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Joi, 8 iulie 2021 - Strasbourg Ediţie revizuită

7. Drepturile lucrătorilor în Bangladesh (continuarea dezbaterii)
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Proces-verbal
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  Πρόεδρος. – Επαναλαμβάνεται τώρα η συζήτηση επί της δήλωσης της Επιτροπής (2021/2756(RSP)).

 
  
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  Ádám Kósa (NI). – Elnök Úr! Magyarország kisebb ország Bangladeshez képest. A lakosságszámot tekintve még nagyobb a különbség, mégis talán lehet tőlünk tanulni, hogy miként lehet modern, versenyképes, piacgazdaságra épülő, teljes foglalkoztatást biztosító gazdaságot létrehozni, ami tiszteletben tartja a munkavállalók jogait. Miniszterelnökünk elmondta a receptet a portói csúcson: erős szociálpolitikához energikus adócsökkentés. Családbarát politikát és olyan munkaalapú gazdasági berendezkedést kell kiépíteni, amelyet az ország a munkavállalókra épít, akiknek a jogait tiszteletben tartja, és tiszteletben tartja a nemzetközi szabályokat is. Ezeket a szabályokat be kell tartani, és eredménye egy munkaalapú, versenyképes gazdaság lesz. A recept készen áll, használják bátran a helyi hozzávalókkal fűszerezve.

 
  
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  Pierfrancesco Majorino (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, nelle catene del valore globale, che troppo spesso portano con sé squilibri insopportabili, sfruttamento, assenza di diritti, il Bangladesh è sicuramente un paese chiave, un paese dove molti marchi europei svolgono gran parte del proprio processo produttivo. Quello che accade in quel paese e le sue speranze di progresso ci riguardano quindi profondamente, dobbiamo sentirle anche come una nostra responsabilità.

È assolutamente cruciale che prosegua con forza un percorso per costruire un sistema di diritti del lavoro laddove essi mancano, contrastare il lavoro minorile e garantire piena agibilità ai sindacati, rafforzare i controlli nelle fabbriche, affrontare il tema dei salari, spesso assolutamente inaccettabili.

Otto anni dopo la tragedia del Rana Plaza che costò, come è stato ricordato, la vita a 1 134 persone, nessun passo indietro deve essere fatto rispetto al Bangladesh Accord, che ha garantito a oltre due milioni di lavoratori e lavoratrici un primo progresso nella sicurezza nelle fabbriche. Questo può essere possibile soltanto mantenendo impegni concreti e vincolanti e se avvertiamo la questione del destino dei lavoratori come una questione che ci riguarda.

 
  
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  Virginie Joron (ID). – Monsieur le Président, Madame le Commissaire, chers collègues, au nom de la mondialisation, les emplois européens ont été délocalisés pour que les travailleurs du Bangladesh, notamment les femmes, puissent être exploités. Quant au travail des enfants, on estime qu’environ un million d’enfants en sont victimes au Bangladesh. Des enfants qui travaillent 16 heures par jour pour produire des vêtements qui sont ensuite expédiés en Europe. Mais le pire, c’est qu’en n’appliquant pas de droits de douane aux produits en provenance du Bangladesh, la Commission a pendant tout ce temps encouragé ces conditions épouvantables.

Tout doit-il faire place au prétendu libre-échange? Les emplois européens doivent-ils être sacrifiés? Femmes et enfants doivent-ils être exploités? Devons-nous accepter le changement climatique avec ces produits bangladais expédiés de l’autre bout du monde vers l’Union européenne? La Commission prétend avoir des plans d’amélioration un peu partout. Mais la réalité, c’est que nous n’avons aucun contrôle sur les lois et les conditions de travail au Bangladesh. Ce que nous pouvons contrôler, c’est la politique menée en Europe.

En novembre dernier, des groupes radicaux, des islamistes, des fanatiques du Bangladesh ont appelé au boycott des produits français après la décapitation de l’enseignant Samuel Paty par un autre islamiste. Pourquoi devrions-nous continuer à distribuer des cadeaux commerciaux au Bangladesh alors que nous subissons les hostilités d’un pays où les travailleurs sont exploités et où le travail des enfants n’est pas éliminé? Importons nos produits d’ailleurs ou, mieux encore, ramenons la production et l’emploi en Europe et en France.

