Presidente. – L'ordine del giorno reca la discussione sulle dichiarazioni del Consiglio e della Commissione sulle priorità dell'Unione europea per la 66esima sessione della Commissione delle Nazioni Unite sulla condizione femminile (2022/2536(RSP)).
Clément Beaune,président en exercice du Conseil. – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, je vous remercie pour cette occasion de procéder désormais à un échange de vues avec votre assemblée sur la prochaine session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies.
L’une des priorités, vous le savez, de la présidence française du Conseil de l’Union européenne est l’égalité de genre. Nous sommes déterminés à faire des droits des femmes et des filles une réalité universelle. La France s’y était engagée auparavant, notamment dans le cadre du Forum Génération Égalité, qui s’est tenu à Paris au mois de juin 2021.
Beaucoup de textes législatifs en discussion visent d’ailleurs cet objectif de manière large. Je n’y reviendrai pas, mais plusieurs textes qui sont aujourd’hui même en discussion au Conseil – je pense à la représentation des femmes dans les instances dirigeantes des entreprises, ainsi qu’à la question de l’égalité de rémunération, qui a fait l’objet d’une proposition de la Commission européenne l’an dernier – sont aussi des priorités de ce semestre de présidence, dans la discussion qui s’est engagée au Conseil et se prolongera avec le Parlement européen.
Dans le contexte de la commission de la condition de la femme des Nations unies, l’Union européenne doit jouer son rôle, un rôle-clé dans la promotion d’un niveau d’ambition élevé en matière de droits des femmes et des filles, et s’opposer vigoureusement à toute tentative de saper les engagements et normes internationaux existants.
En janvier de cette année, le Conseil a adopté sa position sur l’approche de l’Union lors de la 66e session de cette Commission, qui se tient au mois de mars. Cette ambition de l’Union européenne est toujours de rester à l’avant-garde mondiale en matière d’égalité de genre et d’émancipation des femmes.
Le thème de la session, cette année, est concentré sur le lien entre les droits des femmes et l’environnement, et il arrive, je crois, à point nommé. Les inégalités entre femmes et hommes et le changement climatique constituent deux de nos défis mondiaux et européens, deux de nos défis les plus importants pour un développement durable. Il est attendu que le changement climatique – nous le savons, malheureusement – ait un impact disproportionné sur ceux et, en particulier, celles qui ont déjà des difficultés, notamment les femmes et les filles qui se trouvent dans des situations de vulnérabilité.
Le Conseil est conscient du fait que la poursuite de cette égalité de genre et celle des objectifs en matière d’environnement se renforcent mutuellement. La lenteur des avancées en ce qui concerne parfois les actions liées au changement climatique, à la transition énergétique, à la préservation de l’environnement ou à la réduction des risques de catastrophe naturelle nuit à la réalisation de l’égalité de genre, et vice versa. Dans cet esprit, le Conseil a recensé des priorités dans cinq domaines centraux, que je mentionnerai rapidement.
D’abord, accélérer la mise en œuvre des engagements internationaux que nous avons déjà pris, en matière d’égalité de genre comme d’environnement. À cet égard, l’Union devra mettre l’accent sur la nécessité d’appliquer une approche fondée sur les droits de l’homme et qui tienne compte de la dimension de genre dans l’ensemble de ses politiques et programmes, y compris lors de l’établissement de nos budgets.
Deuxième axe, central: agir contre les effets de la dégradation de l’environnement et des changements climatiques, et contre leurs impacts disproportionnés, je le disais, sur les femmes et les filles, en tenant compte de toutes les formes de discrimination et en accordant une attention spécifique aux violences sexistes.
Troisième axe: protéger et reconnaître le rôle de la société civile, notamment des défenseurs des droits qui agissent pour la lutte contre les inégalités et pour la justice environnementale.
Quatrièmement, tenir compte également des défis en matière de données et renforcer la décomposition des données et l’analyse comparée selon le genre pour soutenir les politiques environnementales. Nous manquons parfois d’informations qui distinguent selon le genre et qui nous permettent de mieux identifier les inégalités et d’y répondre.
Enfin, supprimer les obstacles à la participation des femmes et à la prise de décision, et renforcer cette participation dans le domaine de l’entreprise, dans le secteur privé comme dans les processus de décision publics et politiques.
Voilà ce que, nous semble-t-il, l’Union devrait défendre lors de cette 66e session de la Commission de la condition de la femme, du point de vue du Conseil. C’est en tout cas dans cet esprit que nous travaillons et que je serai heureux d’écouter le débat parlementaire de ce jour et la Commission européenne.
