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Procedūra : 2021/2816(RSP)
Dokumenta lietošanas cikls sēdē
Dokumenta lietošanas cikls : O-000054/2021

Iesniegtie teksti :

O-000054/2021 (B9-0036/2021)

Debates :

PV 05/10/2021 - 18
CRE 05/10/2021 - 18

Balsojumi :

Pieņemtie teksti :


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Otrdiena, 2021. gada 5. oktobris - Strasbūra Pārskatītā redakcija

18. Eiropas tūrisma nozarē veikto Savienības pasākumu izvērtēšana, tuvojoties vasaras sezonas nobeigumam (debates)
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PV
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  Przewodnicząca. – Kolejnym punktem porządku dziennego jest debata nad pytaniem wymagającym odpowiedzi ustnej skierowanym do Komisji przez Karimę Delli w imieniu Komisji Transportu i Turystyki w sprawie oceny środków unijnych przeznaczonych dla sektora turystyki w UE, gdyż zbliża się koniec sezonu letniego (O-000054/2021 - B9-0036/21) (2021/2816(RSP)).

 
  
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  Karima Delli, auteure. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire Breton, mes chers collègues, le débat de ce soir est d’une importance majeure. Le secteur du tourisme, je le rappelle, c’est en effet 12 % des emplois à travers l’Union européenne, avec quelque 27,5 millions d’employés. 90 % des entreprises actives dans ce secteur sont des PME, avec une part significative d’emplois précaires et saisonniers, et beaucoup d’emplois non déclarés ou partiellement déclarés. Voici une première image, brève certes, de ce secteur; mais le secteur du tourisme dans l’Union, ce fut également une des plus grandes et une des premières victimes de la pandémie mondiale de COVID-19. Il a ainsi enregistré un déficit d’investissement de 161 milliards d’euros en 2020, ce qui a eu des conséquences négatives sur l’ensemble de l’écosystème touristique, donc, par extension, sur des millions de travailleurs employés directement ou indirectement par ce secteur, comme je le mentionnais précédemment.

Alors que la saison estivale 2021 a bel et bien touché à sa fin, nous nous devons de procéder à une évaluation préliminaire des mesures en place permettant une approche coordonnée de l’Union pour une réouverture en toute sécurité des déplacements au sein des 27, ainsi que depuis et vers les pays tiers.

Je pense ainsi, premièrement, à la mise en œuvre du certificat COVID numérique de l’Union européenne, qui vise à faciliter la levée des restrictions aux déplacements et à prévenir des actions unilatérales d’États membres, et deuxièmement, à la création du label européen de sécurité COVID-19 dans le secteur du tourisme.

Mais les questions doivent aller plus loin. Donc, Monsieur le Commissaire, mes questions sont les suivantes.

À l’heure actuelle, quelles conclusions la Commission peut-elle présenter en ce qui concerne le déploiement de ce certificat COVID numérique de l’Union européenne et ses effets sur le secteur touristique au cours de la saison estivale 2021? Par rapport à l’année précédente, est-il possible de quantifier le succès du certificat en prenant en considération le nombre total de voyages? Quelles difficultés les États membres et les voyageurs ont-ils rencontrées? La Commission a-t-elle constaté des différences géographiques notables entre les États membres et les régions en ce qui concerne l’effet des certificats sur les secteurs touristiques?

La Commission pourrait-elle fournir un aperçu du déploiement du label de sécurité COVID-19 dans le secteur du tourisme? À combien d’entreprises liées au tourisme ce label a-t-il été décerné? Comment la Commission a-t-elle soutenu la mise en place du label parmi les entreprises liées au tourisme, en termes de financement, mais surtout d’expertise technique? Quelles sont les initiatives en place pour informer au sujet du label et le faire connaître?

À la suite des conclusions sur la reprise des voyages au cours de l’été, quelles mesures la Commission entend-elle prendre pour soutenir l’écosystème touristique, notamment pour apaiser les incertitudes auxquelles sont confrontés les voyageurs, mais aussi les entreprises liées au tourisme, en matière de restrictions de déplacements?

La Commission pourrait-elle, enfin, fournir une vue d’ensemble du soutien accordé jusqu’à présent aux entreprises liées au tourisme, conformément au pacte vert, en raison de la pandémie, ainsi que du montant de ce soutien?

Nous, la commission des transports et du tourisme, tirons toujours la sonnette d’alarme pour avoir cette ligne budgétaire dédiée notamment au tourisme. Alors, comment pouvons-nous faciliter l’accès des microentreprises et de ces PME aux financements de l’Union? Qu’en est-il du taux de chômage actuel dans ce secteur? Et combien de personnes ont réellement perdu leur emploi pendant la pandémie?

Monsieur Breton, je sais que cela fait beaucoup de questions, mais le temps est venu pour ce secteur de nous armer comme la task force qui travaille, au sein de la commission des transports et du tourisme – et je suis fière de ses membres –, à une feuille de route claire pour redessiner ce que va être le tourisme de demain, c’est-à-dire un tourisme de proximité, durable et local. On ne pensera plus à l’exotisme à l’autre bout de la Terre, mais à l’exotisme en bas de chez soi pour redécouvrir une Europe faite de régions.

 
  
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  Thierry Breton, membre de la Commission. – Madame la Présidente, Madame la Présidente de la commission des transports et du tourisme, si vous me permettez, chère Karima, Mesdames et Messieurs les Députés, d'abord, merci de me donner l’occasion de tirer à mon tour un premier bilan de la saison touristique de cette année. Les effets ont été catastrophiques, on le sait tous, en 2020 et au premier semestre 2021. Cet été est évidemment crucial. Je crois qu'on peut tous dire que, malgré une situation qui est encore évidemment difficile, l'été a été plutôt meilleur que ce que nous craignions. Il faut évidemment s'en réjouir pour l'ensemble des acteurs du tourisme et en particulier – Madame la Présidente Karima Delli, vous l'avez dit – toutes ces si nombreuses petites entreprises qui fondent le tissu touristique de l'Union européenne.

Ce développement encourageant, on le doit, je crois, tout d'abord – et je voulais le rappeler ici, devant vous toutes et vous tous –, au succès de la vaccination en Europe. Avec plus de 75 % de nos concitoyens adultes aujourd'hui vaccinés, l'Europe est le premier continent en matière de vaccination. Mais laissez-moi, si vous le voulez bien, concentrer mes propos d'abord sur les cinq questions que vous m'avez posées, Mme Delli. Je vais essayer de répondre aux cinq questions dans le temps qui m’est imparti.

D'abord, sur la mise en œuvre du certificat COVID numérique, je confirme que les efforts pour accélérer la production de vaccins et le déploiement du certificat COVID numérique de l'Union européenne ont vraiment été les outils nécessaires qui ont contribué à restaurer la confiance des entreprises, et donc à stimuler la demande touristique avant la saison estivale. C'était absolument essentiel: en mai 2020, l'indicateur de confiance des entreprises du tourisme et du voyage était au plus bas de tous les écosystèmes. On en a beaucoup parlé, Madame Delli, à l'époque. C'était vraiment un sujet de très grande préoccupation. En février 2021, juste avant que la Commission ne propose la création du certificat numérique européen contre la COVID-19, cet indicateur était toujours dans le rouge. En juin 2021, il redevient enfin positif, dépassant même largement le niveau d'avant-COVID. Évidemment, ce n'est pas une coïncidence par rapport à ce que je vous ai dit.

Ce n'est pas non plus une coïncidence si trois des quatre États membres ayant enregistré les meilleurs résultats touristiques cet été figurent, comme par un fait exprès, parmi les pays ayant commencé à utiliser le certificat numérique dès sa mise en service en juin, c'est-à-dire un mois avant son entrée en vigueur sur l'ensemble de l'Union. Le certificat numérique a donc bien contribué à la reprise partielle du tourisme intra-Union européenne, et notamment en juillet et en août 2021. Grâce à lui, de nombreuses destinations côtières, en particulier rurales, ont accueilli davantage de résidents des pays voisins, compensant ainsi la perte de voyageurs en provenance d'Amérique du Nord ou des régions d'Asie-Pacifique.

Le certificat numérique européen a par ailleurs encouragé les compagnies aériennes à enfin réouvrir leurs lignes et à accroître leur offre, améliorant ainsi notre connectivité aérienne intraeuropéenne. Par rapport à 2019, le nombre de liaisons aériennes desservies par nos aéroports européens est passé de - 57 % en avril à - 16 % au mois d'août. C'est confirmé par une enquête Eurobaromètre publiée en septembre 2021. Pour 65 % des personnes interrogées, soit près des deux tiers, le certificat européen est actuellement l'outil le plus efficace pour faciliter les voyages en Europe. C'est ainsi qu'ils le voient.

Quant aux voyageurs extra-européens qui désirent visiter plusieurs pays européens durant leur séjour, la perspective de voyager librement dans l'espace Schengen, grâce notamment au certificat européen, a redynamisé, recréé l'appétit de venir en Europe. Le succès du certificat européen dépasse maintenant largement le cadre européen, puisque, pour répondre à vos interrogations légitimes, l'OMC le cite comme modèle, et on espère que ce sera le modèle à suivre. L'adoption du certificat COVID de l'Union européenne a-t-elle créé des difficultés pour les voyageurs? Les informations dont nous disposons sont évidemment fragmentaires, mais nous pouvons dire que si la pandémie a accru les retards dus aux contrôles (migration, douanes et santé), l'introduction du certificat européen a vraiment contribué à réduire considérablement leur durée.

