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Procedūra : 2021/2003(INI)
Dokumenta lietošanas cikls sēdē
Dokumenta lietošanas cikls : A9-0025/2022

Iesniegtie teksti :

A9-0025/2022

Debates :

PV 08/03/2022 - 16
CRE 08/03/2022 - 16

Balsojumi :

PV 09/03/2022 - 13
CRE 09/03/2022 - 13
PV 10/03/2022 - 2
CRE 10/03/2022 - 2

Pieņemtie teksti :

P9_TA(2022)0073

Debašu stenogramma
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Otrdiena, 2022. gada 8. marts - Strasbūra Pārskatītā redakcija

16. ES trešais dzimumu līdztiesības rīcības plāns (debates)
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  Presidente. – Segue-se o debate sobre o relatório da Deputada Chrysoula Zacharopoulou, em nome da Comissão do Desenvolvimento e da Comissão dos Direitos das Mulheres e da Igualdade dos Géneros, sobre o Plano de Ação III da UE em matéria de Igualdade de Género (2021/2003(INI)) (A9-0025/2022).

Gostaria de recordar aos senhores deputados que não haverá, como tem sido habitual, procedimentos catch-the-eye nem perguntas sob a forma de cartão azul.

 
  
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  Chrysoula Zacharopoulou, rapporteure. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, mes chers collègues, en cette Journée internationale des droits des femmes, je voudrais d’abord rendre hommage au courage et à la force des femmes ukrainiennes. À 2 000 km d’ici, les femmes prennent les armes pour défendre leur pays. Elles accouchent sous les bombes. Elles s’exilent avec leurs enfants. Elles résistent.

Notre génération est témoin de crises mondiales d’une ampleur inédite qui mettent toute l’humanité face à de nouveaux défis: les guerres, la crise sanitaire, la crise climatique. Lorsqu’on est plongé dans l’inconnu, les inégalités ressurgissent et s’aggravent. Et lorsqu’on parle d’inégalités, on le sait, ce sont les femmes qui sont les premières victimes.

La pandémie de COVID-19 nous a fait entrer dans une nouvelle ère: augmentation de la précarité, du chômage, des violences intrafamiliales, des grossesses non désirées, de la déscolarisation. Selon une étude, la crise nous a fait perdre 36 ans de progrès en matière d’égalité. La crise climatique et environnementale a un impact disproportionné sur les femmes qui subissent le plus durement les conséquences du changement climatique et des catastrophes naturelles.

En Afghanistan, depuis le retour des talibans, les femmes sont privées de leur émancipation et de leur liberté. En République démocratique du Congo, dans les zones de conflits, le viol est utilisé comme une arme de guerre pour terroriser les populations civiles. Au Mexique, la lutte contre la pédopornographie et contre l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants se heurte à la corruption et au machisme de la société. En Irak, les femmes yézidies ont été réduites en esclaves sexuelles par Daech et des milliers sont encore portées disparues aujourd’hui. Partout dans le monde, des filles et des femmes souffrent dans leur chair des discriminations et des violences, mais n’abandonnent pas.

Voilà pourquoi un nouveau plan européen d’action extérieure pour l’égalité est d’une importance capitale. Le GAP III est un instrument politique et financier majeur de l’Union européenne. Il réaffirme haut et fort notre volonté de porter nos valeurs d’égalité dans notre action extérieure. C’est que l’on appelle la «diplomatie féministe».

La rédaction de ce rapport est le fruit d’un long travail de terrain, de consultations sur tous les continents – l’Asie, l’Amérique latine, l’Afrique, le Moyen-Orient. J’ai eu de nombreux échanges avec la société civile, des survivants de violences, des militants, ministres, députés, journalistes, diplomates. Tous ont contribué, avec leur vécu, leurs expériences et leurs propositions, à ce que ce rapport réponde aux besoins des femmes et des filles ainsi qu’aux problématiques propres à chaque cause.

Je voudrais exprimer ma gratitude aux deux prix Nobel de la paix, le docteur Denis Mukwege et Nadia Murad, mais aussi à toutes les personnes consultées qui font confiance à l’Union européenne et à ce GAP. Je souhaite remercier également les délégations de l’Union européenne pour leur appui précieux, ainsi que mes collègues rapporteurs fictifs et toutes les équipes des deux commissions, FEMM et DEVE, pour cette excellente collaboration. C’est grâce à vous tous que nous avons aujourd’hui un texte complet et ambitieux avec des pistes innovantes et concrètes.

Voici, Madame la Commissaire, quelques propositions du Parlement européen: généraliser, dans les zones de conflits, des centres de prise en charge holistique des victimes de violences sexuelles et mettre fin à l’impunité des criminels de guerre qui violent et torturent les femmes; former les filles au numérique; garantir l’accès à l’avortement sûr et légal, à la contraception, à l’éducation sexuelle et à la santé maternelle; financer les dispositifs d’hygiène menstruelle dans les écoles, pour augmenter la scolarisation des filles; généraliser les «gender bonus» pour financer la transition féministe et inclure les femmes dans l’économie; impliquer les hommes et les garçons, qui doivent être protagonistes des changements de mentalités; soutenir les acteurs de la société civile qui se battent courageusement. Ces propositions et tant d’autres font de ce rapport un message fort. Nous devons trouver dans les crises la détermination et la force de bâtir un futur juste et humaniste.

Mes chers collègues, partout dans le monde, tous nous envient les avancées et les valeurs de l’Europe; nous devons être d’autant plus exigeants avec nous-mêmes. Quelle que soit la région du monde où elles vivent, nous devons accompagner les femmes et les filles du monde qui veulent faire entendre leur voix et être maîtres de leur destin. Il n’y a pas de diplomatie politique, économique, sans diplomatie féministe. À travers le GAP, on investit dans le développement humain, dans l’émancipation. On investit dans un futur où la «génération égalité» n’est plus un slogan.

