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Процедура : 2022/2593(RSP)
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RC-B9-0160/2022

Разисквания :

PV 23/03/2022 - 18
PV 23/03/2022 - 19
CRE 23/03/2022 - 18
CRE 23/03/2022 - 19

Гласувания :

PV 24/03/2022 - 9.19
Обяснение на вота

Приети текстове :

P9_TA(2022)0099

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Сряда, 23 март 2022 г. - Брюксел Редактирана версия

19. Необходимост от спешен план за действие на ЕС за гарантиране на продоволствената сигурност във и извън ЕС в контекста на нашествието на Русия в Украйна (разискване)
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Протокол
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  Die Präsidentin. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Erklärungen des Rates und der Kommission zum Thema „Das Erfordernis eines vordringlichen Aktionsplans der EU zur Sicherstellung der Ernährungssicherheit inner- und außerhalb der EU in Anbetracht des russischen Einmarschs in die Ukraine“ (2022/2593 (RSP)).

Da wir nun schrittweise – zumindest was die parlamentarische Arbeit im Plenum betrifft – wieder in Richtung Normalität vorwärtskommen möchten, weise ich Sie darauf hin, dass Sie mithilfe ihres Abstimmungsgeräts spontane Wortmeldungen beantragen und blaue Karten einsetzen können, nachdem Sie ihre Abstimmungskarte eingeführt haben. Daher bitte ich Sie, stets die Abstimmungskarte mitzubringen. Die Anleitungen liegen im Plenarsaal aus für diejenigen, die es in der Zwischenzeit vergessen haben.

Wenn Sie sich für eine spontane Wortmeldung anmelden möchten, ersuche ich Sie, das bereits ab jetzt zu tun und nicht erst das Ende der Aussprache abzuwarten. Damit haben wir dann einen Überblick, wie viele Abgeordnete sich zu Wort melden möchten.

Ich weise Sie auch darauf hin, dass die Wortmeldungen im Plenarsaal weiterhin vom zentralen Rednerpult aus erfolgen. Dies gilt allerdings nicht für spontane Wortmeldungen, blaue Karten und Wortmeldungen zur Geschäftsordnung. Diese erfolgen am Platz.

Ich ersuche Sie daher, die Redner- und Rednerinnenliste im Blick zu behalten und sich kurz vor Beginn Ihrer Redezeit zum Rednerpult zu begeben.

 
  
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  Clément Beaune, président en exercice du Conseil. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Mesdames et Messieurs les Députés européens, parmi les conséquences dramatiques – dont nous ne voyons d’ailleurs que le début aujourd’hui – de la guerre organisée par la Russie contre l’Ukraine, il y a la question alimentaire, celle de notre agriculture et de notre alimentation.

Cette agression de la Russie contre l’Ukraine aura – nous le savons déjà et nous le voyons en partie – des effets importants sur les marchés agricoles et alimentaires, car les deux pays, l’agresseur russe et la victime ukrainienne, représentent à eux deux près de 30 % des exportations mondiales de blé et d’orge, et sont notamment des exportateurs-clés de maïs et d’huile végétale. En outre, nous le savons, la Russie joue traditionnellement un rôle central dans tout le commerce mondial des engrais, au bénéfice d’ailleurs, économiquement, de notre agriculture européenne.

Nous le savons aussi, depuis plus de soixante ans désormais, la sécurité alimentaire et la production agricole constituent l’ADN même de notre politique agricole commune. Cette politique agricole commune, je le rappelle, est la première des politiques européennes que nous avons constituées il y a six décennies, avec un objectif simple que nous ne devons jamais oublier. La fonction nourricière de notre agriculture est essentielle. Le projet d’autonomie européenne ne peut s’exonérer de ce projet d’autosuffisance alimentaire et d’une capacité de production qui doit intégrer de nouvelles exigences, la transition écologique en premier lieu, mais garder toujours cet objectif simple: nourrir l’Europe et contribuer à nourrir le monde.

Nous le savons aujourd’hui, les Nations unies et la FAO l’ont souligné, il y aura sans doute, à la suite de cette guerre et de ses conséquences agricoles, une immense augmentation du nombre de personnes souffrant de la faim: 8 à 13 millions de personnes pourraient être concernées dans le monde, selon la FAO.

Dans ce contexte, l’Europe a une double responsabilité: assurer et prolonger sa production pour elle-même, pour garantir ce projet d’autonomie et de souveraineté, qui passe par l’alimentation; une responsabilité aussi pour le monde, car si les exportations que j’évoquais vont être limitées ou même annihilées, l’Europe devra contribuer par sa solidarité à aider son voisinage le plus proche – je pense notamment à l’Afrique du Nord et au Proche-Orient, voire à l’Afrique de manière plus générale – à se nourrir et à éviter la faim, la famine ou les difficultés alimentaires. Cette double responsabilité a été reconnue par les chefs d’État ou de gouvernement lors du sommet informel tenu à Versailles les 10 et 11 mars dernier.

Nous avons inclus dans la déclaration de Versailles – je crois que c’est un point important qui n’a pas été suffisamment souligné –, parmi les objectifs de réduction de nos dépendances et de renforcement de notre autonomie, la question agricole et alimentaire. Pour les Européens, c’est une question de prix, c’est une question d’autonomie, c’est une question de sécurité alimentaire; pour le monde, c’est une question de faim et d’alimentation élémentaire.

Lors du débat qui a eu lieu avant-hier au Conseil en votre présence, Monsieur le Commissaire, les ministres de l’Agriculture, sous la présidence française, ont unanimement salué les mesures d’urgence que la Commission a présentées pour soutenir précisément la production agricole de l’Union à court terme et pour accroître son autonomie stratégique, à son bénéfice et au bénéfice du monde, à moyen et à long terme. Les ministres de l’agriculture et vous-même, Monsieur le Commissaire, avez souligné qu’il fallait non seulement garantir cette autosuffisance de l’Union, mais aussi renforcer cette capacité à nous montrer solidaires et à renforcer le plus rapidement possible notre capacité d’autonomie en matière de produits fondamentaux – je pense aux engrais et aux protéines.

Nous l’avons dit et nous l’avons porté depuis de nombreux mois: il est temps aujourd’hui d’agir. Parmi les mesures que vous avez évoquées et que vous présenterez certainement, Monsieur le Commissaire, les mesures d’urgence, les mesures de marché et la mobilisation de la réserve de la politique agricole commune font partie des outils qui doivent être mobilisés rapidement et sans doute encore davantage. Forts de cette expérience, les ministres avaient déjà débattu il y a quelques semaines d’un plan d’urgence pour assurer durablement l’approvisionnement et la sécurité alimentaire en temps de crise. Ce fut un débat qui eut lieu au mois de décembre; son urgence et son impératif sont encore plus évidents aujourd’hui.

Nous le savons, l’agression russe de l’Ukraine a d’ores et déjà des conséquences durables sur l’alimentation et sur l’agriculture. L’Europe doit se montrer à la hauteur, adapter ses outils, garder son objectif de transition écologique, mais, surtout, toujours garder en tête que nous devons nourrir l’Europe et contribuer encore davantage à nourrir le monde. Ce sera notre impératif et notre responsabilité d’Européens pour les semaines qui viennent. Merci d’avance pour ce débat et merci à la Commission européenne pour les mesures déjà prises et pour celles qui viendront.

 
  
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  Janusz Wojciechowski, Member of the Commission. – Madam President, honourable Members of the European Parliament, the Russian invasion of Ukraine has shown us also the importance of ensuring food security at all times, both within the EU and more globally.

The objective enshrined in our founding Treaties, some 65 years ago, is today as important as ever. For the global food system, the loss of grain exports from Ukraine means that up to 25 million tonnes of wheat must be substituted in the current and the next season. This is indispensable for overall world food needs, which are also affected by a likely reduction of Russian exports.

Combined, Ukraine and Russia are responsible for over 30% of world wheat exports. The strong price increase on cereal markets puts global food security at risk, affecting vulnerable people in food deficit countries. We must shield vulnerable countries, notably in Africa, the Middle East and the European neighbourhood region, from pressures on food availability and prices.

In recent days I have spoken with Ministers from Ukrainian Government who have described the situation facing the farmers. They have spoken of destroyed land, of lost crops and livestock. We had a discussion with the Ukrainian Agriculture Minister, Roman Leshchenko, during AGRIFISH Council meeting on Monday, and he told us that Ukrainian farmers are fighting at day and working to provide food at night. He also reminded us of the uncertainty of sowing and harvesting in Ukraine may continue for several years and that this puts pressure on global markets.

