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Procedura : 2021/2003(INI)
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Dokument w ramach procedury : A9-0021/2022

Teksty złożone :

A9-0021/2022

Debaty :

PV 08/03/2022 - 15
CRE 08/03/2022 - 15

Głosowanie :

PV 09/03/2022 - 13
CRE 09/03/2022 - 13
PV 10/03/2022 - 2
CRE 10/03/2022 - 2

Teksty przyjęte :

P9_TA(2022)0072

Pełne sprawozdanie z obrad
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Wtorek, 8 marca 2022 r. - Strasburg Wersja poprawiona

15. Uwzględnianie aspektu płci w Parlamencie Europejskim – sprawozdanie roczne za 2020 r. (debata)
zapis wideo wystąpień
Protokół
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  Πρόεδρος. – Το επόμενο σημείο στην ημερήσια διάταξη είναι η έκθεση της κυρίας Tolleret και της κυρίας Delbos-Corfield με θέμα: Ενσωμάτωση της διάστασης του φύλου στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο - ετήσια έκθεση 2020.

Τον λόγο έχει πρώτα η κυρία Tolleret, εισηγήτρια, θα μας μιλήσει από το Παρίσι, από τα γραφεία του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου, για 6 λεπτά.

 
  
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  Irène Tolleret, rapporteure. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, notre Parlement européen n’a jamais compté autant de femmes. Nous représentons aujourd’hui 39,5 % des eurodéputés de cette législature. Nous avons même récemment élu une femme à la Présidence de notre institution pour la troisième fois de son histoire. Est-ce un signe que l’égalité homme-femme progresse dans notre assemblée? Assurément. Est-ce pour autant suffisant? Absolument pas. Ces progrès sont beaucoup trop lents. Nous pouvons, nous devons aller plus loin et plus vite.

Au Parlement européen, l’égalité des genres doit devenir une réalité au quotidien. D’une part, pour garantir une représentation équilibrée des femmes à tous les niveaux de fonctionnement et, d’autre part, pour permettre une prise en compte effective de la dimension de genre dans toutes nos politiques. Chers collègues, c’est là l’objectif du rapport que nous votons aujourd’hui.

Pour améliorer l’égalité des genres au Parlement européen, il est essentiel que les femmes y soient correctement représentées. Et des femmes qui ont l’ambition de participer à la vie politique européenne, nous n’en manquons pas. Pourtant, des obstacles subsistent et elles ne disposent pas des mêmes opportunités d’accès au Parlement européen que les hommes. Ce rapport veut lever ces obstacles en proposant l’introduction de quotas dans la nouvelle loi électorale européenne. Dans certains pays de notre Union, les quotas en politique sont déjà une réalité. Ils ont fait leurs preuves. Ils ont largement contribué à favoriser l’accès des femmes aux instances de décision. Cette mesure est nécessaire si nous voulons espérer atteindre un jour la parité dans notre institution.

Ce travail de représentation équilibrée entre les femmes et les hommes doit se poursuivre au-delà de l’élection, car une fois élues, les difficultés commencent. Les femmes sont moins présentes aux postes de décision. Il suffit de regarder la composition des présidences de commission: sur 23 commissions et sous-commissions, seulement un peu plus d’un tiers sont présidées par des femmes. Elles ont aussi moins accès aux rapports stratégiques. Ce rapport veut supprimer ces barrières grâce à une réforme des procédures du Parlement européen, afin d’introduire une parité réelle à tous les niveaux de fonctionnement de notre institution.

En rédigeant ce rapport, nous avons constaté que la mise en œuvre de l’intégration de la perspective de genre dans nos politiques publiques est encore trop fragmentaire. De nombreuses propositions législatives ne tiennent absolument pas compte du genre. L’intégration de la dimension de genre n’est pas encore été étendue à l’ensemble du budget de l’Union européenne. Il s’agit pourtant d’une des approches officielles de l’Union européenne pour atteindre l’égalité des genres.

La mise en œuvre du «gender mainstreaming» est donc essentielle, car pendant trop longtemps, nos politiques publiques ont été faites par des hommes, pour des hommes. Or, une politique qui ne prend pas en compte les besoins spécifiques des femmes, c’est-à-dire de 52 % de notre population, c’est au mieux une chance perdue d’améliorer l’égalité entre les femmes et les hommes, mais beaucoup plus probablement le risque d’empirer la situation.

Ainsi, ce rapport propose une meilleure intégration de la dimension de genre dans nos activités parlementaires, à l’aide de différentes mesures. Trop souvent, la perspective de genre n’est pas prise en compte dans nos travaux, pas tant par une volonté des eurodéputés, mais par un manque de connaissances. C’est pourquoi ce rapport préconise une meilleure coopération avec l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes, afin de fournir des formations spécifiques pour les eurodéputés, pour les assistants, pour tous le personnel, afin qu’ils soient en mesure d’intégrer une dimension de genre dans leur travail.

Ce rapport demande également à ce que soit institutionnalisé le «Gender mainstreaming network», réseau de membres du Parlement européen regroupant les membres de la commission des droits des femmes ainsi que les délégués «gender mainstreaming» présents à l’intérieur de chaque commission parlementaire.

Enfin, par ce rapport, nous demandons que la perspective de genre soit réellement intégrée dans la législation européenne. Ainsi, nous appelons la Commission à accompagner chaque proposition législative et non législative d’une étude d’impact sur le genre. Nous avons besoin de données ventilées par genre, car ces données nous permettent de prendre conscience de l’impact différencié de nos politiques selon le genre. C’est cette prise de conscience qui nous permet d’agir.

