Der Präsident. – Ich gebe zunächst die Ergebnisse der zweiten Abstimmungsrunde von gestern bekannt.
(Der Präsident gibt die Abstimmungsergebnisse bekannt.)
Bevor wir mit den Aussprachen beginnen und vor der ersten Abstimmungsrunde von heute, in der wir über den Beschluss des LIBE-Ausschusses abstimmen werden, interinstitutionelle Verhandlungen aufzunehmen über
den Vorschlag für eine Verordnung zur Änderung der Verordnung (EU) 2016/794 in Bezug auf die Zusammenarbeit von Europol mit privaten Parteien, die Verarbeitung personenbezogener Daten durch Europol zur Unterstützung strafrechtlicher Ermittlungen und die Rolle von Europol in Forschung und Innovation
und
den Vorschlag für eine Verordnung zur Änderung der Verordnung (EU) 2018/1862 über die Einrichtung, den Betrieb und die Nutzung des Schengener Informationssystems (SIS) im Bereich der polizeilichen Zusammenarbeit und der justiziellen Zusammenarbeit in Strafsachen in Bezug auf die Eingabe von Ausschreibungen durch Europol,
kann jeweils nur ein Redner, der den Beschluss des Ausschusses, Verhandlungen aufzunehmen, unterstützt, und ein Redner dagegen sprechen.
Saskia Bricmont (Verts/ALE). – Monsieur le Président, je me vois contrainte de revenir sur les étapes de ce dossier tant il suscite peu de débats, alors qu’il contient un concentré des débats qui nous animent au sein de cette Assemblée: intelligence artificielle, surveillance de masse, collecte indiscriminée de données, y compris de non-suspects, échanges de ces données avec des pays tiers et des entreprises privées.
Le point de départ de la réforme, c’est la découverte par le comité européen de la protection des données de l’analyse massive de données personnelles par l’Agence en dehors de tout cadre légal. La Commission nous présente alors une réforme qui légalise des pratiques illégales et renforce considérablement les compétences de l’Agence à sa demande. Tout cela sans évaluation ni étude d’impact.
Chers collègues, c’est loin d’être un dossier technique. L’échange de données avec des parties privées et des États tiers a des conséquences en termes de droits fondamentaux et de protection des données. Le financement de projets d’Europol par des pays tiers peut entraîner des conséquences en termes d’ingérence étrangère. Donner la compétence exécutive à l’Agence d’insérer directement des alertes de sécurité dans le système d’information Schengen est une question éminemment politique. L’autoriser à développer des projets de recherche et d’innovation, d’intelligence artificielle à des fins expérimentales et policières, et à promouvoir des technologies de reconnaissance faciale alors que notre Parlement s’y est opposé il y a quinze jours, sont des questions éminemment politiques. Assurer la protection des droits fondamentaux est une question éminemment politique. Or, face à l’élargissement des missions et des pouvoirs confiés à l’Agence, on ne trouve pas les indispensables garde-fous et les mécanismes indépendants de contrôle démocratique.
Chers collègues, Europol doit assurer la sécurité de tous les citoyens et sans affaiblir leurs droits fondamentaux. Je vous exhorte donc à vous opposer à ce texte, à ces évolutions qui ne font pas de l’Europe un continent plus sûr pour tous.
Javier Zarzalejos, rapporteur. – Mr President, dear colleagues, I address the chamber today as rapporteur for the legislative package on Europol to ask you to confirm the decision adopted by the Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs (LIBE) to enter into interinstitutional negotiations on the two draft legislative acts, namely the revision of the Europol regulation and the consequential amendment of the regulation on the Schengen Information System.
The reform of Europol’s mandate is a long-standing request by this Parliament, and I was mainly motivated by the need to equip the agency with new tools and capabilities to face the digital transformation. Criminals have adapted their modus operandi to the new digital reality, and consequently it is necessary to enable Europol to better support Member States in the fight against these evolving security threats.
The two legislative reports, which were adopted by a large majority of 75% of the votes cast in LIBE last week, build on the main elements of the legislative proposals of the European Commission, while introducing additional safeguards to ensure the fundamental rights, in particular, the right to the protection of personal data, are respected.
The report, furthermore, includes provisions to enhance parliamentary oversight and the accountability of Europol, marking a substantial progress and striking the right balance between new capabilities and closer democratic scrutiny and oversight.
Consequently, I kindly request for your support for both decisions, which gather a broad support in the LIBE Committee, so allowing us to enter into negotiations so we can start the discussion with the Council and the Commission soon with a view to deliver new legislation that will allow Europol to better support the Member States to counter serious crimes and terrorism in full respect of fundamental rights.