I also spoke with deputy minister of Mr Taras Dzoba, who said that Russia is taking Ukrainian soil and using it as a weapon, a weapon against its own people and a weapon of starvation. In the face of this weapon, the European Union will not stand down. We will step up. We will defend our neighbours, defend the international community and defend ourselves.

The Versailles Declaration of the European Council called upon the Commission to take urgent action to present options to address rising food prices and the issue of global food security as soon as possible. Today we have adopted the Communication on safeguarding food security and reinforcing the resilience of food systems. The Communication sets out actions in three areas. First, it presents our immediate action to safeguard food security in Ukraine and around the world. Second, we have addressed the challenge of food stability in the European Union food system with a range of measures to support our farmers and maintain affordability for our citizens. Finally, we confirm our agenda to make our food system sustainable and resilient in the years to come.

Security, stability and sustainability. These are the words that define our response. First and foremost, we will stand by the people of Ukraine to address the serious impacts of Russia’s invasion of Ukraine and food supplies in their homeland. To support the farmers of Ukraine, the Commission and international partners are working in ensuring that necessary inputs like seeds and fertilisers can reach Ukraine and that transportation and storage facilities are maintained to enable Ukraine to feed its citizens.

One particular problem is supply of diesel. I have spoken with the Polish Prime Minister. Mateusz Morawiecki, and he assured me that Poland can provide diesel for Ukraine from the strategic reserve.

The Commission has rapidly mobilised EUR 93 million in initial humanitarian funding for Ukraine and Moldova, of which 90 million has already been disbursed to humanitarian partners. Together with Member States, the Commission will also continue working with international partners to coordinate policies and assess the risk to global food security. We will therefore reinforce our humanitarian aid assistance to the regions most affected by food insecurity and assist them diversify their sources of food supplies. We will ensure that trade can continue and avoid restrictions that prevent food and fertilisers being brought where most needed. And we will strengthen our cooperation on transitioning to a sustainable food system across the globe.

The second area addressed in our Communication is the short—term actions to maintain food system stability in the European Union. In the EU, we are largely self-sufficient for almost all agricultural products. However, the European Union is importing feed grains and oilseeds from Ukraine and fertilisers and natural gas from Russia. Arable farmers feel the costs of high input prices and the livestock sector, pigmeat and poultry in particular, feel the strong impact of feed price increases.

Thirdly, I am pleased to underline that our European food security crisis preparedness and response mechanism is up and running and will increase cooperation to mitigate food security risk and monitor the situation. A second meeting of the mechanism is taking place today. To improve our monitoring capability. The Commission also proposes that Member States communicate data on their private stocks of essential food and feed to have a timely and accurate overview of their availability.

Let me be clear, currently, thanks to the work of our farmers and the support of the Common Agricultural Policy, food security in the European Union is not under threat. However, our food system is facing challenges. For our citizens it’s not a question of availability, but affordability. While there is enough food, in the EU prices are rising – food inflation reached 5.6% compared to February 2021 – and we must protect lower income citizens and vulnerable families. We must remember that in the last three weeks, our population has grown by more than 3 million people. That is more than 3 million extra mouths to feed every day. The Commission calls on Member States to use their social policies to protect vulnerable citizens from food insecurity. Member States can also implement reduced rates of VAT on food and use the Fund for European aid to the most deprived.

For farmers it is not a crisis situation, but a critical situation, especially for a number of specific sectors and smaller family farms. Let me briefly outline what this Communication holds for farmers. Firstly, the Commission has adopted exceptional support measures of EUR 500 million to directly assist those farmers most affected by the higher input costs and the closure of export markets. The Commission will submit its proposal to use the crisis reserve for this support package to both the European Parliament and the Council. Member States can exceptionally complement this EU support by up to 200% with national funds.

In addition, the Commission will allow Member States to pay increased levels of CAP direct payments in advance, to address the cash flow difficulties that farmers are facing. We have also adopted an exceptional temporary derogation to allow the production of any crops on fallow land this year, while maintaining the full level of greening payments for farmers. In view of the particularly difficult situation in the pigmeat sector, the Commission will open a new private storage aid scheme to stabilise the market.

Member States can also take measures at national level. The temporary crisis framework for state aid has been put in place to allow Member States to grant direct aid to producers affected by the crisis and to energy—intensive undertakings such as fertiliser manufacturers.

Finally, some Member States have started to use the specific flexibilities to existing import requirements related to pesticides for animal feed, provided that safety is ensured. We must act with these measures in the short term to address food security and affordability concerns now.

Let me remind you that we do not currently face a food security threat in the European Union. It is simply prudent that we support our farmers to produce more food sustainably while they can. That is why the Commission is acting with these short term measures.

Let me say one word also on fisheries, which is of course equally part of our food system. The EU fishery, aquaculture and processing sector is also directly affected by the disruptions of the market. Contrary to agriculture, the European Union is not self-sufficient when it comes to seafood. We are very much import dependent, including as regards imports of raw materials for fish processing. The sharp rise in marine fuel prices makes most fishing fleets unprofitable. The fisheries sector will benefit from some of the measures I just mentioned, including the temporary crisis framework for state aid.

Let me say this clearly: fundamentally, the transition to sustainable agriculture as envisaged in the Green Deal and the Farm to Fork Strategy is our only path to food security. This is strongly recognised and reinforced in our Communication. We must also ensure that our food system is resilient to external shocks like the one we are now experiencing.

This is why the Farm to Fork strategy is an important part of our response. It sets the path to reducing our dependence on inputs like fertilisers, without undermining productivity. This will require a greater use of knowledge sharing and innovation in areas like precision farming, organic farming, nutrient management and agro—ecology, which must be facilitated through CAP strategic plans.

On the subject of the CAP, the Commission will address the Russian invasion of Ukraine in its letters of observation to the CAP strategic plans, which will be adopted next week. I have called on the Member States to use their strategic plans to strengthen the sustainability and resilience of their agricultural sectors, reducing energy, pesticides and nutrient dependence and prioritising actions that increase yields.

On sustainability, the Commission will support Member States who, for example, use funding to boost sustainable biogas production, improve energy efficiency, foster bio—economy solutions, convert into organic farming and protein crop production, and develop their knowledge and innovation systems.

In conclusion, honourable Members, I am confident that while we face a significant challenge, we can overcome it. But we need to act together within the European Union and with our international partners. I know I can count on the loyal cooperation of this House to face this crisis together, to address the challenges we are confronted with, and to preserve our long—term strategy, making our food system more sustainable and resilient.

 
  
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  Herbert Dorfmann, im Namen der PPE-Fraktion. –Frau Präsidentin, Herr Kommissar, geschätzte Kolleginnen und Kollegen! 43 Milliarden Euro. So viel wiegt der Sonderplan der Kommission zur Bewältigung der Versorgungskrise mit Chips.

Mit 500 Millionen Euro – die übrigens schon in der GAP als Krisenreserve vorgesehen sind, also schon Geld der Bauern sind – will die Kommission nun die Lebensmittelkrise lösen, die klar und deutlich auf uns zurast – das hat auch die Kommissionspräsidentin Ursula von der Leyen heute hier schon gesagt. Das bedeutet also, dass ein fehlender Chip genau hundertmal wichtiger ist als ein leerer Teller, und ich bin gespannt, ob die Bürger der Europäischen Union das dann auch so sehen werden.

Deshalb: Gut, dass die Krisenreserve, Herr Kommissar, aktiviert wird, aber das kann nur ein Anfang sein. Es wird wahrscheinlich mehr Geld brauchen. Gut, dass unsere Bauern auf den ökologischen Vorrangflächen anbauen können, aber es ist ein Tropfen auf den heißen Stein. Gut, dass wir bei Importen flexibel sein wollen, aber was wir importieren, wird letztendlich in anderen Ländern fehlen.

Wir müssen diese Versorgungskrise antizipieren. Wir müssen dafür sorgen, dass der interne Markt funktioniert, dass nicht weitere Dinge passieren wie mit Ungarn, wo Exporte verboten werden.

Wir hatten gestern im Agrarausschuss ein Treffen mit dem ukrainischen Landwirtschaftsminister. Und obwohl in der Ukraine Krieg ist, müssen wir alles tun, damit die Bäuerinnen und Bauern in diesem Land auch dort produzieren und anbauen können. Sie brauchen, wie Sie gesagt haben, Treibstoff, Pflanzenschutzmittel, Dünger. Wir müssen diese Produktionsmittel nun ankaufen und versuchen, in die Ukraine zu liefern, und zwar sofort – die Aussaat beginnt in wenigen Wochen. Dazu brauchen wir grüne Korridore von der EU in die Ukraine. Wir brauchen also einen wirklichen Plan.