Il est aussi nécessaire que le budget européen intègre cette perspective de genre en allant au-delà du simple financement de projets en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, en prenant en compte de manière explicite l’objectif d’égalité dans le processus budgétaire. Chaque euro dépensé doit bénéficier autant aux femmes qu’aux hommes.

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, il est temps de cesser les grands discours. Il est temps de passer aux actes. Nous avons l’opportunité de faire de notre Parlement européen une institution modèle pour notre société en opérant un changement de paradigme dans notre mode de fonctionnement. Moi je dis: allons-y. Nous sommes le 8 mars. Nous sommes la Journée internationale des droits des femmes. Faisons de ce Parlement une maison où, comme le disait Olympe de Gouges, la femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Faisons de cette maison une journée où tous les jours sont des 8 mars.

 
  
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  Gwendoline Delbos-Corfield, rapporteure. – Monsieur le Président, le manque d’égalité entre les femmes et les hommes, le manque d’égalité entre les genres, est un problème encore prégnant dans nos sociétés, dans nos États membres, nos économies, nos institutions, mais aussi dans nos schémas mentaux et structurels.

L’égalité constitue toujours un combat dans certains domaines professionnels, spécifiquement pour certaines femmes et dans certaines familles, et elle reste inachevée partout. Dans la représentation politique et les lieux de pouvoir, dans la manière dont nous concevons nos politiques publiques et leurs conséquences concrètes sur la vie des citoyennes européennes, dans les entreprises, avec l’écart salarial, dans l’accès à la santé, etc.

Pourtant, dans ce Parlement, qui fut précurseur avec la création, dès 1979, de la commission des droits des femmes, un mandat qui n’a fait que s’élargir et un rôle devenu essentiel dans le travail de cette institution, on pourrait penser que finalement, presque tout est fait. 39 % des membres de ce Parlement sont des femmes, Irène l’a dit, c’est plus que les 30 % des parlements nationaux dans les États membres et bien plus que les 25 % des parlements du monde.

Mais faut-il rappeler que les femmes constituent la moitié de la population européenne et qu’elles pourraient donc être représentées ici au même niveau? Dans les postes à responsabilités, là aussi, des progrès sont notables, comme la parité du Bureau du Parlement, mais seules 8 des 25 commissions ont actuellement une femme à leur tête et 15 délégations sur 43 sont présidées par une femme.

Surtout, ce manque de parité est un souci majeur dans la manière dont cela impacte notre travail législatif quotidien, dans la composition des commissions, dans la désignation des coordinateurs et des coordinatrices, dans le choix des personnes chargées des rapports, dans la répartition du temps de parole. Les dossiers majeurs, les plus stratégiques, ceux au cœur du pouvoir, sont principalement conçus, étudiés et débattus entre hommes. Climat, agriculture, économie, constitutionnelle: les grandes lois structurelles ont été dans les mains des hommes. C’est donc une question de représentation et une question de contenu.

La dimension de genre doit être pensée dans les textes législatifs produits par nos institutions. Il y a des impensés aujourd’hui en matière d’égalité dans des dossiers comme le pacte vert, la politique agricole commune, l’élaboration des budgets, les récents plans de relance et de soutien suite à la crise sanitaire. Faute d’avoir été conçues avec une vision inclusive et en mettant autour de la table les personnes concernées, nos politiques publiques vont même parfois accroître les inégalités existantes et l’argent public bénéficie principalement aux secteurs d’emplois masculins, laissant de côté les femmes, et en particulier les femmes issues de minorités.

Donc, dans la représentation politique, il faut pousser les États membres à faire élire autant de femmes que d’hommes lors des élections, mais en prenant en compte les femmes dans toute leur diversité, et ce dans l’ensemble des lieux de prise des décisions. Il faut en tenir compte dans nos équipes et dans l’administration, évidemment. Plus on monte dans la pyramide et plus la représentation masculine y est dominante. Alors, il y a des règles à changer et certaines dispositions concernent notre règlement intérieur.

Mais c’est aussi dans nos pratiques, au sein de nos groupes politiques, que nous pouvons changer les choses. Et cela nous concerne tous ici – toutes aussi, puisque nous sommes principalement des femmes à travailler sur ce dossier. Il faut intégrer une perspective de genre dans l’ensemble des décisions, y compris internes, dans notre fonctionnement et dans notre manière de travailler collectivement. Et aucun groupe n’est vertueux. Mon groupe a depuis longtemps des règles particulières en termes de partage entre les femmes et les hommes, et pourtant, ce sont pratiquement toujours les femmes qui s’occupent des dossiers liés au genre. Nous suscitons souvent un intérêt poli, respectueux, mais pas plus. Il faut une implication de tous les hommes et de toutes les femmes dans ces dossiers.

Toutes les autres préconisations importantes que contient ce rapport sont essentielles: les recrutements, la formation, les congés parentaux, l’équilibre entre le temps de travail et la vie familiale, la lutte contre les discriminations. Reste un point très important: il faut réaliser un audit, il nous faut des données; les données sont essentielles pour pouvoir faire une feuille de route. Il faut savoir d’où nous partons. On ne peut pas corriger les problèmes qu’on ne voit pas. Les commissions ont commencé à faire remonter des informations – c’est ce qui nous a permis de voir que, par exemple, la commission de l’agriculture n’a que 20 % d’expertes qui viennent parler, contre 80 % d’hommes –, mais il nous faut plus d’informations encore.