PREDSEDÁ: MICHAL ŠIMEČKA podpredseda
Helena Dalli,Member of the Commission. – Mr President, Minister, dear honourable Members, four months ago, world leaders and stakeholders gathered at the Glasgow Climate Change Conference, the COP26, to recommit and enhance their engagement to act firmly and rapidly on climate change.
On the gender day of COP26, the EU and Member States made the submission on the gender-differentiated impact of climate change and the role of women as agents of change. The implementation of the Paris Agreement, the Sendai Framework for Disaster Risk Reduction and the UN Framework Convention on Climate Change and its Gender Action Plans, needs to take a gender transformative approach to be effective. This is why I welcome the theme of this year’s Commission on the Status of Women – climate change and the need for environmental and disaster risk reduction policies – with gender equality at the centre of solutions.
Climate change, environmental degradation and biodiversity loss take a disproportionate toll on women, primarily because of the reduced access to resources. This is particularly the case for those from disadvantaged backgrounds and the poor, and is particularly acute among rural dwellers, indigenous peoples and migrants.
Effective solutions cannot be drawn without adequately taking into account the diverse voices of women and girls. Addressing climate change is a priority for the European Commission, and we stand firm on leaving no one behind. Indeed, social justice is at the heart of the European Green Deal, and gender mainstreaming is a key tool to its implementation, as is highlighted in the EU gender equality strategy and the Gender Action Plan III.
The EU climate adaptation strategy describes how climate change might worsen existing inequalities and focuses on ensuring that adaptation measures factor in the different adaptive capabilities of women and men, older people, people with disabilities, displaced and socially marginalised persons.
For the European Green Deal, the Commission integrated the gender perspective into the policies of the Fit for 55 package. For instance, the proposal for a social climate finder fund recognises that women are particularly affected by carbon pricing, as they represent 85% of single parent families, and calls for mainstreaming gender and equal opportunities in the social climate plans.
Under the European climate law adopted in 2021, the Commission will help disseminate science-based information about the social and gender equality aspects of climate change, including through the climate pact. The climate pact also seeks to achieve gender balance amongst climate ambassadors. Currently, the pact has 265 women ambassadors, 331 men ambassadors, and five who did not state their gender.
Reliable data is crucial, and the 2023 edition of the gender equality index of the European Institute for Gender Equality will focus on the gender issues in relation to the Green Deal. In order to effectively address gender equality in climate change, the leadership and participation of women and girls is key.
For a successful and inclusive green transition, we need women to participate in equal numbers in education, training and reskilling programmes, including in the fields of science, technology, engineering and mathematics. That will lead to these new green jobs. Evidence shows that there are direct links between environmental degradation, climate change and disasters, on the one hand, and gender-based violence on the other. Competition over increasingly scarce resources is a contributing factor to the exacerbation of violence and the threat to women’s livelihoods.
The Commission on the Status of Women is therefore an opportunity to put key challenges of our time on the table and negotiate with governments from across the world on commitments to promote women’s rights. It is also an opportunity to exchange best practices with our partners and to pave the way for a better, safer and more inclusive world.
Ewa Kopacz, w imieniu grupy PPE. – Panie Przewodniczący! Szanowni Państwo! Równość między mężczyznami i kobietami stanowi jedną z podstawowych zasad Unii. To także fundament do funkcjonowania społeczeństwa. W idealnym świecie nie byłoby tej debaty, ale niestety w takim świecie nie żyjemy. Dzisiaj musimy dostrzec i nazwać po imieniu to, co dzieje się na naszych oczach. Wyzwania, przed którymi stoimy i które nie mogą czekać na jutro, już dzisiaj potrzebują odpowiedzi. Potrzebują wręcz, powiedziałabym, rewolucji, rewolucji o twarzy kobiety. To kobiety są inicjatorkami pozytywnych zmian. To kobiety zapobiegają konfliktom, dążą do ich rozwiązania, do pokoju, bo to one ponoszą największe koszty wszystkich negatywnych zmian. Kobiety muszą być dzisiaj liderkami zmian społecznych, dawać przykład młodym pokoleniom dziewcząt, zagrzewać do walki, uczyć i być inspiracją.