Was wir nicht brauchen, Herr Kommissar, sind Gesetzesinitiativen der Kommission, die die Lebensmittelsicherheit weiter gefährden. Die können auch warten, bis wir diese Krise überstanden haben. Das wird leider einige Monate dauern. Wir müssen also jetzt handeln. Sofort und entschieden.

 
  
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  Iratxe García Pérez, en nombre del Grupo S&D. – Señora presidenta, la tensión y la incertidumbre que vivimos estos días en Europa no tienen precedente en medio siglo. Y, sin embargo, yo hoy quiero lanzar un mensaje de tranquilidad a los europeos y europeas. La Unión Europea está preparada para hacer frente a los efectos de esta guerra y asegurar que no habrá escasez de alimentos.

Y esto es así porque llevamos mucho tiempo preparándonos. ¿Quién nos iba a decir que sesenta años después de que se creara la política agrícola común nos encontraríamos en esta situación? Sin duda, la PAC ha sido uno de los mayores logros de la Unión Europea.

Durante la crisis de la COVID-19 ya vimos la resistencia y la capacidad del sector alimentario europeo, a pesar del nerviosismo de algunos al principio que intentaban hacer acopio de alimentos. Ahora bien, la COVID-19 ya sometió a una gran presión al sector de la alimentación y a la cadena de distribución. Hicieron un enorme esfuerzo por garantizar el suministro en toda la Unión y ahora necesitan todo nuestro apoyo. Los sectores agrícola, pesquero y ganadero se enfrentan a los altos precios del combustible y a la dificultad para importar piensos y fertilizantes.

No es un debate nuevo, señorías. En esta misma Cámara ya hemos hablado desde hace varios años sobre las medidas necesarias. Precisamente, el Pacto Verde Europeo y la Estrategia «De la Granja a la Mesa» pretenden ayudarnos a producir de manera sostenible, reduciendo nuestra dependencia de petróleo, de gas y de fertilizantes.

La guerra en Ucrania solo confirma las decisiones que ya habíamos tomado y nos obliga, por un lado, a acelerar el paso y, por otro, a fortalecer los sectores afectados. Es el momento de evaluar el impacto de la guerra en las políticas y de ajustarlas para asegurar que se mantiene la producción, pero también que los agricultores, los pescadores y los ganaderos, mantienen sus ingresos. Algunas ganaderías pronto tendrán problemas para alimentar a sus animales. Esperamos con urgencia esta propuesta de la Comisión para asegurar el pienso.

El gran reto para nuestra agricultura será cortar la dependencia de los fertilizantes que importamos de Rusia y Bielorrusia, de los que difícilmente podremos prescindir a corto plazo. Debemos intensificar la búsqueda de alternativas.

Al mismo tiempo, debemos asegurar liquidez a los agricultores y a los ganaderos con la flexibilidad que ya permite la política agrícola común. Hagamos uso de la reserva de crisis, pero pensemos al mismo tiempo en el futuro. Hemos de usar todos los mecanismos disponibles en la organización común de los mercados agrícolas para estabilizar los precios, evitar la especulación y asegurar un precio decente, tanto a los productores como a los consumidores.

Y, además de a los transportistas, el alto precio del combustible también afecta al sector pesquero y para ambos es necesario encontrar apoyos.

Como decía al inicio, hacemos un gran esfuerzo colectivo, pero tenemos todos los instrumentos para afrontar esta crisis. Otros no, no lo olvidemos. La irresponsabilidad de Putin no solo nos obliga a ser solidarios y a garantizar alimentos para Ucrania y para los refugiados, sino que también debemos ser conscientes de las consecuencias globales. No podemos resignarnos simplemente a que la brutalidad de Putin haga descarrilar el segundo Objetivo de Desarrollo Sostenible de las Naciones Unidas: la erradicación del hambre.

Señorías, ante retos de esta magnitud no hay atajos. Mirar hacia otro lado no nos hace avanzar. Solo el paso firme, la unidad y la confianza de estar haciendo lo correcto.

 
  
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  Ulrike Müller, im Namen der Renew-Fraktion. – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, sehr geehrte Kollegen! Der Angriffskrieg Russlands in der Ukraine verschärft die ohnehin schon angespannte globale Lage mit Blick auf die Ernährungssicherheit auf drastische Art und Weise. Der Vorsitzende des UN-Welternährungsprogramms erwartet im Lauf des Jahres eine regelrechte Hungerkatastrophe in der Dritten Welt.

Dies sind alarmierende Aussagen. Wir in der EU haben eine produktive Landwirtschaft. Unsere Landwirte erzeugen hochwertigste Lebensmittel. In der jetzigen Situation sind wir besonders in der Verantwortung, unsere Möglichkeiten auszuschöpfen.

Dabei dürfen wir aber die langfristige Tragfähigkeit keinesfalls aus den Augen verlieren. Wir sollten deshalb nicht der Versuchung erliegen, die Zeit zurückdrehen zu wollen. Unsere Landwirte brauchen stattdessen Perspektiven und innovative Lösungen, um mehr mit weniger zu produzieren. Diese Lösungen aufs Feld zu bringen, sollte jetzt unser dringlichstes Ziel sein. Das gilt heute noch mehr als vor dem 24. Februar.

 
  
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  Martin Häusling, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Der Ukraine zu helfen, das muss unsere erste und wirklich wichtigste Maßnahme sein. Unsere volle Unterstützung gehört der Ukraine, und wir müssen jetzt helfen, mit Saatgut, Treibstoff und allem, was wir zur Verfügung stellen können an Technik.

Aber des Weiteren ist das Wichtige der Kampf gegen den weltweiten Hunger, der droht. Die Länder, die jetzt kein Getreide mehr aus der Ukraine bekommen, werden Hunger leiden. Russland wird seine Exporte in die Länder, die ihm wohlgesonnen sind, als Waffe benutzen. Das müssen wir sehen. Russland greift auch damit die Kornkammer Europas an, und es geht auch um einen Kampf um Nahrungsmittelreserven.

Aber geben wir eigentlich die richtige Antwort, Herr Kommissar? Wir müssen unsere ganze Agrarpolitik überdenken und was wir mit unserem Getreide machen. 60 % des Getreides wandern in den Trog, 20 % in die Industrie und in die Kraftstoffindustrie und nur 20 % dienen der menschlichen Ernährung. Können wir damit wirklich eine Antwort für die Zukunft geben? Kann Europa in Zukunft die Fleischtheke der Welt bleiben? Können wir damit die Menschen ernähren? Nein! Ich denke, da müssen wir umdenken.

Wir müssen tatsächlich der Getreideproduktion für die armen Menschen Vorrang geben. Wir müssen als Erstes nicht die ökologischen Vorrangflächen betrachten, sondern wir müssen als Erstes bedenken, dass wir den Einsatz von Kraftstoffen mit Biokraftstoffen nicht mehr zulassen.

Die Klimakrise und die Biodiversitätskrise machen halt keine Pause. Deshalb, liebe Kollegen, alle, die jetzt alle grünen Maßnahmen hier infrage stellen, an die kann ich nur dringend appellieren: Wir brauchen eine nachhaltige Landwirtschaft! Wir brauchen mehr Ökologisierung, um unabhängig von Düngemittelimporten zu werden und auch unabhängig von Importen von Soja. Das muss unsere Aufgabe sein, und nicht, das Rad zurückzudrehen zu einer Politik der 70er-, 80er-Jahre.

 
  
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  Mara Bizzotto, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, recuperare la sovranità alimentare e l'indipendenza energetica per essere liberi dai ricatti della Russia di Putin e di tutti i paesi ostili. Sono queste le due grandi sfide che la guerra in Ucraina ci impone di affrontare con assoluta urgenza.

Sfide alle quali l'Europa arriva impreparata, dopo anni di politiche sbagliate dettate dai falsi ecologisti della sinistra italiana ed europea. I nostri agricoltori vanno aiutati a fare il loro lavoro, che è quello di produrre cibo e alimento per tutti. Esattamente il contrario di quello che l'Europa ha fatto in questi anni.

Bruxelles ha massacrato i nostri agricoltori, li ha riempiti di vincoli e burocrazia. Li ha accusati di essere i principali responsabili dell'inquinamento. In questi anni l'Europa ha colpevolmente sacrificato le nostre produzioni agroalimentari sull'altare della globalizzazione selvaggia.

L'Europa deve fare un grande mea culpa per gli errori commessi e deve cambiare velocemente politiche. Serve cambiare in profondità la strategia "Farm to Fork" e la PAC e servono soldi veri per aiutare i nostri agricoltori, stritolati dal caro bollette e dall'aumento dei prezzi delle materie prime.