Le rapport que nous présentons aujourd’hui est le fruit d’un travail patient, méthodique, collaboratif. C’est la suite d’un travail déjà effectué par la commission FEMM depuis fort longtemps. C’est la suite d’un travail réalisé dans le cadre du «Gender mainstreaming network», d’avancées obtenues au sein du groupe de haut niveau du Parlement sur l’égalité des genres et la diversité, et c’est surtout le travail de plusieurs femmes réunies dans plusieurs groupes. C’est notre travail commun, que nous pouvons saluer ici et qui est une véritable avancée pour ce Parlement. Nous n’avons pas souvent des raisons d’être satisfaites; aujourd’hui, je crois, en est une.

 
  
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  Frances Fitzgerald, on behalf of the PPE Group. – Mr President, first of all, I’d like to thank the rapporteurs for the work that they did and for the consultations that they held with all colleagues. I’m delighted to be here today and able to discuss what I think is a very constructive and forward-looking report on gender mainstreaming in the European Parliament.

We know that often our parliaments fall down when it comes to women’s representation, and ensuring that women are heard in leadership and politics is a much harder task than it ought to be. I’m very proud to be a Member of this Parliament, with its relatively high representation of women compared to other parliaments. Nevertheless, there is more that we can do, and I think this report is an opportunity to change things in the European Parliament, making it an even better place in relation to gender equality.

It does that by offering a clear roadmap, complete with indicators, as to how we make sure that this Parliament is entirely inclusive of women. When you look at any parliament, including this one, and you put a clear lens on it, you see what I would call sometimes subtle discriminations, not always subtle, but very often they are subtle. You see old patterns in terms of who leads committees. You see old patterns that particular positions in finance and economics tend to be taken by men, and even in foreign affairs as well, surprisingly. You see those patterns being repeated and often, in the hierarchy of parliaments, women have a lesser role. So this is about asking how we make sure that we have a very inclusive parliament. It does talk about quotas, of course, and I always say about quotas that they are a short interim measure, as the UN has said. The quotas have operated for a long time on the side of men. Let’s be clear about that.

So I’m very proud to see a roadmap for the incorporation of maternity leave for MEPs into the functioning of our Parliament, as the report states. It demands, in particular, that maternity, paternity and parental leave be recognised for Members of Parliament through an amendment to the Statute for Members of the European Parliament and the implementation of solutions that guarantee Members the ability to continue working while on maternity, paternity or parental leave, such as remote voting continuing, and so on. I think that’s very important. Let’s build for the next generation of female politicians.

 
  
  

PRESIDÊNCIA: PEDRO SILVA PEREIRA
Vice-Presidente

 
  
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  Lina Gálvez Muñoz, en nombre del Grupo S&D. – Señor presidente, primero, muchas gracias a las ponentes por su trabajo: sin duda, la integración de la perspectiva de género en todas las políticas y en todo el ciclo político es la mejor estrategia que podemos seguir para avanzar en igualdad de género y, para ello, su inclusión en el Parlamento Europeo es esencial porque además tenemos la responsabilidad de dar ejemplo a muchos otros parlamentos.

La realidad es que hemos avanzado en este enfoque, pero solo en parte: por ejemplo, es cierto que todas las comisiones del Parlamento han adoptado planes de acción en materia de género, pero falta supervisión para conocer si realmente se han logrado los objetivos fijados.

También es cierto que hay más presencia de mujeres en los puestos de responsabilidad de las comisiones, pero aún es minoritaria y sobre todo hay una gran segregación, con las mujeres más bien concentradas en las comisiones más sociales y más ausentes de otras que, en teoría, tienen más poder, como las del ámbito económico, y que, a la postre, definen los límites de las políticas que podemos hacer en el resto de los continentes.

También sabemos por este informe que necesitamos una mejor y más estructurada conexión en materia de incorporación de la perspectiva de género, de transversalidad de género, entre todas las instituciones de la Unión Europea; que también necesitamos unir fuerzas para luchar contra los movimientos antifeministas, antigénero y, en definitiva, antidemocráticos que hace tiempo que sabemos que están recibiendo una financiación extraordinaria para lanzar campañas antiigualdad, aunque ahora, desgraciadamente, con la guerra de Ucrania están floreciendo aún más.

También vemos que es necesario medir si las aportaciones realizadas desde la Comisión de Derechos de las Mujeres e Igualdad de Género se incorporan en otras comisiones y en la posición final del Parlamento, y para ello debemos tener mejores datos, más datos, y esa será la forma de medir la voluntad política real.

Nosotros, los socialistas y las socialistas, tenemos esa voluntad y consideramos que este informe es un gran avance, sobre todo que se incluyan las listas de cremallera en la próxima revisión de la ley electoral de la Unión Europea, que en materia de antiacoso y del #MeToo hagamos la formación obligatoria para los miembros del Parlamento y que esté la auditoría externa como una auténtica garantía. Estamos, por tanto, frente a una propuesta sólida y progresista, y es positivo que la debatamos hoy, 8 de marzo, Día Internacional de la Mujer, en el que hay tantas mujeres y tantos hombres viéndonos en todos sitios.

 
  
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  Svenja Hahn, im Namen der Renew-Fraktion. – Herr Präsident! Im letzten Europawahlkampf war ich 29 Jahre alt. Ich habe damals viele Gespräche zu meinen politischen Zielen geführt. Ich wurde aber auch erstaunlich oft gefragt, ob ich denn Kinder haben möchte, denn das wäre ja mit so einem Mandat schwer vereinbar.