La deuxième question que vous me posez concerne le label de sécurité touristique européen COVID-19, préparé par le Comité européen de normalisation. 21 de ses 34 pays membres ont adopté les deux documents techniques reprenant les conditions de son attribution. Grâce à une campagne de communication autour de ce label, notamment à travers les réseaux sociaux, le site Open up to Europe ou encore des reportages TV et puis aussi la promotion, il faut le dire, par les États membres eux-mêmes, je peux vous dire ce soir que ce label a été largement visible et considéré comme tel.

La troisième interrogation porte sur les restrictions de voyage, en ce qui concerne les informations sur les conditions à remplir pour pouvoir voyager. La Commission a maintenu et amélioré la plateforme que vous connaissez – on a souvent parlé ici dans cet hémicycle –, Re-open EU, qui agrège, je le rappelle, les informations communiquées par les États membres. Par ailleurs, sur proposition de la Commission, le Conseil a adopté plusieurs recommandations visant à mieux coordonner les restrictions de voyage à destination et au sein de l'Union. Globalement, les titulaires de certificats de vaccination et de guérison voyageant au sein de l'Union ne devraient en principe pas être soumis à des obligations supplémentaires telles que, par exemple, les tests de dépistage ou évidemment même la mise en quarantaine. Les personnes disposant d'un certificat de test valide équivalant au certificat sanitaire de l'Union devraient également être exemptées de quarantaine. Bien que la mise en œuvre de ces recommandations – je le rappelle évidemment, mais vous le savez toutes et tous – soit du ressort des États membres, la Commission suit évidemment de très près l'ensemble des éléments de cette situation.

Je conclurai avec la quatrième question, sur l’évaluation du soutien financier fourni à l'écosystème du tourisme dans son ensemble. Je tiens à vous rappeler que les plans nationaux de relance examinés et approuvés par la Commission jusqu'à présent ont alloué près de 11,6 milliards d'euros à des initiatives spécifiques bien ciblées sur le tourisme. De surcroît, 5 milliards d'euros de ressources du Fonds européen de développement régional ont été elles-mêmes affectées directement à des investissements liés spécifiquement au tourisme au cours des sept dernières années. La politique de cohésion va évidemment continuer à offrir aux États membres la possibilité de soutenir, dans les prochaines années, des projets contribuant à un écosystème touristique nouveau, plus résilient et plus durable; on en a souvent parlé ensemble.

Je voudrais aussi vous rappeler que depuis 2020, le Fonds européen d'investissement a mobilisé plus de 1,2 milliard de financements en faveur de plus de 21 000 petites et moyennes entreprises dans le seul secteur de l'hébergement et de la restauration. Comme vous le voyez, la Commission reste évidemment déterminée, vous pouvez compter sur moi, à faciliter l'accès des microentreprises et des PME aux financements de l'Union européenne. C'est absolument essentiel pour les guider aussi dans les méandres de nos financements. Elle a du reste publié un guide sur les financements européens à cet effet pour le tourisme, qui est disponible également – je tiens à le préciser en passant – sur le site Europa. Enfin, la préservation des emplois a été évidemment au cœur de nos efforts communs tout au long de cette pandémie. Nous pourrons revenir sur la situation de l'emploi dans le tourisme ultérieurement, lorsque nous aurons rassemblé les chiffres du chômage corrigé des variations saisonnières. On sait qu'il y a eu beaucoup de mouvements. On sait qu'il y a un certain nombre de personnes qui ne reviennent pas travailler. On sait que c'est un sujet sur lequel il faut particulièrement concentrer nos efforts.

Pour conclure, je voudrais vous dire que la relance du tourisme en Europe cet été n'est évidemment qu'une première étape. Ma priorité, c'est d'assurer que cette relance soit évidemment durable – la présidente Karima Delli l’a rappelé – et que ce soit une réalité dans toutes les régions et pour tous les secteurs touristiques. Vous me trouverez toujours à vos côtés, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les parlementaires, et aux côtés de tous les acteurs du tourisme pour les accompagner dans la transformation, qui est inéluctable et qui s’accélère, verte et numérique à laquelle ils font face et les aider à rendre leur offre plus conforme aux aspirations actuelles de nos concitoyens européens.

 
  
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  Cláudia Monteiro de Aguiar, em nome do Grupo PPE. – Senhora Presidente, Senhor Comissário, entramos no phasing out de um período conturbado que assolou o mundo, mas que abalou particularmente a Europa, quer na gestão de recursos próprios, quer na gestão das nossas fronteiras, quer na multiplicidade de restrições e critérios.

A União precisa refletir, aprender com as suas falhas e melhorar. A Europa deve agir de forma mais célere e mais eficiente, e deve fazê-lo considerando a voz e o trabalho do Parlamento Europeu. É, portanto, de elementar justiça enaltecer o facto de a Comissão ter executado duas das propostas do Parlamento, cuja aplicabilidade se traduziu na redução da descoordenação e na insegurança que se vivia em plena crise pandémica. Refiro-me ao Certificado Digital da União e ao Selo de Segurança Covid-19.

O balanço do verão de 2021 em alguns destinos turísticos europeus foi positivo. Em alguns casos, como na ilha da Madeira, a taxa de ocupação passou a níveis de pré-pandemia, muito graças à promoção do turismo interno, mas fruto também de medidas e instrumentos que permitiram coordenação, segurança e simplificação de documentos em espaço europeu.

Esta pandemia, por outro lado, gerou um efeito acelerador na transição digital e ambiental, prioridades da União. Conhecemos e saudamos o empenho das regiões, dos destinos, das empresas e agentes do turismo que, num momento de sufoco, investiram nesta dupla transição.

Senhor Comissário Breton, a Europa pode e deve fazer mais. O apoio da União não deve esgotar-se em dois ou três instrumentos da União. É urgente apoiar os Estados-Membros considerando os que maior impacto sofreram. É necessário prolongar moratórias, criar apoios diretos. Em Portugal, no meu país, a indústria clama por apoios que ainda não chegaram. É preciso o prolongamento do SURE e incentivar a descida da taxa intermediária do IVA.

Termino, Senhor Comissário, com um apelo: o turismo faz-se de e para pessoas. É urgente que se cumpram com as obrigações dos direitos dos passageiros, que há muitas reclamações em curso. Não podemos exigir mais a uns do que a outros.

 
  
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  István Ujhelyi, a S&D képviselőcsoport nevében. – Elnök Asszony! Elhangzott sok kétségbeejtő adat a turizmus kapcsán. Nekem most ezekre nem kell visszatérjek, de az adatok mögött emberi sorsok, cégek, vállalkozások vannak, éppen ezért szeretném önöknek megerősíteni, hogy a TRAN bizottság alelnökeként és az ENSZ Turisztikai Világszervezet meghatalmazott nagyköveteként, én az elmúlt időszakban végigjártam a partnerszervezeteket, a társadalmi szervezeteket. Éppen a napokban a Mediterranean Tourism Foundationnel tárgyaltam Máltán. Óriási a baj! A legnagyobb baj az instabilitás, az, hogy nem tudják kiszámolni a szakma vállalkozói és munkavállalói – nem beszélve az utazókról –, hogy mi következik, hogy hol milyen szabályok vannak. Itt volt a Thomas Cook-csőd, rögtön utána a pandémia. Ma kisvállalkozások csődje, a bizalom csökkenése, rengeteg olyan tényező, amely egyébként azt mutatja, hogy kell a hosszú távú fenntartható stratégia a turizmusnak.

Nem beszélve arról, hogy itt a Green Deal, aminek része kell, hogy legyen a turizmus, de ha a Green Dealben olyan kötelezettségeket mondunk ki európai szinten, amely pedig tönkre vágja az iparág egyes szereplőit, azzal nem segítünk senkinek. Koordináció kell tehát! A Bizottság és a Parlament megtette a magáét. Breton biztos úr személyesen nagyon sokat tett a Covid-igazolványért és az átoltottságért Európában. De szeretném tudni, hogy az iparági stratégiában a tizennégy közé felkerült a turizmus, ez mit fog jelenteni a Single market instrumentben, hogy lesz és mennyi pénz lesz a turizmusnak?

A második kérdésem pedig, hogy az Európai Egészségügyi Unió mintájára, biztos úr, miért nem csináljuk meg az Európai Turizmus Uniót? Egy olyan közös programot, amely a koordinációt, a közös politikákat segíti, de nyilván nem veszi el a tagállami kormányoktól a kompetenciát. De kell az európai szintű koordináció, csináljuk meg együtt, Ön és mi az Európai Turizmus Uniót, ahogy a Bizottság és a Parlament megcsinálta az Európai Egészségegészségügyi Unió programját.

 
  
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  José Ramón Bauzá Díaz, en nombre del Grupo Renew. – Señora presidenta, estimado comisario Breton, cuando muchos hoteles, establecimientos turísticos y restaurantes de nuestras costas empiezan a cerrar sus establecimientos para pasar el invierno, otros muchos empresarios, autónomos y trabajadores empiezan a levantar sus negocios para afrontar e iniciar una temporada turística de invierno que les permitirá tener a muchos millones de turistas.