 
  
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  Emmanuel Maurel (The Left). – Monsieur le Président, d’un côté, nous avons un pays en développement, le Bangladesh, spécialisé dans le textile et qui attire des fabricants qui profitent de conditions de travail et de rémunération indignes, cela a été dit – des salaires qui ne cessent de baisser, les enfants qui travaillent par milliers... De l’autre côté, on a une Union européenne qui importe des quantités inimaginables de vêtements qui, pour la plupart, ne sont portés qu’une seule fois. Je rappelle que le textile, c’est 3 milliards de tonnes de CO2 par an. Vous avez donc le Bangladesh qui est au cœur de ce ravage social et environnemental.

Pour sortir de cette impasse, nous devons continuer à faire pression sur les entreprises, cela a été dit. Il y a l’accord de 2013, celui qui est passé après le Rana Plaza. Il est insuffisant, même s’il mettait les syndicats au cœur du processus décisionnel. Le problème, c’est que vous avez aujourd’hui des entreprises européennes, qui appartiennent à d’autres continents, qui font une pression incroyable pour remettre en cause les maigres avancées de cet accord. Nous devons résister à la pression des lobbies. Nous devons durcir la législation et notamment sur le devoir de vigilance.

Enfin, je pense que nous devons réviser le système de préférences généralisées afin qu’il rende enfin effectives les conventions de l’OIT et se préoccupe en priorité des conditions de travail dans les pays bénéficiaires, ce qui n’a pas été permis jusqu’à présent.

 
  
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  Maria Arena (S&D). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, c’est vrai, le Bangladesh, on l’a dit, est l’atelier de couture du monde. Le prêt-à-porter représente 84 % de ses exportations, principalement vers l’Union européenne.

Le Rana Plaza a montré au monde entier les dessous de ce qu’on appelle la fast fashion qui, dans l’irrespect des droits sociaux et environnementaux, a bâti une forme d’esclavage moderne. Aujourd’hui, le salaire minimal des femmes dans ces entreprises est de 67 dollars par mois, alors que le besoin d’un ménage pour vivre au Bangladesh est de 360 euros par mois – on voit à quel point l’écart existe. Ces entreprises multinationales, comme H&M, C&A ou Primark, continuent dans l’irresponsabilité quand elles décident de ne pas payer des commandes parce qu’elles ne pouvaient pas les écouler pendant le COVID. Alors oui, il faut contraindre ces entreprises. Il faut, bien entendu, des lois qui permettent ici, au niveau de l’Union européenne, de garantir une chaîne de valeur qui soit respectueuse des droits sociaux et environnementaux.

Madame la Commissaire, les inciter ne sert à rien. Cela permet d’avoir effectivement certains avantages, certaines garanties, mais ça ne permet pas de changer ce modèle. Parce que le modèle qu’elles emploient, c’est de vendre toujours plus, toujours moins cher, et c’est cela qu’elles feront si elles ne sont pas contraintes de faire autrement. Il est de notre responsabilité de les contraindre.

 
  
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  Maximilian Krah (ID). – Herr Präsident, Frau Kommissarin, meine Damen und Herren! Ich habe die Debatte von Anfang an mitgehört, und es sind sich alle einig darin, dass die Situation in Bangladesch furchtbar ist und dass es an der Zeit ist, mehr Druck zu machen.

Ohne Frage ist die Situation in Bangladesch nicht befriedigend. Aber das Erste, was ich Sie fragen muss: Sehen Sie nicht, dass wir eine Entwicklung haben, die wir vielleicht für etwas zu langsam halten können, bei der sich aber seit 2013 in Bangladesch sehr viel getan hat, was mittlerweile auch von internationalen Audit Organisationen bestätigt wird?

Die zweite Frage ist: Was ist denn unsere Alternative? Wenn wir den Bangladeschis tatsächlich so viel Druck machen, dass es bei ihnen nicht mehr funktioniert mit dem bisherigen Geschäftsmodell, wie wollen sie denn dann ihre ständig wachsende Bevölkerung ernähren?