En ce 8 mars, et face aux crises qui se succèdent, je voudrais conclure sur l’importance d’inclure les femmes dans les processus de résolution des conflits, les faire participer directement à la table des négociations. Elles sont des actrices incontournables pour la construction d’une paix durable. Avancer sur le chemin de la paix ne se fera qu’avec elles.

 
  
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  Hannah Neumann, rapporteur for the opinion of the Committee on Foreign Affairs. – Mr President, do you still remember how we chuckled at Putin’s horse riding pictures, his long table that just got longer the more lies he was telling us? Well today we know this man is peak toxic masculinity. And what we see in Ukraine is the suffering that comes with a foreign policy that focuses on domination and aggression.

What hides behind the term feminist foreign policy, on the other side, is the foundation for a badly needed different approach to foreign policy: one where the security of humans is more important than that of nations or empires; one where the diversity of perspectives is seen as an asset and not as a threat by those in power.

So while we fight Putin’s aggressions, while we define sanctions, while we increase military spending, let’s not lose sight of the kind of change to change the kind of foreign policy that got us in this mess in the first place. If you want peace, we will need to get rid of the patriarchal structures dominating today’s foreign policy, also in our own institutions. The Gender Action Plan III is an ambitious tool in the right direction: let’s implement it with full force, exactly because of the crisis we are seeing today.

 
  
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  Alexandra Geese, rapporteur for the opinion of the Committee on Budgets. – Mr President, on International Women’s Day, many people seem to know what women really need, but the answer is very easy. They need equal access to power, but also to money. And the good news is that the EU Gender Action Plan for external action is a very good step in the right direction.

Eighty-five per cent of all new actions need to incorporate gender as a significant or principal objective. Twenty per cent of ODA must be allocated to gender equality. We have gender-disaggregated data collection, gender budgeting, a system for tracking, monitoring and evaluating EU expenditure, gender impact assessment, gender parity in management positions. This is what we do in external action because we know that it works, because there’s ample evidence to prove that the economic, social and ecological outcome is better when women take the decisions.

But what works for countries outside the EU would also work in Europe. So why can’t we have the same high standards also in the EU? It is high time.

 
  
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  Jutta Urpilainen, Member of the Commission. – Mr President, I want to start by thanking the European Parliament, the DEVE and FEMM committees, and in particular the rapporteur, Ms Zacharopoulou, for this excellent report.

With our gender action plan and our new programming under way, we have achieved visible results in a short period, and I would like to outline three important aspects of our good work.

First, country-level implementation plans: for the first time ever, we have a shared strategic EU vision for promoting gender equality in over 120 partner countries. This is the result of the EU working as Team Europe in close cooperation with partner governments, civil society – including women’s organisations – and youth and the private sector.

Second, we are investing both politically and financially in gender equality. I am pleased to confirm today that our Gender Action Plan III (GAP III) target – which was successfully introduced into the Neighbourhood, Development and International Cooperation Instrument thanks to the support of this House – of 85% of gender-sensitive projects by 2025, is already almost in reach. After one year of implementation, preliminary indications show that 78% of all new projects in Africa, Asia and South America target gender equality: 78%. This is a significant increase compared to the previous years. The Spotlight Initiative also continues to achieve solid and promising results. For example, 84 laws to protect girls and women against violence have been strengthened or signed across 17 different countries.

And third, capacity and resources. There has been a major effort to strengthen delegations’ gender expertise and capacities through training and awareness-raising. We are reinforcing our Gender Focal Points Network and encouraging gender-responsive leadership. The gender action plan has brought people together like never before. Last November, we held the first annual structured dialogue on the implementation of GAP III, with great participation of civil society and women’s organisations.

Honourable Members, we can commit to you that your report will contribute to this joint endeavour for a gender-equal world. And I would like to conclude by expressing my solidarity with the women and girls affected by the conflict in Ukraine. The Commission is working to support, protect and save lives, and this implies a gender-specific approach, too. In Ukraine and all areas of violent conflict, we must ensure that women and girls’ needs are addressed, that women as human rights defenders and as members of the armed forces are protected, and that women’s role for a sustainable and peaceful tomorrow is strengthened.

 
  
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  Marlene Mortler, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident, Frau Kommissarin, meine lieben Kolleginnen und Kollegen! Was erwarten Sie vom 21. Jahrhundert? Diese Frage stellte ich damals Horst Köhler. Es wird das Jahrhundert der Frauen, sagte er. Und ich: Warum? Seine Antwort: Weil sie leidensfähiger sind.

Horst Köhler war unter anderem Bundespräsident der Bundesrepublik Deutschland und vier Jahre lang geschäftsführender Direktor des Internationalen Währungsfonds. Bei seinen zahlreichen Afrika-Reisen sprach er sich dafür aus, die Armutsbekämpfung auf dem Kontinent zu einer Hauptaufgabe des IWF zu machen. Und er hat immer mit Respekt und Hochachtung über die Rolle der Frauen dort gesprochen, dafür gekämpft – ein starker Verbündeter, nicht nur heute am Weltfrauentag.

Auch Oksana Sabuschko, die ukrainische Schriftstellerin, hat uns heute hier im Parlament die Augen geöffnet. Putins Bomben, sagt sie, können wir nicht stoppen. Aber wir sind stärker im Geist. Und darum geht es auch im Aktionsplan für die Gleichstellung. Die Gleichstellung der Geschlechter ist nicht nur ein fundamentales Menschenrecht, sondern eine notwendige Grundvoraussetzung für eine friedliche, gedeihende und zukunftsfähige Welt.