Cari burocrati europei, basta inseguire fantasmi. Basta con i vostri attacchi contro il made in Italy. Basta con le vostre follie come la carne sintetica o il formaggio senza latte. La drammatica guerra in Ucraina dimostra che non c'è più tempo da perdere. Tutti noi abbiamo il dovere di difendere la nostra agricoltura e di riprenderci il prima possibile la nostra sovranità alimentare.

 
  
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  Veronika Vrecionová, za skupinu ECR. – Paní předsedající, jsem ráda, že se tady všichni shodneme a ruskou invazi pojmenováváme správnými slovy a za viníka války označujeme Putina. Je také dobře, že všichni vnímáme hrozby jak v podobě velké migrační vlny, tak i hrozby nedostatku potravin. Na pojmenování problému se shodneme, na způsobu řešení už méně.

Česká republika na svém území nyní hostí více než třistatisíc uprchlíků. Poskytuje Ukrajině zbraně i humanitární pomoc a náš premiér byl společně s polským a slovinským osobně podpořit prezidenta Volodymyra Zelenského v Kyjevě. Podporujeme co nejtvrdší sankce proto, aby válka co nejrychleji skončila. To je klíčové řešení. Podporujeme ukončení dovozu ropy a plynu z Ruska proto, abychom nemuseli řešit příliv milionů dalších uprchlíků a hrozící hladomor nejen na Ukrajině, ale i v severní Africe a Blízkém východě. A tady je rozdíl mezi členskými státy. Zatímco řada jich pomáhá, jako Česká republika nebo Polsko, jiné, jako Německo nebo Maďarsko, nejsou ochotny obětovat ani euro a obávají se pomalejšího hospodářského růstu a každý den posílají Rusku miliony eur na nákup dalších tanků.

Jestli chceme tuto válku zastavit a také ukončit růst cen potravin, tak musíme jednat rychle. Musíme jednat tvrdě a musíme jednat společně. Usnesení, které budeme zítra přijímat, nám mnoho nepomůže. Pomůžou pouze opravdové činy.

 
  
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  Anja Hazekamp, namens de The Left-Fractie. – Voorzitter, natuur is essentieel voor ons bestaan. Natuur is onvervangbaar. Natuur is onmisbaar voor onze voedselvoorziening. Dat zijn de wetenschappelijke conclusies van het IPBES.

Het is tegenstrijdig en onverantwoord dat de Europese Commissie juist deze onmisbare natuur slachtoffert onder het mom van voedselzekerheid. Opnieuw pompt de Commissie miljoenen euro’s in de vee-industrie. Gebieden die bedoeld zijn om natuur te herstellen, wil ze volplanten met veevoer. De klimaat- en biodiversiteitcrises wachten niet tot Rusland de wapens neerlegt. Je helpt de voedselproductie niet door deze minder duurzaam te maken. “Dat is een illusie”, zei commissaris Timmermans vorige week. Maar een week later is dat precies wat de Commissie doet.

Het voeden van megastallen gaat ten koste van mensen, dieren, klimaat, natuur en milieu. Europa zou zich nu juist moeten richten op het inkrimpen van de vee-industrie en op duurzame voedselproductie rechtstreeks voor mensen. Alleen dan bereik je echte voedselzekerheid. En daarom ben ik voorts van mening dat de Europese landbouwsubsidies moeten worden afgeschaft.

 
  
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  Andrea Bocskor (NI). – Tisztelt Elnök Úr! Majd egy hónapja tart az ukrajnai háború, mely óriási kihívások elé állította Ukrajnát és egész Európát. Súlyos a humanitárius helyzet és már látszik az élelmiszer-biztonság felborulása. Az ukrajnai gazdák nagy része nem tudja végezni munkáját, ami nagy élelmiszerhiányt fog okozni. Ukrajna legnyugatibb megyéjében, Kárpátalján a háború árnyékában sok kistermelő megkezdte a mezőgazdasági munkálatokat, de az élelmiszerhiány már most is érzékelhető. Annál inkább oda kell figyelni az élelmezési gondokra és gyors segítséget kell nyújtani azok megoldására, hiszen Kárpátalján az 1,2 milliós lakosság mellett a helyi szerveknek ellátást kell biztosítaniuk annak a körülbelül félmillió embernek, akik Kárpátalján leltek menedékre a háború elől, és akik száma a tragikus események fényében egyre csak növekszik. A háború elől menekülők nagy része folytatja útját az Európai Unió egyes tagállamaiba, de nagyon sokan szülőföldjükön maradnak, ezért folyamatos élelmiszer-utánpótlásra van szükség. Az EU-nak nagy segítséget kell nyújtania a tartós élelmiszerek, üzemanyag, gyógyszerek eljuttatásában Ukrajna területére, és azokra a területekre is, ahol jelenleg nincsenek harci cselekmények. És támogatnia kell azokat az országokat is, szomszédos országokat, amelyek befogadják az ukrajnai menedékkérőket. Nagyon fontos, hogy a legrászorultabbak, az anyagilag nehéz helyzetben élők is segítséget kapjanak, de a legsürgetőbb hogy mielőbb béke legyen és stabilitás Ukrajnában.

 
  
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  Siegfried Mureşan (PPE). – Madam President, Commissioner and Minister, welcome back to the Parliament. We do not know the full implications and the impact of the Russian invasion into Ukraine, but we know for sure that we have to avoid a food crisis in Europe and in our immediate neighbourhood at any price. This is why we have to do the following: firstly, increase production in Europe as much as we can so that there is enough agricultural products here in Europe, so that we can come up for the eventual supply shortages in Ukraine, so that we can care for Ukrainian refugees who come and are hosted in EU Member States. And we have to also make sure that people in our neighbourhood have enough agricultural products at their disposal.

We also have to make sure that the internal market for agricultural products functions and Commissioner, the European Commission has to provide a comprehensive assessment of the Farm-to-fork measures, its consequences, because the enemy now is Vladimir Putin, the Russian Federation. It is not European farmers.

And as Herbert Dorfmann said, what the European Commission presented today is a first step. It is a good first step, but we have to be ready to do more if needed. Support the farmers.

 
  
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  Mohammed Chahim (S&D). – Madam President, first and foremost, I would like to emphasise that the European Green Deal and its underlying strategies will make our food system in Europe more resilient in the long run. And I am therefore a bit amazed by the EPP attempt to use this crisis to undermine and delay the European Green Deal, the Farm-to—fork strategy and the biodiversity strategy. We should stay on track to reach the goals we set out in the European Green Deal.

That being said, in the light of the current crisis, we need, yes, some more flexibility to ensure food supply and food security in Europe as well as outside Europe. And I fully support the EU’s willingness to help third countries when necessary. Many countries, especially in Africa, are largely dependent on agricultural products like wheat from Russia and Ukraine. Supporting them and sharing our knowledge and expertise with other countries can make their food production more resilient and lower their dependence on Russia and Ukraine.

Besides temporary measures to increase our own production, we should also realise that there are other ways to improve our food system. Healthier diets, wasting less and greater biodiversity are just a few measures which can make a huge difference.

 
  
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  Jan Huitema (Renew). – Voorzitter, geachte commissaris, dank voor de communicatie over voedselzekerheid in de wereld, waarin de ernst van de situatie op een goede manier wordt beschreven.

Allereerst voor Oekraïne zelf: ik ben heel blij dat de communicatie voorziet in noodhulp en hulp aan Oekraïne. Ten tweede, voor voedselimporterende landen: dat wij, met onze kennis en kunde en ook noodhulp, dat de Europese Unie ook daarin hulp verschaft. En dan, als derde, voor de Europese Unie zelf: dat we gaan bekijken hoe we minder afhankelijk kunnen zijn van Rusland, van aardgas, van kunstmest en noem maar op.

Ik heb er lang voor gepleit dat we in plaats van kunstmest zo veel mogelijk organische mest zoals bijvoorbeeld dierlijke mest, maar ook de uitwerpselen van mensen in rioolslib gaan gebruiken. Eindelijk ziet de Europese Commissie ook in dat we dit moeten gaan gebruiken. Ik roep de Commissie wel op om niet te blijven hangen in onderzoek, maar nu – vandaag – ook daadwerkelijk actie te ondernemen. Want bijvoorbeeld voor het gebruik van dierlijke mest zijn die criteria – die RENURE-criteria – al gemaakt. We kunnen die morgen inzetten.