Niestety jest bardzo dużo do zrobienia. Nierówności to nadal reguła, a nie niechlubny wyjątek. W wyniku zmian klimatycznych kobiety tracą pracę, są mniej konkurencyjne na rynku pracy, przyjmują rolę opiekunek osób starszych i zapomnianych. Bardzo często nie mają wyboru, muszą akceptować swój los, a jednocześnie z coraz większym niepokojem patrzeć na to, jaka przyszłość czeka ich potomstwo. W roku 2015 w tzw. porozumieniu paryskim, na którym podjęto jedną z najważniejszych decyzji dotyczących zmian klimatycznych, tylko 9 proc. kobiet stało na czele krajowych delegacji. To o wiele za mało. A skoro skutki katastrofy klimatycznej będą bardziej odczuwalne dla kobiet, czy nie powinno to oznaczać, że powinny mieć tyle samo, a może i więcej do powiedzenia w kwestii wspierania działań klimatycznych co mężczyźni? Czy nie powinny w większej mierze decydować o swoim losie? Czasami pokój musi być zdobywany na drodze rewolucji, ale rewolucja nie zawsze musi być destrukcyjna, może być fundamentem nowego świata. I jedno chcę wam powiedzieć, uwierzcie mi, może mieć twarz kobiety.
Radka Maxová, za skupinu S&D. – Pane předsedající, vážené kolegyně, vážení kolegové, předtím bych ráda poděkovala vám všem, kteří jste pracovali na této zprávě za skvělou práci. Podařilo se nám předložit velmi kvalitní dokument a vyjádřit postoj Evropského parlamentu v otázce propojení rovnosti žen a mužů a opatření, která nás čekají v oblasti klimatu. Klimatické změny zasáhnou všechny oblasti našich životů a je možné, že ještě více prohloubí nerovnosti. Nepříznivé dopady změny klimatu, zvýšení rizika živelných pohrom a následné zhoršení socioekonomické situace mohou vést v některých částech světa k vážnému porušování základních práv žen a dívek. Je naprosto alarmující, že dle OSN mají ženy a děti 14krát větší pravděpodobnost, že nepřežijí živelnou pohromu, než muži. Příčin je mnoho. Jsou to právě ženy a dívky, které se v některých částech světa neučí plavat, zůstávají déle s dětmi a příbuznými než vyhledají úkryt, nebo nemají přístup ke kvalitní stravě, hygieně či zdravotní péči.
Stále se v některých oblastech setkáváme se stereotypy a předsudky, které ženám neumožňují získat znalosti nutné k přežití v krizových situacích. V zemích, kde ženy nemohou bez doprovodu opustit domov, nedostávají varování od ostatních a hůře se jim uniká před ničivou pohromou. Proto zapojení více žen do krizového řízení a záchranných akcí zajistí vhodný přístup ke všem postižením a umožní při plánování zohlednit všechny pohledy. K tomu ale potřebujeme genderově citlivou analýzu a shromažďování údajů tak, aby bylo možné lépe porozumět specifickým dopadům změn klimatu a pandemie na ženy a muže a být na ně připraveni. Pokud budeme mít jen souhrnná data, hrozí, že přehlédneme velkou část naší populace.
Ze statistik také vyplývá, že 35 % žen na celém světě zažilo v určitém okamžiku svého života fyzické nebo sexuální násilí. A klimatické změny a přírodní katastrofy toto číslo bohužel jen zhorší. Velmi ohrožené sexuálním násilím jsou ženy a dívky, které musely opustit domov. Státy EU proto musí co nejdříve ratifikovat Istanbulskou úmluvu a podrobovat její ratifikaci i v dalších částech světa. Budu velmi ráda, když vyjádříte této zprávě podporu. Děkuji.
Irène Tolleret, au nom du groupe Renew. – Monsieur le Président – cher Michal –, Madame la Commissaire – chère Helena –, Monsieur le Ministre – cher Clément Beaune –, chers collègues, nous avons beaucoup de chance de vivre en Europe, où la question du changement climatique a été prise à bras-le-corps avec le pacte vert pour l’Europe, grâce auquel l’Union européenne ambitionne de devenir le premier continent neutre en carbone d’ici 2050.
Les politiques de lutte contre le changement climatique représentent un vecteur potentiellement formidable pour promouvoir l’égalité des genres. Ces deux défis, changement climatique et égalité des genres, nous devons les affronter ensemble, car ils sont intimement liés. Ils sont intimement liés parce que les femmes peuvent être les premières victimes du changement climatique – comme cela a déjà été dit –, que ce soit au niveau des catastrophes naturelles ou au niveau de l’impact du changement climatique sur les productions agricoles, la nourriture, la gestion de l’énergie au niveau domestique, voire même la gestion – dans certains pays – des transports.