Sin embargo, hay una isla en Europa donde la temporada turística que debería empezar ahora mismo se ha esfumado por completo como consecuencia de la erupción de un volcán: hablo de la maravillosa isla española de La Palma. Y este sector, en el caso del sector turístico de La Palma, se enfrenta al segundo mazazo consecutivo después de dos años: la pandemia y el volcán.

Aproximadamente entre el 60 y el 80 % de las reservas en el mes de octubre, directamente, han desaparecido: lo que iba a ser una temporada que aparentemente se iniciaba con un 70 % de reservas ha pasado al 15 %, y, sobre todo, lo más importante, nadie sabe qué es lo que va a pasar en adelante.

El sector turístico en La Palma ha pasado de buscar refuerzos para afrontar y llegar a una temporada de invierno lo mejor posible a simplemente estar pendiente de lo que va a pasar con sus vidas y qué va a pasar con su futuro más inmediato en estas fechas. Por eso mismo, estimado comisario Breton, la isla de La Palma no solo necesita tramitar con urgencia las ayudas ya concedidas por el Gobierno de España o también contar con el Fondo de Solidaridad de la Unión Europea, sino que necesita mucho más: necesita una respuesta europea para el turismo en La Palma, y la necesitamos ahora, a las puertas del inicio de esta temporada de invierno, y no dentro de un año; este es el momento de nuestra responsabilidad, y para eso precisamente se supone que estamos y debemos estar las instituciones europeas.

 
  
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  Tilly Metz, au nom du groupe Verts/ALE. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, le tourisme a traversé une période difficile. C’est le secteur le plus touché par la pandémie: de nombreuses personnes ont perdu leur emploi. Maintenant, c’est le moment de repenser ce secteur.

Le secteur du tourisme, et surtout celui du tourisme de masse, a de fortes répercussions sur le changement climatique ainsi que sur la nature. Il contribue à 8 % des émissions mondiales de CO2 et ces dernières ne cessent d’augmenter. Mais c’est aussi un secteur très vulnérable, puisqu’il est aussi victime du changement climatique et de la perte de la biodiversité.

Depuis le début de la pandémie, nous, les Verts, avons demandé à la Commission de faire en sorte que le rétablissement du secteur du tourisme soit cohérent avec le pacte vert. Nous devons nous assurer que les plans de relance établis ainsi que les investissements faits dans ce secteur garantissent une transition vers un tourisme durable, un tourisme juste pour les êtres humains et pour la planète. Chaque aspect du tourisme doit être durable, de la mobilité jusqu’aux logements. Mais que fait la Commission pour encourager et surveiller la transition écologique dans le secteur du tourisme, afin que nous ne retournions pas au statu quo?

Les autorités locales et les petites et moyennes entreprises prennent une place primordiale dans cette transition. Mais dans quelle mesure les financements accordés correspondent-ils réellement aux objectifs du pacte vert?

Enfin, le tourisme doit être accessible et abordable pour tout le monde, y compris pour ceux et celles qui, pour diverses raisons, ne peuvent pas se faire vacciner. Le certificat numérique COVID de l’Union européenne représente une initiative réussie permettant aux habitants de l’Union européenne de voyager à nouveau. Mais il est nécessaire d’augmenter les financements pour le dépistage et de rendre les tests gratuits pour tout le monde, afin de s’assurer que l’accès au certificat reste garanti pour toutes et tous et d’éviter toute discrimination.

 
  
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  Julie Lechanteux, au nom du groupe ID. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, la question orale déposée par la commission des transports et du tourisme élude le seul point qui intéresse les professionnels d’un secteur parmi les plus touchés par la crise de la COVID-19, en particulier dans mon pays, la France, première destination touristique au monde. La question cruciale aurait dû être la suivante: combien la Commission est-elle disposée à débourser pour soutenir le secteur et le dédommager des pertes subies dues à la mauvaise gestion de la crise?

Les entreprises ne peuvent pas se maintenir à flot si les caisses sont vides. C’est d’autant plus vrai d’un secteur composé en grande partie de petites et moyennes entreprises: que ce soit des autoentrepreneurs ou des entreprises familiales, ces catégories trouvent déjà difficilement une oreille attentive auprès des banques.

Croyez-vous vraiment que les hôteliers, les cafetiers, les restaurateurs et les plagistes attendent le résultat d’une enquête bureaucratique sur le déploiement du pass sanitaire? Non mais franchement! Ils ont subi cette mesure suicidaire pour le commerce, qui a fait fuir de nombreux clients. Tous les travailleurs, y compris du tourisme, ont été frappés de plein fouet par une baisse de leur chiffre d’affaires, et voilà maintenant que le gouvernement français propose dès à présent de prolonger cette mesure jusqu’à l’été 2022.

Stop! Cessons les lubies idéologiques et laissons les professionnels du tourisme travailler librement. Il faut les consulter avant toute prise de décision. Il faut leur apporter l’aide financière dont ils ont besoin pour survivre. Il faut également se préoccuper de la question de l’emploi à laquelle le secteur doit désormais faire face. Selon le ministère du travail en France, 237 000 personnes ont quitté le monde de l’hôtellerie-restauration entre février 2020 et février 2021. Pour y faire face, commençons par mettre en place la priorité nationale et supprimons la directive sur les travailleurs détachés. Enfin, faites confiance aux élus locaux et aux collectivités territoriales. Voilà comment aider les professionnels du tourisme.

 
  
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  Kosma Złotowski, w imieniu grupy ECR. – Panie Komisarzu! Branża turystyczna to ważny, ale również bardzo wrażliwy element naszej gospodarki. Dla wielu państw członkowskich to także kluczowy obszar, jeśli chodzi o tworzenie miejsc pracy. Odbudowanie ruchu turystycznego w Unii Europejskiej było więc zadaniem niezwykle ważnym, które w dużej mierze udało się wykonać dzięki wprowadzeniu systemu wzajemnego uznawania wyników testów czy unijnych certyfikatów szczepień. Mimo to wielu Europejczyków zrezygnowało w tym roku z wakacji zagranicznych, wybierając wypoczynek w kraju zamieszkania. Część z nich dokonała tego wyboru świadomie, ale dla wielu osób wymogi sanitarne, restrykcje i biurokracja związane z pandemią Covid-19 były powodem rezygnacji z wyjazdu do innego państwa członkowskiego.

W jaki sposób Komisja ma zamiar wypełnić tę wciąż dużą lukę informacyjną związaną z podróżowaniem po Europie w warunkach pandemii? Przedsiębiorcy z branży turystycznej nie mogą w dłuższej perspektywie funkcjonować, planować działań i inwestować w tak zmiennej rzeczywistości, a co ważniejsze – nie mogą utrzymać stabilnego poziomu zatrudnienia. Jakiego wsparcia może branża turystyczna spodziewać się od Komisji Europejskiej przed kolejnym sezonem wakacyjnym?

 
  
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  Έλενα Κουντουρά, εξ ονόματος της ομάδας The Left. – Κυρία Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, από την αρχή της πανδημίας έχουμε επανειλημμένως απευθύνει εκκλήσεις (η Επιτροπή Μεταφορών και Τουρισμού TRAN, προσωπικά εγώ, η Ειδική Oμάδα για τον Τουρισμό, η Task Force) για μέτρα που να στοχεύουν σε μεγαλύτερο συντονισμό και βαθύτερη συνεργασία των κρατών μελών υπό την ηγεσία της Ευρωπαϊκής Επιτροπής. Από τον Ιούνιο του 2020 τονίσαμε σε ψήφισμα του Κοινοβουλίου την ανάγκη θέσπισης ενιαίων πρωτοκόλλων και μέτρων με στόχο τη διευκόλυνση των μετακινήσεων στην Ευρωπαϊκή Ένωση. Τον Οκτώβριο του 2020 στη στρατηγική της Ευρωπαϊκής Ένωσης για τον βιώσιμο τουρισμό, η οποία υιοθετήθηκε τον περασμένο Μάρτιο, γινόταν έκκληση για ένα κοινό πιστοποιητικό εμβολιασμού, καθώς και ένα κοινό και χωρίς διακρίσεις πρωτόκολλο της Ευρωπαϊκής Ένωσης για την ασφάλεια και την υγεία.

Το ευρωπαϊκό ψηφιακό πιστοποιητικό Covid είναι ένα θετικό βήμα, αλλά ήρθε με πάρα πολύ μεγάλη καθυστέρηση. Τα αντανακλαστικά της Ευρώπης δεν ενεργοποιήθηκαν εγκαίρως παρά τις επανειλημμένες δικές μας εκκλήσεις. Αυτό συνέβη γιατί δυστυχώς δεν υπάρχουν γερά θεσμικά θεμέλια στο ευρωπαϊκό οικοδόμημα για τον τουρισμό. Είναι απαράδεκτο ο τουριστικός κλάδος, που φέρνει έσοδα πάνω από το 10% του ευρωπαϊκού ΑΕΠ, να μη διαθέτει ευρωπαϊκή πολιτική τουρισμού, να μη διαθέτει προϋπολογισμό για τον τουρισμό και επίσης να μη διαθέτει έναν ευρωπαϊκό οργανισμό που να στηρίζει τον τουρισμό στις κρίσεις και να βελτιώνει την ανταγωνιστικότητά του.