So fordern es auch die Vereinten Nationen: die Armutsquote senken, Mehrfachdiskriminierung abbauen, reale Arbeitszeit anerkennen und entlohnen, geschlechtsspezifische Gewalt abbauen, Zugang zur Gesundheitsversorgung verbessern, Förderung von Frauen in Führungsrollen ermöglichen und so weiter. Ich danke allen, die am Bericht mitgearbeitet haben – der Berichterstatterin –, und werde diesem Bericht zustimmen, wenn ich auch nicht gleich in allen Punkten übereinstimme.

 
  
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  Evin Incir, för S&D-gruppen. – Herr talman! Kolleger, kommissionär! Det finns inte en enda kvinna någonstans under någon tid som aldrig fallit offer för de patriarkala strukturer som existerar i vår union och utanför. Demokrati och mänskliga rättigheter kan och får inte förbli bara ord. Kvinnors och flickors rättigheter är mänskliga rättigheter och är helt avgörande för alla folks frihet. Vår kamp för jämställdhet måste därför bedrivas i vår union och globalt.

Vår nya handlingsplan för EU:s globala jämställdhetsarbete är den tredje av sitt slag och utgör den riktning vi vill ta och utrustar oss med verktyg. Den både förpliktigar och visar vägen genom förslag på åtgärder som bör, kan och måste tas. Vårt betänkande om handlingsplanen tydliggör dessutom att även GAP III måste stärkas än mer. Det är både symboliskt och praktiskt viktigt att vi denna dag, den 8 mars, Internationella kvinnodagen – precis som alla andra dagar – är tydliga med vår solidaritet med kvinnor och flickor runtom i hela världen genom att diskutera hur vi kan stärka arbetet ytterligare. Solidariteten måste emellertid också förkroppsligas genom handlingar.

Tystnaden är inte ett alternativ när halva världens befolkning mördas, förtrycks, hotas, hatas och får bära bördan av ojämlikheten i våra samhällen, när patriarkala strukturer systematiskt utraderar kvinnors röster och när sexuellt våld används som ett vapen i krig. Ett av de senaste exemplen, där det vidriga fenomenet sexuellt våld används, är i diktatorn Putins aggression mot Ukraina.

Feminismen är vetenskapen om att kvinnor och män, flickor och pojkar, är lika mycket värda och att ojämställdheten måste krossas. Jag är därför glad att vi i vårt betänkande är tydliga med att ta efter den svenska feministiska utrikespolitiken. Detta krav utgår jag ifrån att kommissionen tar med sig i sitt fortsatta arbete. Det inkluderar kvinnors deltagande i fredsprocesser och politiska beslut.

Rapporter från 2015 visar att 80 procent av parlamentarikerna runtom i världen – hör och häpna – var män. 50 procent av befolkningen har alltså bara tillgång till 20 procent av makten. Vi kvinnor som grupp har alltså varken rätt till våra grundläggande fri- och rättigheter eller möjlighet att ändra vår situation när vi knuffas bort från att få tillgång till verktygen att förändra.

Som socialdemokrat och feminist är jag även glad att vi tydligt i betänkandet understryker vikten av tillgång till sexuell och reproduktiv hälsa och rättigheter världen över, inklusive hbtq-personers rättigheter. Agenda 2030-målen, eller som jag vill benämna det, verktygslådan som kan rädda mänskligheten, är viktiga för att uppnå våra mål. Vi kan få slut på ojämlikheterna och allt det våld kvinnor och flickor dagligen utsätts för. Receptet stavas politisk vilja. Kolleger, don’t forget what the society should do. It is to beat dictators, and not women.

 
  
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  María Soraya Rodríguez Ramos, en nombre del Grupo Renew. – Señor presidente, señora comisaria, este año, el Día Internacional de la Mujer está marcado por la invasión criminal e ilegal de Ucrania y por el mayor éxodo de refugiados que hemos vivido en suelo europeo desde la Segunda Guerra Mundial. Este éxodo tiene rostro de mujer.

Hace apenas seis meses, nos encontrábamos con que las mujeres afganas volvían al infierno del que habían salido hace veinte años. La comunidad internacional se daba de bruces con una verdadera emergencia de género en Afganistán. Estas dos realidades nos indican la pertinencia del GAP III.

La defensa de los derechos y libertades de las mujeres y su protección específica en nuestra acción exterior deben ser, sin ninguna duda, una prioridad de la Unión Europea. El objetivo del GAP III es salvaguardar todo lo que hemos conseguido desde la Declaración de Pekín: evitar los retrocesos en derechos y libertades que se están produciendo en muchos países del mundo y avanzar hacia una igualdad real.

En muchos países socios, las mujeres no tienen apenas voz y, por eso, debemos dársela: deben estar en las mesas y en los procesos de paz; deben estar en las negociaciones y deben estar también presentes sus necesidades en la programación y los presupuestos de nuestros recursos financieros en política exterior.

A menudo, han sido las mujeres las que han levantado la voz frente a las injusticias, las que más. Por eso, desde la Unión Europea debemos desempeñar este papel de liderazgo a nivel multilateral, con una diplomacia feminista, una diplomacia de género para levantar la voz por todas las mujeres, hoy, que están al frente en Afganistán, en Ucrania y en tantos y tantos países del mundo.

 
  
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  Pierrette Herzberger-Fofana, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, la journée internationale que nous célébrons cette année se déroule d’une façon tragique et nos pensées vont vers toutes ces femmes-là, dans des pays en guerre, que ce soit l’Ukraine, le Congo, le Yémen ou bien l’Éthiopie.

