Predsedajúci. – Ďalším bodom programu je rozprava o správe, ktorú predkladá pani Yenbou, v mene Výboru pre kultúru a vzdelávanie, o úlohe kultúry, vzdelávania, médií a športu v boji proti rasizmu [2021/2057(INI)] (A9-0027/2022).
Salima Yenbou, rapporteure. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, tout d’abord, je tiens à remercier mes collègues Peter Pollák, Ibán García, Marcos Ros Sempere, Monica Semedo, Niyazi Kizilyürek et toutes nos équipes pour leur coopération pendant ces derniers mois.
«Dis papa, c’est quoi le racisme?» «Le racisme est un comportement assez répandu, commun à toutes les sociétés, devenu, hélas!, banal, parce qu’il arrive qu’on ne s’en rende pas compte. Commun, assez répandu, oui; normal, non.»
C’est ainsi que débute le roman pédagogique de l’écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun, Le racisme expliqué à ma fille, un texte très simple et pourtant très efficace pour lancer une discussion sur le racisme avec les enfants et les jeunes autant qu’avec les adultes.
On peut partir d’un livre, on peut partir d’un film, d’une chanson, d’un mot prononcé par un enseignant ou d’un geste de son adversaire sur un terrain de sport, des nouvelles d’un journal ou d’une émission médiatique... Mais du racisme, il faut en parler. Et surtout, il faut agir.
Le racisme et les discriminations fondées sur l’origine ethnique, en Europe comme ailleurs, sont un problème documenté, identifiable et indéniable, qui n’est pas simplement le résultat d’un comportement et de préjugés individuels, mais qui est plus profondément ancré de manière structurelle dans notre société. Et vu que le racisme est partout, nous devons ainsi intégrer la lutte contre le racisme partout, dans toutes les politiques de l’Union. Le travail est énorme et prendra du temps, mais nous l’avons commencé.
Il est possible d’élaborer des politiques mieux informées et plus ciblées, fondées sur des bases solides et sur des éléments factuels. Pour ce faire, la collecte de données sur l’égalité, dans le respect de la vie privée et des droits fondamentaux, est nécessaire. Le droit de l’UE l’autorise déjà et le récent manuel de la Commission en propose des lignes directrices.
L’éducation, les expériences culturelles et sportives et les informations que nous recevons par l’intermédiaire des médias sont des vecteurs qui façonnent et inspirent les changements sociétaux et comportementaux. Ce sont des domaines qui touchent à la vie de tous les citoyens et citoyennes de l’Union européenne et qui ont la capacité unique de toucher chaque individu en donnant un contexte et un sens à nos interactions quotidiennes. Ce sont aussi des domaines où la représentation de la diversité revêt une grande importance, notamment pour encourager les individus d’origines ethniques différentes, et notamment les jeunes, dans la poursuite de leurs propres objectifs personnels et collectifs.
Comme disait Marian Wright Edelman, une activiste pour le droit des enfants, «on ne peut être ce que l’on ne voit pas». C’est pourquoi nous devons exploiter le pouvoir de la culture, de l’éducation, des médias et des sports, en s’appuyant sur les valeurs européennes de tolérance, d’équité et de solidarité, pour nous engager dans une lutte active contre le racisme et que nos filles et nos fils n’aient plus à se demander s’ils ont leur place dans nos sociétés.
Pour avancer et construire un avenir meilleur, nous devons connaître et comprendre notre passé. C’est pourquoi j’ai mis l’accent sur la nécessité pour nos élèves d’apprendre plus sur le colonialisme, l’esclavage, les génocides et tout ce qui en découle, d’avoir une plus grande représentation d’auteurs et d’autrices, d’historiens et d’historiennes et d’autres figures dans le matériel pédagogique.
Un nouvel élan pour la restitution d’œuvres d’art et d’objets culturels spoliés est aussi une étape nécessaire et très symbolique dans la lutte contre le racisme, en concertation avec les pays d’origine hors Union européenne. Il s’agit avant tout de reconnaître leur histoire et la nôtre, de leur rendre les objets de leur propre identité culturelle pour se raconter en faisant renaître la culture que nos prédécesseurs ont honteusement tenté d’effacer.
Nous avons également besoin de sanctions plus strictes pour les médias qui publient ou diffusent des contenus racistes. Je parle là d’émissions modernes qui utilisent des stéréotypes. Je parle de langage grossier et de désinformation sur les minorités, les immigrants et les réfugiés. Je parle de contenus qui ont l’intention et la portée d’être racistes. C’est à ce type de contenu que je m’attaque.
Enfin, pour le sport, nous demandons la rédaction de recommandations ou lignes directrice européennes pour soutenir les associations sportives à tous les niveaux, du club sportif du quartier à la fédération nationale, dans la lutte contre le racisme et la promotion du fair-play, invitant ainsi les sportifs, mais aussi la communauté entière à l’inclusion et au respect mutuel.
Avant de conclure, permettez-moi d’expliciter un élément crucial de ce texte qui me semble être implicite. Le terme «race» n’implique en aucun cas l’acceptation ou l’approbation de théories qui cherchent à justifier l’existence de races biologiquement distinctes. Tous les êtres humains sont fondamentalement égaux et ils doivent être traités comme tels. Cependant, nier l’existence d’un certain nombre de communautés en déclarant qu’«il n’y a qu’une seule race, la race humaine», reviendrait à effacer des siècles d’oppression et de discrimination dont certains ont été et continuent d’être victimes.
Parvenir à l’égalité et à la justice raciales signifie surmonter le déséquilibre du pouvoir et faire en sorte que les principes d’égalité et de justice s’appliquent à tous les êtres humains, indépendamment de leur apparence ou de leurs origines. Nous saurons que ces objectifs ont été atteints lorsque, partout en Europe et dans le monde, personne ne ressentira plus le besoin de se justifier, de justifier sa propre existence, sa propre identité.
«Donc, pour lutter contre le racisme, il faut s’inviter les uns les autres», suggère la fille de Tahar Ben Jelloun. «C’est une bonne idée», lui répond son père. «Apprendre à se connaître, à se parler, à rire ensemble, essayer de partager ses plaisirs, mais aussi ses peines. Montrer que nous avons souvent les mêmes préoccupations, les mêmes problèmes. C’est cela qui pourrait faire reculer le racisme.»
Mariya Gabriel,membre de la Commission. – Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs députés, Madame la rapporteure, permettez-moi tout d’abord de prendre une minute pour exprimer notre solidarité avec l’Ukraine, de dire qu’en tant qu’Union européenne, nous sommes aux côtés du peuple ukrainien. En ce qui concerne notre coopération dans les domaines de la recherche et de l’éducation, je me suis exprimée clairement et je voudrais le répéter: nous ferons tout pour soutenir les chercheurs ukrainiens ou encore les jeunes Ukrainiens qui sont engagés dans des activités Erasmus, et d’autres encore.
Revenons-en maintenant au débat sur le rapport de Mme Salima Yenbou. Je voudrais vous remercier, Madame la rapporteure, mais aussi les rapporteurs fictifs et les membres de la commission de la culture pour la qualité de votre travail. Nous partageons en effet la conviction que l’éducation est un puissant levier pour lutter contre le racisme et la discrimination. L’éducation contribue à construire une société véritablement inclusive; et cela commence par les écoles elles-mêmes, en tant que lieu de formation de nos enfants, parce que nos écoles sont le miroir de nos communautés. Et c’est à l’école que nos enfants font l’apprentissage de la vie en communauté.