Όλοι γνωρίζουμε ότι η πανδημία δεν έχει τελειώσει ακόμα, ενώ το μέλλον επιφυλάσσει πρωτοφανείς προκλήσεις στον κλάδο του τουρισμού, ειδικά στο πλαίσιο της καταπολέμησης της κλιματικής κρίσης. Εκατομμύρια θέσεις εργασίας και μικρομεσαίες επιχειρήσεις ζητούν τη στήριξη της Ευρώπης για να επιβιώσουν και να προσαρμοστούν. Γι’ αυτό και θα συνεχίσουμε να ασκούμε πίεση για ισχυρούς ευρωπαϊκούς θεσμούς και πολιτικές στον τουρισμό, ώστε στην επόμενη κρίση να είμαστε κατάλληλα προετοιμασμένοι να δράσουμε άμεσα και αποτελεσματικά και όχι αργοπορημένα και αποσπασματικά, όπως δυστυχώς συνέβη με την κρίση που βιώνουμε σήμερα.

 
  
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  Mario Furore (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, oggi dobbiamo poter valutare se gli strumenti messi a disposizione del settore turistico hanno consentito alle nostre imprese di reggere alla crisi provocata dalla pandemia.

I dati ci mostrano una lieve ripresa del settore, anche se sono mancati turisti extraeuropei, ma ovviamente siamo ben lontani dai dati del 2019. Quello che mi preme capire è se siamo stati realmente efficaci nella tutela delle nostre imprese. L'accesso al sostegno è spesso gravoso soprattutto per le piccole e medie imprese.Occorre uno strumento agile e mirato. Da anni, anche in tempi non sospetti, in Parlamento chiedevamo un forte sostegno dedicato al settore, un fondo ad hoc.

Questa crisi ci ha dimostrato che abbiamo bisogno di una risposta coerente e rapida per sostenere un settore fondamentale per l'economia della nostra Europa. Dobbiamo cogliere questa opportunità per ripensare a una politica europea per il settore. Non possiamo più perdere tempo.

 
  
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  Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, δυστυχώς η πανδημία άφησε στο πέρασμά της ανυπολόγιστες τεράστιες υγειονομικές και κοινωνικοοικονομικές επιπτώσεις σε όλους τους τομείς. Ουδείς όμως μπορεί να μηδενίσει το τεράστιο έργο και τις σημαντικές προσπάθειες που έγιναν από την Ευρωπαϊκή Ένωση τόσο στον υγειονομικό τομέα όσο και στον κοινωνικοοικονομικό, ιδιαίτερα με τη δημιουργία του Ταμείου Ανάκαμψης, το οποίο εμείς στηρίξαμε και στηρίζουμε γιατί θεωρούμε ότι αποτελεί την απαρχή μιας νέας εποχής, όπου η Ευρωπαϊκή Ένωση θα έχει τη δυνατότητα να στηρίζει τα κράτη μέλη και τους λαούς όταν βρίσκονται μπροστά σε κρίσεις και προκλήσεις.

Δεν υπάρχει καμία αμφιβολία ότι ο τουρισμός αποτελεί την ατμομηχανή της ευρωπαϊκής οικονομίας και δυστυχώς αυτός ο τομέας υπέστη τεράστιο πλήγμα και αποτελεί το πρώτο θύμα της πανδημίας. Θεωρώ ότι τα στοιχεία είναι συγκλονιστικά και συντριπτικά. Το έλλειμμα των 161 δισεκατομμυρίων ευρώ σε επενδύσεις το 2020, με αλυσιδωτές επιπτώσεις σε όλους τους τομείς του τουρισμού, στις μικρομεσαίες επιχειρήσεις και στα 27 εκατομμύρια των εργαζομένων στον τουριστικό τομέα, αποτελεί ουσιαστικά το έναυσμα για να λάβουμε μέτρα. Θεωρώ ότι μέχρι σήμερα ο τουρισμός αποτελεί τον φτωχό συγγενή της Ευρωπαϊκής Ένωσης και είναι αυταπόδεικτο, αφού μέχρι σήμερα η Ευρωπαϊκή Ένωση δεν εκπόνησε κανένα ολοκληρωμένο σχέδιο στήριξης του τουρισμού. Είναι η ώρα, πιστεύω, που επιβάλλεται να δημιουργήσει η Ευρωπαϊκή Ένωση μια ευρωπαϊκή ολοκληρωμένη στρατηγική για τον τουρισμό και ένα ισχυρό ανάλογο σχέδιο ανάκαμψης για τον τουριστικό τομέα, γιατί με αυτόν τον τρόπο, όταν ισχυροποιηθεί ο τουρισμός, ισχυροποιείται η οικονομία, ισχυροποιείται η κοινωνία, δημιουργούνται πολλαπλές θέσεις εργασίας. Πιστεύω ακράδαντα ότι κάθε ευρώ που θα επενδύει η Ευρωπαϊκή Ένωση στον τουρισμό και το τουριστικό προϊόν θα επιστρέφει πολλαπλάσια στην οικονομία και στην κοινωνία με άμεσο όφελος σε όλους τους Ευρωπαίους πολίτες, ιδιαίτερα στους εργαζομένους και στις μικρομεσαίες επιχειρήσεις.

 
  
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  Isabel García Muñoz (S&D). – Señora presidenta, señor comisario, Next Generation, la campaña de vacunación o el certificado COVID son logros europeos de los que podemos estar muy orgullosos. Se trata de medidas conseguidas gracias a la colaboración, la coordinación y la buena gestión de las instituciones europeas y nacionales.

El certificado COVID de la UE ha logrado su objetivo de facilitar e incentivar la movilidad transfronteriza y, sumado al sello de certificación sanitaria, ha permitido que este verano el turismo se empiece a recuperar en cierta medida, y, aunque lejos de los volúmenes anteriores a la pandemia, arroja algo de luz al terrible escenario que dejó la pandemia. Por ejemplo, España, donde casi el 80 % de la población adulta está vacunada, ya se percibe como un destino seguro y las cifras de turistas están aumentando. Además, ha supuesto un éxito de homologación tecnológica, ya que los controles del certificado han funcionado sin contratiempos.

Y me gustaría poner en valor el trabajo que se está haciendo desde la Comisión en esa hoja de ruta para preparar el sector hacia la transición verde y digital. Pero necesitamos hacer más.

Sabe, comisario Breton, que desde nuestra Comisión de Transportes y Turismo le venimos pidiendo acciones más ambiciosas y que la respuesta a esta crisis sea más Europa, al igual que lo ha sido en el terreno sanitario. A pesar de no tener competencias en materia sanitaria, hemos sido valientes y hemos apostado por una Unión Europea de la salud. Por eso, me pregunto por qué no se plantean establecer del mismo modo una Unión Europea del turismo que desarrolle una verdadera política europea que permita crear mecanismos de prevención y gestión anticipada ante posibles futuras crisis.

Veintisiete millones de personas trabajan directa o indirectamente en la Unión Europea en el sector de turismo y se han visto gravemente perjudicadas. ¿A qué esperamos?

 
  
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  Nicola Danti (Renew). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, il Green Pass, assieme ai vaccini, è una delle storie di successo dell'Unione europea. Permettetemi di rivendicare con orgoglio il ruolo decisivo del Parlamento che, fin da subito, ne ha capito l'utilità e con tenacia ha vinto le resistenze degli Stati membri.

Abbiamo creato uno strumento europeo flessibile e interoperabile, che ci ha riconsegnato la libertà di movimento e ha permesso al settore turistico di vivere una stagione estiva quasi normale.

Non commettiamo però l'errore di pensare che tutto possa tornare come prima. Non possiamo lasciare che il turismo cada nuovamente nel dimenticatoio, senza affrontare in maniera strutturale i problemi messi in evidenza dal COVID. Il danno economico è stato enorme e la mancanza di fondi per operare la trasformazione digitale è evidente, così come è urgente la necessità di investire in sostenibilità ed efficienza energetica.

Alle belle parole di sostegno durante la pandemia adesso devono corrispondere azioni concrete per riformare e rilanciare davvero il turismo a livello europeo.

 
  
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  Maximilian Krah (ID). – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Von dem US-Präsidenten Ronald Reagan gibt es die schöne Aussage, der schlimmste Satz in englischer Sprache sei: „Ich komme von der Regierung und ich bin hier, um Ihnen zu helfen“. Ja, die Tourismusbranche hat schwere Probleme. Wir haben damit auch leidende Regionen, besonders im Mittelmeerraum. In den südlichen EU-Ländern haben wir eine Jugendarbeitslosigkeit von teilweise über 30 %. Aber die Lösung wird nicht darin bestehen, dass wir jetzt noch mehr europäische Stäbe und Bürokraten in Marsch setzen, damit sie sich Lösungen ausdenken, und dann Parlamentarier, die darüber diskutieren, ob diese gut oder schlecht sind.

Der Tourismus wird davon leben, dass die Menschen einfach wieder reisen können und dass die Gastwirte und Hoteliers ihre Läden aufmachen können und diesen Touristen den Service anbieten können, deretwegen sie reisen. Wir brauchen weniger Beschränkung, wir brauchen weniger Regulierung, wir brauchen mehr Freiheit, und wir brauchen das Vertrauen, dass da, wo Touristen und Gastgeber zusammenkommen, etwas geschieht.