C’est pour cela que notre rapport sur le GAP III souligne les violences que subissent les femmes dans le monde entier, telles que les abus sexuels, le viol ou encore toutes les traditions désuètes comme les mutilations génitales féminines qui affectent la santé des femmes et des filles.

L’autonomisation ne peut être acquise sans le droit à l’éducation et à la santé reproductive et sexuelle pour toutes les femmes. C’est pourquoi il est important d’assurer aux femmes une formation qui puisse les rendre autonomes face aux aléas de la vie. Les femmes qui vivent dans ces zones de conflits sont des cibles vulnérables et nous avons, comme je l’ai dit d’emblée, une pensée toute particulière pour toutes ces femmes.

Dans ce sens-là, les stratégies nationales pour la paix doivent intégrer la dimension du genre et lutter contre l’impunité. En tant que rapporteure fictive pour la commission du développement, j’ai insisté sur la nécessité d’inclure la notion d’intersectionnalité comme principe fondamental pour l’égalité des genres. L’Union européenne doit tenir compte de cela dans toutes ses actions. En effet, de nombreux facteurs entrent en ligne de compte, tels qu’une multiple identité, l’appartenance religieuse, l’origine culturelle ou sexuelle. L’Union européenne doit reconnaître ces divers caractères et accompagner les femmes et les filles dans leur quête vers l’émancipation, afin que toutes les femmes puissent s’épanouir au sein de leur société et puissent être elles-mêmes actrices de ce changement.

Vouloir atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes est une question de respect des droits fondamentaux.

 
  
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  Christine Anderson, on behalf of the ID Group. – Mr President, dear colleagues, the Gender Action Plan III report is full of big concepts and ideas, but we could break it down to the real and biggest issue: submitting the bodies of millions of poor women across the world to surrogacy, using their vulnerability to blackmail them into selling themselves off to the desires of clients from the most privileged parts of the world and then having the audacity to call it ‘sexual rights’.

Under the threat of taking away humanitarian aid, Members of this House are ready to mould Third World countries into a copy of what they fantasise Europe to be, without any regard for the right to self-determination, especially the one of women they claim to defend. While insisting to be the home of human rights, embracing diversity – lifting it as a banner just to show the world how great we are – we are about to vote in favour of enslaving women from all over the world under the pretence of saving them from sexual violence. Yes indeed, we have lost all sense of shame.

You claim you want to fight gender stereotypes, yet you are reinforcing those stereotypes by repeatedly referring to women as a vulnerable group. Please spare the women your hypocritical pity. Instead of empowering women to be strong and self-confident, you degrade them into helpless beings in dire need of the administration’s help. Surely you couldn’t be any more misogynistic than that.

And here, too, for the record, out of the 705 Members of this House, only 17 are currently present. That is a shame in and of itself.

 
  
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  President. – Thank you so much, and I hope you can join us in our debate until the end of the debate.

 
  
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  Margarita de la Pisa Carrión, en nombre del Grupo ECR. – Señor presidente, la acción exterior de la Unión Europea en la lucha contra la desigualdad no puede basarse en teorías ideológicas que socavan la identidad humana: la ideología de género es perversa, degrada a la mujer, nos enfrenta con el hombre y desestructura la familia y la sociedad. Los terceros países que necesitan nuestro apoyo tienen derecho a ser respetados en su identidad y a no ser contaminados con atrocidades como la promoción del aborto. Es una manipulación, un chantaje: exportar estas teorías corrompe su cultura y sus tradiciones, como está ocurriendo aquí en Europa.

Somos favorables a la promoción de los derechos económicos y sociales, a la igualdad, a garantizar la autonomía de las mujeres y las niñas, pero siempre respetando su esencia y su grandeza, nunca en oposición al hombre ni en permanente conflicto de lucha de sexos: los avances los conseguimos unidos, hombre y mujer, complementándonos. Denunciamos las prácticas que denigran la dignidad de la mujer, que afectan a su libertad. Este plan de acción no muestra esta preocupación.

Transmitamos todo lo bueno que nos ha dejado nuestra herencia cultural europea, no les privemos de enriquecerse de la sabiduría de nuestras raíces en el humanismo cristiano.

 
  
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  Eugenia Rodríguez Palop, en nombre del Grupo The Left. – Señor presidente, hoy es 8 de marzo y tenemos que pararnos a pensar, una vez más, en los retos que tenemos pendientes las mujeres: acabar con las violencias machistas, garantizar los derechos sexuales y reproductivos, fomentar el liderazgo de las mujeres y apostar por una acción humanitaria con perspectiva de género, por ejemplo. Y vamos a trabajar en ello, aunque las fuerzas de extrema derecha, que también se sientan en este Parlamento, estén determinadas a impedirlo. Lo digo porque el Plan de Acción, del que hoy informamos, ha sido vetado por cuatro Gobiernos en el Consejo, que dicen rechazar el término «género»: siglos de reflexión y lucha feminista ventilados de un plumazo.

Por supuesto, nos tendrán enfrente. No lograrán imponernos su marco de sinsentido ni sus regresiones. No retrocederemos en la lucha por la igualdad de género. Avanzaremos en un enfoque interseccional que sea transformador y articularemos una agenda constructiva y de futuro que refuerce la representación de las mujeres. Lo haremos hoy por las mujeres ucranianas y por todas las que luchan por la paz en el mundo, las mujeres que son botines de guerra, hoy más que nunca.