Selon votre rapport, Madame Yenbou, les élèves d’horizons différents doivent bénéficier d’un soutien pour apprendre et travailler ensemble dans la même classe, avec un sentiment d’appartenance et une capacité de respect et de connexion. En effet, il n’y a pas de meilleur rempart contre l’intolérance que la connaissance de l’autre, l’échange. Et c’est aussi cette évidence qui est à la base du programme Erasmus +, qui permet depuis 35 ans maintenant à des millions de jeunes Européens d’avoir une expérience de mobilité et d’apprentissage dans un autre pays.
Il est vrai qu’aujourd’hui, avec un budget deux fois plus élevé par rapport à la période précédente, le défi est de ne pas se contenter de faire deux fois plus. Nous pouvons également, grâce à ce budget, continuer à promouvoir l’égalité des chances, l’égalité dans l’inclusion et l’accès, la diversité et l’équité dans toutes ces actions. Permettez-moi donc aussi de remercier ici le Parlement européen pour les efforts importants déployés à cet égard.
Je voudrais aussi rappeler qu’Erasmus + soutient déjà de nombreux projets qui permettent de sensibiliser les jeunes Européens à l’importance du respect des autres dans leur diversité. Ainsi, depuis 2014, plus de 2 800 projets soutenus par le programme ont porté directement, et à travers toute l’Europe, sur la lutte contre le racisme. L’enjeu est peut-être de mieux les faire connaître, de leur donner plus visibilité, de construire des réseaux, pour atteindre une masse critique qui puisse avoir des répercussions très positives sur l’ensemble de la société.
Il est vrai aussi que le manque d’inclusion dans les écoles, en particulier la ségrégation scolaire, ne permet pas à tous les enfants de ressentir l’appartenance ni de bénéficier d’un apprentissage de qualité. Et pour remédier à cette situation, la Commission continuera à soutenir les États membres dans leur mission, qui vise à mettre en place une éducation véritablement inclusive pour tous et à la faire fonctionner dans la réalité de tous les jours. Il y a encore des ponts à construire et des choses concrètes à faire.
À cet égard, la Commission continue de prendre en charge les activités d’apprentissage entre pairs des États membres dans le cadre stratégique de l’Espace européen de l’éducation. Afin de faciliter ces échanges, la Commission a créé un nouveau groupe de travail 2021-2025 sur l’égalité et les valeurs. La Commission apporte aussi un soutien technique aux réformes nationales, y compris en ce qui concerne les moyens de renforcer le volet inclusion dans l’éducation. Oui, le groupe de travail pourrait nous aider, mais il ne faudra pas attendre 2025 pour dévoiler le contenu. Et je vous assure de mon soutien pour le suivi des informations que je viens de partager avec vous.
J’ajouterais encore que pour améliorer l’inclusion dans le monde de l’éducation, la Commission a adopté, le 22 octobre 2021, une décision d’exécution créant un cadre pour des mesures d’inclusion pour Erasmus + et le Corps européen de solidarité. Ce cadre nous permettra de soutenir, de suivre et de rendre compte de la mise en œuvre des mesures d’inclusion, y compris la lutte contre le racisme et la discrimination.
Comme vous, Madame Yenbou, je suis convaincue que la promotion de la diversité culturelle et linguistique peut aussi contribuer à lutter contre le racisme et la discrimination, et cela a été relevé dans le plan d’action de l’Union européenne contre le racisme, qui reconnaît le rôle du programme Europe créative à cet égard. Les projets de ce programme devraient faciliter l’accès aux contenus culturels et créatifs pour tous les groupes, pour tous les publics, en particulier pour les professionnels et les participants moins favorisés, avec des problèmes de santé, des obstacles économiques, sociaux ou géographiques ou des différences culturelles.
Le programme Europe créative, dans son volet médias, a intégré le défi de la lutte contre le racisme à plusieurs niveaux. Après avoir mené une campagne de sensibilisation visant la diversité dans les professions, l’audiovisuel et les médias en 2021, la Commission prépare une campagne plus générale sur l’inclusion derrière et devant la caméra. L’inclusion et la représentativité dans les médias sont d’autant plus importantes qu’ils ont un impact fort sur nos sociétés et sur la formation des opinions. Concrètement, les stratégies de promotion de la diversité deviennent une partie fondamentale des projets soutenus par le programme Europe créative. Et ces dernières années, la Commission s’est dotée de plusieurs outils pour combattre l’incitation à la haine en ligne ou encore en ce qui concerne les défis dans le domaine audiovisuel. On continuera notre travail dans ce sens, en coopération étroite avec l’industrie et nos autres partenaires.
Finalement, je voudrais évoquer le sport, car le sport est un formidable vecteur d’intégration. Dans le contexte de notre partenariat avec le Conseil de l’Europe sur le thème de la lutte contre la violence et la discrimination dans le sport, nous avons récemment renouvelé notre coopération pour lutter contre les discours de haine dans le sport, pour faire du sport un instrument qui sert à combattre le racisme, l’intolérance et la xénophobie.
La lutte contre le racisme est une priorité pour les partenariats sportifs et les manifestations sportives à but non lucratif. Au total, 57 projets dans le domaine du sport ont été financés au cours de la période 2014-2017. Évidemment, avec le nouveau programme, il y en aura encore davantage. Nous avons aussi le «#BeInclusive EU Sport Awards», créé en 2017. Ce prix récompense les personnes, les organisations qui, via le sport, permettent d’exprimer la diversité, de promouvoir l’inclusion. Je pense qu’il gagnerait à être plus connu.
Je finirai en disant qu’il y a, en effet, des projets pilotes et des actions préparatoires spécifiques dans le domaine du sport qui favorisent l’intégration. Le sport est un excellent moyen de briser des murs, pour ne plus faire la distinction entre nous et eux, car cela n’a aucune raison d’être.
Je vais m’arrêter là et écouter très attentivement vos interventions.
Peter Pollák, za skupinu PPE. – Pán predsedajúci, pani komisárka, pani predkladateľka, dámy a páni, či sa vám to páči alebo nie, rasizmus v Európe existuje.
Je zakorenený v našich spoločnostiach a je prítomný vo všetkých sférach nášho života. Milióny ľudí v Európe sú každý deň vystavení len kvôli farbe vlastnej pleti rasizmu, ktorý nemôžeme ďalej prehliadať.
Vážení priatelia, rasizmus neobišiel ani mňa. Či už to bolo v minulosti, napríklad keď nás s manželkou len kvôli tomu, že sme Rómovia, nechceli pustiť do reštaurácie, alebo v súčasnosti, keď dostávam pravidelne vyhrážky o fyzickej likvidácii mňa a celej mojej rodiny. A to len pre to, že sme Rómovia.
Bohužiaľ, rasizmus neobchádza ani deti. Mnohé, napríklad rómske deti, sú v Európe vystavené segregácii, nerovnakému prístupu vo vzdelávaní či dokonca k ich umiestňovaniu do špeciálnych škôl pre postihnuté deti napriek tomu, že takéto postihnutie nemajú.