Deshalb bin ich sicher, dass alles das, was der Herr Kommissar und die Kommission tut, gut gemeint ist. Ich bin auch sicher, dass viel Geld fließt. Aber es ist nicht die Aufgabe einer Behörde in Brüssel, den Tourismus im Mittelmeerraum, am Balaton oder in Rumänien anzukurbeln. Das können die Gastwirte und Hoteliers selbst, man muss sie nur lassen. Und je mehr wir tun, umso weniger lassen wir sie das tun, wofür sie da sind. Weniger Europa wagen, heißt mehr Freiheit, mehr Wohlstand in Europa.

 
  
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  João Pimenta Lopes (The Left). – Senhora Presidente, a COVID-19 atingiu o setor do turismo de forma dramática, em função das fortes medidas restritivas que foram implementadas.

Em países como Portugal, onde na economia se promoveu uma excessiva concentração e dependência do setor turístico, por sua vez dependente de um número restrito de mercados em detrimento dos setores produtivos, as repercussões desses impactos transbordam por toda a economia e sociedade. Reivindicámos, em diversos momentos, uma resposta abrangente que garantisse apoios específicos às micro, pequenas e médias empresas deste setor e que protegesse os seus trabalhadores, o seu emprego, os seus rendimentos. Para grande parte dessas empresas e desses trabalhadores a resposta foi tardia e os apoios foram, são, e não se perspetiva que deixem de ser insuficientes.

O setor do turismo tem, no entanto, outros vírus que importam debelar: o da precariedade, o da desregulamentação e o da falta de racionalidade da sua organização socioeconómica e territorial. A resposta que se exige serve para todas as estações do ano: os apoios e incentivos que promovam a recuperação e a sustentabilidade do setor, assente no trabalho com direitos e na valorização dos trabalhadores e dos seus salários, e servindo o objetivo de contribuir para o desenvolvimento dos Estados-Membros no quadro das suas estratégias de coesão social e territorial. Tudo isto a par do investimento público na mobilidade das populações, da diversificação das atividades económicas, com vista à redução das dependências estruturais de cada país.

 
  
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  Magdalena Adamowicz (PPE). – Pani Przewodnicząca, Panie Komisarzu! Branża turystyczna jest dziś jak pobojowisko. Jest tym miejscem gospodarki, w którym najmocniej widać skutki wielkiej bitwy, jaką ludzkość stoczyła i wciąż toczy z COVID-19. Naszą rolą jest nie tylko oszacować szkody i zrekompensować straty w miarę naszych wspólnych możliwości. Naszą rolą jest wyciągnięcie lekcji z tego, co się stało. Zbyt wiele lokalnych społeczności uzależnionych jest praktycznie w stu procentach od turystyki. Zbyt lekkomyślnie traktujemy bezpieczeństwo zdrowotne masowej turystyki. Zbyt wolno reagujemy na zagrożenia. Zbyt chaotycznie leczymy popandemiczne rany. To lekcja z tego, co mamy za sobą.

Ale mamy też wielkie wyzwania przed sobą. Musimy ratować klimat. Dlatego także turystyka musi się zmieniać. Musimy lepiej koordynować zarządzanie zdrowiem publicznym i turystyka musi w to zarządzanie być włączona. I musimy szanować gospodarzy miejsc i miejsca, które jako turyści odwiedzamy. I tak jak w pandemii, tak też dla tych wyzwań jest jedna odpowiedź: wspólne wyzwania wymagają wspólnego działania. Niech wizja kolejnych pandemii nie paraliżuje nas strachem. Przeciwnie, niech napełnia nas odwagą do lepszej współpracy.

 
  
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  Josianne Cutajar (S&D). – Sinjura President, das-sajf ra diversi sinjali pożittivi għas-settur turistiku - l-ivvjaġġar bl-ajru żdied u bla dubju ċ-ċertifikati diġitali tal-UE kellhom rwol f’dan. In-negozji adattaw u anke komplew jagħmlu investimenti importanti, anke b’rispett tal-protokolli tal-iġjene stabbiliti. Il-miżuri ta’ appoġġ finanzjarju tal-UE u tal-gvern nazzjonali għenu lill-SMEs jibqgħu għaddejjin matul ix-xitwa u jippjanaw għas-sajf. Madankollu ma rridux nieħdu impressjoni b’oħra minkejja dawn is-sinjali pożittivi. Għad hemm diversi problemi u s-settur għadu jrid jirkupra. Anke f’xenarju fejn ma nerġgħux lura għar-restrizzjonijiet fuq l-ivvjaġġar, it-turiżmu Ewropew xorta se jkun jeħtieġ appoġġ kontinwu.

Issa huwa żmien li niddefendu n-negozji u l-SMEs tagħna u nestendu l-iskemi ta’ finanzjament. Nitlob ukoll lill-Kummissjoni tivvaluta jekk u kif il-fondi tal-UE qed jilħqu lill-SMEs - qed jiġu inklużi microenterprises li huma inqas konnessi, politikament u diġitalment, u li diġà qed jaffaċċjaw sfidi minħabba l-insularità? Madwar l-Ewropa s-settur tat-turiżmu fisser li ntilef ħafna talent, il-pandemija mbuttat lil ħafna ħaddiema lejn setturi oħra. Il-Kummissjoni flimkien mal-Istati Membri għandha taġixxi malajr biex issib soluzzjoni.

Nagħlaq billi nappella lill-pjattaforma Ewropea għall-impjiegi fit-turiżmu li tqabbel l-impjegaturi u l-impjegati biex jiġi żgurat impjieg ta’ kwalità ogħla. Flimkien mat-Tourism Task Force se nkomplu naħdmu f’das-settur.

 
  
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  Izaskun Bilbao Barandica (Renew). – Señora presidenta, señor comisario, la crisis que la pandemia ha producido en el sector turístico ha acelerado otra reflexión que ya estaba en marcha: la sostenibilidad debe ser uno de los factores clave en el diseño y la prestación de los servicios turísticos. La digitalización y la utilización de nuevas tecnologías y procesos de innovación deben mejorar temas de gran impacto en el sector turístico: el diseño de la oferta, la incorporación de nuevos operadores, la mejora de la posición de los agentes locales en la cadena de valor, la prevención de la saturación, la eficiencia energética de los edificios, el tratamiento de los residuos, la descarbonización de la movilidad y una formación acorde con estos retos son algunos de ellos. En definitiva, filosofía NextGenerationEU para un turismo de nueva generación.

Por ello le pregunto: ¿habrá fondos del Mecanismo de Recuperación y Resiliencia en un plan específico para el sector del turismo europeo? ¿Hay planes para acelerar el crecimiento de usuarios de este turismo de nueva generación?

 
  
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  Clare Daly (The Left). – Madam President, as the tourist season draws to a close, I want to focus on the position of workers in the international travel sector, particularly airline and airport staff, because the truth is we’ve seen a recovery of sorts – dramatic increases in numbers transiting through airports, companies like Wizz Air and Ryanair bragging that they’re back to normal – and yet the so-called flag carriers and former state companies (represented in Ireland by the Dublin Airport Authority and Aer Lingus) are using the crisis to unleash a reign of terror, a race to the bottom, and to stand conditions that were fought for over decades on their heads.

These companies are demanding everything – ending demarcation, pay freezes until 2025, redundancies being replaced by yellow-pack jobs. If it’s not accepted – and they haven’t been by over 80% of the workforce – they’re being bullied by the imposition of unilateral cuts and threatened outsourcing. These companies are in receipt of tens of millions of public funds. Where is the Commission protecting European workers? Where is the socially responsible recovery that is so desperately needed?

 
  
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  Gabriel Mato (PPE). – Señora presidenta, cuando el volcán sigue rugiendo con fuerza y continúan los ríos de lava, es difícil hablar de otra cosa que no sea de supervivencia y de recuperación.

Y recuperación es lo que necesita la isla de La Palma en todos los ámbitos, también en el turístico. Canarias en su conjunto necesita la certidumbre que la Unión Europea debe garantizar y La Palma, en particular, necesita con urgencia, además de fondos, un auténtico plan de recuperación y promoción turística.

Hablamos del fin de la temporada de verano y del balance de las actuaciones de la Unión en relación con el certificado COVID y de la recuperación de vuelos durante la temporada de verano. Pero también tenemos que hablar de la temporada de invierno, porque para regiones como la mía, Canarias, la temporada de otoño/invierno es la verdadera temporada alta para el turismo. Cuando el frío llega al resto de Europa, en el archipiélago las temperaturas no bajan de los veinte grados.

Canarias es una región que, con más de dos millones de habitantes, recibía cada año quince millones de turistas. La COVID—19 destrozó el sector y estamos muy lejos de poder recuperar sus cifras previas a la pandemia. Ahora no podemos permitirnos la más mínima incertidumbre. Canarias es un destino privilegiado y seguro. Y el turismo, una industria que activa el resto de las industrias.

Al igual que se ha criticado la falta de capacidad de las instituciones europeas para gestionar y apoyar y renovar sus modos industriales y turísticos, debemos dar la bienvenida a la creación de una agencia europea para el turismo, cuya sede no tendría mejor ubicación que las islas Canarias. Confío en ello y en que, con el esfuerzo de todos, el turismo siga siendo el verdadero motor económico de Canarias, y en La Palma, en particular, además, una garantía de supervivencia.