Es ist ja das eine, dass wir uns hier hinstellen und Standards einfordern, was ich ausdrücklich teile. Aber es muss doch so passieren, dass diese Menschen in ihrer Heimat eine Perspektive haben, und zumindest in der Vergangenheit und bis heute sehen wir, dass Bangladesch eine gute Entwicklung macht und in einigen Jahren aus dem Status der ärmsten Länder aufgestiegen sein wird. Deshalb bitte ich um mehr Augenmaß und darum, auch die Interessen der Menschen in Bangladesch zu sehen, die eine weitere Entwicklungsperspektive brauchen.

 
  
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  Miguel Urbán Crespo (The Left). – Señor presidente, hace ocho años la fábrica textil de Rana Plaza se derrumbó. Bajo sus escombros murieron 1 134 personas y más de 2 600 resultaron heridas. Pero los cimientos del capitalismo global no se resintieron.

Rana Plaza es uno de los miles de eslabones de las interminables e injustas cadenas de valor globales. Rana Plaza es una de los miles de trastiendas de los escaparates de ropa de las multinacionales europeas. Rana Plaza sigue siendo hoy un ejemplo de la impunidad del poder corporativo. Las familias de las víctimas siguen sin ser indemnizadas. Nadie se responsabiliza de las muertes. Todo sigue igual. ¿Por qué? Porque nadie les obliga a hacerlo.

Y es que Rana Plaza es una prueba más de la inutilidad de los sistemas voluntarios de la responsabilidad social corporativa y de la connivencia institucional con este sistema global de injusticia, explotación y muerte. El Rana Plaza demuestra que necesitamos normas vinculantes y sanciones ejemplares contra el poder corporativo.

 
  
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  Mairead McGuinness, Member of the Commission. – Mr President, this debate really confirms that we share very serious concerns regarding labour rights in Bangladesh. Bangladesh’s full alignment with international standards on human and labour rights remains crucial, also in view of the EU’s current legislative work on the future regulation on the Generalised Scheme of Preferences.

As I stated in my opening remarks, Bangladesh is expected to graduate from the least developed country status in 2026. The authorities of Bangladesh have already communicated their interest in accessing the Special Incentive Arrangement for Sustainable Development and Good Governance (GSP+), our flagship arrangement for middle—income countries, in order to maintain duty free access to our market for their exports, especially in the textiles ready-made garment sector.

GSP+, however, demands stricter commitments from beneficiaries in terms of human rights and labour rights. If Bangladesh wishes to benefit from the GSP+ arrangement in future, after its graduation from its status of least developed country, the government will have to demonstrate concrete progress on labour and human rights issues now.

On our side, during the ongoing GSP Regulation review, we are seriously looking into opening the path towards GSP+ to all graduating least developed countries, including Bangladesh. However, and moreover, the upcoming mandatory sustainable corporate governance initiative, a legislative initiative in the Commission work programme for this year, will address the issue of labour rights in supply chains. It will make mandatory the exercise by European operators of due diligence on their supply chains. This will include assessing the risk of violations of, inter alia, labour rights. This should be another reason for the Government of Bangladesh to address urgently and thoroughly systemic and long-standing labour rights issues.

Bangladesh’s national action plan on the labour sector contains relevant and time—bound labour reforms. If fully and correctly implemented, these reforms will ensure a qualitative step forward in terms of enhancing labour rights in Bangladesh. Our enhanced engagement with the Bangladeshi authorities will remain in place to monitor timely and effective implementation of these reforms. We will also continue to coordinate with the ILO in this endeavour.

Our engagement with Bangladesh on sustainable development goes, however, even further. The Commission services have earmarked funding from the current multiannual indicative programme for technical assistance to support the Government of Bangladesh in implementing the national action plan.

Lastly, we are aware of ongoing discussions between brands and trade unions on the accord, which is about to expire. We strongly encourage parties to come to an agreement that will strengthen factory safety in Bangladesh.

We are at an important junction in our relationship. We are hopeful that the national action plan will be followed and implemented to the mutual benefit of Bangladeshi workers and businesses. We count on the authorities of Bangladesh to honour their commitment to respect core human and labour rights, which are the condition for the country to continue benefiting from the EU’s unilateral trade preferences. We know that we can count on this House to continue to pursue the promotion of labour rights worldwide, and I thank you for this.

 
  
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  Πρόεδρος. – Η συζήτηση έληξε.

 
Ultima actualizare: 11 octombrie 2021Aviz juridic - Politica de confidențialitate