Vážení priatelia, ako človek, ktorý sa na tejto správe spolupodieľal, chcem veriť, že správa prispeje k poslaniu Európskej únie, k poslaniu Európskeho parlamentu a Európskej komisie mať skutočne antirasistickú Európu.
Táto správa sa opiera o históriu, napríklad o holokaust, o ktorom mnohí rasisti aj dnes aj tu v tomto Parlamente hovoria, že sa nestal.
Opakovaniu histórie môžeme zabrániť aj tým, že nastavíme učebné osnovy, ktoré budú pravdivo informovať aj o najhorších udalostiach našej európskej histórie.
Nesmieme prehliadať ani to, čo sa deje v médiách, ktoré často podporujú existujúce predsudky a stereotypy či zosmiešňujú príslušníkov iných rás. Prejavy rasizmu máme aj na športových ihriskách či kultúrnych podujatiach.
Vážení priatelia, boj s rasizmom môžeme vyhrať len vtedy, ak pomenujeme veci pravdivo, bez akéhokoľvek zaobaľovania do falošných prázdnych fráz. Európska únia má šancu byť lídrom nielen v oblasti digitalizácie a informatizácie či ekológie, ale má šancu byť aj lídrom v oblasti boja proti rasizmu. Prosím, nepremárnime túto šancu.
Ibán García Del Blanco, en nombre del Grupo S&D. – Señor presidente, a lo largo de la historia hemos construido civilización mediante el pensamiento de que teníamos que abandonar, de alguna forma, las pulsiones más animales, las pulsiones de manada, para construir espacios comunes en los que convivíamos y convivimos en libertad, independientemente del origen de cada cual, de la forma que tenga de sentirse.
Y, en ese sentido, todos nuestros textos constitucionales en la Unión Europea y también las leyes que los desarrollan consagran ese principio, ese principio de no discriminación, ese principio de libertad.
Pero la práctica nos dice que, en muchas ocasiones, hay retrocesos. Hay algunos discursos y algunas prácticas, incluso dentro de la propia Unión Europea, que pueden suponer retrocesos, y, por lo tanto, estamos hablando de un problema que hunde sus raíces en el mismo género humano y que, evidentemente, sigue estando presente y es estructural en nuestras sociedades. Y en ese sentido, la tentación, además, de construir sociedades puramente étnicas ha escrito las peores páginas de la historia de Europa.
En ese sentido, creo que este informe es oportuno. Quiero felicitar a la señora Yenbou por un gran informe, y también por su capacidad de negociación.
Las aportaciones que ha hecho mi grupo, el Grupo de Socialistas y Demócratas, van en cuatro ejes.
En cuanto a garantizar el acceso a la cultura, garantizar que no exista tampoco discriminación en la educación; hay muchas formas de discriminar en la educación y generar guetos y generar bolsas.
En cuanto a perseguir los discursos del odio y la desinformación que se producen todos los días mediante un medio tan poderoso como el de las redes sociales de internet, utilizar las mismas herramientas para poder combatirlos.
Y, por supuesto, utilizar un escenario tan vigoroso como es el mundo del deporte, y también el del espectáculo, y, a escala más comunitaria, para poder trasladar, transmitir todos esos valores del antirracismo.
En ese sentido, lo que queremos garantizar es que ese lema que tiene la Unión Europea, «Unidos en la diversidad», se transforme, no solo en palabras, sino también en hechos.
Monica Semedo, on behalf of the Renew Group. – Mr President, in my high school there were three black students out of more than 1 500. I was the first black TV host in Luxembourg, but not many were following, unfortunately. Once a boyfriend’s mother told me ‘many black people are criminals, but you are different’.
No, I am not different. I am not an exception. There are many like me, and they deserve to have a fair chance to succeed. We have to get rid of the racist stereotypes, deconstruct prejudices and represent the full diversity of our society at all levels. We need equal access and opportunities for all in culture, education, media and sports, because they play an important role in the fight against racism. They have the power to change minds and to drive social inclusion. That’s what we, as the European Parliament, want to achieve with this report.
Every child should be able to fulfil its potential. In the fields of culture and media, everyone should be able to identify themselves and to seek for role models and see them. Sports is a vector of equality and integration, and we must do our utmost to ban racism from it. It does not matter where one comes from, nor one’s colour of skin. Everybody has to have this chance to succeed. Everybody can contribute to our society, and we should do everything to ensure that they can. We need to be united in diversity.
Romeo Franz, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, sehr geehrte Kolleginnen und Kollegen! Der Angriffskrieg Russlands auf die Ukraine hat unendliches Leid für die Menschen in der Ukraine gebracht, und unzählige Frauen, Kinder und alte Menschen suchen Schutz in den benachbarten Ländern. Diese wiederum leisten einen unglaublichen humanitären Beitrag angesichts der Massen an Menschen, die Hilfe brauchen und Zuflucht suchen. Leider gibt es vermehrt Fälle, bei denen Menschen anderer Hautfarbe oder Ethnie zusätzlich zu ihrem Flüchtlingsleid auch mit Rassismus konfrontiert werden.
Die Meldungen von NGOs und von Betroffenen sind beunruhigend. Afrikanische Studenten in der Ukraine berichten, dass sie bei ihrer Flucht benachteiligt wurden und zum Beispiel am Einstieg in Busse oder Züge, die sie zur Grenze bringen sollten, gehindert wurden – aufgrund ihrer Hautfarbe. Und auch Menschen mit Romanes-Hintergrund erfahren Diskriminierung und gar rassistische Gewaltübergriffe von Beamten an den Grenzen.
In Anbetracht des Krieges, der alle Menschen gleichermaßen schwer trifft, müssen wir zusammenhalten. Lassen wir nicht zu, dass die überwältigende Hilfsbereitschaft der europäischen Gesellschaften von Einzelnen mit Rassismus und Antiziganismus überschattet wird!
Christine Anderson, im Namen der ID-Fraktion. – Herr Präsident! Niemand darf wegen seines Geschlechts, seiner Abstammung, seiner Rasse, seiner Sprache, seiner Heimat und Herkunft, seines Glaubens, seiner religiösen oder politischen Anschauungen benachteiligt oder bevorzugt werden – so Artikel 3 des deutschen Grundgesetzes, dem ich mich voll und ganz verpflichtet fühle, und ähnlich lautet Artikel 21 der EU-Grundrechtecharta.
Aber zu Grundrechten hat dieses Haus inzwischen ja eher ein gestörtes Verhältnis. Sie gelten bei Bedarf eben mal mehr oder mal weniger oder werden ganz entzogen. Heute wird hier ein umfangreicher Bericht mit Vorschlägen zur Bekämpfung von Rassismus vorgelegt, während erst letzte Woche in diesem Haus eine nicht für möglich geglaubte Renaissance des Rassismus gefeiert wurde.
In einer verabschiedeten Entschließung begrüßte dieses Haus letzte Woche ausdrücklich Sanktionen in den Bereichen Kultur und Sport gegen Russen. In Deutschland wurden bereits russische Opernsänger und Dirigenten entlassen und russische Sportler suspendiert. Der Einmarsch Putins in die Ukraine ist aufs Schärfste zu verurteilen, aber russische Sportler und Kulturschaffende aufgrund ihrer Herkunft zu bestrafen, ist Rassismus in Reinkultur.
