsästrategiassa ei huomioida Suomen metsäteollisuutta. Jos nyt komissio pyrkii sosialisoimaan Suomen metsät, niin suomalaisten on kyseenalaistettava koko EU:n legitimiteetti.
Tänään on 24.6., on brexitin vuosipäivä. Onnea Britannia ja terveiset Nigel Faragelle!
Jadwiga Wiśniewska (ECR). – Pani Przewodnicząca! Pani Komisarz! Szanowni Państwo! Nowe prawo klimatyczne wymusi zmiany w wielu dziedzinach życia społeczno-gospodarczego. Do dziś nie przedstawiono niestety skutków oddziaływania tego prawa. Jak bardzo obniży zatem konkurencyjność europejskiej gospodarki? Trzeba o to zapytać. Jak bardzo wzrośnie ubóstwo energetyczne? Nawet najbogatsze gospodarki państw członkowskich obawiają się zapaści gospodarczej, ucieczki emisji, wyprowadzania przemysłu poza Unię.
Czy sprawiedliwa transformacja będzie sprawiedliwą tylko z nazwy? Komisarz Timmermans powiedział, że transformacja klimatyczna będzie boleć, szczególnie będzie boleć państwa Europy Środkowo-Wschodniej, szczególnie będzie boleć Polskę, która ma miks energetyczny oparty na węglu. Ale pani Ursula von der Leyen powiedziała, że nie może nikogo zostawić w tyle. Więc niech popatrzą Państwo na fundusz sprawiedliwej transformacji, który jest tak mały, tak zawstydzająco ubogi, że pokazuje, że są to tylko puste słowa.
Mick Wallace (The Left). – Madam President, 55% emissions, net. The Parliament asked for a 60% reduction target for 2030. After the negotiations with the Council, we’ve gone down to a 55% target, but it’s not even a 55% absolute reduction target, it’s a net target. We’ve gone and created a new accounting trick to make it sound like we’re doing our bit, but the truth is, it’s a farce designed to confuse. Does the EU give a damn about the Paris Agreement, which is supposed to be based on principles of equity? Where is the fairness?
The EU’s GDP is over EUR 13 trillion. We have been fleecing the Global South now for centuries and now we have a 2030 climate target that’s not even close to our fair share of the responsibility for climate catastrophe. In fact, this Climate Law lets us continue eating into the planetary space of the Global South and lets us forget how much of it we have already stolen from them. I’m voting against.
Christophe Hansen (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Vizepräsident, Frau Staatssekretärin! Im Oktober letzten Jahres hätte ich nicht gedacht, eine derart positive Bilanz über den Ausgang der Verhandlungen zum ersten Europäischen Klimagesetz ziehen zu können, so wie wir das heute tun können. Das Europäische Klimagesetz ist ein großer Erfolg. Trotz schwieriger Verhandlungen haben wir es als EVP geschafft, unsere Forderungen durchzusetzen. Wir unterstützen das Emissionsreduktionsziel der EU—Kommission von mindestens 55 Prozent bis 2030. Auch wenn das schwer werden wird, sehen wir, dass andere Länder mittlerweile den gleichen Weg einschlagen.
Ich befürworte auch die Schaffung eines Beirats zum Klimawandel basierend auf der Umweltagentur, für welche sich bereits Kommissarin McGuinness in ihrer damaligen Rolle als Berichterstatterin im Europäischen Parlament einsetzte. Lassen Sie uns diese Chance nutzen, um einen Wandel anzustoßen. Einen Wandel, der nicht auf Kosten von Arbeitsplätzen erfolgt, sondern auf ausgewogenen Lösungen beruht.
Ich höre, dass einige Kollegen hier im Haus gegen das Klimagesetz stimmen möchten. Ich möchte daran erinnern, dass z. B. bei mir in Luxemburg die Grünen noch 2019 in ihrem Wahlprogramm minus 55 Prozent stehen hatten. Für mich jedenfalls ist, gegen diesen Text zu stimmen, hochgradig unverantwortlich.
Ich kann das nicht oft genug sagen: Jeder Einzelne kann seinen Teil zum Klimaschutz beitragen. Es liegt noch viel Arbeit vor uns bis 2050, um klimaneutral zu werden. Deshalb lassen Sie uns weiterhin proaktiv handeln – zusammen, auf wissenschaftlichen Grundlagen und nach technischen Machbarkeiten, ohne populistische Spielereien und Überbietungen.
Javi López (S&D). – Señora presidenta, este Parlamento aprueba hoy la Ley Europea del Clima, la piedra angular del Pacto Verde Europeo con la que haremos vinculantes nuestros objetivos en materia climática: reducir las emisiones de gases de efecto invernadero en un 55 % para el año 2030 y convertirnos en el primer continente climáticamente neutro en 2050, blindando así nuestros compromisos internacionales adquiridos en el Acuerdo de París.
Estamos ante una carrera contrarreloj frente a la emergencia climática, que va a requerir de un cambio sistémico y de medidas urgentes y ambiciosas. Pero, como se ha dicho ya, hoy no acaba nada. Empieza todo, de hecho. Empezará una tarea legislativa con más de cincuenta piezas legislativas que deberían transformar el comercio, la energía, la construcción o el comercio internacional.
Hemos demostrado durante la última década que es posible disociar el crecimiento de las emisiones del crecimiento económico. Ahora tenemos que ser capaces de acelerar este proceso de reducción de las emisiones y aprovechar la recuperación económica pospandemia para introducir la agenda verde.
Sin duda, hoy estamos ante una decisión de justicia intergeneracional, pero tenemos que ser capaces de combinar esta agenda verde con la justicia social, combatir el cambio climático y combatir la desigualdad, porque es la única forma de hacerla exitosa y porque son los dos mayores retos a los que se enfrenta la humanidad.
Emma Wiesner (Renew). – Fru Talman! Tiden för stora ord och symbolpolitik är över. Klimatlagen som vi röstar om idag kommer inte vara tillräcklig för att vi fullt ut ska ta oss ur klimatkrisen. Jag och Centerpartiet hade velat se ett högre mål.
Men, idag fastställer vi ett historiskt nytt ökat mål. Ett rejält steg på vägen i rätt riktning. Att rösta nej är därför direkt oansvarigt, när vi i politiken behöver ställa oss enade bakom ambitionshöjningen som krävs. För det är viktigt att komma ihåg, det är inte målet i sig som kommer att stoppa klimatförändringarna. Det är politiken och omställningen i samhället som måste ta oss dit. Med nya mål behöver vi ny politik. Vi kan inte begå samma misstag om och om igen.
Därför förväntar jag mig att vi i politiken tar vårt ansvar i det rekordstora klimatpaket som vi ska förhandla om i höst och visa vägen så att det behövs en ny ambitionshöjning för att nå de nya målen.
Jutta Paulus (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, sehr geehrte Damen und Herren, liebe Kolleginnen, liebe Kollegen! Es entbehrt nicht einer gewissen Ironie, dass wir ausgerechnet heute über das Europäische Klimagesetz diskutieren. Denn gestern wurde der Entwurf des sechsten Sachstandsberichts des Weltklimarats bekannt, und die Wissenschaft mahnt, dass bei fortschreitendem Klimawandel das Überleben der Menschheit, der Gattung Homo sapiens, ernsthaft gefährdet ist. Das macht deutlich, dass das, was wir derzeit erleben – Hitzewellen, Hagelunwetter, Dürrekrise –, nur zarte Vorboten der zukünftigen Jahre sind.
Statt nun verantwortungsbewusst zu agieren und alles möglich zu machen, um sowohl unserer historischen Verantwortung gerecht zu werden als auch unseren Kindern und Enkeln einen bewohnbaren Planeten zu hinterlassen, beschließen wir heute ein Gesetz, mit dem die Zwei-Grad-Marke klar verfehlt wird – von 1,5 Grad ganz zu schweigen.
Ich werde darum diesem Verrat an der jungen Generation nicht zustimmen. Aber ich werde alles tun, um in den kommenden Gesetzen wirksame Maßnahmen zu verankern, die uns doch noch auf... (Die Präsidentin entzieht der Rednerin das Wort.)