Denn Frauen, die Politik machen, werden immer wieder daran erinnert, dass sie den Küchentisch nicht vergessen dürfen, wenn sie schon an die Tische der Macht streben. Frauen, die eine Meinung vertreten, werden oft alleine für ihre Teilhabe am öffentlichen Diskurs angefeindet. Beleidigung, Herabwürdigung oder Bedrohung – für mich und andere Politikerinnen ist das Teil unseres Alltags. Es ist Teil einer Kultur, die Frauen am liebsten aus der Öffentlichkeit verdrängen möchte.

Als Gesellschaft müssen wir uns konsequent dieser Kultur von Diskriminierung und Hass, Solidarität und Sichtbarkeit entgegensetzen. Als Parteien müssen wir mehr Ressourcen und mehr Engagement daransetzen, Frauen für politische Arbeit zu begeistern, ihre Kandidaturen zu stärken.

Nur rund 40 Prozent unseres Europäischen Parlamentes sind Frauen. Das ist im europäischen Durchschnitt noch gut, aber das kann uns doch nicht genügen. Wir müssen unsere Parlamente inklusiver und familienfreundlicher machen.

In unserem Europäischen Parlament gibt es keine Elternzeit. Dabei ist gerade das Leben und Arbeiten zwischen drei Ländern eine besondere Herausforderung. Kollegen, lasst uns Elternzeit ermöglichen! Ermöglichen wir jungen Abgeordneten, Eltern zu sein und gleichzeitig auch die Stimmen ihrer Wähler weiter vertreten zu können. Denn wenn ich mit jungen Frauen über meine Arbeit spreche, werde ich oft als Erstes gefragt, welche Diskriminierung ich als Frau in der Politik erlebe. Denn als Mädchen, als Jugendliche, als erwachsene Frau, in der Schule, im Beruf, in der Politik erleben sie immer wieder, dass sie wegen ihres Geschlechtes gegen Vorurteile anarbeiten müssen.

Dass das Geschlecht keine Rolle mehr für individuelle Chancen spielt und das Geschlecht keine Rolle mehr für politische Teilhabe spielt, dafür streite ich. Wir fangen bei uns selber an und werden das Europäische Parlament gleichberechtigter machen. Danke an unsere Ko-Berichterstatterinnen und vor allen Dingen an Irene aus meiner Fraktion für eure wichtige Arbeit.

 
  
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  Christine Anderson, im Namen der ID-Fraktion. – Herr Präsident! Der FEMM-Ausschuss, im Bericht euphemistisch „Hochrangige Gruppe“ genannt, will mal wieder Geschlechterparität in der Politik und anderswo erzwingen, selbstredend aber natürlich nur in den Chefetagen, niemals aber im Straßenbau, bei der Müllabfuhr oder unter Kanalarbeitern.

Die Tatsache, dass der FEMM-Ausschuss sich nicht einmal selbst seiner eigenen, immer wieder lauthals geforderten 50-Prozent-Geschlechterquote unterwirft – 35 der 37 Mitglieder sind Frauen –, zeigt einmal mehr, dass man gerade in diesem Ausschuss irrigerweise glaubt, Scheinheiligkeit ersetze Kompetenz.

Aber überall sonst muss einfach die Quote her. In Deutschland wurden in einigen Bundesländern bereits Wahlgesetze entsprechend geändert, um unmittelbar von den Landesverfassungsgerichten als nichtig kassiert zu werden und vom Bundesverfassungsgericht die Verfassungswidrigkeit attestiert zu bekommen.

Normalerweise wäre die Geschichte an dieser Stelle dann zu Ende. Aber wo kämen wir denn da hin, wenn die hier versammelten, sich auf dem hohen Ross ihrer moralischen Überlegenheit verbissen im Sattel festkrallenden Allesbesserwisser es zuließen, sich ihre schöne neue, auf ideologischem Schwachsinn aufgebaute Welt von verfassungsrechtlichen Grundsätzen kaputtmachen zu lassen. Vorwärts immer, rückwärts nimmer hat schon so manch anderer Scheindemokratie das Rückgrat gebrochen.

Was tatsächlich hülfe, um Frauen in der Politik zu fördern, wäre, auf eklatante Fehlbesetzungen wie Frau Angela Merkel, Ursula von der Leyen, – jetzt ganz neu dabei – Annalena Baerbock einfach zu verzichten. Das Ausmaß, in welchem diese Damen zur Verfestigung tradierter Rollenbilder beigetragen haben, kann das EU-Parlament mit keinem Bericht, und seien es derer tausend, jemals wieder auffangen. Was so gesehen dann wiederum nicht ganz so schlecht wäre.

Auch heute demonstriert dieses Parlament wieder eindrucksvoll, welchen Stellenwert die Abgeordneten der Wichtigkeit dieses Parlaments und ihrer Arbeit beimessen. Von den 705 ordentlichen Abgeordneten sind exakt 13 anwesend.