Mit Ihrem Abstimmungsverhalten letzte Woche ist dieser Bericht damit ad absurdum geführt. Dieser Bericht bietet ohnehin keine Grundlage zur Bekämpfung von Rassismus. Meine Damen und Herren, mit identity politics überwindet man Rassismus nicht, sondern führt uns auf direktem Wege in genau jene tribalen Gesellschaften zurück, die der Nährboden für all das sind, was Sie hier vorgeben, bekämpfen zu wollen. Wer Nein zum Rassismus sagt, muss auch Nein zu identity politics sagen. Und wie ernst man es in diesem Hause mit der Rassismusbekämpfung nimmt, sieht man: Von 705 Abgeordneten sind keine 25 anwesend. Das ist beschämend!
Elżbieta Kruk, w imieniu grupy ECR. – Panie Przewodniczący! W sprawozdaniu o roli kultury, edukacji, mediów i sportu w walce z rasizmem znajdujemy wiele przekłamań. Wzywa się w nim do szczerej debaty na temat historii rasizmu w Europie oraz jego systemowego charakteru. Rasizm ma być więc zakorzeniony w społeczeństwach państw europejskich. Takie właśnie tezy tworzą nowe niebezpieczne stereotypy.
Nie chce się pamiętać, że prawdziwym korzeniem Europy jest chrześcijaństwo, w którego centrum jest niezbywalna godność człowieka wymagająca równego traktowania wszystkich ludzi. Twierdzi się tu, że kolonializm to historia całej Europy, nie biorąc pod uwagę, że państwa Europy Środkowo-Wschodniej nie mają w swym dorobku kolonialnego posiadania. Mamy więc tu również do czynienia z pisaniem historii na nowo.
Szlachetne idee często wykorzystuje się do realizacji określonych celów, np. wprowadzenia cenzury i ograniczenia wolności słowa. I co dziś obserwujemy? Wycofuje się ze sprzedaży książki a w kinematografii filmy, które nie wpisują się w neomarksistowską polityczną poprawność. Usunięcie jednego z największych arcydzieł kinematografii amerykańskiej „Przeminęło z wiatrem” z oferty HBO to tylko najgłośniejszy przykład. Media, w tym społecznościowe, stają się narzędziem do wymazywania ludzi z kultury. Burzone są pomniki postaci historycznych, bojkotowani są naukowcy głoszący niepopularne poglądy. Dochodzi już do takich absurdów, że profesor uniwersytecki stara się dowieść, że słuchamy Beethovena tylko dlatego, że był białym mężczyzną. Jak daleko się posuniemy? Czy będziemy palić książki wzorem hitlerowskich Niemiec?
Na naszych oczach tworzy się nową kulturę o totalitarnym obliczu, można powiedzieć cancel culture à rebours, a racjonalną debatę zastępuje się szantażem emocjonalnym. Zachowujmy zdrowy rozsądek, by nie doprowadzić do upadku naszej kultury i cywilizacji, dziś i tak zagrożonej w obliczu barbarzyńskiej inwazji Rosji na Ukrainę. Zamiast cenzurować, edukujmy. Uczmy się krytycznego i samodzielnego myślenia. A może wystarczy pamiętać, co mówi Biblia, o której w tej sali chciałoby się zapomnieć: „Będziesz miłował bliźniego swego jak siebie samego”.
Niyazi Kizilyürek, im Namen der Fraktion The Left. – Herr Präsident! Ich werde auf Deutsch anfangen und mit Griechisch weitermachen. Erstens ein Zitat: „Man muss kein Atomwissenschaftler sein, um den Unterschied zu sehen zwischen der Flucht aus der weit entfernten muslimischen Welt und Ukrainern, die vor dem ukrainisch-russischen Krieg flüchten.“ So sprach Herr Viktor Orbán. Und ich sage: Man braucht nicht Atomwissenschaftler zu sein, um zu verstehen, dass diese Worte Worte des Rassismus sind.
Κύριε Πρόεδρε, βεβαίως ο κύριος Όρμπαν και πολλοί σαν αυτόν μπορούν να είναι και περήφανοι που είναι ρατσιστές. Δυστυχώς βλέπουμε σε ολόκληρη την Ευρωπαϊκή Ένωση την άνοδο ακροδεξιών ομάδων και πρέπει να τις αντιμετωπίσουμε αποφασιστικά. Οι ιδρυτές της Ευρωπαϊκής Ένωσης ήξεραν πολύ καλά ότι ο ρατσισμός και ο εθνικισμός σημαίνουν πόλεμο. Ήξεραν πάρα πολύ καλά ότι η Ευρώπη πρέπει να νικήσει τον εθνικισμό για να έχει μόνιμη ειρήνη. Τόσα χρόνια μετά δυστυχώς δεν μπορούμε να πούμε ότι εξασφαλίσαμε τη μόνιμη ειρήνη. Η έκθεση που συζητάμε σήμερα για την καταπολέμηση του ρατσισμού έρχεται στην κατάλληλη στιγμή και θέλω να ευχαριστήσω θερμά την εισηγήτρια γι’ αυτήν την έκθεση.
Chiara Gemma (NI). – Signor Presidente, signora Commissaria, signora relatrice, onorevoli colleghi, le tragiche giornate che stiamo attraversando, con un violento attacco militare a due passi dal cuore dell'Europa, dimostrano quanto sia ancora reale la paura del diverso. Chi non si allinea deve essere per questo inglobato e normalizzato a tutti i costi.
Gli odi di razza che sfociano nella diffusione di pensieri di violenza affondano le loro radici in paesi dove troppo spesso la gestione delle informazioni avviene solo se compiacente nei confronti del dittatore di turno.
In un momento in cui il razzismo strutturale è diventato una delle principali sfide da cui dipende il futuro dell'Unione, cultura, istruzione, sport e media devono essere l'architrave su cui costruire il futuro dell'Europa. Piantare questi semi nel suolo europeo è l'unico modo per poter un giorno goderne dei frutti e permettere alle nuove generazioni di crescere nella certezza che solo il rispetto reciproco permette alla società di progredire.
Ma questo è un percorso lungo, pieno di ostacoli, dove a un passo avanti possono corrisponderne due indietro e dove non è permesso arrendersi se non correndo il rischio di spazzare via con un colpo di spugna un patrimonio di storie e culture diverse ma intrecciate da secoli.
Tomasz Frankowski (PPE). – Panie Przewodniczący! Pani Komisarz! W naszym społeczeństwie nie ma miejsca na rasizm, dyskryminację. Dlatego Unia Europejska musi podjąć zdecydowaną walkę przez przyjęcie sprawozdania Komisji Edukacji i Kultury na jutrzejszej sesji plenarnej. By Unia dochowała wierności słowom swego motta „Zjednoczeni w różnorodności”, potrzeba aktywnego działania na rzecz sprawiedliwości rasowej i aktywnej walki z wszelkimi formami dyskryminacji. Niewątpliwie należy uczynić więcej, by wspierać społeczeństwo zbudowane na pluralizmie, tolerancji i niedyskryminacji szczególnie w zakresie kultury, edukacji, sportu i polityki medialnej. Jest to dziś ważniejsze niż kiedykolwiek.