Las feministas seguiremos avanzando con férrea voluntad y determinación hasta lograr que las mujeres vivan las vidas que quieran y merezcan vivir. Por eso, exigimos recursos efectivos, profesionales formados en perspectiva de género y un presupuesto que nos permita planificar nuestros objetivos y nuestras acciones, llevar a cabo actuaciones concretas y evaluar su impacto.

El próximo 8M no queremos seguir leyendo que en Europa las mujeres caminamos a paso de tortuga o que tendremos que esperar sesenta años para habitar un mundo de iguales.

 
  
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  Sirpa Pietikäinen (PPE). – Mr President, this is the third action plan in a row that started 10 years ago to put gender in the limelight in our development and foreign policy. And I need to admit that I need to congratulate the Commission and the Commissioner for the extremely ambitious and fast implementation of these targets.

This is so far the best programme, and the idea is that – as we heard – that over 80% of the activities should be in line with the gender action plan and integrating gender in foreign policies and in development. And we heard already that – was it 78%? – that this is already achieved. So congratulations, this is the direction to go in.

But not to be complacent about what is done, I would like to look further at the upcoming challenges, and there I just would like to raise some of the points which the Parliament finds extremely important. One of them is that we would have a special unit in the European External Action Service for gender activities and gender knowledge, and I think that that really would help us in our service units across the world – the limelight and to find the gender analysis in country politics.

Last but not least, one small but important point I would like to raise is that I hope that you could do all in your powers to find a way to help the female human rights defenders in our services.

 
  
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  Maria-Manuel Leitão-Marques (S&D). – Senhor Presidente, Senhoras e Senhores deputados, neste Dia Internacional da Mulher é bom que não fiquemos apenas a discutir os problemas internos do Parlamento Europeu, que também existem, mas que nos lembremos das mulheres de todo o mundo. Que nos lembremos das mulheres afegãs, cujos direitos mais básicos, como o acesso à educação, desapareceram com os regimes talibã, que nos lembremos das mulheres, ou melhor das meninas, que são forçadas a casar e não escolhem a idade em que o podem fazer ou que o querem fazer, que nos lembremos de mais de 120 milhões de raparigas em idade escolar que estão fora do sistema educativo, que recordemos grupos terroristas, como o Boko Haram, que são conhecidos por destruir escolas, matar professores e sequestrar as raparigas, cujo único crime é quererem aprender.

Estima-se que só este grupo, que é ativo maioritariamente na Nigéria, que não é assim tão longe da Europa, tenha matado mais de 2200 professores, destruído mais de 1400 escolas e feito com que 600 mil crianças tenham perdido o acesso à educação.

A nossa política externa também pode ser uma arma para defender os direitos das mulheres, especialmente as que se encontram em situações mais vulneráveis por esse mundo fora, e ajudar a combater problemas que já deviam ter sido erradicados do mundo, como a mutilação genital feminina, que ainda afeta 200 milhões de mulheres em todo o mundo.

O relatório que estamos hoje a discutir aqui, e agradeço à relatora o excelente trabalho feito, realça a importância de garantir o apoio às vítimas desta e de outras formas de violência, defende a necessidade de ter em conta dados desagregados por sexo na distribuição da ajuda humanitária e pede que uma percentagem significativa desta ajuda seja dedicada a projetos que têm como objetivo principal reduzir as desigualdades de género.

Tal como na Suécia, a Política Externa da União Europeia e de todos os Estados-Membros tem de ser feminista e não pode ignorar metade da população.

 
  
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  Izaskun Bilbao Barandica (Renew). – Señor presidente, señora comisaria, en 2005, rompí un techo de cristal: me convertí en la primera mujer en presidir el Parlamento vasco. Una de las primeras llamadas que recibí llegó desde aquí.

Aquella Cámara había conseguido la paridad gracias a una ley pionera que obligaba a los partidos políticos a incluir cuotas de mujeres e intercalarlas con los hombres en las candidaturas. Hoy, aquí, hay quienes discuten las cuotas, mientras aquel Parlamento regional, conservando aquel logro, da un nuevo salto, mejorando aquella norma con nuevas medidas sobre igualdad salarial o lucha contra la violencia.

Saludo esta nueva Comunicación para avanzar en la igualdad. Es un tema de leyes y presupuestos, de comparación, de compartir buenas prácticas, de implementar lo que funciona, de señalar las ideas reaccionarias que niegan hasta la violencia machista, como hace algún partido de ultraderecha en el Estado español. Pero no olvidemos que es también una tarea personal, íntima, que empieza en cada individuo y continúa en la familia y el sistema educativo. Sin ese compromiso individual, que sin duda catalizan estos planes desde las instituciones, los resultados tardarán en llegar.

Necesitamos gestionar este esfuerzo en femenino, combinar el rigor y la competencia técnica en el desarrollo de los programas con la gestión de las emociones, porque el desarme de los prejuicios que propician la desigualdad necesita mucho trabajo en ese plano. El primer argumento para convencer a quienes dudan es informarles sobre el placer que proporciona todo el universo de emociones al que renuncian.

 
  
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  Annika Bruna (ID). – Monsieur le Président, le plan d’action que vous nous proposez entend faire de l’Union européenne le porte-voix des droits des femmes dans le monde. Lorsqu’il s’agit de combattre les féminicides, les mariages d’enfants, les mutilations génitales, la traite des êtres humains ou encore les violences sexuelles, je partage totalement ces objectifs et je les soutiens pleinement.

Ce texte, cependant, me semble idéologique et pose question. En effet, son principal objectif est d’imposer que 85 % de toutes les nouvelles actions extérieures de l’Union européenne aient l’égalité hommes-femmes comme objectif important ou principal.