 
  
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  Beata Kempa, w imieniu grupy ECR. – Panie Przewodniczący! Szanowni Państwo! Nawet bardzo ciekawe sprawozdanie podające bardzo dużo bardzo ciekawych danych i zgodzę się z tym, że powinniśmy bardzo mocno pracować nad równością kobiet i mężczyzn, dlatego że termin gender w ogóle nie występuje w żadnych traktatach, nie ma żadnego wytłumaczenia prawnego, jest nieostry, jeśli idzie o kwestie pojęciowe, i nie jest przede wszystkim wiążący dla państw członkowskich oraz instytucji europejskich. Ale oczywiście warto rozmawiać o tym, aby przede wszystkim zapewnić równość, np. w zarobkach pomiędzy kobietami i mężczyznami zatrudnionymi na przykład na tych samych stanowiskach. Tyle tylko, że od ponad dziesięciu lat debat niewiele w tej sprawie się dzieje.

Ja myślę, że wtedy, kiedy rozmawiamy o tych kwestiach, warto stanąć w prawdzie. Proszę zauważyć, na przykład w moim kraju kobieta, pani Beata Szydło, otrzymała największą liczbę głosów w historii Parlamentu Europejskiego, to jest ponad pół miliona głosów. I co dzieje się w Parlamencie Europejskim? Została brutalnie wycięta. Nie ma prawa do tego, żeby być zwykłą przewodniczącą komisji. Czy tak ma tutaj wyglądać ten szacunek dla kobiet, które naprawdę robią wiele, żeby kobiety robiły karierę? To tylko taki jeden przykład. I w moim kraju jest również tak, że te nożyce zarobków pomiędzy kobietami i mężczyznami są bodaj najmniejsze. Tak, że można robić wiele, ale można mówić wiele i nie robić nic, po prostu jestem zażenowana, dane bardzo dobre, ale rzeczywiście niewiele w tej sprawie robimy.

 
  
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  Eugenia Rodríguez Palop, en nombre del Grupo The Left. – Señor presidente, hace ya años que la transversalidad de género dejó de ser una herramienta novedosa para promover la igualdad entre mujeres y hombres.

En la Conferencia Mundial sobre las Mujeres, celebrada en Nairobi en 1985, se instó a su implementación y, diez años después, la Plataforma de Acción aprobada en Pekín la asumió como estrategia para combatir sin paliativos las discriminaciones múltiples e interseccionales que sufren las mujeres. Hoy conocemos las posibilidades que ofrece, pero también sabemos que la transversalidad de género puede quedarse en nada si se aplica de manera fragmentada y parcial, si no existe un compromiso real y se aplica de manera mecánica.

En un momento de crisis e incertidumbre como el que vivimos, en el que la guerra viene a sumar más desequilibrio a la situación generada por la pandemia y a las desigualdades estructurales, es más necesario que nunca dotar de contenido y poner en valor la transversalidad de género. Hoy podría imponerse la normalidad de una lógica belicista que incremente el gasto militar y reduzca el gasto social, y en ese marco serán las mujeres quienes más sufran.

Es momento de reconocer la diversidad, la redistribución de oportunidades, poder y recursos y apostar por la representación igualitaria de mujeres y hombres —que ya toca—. Esta apuesta por la igualdad reduciría, además, las violencias machistas, que no son sino una manifestación brutal de discriminación y opresión.

Este Parlamento no es solo un empleador de cientos de trabajadores y trabajadoras, a los que debe garantizar un empleo en condiciones de igualdad, sino que es también un espejo en el que se miran a diario los Gobiernos de toda Europa. Y debemos dar ejemplo.

 
  
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  Maria da Graça Carvalho (PPE). – Senhor Presidente, caros colegas, a igualdade de género é um princípio fundamental da União Europeia que deve ser defendido e aplicado por todas as instituições europeias, em especial o Parlamento Europeu.

Ao nível da sua realidade interna, o Parlamento registou claros progressos, sobretudo na proporção de seus deputados eleitos. No entanto, precisa ainda de ser mais afirmativo. Refiro-me a temas concretos, como a representatividade das mulheres em diferentes funções nesta instituição, mas também a uma abordagem horizontal que deve estar refletida em todas as políticas do Parlamento Europeu. Neste caso não apenas no que respeita à sua própria organização enquanto instituição, mas ainda em todos os temas sobre os quais trabalha e se pronuncia.

Precisamos de uma maior representatividade das mulheres para que a perspetiva de género esteja presente, quer falemos de energia digital, ambiente, mercado interno, agricultura ou transportes. É fundamental que através das propostas e dos relatórios elaborados por este Parlamento que se promova a maior participação e liderança das mulheres nos diferentes setores da sociedade, nomeadamente na investigação científica, nas empresas, na administração pública e na política.

 
  
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  Robert Biedroń (S&D). – Mr President, it’s a special day today, International Women’s Day, and it’s unfortunately a bitter sweet day, bitter because of what’s happening in Ukraine and sweet because we have a bunch of good news, and let me start with that.

Today, the Commission has announced the launch, the proposal of the Directive on combating violence against women and domestic violence. The other good news – the Women on Boards and the Pay Transparency Directives are unblocked and in progress. And is it good news for our colleague Beata Kempa, who was complaining about gender pay gap. Here we are, and I hope they will be on the board supporting us.

But let me congratulate both rapporteurs for their excellent work and, as the Chair of the Committee on Women’s Rights, I’m happy to see that Parliament has endorsed gender mainstreaming and we are leading by example. It was said that 40% of the Members of this House are women, but look around. What time is it now? That’s not the prime time for debate. This is the reality we are now. Look at the speakers list. Where are all our male colleagues on this list? It is not a women’s only topic. If you want gender mainstreaming, we need our colleagues, male colleagues on the board.