Dziedziny te mają wpływ na życie każdego mieszkańca Unii Europejskiej i posiadają wyjątkową zdolność docierania do każdego z nas, tworząc kontekst i nadając znaczenie naszym codziennym relacjom. Edukacja, wydarzenia kulturalne i sportowe oraz informacje, które otrzymujemy za pośrednictwem mediów, są wektorami kształtującymi i wywołującymi zmiany w społeczeństwie i w naszym zachowaniu. Są to również dziedziny, w których reprezentacja różnorodności ma ogromne znaczenie dla zachęcania osób o różnym pochodzeniu etnicznym lub rasowym, a zwłaszcza ludzi młodych, do realizacji ich własnych celów osobistych.
Jako były sportowiec chciałbym również podkreślić podejście „zero tolerancji do rasizmu czy przemocy w sporcie”. Dlatego wzywamy Komisję, państwa członkowskie i federacje sportowe do opracowania środków zapobiegających takim incydentom. Musimy wdrożyć skuteczne sankcje oraz wspierać ofiary tych aktów oraz sportowców, którzy potępiają rasizm i budują różnorodność.
Massimiliano Smeriglio (S&D). – Signor Presidente, signora Commissaria, onorevoli colleghi, viviamo in una società caratterizzata da interconnessioni continue tra le persone. Ciononostante, lo straniero continua a far paura, gli episodi di razzismo e xenofobia sono troppo spesso all'ordine del giorno. Non sempre sono azioni violente, spesso sono gesti, parole e sguardi che bastano per farci capire che c'è ancora molto da fare per la promozione di una cultura dell'accoglienza.
Su questo aspetto, la cultura, l'educazione e lo sport possono svolgere un ruolo fondamentale, offrendo gli strumenti per leggere la complessità della realtà contemporanea e occasioni educative per sperimentare il valore della diversità. Bene dunque Erasmus+, bene Europa creativa.
L'istruzione e la formazione sono le basi per costruire società inclusive, sfatare i pregiudizi e valorizzare le differenze; in quest'ottica, lo Spazio europeo dell'istruzione deve diventare realtà, per il ruolo che può avere nella lotta contro tutte le forme di discriminazione. È fondamentale formare in maniera adeguata i docenti affinché siano in grado di lavorare in contesti multiculturali, garantendo loro una formazione continua. Infine, l'educazione alla cittadinanza, europea e globale, attraverso attività curriculari ed extracurriculari, è un antidoto al razzismo e gli Stati membri devono dare maggiore spazio allo studio della storia dell'integrazione europea con l'obiettivo di promuovere la coesione sociale.
Questo approccio vale sempre, a maggior ragione oggi, davanti alla guerra. Chi fugge dalle bombe russe ha diritto a essere accolto, qualsiasi sia il suo status e il colore della sua pelle.
Vlad-Marius Botoş (Renew). – Herr Präsident, Frau Kommissarin Mariya Gabriel! Die Europäische Union ist eines der Hauptziele für diejenigen, die vor Krieg oder gar Armut Zuflucht suchen. Wir haben Flüchtlingswellen gesehen, die aus ihren kriegszerrütteten Ländern fliehen. Und wir sehen die Flüchtlingswelle nach Putins Krieg gegen die Ukraine. Wir sehen das täglich in Rumänien, in Ungarn, in der Republik Moldau, in Polen und in der Slowakei.
Dieser Bericht betont die Notwendigkeit, dass alle Flüchtlingskinder so schnell wie möglich Zugang zu Bildung haben. Wenn wir wirklich helfen wollen, reichen Nahrung und Unterkunft nicht aus. Wir müssen sicherstellen, dass all diese Kinder unmittelbaren Zugang zu hochwertiger, inklusiver Bildung haben, bei der vielleicht ihre Muttersprache neben anderen europäischen Sprachen unterrichtet wird, um das Risiko einer Ausgrenzung von Anfang an zu vermeiden, und dass sie sich zum richtigen Zeitpunkt entscheiden können, ob sie zum Wiederaufbau ihres Herkunftslandes oder zur Entwicklung ihres Adoptionslandes beitragen werden.
Inklusive Bildung und gegenseitiges Kennenlernen ist der einzige Weg für eine offene Gesellschaft, für den Fortschritt, den wir als Menschheit brauchen.
PŘEDSEDNICTVÍ: DITA CHARANZOVÁ místopředsedkyně
Pierrette Herzberger-Fofana (Verts/ALE). – Madame la Présidente, chers collègues, ce rapport vient à point nommé: il renforce les efforts actuels de l’Union européenne pour lutter contre le racisme structurel que j’ai moi-même eu à subir et dont je vous avais fait part.
Cependant, nous devons intensifier les actions concrètes en reconnaissant à cet égard le rôle important des médias, du sport et de la culture, qui peuvent contribuer à la cohésion sociale et à l’abolition du racisme. La discrimination dans le sport est récurrente. On constate que dès que les footballeurs noirs ratent un but, ils sont traités de tous les noms d’oiseaux par les fans, comme ce fut le cas lors des championnats de football, et victimes de discours haineux sur les réseaux sociaux. Or, le sport est un élément inclusif qui favorise l’intégration.
Les reportages en temps de crise, qu’il s’agisse de la pandémie ou, maintenant, de l’agression russe, révèlent la persistance du racisme, que nous devons activement déconstruire. Les médias dans leur ensemble ont hésité à rendre compte de la situation des réfugiés africains de l’Ukraine, en grande partie des étudiants. Ils ont été obligés de scander: «Nous sommes des étudiants et non des criminels!», parce qu’ils savent qu’il y a des préjugés contre eux. Ils ont été donc victimes de racisme aux frontières des pays limitrophes et on a douté de leurs témoignages, déclarés «fake news».
Le racisme apparaît dans la hiérarchisation des réfugiés, qui est contraire à la convention de Vienne et aux valeurs de l’Union européenne. Noirs et Blancs, nous voulons construire l’Europe où chacun peut s’épanouir, selon la devise de l’Union européenne: «Unis dans la diversité».
Filip De Man (ID). – Voorzitter, collega’s, vandaag hebben we het over het verslag van Salima Yenbou. Met dit zoveelste verslag over racisme moet blijkbaar een schuldcomplex bij de Europeanen onderhouden worden. Zo hoopt de links-liberale elite dat zij de massale immigratie blijven slikken, terwijl Europa net het minst racistische continent is van de wereld. Wij laten hier tientallen miljoenen allochtonen binnen. En zeg mij eens, waar gebeurt dat nog? In China? In Japan? In Pakistan? Nergens is men zo tolerant als hier.
Maar veel is niet genoeg: we moeten onze identiteit afzweren, de omvolking aanvaarden, uiteindelijk opgaan in een geglobaliseerde wereld zonder grenzen, en ook nog eens miljoenen vreemdelingen stemrecht geven zodat die ons beleid kunnen beïnvloeden ...
Zeventig paragrafen lang beweert men dat de arme vreemdelingen vaak het slachtoffer zijn van intimidatie, slachtoffer zijn van fysiek geweld, fysiek geweld door de politiediensten enzovoort, en zo verder. En men stelt zich na lezing van zo’n rapport uiteindelijk de vraag waarom miljoenen niet-Europese vreemdelingen dan toch per se naar hier willen komen.