Rappelons tout d’abord que les relations internationales sont avant tout la prérogative des États souverains. Ensuite, interrogeons-nous sur l’opportunité de conditionner la quasi-totalité des aides internationales de l’Union européenne à des actions favorisant l’égalité hommes-femmes. Si la progression du droit des femmes est sans aucun doute un combat essentiel, il n’est pas le seul qu’il soit souhaitable de mener. Ainsi, des objectifs qui doivent être impérativement liés à l’aide au développement, tels que la maîtrise de la démographie ou des migrations ou encore la protection de l’environnement, seront relégués au second plan.

Par ailleurs, la hausse des budgets consacrés à l’aide internationale par l’Union européenne, en parallèle – et parfois en contradiction – à l’action des États membres et de leur diplomatie, n’est pas nécessairement souhaitable. Elle l’est d’autant moins lorsqu’elle est idéologique. Ainsi, le texte dénonce les discours conservateurs, c’est-à-dire le droit de s’opposer aux théories de genre. Dans le même temps, alors qu’en Europe et dans le monde, la montée de l’islam radical est une menace forte pour les femmes, pour leurs libertés et leurs droits, le texte ne consacre pas un mot à la dénonciation de cette problématique.

 
  
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  Frances Fitzgerald (PPE). – Mr President, I would like to thank the Commissioner for her work and her team.

Colleagues, we only have to look around the world today to see the necessity of the EU’s gender action plan to advance gender equality in our external action. Gender-based violence, education for women and girls, support for female entrepreneurship, access to sexual and reproductive health and rights, and women in leadership: each of these issues need to be thoroughly integrated into our foreign policy at its core.

In particular, on the day when the European Commission put forward a proposal for a directive on tackling violence against women in the EU, we must look to the Spotlight Initiative to tackle this issue outside the Union. I’m pleased to say that in 2017, the EU and the UN made a joint pledge to work together to spend EUR 500 million to combat and tackle violence against women across the world. That project has been enormously successful. The statistics speak for themselves: 880 000 men and boys educated on positive masculinity, respect for family relationships, non-violent conflict resolution and parenting, and 84 laws passed, signed and strengthened across 17 countries, 1 million young people reached. This is the kind of work we need to be doing that needs to be supported in our external actions.

I want to support my colleague Sirpa Pietikäinen for all the work that she’s done on this and also the points she made in relation to human rights defenders. They do need to be specifically mentioned in our external action work. They need specific support. Also in relation to female genital mutilation (FGM), of course, let me be clear, this is a heinous crime, violating the dignity of women and girls, from which they may never recover. We must tackle this horrendous phenomenon relentlessly.

Colleagues, we only have to look at the brave women of Ukraine to know why gender equality needs to be at the core of our foreign policy. Let’s do it.

 
  
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  Mónica Silvana González (S&D).(inicio de la intervención fuera de micrófono) ... igualdad no es un privilegio de las europeas. Por eso, celebramos la aprobación del tercer plan de acción de la Unión Europea en materia de género en la política exterior.

Nos alegra las cifras que ha dado la comisaria, sobre que el 78 % de los proyectos financiados por el IVCDCI, pero tengan perspectiva de género, pero le recordamos, desde la Comisión de Desarrollo, que es urgente priorizar a las mujeres con discapacidad en la acción humanitaria; que la acción climática de la Unión Europea tenga perspectiva de género y ayude a canalizar los fondos de desarrollo hacia la educación digital de las mujeres y las niñas, y que haya un acceso universal a la salud sexual y reproductiva, también del derecho al aborto, para aquellas mujeres que viven fuera de nuestras fronteras, incluidas las mujeres LGTBI.

El debate hoy es más oportuno que nunca con la presentación de la ley europea para obligar a los países a penalizar las relaciones sexuales no consentidas como la violación, la mutilación genital femenina, el ciberacoso o el intercambio en línea no consentido de imágenes íntimas, conocido como el «porno vengativo».

Como pedimos las feministas socialistas en este Parlamento, con esta ley exigimos la creación de instrumentos jurídicos, como la orden europea de alejamiento, la financiación de albergues y centros para mujeres y sus hijos, líneas telefónicas de ayuda para las víctimas y educación en las escuelas.

El mensaje es clave. Tiene que haber consenso y celeridad para aprobar definitivamente esta legislación. No es un problema de los países menos desarrollados, es un problema también de las europeas. Muchas gracias, y todas y todos con Ucrania en esta noche.

 
  
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  Sunčana Glavak (PPE). – Poštovani predsjedavajući, kolegice i kolege, poštivanje ljudskog dostojanstva i ravnopravnosti spolova i dalje je izazov s kojim se susreću milijuni žena i djevojaka u svakodnevnom životu i cijelu večer provodimo zapravo govoreći o tome.

Danas se suočavamo s brojnim preprekama u osnaživanju naših položaja, a diskriminacija i u mnogim slučajevima obiteljsko nasilje, iskorištavanje i siromaštvo svakodnevica su velikog broja djevojaka i žena diljem svijeta. G3 trebao bi biti okvir za aktivan doprinos vanjskog djelovanja Europske unije u borbi protiv nejednakosti spolova. U skladu je to s ciljevima održivog razvoja, ali i na liniji civilizacijskog razvoja.

Trebalo bi se usredotočiti na eliminaciju nasilja i ojačati koordinirano djelovanje u borbi protiv femicida i svih vrsta nasilja usmjerenog prema ženama, na internetu i izvan mreža.

Nalazimo se u vremenu kada osim o pandemiji koronavirusa trebamo govoriti i o pandemiji u sjeni, pandemiji nasilja nad ženama. Ona se događa u krugu doma, na ulicama, u parkovima, u trgovačkim centrima i naravno u off i online svijetu.