Johan Van Overtveldt (ECR). – Voorzitter, commissaris, collega’s, de N-VA steunt het doel van klimaatneutraliteit tegen 2050. Dat is een belangrijke zekerheid, ook voor investeerders. Maar dit klimaatbeleid moet ook welvaart en concurrentiekracht centraal durven te stellen. Daarom moeten de sociaal-economische effecten goed berekend worden en goed bekeken worden. De effectbeoordeling op lidstaat- en deelstaatniveau voor het doel van 2030, waar wij al meer dan een jaar om vragen, ontbreekt vandaag nog steeds.
En dat dit geen fait divers is, is nu ook duidelijk gebleken uit de houding van de Europese leiders. Op de jongste Europese top is duidelijk naar die effectbeoordeling gevraagd vooraleer men wil discussiëren over de verdeling van de inspanningen. Het is een volkomen terechte vraag, alleen is het zeer opmerkelijk dat de vraag nu pas zo expliciet gesteld wordt, nadat men al zijn goedkeuring gegeven heeft voor de forse aanscherping van de doelstellingen ten opzichte van 2030.
Op de tast en met een gammel kompas aan deze tocht beginnen is geen blijk van goed bestuur.
Idoia Villanueva Ruiz (The Left). – Señora presidenta, esta Ley Europea del Clima es insuficiente en forma y en contenido. En forma, porque no se puede avanzar en transición ecológica y dar una respuesta contundente al cambio climático si se permiten veintisiete velocidades diferentes. Algunos Estados empiezan el camino dotándose de leyes contra el cambio climático, como España, pero otros Estados pueden posponerlo otros treinta años. En contenido, porque la reducción de emisiones del 53 % para 2030 está muy lejos del 70 % necesario que indica la comunidad científica y del 60 % que ya acordó este Parlamento. Tampoco se fija fecha de fin para la financiación de los combustibles fósiles.
El cambio climático es hoy la mayor amenaza para nuestras vidas, para las vidas de las generaciones futuras, para la biodiversidad y, también, para nuestros sistemas productivos. Ojalá esta Comisión y los Estados miembros dedicaran a la política ambiental ambiciosa y justa la mitad de los esfuerzos que emplean hoy en hacer el lavado de cara a las grandes empresas que más contaminan.
Marlene Mortler (PPE). – Sehr geehrte Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen, Herr Timmermans! Wir stehen hinter dem Ziel der Klimaneutralität bis 2050, denn die Auswirkungen des Klimawandels betreffen nicht nur unser Leben, sondern vor allem unsere Lebensmittelerzeugung und damit unsere Bäuerinnen und Bauern.
Trotzdem sind Landbewirtschaftung, unsere Land- und Forstwirtschaft der wichtigste Schlüssel für kraftvollen Klimaschutz. Das Europäische Klimagesetz kann eine große Chance sein, wenn unsere Land- und Forstwirtschaft und ihre Potenziale als Teil der Lösung anerkannt werden: klimatolerante Bäume, Kohlenstoffspeicherung, Humusaufbau. Unser Ziel muss und kann eine energieautarke, CO2-neutrale Landwirtschaft in Europa sein – schon weit vor 2050.
Was eine qualitativ nachhaltige Förderung des Biomassemarktes – ob flüssige Biomasse aus Pflanzenöl, gasförmige wie Biogas oder Methan oder feste Biomasse wie Holz – betrifft: Die Technologien sind schon jetzt verfügbar, ausgereift, energieeffizient und bezahlbar. Und sie sind schon jetzt das Zugpferd unter allen erneuerbaren Energien.
Seien wir Schrittmacher und Mutmacher! Die Welt um uns schläft nicht. CO2-Neutralität braucht also praxistaugliche Innovationen, Technologieoffenheit und Angebote statt Verbote.
Jens Geier (S&D). – Frau Präsidentin, Frau Staatssekretärin, Herr Vizepräsident Timmermans, lieber Frans! Ich komme aus einer Industrieregion, und ich will, dass die Europäische Union ihre Industrie fördert und schützt. In diesem Zusammenhang habe ich heute Morgen viele Sorgen um Wohlstand und Arbeitsplätze gehört. Aber ich bin überzeugt: Wir haben heute die Technologien, und wir haben auch die politischen Instrumente, um die Transformation in das postfossile Zeitalter zu einem Erfolg zu machen – nicht ohne Anstrengungen, aber ohne Angst.
Wasserstoff – vor allem Wasserstoff aus regenerativen Energiequellen – kann dabei eine sehr, sehr wichtige Rolle spielen. Dafür brauchen wir den Ausbau regenerativer Energien, wie wir das in der RED-III-Richtlinie von der Kommission dann auch erwarten. Das heißt, in diesen Vorschlägen, in diesem Fit-for-55-Paket muss sich dann am Ende das Klimagesetz auch konkretisieren.
Und ich finde, hier müssen unsere Ziele noch ein Stückchen engagierter sein. Wenn der Ausbau erneuerbarer Energien der Schlüssel zum Umbau unserer Industriegesellschaft ist, dann müssen diese Ausbauziele meiner Meinung nach engagiert formuliert werden. Das ist das, was ich von der Kommission erwarte.
Wenn ich höre, dass SolarPower Europe, die Branchenorganisation der europäischen Solarindustrie, ein Ausbauziel von 45 Prozent für realistisch hält, dann frage ich mich, warum in den Dokumenten, die wir von der Kommission informell zu hören bekommen, ein weniger realistisches Ziel genannt wird...
(Die Präsidentin entzieht dem Redner das Wort.)
Jan Huitema (Renew). – Voorzitter, beste commissaris, geachte leden, klimaatverandering vormt een grote bedreiging. Die tast onze leefomgeving aan. Die zet onze voedselproductie onder druk. Die zorgt voor meer migratie en is ook slecht voor onze natuur. Wereldwijd moeten we deze uitdaging aanpakken. Ik ben er dan ook voorstander van dat we een klimaatwet krijgen op Europees niveau. Een individueel land zoals Nederland, het mijne, kan het niet alleen. Bovendien voorkomen we daarmee ook dat bedrijven zich vestigen in andere landen om op deze manier strenge Nederlandse klimaatregels te ontduiken. Dat kost banen en het lost het klimaatprobleem niet op.
We moeten daarentegen inzetten op innovatie en technologie. Juist daarin zijn Nederland en de Europese Unie goed. Ook moeten we ervoor zorgen dat de klimaatmaatregelen gedragen worden door de mensen thuis. Het is belangrijk dat klimaatbeleid effectief is en betaalbaar blijft. En we moeten ervoor waken dat we de dingen te veel van bovenaf dichttimmeren.
Ville Niinistö (Verts/ALE). – Arvoisa puhemies, ilmastokriisin torjumisella on polttava kiire. Maailman parhaat huippututkijat varoittavat meitä entistä kovasanaisemmin siitä, että ilmastokriisin seuraukset ovat jo täällä ja ne pahenevat. Lämpöaaltoja, kuivuutta, metsäpaloja, äärimmäisiä sääilmiöitä. Meidän Euroopassa on otettava ilmastokriisin torjuminen ja sen rinnalla kulkeva lajikadon torjuminen keskeiseksi poliittiseksi tehtäväksemme tämän sukupolven aikana.
Mitä ilmastolaki nyt sitten tekee? Se jälleen lykkää riittävien päästövähennystavoitteiden toteuttamista. 55 prosenttia päästövähennystavoitteissa olisi ehkä riittänyt 10–15 vuotta sitten vuodelle 2030, mutta nyt tosiasiassa asetetaan vain 52,8 prosentin päästövähennystavoite vuodelle 2030. Tieteen valossa me tiedämme, että se ei ole tarpeeksi.
On aika lopettaa tekosyiden keksiminen ja tehtävä riittäviä ilmastotoimia. Sitä me vihreät vaadimme Euroopan parlamentissa ja siksi äänestämme tätä tavoitetta vastaan. Se on riittämätön.