Ook goed om te weten is dat dit extreemlinks rapport werd goedgekeurd door christendemocraten én liberalen in dit Parlement.
Dorien Rookmaker (ECR). – Voorzitter, mevrouw de commissaris, discriminatie op basis van geslacht, huidskleur of op welke grond dan ook is al jaren bij wet verboden en dit is vastgelegd in vele verdragen en wetgeving. En het is een belangrijk principe dat ik volledig onderschrijf. Nu komt het erop aan dat iedereen het non-discriminatieprincipe in de praktijk brengt, want daarmee wordt onze samenleving zo veel waardevoller.
Sport, onderwijs en cultuur kunnen het verschil maken. Het is belangrijk dat onze jeugd begrijpt wat discriminatie is en waarom deze zo funest is voor een gezonde samenleving.
Sport leert je bij uitstek op een eerlijke manier met elkaar om te gaan, niet te wijzen naar de ander, maar samen te werken en elkaar met respect te behandelen, want daar gaat het om.
Een open mind, een groot hart en kennis van elkaars culturele achtergrond zijn van wezenlijk belang voor het ontwikkelen van zelfkennis, van een goed gevoel voor humor en een tolerante levenshouding.
Om discriminatie aan te pakken, zijn wetten en regels een begin, maar alleen een verandering in ons gedrag – het gedrag van ons allemaal – maakt het verschil.
Michaela Šojdrová (PPE). – Paní předsedající, dámy a pánové, vážená paní komisařko, Evropský parlament dnes zasedá v době, kdy na Ukrajině umírají lidé a Putin dává další rozkazy k odstřelování. Toto je myslím pro nás pro všechny hlavní priorita, čím se musíme zabývat, a já jsem ráda, že to tady všichni takto cítíme jako náš hlavní úkol. Jsou to také lidé, kteří demonstrují po celé Evropě proti válce a projevují obrovskou solidaritu s uprchlíky, kteří prchají z Ukrajiny a zachraňují své životy. To je pro nás velká výzva. V celé Evropské unii se to děje.
Za této situace zde jednáme o úloze kultury, vzdělávání, médií a sportu proti rasismu a já chci dodat také proti lži a nenávisti. Tato zpráva velmi kriticky tvrdí, že rasismus je v naší společnosti hluboce zakořeněn a provázán s kulturními kořeny a společenskými normami. Jako by se vůbec nic nezměnilo, jako by v celé Evropské unii rasismus nebyl odsuzován? Rasismus se vždy projevoval a bude projevovat. Naším úkolem je proti němu bojovat, protože rasismus je nepřijatelný a je zakázán. Naší povinností je pomáhat všem, kdo se cítí vylučováni a kdo mají menší šanci jen kvůli tomu, že mají jinou barvu pleti. A zde skutečně kultura, vzdělávání, média a sport hrají klíčovou roli a o tom je tato zpráva. Jako prevence proti rasismu a vyloučení musí fungovat vzdělávací systémy i média.
To dokládá také zpráva OECD, která říká, že rovnost a kvalita se podporují a že zaručují ty nejlepší výsledky všech dětí. Proto také v České republice byla zavedena povinná předškolní docházka, aby se zlepšilo vzdělávání i romských dětí, aby dosáhly na střední vzdělání. Já chci poděkovat paní autorce i všem kolegům, kteří na této zprávě spolupracovali, za jejich otevřenost v diskuzi.
Predrag Fred Matić (S&D). – Poštovana predsjedavajuća, povjerenice. Hvala kolegici Salimi koja je bila izvjestiteljica za ovaj dokument, kao i svim shadow izvjestiteljicama na odlično obavljenom poslu.
Problem rasizma u Europskoj uniji, nažalost, nije pitanje pojedinačnih incidenata, već strukturni problem koji je utkan u gotovo sve pore društva. Neki od najboljih kanala za rješavanje ovog problema jesu obrazovanje, kultura, mediji i sport. Obrazovni sustavi diljem Unije moraju sadržavati predmete i kolegije koji će se baviti ovom problematikom i učiti djecu i mlade da u našem društvu nema prostora rasizmu, naprotiv to je mjesto gdje se naše razlike ujedinjuju, gdje se učimo izražavati individualno, gdje stvaramo veze koje nose one naše temeljne vrijednosti: otvorenost, jednakost i toleranciju.
Iako je u svim ovim područjima, nažalost, rasizam i dalje prisutan, a o čemu govori i ovaj izvještaj, velik je posao pred nama da ga zauvijek porazimo. I upravo zato za one koji rasizam potiču, promoviraju i provode tražimo najstrože kazne, bez izuzetka.
Maite Pagazaurtundúa (Renew). – Señora presidenta, señora comisaria, educar la mirada, cultivar la mirada, humanizar la mirada es la clave, desde la infancia, para ver a cada ser humano como valioso y digno. La Resolución pide afrontar la base del prejuicio y la hostilidad, esa que genera hostilidades sociales del tipo del racismo y la xenofobia y las discriminaciones.
Yo les voy a contar una experiencia personal: desde hace dos años y medio, hemos reunido en nuestra oficina 80 000 datos sobre incidentes de odio, más de la mitad con motivación racista, de seis países europeos... Y, además, hay subrepresentación, hay subnotificacion.
Hemos documentado miles de casos de incidentes racistas, a veces mediáticos, como cuando afectan a estrellas del fútbol, pero también anónimos, crueles, como en el caso de un niño de tres años de origen africano al que un padre pegó una brutal patada en el abdomen que le hizo saltar por los aires y caer al suelo —lo estrelló en el suelo—, simplemente porque el niño se había asomado a ver un bebé en un cochecito.
Donde más debemos trabajar, sin duda, es en las escuelas, porque de adultos somos muy resistentes a nuestros propios sesgos ideológicos. La escuela, para ofrecer igualdad de oportunidades, para desarrollar el talento; la escuela, para evitar segregación, guetos, nuevos prejuicios, miedo, odio al que no es exacto a cada uno de nosotros.
Señorías, podemos desarrollar muchas líneas, pero, desde hace once años, tenemos una Directiva bloqueada en el Consejo: sobre la igualdad de trato independientemente de la religión o convicciones, discapacidad, edad u orientación sexual. Desde 2008. Ha pasado tanto tiempo que el Consejo y la Comisión deben hacernos saber cómo esperan que saquemos adelante los mínimos claros y comprensibles que ayuden en las políticas públicas realistas y eficaces para desterrar este tipo de lacras.
Gilles Lebreton (ID). – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, le racisme est une réalité qu’il faut combattre, mais ce combat doit être mené au nom de nos valeurs, notamment d’égalité, et non en invoquant une pensée communautariste d’origine américaine.
Or, que constate-t-on aujourd’hui? Sous prétexte de lutter contre le racisme, le rapport Yenbou cautionne les préjugés et les idéologies à la mode les plus délétères. Selon ce rapport, un racisme structurel gouvernerait les institutions des États européens. Il s’exprimerait notamment par des violences policières dont les victimes seraient, je cite, persécutées par les autorités publiques. Les médias et les programmes scolaires seraient eux aussi coupables de diffuser des stéréotypes racistes, entretenus notamment par le souvenir de la colonisation.