 
  
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  Петър Витанов (S&D). – Г-жо Председател, г-н Комисар, колеги, темата с туризма е изключително важна за Европейския съюз, защото дава над 10% от брутния вътрешен продукт на Съюза и е основен приходен източник на почти всяка страна членка и щетите, които туристическият сектор понесе при сблъсъка с пандемията, са невиждани по своя характер и размер и все още не могат да бъдат компенсирани.

Европейският цифров сертификат донякъде облекчи пътуванията в рамките на Европейския съюз и успя да допринесе за преодоляването на първоначалния хаос, предизвикан и провокиран от различните едностранни решения на страните членки, но той няма как да реши всички проблеми.

И затова считам, че е време за сериозна оценка и а.ализ на досега предприетите мерки от страна на Комисията. Трябва да знаем какво сме постигнали дотук, за да може да изработим правилните политики за възстановяване и за пълното преодоляване на последиците и да се застраховаме срещу бъдещите рискове. Подобна оценка трябва да направи и всяка една страна членка. Само по този начин ще знаем доколко сме били ефективни в мерките си за облекчаванията на пътуванията и финансовата подкрепа за малките и средни предприятия и за заетите в сектора, защото трябва да знаем откъде тръгваме и докъде можем да стигнем.

 
  
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  Ondřej Kovařík (Renew). – Madam President, summer 2020 will forever be marked by lockdowns, travel bans, ever-changing rules, a lot of uncertainty and health risks. But it is mainly due to the vaccination campaign and introduction of the COVID certificate that this year’s summer season has been so much better. The certificate, supported by both Parliament and the Council, was adopted and put in place within a very short time frame – just a couple of months before the summer began. It is also thanks to the efforts of the transport sector, which was able to deal with these changes in a rapid manner and to fully implement the requested measures.

The whole tourism sector should be highly commended for reopening destinations in a way that might encourage even those who fear travelling to visit. This has been invaluable not only for travellers, but also for tourism-dependent regions. Businesses were able to reopen, rehire staff and work towards making profits again. I believe that due to our collective effort at EU, national and local level, European tourism can now restart rebuilding itself.

 
  
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  Tomislav Sokol (PPE). – Poštovana predsjedavajuća, povjereniče, kolegice i kolege, turistički sektor ima iznimno važnu ulogu u gospodarstvu i društvu Europske unije. On je 2019. generirao 10 posto ukupnog BDP-a i 27 milijuna radnih mjesta u čak tri milijuna poduzeća.

Pandemija je turistička odredišta u EU-u pogodila na različite načine, održavajući pritom razlike u vrstama turističke ponude, ograničenjima putovanja, veličini turističkih tržišta i važnosti turizma za lokalno gospodarstvo. U nekim državama članicama poput Hrvatske, zemlje iz koje dolazim, doprinos turizma i za njega vezanih industrija doseže čak 20 posto BDP-a. Stoga su one puno više gospodarski pogođene ovom pandemijom od drugih.

Smatram da su Unija i njene države članice, kao što je Hrvatska, u krizi djelovale na pravi način. Kontinuirana financijska potpora bila je ključna za opstanak sektora turizma, ali i za njega vezanih djelatnosti. Spašena su brojna radna mjesta i spriječene teške dugoročne posljedice za gospodarstvo.

Također, pozdravljam uvođenje COVID potvrda ovo ljeto. Njima se omogućilo da europski građani ponovno koriste svoje pravo slobodnog kretanja u punom smislu te su one također bile bitan faktor u oporavku turizma bez diskriminiranja bilo koga.

Osim toga, uvođenjem europskog pečata za sigurnost vratilo se povjerenje potrošača u turistički sektor. Na kraju bih istaknuo da je ova kriza pokazala važnost turizma za europski način života, ali očito i njegovu ranjivost. Moramo raditi na dugoročnim rješenjima, uključujući financijska sredstva, kako bi turistički sektor bio što otporniji na buduće krize koje su neminovne.

 
  
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  Sara Cerdas (S&D). – Senhora Presidente, Senhor Comissário, a pandemia causou uma crise económica e social sem precedentes, atingindo fortemente o setor do turismo, em particular nas regiões que mais dependem deste, como a Região Autónoma da Madeira, uma região ultraperiférica.

Os trabalhadores que, direta e indiretamente, contribuem para o funcionamento deste setor foram os que mais sofreram as consequências. Com a vacinação a atingir uma cobertura de cerca de 80% em toda a União Europeia e com o Certificado Digital em funcionamento, urge, assim, potenciar uma recuperação focada na transição digital e na transição verde.

A retoma do turismo neste verão foi positiva, mas não o suficiente para recuperar o que foi perdido. Precisamos, assim, de uma estratégia europeia para o turismo e de uma rubrica específica no orçamento a longo prazo da UE que dê estabilidade e sustentabilidade ao setor e para que os postos de trabalho sejam salvaguardados e os desafios específicos das empresas, em particular as micro, pequenas e médias empresas, sejam ultrapassados.

 
  
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  Valter Flego (Renew). – Poštovani predsjedavajuća, povjereniče Breton, drage kolegice i kolege, dolazim iz najturističkije regije turističkog prvaka u ovoj 2021. godini na Mediteranu, iz Istre u Hrvatskoj. Međutim, iako je ova godina bila, ja bih rekao bolje od očekivanja, iako je ova sezona bila zbilja dobra, ona naravno nije riješila ozbiljne probleme u ovom sektoru. Naime, jedna odlična sezona, svi znamo, ne može nadoknaditi akumulirane financijske gubitke prijašnjeg razdoblja, a drugi ogroman problem koji se javlja u Hrvatskoj, ali i u cijeloj Europi, je nedostatak kvalitetne radne snage u tom sektoru.

Zato ja tražim od Komisije da se uhvati u koštac s financijskim i kadrovskim problemima u ovome sektoru, ali isto tako apeliram na sve države članice, na vlade, da kratkoročno i dugoročno na tome rade jer iako smo turistička zemlja iz godine u godinu sve manje mladih ljudi upisuje te fakultete i ide u ta zanimanja. To nije njihov problem. To je naš problem na kojemu zajedno moramo ozbiljno raditi.

 
  
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  Ivan Štefanec (PPE). – Vážená pani predsedajúca, od roku 2020 zažil cestovný ruch v Európskej únii doslova šok. Podľa údajov Svetovej turistickej organizácie OSN sa cestovný ruch prepadol až o 70 %. Pritom všetci vieme, že cestovný ruch predstavuje pre mnohé európske krajiny jeden zo základných ekonomických pilierov, na ktorých stoja ich ekonomiky. Ak hovoríme o udržateľnosti pracovných miest, toto odvetvie reprezentuje 27 miliónov zamestnancov, čo predstavuje 11,2 % zamestnanosti v rámci Únie. Na tvorbe HDP Európskej únie sa pred krízou tento sektor podieľal vyše 10 %. V Európskom parlamente sme prišli veľmi rýchlo s viacerými návrhmi na riešenie tejto krízy a boli by sme veľmi radi, ak by bolo možné dozvedieť sa od Komisie viac. Potrebujeme, aby Komisia vypracovala analýzu, aký mali dosah dve náročné sezóny na zamestnanosť a vývoj v danom sektore a aké sú prognózy. Trh sa zotaví najskôr o pár rokov, ale zaujímavé by bolo vedieť, akým spôsobom podporili cestovný ruch aj z európskych podporných mechanizmov jednotlivé členské krajiny a ako boli tieto nástroje efektívne. Rozvoj cestovného ruchu má pozitívny dosah na ekonomický rozvoj regiónov, infraštruktúru a regionálnu zamestnanosť. Nemusím pripomínať, že väčšina zamestnávateľov sú malí a strední podnikatelia, ktorých ohrozuje neistota. Na druhej strane chcem vyjadriť obdiv ich húževnatosti, kreativite, inováciám, ktoré im pomáhajú prežiť. Myslím, že sú v mnohom inšpiráciou.

 
  
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  Vera Tax (S&D). – Voorzitter, geachte commissaris, collega’s, COVID-19 heeft overal op de wereld genadeloos toegeslagen, en zeker ook in de toeristische sector. 2020 was een rampjaar voor de reisbranche. In de hele EU zijn 27 miljoen mensen direct en indirect werkzaam in de toeristische sector. De ondernemers zijn vaak kleine familiebedrijven. 27 miljoen mensen zagen hun inkomsten en spaargeld elke maand verdampen. Dus moest er snel gehandeld worden. Er werd gezamenlijk ingekocht en vaccinatieprogramma’s werden gestart. En wat net zo belangrijk is, het COVID-19-certificaat werd op tijd ontwikkeld en gaf ruimte voor het zomerseizoen.

Dit is wat de EU betekent in het dagelijks leven van ons allemaal. De grenzen kunnen weer open en we hebben ons recht op vrij reizen in de Unie grotendeels terug. Ook voor toeristisch economisch herstel heeft de EU veel geld beschikbaar gesteld. Helaas heeft mijn land, Nederland, daar nog steeds geen beroep op gedaan. Daarom sluit ik nu ook af met een beroep op het demissionaire kabinet in Nederland: dien een aanvraag in, in het belang van een sterke en duurzame toeristische sector.

 
  
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  Stéphane Bijoux (Renew). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, pour les trois millions de touristes qui avaient l’habitude de venir passer leurs vacances dans les Outre-mer français, nos territoires ont des allures de paradis; mais la violence de cette crise a été l’enfer pour nos professionnels du tourisme et pour nos économies insulaires.