I represent the FEMM Committee. Only two members out of 37 of my committee are male, full Members. I am also a Member of another committee where there is money and power – the Budget Committee – where out of 41 Members of this committee, only 10 are women. Doesn’t it show clearly the inequality in this House? This House, the sanctuary of the European democracy? There is much room for improvement, so I congratulate my colleague rapporteurs for their excellent work and I keep my fingers crossed for you.

 
  
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  President. – In fact Robert Biedroń was the first man to ask for the floor in this debate and we have only two male Members of this Chamber in our lists of speakers for this evening.

 
  
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  Isabella Adinolfi (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, molte delle iniziative che ogni giorno realizziamo cercano di mettere in moto un processo virtuoso che miri non solo ad aumentare la mera presenza delle donne in posizioni di rilievo, ma miri indirettamente a creare le condizioni formative, di supporto e lavorative, essenziali nella società moderna, per incentivare la presenza di donne in ogni livello della piramide.

Quello che però si deve assolutamente evitare è cadere in testi politicamente corretti, talvolta del tutto sterili e inutili. Concentrare così tanta attenzione ed energia su linguaggio neutro, su questioni minori, come il numero dei deputati uomini nella commissione AGRI piuttosto che Pesca, o sui cestini per le coppette mestruali nei bagni, lo trovo sinceramente distante dalla realtà che ci circonda.

Potreste dirmi che le istituzioni devono dare il buon esempio. È vero. Però dobbiamo anche evitare di dimenticarci come è il mondo là fuori, non dobbiamo cadere nella sindrome di Maria Antonietta a Versailles. Perché lì fuori ci sono problemi concretissimi. Fuori da questa bolla europea ci sono donne che a parità di mansioni lavorative guadagnano il 30 % in meno rispetto agli uomini. È come se una deputata donna guadagnasse il 30 % in meno rispetto a un collega uomo.

La strada verso la parità di genere purtroppo è ancora lunga il nostro compito come legislatori è quello di continuare a lavorare gestendo l'"ordinario" e lo "straordinario", ma senza perdere mai di vista le reali necessità delle cittadine europee.

 
  
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  Evelyn Regner (S&D). – Mr President, gender mainstreaming is, at the end of the day, a powerful instrument. It’s about changing society, it’s about changing culture. It’s about changing our way of thinking and doing politics. And we, as the European Parliament, we should lead by example. With the 2020 gender mainstreaming report, we looked into how this principle has been adopted within our institution. Much has been achieved, mainly thanks to the engaged members of the gender mainstreaming network. There is so much cooperation. So thank you, Gwendoline, thank you, Irène, and thank you to all those engaged Members all over the committees in this European Parliament. How we push gender mainstreaming – this is an idea national parliaments should take over. So we adopted anti-harassment policies just last December. We’re advancing on tackling vertical and horizontal discrimination within our House. And we have a comprehensive gender action plan and roadmap to achieve the goal of gender equality.

However, we also see that in the European Parliament, we also still have to do far more. For example, when it comes to the election of Members, we need parity from all political groups, not only from the left, also from the right. And we need to better institutionalise gender mainstreaming for more structure, more data and better indicators.

So, in the end, gender equality is for all of us and should be as normal in our way of thinking as breathing.

 
  
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  Sara Skyttedal (PPE). – Herr talman! Den internationella kvinnodagen infaller i dag, och det finns verkligen verkliga problem för kvinnor i Europa. Inte minst har många nämnt de kvinnor som nu på olika sätt påverkas av kriget mot Ukraina.

Europaparlamentets medskick den här dagen handlar emellertid i stället om jämställdhetsintegrering. Det är en form av jämställdhetsarbete som utgår från att könsmaktsordningen genomsyrar allt och att vi därför i varje enskild situation måste analysera hur förslag slår olika mot män och kvinnor.

För det första delar inte jag idén om att vi lever i ett samhälle som är totalt genomsyrat av misogyni, och dessutom leder det till ett arbete som jag anser antingen blir rent banalt, vilket jag själv erfarit från mina år i kommunpolitiken, där jämställdhetsintegrering i praktiken innebar bland annat att vi skulle göra ett genusperspektiv när vi skulle bygga ut vatten- och avloppssystemet. Tyvärr är det desto värre när arbetet handlar om det som beskrivs i parlamentets föreslagna ståndpunkt, där det handlar om skadliga förslag om kvotering på alla möjliga nivåer och hur vi förväntas förfäras bland annat över det faktum att endast tre av sju av våra politiska grupper har en kvinna som ordförande. Det är liksom lite svårt att få det lite mer jämställt än tre av sju, om vi inte lyckas kasta in en ickebinär person där också.

Det är krig i Europa, men det handlar inte om ett könskrig, vilket man kan tro när man läser betänkandet om jämställdhetsintegrering. Jag hoppas att parlamentet kan välja att fokusera på de verkliga jämställdhetsproblemen i stället.

 
  
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  Predrag Fred Matić (S&D). – Poštovani predsjedavajući, čestitke našim izvjestiteljicama Irene i Gwendoline koje su napravile sjajan posao, kao i svim drugim kolegicama i kolegama koji su sudjelovali u izradi ovog izvješća.

Nije malen posao osvrnuti se na sve relevantne teme unutar rodne ravnopravnosti i dati nam sveobuhvatan pregled položaja naše institucije u tom području, a istovremeno dajući širi društveni kontekst. Ono što mogu dodatno naglasiti, a što je vidljivo iz izvješća, velik je posao pred nama i ne možemo biti zadovoljni trenutnom situacijom.