Cette analyse apocalyptique est le fruit de l’idéologie «woke», à laquelle le rapport se rallie sans vergogne. Rien n’y manque: ni l’apologie des prétendues communautés racialisées, ni le paradigme de l’approche intersectionnelle, ni la haine de notre civilisation, qui le conduit à demander qu’on réécrive les livres d’histoire. Le déboulonnage des statues n’est pas loin.
Le paradoxe est que, bien loin de combattre le racisme, cette idéologie «woke» cède à une nouvelle forme de racisme qui consiste à enfermer l’individu dans son ethnie d’origine en lui ôtant l’espoir de se fondre dans sa nation. Là où la Révolution française promettait à chaque individu la liberté, l’émancipation grâce à la citoyenneté, le «wokisme» cède au déterminisme des caractéristiques biologiques et promeut un monde crépusculaire de communautés raciales vouées à un affrontement sans fin.
Je proteste vigoureusement contre ce nouvel obscurantisme qui est en train de conquérir le Parlement européen. Chers collègues, je vous exhorte, au nom des Lumières qui ont façonné notre idéal, à résister à son offensive.
Λουκάς Φουρλάς (PPE). – Κυρία Πρόεδρε, κύριε Επίτροπε, κάνω αρχή με μια παραδοχή: ότι το φαινόμενο του ρατσισμού και οι διακρίσεις εξακολουθούν να ταλανίζουν την Ευρώπη. Όποιος δεν το βλέπει απλά κρύβει το κεφάλι του κάτω από την άμμο και εθελοτυφλεί. Δεν υπάρχει πιο μεγάλος ρατσισμός από το να επιτίθεσαι σε μια χώρα κάποιου ανθρώπου, την Ουκρανία, διότι απλά διαφωνείς μαζί τους ή θέλεις να κερδίσεις κάτι. Αυτό για μένα είναι o μεγαλύτερος ρατσισμός. Τα όσα βιώσαμε και βιώνουμε με την Covid πυροδότησαν ένα τεράστιο κύμα ξενοφοβίας. Ο πολιτισμός, η εκπαίδευση, ο αθλητισμός, τα μέσα ενημέρωσης αποτελούν σημαντικά όπλα στη φαρέτρα μας για την αντιμετώπιση του φαινομένου. Θέλουμε, ή καλύτερα απαιτούμε, μια συνολική προσέγγιση μηδενικής ανοχής όσον αφορά τον ρατσισμό σε όλες τις εκφάνσεις του. Τεράστιας σημασίας η εκπαίδευση και η ευαισθητοποίηση των παιδιών, έτσι ώστε να αναπτύξουν κριτική σκέψη και να σταθούν προστάτες και θεματοφύλακες της ανθρώπινης αξιοπρέπειας. Καλούμε όλους να λάβουν αποτελεσματικά μέτρα για να εμποδίσουν τα μέσα ενημέρωσης να διαδίδουν ψευδή αφηγήματα, αρνητικές εικόνες συγκεκριμένων εθνοτικών ή φυλετικών ομάδων τα οποία εκτρέφουν τον ρατσισμό. Ο ρατσισμός είναι Λερναία Ύδρα, έχει πολλά κεφάλια και θα πρέπει να τα κόψουμε όλα, ένα-ένα. Αυτό απαιτεί συνεργασία και μεθοδικότητα.
Hannes Heide (S&D). – Frau Präsidentin, Frau Kommissarin! Sportplätze und Tribünen sind Orte, an denen Rassismus thematisiert und überwunden werden kann. Aber: Spielabbruch wegen rassistischer Beleidigungen des nigerianischen Tormannes Maduka Okoye in den Niederlanden am Samstag, rassistische Beschimpfungen des israelischen Fußballprofis Josef Ganda durch Fans in der österreichischen Fußball-Bundesliga am Sonntag. Auch dieses Wochenende kam es bei Sportveranstaltungen in Europa wiederholt zu rassistischen Vorfällen, die uns die Dringlichkeit für einen entschlossenen Kampf gegen jede Form der Diskriminierung schonungslos aufzeigen.
Die medial dokumentierten Fälle aus dem Profisport sind nur die Spitze des Eisbergs. Für viele Amateure und Jugendliche in Europa sind diskriminierende Erfahrungen am Sportplatz noch immer traurige Realität.
Und dabei ist der Sport einer der wichtigsten Faktoren für den gesellschaftlichen Zusammenhalt und eine gleichberechtigte Gesellschaft. Nirgends kann Integration so einfach stattfinden. Sportvereine und Verbände spielen eine Schlüsselrolle für die soziale Inklusion und die Vermittlung von gemeinsamen europäischen Werten. Am Spielfeld gelten die Regeln des Sports. Herkunft oder sozialer Status spielen hier keine Rolle.
Асим Адемов (PPE). – Госпожо Председател, уважаема госпожо Комисар, уважаеми колеги, расизмът е категорично в разрез с основните ценности на Европейския съюз, но въпреки това дискриминация, основана на раса или етнически произход, продължава да съществува в нашето общество.
Отговорността за борбата срещу расизма е на всички нас, но е много важно борбата срещу различните форми на расизъм да започва от ранна възраст и тук изключително отговорна е ролята на образователната система. Училищата трябва да бъдат безопасно място, където няма тормоз, няма расизъм, няма дискриминация. Необходимо е децата отрано да научат за равенството, уважението и приобщаването и да станат способни да разпространяват тези ценности сред връстниците си и в общностите, в които живеят.
Нещо друго много важно е младите хора да имат достъп до култура, независимо дали като потребители или производители.
И не на последно място, важна роля в тази борбата срещу расизма трябва да играят известни личности от света на изкуството, музиката, киното, литературата, които да популяризират целите на тази битка.
Heléne Fritzon (S&D). – Fru talman! Kommissionen! Varje människa är unik, men människovärdet är lika. Alla människor, oavsett hudfärg, etnisk och kulturell tillhörighet eller religion har rätt att bli behandlade med respekt. Ändå är rasism och diskriminering på grund av etnicitet fortfarande vanligt förekommande både i och utanför EU. Detta är helt oacceptabelt.
EU:s handlingsplan mot rasism är en bra utgångspunkt, och den behövs inom alla politikområden. Kultur, utbildning och idrott är grundläggande för att främja ett samhälle som är öppet och välkomnande för alla. Därför välkomnar jag betänkandet och flera av de åtgärder som lyfts fram. Att främja ett övergripande förhållningssätt i kampen mot rasism och diskriminering inom dessa områden är oerhört viktigt. Det handlar helt enkelt om alla människors lika värde.
Domènec Ruiz Devesa (S&D). – Señora presidenta Charonzová, señora comisaria Gabriel, felicitaciones a la ponente Salima Yenbou, que ha hecho un magnífico informe, porque, efectivamente, tenemos que hacer mucho más desde Europa en la lucha contra el racismo.
Podemos ver el racismo como la peor forma de frontera, peor que una frontera física: una frontera mental que tenemos que derribar con la misma energía con la que en Europa hemos derribado hace tiempo, por suerte, las fronteras físicas.
Y para eso, desde el Grupo Socialista proponemos dos elementos fundamentales.