Robert Roos (ECR). – Voorzitter, commissaris, staatssecretaris, collega’s, het tromgeroffel waarmee de Europese klimaatwet hier wordt verdedigd, is volledig misplaatst. Deze “wet der wetten”, zoals de heer Timmermans haar noemt, is nota bene volledig door ngo’s gestuurd en eist een totale transformatie van onze economie en onze samenleving en heeft daarmee een enorme impact op het leven van de burgers.
Deze wet gaat voor de komende dertig jaar gelden. Dergelijke Europese superwetten zijn hét nieuwe middel om nationale besluitvorming buitenspel te zetten. Tussentijdse verkiezingen in de lidstaten kunnen straks niets meer veranderen aan wat op EU-niveau voor decennia is vastgelegd.
Beste collega’s, wat zijn wij voor volksvertegenwoordigers als wij het volk op deze wijze de mond snoeren? Dit is fundamenteel ondemocratisch. Beleid – ook EU-klimaatbeleid – moet onderwerp zijn van een permanent debat. Besluiten moeten aangepast of gecorrigeerd kunnen worden en de kiezer moet daarin altijd het laatste woord hebben.
Ik ben hier om onze burgers te vertegenwoordigen en niet om een complete generatie buitenspel te zetten. En ik stem daarom tegen deze EU-klimaatwet.
Franc Bogovič (PPE). – Spoštovani kolegice in kolegi, spoštovana predsedujoča, spoštovana sekretarka, cenjeni gospod Timmermans, kot je bilo že danes rečeno, danes sprejemamo podnebno zakonodajo, podnebna pravila, ki nam kažejo smer, kako bomo dosegli do 2030 dodatnih 30 procentov zmanjšanja toplogrednih plinov in postali neto nevtralni kontinent leta 2050, kar se tiče toplogrednih plinov.
Kako bomo to dosegli, bomo morali še storiti veliko v naslednjih tednih, mesecih, letih. Najprej določiti taksonomijo, ki bo ob obnovljivih virih energije zagotovo morala biti pozorna tudi na ostale nizkoogljične vire in pri tem vas prosim, spoštovani komisar in vsi ostali, upoštevajte tehnološko nevtralnost, kajti veliko in prav vse vire, ki jih imamo na razpolago, bomo morali uporabiti za ta zahtevni prehod.
Čaka nas elektrifikacija, čaka nas paket Fit for 55 – pripravljeni na 55, in tu ne bo prostora za ideologijo, ampak za znanost, stroko, nove tehnologije, ki jih bomo tudi z evropskimi sredstvi podpirali.
Kmetijstvo in gozdarstvo bosta igrala pomembno vlogo, kajti to sta panogi, ki se tudi sami morata prilagoditi, da bo manjši vpliv njih, teh panog, na okolje, prav tako pa da bodo tudi manj prizadete. Sta pa to panogi, ki nam bosta omogočili to ogljično nevtralnost, kajti v kmetijstvu in gozdarstvu je ponor ogljika.
Christel Schaldemose (S&D). – Fru formand! Vi skriver historie med den europæiske klimalov. Vi slår fast, at klimaforandringerne er et grænseoverskridende problem, som kræver grænseoverskridende løsninger. Intet europæisk land kan læne sig tilbage med armene over kors og forvente, at andre tager slæbet. Alle skal bidrage til, at EU bliver klimaneutral i 2050. Klimaloven giver os den fælles ramme for, hvordan vi skal gøre dette i løbet af de næste 30 år, og vores klimaindsats kommer til at bygge på videnskab. Derfor opretter vi nu et uafhængigt europæisk klimaråd, som skal sidde i København som en del af Det Europæiske Miljøagentur. Klimarådet skal vejlede os, når vi laver lovgivning, og sikre, at vores klimatiltag både følger klimaloven og Parisaftalen.
For at nå målet om klimaneutralitet i 2050 har vi opsat et 2030-delmål. Vi skal have reduceret vores CO2 med mindst 55 procent inden 2030. Jeg havde ønsket mig et væsentligt højere reduktionsmål. Vi socialdemokrater gik til forhandlingerne med et ønske om at få et delmål på mindst 60 procent. Men politik er også det muliges kunst, og for få år siden var en 40 procents-målsætning det, der prægede debatten. Så jeg har det sådan, at vi ikke vil stille os hen i hjørnet med armene over kors, bare fordi vi ikke fik alting præcis, som vi ville. I dag tager vi et stort skridt fremad for klimaet, og det er hamrende nødvendigt. Derfor støtter jeg klimaloven.
Nicolae Ştefănuță (Renew). – Doamna președintă, domnule vicepreședinte Timmermans, doamna președintă Zacarias, coșmarul climatic ne va lovi pe toți. Săptămâna trecută, Administrația Națională de Meteorologie din România prezenta cele mai negre scenarii, în care temperaturile medii cresc, uneori, vara și cu 8 ºC. Criza climatică nu aparține viitorului, ea este deja aici și acum. Dacă nu acționăm azi, până în următorii 10 ani, viața în Europa se va schimba ireversibil.
În România, de exemplu, câmpiile Olteniei se vor lupta dramatic cu deșertificarea. Delta Dunării ar putea fi inundată total, iar orașe precum Tulcea, Galați, Brăila sau Sulina vor fi invadate de ape. Marea Neagră ne va îneca și ultima plajă virgină din Dobrogea. Domnule Timmermans, suntem vulnerabili în fața acestui Goliat. Eu cred că Legea europeană a climei nu este doar o oportunitate, un moft al unor birocrați din Bruxelles, este însăși ultima noastră barcă de salvare.
Thomas Waitz (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Herr Kommissar! Ja, es ist gut, dass wir endlich eine Gesetzesgrundlage für das Erreichen der Klimaneutralität bekommen. Doch wir alle hier wissen, dass die angestrebten Ziele, die wir hier heute beschließen sollen, uns nicht auf den Pfad zur Erfüllung unserer Verpflichtungen des Pariser Klimavertrags führen. Wir wissen aus der Wissenschaft, dass diese CO2-Einsparungsziele weit zu niedrig gesetzt sind.
Und es hilft nun nichts, wenn konservative Fraktionen, aber auch Liberale und Sozialdemokraten in allen verschiedenen Politikfeldern ihr Bestes geben, um die Klimaziele zu reduzieren. Die Gemeinsame Agrarpolitik steht vor einem Totalversagen, wenn es darum geht, eine klimaneutrale Landwirtschaft zu erschaffen. In der Taxonomie wird für den Einsatz von Gas geworben, das genauso ein fossiler Energieträger ist, oder Atom, das auf andere Weise unser Leben gefährdet als Bürgerinnen und Bürger.
Es geht hier darum, maximal ambitioniert den Umbau unserer Wirtschaft voranzutreiben und nicht tagtäglich die Ziele im Sinne der alten fossilen Industrielobbys herunterzuverhandeln. So sieht Umsteuerung nicht aus. Da brauchen wir mehr Ambition.
Jessica Stegrud (ECR). – Fru talman! Klimatlagen visar tydligt vad som ofta händer när politiker med ringa erfarenhet från verkligheten vill lösa ett komplext problem. De ideologiska skygglapparna åker på, konsekvensanalyserna försummas och mer makt till Bryssel blir lösningen.
Utfasningen av kärnkraft och fokus på väderberoende elproduktion lär inte lösa problemen. I stället skapas nya. Vi ökar beroendet av sällsynta metaller som utvinns i länder med vidriga arbetsförhållanden. Vi försämrar leveranssäkerheten, höjer priset på el och får nya olösta avfallsproblem.
Nej, i socialistisk anda vill man nu reglera allt i våra liv. Man vill bestämma hur vi ska producera, konsumera, leva, arbeta, äta, bygga, designa, värma, resa och transportera varor. Enligt kommissionen själv, dessutom, med i bästa fall liten effekt på den globala medeltemperaturen.