Ce phénomène qu’est le changement climatique menace par exemple la sécurité alimentaire et les activités agricoles – qui sont majoritairement à la charge de femmes, en Afrique comme en Asie. Ces dernières ne possèdent pas la terre pour autant, elles n’ont pas forcément accès au crédit, et la raréfaction des ressources naturelles influe sur leur temps de travail, contribue à leur précarisation et fait que, pour compenser, les enfants sont mis au travail et les jeunes filles ne sont pas scolarisées.
Les femmes sont donc victimes du changement climatique, mais elles sont aussi vectrices de ce changement climatique. C’est là-dessus que je vous rejoins, Madame la Commissaire: le gender mainstreaming est essentiel. Nous devons nous donner des bases de chiffres et de diagnostics partagés dans toutes nos politiques de mise en place du pacte vert pour l’Europe et sa déclinaison au niveau mondial. C’est ce formidable défi que nous avons à relever, car l’égalité des sexes est essentielle à la lutte contre le changement climatique. C’est comme ça qu’on y arrivera tous ensemble.
Diana Riba i Giner, en nombre del Grupo Verts/ALE. – Señor presidente, señora comisaria, permítanme empezar poniendo algunos datos más encima de la mesa: según el informe del Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo, la proporción de fallecimientos entre mujeres en fenómenos climáticos extremos ocurridos en los últimos veinte años ha aumentado un 60 %, y un 80 % de los desplazados por causas relacionadas con el cambio climático desde 2010 han sido, efectivamente, mujeres y niñas. Claro que sí, la crisis climática también tiene un sesgo de género.
La igualdad de género y el cambio climático son dos de los grandes retos que pueden condicionar nuestro futuro desde un punto de vista social e incluso existencial. Y, aunque a menudo tratemos estos temas de forma aislada, están íntimamente relacionados.
Las respuestas a estos retos globales tienen que abordar los vínculos entre género, clima y seguridad, con una mirada, que sí o sí, tendrá que ser feminista y comportar el empoderamiento de todas y cada una de las mujeres de este planeta.
Silvia Sardone, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'Europa deve partecipare presentando le sue priorità alla 60a edizione della Commissione ONU sullo status delle donne.
Beh, diciamo che le istituzioni europee hanno dato prova di avere un'immagine della donna che ritengo sia francamente vergognosa. Andiamo per ordine.
A novembre il Consiglio d'Europa ha portato avanti una campagna, per fortuna poi ritirata a causa delle giuste proteste, del titolo "La bellezza è nella diversità", come la libertà è...
(L'oratrice mostra una locandina e viene quindi interrotta dal Presidente).
President. – I’m sorry, Ms Sardone, I would kindly ask you to put the banners away because it is against the Rules of Procedure.
Silvia Sardone, a nome del gruppo ID. – Sì, ma questi documenti sono prodotti dalla Commissione. Va bene, concludo.
Nelle ultime settimane la Commissione europea, in occasione della Conferenza sul futuro dell'Europa, ha presentato un altro manifesto dal titolo "Il futuro è nelle vostre mani", con l'immagine di una donna velata, questa. Non so se la ricorda, era della Commissione. Sì, la metto via, ma è ovunque. O voi ve ne vergognate, oppure le racconto che questa oggi è l'immagine della donna per la Commissione europea.
Concordo con lei, dovremmo toglierla. È desolante in effetti che nel 2022, per l'Europa, la musa di diverse campagne di comunicazione sia una donna islamica con il velo, perché vuol dire arretrare sui diritti, archiviando i nostri valori, la nostra cultura e la nostra identità semplicemente per compiacere agli islamici. Le do ragione! Però, se per voi il futuro dell'Europa è questo, io lo ritengo assurdo e vergognoso!
President. – I’m terribly sorry but, first of all, the banners are against the Rules of Procedure, and secondly, I would kindly ask everyone to refrain from using offensive language. It really is against the Rules of Procedure.
Margarita de la Pisa Carrión, en nombre del Grupo ECR. – Señor presidente, no es serio que se proponga un texto en el último momento que carece de rigor jurídico y lógica interna, sin tiempo para realizar enmiendas.
Mezcla la mujer con la ideología de género y el cambio climático con una lógica imposible de descifrar. ¿Qué significa, por ejemplo, una acción climática transformadora de género efectivo? ¿Alguien puede entender de qué se está hablando? Es una locura.