Les urgences sont là et l’Europe doit impérativement soutenir la relance du tourisme dans les Outre-mer. Pourquoi? Parce qu’il faut encourager les investissements, il faut accompagner les compagnies aériennes régionales et il faut augmenter l’attractivité des métiers du tourisme, notamment pour les jeunes.

Je vous entends: vous voulez lancer un tourisme moderne, durable et responsable. Je vous dis «Misez sur nous!» parce que nous avons des trésors de biodiversité, parce que notre plus grande richesse, ce sont les hommes et les femmes de nos territoires, et parce que c’est aussi ça, le tourisme: des rencontres inoubliables et la possibilité de se construire dans l’ouverture aux autres et dans le respect de chacun.

 
  
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  Herbert Dorfmann (PPE). – Frau Präsidentin, Kolleginnen und Kollegen! Es ist natürlich bedauernswert, dass drastische Reiseeinschränkungen während der COVID-Pandemie den freien Personenverkehr eingeschränkt haben und damit natürlich dem Tourismus geschadet haben, der ja vom freien Personenverkehr abhängig ist. Es ist uns – und auch der Kommission – leider nicht gelungen, hier eine einheitliche Vorgangsweise zu finden und die Staaten zu verpflichten, einheitliche Regeln einzuführen.

Da war natürlich auch viel Nationalismus, auch viel Egoismus dabei. Der Slogan „Mach Urlaub zu Hause“, das ist nicht sehr europäisch, und manche Staaten haben ganz bewusst Regeln eingeschoben, damit die Menschen nicht reisen können. Ein Beispiel, das leider alles andere als positiv ist, ist das des digitalen EU-Reiseformulars. Da hat die Kommission meiner Meinung nach ein gutes Modell ausgearbeitet. Drei Mitgliedstaaten von 27 setzen es bisher ein. Die anderen Mitgliedstaaten verwenden eigene Modelle, und auch das ist halt alles andere als eine europäische Vorgangsweise.

Aber es nützt überhaupt nichts, wenn wir jetzt nur zurückschauen. Wir müssen nach vorne schauen. Wir stehen wenige Monate vor einer Wintersaison. Die letzte Wintersaison ist in Teilen Europas vollkommen ausgefallen, und wir müssen jetzt den Operateuren auch neue Hoffnung geben.

Reisen wird nicht deshalb gefährlicher, weil man über eine Grenze fährt. Wir müssen wissen, dass Tourismus vor allem für viele ländliche Gebiete in Europa ein Lebenselixier ist. Wir haben dafür zu sorgen, dass dieses Lebenselixier wieder fließt und diese Regionen wieder auf die Beine kommen.

 
  
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  Sunčana Glavak (PPE). – Poštovana predsjedavajuća, povjereniče, iako su EU mjere bile od presudne važnosti u nastojanjima da se očuvaju radna mjesta i da se u turizam i ugostiteljstvo uopće udahne ona snaga i da ih se održi iznad površine, uočili smo zapravo koliko je bilo loše ili nedostatno dugogodišnje ignoriranje ulaganja iz EU fondova i programa u takvom financijski i ekonomski propulzivnom sektoru.

Čuli smo već, 27 milijuna ljudi izravno ili neizravno sudjeluje u sektoru turizma. Važno je poduzeti mjere kojima će se podržati turistički ekosustav, posebno kako bi se izbjegle nesigurnosti s kojima se suočavaju poduzeća povezana s turizmom, putnici u ograničenju putovanja. U tom kontekstu naglašavam važnost mjera kojima se mikro poduzećima malim i srednjim poduzećima olakšava pristup financijskim sredstvima Europske unije.

Za oporavak turističkog sektora vrlo je važno suočavanje s pandemijom. Recimo moja zemlja Hrvatska bila je među prvim državama koje su usvojile i pokrenule sustav EU digitalnih COVID potvrda. Isto tako, s više od 12 milijuna noćenja nakon toga možemo biti zadovoljni što smo u rujnu dosegnuli čak 94 posto prometa iz rujna 2019. godine.

Nacionalni plan oporavka i otpornosti iz hrvatske perspektive planira uložiti 300 milijuna eura ili 4,5 posto ukupne vrijednosti. Međutim, turizam treba posebnu strategiju i moramo razmišljati o ovom sektoru globalno i izbjeći situaciju pronalaženja ad hoc rješenja.

 
  
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  Rosa Estaràs Ferragut (PPE). – Señora presidenta, provengo de una región europea, las Islas Baleares, que es eminentemente turística y ha sido azotada, como todas las regiones turísticas, por la pandemia de manera muy severa. El turismo es uno de los sectores económicos más importantes del mundo, da empleo a una de cada diez personas en la Tierra, y, sin duda, ha sido el sector más afectado y provoca a su vez un efecto dominó en otros sectores.

Qué duda cabe de que el certificado verde digital ha ofrecido una solución a escala de la Unión Europea porque ha sido una herramienta digital armonizada, fácil de utilizar, segura y accesible —eso era muy importante—, y por lo tanto un paso hacia la reactivación del turismo. Ha sido, por lo tanto, un punto de inflexión en la pandemia, reactivando este turismo y evitando el caos del año anterior, porque nos enfrentábamos a una situación de viajeros con normativas distintas según los Estados miembros, y en muchos casos distintas según las regiones de un mismo Estado miembro. La clave para el sector son seguridad, confianza, vacunación global, protocolos y coordinación armonizados y que la salud vaya de la mano del turismo porque eso genera confianza.

También ha sido importante el sello sanitario del turismo de la UE, como bien ha dicho el comisario, pero ahora hay que dar un paso más porque el sector está formado básicamente por pymes y por lo tanto necesitamos la financiación de las pymes y ayudas al desempleo del sector; por eso es muy importante un plan específico turístico desde la Unión Europea para que esos fondos de recuperación prioricen el sector turístico. No se reactivará Europa hasta que no se reactive el turismo.

 
  
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  Thierry Breton, membre de la Commission. – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Députés, tout d’abord, je voudrais vous remercier sincèrement pour cette discussion sur un premier bilan de la saison touristique et sur l’importance, d’une façon plus générale, de cet écosystème du tourisme qui est, je le répète, absolument essentiel pour nous en Europe.

Dès le début de la pandémie, je me suis préoccupé, évidemment, des conséquences de la crise sur les acteurs du tourisme. On l’a rappelé, mais je le redis: ce sont dans leur très grande majorité de petites, voire toutes petites, entreprises et même souvent des entreprises familiales.

Je sais aussi que la situation demeure encore difficile dans certaines régions d’Europe. On a parlé tout à l’heure de la situation à Madère, par exemple, ou à Palma. Monsieur Bijoux, j’ai entendu ce que vous disiez aussi sur les Outre-mer et je partage tout à fait votre point de vue sur l’extraordinaire potentiel. On sait qu’il y a encore des problèmes en ce moment, notamment liés à la vaccination – je vais y revenir dans un instant. Je partage évidemment tout ce qui a été dit.

Je voudrais vous redire que nous ne sommes pas encore dans les niveaux attendus pour notre écosystème touristique, mais quand même, la saison passée vient de montrer qu’il y a vraiment une reprise. J’étais la semaine dernière en Asie du Sud-Est et je peux vous dire qu’elle est fermée. Comparaison n’est pas raison, évidemment, mais c’est impressionnant de voir ce qui se passe dans ces régions du monde, qui sont tout aussi touristiques que les nôtres. Et tout cela pour une raison, et cela a été dit: le succès de la campagne de vaccination. Bien sûr, il faut le répéter parce que c’est la clé.

Et puis, vous en avez largement débattu, les unes et les autres, le certificat COVID. Je voudrais ici vous rendre hommage, parce que c’est le fruit d’un travail que nous avons fait ensemble: après la proposition de la Commission, mes services techniques l’ont mise en place avec une rapidité d’exécution pour que les votes nécessaires aient lieu et, finalement, tout était prêt pour le mois de juillet. C’était une gageure et cela démontre que l’Europe sait quand même avancer ensemble, dans l’urgence et dans le sens de l’intérêt général.

Bien entendu, il y a encore beaucoup à faire. On a déjà beaucoup discuté sur la façon dont il fallait appréhender désormais le rebond de l’ensemble du secteur touristique. On a aussi beaucoup discuté avec les États membres et au niveau de la Commission pour que les plans de relance intègrent une dimension importante dans leur enveloppe consacrée au tourisme et je crois pouvoir dire que c’est le cas. Il faut maintenant que les moyens arrivent le plus rapidement possible. C’est évidemment aux États membres de mettre en œuvre tout cela. On les incite et on les assiste aussi s’ils le souhaitent. La Commission a réuni, à cet effet, les autorités nationales du tourisme à travers le comité consultatif du tourisme et on va continuer, vous vous en doutez.

Mais au-delà de la gestion de la crise, je voudrais aussi remercier les députés qui ont appelé de leurs vœux un plan intégré pour le tourisme. Je crois que c’est très important et je l’ai bien entendu. Nous avons effectivement besoin d’une approche holistique – c’est en gros ce que vous dites les uns et les autres – qui intègre à la fois les besoins des entreprises touristiques, les plus grandes comme les plus petites, et des employés. Je partage aussi tout ce qui a été dit sur les employés, notamment le fait que c’est un secteur évidemment très important pour l’emploi, qui nécessite de la formation et de l’adaptation, et dans lequel on voit qu’il y a un certain manque d’emplois aujourd’hui, ce qui crée des tensions.