Nej, vi behöver inte planekonomi eller missriktade satsningar. Vi behöver genomtänkta beslut, konkurrenskraft, forskning och ... (Talmannen tog ifrån talaren ordet)
Daniel Buda (PPE). – Doamna președintă, stimați colegi, schimbările climatice reprezintă o realitate care nu poate fi contestată, determinând, iată, decidenții politici să acționeze de îndată. Obiectivele ambițioase asumate pentru atingerea neutralității climatice până în 2050 ne obligă să ne asigurăm însă că toate sectoarele economice vor fi implicate în această bătălie, dar și că vor avea parte de o tranziție lină.
Acestea trebuie să-și păstreze capacitatea de a furniza bunuri și servicii în continuare pentru cetățenii Uniunii Europene. În același timp, unele sectoare, cum ar fi silvicultura și agricultura, trebuie să fie văzute ca parte componentă a soluțiilor pentru atingerea obiectivelor asumate și pentru păstrarea biodiversității. Fără îndoială, fermierii trebuie să fie sprijiniți și plătiți pentru eforturile lor suplimentare, deoarece nu le putem cere să facă mai mult cu bani mai puțini.
Nu în ultimul rând, atrag atenția că, în lipsa unui sprijin consistent, producțiile agricole vor fi localizate în alte părți ale globului, ceea ce desigur ar slăbi foarte mult eforturile noastre în acest domeniu. Consumatorii europeni trebuie să aibă acces mai departe la alimente de calitate și la prețuri rezonabile, iar acestea pot să fie furnizate doar de către fermierii europeni.
De asemenea, aș dori să subliniez implicațiile sociale generate de această lege, mai ales în zonele miniere. Aici reconversia profesională trebuie susținută de politici eficiente, astfel încât cetățenii să aibă un trai decent mai departe în propriile regiuni.
Sara Cerdas (S&D). – Senhora Presidente, Vice-Presidente, Senhora Secretária de Estado, hoje aprovamos um instrumento legislativo que nos guiará até aos nossos ambiciosos objetivos climáticos e transformará a Europa num primeiro continente neutro em emissões de carbono em 2050.
Nós não podemos explorar o planeta da forma como temos feito até agora e quem pensar o contrário está muito enganado. Hoje nós respondemos aqui às reivindicações dos jovens, mas também a todos os cidadãos, pois estaremos a criar ambientes mais saudáveis e mais sustentáveis. Estão bem definidos os impactos que as alterações climáticas têm para a nossa saúde e para o nosso bem-estar, assim como as soluções para os mitigar. A evidência científica tem assim de apoiar a decisão política de forma a estabelecermos metas realistas e mensuráveis.
Chamo a atenção à Comissão para as especificidades das regiões mais remotas, como é o caso das Regiões Ultraperiféricas que, devido às suas condições geográficas e demográficas, têm dificuldades acrescidas. Estas mesmas características podem e devem ser usadas para tornar estas regiões como polos para projetos-piloto que irão alavancar a transição e ajudar a cumprir os objetivos delineados.
Queremos chegar a 2050 com a certeza de que fizemos o nosso melhor e que não deixámos ninguém para trás.
Hilde Vautmans (Renew). – Voorzitter, collega’s, een Europese klimaatwet. Tien jaar geleden, commissaris, was dat ondenkbaar geweest. Maar vandaag is het zover en stemmen we er definitief over. Een unicum, waardoor Europa als eerste grootmacht bindende wetgeving vastlegt om in 2050 klimaatneutraal te zijn.
En we hebben de lat ambitieus, maar realistisch hoog gelegd. En daar moeten we nu overheen. Met volle snelheid, vol overtuiging en met de juiste investeringen, maar niet roekeloos of onberedeneerd. Het mag namelijk niet bij mooie doelstellingen blijven. Er zijn vooral haalbare, betaalbare en stimulerende maatregelen nodig, maatregelen die zorgen voor duurzame economische groei en jobs.
En daarom moeten we in de eerste plaats nu doorzetten, niet talmen, de zweep erover leggen, de lidstaten meenemen in dit verhaal, zodat Europa een voorbeeld is voor de rest van de wereld en we hier samen een succesverhaal van kunnen maken.
Ciarán Cuffe (Verts/ALE). – Madam President, the climate is changing. We need to act. When I was born, the level of carbon dioxide in the earth’s atmosphere was around 320 parts per million. It has now risen to almost 420. That’s a 30% increase in my lifetime. We must be brave and ambitious in our actions. Europe’s emissions are higher than most, and we have a moral responsibility to be ambitious in our response. And as we prepare for COP26 in Glasgow this autumn, we need to go further and faster to tackle the climate and biodiversity crisis.
This summer new IPCC reports come out. We’re hoping for the best but we must prepare for the worst. My government is proposing significant reductions in emissions. Europe must match this. The Greens want to see more support for greater climate action. We must lead by example.
Jerzy Buzek (PPE). – Pani Przewodnicząca! Gratuluję Komisji! Gratuluję panu wiceprzewodniczącemu Timmermansowi! To wielki dzień dla Europy i dla świata. Mamy prawo klimatyczne. Będziemy mieli, przegłosujemy – jestem przekonany – 55% redukcji w ciągu następnych dziewięciu lat. Zastanawiam się, czy ci, którzy twierdzą, że to za dużo, będą mogli ze spokojem i odpowiedzialnością spojrzeć w oczy swoich wnuków, swoich prawnuków, nawet swoich dzieci. Ci, którzy mówią, że to za mało – pamiętajmy, to jest o 15% więcej, niż postanowiliśmy jeszcze kilka lat temu. A na końcu chcemy mieć poparcie Europejczyków.
Działania nie będą proste. Musimy o tym pamiętać i musimy wygrać, nie możemy tutaj przegrać, bo dajemy przykład całemu światu. Te rozwiązania proponujemy dla całej Unii. To jest wyraz naszej solidarności w działaniach, bo przecież startujemy z różnych punktów wyjścia i mamy różne możliwości działania np. w energetyce odnawialnej czy w efektywności klimatycznej. Teraz czas na szczegółowe rozwiązania.
Proszę Państwa, nie będą one łatwe, ale przygotujemy się na to. Np. system handlu emisjami musi zapewnić szanse dla naszego przemysłu. Musimy zapewnić również szanse w odniesieniu do granicznego podatku węglowego. Musimy dać szansę na fundusz modernizacyjny, w ogóle na modernizację naszego przemysłu, żebyśmy naprawdę wygrali i mieli poparcie Europejczyków.
Marek Paweł Balt (S&D). – Pani przewodnicząca! Wysoka Izbo! Dzisiaj głosujemy nad europejskim prawem klimatycznym, które stanie się istotną częścią naszego życia i podstawą wszystkich kluczowych propozycji legislacyjnych, zarówno w pakiecie „Fit for 55”, jak i innych. Przede wszystkim chciałbym podziękować naszej sprawozdawczyni Jytte Guteland za ogromną pracę nad tym dokumentem oraz znalezienie kompromisowych rozwiązań w wielu bardzo trudnych i kontrowersyjnych kwestiach.
Ta zielona transformacja jest dla ludzi, a nie przeciwko nim. Odbudowa gospodarcza po pandemii COVID-19 jest szansą na skierowanie środków finansowych na postępowe, ekologiczne i wysoce skuteczne technologie. Pamiętajmy również, że to regiony odgrywają kluczową rolę w zielonej transformacji. Te, które chcą robić więcej, muszą zostać nagradzane i otrzymać niezbędne środki do realizacji celów klimatycznych.
Staje się to kluczowe w przypadku obszarów górniczych. Naszym obowiązkiem jest zagwarantować, żeby takie regiony zostały przeorientowane, tak aby miejsc pracy dzięki transformacji przybyło, a nie ubyło. Naszym obowiązkiem jest zapewnić, żeby zielona transformacja odbywała się w sposób sprawiedliwy i społecznie uczciwy, tak aby zabezpieczyć dobrobyt całej Europy na nadchodzące dziesięciolecia.