Osobito tu naglašavam poziv za rodno osviještenu izradu proračuna. Ništa od svega što želimo postići nije moguće bez adekvatne alokacije sredstava.

Ne možemo stajati ovdje iz mjeseca u mjesec i osuđivati nasilje nad ženama, galamiti zbog manjka pristupa procesima odlučivanja ili se ljutiti zbog nedostatka mehanizma za suzbijanje rodnog jaza u plaćama, a da nismo kao jedan od osnovnih preduvjeta osigurali sredstva da se sve to promijeni.

Ne smijemo zaboraviti ni na posljedice COVID-19 pandemije na rodnu ravnopravnost i to uvijek treba naglašavati. I nevjerojatno je da, primjerice, zahtjev FEMM odbora da u svakom nacionalnom planu za oporavak mora biti poglavlje u rodnoj ravnopravnosti nije ispunjen.

Nema oporavka društva, ekonomije i europske zajednice bez potpune implementacije načela rodne ravnopravnosti. I dokle god se pola našeg društva smatra drugotnim, a to često čujemo da se govori za žene, nema nama europske budućnosti.

 
  
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  Danuta Maria Hübner (PPE). – Mr President, in this House, we know how important equality and representation are for democracy. We also note that inclusive leadership is good for the quality of decision-making and, with 40% women among our membership, the European Parliament represents inclusive leadership in European politics.

But we also know that some political parties in this House do not accept any inclusivity, including in terms of gender. The context for the equality we have to look at today includes COVID consequences, insane Putin’s aggression, long—term gender gaps in many areas of our lives, and the conclusions of the recent report on the Recovery and Resilience Facility (RRF) implementation. This context tells us that the need for progress on all gender fronts remains fundamental. We also see with more clarity that progress can only be achieved through binding measures. Fortunately, as co—legislator, we have the tool in our hands.

Colleagues, now, in the time of multiple challenges, we must remain particularly vigilant. There are risks of reversing the EU’s gains, its shift in gender equality over the last two decades. What was a largely supported achievement 10 years ago, the Istanbul Convention, is questioned today in some political parties, in particular in central European countries, where ruling parties reject even the word ‘gender’, and we heard it tonight. This anti—gender attitude means that gender equality is rejected as a recognition of human rights for women. We should include these issues in our dialogue with national parliaments.

The EU has always been seen as a global champion in gender equality, largely due to the commitment of the European Parliament. As we see that political commitment to gender equality cannot be taken for granted, we count on the engagement of the Commission, and our House should strengthen its role as guardian of gender equality.

 
  
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  Maria-Manuel Leitão-Marques (S&D). – Senhoras e Senhores deputados, em fevereiro de 2020 antes da pandemia começar, as mulheres enfrentavam inúmeras desigualdades políticas, sociais e económicas, algumas das quais foram acentuadas nestes dois últimos anos ou, pelo menos, tornaram-se mais visíveis, como a precariedade do emprego e, portanto, o maior desemprego, ou a falta de conciliação entre a vida pessoal, profissional e familiar.

No Parlamento Europeu, em todas as comissões em que trabalhamos, da política externa à economia, do orçamento ao mercado interno, da agricultura às pescas, tentamos colmatar estas e outras desigualdades. Diz quem está cá há mais tempo do que eu que até o temos feito melhor nesta legislatura do que acontecia em legislaturas anteriores. Mas sabemos que nem tudo está bem.

Foram aqui já dados alguns números que mostram que há ainda uma representação desequilibrada entre homens e mulheres. Como o meu colega Robert Biedroń aqui disse, quando olhamos também para as escolhas das comissões não ficamos muito contentes. Por exemplo, na Comissão Especial de Inteligência Artificial, no relatório final participaram apenas homens, tanto os relatores-sombra como o relator.

Como escreveu Caroline Criado Perez no seu livro «Mulheres invisíveis», a verdadeira razão porque excluímos as mulheres é porque vemos os direitos de 50 % da população como os interesses de uma minoria.

 
  
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  Isabel Benjumea Benjumea (PPE). – Señor presidente, miren, si yo hubiera nacido en el siglo xix, les aseguro que yo hubiera sido sufragista y hubiera peleado con toda mi capacidad por reivindicar la igualdad entre hombres y mujeres; si yo, en estos tiempos, hubiera nacido en Arabia Saudí, en Irán o en Chad, por ejemplo, les aseguro que estaría peleando con uñas y dientes, con toda mi capacidad, por la igualdad entre hombres y mujeres.

Pero yo he nacido en Europa, he nacido en España: soy miembro de una democracia en la cual se me reconocen mis derechos y libertades. Y no me cansaré de decir que en Europa las mujeres no nacemos víctimas, y es importante que dejemos de sentirnos víctimas, no lo somos: gozamos de las mismas oportunidades que los hombres, y ya está bien de este lamento constante que llevamos escuchando.

Estamos viviendo una guerra en la que están hombres, principalmente hombres, aunque también muchas mujeres, pero principalmente hombres, luchando por nuestras libertades, y nosotros estamos aquí lamentándonos por representación de cuotas dentro de las instituciones europeas.

Las mujeres no necesitamos en Europa, ni en ninguna parte, que nos digan ni lo que tenemos que estudiar, ni en lo que tenemos que trabajar, ni cómo tenemos que organizar nuestra vida familiar: lo que queremos es que se nos deje libertad de elegir y tener un ordenamiento jurídico como el que tenemos en Europa, en el que, si hay cualquier caso en el que haya discriminación, no entre hombres y mujeres, entre cualquier ciudadano, tengamos un tribunal al que poder dirigirnos para exigir que se solvente esa desigualdad.