 
  
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  Benoît Biteau (Verts/ALE). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, mes chers collègues, la guerre en Ukraine a des répercussions immédiates sur l’alimentation planétaire. Les pays du nord de la mer Noire fournissaient près de 30 % du marché mondial des céréales. Les habitants du bassin méditerranéen sont inquiets car ils savent que le prix du pain va très fortement augmenter. Le système agricole mis en place par l’Organisation mondiale du commerce s’est effondré. Cette guerre démontre la vulnérabilité de ses logiques.

Sur le moyen terme, nous avons donc le devoir de revoir totalement ces politiques néolibérales. Sur le court terme, l’urgence est d’utiliser les céréales pour nourrir les humains. L’Europe doit privilégier l’utilisation des terres à des fins alimentaires. La priorité n’est donc pas de produire des agrocarburants, de l’agrogaz ou des aliments pour les animaux.

Il faut également soutenir financièrement les pays importateurs pour éviter à tout prix un défaut de paiement aux conséquences catastrophiques. Les paysannes et les paysans européens font face à deux défis: assurer l’alimentation de milliers de personnes tout en accélérant la lutte contre le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité.

La Commission européenne ne doit pas céder à la panique en remettant en cause la stratégie «De la ferme à la table». Ces orientations nous permettront de réduire notre dépendance vis-à-vis des engrais russes et du soja brésilien. Aujourd’hui, elles sont encore plus importantes et pertinentes qu’hier. Elles nous rapprochent de la souveraineté alimentaire en renforçant notre autonomie et nous rendent plus résistants aux dangers extérieurs.

 
  
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  Thierry Mariani (ID). – Madame la Présidente, merci. Prenons garde, Monsieur le Commissaire, à ce que les sanctions européennes prises en réponse à la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie n’entraînent une véritable crise alimentaire. Quand on prend des sanctions, je me pose toujours la question: est-ce qu’on évalue leurs coûts et leurs incidences?

Aujourd’hui, je voudrais simplement, dans le peu de temps que j’ai, prendre un exemple: les sanctions qu’on a prises il y a bientôt deux ans contre la Biélorussie. Quel a été leur résultat? Est-ce que le système et le régime de la Biélorussie se sont effondrés? Non. Par contre, quelle a été la principale sanction contre la Biélorussie? L’embargo sur la potasse, principale ressource de la Biélorussie. Résultat, le prix de l’engrais de potasse en 2021 a été multiplié par trois. Depuis le début de l’année, cet engrais a encore augmenté de 40 %.

En fin de compte, est-ce que la Biélorussie a perdu de l’argent? Non. Il semblerait même qu’il gagne plus, parce qu’il a réorienté son marché, parce qu’il y a une pénurie mondiale et que les prix, je le répète, ont triplé. Par contre, nos agriculteurs – j’entends le discours sur le remplacement par les engrais naturels et je suis entièrement d’accord, mais il faut du temps – payent aujourd’hui leurs engrais de synthèse trois fois plus cher. Nos consommateurs voient le prix de cet engrais répercuté sur les prix des matières qu’ils consomment.

Alors, je dis simplement: quand on prend des sanctions, essayons d’en évaluer les incidences. Il est toujours difficile de mesurer les effets politiques sur le pays qui est visé. Je ne connais pas de pays qui ait ployé à cause de sanctions. Par contre, je vois les effets pour le consommateur et pour nos agriculteurs. Excusez-moi, mais dans l’exemple que j’ai pris sur la potasse, c’est un échec total.

 
  
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  Mazaly Aguilar (ECR). – Señora presidente, señor comisario, la invasión rusa en Ucrania ha puesto de manifiesto las enormes carencias de producción agrícola europeas para asegurar el suministro de productos tan necesarios no solamente para las personas, sino también para el ganado. El encarecimiento de los precios de las materias primas está perjudicando a nuestros agricultores y ganaderos, que ven disparados sus costes de producción. Y, a todo esto, la crisis se ha visto agravada por la inmensa sequía en países como Portugal, España, Italia o Francia.

Hemos conocido hoy las medidas que ha tomado la Comisión, algunas de ellas temporalmente, como utilizar las tierras de barbecho. Pero lo que realmente debería haber hecho la Comisión era paralizar y modificar las Estrategias «De la Granja a la Mesa» y de Biodiversidad ante esta crisis que se nos presenta. Porque lo que no puede ser temporal es que la agricultura de Europa dependa de la energía o de la importación de piensos.

Nuestros agricultores saben hacer muy bien su trabajo. Dejemos que lo hagan. Hay tierras suficientes para evitar esa dependencia extrema. Pongámoslas a trabajar, aprovechemos esta oportunidad que se nos presenta para ser autosuficientes. La seguridad alimentaria es una prioridad; pero lo más urgente, señorías, lo más urgente en estos momentos es el abastecimiento, y para ello es indispensable aumentar la superficie de tierra en producción.

 
  
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  Eugenia Rodríguez Palop (The Left). – Señora presidenta, señor comisario, medidas excepcionales para situaciones excepcionales. El sector primario acumula pérdidas desde hace años y hoy se enfrenta a la escalada de precios del combustible, la electricidad y los fertilizantes. Una escalada que se está traduciendo ya en paros, desabastecimiento y crisis alimentaria. Había que lanzar un cabo al que agarrarse sin perder el norte y esa era la idea inicial de esta resolución hasta que el PPE ha intentado boicotearla en el último momento. Parece que se olvida de que esta situación no es solo el producto de una guerra, sino de un modelo productivo insostenible y dependiente. Dependencia energética, estructural y endémica; dependencia del mercado global y dependencia de químicos para producir alimentos porque hemos devastado nuestros territorios. Si no hubiéramos llegado tarde a los diagnósticos y a las soluciones, no seríamos tan vulnerables ni estaríamos al albur de los caprichos de un sátrapa. Así que, cuidado, porque no se trata de borrar las huellas, sino de aprender la lección. La Estrategia «de la Granja a la Mesa» no es un error que vayamos a enmendar; el error ha sido no haberla implementado mucho antes. Hoy toca estar con los agricultores, los ganaderos y los pescadores. Pero lo urgente, que lo es ─y mucho─, no es incompatible con lo importante.

 
  
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  Dino Giarrusso (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, questa guerra sciagurata e sanguinosa non può essere pagata dai cittadini europei. Dipendiamo troppo da idrocarburi e materie prime importate e dobbiamo lavorare affinché l'agricoltura europea sia presto autosufficiente e sostenibile, restando sicura per i consumatori.

Incentiviamo la produzione interna, specie di grano, mais e girasole. Diamo risorse che rendano conveniente coltivare e trasformare il prodotto qui. Smettiamo la pessima abitudine di importare sottocosto del grano di cui non sempre abbiamo certezza della qualità – leggi glifosato – per abbassare il prezzo del grano nostrano in un perverso gioco di mercato dove ci perdono gli agricoltori e ci guadagnano solo le multinazionali.

Ristoriamo chi ha subito perdite, aiutiamo chi vorrà produrre in modo virtuoso, rendendoci indipendenti dalle materie prime russe e ucraine, ma senza nemmeno pensare di utilizzare la guerra per tradire il lavoro fatto finora sul biologico, la limitazione dei pesticidi, la sostenibilità e la difesa della biodiversità.

Oggi siamo chiamati ad una grande responsabilità, abbiamo in mano il futuro di milioni di cittadini europei e dei loro figli. Non possiamo tirarci indietro né voltarci dall'altra parte.

 
  
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  Norbert Lins (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, Herr Staatssekretär! Die Situation in der Ukraine ist dramatisch, nicht nur für das Leben der Menschen, sondern auch für die Landwirtschaft. Die Ukrainerinnen und Ukrainer kämpfen tagsüber für ihre Freiheit und nachts für ihre Ernährungssicherheit. Niemand von uns kann sich vorstellen, welches Leid vor Ort gerade herrscht. Und wir müssen helfen – wir müssen helfen, wo wir helfen können. Auch die weltweiten Folgen des Krieges auf die Versorgungssicherheit sind bedeutend. Das Welternährungsprogramm warnt vor einer Hungerkrise, wie wir sie noch nie zuvor gesehen haben.

In der jetzigen Lage haben wir nicht die Wahl zwischen Brot und Kuchen. Viele haben verstanden, dass es jetzt darum geht, andere Weltregionen mit den notwendigen Rohstoffen zu versorgen. Wir haben eine globale Verantwortung, insbesondere für unsere Nachbarschaft. Ich begrüße deshalb die Vorschläge der Kommission, jetzt die Ernährungssicherheit und die Produktion an erste Priorität zu setzen.

Wir müssen aber auch schon an 2023 denken – nicht nur für uns, für unsere Ernährungssicherheit in Europa, sondern für unsere Partner, und gegen Putin, der Hunger als Waffe einsetzt. Ich wiederhole es zum Schluss noch einmal: Jede Tonne Weizen in Europa, die mehr angebaut wird, ist eine Tonne gegen Putin und für die Demokratie und Freiheit.