Przyszłe pokolenia domagają się szybkiej i skutecznej zielonej zmiany. Naszym obowiązkiem jest dopilnować, żeby prawo klimatyczne zapewniło niezbędne do tej zmiany inwestycje w nowe technologie, w tym zielony wodór, efektywne baterie oraz odzyskiwanie cennych surowców ze śmieci. Chciałbym wyrazić się jasno: zmiany klimatyczne są faktem, wszyscy za nie płacimy. Nie ryzykujmy zdrowia naszych dzieci.
Karin Karlsbro (Renew). – Fru talman! I dag ska vi fatta ett historiskt beslut som påverkar frihet och välfärd för människor över hela världen i generationer framöver. Ett beslut som är avgörande för själva livet på den här planeten.
Jag är stolt. Ett fördjupat Europasamarbete levererar precis det som behövs. Ambitiösa och bindande mål för att minska utsläppen som förstör klimatet. Liberalerna hade velat gå längre, men EU:s klimatlag behövs och är ett stort steg framåt. Som liberal är jag teknikoptimist men bara innovationer och glatt humör löser inte klimatkrisen.
Den som springer ett maraton vet att det inte räcker med de nyaste löparskorna och ett leende på läpparna. Det behövs tydliga mål för goda resultat. Klimatkrisen är ett långdistanslopp. Vi ska använda den bästa tekniken, dra nytta av digitaliseringen och utveckla elektrifieringen. Klockan tickar. Vi ska nå våra mål − i tid.
Seán Kelly (PPE). – Madam President, today is a great day for the EU, today is a great day for the world, as we are writing into law the goal for Europe to be climate neutral by 2050. Now climate change policies are ingrained in virtually every aspect of our work, be that legislation or funding.
The moment of change has come. It is now time to start achieving real results, and it is incumbent on every citizen and every lawmaker at every level to help make this happen. A reduction in greenhouse gas emissions by at least 55% by 2030 is a very ambitious target. To quote Mr Timmermans in a previous debate, ‘damn hard to achieve’.
But without ambition there would be no incentive to invest, no certainty for industry to make necessary changes. Tracking progress on an annual basis, especially at Member State level, will be vital for success. The European Commission has to do this. And where there are blockages such as regulatory red tape, planning permission delays, lack of investment, the Commission must tell the Member State, sort it out and sort it out now.
The days of prevarication and excuses are over. There is no time for delay.
Ar aghaidh linn go cróga agus go tapaidh. Is iontach an lá é seo don Aontas agus don phláinéad.
Петър Витанов (S&D). – Г-жо Председател, г-н Комисар, първо благодарности към докладчика Юте Гютеланд за отличната работа, която свърши по този толкова важен закон. Някога промените в климата може да са ни се стрували като съмнителна прогноза за неясното бъдеще. Днес обаче те са научно доказана заплаха за целия свят, и е опасно и безотговорно да отричаме реалността.
Европа си поставя ясната цел да бъде климатично неутрална към 2050 г., но за да постигне тази цел, това минава през пълна промяна на икономическия модел, с който сме свикнали, и през рационално използване на възобновяемите енергийни източници. Това ще ни позволи не само да намалим вредните парникови емисии, но и ще създаде нови възможности, включително и нови работни места, защото традиционният икономически модел, базиран на изчерпаемите енергийни източници, ни прави длъжници към бъдещите поколения. И ако продължаваме да инвестираме в изкопаеми горива, днес може би ще имаме повече енергия, но нашите внуци ще имат по-малко.
Възобновяемите енергийни източници са постоянно нарастващ ресурс. Колкото повече ги използваме, с толкова повече разполагаме, колкото повече инвестираме днес, толкова повече ще спечелим утре.
Billy Kelleher (Renew). – Madam President, I very much welcome this European Climate Law. It places obligations on us. It ensures that we now have clear targets and commitments. But what we must do now is use the science, use the innovation and the creativity of humankind to ensure that we can bring technologies and funding and policies in place, to ensure that we play our part as individuals and collectively as Member States, in ensuring that we address the climate crisis that’s in our midst.
We cannot any longer deny that there are significant challenges and problems across the entire planet: displacement of people, desertification and other huge changes in how we live and the upheavals of various countries in terms of the problems of climate change itself.
So now is a time to embrace this concept of ensuring that we place clear legal obligations on Member States and ensure that we play our part collectively and internationally as well. I also hope that the European Union plays a lead role internationally as well in encouraging other countries and other entities to comply with our obligations to ensure that humans survive.
Michal Wiezik (PPE). – Vážená pani predsedajúca, klimatický zákon, ktorý vítam a za ktorý budem dnes hlasovať, predstavuje rámec našich klimatických ambícií. Dohodli sme sa na redukcii emisií o 55 % a ja som rád, že ide o métu zásadne vyššiu, ako bola požadovaná pre EÚ ešte pred dvoma rokmi. Som rád, že naša ambícia inšpiruje svet, no byť ambiciózny nestačí, ambície treba naplniť.
Klimatická zmena je extrémne reálna. Už poznáme citlivé regióny, ktoré klimatická zmena zásadne destabilizuje: Sahel, Sýria, Stredomorie, Arktída. Miesta, ktoré sa nás bytostne dotýkajú. Uhlíkovú neutralitu musíme dosiahnuť, klímu musíme stabilizovať. Nejde o nič menej ako o prežitie a prosperitu našich detí a ďalších generácií. Bude to vyžadovať plné nasadenie a koherentnosť všetkých zúčastnených. Nemôžeme dnes hlasovať za tento zákon a pozajtra hlasovať za pokračovanie subvencií do fosílnych palív. Musíme zabezpečiť efektívny prechod na obnoviteľné zdroje. Potrebujeme optimalizovať spotrebu, musíme kriticky prehodnotiť a zmeniť naše využívanie pôdy, mokradí a lesov. Som optimista, verím, že adresné kroky prinesú reálnu zmenu a náš spoločný cieľ nielenže dosiahneme, ale v roku 2030 prekonáme. Ak naša ekonomika, priemysel, hospodárstvo a celá spoločnosť akceptuje kritickú potrebu stabilného životného prostredia, posunieme sa vpred a nájdeme spôsob, ako fungovať kompatibilne s planétou, v Európe aj globálne. S plnou vážnosťou to považujem za kritický predpoklad nášho prežitia a najdôležitejší historický míľnik ľudstva.
César Luena (S&D). – Señora presidenta, yo creo que el de hoy es un debate para la felicitación y para la celebración. Es una victoria de la ciencia, de los activistas, de los jóvenes —¡de los jóvenes!—, pero también de este Parlamento, sobre negacionistas y reaccionarios. Consolida a este Parlamento como la institución global de referencia en la lucha contra el cambio climático. Así que enhorabuena a todos los protagonistas, especialmente a Jytte Guteland, a Nicolás González Casares, a la Comisión —señor vicepresidente— y también a la Presidencia portuguesa.
Es verdad, se está diciendo: es un día histórico. Porque es un gran giro que produce la humanidad desde fines del siglo xviii. Adiós al petróleo. Adiós al gas. Adiós al carbón. Bienvenidas energías limpias y energías renovables. Pero tenemos mucho trabajo. Y mire usted, señor vicepresidente, se lo han dicho ya varios compañeros: está el paquete «Fit For 55 %», el plan para la restauración de la naturaleza; me gustaría que la Comisión presente objetivos vinculantes y ambiciosos de absorciones por sumideros naturales de carbono en ese plan de restauración.
Quería también hablar sobre el efecto, el impacto y el ejemplo, porque hoy marcamos un camino a nivel internacional. Creo que no hay otro camino para evitar el calentamiento global catastrófico, y esto es una obligación que hasta ahora era moral y política, pero también es jurídica.
Y, por último, en quinto lugar, hoy aprobamos definitivamente la ley del clima. Pero, señor Timmermans, tiene que venir otra ley, la ley europea de protección para la biodiversidad. Es la ley que esperamos pronto.
¡Gracias y enhorabuena a la Presidencia portuguesa!
Valter Flego (Renew). – Poštovana predsjedavajuća, poštovane kolegice i kolege, poštovani gospodine Timmermans, tako mi je drago što danas pričamo o klimi i što odlučujemo o ovom važnom zakonu.