Danas u svjetlu agresije na Ukrajinu svjedočimo i zločinu protiv čovječnosti i tu moramo pogledati u oči svim tim ženama i djevojčicama. Procjene su radne skupine za rodna pitanja UNESCO-a da je 73 posto žena u svijetu izloženo nekom obliku online nasilja, dok se u Europskoj uniji devet milijuna djevojaka do 15. godine već suočilo s njim.

Europska unija treba promicati veće sudjelovanje žena, podržati i prepoznati žene, mlade žene i djevojke.

Kolegice i kolege, povjerenice, da, zakonodavni okvir se povećava, no kakva je njegova istinska primjena? Tranzicije koje najavljujemo moraju uključivati i žene, a razvoj osviještene politike i vrednovanje političkih procesa moraju se sagledati i iz druge perspektive.

 
  
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  Heléne Fritzon (S&D). – Herr talman! Kommissionär! Den 8 mars är en viktig dag, en dag för att lyfta framgångar för kvinnors rättigheter, men det är också en dag för att belysa alla de utmaningar och orättvisor som kvarstår. Allra mest är det emellertid en dag då vi ska höja ambitionerna. Vi ska sluta upp bakom våra mål och se till att vi faktiskt agerar. Vi vet att kvinnors rättigheter är mänskliga rättigheter, vilket borde vara en självklarhet.

EU:s tredje handlingsplan för jämställdhet innehåller viktiga mål. Om dessa mål ska göra en faktisk skillnad måste de genomföras fullt ut och prioriteras i alla delar av EU:s åtgärder. Det kräver politiskt ledarskap, precis som i mitt hemland Sverige, där vi har en feministisk regering som har bestämt sig för att vägen framåt är ett jämställt samhälle. Vi socialdemokrater kräver att EU ökar takten i jämställdhetsarbetet, både inom och utom vår union. Om vi inte ökar takten, kommer det att ta tre generationer innan våra döttrar får leva i ett jämställt Europa. Kvinnor och män, flickor och pojkar, ska ha samma makt att forma samhället och sina egna liv. Det är helt enkelt en förutsättning för en hållbar och fredlig värld.

 
  
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  Λευτέρης Χριστοφόρου (PPE). – Κύριε Πρόεδρε, σήμερα, την Ημέρα της Γυναίκας, συζητάμε την εξαιρετική έκθεση της αγαπητής συναδέλφου Χρυσούλας Ζαχαροπούλου για τις δράσεις της Ευρωπαϊκής Ένωσης για τα θέματα φύλου, που την υποστηρίζω αναφανδόν και πλήρως. Γιατί για μένα η αρχή της ισότητας των φύλων ήταν, είναι και παραμένει αδιαπραγμάτευτη αρχή και αξία της ίδιας της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Όμως σήμερα ολονών τα βλέμματα και οι σκέψεις βρίσκονται στην Ουκρανία και στις αγωνιζόμενες, δοκιμαζόμενες γυναίκες της Ουκρανίας. Ολόκληρη η ανθρωπότητα σήμερα πραγματικά υποκλίνεται μπροστά στο μεγαλείο της ψυχής και τον ηρωισμό των γυναικών της Ουκρανίας, αυτών των γυναικών που δεν λύγισαν μπροστά στη ρωσική εισβολή, των γυναικών που συνεχίζουν να αγωνίζονται ακόμα και αυτή τη στιγμή που μιλάμε για να προασπίσουν την πατρίδα τους, των γυναικών που αγωνίζονται και υπερασπίζονται τα πανανθρώπινα ιδανικά και τις ευρωπαϊκές αρχές και αξίες.

Στο πρόσωπο όλων αυτών των Ουκρανών γυναικών σήμερα αντικρίζω το πρόσωπο των Κυπρίων γυναικών, που το 1974 υπερασπίστηκαν κατά τον ίδιον και ανάλογο τρόπο την πατρίδα μας και υπερασπίστηκαν την ελευθερία. Στο πρόσωπο της Ουκρανής πρόσφυγας, που πήρε τον μαρτυρικό δρόμο της προσφυγιάς σήμερα μαζί με τα παιδιά της, αντικρίζω το ίδιο μαρτυρικό πρόσωπο της Κύπριας πρόσφυγας μάνας, που περιμένει εδώ και 48 χρόνια από τον προσφυγικό συνοικισμό για να επιστρέψει. Ίδιος ο πόνος, ίδια η προσφυγιά. Εμείς εδώ ενωμένοι, κύριε Πρόεδρε, έχουμε να στείλουμε ένα ισχυρό μήνυμα, ότι η Ευρωπαϊκή Ένωση ενωμένη στέκεται απέναντι σε κάθε εισβολέα, απέναντι σε κάθε κατοχική δύναμη, απέναντι σε κάθε παραβάτη του Διεθνούς Δικαίου.

 
  
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  Juan Fernando López Aguilar (S&D). – Señor presidente, señora comisaria Urpilainen, debatimos en este Parlamento Europeo el Plan de Acción en materia de Género de la UE III en el marco de la estrategia europea de género y lo hacemos nada menos que el 8 de marzo, Día Internacional de la Mujer, que debe comprometernos por igual a todas y a todos, a las mujeres y a los hombres, y hasta que no comprendamos esto es que no habremos comprendido nada.

Hace ya décadas que las Constituciones de cada uno de los Estados miembros de la Unión Europea —cuarenta y tres años en el caso de la española— prohibieron toda forma de discriminación por razón de sexo, y hace trece años que la Carta de los Derechos Fundamentales de la Unión Europea la prohibió, además, por identidad de género u orientación sexual, y, sin embargo, esta batalla sigue siendo imprescindible para todas y para todos.