Il faut donc que l’on s’attaque à ce problème, je le redis encore une fois, de façon holistique. C’est pourquoi la Commission a proposé le développement d’un agenda européen du tourisme 2030-2050; c’est à moyen terme, mais il faut y travailler dès aujourd’hui, pour redonner de la perspective à l’ensemble du secteur. Il nous faut travailler avec les États membres et avec le Parlement européen, c’est une évidence, y compris sur les parcours de transition pour les personnels, l’ensemble de toutes celles et de tous ceux qui font la force de ce secteur.

Dans cette perspective, je voudrais vous redire que vous pouvez compter sur moi pour porter les ambitions de cet agenda. Si vous permettez, je compte, moi aussi, sur vous. Je crois que nous avons là une chance de redéfinir ensemble l’avenir du tourisme en Europe, en s’appuyant sur toute sa diversité, la richesse de ses régions et la richesse de notre patrimoine culturel, qui fait de notre continent la première destination touristique du monde et on a bien l’intention que cela continue.

 
  
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  Przewodnicząca. – Zamykam debatę.

Oświadczenia pisemne (art. 171)

 
  
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  Clara Aguilera (S&D), por escrito. – El ecosistema del turismo europeo se ha visto gravemente afectado por la crisis de la COVID-19. Han sido varios los debates que se han tenido desde el Parlamento durante estos meses para acelerar la recuperación de la industria del turismo europeo. Los fondos Next Generation, la campaña de vacunación, el certificado COVID digital y el sello de certificación higiénica, entre otros, han sido medidas y logros marcadamente europeos. Todos ellos han tenido un mismo objetivo, establecer una visión coordinada a nivel de la UE con vistas a recuperar la confianza de la ciudadanía en viajar y evitar medidas unilaterales que obstaculicen la recuperación del sector.

Ahora que la temporada de verano 2021 ha finalizado, la Comisión de Transportes y Turismo de la Eurocámara considera pertinente hacer una evaluación de la implementación de dichas medidas, en particular sobre la aplicación del certificado COVID y del sello de certificación higiénica (disponibilidad de la infraestructura, relación directa con el número total de desplazamientos, dificultades, apoyo técnico y financiero de la Comisión), para analizar su impacto en el sector turístico europeo.

Este análisis será crucial para poder avanzar con paso firme hacia una verdadera política europea de turismo, una Unión Europea del Turismo.

 
  
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  Pablo Arias Echeverría (PPE), por escrito. – El turismo ha sido uno de los grandes afectados por la pandemia. En España, en el verano de 2020, perdimos 64 millones de turistas y más de 100 mil millones de euros comparado con 2019. Los más afectados son los de siempre: los consumidores, las pymes, los autónomos y los trabajadores del sector.

En la Unión Europea no tenemos competencias en turismo, pero sí en materia de movilidad. Por ello hemos puesto en marcha medidas para reactivar la movilidad para que automáticamente se reactive el turismo. Entre otras, el Certificado COVID digital de la UE. Pero no es suficiente. Muchos Estados miembros han limitado el turismo y la hostelería de manera unilateral. Posteriormente se ha demostrado que estas medidas extremas no son la solución. Debemos superar el falso debate que enfrenta la economía y la salud.

En la Comunidad de Madrid, presidida por Isabel Díaz Ayuso, se ha demostrado que la economía puede mantenerse activa dotando a los emprendedores con herramientas para hacerlo de forma segura y, al mismo tiempo, fortaleciendo el sistema sanitario.

Desde aquí llamo a seguir en el camino de la apertura a la vez que seguimos trabajando en soluciones innovadoras que nos permiten convivir con el virus.

 
  
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  Krzysztof Hetman (PPE), na piśmie. – Sektor turystyki to aż 27 milionów miejsc pracy i 10% unijnego PKB. Jednocześnie jest to jeden z sektorów, na których pandemia COVID-19 najdotkliwiej odcisnęła swoje piętno. Duża część połączeń lotniczych została zlikwidowana, ograniczony jest napływ turystów spoza Unii, brakuje też wykwalifikowanych pracowników. Kluczowa dla regeneracji sektora turystyki jest transformacja cyfrowa, która może usprawnić wiele procedur, sprawić, że świadczenie usług stanie się bezpieczniejsze i ograniczyć koszty. Cyfrowa modernizacja turystyki rozpoczęła się już w trakcie pandemii. COVID-19 przyspieszył ten proces. Aby jej ostatecznie dokonać i przeprowadzić niezbędne inwestycje, sektor, który już ucierpiał przez COVID-19, a w szczególności mniejsze firmy, które szczególnie odczuły skutki pandemii, będą potrzebowały konkretnego wsparcia.

Kolejną bardzo ważną kwestią jest przewidywalność sytuacji dla turystów. Zasady dotyczące podróży w państwach członkowskich powinny być w jak największym stopniu skoordynowane, aby zredukować niepewność pasażerów, a informacje powinny być łatwe do znalezienia i przejrzyste. Stosowane środki zapobiegawcze w kontekście COVID-19 powinny być także proporcjonalne i dopasowane do sytuacji, a wprowadzanie kwarantanny po podróży powinno być środkiem ostatecznym. Wreszcie warunkiem powrotu do normalności są odpowiednie standardy higieny, szczególnie w kontekście COVID-19. Ustanowienie minimalnych, przejrzystych zasad może zwiększyć bezpieczeństwo klientów i pracowników sektora turystyki.

 
  
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  Alicia Homs Ginel (S&D), por escrito. – El ecosistema del turismo europeo se ha visto gravemente afectado por la crisis de la COVID-19. Han sido varios los debates que se han tenido desde el Parlamento durante estos meses para acelerar la recuperación de la industria del turismo europeo. Los fondos Next Generation, la campaña de vacunación, el certificado COVID digital y el sello de certificación higiénica, entre otros, han sido medidas y logros marcadamente europeos. Todos ellos han tenido un mismo objetivo, establecer una visión coordinada a nivel de la UE con vistas a recuperar la confianza de la ciudadanía en viajar y evitar medidas unilaterales que obstaculicen la recuperación del sector.

Ahora que la temporada de verano 2021 ha finalizado, la Comisión de Transportes y Turismo de la Eurocámara considera pertinente hacer una evaluación de la implementación de dichas medidas, en particular sobre la aplicación del certificado COVID y del sello de certificación higiénica (disponibilidad de la infraestructura, relación directa con el número total de desplazamientos, dificultades, apoyo técnico y financiero de la Comisión), para analizar su impacto en el sector turístico europeo.

Este análisis será crucial para poder avanzar con paso firme hacia una verdadera política europea de turismo, una Unión Europea del Turismo.

 
  
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  Cristina Maestre Martín De Almagro (S&D), por escrito. – El ecosistema del turismo europeo se ha visto gravemente afectado por la crisis de la COVID-19. Han sido varios los debates que se han tenido desde el Parlamento durante estos meses para acelerar la recuperación de la industria del turismo europeo. Los fondos Next Generation, la campaña de vacunación, el certificado COVID digital y el sello de certificación higiénica, entre otros, han sido medidas y logros marcadamente europeos. Todos ellos han tenido un mismo objetivo, establecer una visión coordinada a nivel de la UE con vistas a recuperar la confianza de la ciudadanía en viajar y evitar medidas unilaterales que obstaculicen la recuperación del sector.

Ahora que la temporada de verano 2021 ha finalizado, la Comisión de Transportes y Turismo de la Eurocámara considera pertinente hacer una evaluación de la implementación de dichas medidas, en particular sobre la aplicación del certificado COVID y del sello de certificación higiénica (disponibilidad de la infraestructura, relación directa con el número total de desplazamientos, dificultades, apoyo técnico y financiero de la Comisión), para analizar su impacto en el sector turístico europeo.

Este análisis será crucial para poder avanzar con paso firme hacia una verdadera política europea de turismo, una Unión Europea del Turismo.

 
  
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  Nacho Sánchez Amor (S&D), por escrito. – El ecosistema del turismo europeo se ha visto gravemente afectado por la crisis de la COVID-19. Han sido varios los debates que se han tenido desde el Parlamento durante estos meses para acelerar la recuperación de la industria del turismo europeo. Los fondos Next Generation, la campaña de vacunación, el certificado COVID digital y el sello de certificación higiénica, entre otros, han sido medidas y logros marcadamente europeos. Todos ellos han tenido un mismo objetivo, establecer una visión coordinada a nivel de la UE con vistas a recuperar la confianza de la ciudadanía en viajar y evitar medidas unilaterales que obstaculicen la recuperación del sector.

Ahora que la temporada de verano 2021 ha finalizado, la Comisión de Transportes y Turismo de la Eurocámara considera pertinente hacer una evaluación de la implementación de dichas medidas, en particular sobre la aplicación del certificado COVID y del sello de certificación higiénica (disponibilidad de la infraestructura, relación directa con el número total de desplazamientos, dificultades, apoyo técnico y financiero de la Comisión), para analizar su impacto en el sector turístico europeo.

Este análisis será crucial para poder avanzar con paso firme hacia una verdadera política europea de turismo, una Unión Europea del Turismo.

 
Pēdējā atjaunošana: 2021. gada 7. decembrisJuridisks paziņojums - Privātuma politika