Naime, prošla su vremena kad smo imali, pod navodnicima, važnijih tema. To je danas uvjerljivo najvažnija tema. Ekološko pitanje, naravn,o postalo je ekonomsko ali sve više i moralno, u kakvom ćemo svijetu mi živjeti, u kakvom će stanju ovaj planet pustiti budućim generacijama, razmišljamo li kratkoročno ili dugoročno. To su danas teme. Mi smo, naime, prva generacija koja na svojoj koži osjeća posljedice klimatskih promjena ali i zadnja koja ima šansu reagirati. Da bi to učinili naravno da nam trebaju kvalitetni projekti, jasno zakonodavstvo i novac. Sve to imamo, sve to trebamo učiniti i zapamtimo: budućnost je ili zelena ili je nema.
Iz tog razloga, kolegice i kolege, pozivam vas, podržimo ovaj zakon i pokažimo da smo hrabri i odgovorni.
Benoît Lutgen (PPE). – Madame la Présidente, Monsieur le commissaire, Madame la Ministre, enfin, nous y sommes. Et bravo! L'Europe va de l'avant. Elle fixe au travers de cette loi climat, qui est un peu la pierre angulaire du pacte vert, des objectifs ambitieux de réduction d'ici 2030, d'ici 2050.
Il va falloir aller très vite, beaucoup plus vite qu'auparavant, sept fois plus vite qu'auparavant. On le sait, l'essentiel va donc être, maintenant et dans quelques semaines, les propositions que la Commission pourra faire pour atteindre effectivement ces objectifs. Quels sont les moyens que nous mettons en œuvre dans toutes les politiques déployées à la fois au niveau de la Commission, mais aussi par les différents États membres, par l'ensemble des acteurs de la société pour, ensemble, atteindre ces objectifs nécessaires mais ambitieux?
Je reconnais qu'il restera notamment du travail, me semble-t-il, et j'y compte bien, sur la politique commerciale. Il est impensable que, demain, nous continuions au niveau européen à passer des traités commerciaux sans tenir compte de la réalité de l'impact au niveau des gaz à effet de serre. Au minimum, l'analyse, et par-delà l'analyse, l'ambition est aussi d'imposer effectivement ces éléments dans la réduction des gaz à effet de serre.
Je terminerai en vous disant que je suis très étonné, puisque j'ai entendu certains membres des groupes, notamment des Verts, dire ce n'est pas suffisamment ambitieux, qu'on ne va pas suffisamment loin. On est parfois champions du monde en Europe pour se critiquer nous-mêmes, alors que l'ambition est la plus forte au niveau mondial. Dans le même temps, ces mêmes verts, dans leurs pays respectifs, approuvent les mêmes ambitions. On cherchera la schizophrénie à un autre moment.
Радан Кънев (PPE). – Г-жо Председател, постигнатото споразумение е успех, който ние безспорно трябва да подкрепим. То е възможност Европа наистина да допринесе за преодоляване на климатичната и екологична криза, която всички ние усещаме вече ежедневно много ясно.
Но по-важното е, че климатичният закон е възможност Европа да застане на мястото, което й се полага, мястото на лидер в икономиката, индустрията и енергетиката на 21-ви век. Европейските граждани, хората в Европа да бъдат лидери в образованието, в технологиите, в научните пробиви, които ще направят възможна успешна пазарна икономика, която да съхранява природата, да съхранява жизнената среда за развитие и оцеляване на обществата ни. Климатичният закон не трябва да бъде разглеждан като набор от ограничения и спънки за икономиката.
Подобно законодателство би имало негативен ефект върху гражданите и бизнеса, и би било лош пример за тези общества, които следват след Европа в борбата срещу климатичните промени. Напротив, климатичният закон трябва да бъде пример за лидерско технологично усилие и налагане на пазарен икономически модел, който подобрява живота на хората и дава нови шансове на фирмите.
Hildegard Bentele (PPE). – Sehr geehrte Frau Präsidentin, sehr geehrter Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Ich gehöre zu denen, die die nun gefundene Position – eine Verschärfung unserer CO2-Reduktionsziele bis 2030 um 55 Prozent – begrüßen. Denn schauen Sie sich doch einmal die Ausgangslage an: Wir schaffen es in der EU immer noch nicht, dass sich jeder einzelne Mitgliedstaat dem Ziel der Klimaneutralität bis 2050 verbindlich verschreibt. Und 2050 halten viele Wissenschaftler für die Einhaltung der Paris-Ziele ja schon für viel zu spät. Vor diesem Hintergrund kann ich die fundamentale Opposition der Grünen, die sie hier mit den ganz Rechten und den ganz Linken betreiben, nicht verstehen.
Ich möchte ein Europa, das seine industrielle Basis nicht verliert, sondern sie transformiert. Ich möchte ein Europa, das grüne Spitzentechnologie produziert und die Chancen der Digitalisierung besser ergreift, damit wir beim Klimaschutz schnell vorankommen, aber auch, um zukunftsfähige Arbeitsplätze in Europa zu halten.
Ein solches Bekenntnis habe ich von den grünen Kollegen noch nicht gehört. Im Gegenteil: Sie kommen mit immer künstlicheren, unerfüllbaren Auflagen, mit denen innovative Lösungen wie Wasserstoff und deren dringend benötigte Skalierung abgewürgt werden.
Und sie verschließen fest die Augen davor, dass die für die Millionen mehr Elektroautos, Windturbinen, Energie- und Datenspeicher benötigten Rohstoffe auch irgendwo abgebaut werden müssen. Und ich finde: am besten nicht unter wenig nachhaltigen Bedingungen in China oder Afrika.
Anstatt das nachgewiesenermaßen effektive Instrument des Emissionshandels auf Gebäude, Wärme und Verkehr auszudehnen, sodass wir auch in Städten wie Berlin schnellere Fortschritte bei der CO2-Senkung machen können, wollen sie lieber Milliarden in Enteignung und Verstaatlichung versenken.
Meine Damen und Herren, aus meiner Sicht ist es jetzt unsere wichtigste Aufgabe, der Wirtschaft Planungs- und Investitionssicherheit zu geben. Und das tun wir mit der heutigen Abstimmung.
Adam Jarubas (PPE). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Przyjmujemy dzisiaj ramy najbardziej ambitnego na świecie projektu walki ze zmianami klimatycznymi. To nie będzie prosta droga. Żeby osiągnąć cel, musimy w ciągu najbliższych 25 lat całkowicie przemodelować europejską gospodarkę, by stała się bezemisyjna.
To bardzo duże wyzwanie, szczególnie dla takich państw jak Polska, których gospodarka w dużej mierze oparta jest o eksploatację paliw kopalnych i węgla. Dlatego konieczne będzie odpowiednie wsparcie, aby ta transformacja była sprawiedliwa i żeby nie pozostawiła nikogo samemu sobie. Musimy tych zmian dokonać w sposób pozwalający naszej gospodarce, naszym przedsiębiorstwom zachować konkurencyjność i wzmocnić je. Eksportowanie poza Unię Europejską produkcji, a tym samym emisji, oznaczałoby wielką przegraną całego projektu.
Prawo klimatyczne to jednak tylko pierwszy, w dużej mierze symboliczny krok. Najwięcej będzie zależeć od sektorowych rozwiązań, które dopiero będziemy przyjmować. Od tego, w jaki sposób będziemy ograniczać emisję w przemyśle, transporcie, jak będziemy zmieniać system handlu emisjami, wreszcie w jaki sposób będziemy wprowadzać graniczną opłatę węglową. Dlatego czekamy na przedstawienie przez Komisję konkretnych projektów legislacyjnych i mamy nadzieję, że zgodnie z zapowiedziami stanie się to w przyszłym miesiącu.
Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, η σημερινή μέρα μπορεί κάλλιστα να χαρακτηριστεί ως μια μεγάλη ιστορική πράσινη μέρα για την Ευρωπαϊκή Ένωση αφού, 71 χρόνια μετά την ιστορική διακήρυξη Schuman και 54 χρόνια μετά από την ίδρυση της Ευρωπαϊκής Ένωσης, αποτελεί ένα μεγάλο ιστορικό σταθμό που θεμελιώνει, μέσα από την ψήφιση του νόμου για το κλίμα, την πράσινη μετάβαση.