Me permito señalar dos objetivos que pueden ayudar a completar esa tarea europea por la igualdad de género. En primer lugar, celebramos el inminente cumplimiento del compromiso de la presidenta Von der Leyen de traer a este Parlamento una iniciativa legislativa que, sobre la base jurídica del artículo 33, penalice la violencia de género con una ley europea y proteja a las víctimas de la violencia de género, pero la tarea debe completarse, además, con el cumplimiento del compromiso, que debe ser también inminente, de reformar la Directiva penal contra la trata de seres humanos de modo que penalice el uso de servicios sexuales de víctimas de la trata y, por tanto, convierta en un delito el uso y abuso de la prostitución que se cierne sobre las víctimas de la trata y se ensaña con ellas.

Cumpliendo esos dos compromisos, la Unión Europea habrá dado un paso más para permanecer como un ejemplo global en la lucha contra toda forma de violencia y discriminación contra las mujeres.

 
  
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  Isabella Adinolfi (PPE). – Signor Presidente, signora Commissaria, onorevoli colleghi, come ho detto in quest'Aula tempo fa, in Europa i diritti fondamentali sono per molti ma non per tutti.

Parliamo spesso di libertà, giustizia, uguaglianza di genere, ma non riusciamo a garantirle nemmeno qui a casa nostra. Purtroppo, ancora oggi, non tutti gli Stati membri dell'Unione europea hanno ratificato la Convenzione di Istanbul. Ancora oggi, sotto i nostri occhi, migliaia di donne e bambini sono vittime della tratta di esseri umani, vengono venduti come schiavi, uccisi o costretti a prostituirsi. Ancora oggi in alcuni Stati membri la prostituzione è legalizzata ed è vista come un semplice lavoro. Ancora oggi lì fuori ci sono donne che non riescono nemmeno a denunciare i propri aguzzini, come è accaduto alla giovane Anna Borsa, che purtroppo, dopo innumerevoli aggressioni, è stata uccisa qualche giorno fa in Italia dall'ex fidanzato con una pistola detenuta illegalmente. La sua unica colpa era quella di aver interrotto una relazione con una persona che evidentemente era malata. Perché a volte si abita in piccoli centri, dove si conoscono tutti e diventa difficile psicologicamente, perché la società comunque ti colpevolizza.

Molte donne purtroppo non sono ancora consapevoli dei propri diritti, del proprio valore e della propria forza. Il nostro compito è quello di prenderle per mano, offrendo loro quell'aiuto morale e materiale di cui hanno bisogno, per restituire loro la speranza, spingerle a lottare e a non arrendersi. Solo un'azione congiunta promossa a ogni livello politico e in concerto con la società civile può realmente mettere in moto quel cambiamento sulla carta molto spesso già avvenuto ma che stenta a vedere la luce nella vita di ogni giorno.

 
  
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  Jutta Urpilainen, Member of the Commission. – Mr President, I would like to thank honourable Members for this, I would say, empowering debate. I could not agree with you more. There is definitely no time to lose, especially considering what is happening right now in, for instance, Afghanistan, but also in Ukraine and other countries where conflicts hit women hard. So my heart goes out to the millions of women and girls whose rights and safety are under threat at the moment.

The EU will continue to be at the forefront of efforts to protect them. For instance, in Afghanistan, we are insisting on women’s rights and girls’ education. It is one of our red lines because an empowered, educated girl is an immense force for change, for her community, but also for her country and the entire world. We are closely monitoring developments and I will not waver from this commitment. I look forward to continuing to work with you on women’s empowerment and gender equality.

 
  
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  Presidente. – O debate está encerrado.

A votação deste relatório terá lugar amanhã.

Declarações escritas (artigo 171.º)

 
  
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  Sylwia Spurek (Verts/ALE), na piśmie. – Władze Unii Europejskiej nadal nie posiadają zdolności do realizacji fundamentalnych celów i działania zgodnie z fundamentalnymi wartościami. Przypomnę, wartości naszej Wspólnoty to godność osoby ludzkiej, wolność, demokracja, równość, poszanowanie praw człowieka. Nadal władze jedynie wyznaczają wizje, planują i określają wskaźniki, zamiast działać i realnie budować równościową politykę, społeczeństwo i gospodarkę. Czy Unia Europejska może być światową liderką równości, wyznaczać światowe standardy, promować równość na świecie, kiedy dziesiątki milionów obywatelek naszej Wspólnoty nie mogą czuć się bezpiecznie we własnym domu, kiedy nie mają dostępu do opieki medycznej? Pierwsza połowa tej kadencji została zmarnowana, nie posunęliśmy się nawet o krok w kierunku ratyfikacji przez UE konwencji stambulskiej. Przemoc wobec kobiet nadal nie została wpisana do wykazu przestępstw UE. Przypomnijmy, że przemoc wobec kobiet jest najbardziej drastyczną formą dyskryminacji ze względu na płeć i nigdy nie będzie równości płci bez skutecznej walki z przemocą wobec kobiet. Nie sposób nie wspomnieć także o prawach reprodukcyjnych. Miliony Europejek nie mają dostępu do legalnej i bezpiecznej aborcji. W Polsce są kobiety, które nie mają dostępu do poradni ginekologicznej tylko dlatego, że urodziły się i mieszkają na wsi. Chyba już czas, aby skończyć z ładnymi słowami, ładnymi wizjami, ładnymi raportami i zacząć walczyć o prawa człowieka kobiet!

 
Pēdējā atjaunošana: 2022. gada 10. oktobrisJuridisks paziņojums - Privātuma politika