En Europa las mujeres no nacemos víctimas.

 
  
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  Vera Tax (S&D). – Voorzitter, “Vera, waarom maak jij je steeds weer druk over vrouwenrechten? Er is een oorlog gaande in Europa. Waar liggen jouw prioriteiten?” Deze vraag krijg ik steeds vaker en eigenlijk altijd als het gaat over gendergelijkheid. Op dit moment vechten Europese vrouwen en mannen in Oekraïne voor hun land, proberen zij hun kinderen te redden en in veiligheid te brengen. Sommige vrouwen zijn zelfs genoodzaakt om hun baby ter wereld te brengen in de metro. In elke crisis, of het nu oorlog is of een pandemie, zijn het vrouwen die zwaar getroffen worden. Elke keer weer. De cijfers spreken voor zich.

Maar als het gaat om de strategische keuze voor een veilig leven voor jou en je gezin, dan zitten de vrouwen niet of zwaar ondervertegenwoordigd aan tafel. Het aantal vrouwen dat actief is in de politiek in alle lidstaten van de EU is nog steeds niet gelijk. Vrouwelijke politici zijn vaker het doelwit van intimidatie, vooral op sociale media. Het ontmoedigt hen om actief deel te nemen aan de politiek en om mee te doen in democratische besluitvorming.

Ook in mijn eigen land, Nederland, is die gelijkheid nog bedroevend. Volgende week zijn er lokale verkiezingen. Gemiddeld is drie op de tien gemeenteraadsleden vrouw en dat in 2022! Dit moet anders. Het is in het directe belang van onze democratie dat mensen gelijk vertegenwoordigd zijn. Hier in het Europees Parlement en daarbuiten.

 
  
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  Sunčana Glavak (PPE). – Poštovani predsjedavajući, poštovana povjerenice, kolegice i kolege, pa imamo i ostale dane u godini kako bismo se mogli baviti ovim takozvanim ženskim temama, ne samo na jedan dan.

Prema procjenama izvješća o globalnom rodnom jazu za 2021. godinu, koje donosi Svjetski ekonomski forum, ako nastavimo sa sadašnjim naporima, svijetu će trebati 135,6 godina da se smanji jaz među spolovima.

Fenomen staklenog stropa ostaje problem u različitim područjima, političkoj participaciji, poziciji poslovnog i ekonomskog odlučivanja. I dalje su žene suočene s brojnim predrasudama, stereotipima i dvostrukim kriterijima i, naravno, izazovima. Trebamo osvijestiti društvo da shvati kako političarke svojom strašću i iskustvom daju nemjerljiv doprinos kvaliteti i sadržaju politika. Žene često nisu na takozvanim pozicijama moći i to je svima jasno.

Kada govorimo o ovom dokumentu, mislim da on izaziva i brojne kontroverze. Međutim, nemam vremena danas o njima govoriti. Kada bi se ženama pružile jednake prilike, do 2050. godine BDP po stanovniku u Europskoj uniji mogli bi povećati za 3,15 bilijuna eura. Pa zar to ne bi bilo sjajno? Ako napravimo samo mali korak, ako uvedemo nešto drugo i uvedemo promjene, tada ćemo doista učiniti korak naprijed.

I za kraj, bitni su nam mediji. Bitno je ono što se događa na ekranu i izvan njega jer ono što ne vidite ne želite ni postati, a žene čine samo 24 posto osoba o kojima slušamo ili čitamo u vijestima. Ovaj termin teško da će završiti u udarnim vijestima.

 
  
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  Presidente. – O debate está encerrado.

A votação sobre este ponto da ordem de trabalhos terá lugar amanhã.

Declarações escritas (artigo 171.º)

 
  
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  Guido Reil (ID), schriftlich. – Sie haben wieder einen Bericht zu Gender-Mainstreaming verabschiedet. Wie üblich werfen Sie alles durcheinander und kämpfen gegen Phantom-Feindbilder. So sind wir gerade als rechte Partei selbstverständlich für die Gleichstellung von Mann und Frau. Ihre ewig-falschen Unterstellungen, dass dem anders sei, sind komplett absurd und unredlich. Es ist jedoch lächerlich, wenn sich junge, erfolgreiche Politikerinnen als Opfer von Diskriminierung darstellen. Die Tatsache, dass sie weiblich sind, dürfte ihrer Karriere nicht geschadet, sondern sie im Gegenteil befördert haben. Wenn Politikerinnen Beleidigungen, Herabwürdigungen und Bedrohungen erfahren, ist das entsetzlich, trifft aber viele Politiker – unabhängig vom Geschlecht. In der Regel liegt das an der Art des Mediums. Social Media verrohen den Diskurs – für alle. Wenn Sie wirklich für die Recht von Frauen kämpfen möchten, dann reisen Sie in die Länder, aus denen die EU in den letzten Jahren so viel Zuwanderung erfahren hat. Dort ist die Ungleichheit der Geschlechter noch sehr real. Sie hätten sofort meine volle Unterstützung. Stattdessen reden Sie jungen Frauen ein, dass jeder Rückschlag, den sie erfahren, auf ihr Geschlecht zurückzuführen sei. Das ist narzisstisch und verhindert die Persönlichkeitsentwicklung und das Erwachsenwerden.

 
Ostatnia aktualizacja: 10 października 2022Informacja prawna - Polityka ochrony prywatności