 
  
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  Clara Aguilera (S&D). – Señora presidenta, señor comisario, estamos ante un debate en el que queríamos solicitar la urgencia de un plan de acción ante la invasión de Rusia en Ucrania. Lo primero, obviamente, es atender la demanda humanitaria, por supuesto, de los ucranianos; pero, en segundo lugar, tenemos que garantizar el abastecimiento de alimentos en Europa, por supuesto, y también en el resto del mundo. Y, por eso, bienvenido sea este plan de medidas de la Comisión, que va en la línea acertada.

Felicito a la Comisión por haber presentado algunas medidas interesantes, como que las zonas CIEM se pongan en producción, como que se active la reserva de crisis. Probablemente habrá que activar más medidas, señor comisario, para todos los sectores: agricultores, pescadores, ganaderos y acuicultores. Los cuatro sectores están afectados por igual y, por lo tanto, debemos garantizar ese abastecimiento.

Aquí el problema son los precios y los costes que están sufriendo los agricultores, que hacen insostenibles las explotaciones. Si no ayudamos a los agricultores, si no ayudamos a los pescadores, si no ayudamos a los ganaderos ni a los acuicultores, probablemente abandonen sus explotaciones y abandonen sus embarcaciones, porque no se puede continuar con los costes de producción actuales. Por lo tanto, yo creo que son un buen abanico de medidas, pero habrá que tomar más.

Y ahora les expongo una cuestión sobre la propuesta de Resolución: es necesario que unánimemente aprobemos la propuesta de Resolución mañana, que se sumen los grupos que no se han sumado a la firma y que dejemos otras cosas atrás. Aquí no se trata de cuestionar el Pacto Verde Europeo, sino de aumentar la flexibilidad para atender los requisitos del abastecimiento alimentario; lo demás son estrategias políticas en las que no debemos caer.

 
  
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  Pierre Karleskind (Renew). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Ministre – vous remarquerez que les micros fonctionnent mieux à Strasbourg qu’à Bruxelles et que l’on est mieux dans l’hémicycle strasbourgeois –, chers collègues, Monsieur le Commissaire, vous avez évoqué la pêche dans votre propos liminaire, Monsieur le Ministre également. Quand on parle de souveraineté alimentaire, il ne faut pas oublier que 70 % des produits de la mer que nous consommons dans l’Union européenne sont importés. Autrement dit, la souveraineté alimentaire sur ces produits est une conquête pour l’Union européenne.

Pourquoi aider les pêcheurs? Pourquoi aider les agriculteurs? Eh bien, c’est très simple: à chaque fois qu’un pêcheur renonce à aller pêcher – et c’est le cas en ce moment: les bateaux de pêche restent à quai, car ils ne peuvent plus être rémunérés correctement – à chaque fois, nous augmentons les importations. Quand nous augmentons les importations, nous allons cibler éventuellement des poissons, des produits de la mer qui pourraient nourrir des populations ailleurs dans le monde.

Au moment où nous craignons la hausse de la faim dans le monde, nous ne pouvons pas, nous, Européens, nous permettre que nos pêcheurs restent à quai. La pêche est au cœur de notre alimentation, et c’est pour cela que nous devons nous engager derrière elle.

 
  
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  Eleonora Evi (Verts/ALE). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, questa guerra sta già oggi provocando fame, speculazione e prezzi da capogiro. Le famiglie più fragili sono quelle più a rischio. Ma questo Parlamento, la Commissione e i governi di che cosa si stanno preoccupando? Di dare da mangiare agli animali negli allevamenti intensivi!

Il 70 % dei terreni agricoli europei è destinato già oggi alla produzione di mangimi e ciononostante importiamo continuamente mangimi, quasi tutti OGM, dai paesi terzi, alimentando l'ennesima dipendenza strutturale dopo quella del gas. Il problema dovrebbe essere evidente: sovrapproduzione e consumo eccessivo di prodotti animali, cibo che peraltro per oltre un terzo diventa rifiuto.

Per continuare tutto ciò oggi si vuole andare a coltivare anche nelle aree di interesse ecologico, usare più pesticidi, allentare e ritardare l'attuazione delle strategie "Farm to Fork" e sulla biodiversità. Non a caso è già stata posticipata la tanto attesa legge sul ripristino della natura. Non è quindi il momento di cedere alle lobby dell'agro-chimica, ma di ripensare profondamente il nostro modello alimentare.

 
  
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  Nicolaus Fest (ID). – Frau Präsidentin! Wir reden heute über die Folgen des völkerrechtswidrigen russischen Einmarschs in die Ukraine für unsere Nahrungsmittelsicherheit und damit über die EU-Agrarpolitik. Glücklich waren wir mit der wie bekannt nie – zu viele Subventionen, zu viel bürokratische Kontrolle aus Brüssel und natürlich viel zu teuer für den Steuerzahler. Jüngst kamen noch grüne Lifestyle-Ideen wie Greening oder die Strategie „Vom Hof auf den Tisch“ hinzu.

Meine Damen und Herren, es ist wirklich eine Schande, dass erst der Krieg Ihnen die Augen öffnen musste und dass wir erst jetzt auf ein Ende der Politik hoffen dürfen, die Bauern mit Zuschüssen dafür belohnte, dass sie ihr Ackerland gerade nicht bewirtschaften. Jahrelang hat die Kommission, unterstützt von diesem Haus und von vielen Linken und Grünen, auf nationaler Ebene alles getan, um Lebensmittel teurer zu machen. Der deutsche Landwirtschaftsminister – natürlich ein Grüner – forderte noch im Dezember höhere Lebensmittelpreise. Nun fürchten und beklagen Sie und er genau die. Wie unglaubwürdig kann man eigentlich noch werden? Es brauchte einen Krieg, damit Sie endlich aus Ihren globalen und – wie wir heute wissen – sicherheits- und sozialpolitisch unverantwortlichen Agrarträumen aufwachen.

Deshalb meine Bitte: Reformieren Sie endlich die Agrarpolitik! Akzeptieren Sie endlich moderne Produktionsmethoden! Unsere Änderungsanträge liegen auf dem Tisch.

 
  
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  Krzysztof Jurgiel (ECR). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Uzgodniony wspólny tekst rezolucji, który będzie głosowany jutro, posiada poważne mankamenty. Z jednej strony wskazuje na potrzebę dodatkowej elastyczności w nowej WPR i zwiększenia produkcji żywności na obszarze Unii Europejskiej, a z drugiej z uporem lansuje cele Zielonego Ładu, zwłaszcza w strategii „Od pola do stołu”. Tych dwóch kierunków, Szanowni Państwo, nie da się pogodzić.

Pozytywne i oczekiwane przez rolników są następujące elementy, zgłoszone przez komisarza Janusza Wojciechowskiego: po pierwsze, interwencja na rynku wieprzowiny, po drugie, wykorzystanie rezerwy kryzysowej; po trzecie, czasowe zawieszenie przewidzianego w ramach Zielonego Ładu obowiązku odłogowania i umożliwienie państwom członkowskim wypłacania rolnikom pomocy do zakupu nawozów.

Ponadto w tekście wyraźnie widać typowe dla instytucji europejskich stosowanie podwójnych standardów dla państw członkowskich. Jedynym krajem krytykowanym imiennie są Węgry, ale w całym tekście ani razu nie pada nazwa Nord Stream 2. Ciągle mamy „Europę lepszych i gorszych”.

 
  
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  Luke Ming Flanagan (The Left). – Madam President, short-sightedness put us in this position and it certainly won’t get us out of it. The sustainable path was always to produce our food with inputs that are also produced within EU boundaries we control and regulate. We haven’t done that. We became massively dependent on imports of basic inputs such as feed, fertiliser and energy – dependent in many cases on despots. You knew this and you let it happen. Now that this supposedly bullet—proof system has collapsed, the very people who created a model dependent on imported inputs are now telling us that the solution to our current crisis is to exhibit even more short-sightedness.

You are now saying that we must destroy ecological focus areas in order to feed the world. I can’t go along with such a lie. 62% of the grain in the EU is fed to animals, only 23% to humans. So growing more grain is not about feeding the world. It’s about feeding an intensive meat industry system that isn’t fit for purpose.

Instead, here today, we should be supporting sustainable livestock production, such as extensively reared suckler beef. We’re not though. Why? Because even at a time of war, you’re being led by the nose, by industry. Disgrace!