Ουσιαστικά, σήμερα αρχίζει η μεγάλη πράσινη επανάσταση της Ευρωπαϊκής Ένωσης, η οποία καθίσταται ηγέτιδα και πρωτοπόρος πράσινη δύναμη, γιατί πρώτη έθεσε αυτόν τον μεγάλο και τεράστιο φιλόδοξο στόχο για να καταστεί η δική μας ήπειρος κλιματικά ουδέτερη το 2050. Πρώτη η Ευρωπαϊκή Ένωση από όλες τις δυνάμεις του πλανήτη έθεσε στόχο να μειωθούν σε αυτό το απίστευτο ποσοστό του 55% οι εκπομπές του διοξειδίου του άνθρακα μέχρι το 2030 και πρώτη η Ευρωπαϊκή Ένωση έκανε το μεγάλο Green Deal με εκατοντάδες δισεκατομμύρια για να πάμε σε μια δίκαιη πράσινη μετάβαση. Eμείς οφείλουμε, σήμερα, να αισθανόμαστε περήφανοι γιατί τις διαχρονικές θεωρίες, θέσεις, ιδέες και απόψεις για την οικολογία και το περιβάλλον τις μετουσιώνουμε σε πράξη.
Αγαπητέ κύριε Αντιπρόεδρε της Ευρωπαϊκής Ένωσης, κύριε Timmermans, προέρχομαι από μια μικρή χώρα, την Κύπρο, η οποία θεωρώ ότι μπορεί να καταστεί η πρώτη πράσινη χώρα της Ευρωπαϊκής Ένωσης, μπορεί να καταστεί το πρώτο πράσινο νησί γιατί έχει τις δυνατότητες εξαιτίας των ισχυρών συγκριτικών πλεονεκτημάτων που έχει από τις κλιματολογικές συνθήκες όπου μπορεί να αναπτύξει τις ανανεώσιμες πηγές ενέργειας και γιατί υπάρχει η θέληση και η αποφασιστικότητα των πολιτών και της κυβέρνησης να μετατρέψουμε την Κύπρο σε πρότυπο πράσινο νησί.
Frans Timmermans,Executive Vice-President of the Commission. – Madam President, I just have a few remarks to make. First of all the big question: is at least 55% by 2030 enough to get us where we need to be? The answer of the Commission is yes it is. We’ve done the numbers. We’ve analysed everything and we believe this will set us on the right trajectory. I believe our analysis is stronger today than it was a year ago because of the change in the international climate. Many countries have joined our efforts. It was a lonely place a year and a half ago with our Green Deal, but now the US administration is back on track.
I spoke to the Chinese Envoy, Mr Xie, this morning. China is upping the ante. We have a climate pact with Japan. I will be travelling soon to South Korea to discuss with them the possibilities to enhance etc., etc., etc. So I say without any reservation at least 55% by 2030 sets us on a course to climate neutrality by 2050 and we lead the way for the rest of the world, and I’m glad to say that the rest of the world more and more is following. So I would please ask you to have that confidence that it is enough.
Now I respect those who say that it isn’t enough, that we should be doing more. I respect that extra ambition, but I don’t understand how that can lead to a negative vote on the Climate Law. I do understand those who have denied and continue to deny and in my view completely abandon the citizens they represent by creating the illusion that there is no problem or that we can just bury our heads in the sand and then it will go away. I know those Groups in this Parliament and I understand that they vote against.
Aber ich habe überhaupt kein Verständnis für ein negatives Votum von den Grünen. Ich verstehe es einfach nicht! Wir haben so gut zusammengearbeitet. Wir haben auch so viel zusammen geändert in dieser ganzen Prozedur. Das scheint mir fast wie ein Verantwortlichkeitsurlaub, den Sie nehmen. Denn Sie wissen: Auch wenn Sie Nein sagen – wahrscheinlich wird das Parlament überwiegend Ja sagen.
Und stellen Sie sich mal vor, wir hätten ein anderes Votum heute, wo es entscheidend ist, ob die Grünen Ja oder Nein sagen. Stellen Sie sich mal vor, Sie sagen Nein und es gibt kein Klimagesetz. Was sind denn die Folgen? Sind Sie dazu bereit, diese Folgen zu tragen?
Ich sage das mal in ganz deutlicher Sprache, weil wir noch so viel zu tun haben in den nächsten Jahren. Und ich hoffe auf eine konstruktive Haltung aus der Grünen-Fraktion. Wir brauchen Sie, wir brauchen Sie an Bord! Und ich will alles dafür tun als Kommissar, dass Sie auch an Bord bleiben können.
Madam President, I ask for your indulgence just for one minute. Whatever we do on climate with the Climate Law – which I think is a historic moment – whatever we do, we’ll fail if we don’t adhere to the fundamental values this European Union was built upon. Equality is a fundamental value. Respect for diversity is a fundamental value. Being gay is not a choice: it’s who you are. Being a bigot is a choice that you should not make. Being gay is not contagious: hatred is contagious. Being gay is not dangerous to families: teaching children to hate is dangerous to families. It is profoundly non-European. We should stand up for our values.
I say this in the place where all Europeans are represented regardless of their religion, regardless of their race, regardless of their nationality, regardless of their gender, regardless of their sexual orientation or identity. If we have no equality we will not be saved by a climate law. If we have equality there’s nothing that can stop us.
Ana Paula Zacarias,Presidente em exercício do Conselho. – Senhora Presidente, Senhora Vice-Presidente da Comissão, Senhoras e Senhores Deputados, ouvi com um enorme interesse este debate que mostra bem o nosso compromisso comum em relação ao combate contra as alterações climáticas. Este é o caminho certo. Este é o compromisso que nos tornará mais fortes e que nos conduzirá à neutralidade climática, um caminho de sustentabilidade, de inovação, mas também um caminho que nos permita criar mais emprego, novas empresas, sem esquecer os desafios sociais desta transição que tem de ser justa. Este é o caminho pelo planeta e pelas pessoas.
A Lei Europeia do Clima, a lei das leis, como disse o Senhor Vice-Presidente, será a pedra basilar do Green Deal com impacto em todas as políticas da União Europeia. A lei, juntamente com o regulamento relativo à governação da União da Energia, assegurará que a União Europeia tenha ao seu dispor instrumentos eficazes para nos manter no bom caminho e atingir os objetivos de 2030, de 2040, de 2050.
A proposta ambiciosa apresentada pela Comissão tornou-se ainda mais ambiciosa graças às muitas alterações que este Parlamento introduziu no texto final e que o Conselho aceitou. Temos agora a vontade política, temos a legislação de base ambiciosa e pragmática, temos também os instrumentos financeiros necessários para nos ajudar a obter resultados.
Com a Lei Europeia do Clima estamos também a enviar um forte sinal ao mundo, algo que, aliás, já fizemos nas recentes cimeiras internacionais. Espero que a ambição daqueles que acham que é preciso fazer mais ajude a União no seu caminho e incentive outros países a seguir o nosso exemplo, porque as alterações climáticas continuam a ser um desafio mundial que exige uma ação à escala global.
Tudo já foi dito. Agora é tempo de agir e tempo de agir em futuro, em conjunto pelo nosso futuro comum.
Przewodnicząca. – Zamykam debatę.