Primero, un currículo común de educación para la ciudadanía europea que contenga un componente muy fuerte de lucha contra el racismo, el antisemitismo, la xenofobia, la islamofobia.
Segundo, que en la Conferencia sobre el Futuro de Europa pidamos incluir en los Tratados de la Unión Europea la lucha contra todas estas lacras como un signo de identidad de la Unión Europea, como una tarea concreta a desarrollar desde el propio marco constitucional de la Unión Europea.
Mariya Gabriel,membre de la Commission. – Madame la Présidente, chers collègues, je voudrais d’abord vous remercier de ce débat, de votre soutien, de vos remarques, de vos idées, de vos suggestions, des messages forts que vous avez émis aujourd’hui et auxquels je me joins.
Il est vrai que l’éducation est la clé pour combattre des attitudes discriminatoires. C’est pour cela aussi que le rôle de l’éducation sera également abordé au moment du prochain Sommet européen contre le racisme, qui se tiendra le 21 mars, dans un format hybride. J’espère que beaucoup d’entre vous seront en mesure d’y participer, parce qu’aujourd’hui, nous avons entendu des messages qui sont très forts.
Ce sommet est organisé en coopération avec l’intergroupe «Antiracisme et diversité» du Parlement européen et la commission européenne contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe, dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Il abordera le plan d’action européen contre le racisme 2020-2025 et la manière dont celui-ci est mis en œuvre par les institutions de l’Union, les États membres, la société civile et les organismes de promotion de l’égalité, qui travaillent tous à un objectif commun: une union de l’égalité.
La Commission, quant à elle, continuera à coopérer étroitement avec les États membres et les parties prenantes sur les actions et les initiatives de l’Espace européen de l’éducation, qui visent aussi à dissocier le niveau d’instruction et les résultats obtenus du statut social, économique et culturel, et à faire en sorte que l’éducation inclusive de qualité devienne une réalité pour tous. Nous continuerons à rendre compte de ces initiatives sur le portail de l’Espace européen de l’éducation lancé en janvier, et nous allons également y publier le premier rapport sur l’état d’avancement de l’Espace européen de l’éducation d’ici la fin de cette année 2022.
Enfin, nous ne devons pas oublier le rôle du sport et son impact sur l’ensemble de la société. Il nous aide à promouvoir des valeurs humanistes, à souder des communautés. Le sport touche le cœur des citoyens européens et nous aide à promouvoir des valeurs qui nous sont chères et font partie intégrante de nos sociétés, y compris la lutte contre le racisme et la xénophobie.
J’ai été également touchée par le message fort qui concernait l’accès à la culture, le monde de la culture, qui peut inspirer, qui peut faire briller des yeux, qui peut donner de la confiance. C’est certainement une recommandation qui nous est chère au sein de la Commission et nous continuerons à vous soutenir, notamment en ce qui concerne la mise en place d’initiatives concrètes pour soutenir cette idée.
Je remercie encore une fois la rapporteure, Salima Yenbou, et le Parlement européen, mais aussi la commission de la culture et les rapporteurs fictifs. Je vous remercie autant pour le soutien et le rapport sur le rôle de la culture, de l’éducation, des médias et du sport dans la lutte contre le racisme, que pour notre coopération étroite sur ces sujets.
Nous l’avons tous compris, il y a des messages forts; nous sommes unis. Maintenant, il nous faut encore plus d’initiatives pour convaincre ceux qui sont sur le terrain et qui voient encore des effets négatifs, car c’est par ces initiatives concrètes que nous pourrons renverser la tendance, et être une force qui convainc et pas seulement une force qui emploie de belles paroles.
President. – The debate is closed.
The vote will take place on Tuesday, 8 March 2022.
Written statements (Rule 171)
Andrea Bocskor (NI), írásban. – A magyar kormány kiáll a rasszizmus ellen, és teljes mértékben elítéli az etnikai alapú diszkriminációt. A jelentés valós problémákra hívja fel a figyelmet egész Európa területén, fontos, hogy a békés együttélés érdekében elősegítsük az alapvető emberi jogok biztosítását. Az Európai Parlamentnek határozottan ki kell állnia az őshonos nemzeti kisebbségek érdekében, és többet kell tennie a jogaik védelméért. Mindenkinek alapvető joga, hogy anyanyelvén tanulhasson, így a nemzeti kisebbségi nyelvek támogatása az oktatásban és a kultúrában elsőrendű prioritást kell, hogy kapjon.
Ez a jelentés azonban egy újabb kísérlet az EP által a tagállami hatáskörök átlépésére, hiszen az EUMSZ 6., 165. és 166. cikke alapján az EU nem követelheti meg az uniós országok törvényeinek vagy rendeleteinek harmonizációját, és csak támogatást nyújthat a tagállamok felelősségének és hatáskörének teljes tiszteletben tartása mellett. Az EU-nak teljes mértékben tiszteletben kell tartania a tagállamok felelősségét az oktatás és a szakképzés tartalmára és megszervezésére vonatkozóan. A jelentés továbbá egy újabb példája az EP liberális erőinek egy bújtatott, de agresszív migráns- és LMTQ-lobbijára. Szégyenteljes, hogy az EP nem tud vagy nem akar egyforma nézetekben foglalkozni az Európában több ezer éve élő, és az európai közös történelem és kultúra részét képező nemzeti kisebbségek, és a most érkezett gazdasági bevándorlók jogaival.
Lívia Járóka (NI), írásban. – A koronavírus-járvány, illetve az ukrán–orosz háború okozta gazdasági és társadalmi hatások következtében az elmúlt 2,5 évben Európa roma közösségei még sérülékenyebbé és kiszolgáltatottabbá váltak. Az egészségügyi ellátásban való – a többségi társadalom tagjaihoz képesti – alacsonyabb részesedési arányuk, a dezinformációnak való nagyobb kiszolgáltatottságuk és az online oktatás okozta nehézségek mellett, a roma közösségekkel szembeni előítéletek mértéke is növekedett. Továbbá a deprivált csoportok a gazdasági válság közvetlen és közvetett hatásainak nagyobb arányú kitettsége miatt, a négy központi terület – oktatás, lakhatás, egészségügy, foglalkoztatás – szintjén is romlottak a kitörési és felzárkózási lehetőségeik.
Az Európai Unió intézményeinek és tagállamainak kötelessége fellépni az erősödő cigányellenesség ellen, minden létező formában. Javasoljuk az uniós direktívák felülvizsgálatát, hiszen a rasszizmus elleni akciótervnek válaszokat kell adni a járvány gazdasági és társadalmi hatásaiból továbbgyűrűző kihívásokra is. Javasoljuk továbbá az FRA és egyéb uniós szervek rasszizmus elleni tevékenységeinek megerősítését. Tagállamok esetében szorgalmazzuk, hogy a helyi szinten megvalósuló programokban vegyék figyelembe helyi roma szervezetek és vezetők támogatását, továbbá vonják be őket a döntési folyamatokba. Az antidiszkriminációs, az emberi jogi és pedagógus képzéseket nagyobb arányú bevonással kell megvalósítani. Cél a kisebbségek elleni előítéletek csökkentése. Szorgalmazzuk, a nemzeti kerettantervek és tagállami oktatási anyagok kiemelten foglalkozzanak a romákkal szembeni előítéletek hatékony csökkentésével.