 
  
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  Ivan Vilibor Sinčić (NI). – Poštovana predsjedavajuća, problemi s hranom nastali su daleko prije rata u Ukrajini tako što se malim zemljama uz pomoć njihovih marionetskih vlada uništavala domaća proizvodnja i poljoprivreda da bi bogate zemlje svoje otpatke, viškove i nekvalitetnu hranu koja ne zadovoljava standarde ni za hranu za životinje izvozila u zemlje periferije kontinenta.

Ljudi obolijevaju od hrane koju u razvijenim zemljama ne želite davati niti kućnim ljubimcima. Hrvatska je po oboljenju od raka na samom vrhu, a ovakva hrana koja nam se plasira jedan je od glavnih razloga tome.

Pozivam građane Hrvatske, ali i svih drugih zemalja, da odbace takvu politiku, da odbace takve političare, da pogledaju svoju djecu i zamisle se za vrijednost njihovih života i budućnosti. Još uvijek imamo šanse spasiti svoje poljoprivrede, svoje djedovine, svoje domovine.

Mi, kao građani periferije Europe, nismo ničiji pokusni kunići za proizvode loše kvalitete. Mi imamo svoja prava i pozivam sve građane da se zajedno izborimo i od malih zemalja stvorimo velike jer Hrvatska ima sve predispozicije biti uspješna i hranom samodostatna zemlja koja ima kapacitete na svojim plodnim poljima hraniti 30 milijuna ljudi umjesto da strahujemo hoćemo li ostati gladni.

 
  
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  Juan Ignacio Zoido Álvarez (PPE). – Señora presidenta, la invasión de Putin ha despertado a muchos europeos de su sueño de bienestar y de abundancia y nos ha devuelto a la realidad. Los europeos hemos tenido que reordenar nuestras prioridades a marchas forzadas para preocuparnos de la cosa del comer, literalmente. A día de hoy, el suministro de alimentos para millones de europeos no está garantizado. Y no solamente para los europeos, tampoco lo está para los millones de refugiados ucranianos que están llegando a nuestros países, para los millones de ucranianos que resisten en ciudades devastadas ni para los millones de habitantes del norte de África que dependían de los cereales rusos y ucranianos para sobrevivir.

Como la gran potencia agroalimentaria que somos, los europeos tenemos la responsabilidad histórica de garantizar el alimento de todos. Pero para lograrlo necesitamos que nuestros agricultores, nuestros ganaderos y nuestra industria produzcan al máximo rendimiento. Por eso, no podemos atarlos de pies y manos con normativas que restrinjan su capacidad productiva. Por eso, no podemos poner en riesgo nuestra seguridad alimentaria con alguna de las iniciativas recogidas en el Pacto Verde Europeo.

 
  
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  Maria Noichl (S&D). – Frau Präsidentin! Ich glaube, wir sind uns einig: Menschen, Institutionen, große Firmen, die Krieg ausnutzen – das ist verachtenswert! Es ist verachtenswert, Krieg dazu zu benutzen, sich eigene Vorteile zu verschaffen.

Aber ich möchte es hier in dem Hause auch mal ganz, ganz deutlich sagen: Es ist verachtenswert von der EVP, den Krieg auszunutzen, um die eigene Agenda in Sachen Agrar durchzudrücken. Es ist verachtenswert! Dieses Wort möchte ich hier nennen, denn es geht genau um eines: Sie setzen Ihre alte Agenda – Ihre Agenda „Pestizide auf ökologische Vorrangflächen“, Ihre alte Agenda „Immer mehr Fleisch“, Ihre alte Agenda gegen den Green Deal, Ihre alte Agenda gegen Farm to Fork – die setzen Sie jetzt ein im Schatten eines Krieges. Für mich als S&D-Frau ist es verachtenswert, dass Sie so etwas tun.

Und zu Ihnen, Herr Kommissar, möchte ich eines noch sagen, mit genauso harten Worten: Sie stehen hier minutenlang und sprechen über eine Überschrift – es geht um „innerhalb der EU“ und „außerhalb der EU“. Und Sie reden nicht einen Satz zum Thema Afrika, nicht einen Satz dazu, dass andere Menschen verhungern. Sie sprechen sogar davon, dass wir uns eigentlich ganz sicher fühlen können – bei uns ist alles in Ordnung, wir haben das gut im Griff. Und Sie verstehen nicht, dass andere verhungern. Sie benennen es nicht. Auch da möchte ich sagen: Das kann ich nicht verstehen. Eigentlich schätze ich Sie. Aber heute war ich sehr, sehr von Ihnen enttäuscht. Ja, es ist so! Die Situationen, so, wie wir sie heute haben, so heftige Situationen brauchen auch diese heftigen Worte.

Und ich hoffe – ich hoffe, dass die EVP bis morgen noch Zeit hat, ihre fünf Änderungsanträge, die so heftig sind, zurückzuziehen, um deutlich zu machen, dass es ihnen um die Sache geht und nicht um ihre alte Agenda.

 
  
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  Атидже Алиева-Вели (Renew). – Госпожо председател, безпрецедентната ситуация с войната в Украйна налага спешни, координирани и добре премерени мерки на европейско и национално ниво. Важно е незабавно да подпомогнем финансово фермерите, особено малките стопанства и животновъдите. Малките производители на храни, които се сблъскват с увеличени производствени разходи, с недостиг и високи цени на суровини. Помощ трябва и за всички хора с ниски доходи, за да бъде храната достъпна. Господин комисар, силно приветствам мерките, предложени от Комисията за осигуряване на продоволствената сигурност. Българските фермери са на ръба на фалита. Силно приканвам българските власти да предприемат незабавни мерки и да се възползват от всички инструменти, предложени от Комисията. Настоявам в този процес активно да бъдат включени и фермерите.

 
  
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  Erik Marquardt (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, Herr Minister! Putins Angriffskrieg ist schrecklich. Schrecklich natürlich vor allem für die Menschen in der Ukraine – aber er kann auch schnell zum Schrecken für die Schwächsten auf der Welt werden. Allein die Ukraine konnte 400 Millionen Menschen ernähren. Sie war die Kornkammer Europas. Wer dieses Land angreift, der trägt natürlich Verantwortung für das Leid der Menschen in der Ukraine. Aber er trägt eben auch Verantwortung dafür, wenn zusätzlich Millionen Menschen auf der Welt hungern und viele von ihnen sterben.

Um das zu verhindern, brauchen wir kurzfristig mehr humanitäre Hilfe und mittelfristig mehr Ergebnisse in Ernährungssicherheit und Armutsbekämpfung. Damit das gelingt, ist es gut, dass wir im Parlament hier reden, aber wir müssen eben auch investieren. Wir können nicht dabei zuschauen, wie China und Putin ihre Interessen auf dem afrikanischen Kontinent durchsetzen. Wir haben bei Putin gesehen, wo das hinführt.

Eine Minute wird noch nicht reichen, um dieses Thema – komplex, wie es ist – zu beschreiben oder die Lösung aufzuzeigen, aber vielleicht ist eine Minute Redezeit auch ganz sinnbildlich für das Thema, über das wir reden. Wir haben nicht mehr viel Zeit, müssen uns beeilen und der größte Fehler wäre, erst anzufangen, wenn es zu spät und schon vorbei ist.

 
  
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  Julie Lechanteux (ID). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, les conséquences des sanctions économiques et des restrictions commerciales en réaction à la guerre en Ukraine se font déjà sentir dans le monde agricole, avec une flambée des prix des matières premières, comme le blé, le soja, le colza et le maïs, mais aussi des engrais et du pétrole, qui ont une incidence sur la sécurité et la souveraineté alimentaires des nations.

Pour faire face à cette crise, il faut s’assurer de la capacité des pays à s’approvisionner, mais surtout à être indépendants. Il est donc nécessaire de revoir notre approche en matière de sécurité alimentaire afin de réduire notre dépendance à l’égard des importations de céréales, d’oléagineux, de maïs, de protéagineux et d’engrais. On comprend l’inquiétude de nos concitoyens au sujet de la disponibilité immédiate et à venir d’une alimentation suffisante, nutritive et de qualité.

Pour toutes ces raisons, nous devons agir vite afin de conjurer de possibles pénuries, en Europe, mais aussi dans les pays en développement, qui pourraient en plus créer une déstabilisation sociale et politique et engendrer de nouvelles vagues migratoires en direction de notre continent. Avec mes collègues du groupe ID, nous avons proposé à la Commission européenne la prise immédiate d’une série de mesures de prévention de perturbation des marchés et de soutien des secteurs les plus touchés par la crise, comme ceux de la viande porcine et des semences. Nous devons agir vite afin de produire davantage pour garantir notre indépendance alimentaire, en débloquant des fonds pour nos agriculteurs et pour nos éleveurs.