Oświadczenia pisemne (art. 171)
Marc Botenga (The Left), schriftelijk. – Net na de voorpublicatie van een alarmerend nieuw klimaatrapport van de Verenigde Naties ligt hier een volstrekt ontoereikende klimaatwet. Wetenschappers zeggen dat de uitstoot van broeikasgassen in 2030 met 65% verminderd moet zijn, maar de Europese Unie wil slechts een vermindering van 55%. Erger nog, die 55% is boekhoudkundig bedrog. In werkelijkheid gaat het slechts om -52,8%. Ook wordt die doelstelling enkel op Europees niveau vastgelegd, niet op nationaal niveau. Met andere woorden, een land dat minder wil doen, kan er altijd onderuit door te zeggen: “Laat iemand anders maar meer doen.” Zo organiseer je een vicieuze cirkel. Zelfs subsidies voor vervuilende brandstoffen stopzetten is te veel gevraagd. Zeggen dat je het klimaat wilt redden, maar niet stoppen met het subsidiëren van fossiele energie. Je houdt het niet voor mogelijk. De Europese Unie weigert uiteraard elke breuk met de vrije markt, zoals die beruchte ETS-koolstofmarkt, die nog steeds gratis emissierechten uitdeelt. Een klimaatdrama, veel winst voor het grootbedrijf. Het fonds dat een sociaal rechtvaardige overgang moest garanderen werd geamputeerd. We zien nu al pogingen om werknemers te laten betalen voor de overgang. Deze klimaatwet heeft geen toekomst. We hebben een sociale klimaatrevolutie nodig met ambitieuze klimaatdoelstellingen, massale overheidsinvesteringen en radicaal sociale doelstellingen.
András Gyürk (NI), írásban. – Az éghajlatváltozás elleni küzdelem mindannyiunk közös kötelessége teremtett világunk megvédése érdekében. Az uniós klímarendelet elfogadása fontos lépés ebben a folyamatban. A szimbolikus viták lezárultával eljött a felelős cselekvés ideje, melynek során három alapelvet érdemes figyelembe venni.
Az Európai Bizottságnak és az Európai Parlamentnek mindenekelőtt a racionalitás elvét kell szem előtt tartania. A közeljövőben megjelenő jogalkotási javaslatokat a lehetséges hasznok és költségek alapos, hatástanulmányokkal alátámasztott elemzésével, a realitás talaján érdemes alakítani, tartózkodva a radikalizmustól. Fontos, hogy gátat szabjunk a baloldal irreális törekvéseinek, melyek a klímapolitikát hitvitává alakítanák.
A szuverenitás elve szintén kiemelt fontossággal bír. A klímavédelmi intézkedéseknek a tagállamok közötti együttműködésen és megállapodásokon kell alapulniuk, és nem járhatnak a nemzetállamok jogköreinek csökkenésével. A kapcsolódó jogalkotási javaslatoknak a tagállami sajátosságokat maximálisan tiszteletben kell tartaniuk.
Végül, méltányosság nélkül nincs sikeres zöld átmenet. A klímavédelmi intézkedések költségei ezért nem terhelhetők a létfenntartáshoz szükséges élelmiszer és energia árán keresztül az emberekre, családokra es vállalkozásokra. A rezsiköltségek alacsony szinten tartása és a vállalatok versenyképességének megőrzése az elkövetkező időszak szakpolitikai vitáinak legfontosabb feladata.
Eva Maydell (PPE). – The COVID—19 pandemic has made it clear that the green and digital transition are not just an empty phrase championed in Brussels, but the new reality for society and businesses all over our continent. As Europeans call for more action to protect our planet and companies adjust to the new reality that climate change brings, our policy—making needs to keep up. The Commission’s proposal for a European Green Deal and the 2030 climate target for reduction of net greenhouse gas emissions by at least 55% are welcome steps in this regard.
The agreement that we are voting on during this mini—plenary session makes several positive and forward—looking steps: Fixing the 2030 target for net 55%, making the 2050 climate—neutrality target a collective target on an EU level, the composition of a Climate Advisory Board, non—binding sectorial roadmaps, Climate Partnerships and Battery and Hydrogen Alliances.
It is not enough to merely talk about the need for a sustainable future, we must outline how we plan to get there and then take concrete steps in that direction. The agreement on the European Climate Law is a positive development in bringing about a sustainable resilient future for our citizens.
Rovana Plumb (S&D), în scris. – Salut acordul interinstituțional privind legea climei. Acordul consolidează cadrul european pentru acțiunile în domeniul climei prin introducerea, printre altele, a următoarelor elemente:
- un obiectiv general de atingere a neutralității climatice până în 2050;
- un obiectiv climatic ambițios pentru 2030 de reducere cu cel puțin 55 % a emisiilor nete comparativ cu 1990, precizând contribuția reducerilor și a absorbțiilor de emisii;
- un angajament privind emisiile negative după 2050;
- înființarea Comitetului științific consultativ european privind schimbările climatice, care va oferi avize științifice independente;
- dispoziții mai stricte privind adaptarea la schimbările climatice;
- o coerență puternică între politicile Uniunii și obiectivul neutralității climatice;
- un angajament de a iniția dialogul cu diverse sectoare pentru a pregăti foi de parcurs sectoriale menite să traseze calea către neutralitatea climatică în diferite domenii ale economiei.
Felicit raportorul!
Guido Reil (ID), schriftlich. – Die EU muss klimaneutral werden! So steht es in dem Klimagesetz, das Sie soeben verabschiedet haben. Unsere Klimaziele sind schließlich unsere „Mann-auf-dem-Mond“-Momente – wie uns Frau von der Leyen erklärt hat: Die EU wird zum Vorbild für die ganze Welt. Sie wird endlich die globale Führungsrolle einnehmen, die ihr schon lange zusteht. Die Realität sieht ganz anders aus: Die EU—Klimapolitik schadet der Wirtschaft und ist ein massiver Wettbewerbsnachteil für unsere Unternehmen. Uns droht eine Batterie von Maßnahmen und Einschränkungen. Das Ziel ist das totale Verbot des Verbrennungsmotors. Die großen, global-aufgestellten Autobauer stört das nicht weiter. Sie verlegen ihre Produktion einfach ins außereuropäische Ausland und bauen dann eben dort ihre Verbrenner. In der EU werden nur noch Elektroautos gebaut werden. Diese sind deutlich unkomplizierter herzustellen, sodass man weniger Arbeitskräfte braucht. In der Folge werden viele Menschen arbeitslos werden. Außerdem werden die mittelständischen Zulieferer betroffen sein. Sie können ihren Standort nicht beliebig verlegen, sondern sind örtlich gebunden. Viele von ihnen werden pleitegehen. Noch mehr Menschen werden arbeitslos werden. Die Absicht der EU, die Welt mit ihrer Klimapolitik zu retten, ist ein direkter Angriff auf unseren Wohlstand. Wir müssen uns dagegen wehren, bevor es zu spät ist.
Sylwia Spurek (Verts/ALE), na piśmie. – Po miesiącach prac i negocjacji Parlament będzie głosował nad zatwierdzeniem unijnego prawa klimatycznego. Niestety, prawo klimatyczne nie jest ani satysfakcjonujące, ani zgodne z wiedzą naukową. Co więcej, mimo że od początku prac nad Europejskim Zielonym Ładem rozmawiamy o koniecznych zmianach w sektorze energetycznym czy transportowym, nadal unikamy rozmów o przemyśle hodowli zwierząt.
Realizacja ambitnych celów deklarowanych przez KE w ramach strategii „Od pola do stołu”, mających doprowadzić do stworzenia zrównoważonego systemu produkcji i konsumpcji żywności, wydaje się coraz mniej prawdopodobna. Świadczy o tym chociażby przebieg ostatnich negocjacji w sprawie wspólnej polityki rolnej, która w obecnym kształcie pozwoli w zasadzie na kontynuowanie business as usual.
Nie osiągniemy neutralności klimatycznej do 2050 r., jeśli nadal będziemy odwracać wzrok od przemysłu odpowiedzialnego za 14,5 % emisji gazów cieplarnianych na Ziemi. Czas, żeby politycy i polityczki przestali współpracować z hodowlanymi baronami i chronić ich interesy, tłumacząc się przy tym ochroną interesów rolników i rolniczek, a rzeczywiście zadbali o środowisko, bioróżnorodność, klimat, prawa człowieka i prawa zwierząt. I to w perspektywie nie jednej kadencji, ale najbliższych dziesięcioleci.
(Posiedzenie zostało zawieszone o godz. 11.28)
PRESIDENZA DELL'ON. DAVID MARIA SASSOLI Presidente