Vuelvan a la realidad y bajen de las nubes climáticas donde están instalados. Dejen de obedecer a intereses globalistas con cumbres internacionales que solo persiguen utilizar a la Unión Europea como correa transmisora de movimientos globalistas promovidos por las Naciones Unidas. Atiendan a los problemas reales. Nos jugamos mucho.
Recobren el sentido común si realmente quieren apoyar a la mujer o al medio ambiente. Y olvídense de estas ideologías que corrompen la razón y la esperanza humana.
Eugenia Rodríguez Palop, en nombre del Grupo The Left. – Señor presidente, señora comisaria, atajar la crisis climática desde un enfoque ecofeminista debería ser una prioridad en la próxima sesión de la Comisión de las Naciones Unidas sobre la Condición Jurídica y Social de la Mujer.
Las mujeres son quienes más sufren los efectos de la emergencia climática por varios motivos: son las principales productoras de alimentos a escala mundial, aunque tienen menos tierra en propiedad que los hombres y, cuando la tienen, sus explotaciones son más pequeñas; tienen menos acceso al agua y a derechos básicos como la vivienda y la sanidad; son más pobres, porque dedican más tiempo al cuidado no remunerado y tienen peores condiciones laborales; y en muchas partes del mundo se les impide llegar a espacios de poder y tomar decisiones.
Sin embargo, paradójicamente, son las mujeres las que están llamadas a liderar la transición ecológica que necesitamos, por sus saberes, por sus aprendizajes y por las habilidades que han desarrollado cuidando de los bienes comunes y del nudo de relaciones humanas que hay alrededor de ellos.
Las mujeres mantienen unidos los vínculos entre las personas, y entre ellas y la tierra, fijan población al territorio y garantizan su conservación. Saben que dependemos unos de otros tanto como de los recursos materiales y energéticos que nos permiten sostener la vida.
La cultura del cuidado es la de las mujeres y es la única que garantiza nuestra supervivencia, porque el colapso ambiental que estamos viviendo es también el de los valores que lo han provocado: la dominación, el expolio y el crecimiento sin límites.
Sin mujeres, no hay vida sostenible en este planeta. Aprendamos de ellas.
Frances Fitzgerald (PPE). – Mr President, climate change and gender equality are inextricably linked. Ensuring a more positive green future is a daunting task, and as women know better than most, let’s use the occasion of the Commission on the Status of Women in 2022 to highlight that women can help to get us towards that more positive green future and out of the situation we are in at present.
Climate change has a differential effect, as we know, based on geography, socio—economic background and, of course, gender. Women are disproportionately impacted by the effects of climate change. Women who farm, tending crops to feed their family, may soon be no longer viable, resulting in malnutrition. And of course there’s the question of women’s representation, as we saw at COP26. There is also the issue of domestic violence, which often comes about after conflict, as a result of shortages caused by climate change. Ignoring women is doing a disservice. It is really robbing us of a better future, robbing society, because we know that women can be powerful agents of change at community level and right up to the top leadership, resolving conflicts and bringing people together. We need to utilise all those skills.
We know that sectors in which the majority of workers are women are generally more carbon neutral. We need to invest in that seriously – take the care economy, for example. And we know that there is a huge economic potential in involving women in the green transition. We need to gain from that. Let’s not just ‘blah blah blah’ when it comes to climate change and gender equality, let’s take action.
Robert Biedroń (S&D). – Mr President, climate change affects everyone: women, men, boys and girls. But unfortunately it affects them in different ways. Systemic discrimination has led to gender-differentiated impacts of climate change with respect to food security, health, livelihoods and even the deterioration of human rights, including sexual and reproductive health rights, making women the ones to pay the highest price.
Therefore, the procrastination must finally end. We must recognise that gender-responsive climate action goes hand-in-hand with the just transition by promoting inclusive opportunities for all in the green economy. Our policies connected with the green transition need to take into account gender-specific needs and should not negatively affect women, girls and people facing intersectional discrimination.
I am glad that our committee, as every year, will participate in this meeting. In this regard, we have to ensure that this Parliament and the FEMM Committee will be fully involved in the decision-making process regarding the EU’s position at the 66th session, and in particular that our resolution is included in the final EU negotiating position.
We are representing the second-largest world democracy by population. We are the champions in so many issues. Therefore, we have obligations and responsibilities. We should have the ambition to lead for a better, equal and more just life for many girls and women around the world.