 
  
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  Milan Uhrík (NI). – Vážená pani predsedajúca, keď vidím, aký dopad začínajú mať niektoré tie sankcie na európsku ekonomiku, ako začínajú chýbať niektoré základné suroviny, ako prestávajú vyrábať fabriky, zatvárajú sa veľké automobilky, ako raketovo rastú ceny energií a potravín, tak sa vás musím spýtať, či cieľom tých protiruských sankcií má byť potrestať Ruskú federáciu alebo ekonomicky zdevastovať Európu, pretože mnohé z tých sankcií sú naozaj pripravené veľmi zle v neprospech Európy.

Hovoríme tu teraz o prichádzajúcej potravinovej kríze. Roky voláme po zásadnej reforme spoločnej poľnohospodárskej politiky Európskej únie. Neurobilo sa nič. Namiesto toho sa tu riešia nezmysly, ako počas minulého pléna, keď sa hlasovalo o chýbajúcich záchodoch pre tretie pohlavie. Preto navrhujem konštruktívne riešenie, začnime okamžite s obnovou poľnohospodárstva v strednej Európe. Je tam obrovský potenciál pre produkciu kvalitných, cenovo dostupných a zdravých potravín pre milióny ľudí. Nevyužíva sa to, nerobí sa s tým nič. Mohli by sme začať trošku myslieť konštruktívne a venovať sa konečne aj tomuto regiónu.

(Rečník súhlasil s tým, že odpovie na otázku položenú zdvihnutím modrej karty.)

 
  
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  Michaela Šojdrová (PPE), otázka položená zvednutím modré karty. – Mám dotaz na pana Uhríka. Jsem úplně šokovaná tím, co jste tady řekl, že sankce jsou namířené proti obchodování, proti produkci v zemích Evropské unie. Vy víte velmi dobře, že to jsou sankce, které mají zabránit tomu, aby Putinův režim dál vyráběl zbraně, které zabíjejí děti, ženy, staré lidi, které ničí zemědělství v Ukrajině. Já se Vás chci zeptat, protože hovoříme o Ukrajině: Co Vy chcete udělat proto, abyste se nemusel dívat na to, jak ruská letadla bombardují ukrajinskou zemi, jak zabíjejí zemědělce, jak zabíjejí zvířata, jak zabíjejí, jak ničí nemocnici? Já se vás chci zeptat, co jste proto udělal a co pro to uděláte?

 
  
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  Milan Uhrík (NI), odpoveď na otázku položenú zdvihnutím modrej karty. – Ďakujem, pani Šojdrová, za modrú kartu. Čo sa týka tých sankcií, samozrejme, nikto nespochybňuje to, že majú byť namierené proti Ruskej federácii. Veď je to úplne prirodzené a taký by mal byť ich účel. Ale aj z reakcií slovenských poľnohospodárov, priemyselníkov a všeobecne obchodníkov je zrejmé, že mnohé tie sankcie viac poškodzujú Európu, Európsku úniu, európsky priemysel ako samotnú Ruskú federáciu, pretože vojna stále pokračuje a európskym firmám sa prestáva dariť a takisto sa dostávajú do ekonomických ťažkostí. A uvidíme, ktorá strana vydrží dlhšie znášať túto sankčnú vojnu, či to bude Ruská federácia alebo teda Európa a európsky priemysel. To je pragmatická vec, to teraz nie je zastávanie sa Ruska alebo obhajovanie ruskej agresie, jednoducho musí niekto myslieť trošku aj racionálne. Nemôže každý len nariekať nad nešťastím, ktoré sa momentálne deje na Ukrajine, ale musíme myslieť na to, čo bude s Európou ďalej. Takže takto treba na to pozerať do budúcna.

 
  
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  François-Xavier Bellamy (PPE). – Madame la Présidente, l’attaque de la Russie contre l’Ukraine ne met pas seulement en danger la vie des Ukrainiens, elle met aussi en danger les conditions de la vie pour bien d’autres et pour longtemps en menaçant les semis et les moissons en Ukraine, mais aussi en coupant du monde une région qui produit aujourd’hui 30 % du blé mondial.

Pendant ce temps, dans nos pays, les agriculteurs et les pêcheurs sont dans une extrême difficulté à cause de la montée des prix du carburant et de toutes les matières premières, laquelle met directement en danger la poursuite de leur activité. C’est pourtant de la condition de la vie que nous parlons, et nous devons aujourd’hui redire notre soutien aux agriculteurs face aux soupçons dont ils font encore l’objet et que nous entendons encore ici.

Pour cela, il est nécessaire aussi de réviser, Monsieur le Commissaire, nos politiques en la matière. Je pense notamment à la stratégie «De la ferme à la table». Comment pouvons-nous poursuivre cette stratégie, dont le groupe d’étude de la Commission européenne lui-même dit qu’elle va faire baisser la production alimentaire européenne, augmenter les prix pour les consommateurs, diminuer le revenu pour les agriculteurs et augmenter notre dépendance à l’égard des importations mondiales? Ce serait une folie de persévérer dans cette voie.

Madame Noichl, comment pouvez-vous accuser ceux qui osent mettre sur la table ce débat pourtant nécessaire dans le moment que nous traversons? Ceux qui mettent en danger notre souveraineté, ceux qui nous rendent fragiles face à l’attaque de la Russie, ce sont ceux qui veulent faire baisser la production européenne quand nous avons besoin au contraire de la renforcer.

 
  
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  Paolo De Castro (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, signor Commissario, per troppo tempo l'Europa ha ritenuto la pace, così come la sicurezza alimentare, qualcosa di acquisito. L'attacco russo nei confronti del popolo ucraino ha fatto saltare questa convinzione, con ripercussioni profonde da un punto di vista umanitario, politico, sociale ed economico.

Le misure messe in campo oggi, che raccolgono le richieste di questo Parlamento, caro Commissario, rappresentano un primo e importante segnale per i nostri produttori: l'Unione è al vostro fianco, con scelte a favore di una maggiore produttività e con la mobilitazione di 1,5 miliardi di euro a supporto dei settori più colpiti.

Non possiamo però strumentalizzare la guerra e rimettere in discussione gli obiettivi strategici fissati dal Green Deal. Al contrario, la rinnovata attenzione sulla sicurezza alimentare deve creare le condizioni per raggiungere una maggiore autonomia strategica dell'Unione, anche sui mercati agroalimentari.

Per vincere questa sfida serve una vera Global Food Policy, che superi posizioni che porterebbero alla decrescita del nostro potenziale produttivo e che renda agli agricoltori dunque un'arma formidabile per garantire cibo sufficiente, sostenibile e di qualità per tutti.

 
  
  

VORSITZ: NICOLA BEER
Vizepräsidentin

 
  
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  Jérémy Decerle (Renew). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Ministre, la guerre en Ukraine est un désastre. Les Ukrainiennes et les Ukrainiens sont sous les bombes, tués, négligés et sacrifiés à cause d’un homme fou et dangereux. Les Ukrainiennes et les Ukrainiens risquent bientôt de souffrir de faim parce que leurs champs sont devenus des théâtres d’opérations militaires.

Alors, Européens, décideurs, entreprises, chacun à son niveau, notre responsabilité est aujourd’hui d’aider l’Ukraine à se nourrir. En Europe, avec dignité et retenue, tirons au moins de cette guerre des enseignements: remettons au même niveau la souveraineté alimentaire et nos ambitions environnementales. Soyons déterminés à reconstruire enfin une Europe agricole solide, souveraine et durable.

 
  
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  Roman Haider (ID). – Frau Vorsitzende! Mit Russland und der Ukraine fallen zwei der größten Agrarproduzenten der Welt de facto aus. Es droht eine weltweite Lebensmittelknappheit. Und was macht die EU in dieser Situation? Sie hält stur an ihrer völlig widersinnigen Agrarstrategie Farm to Fork fest. Sie hält an einer Agrarstrategie fest, die die Agrarproduktion in Europa um mindestens 13 % absenken würde.

Da muss ich mich schon fragen: In welcher Realität leben Sie eigentlich hier? Ist Ihnen überhaupt bewusst, was für einen immensen Schaden Sie hier anrichten? Nicht nur in Europa – weltweit. Für die EU bedeutet das massive Preissteigerungen, soziale Verwerfungen, enorme Inflation. Für Nordafrika und für den Nahen Osten bedeutet das Lebensmittelknappheit, Hunger, Instabilität, Krieg. Wollen Sie das?

Es gibt nur einen einzigen Ausweg: Befördern Sie Farm to Fork dorthin, wo dieser Plan hingehört, nämlich auf den Misthaufen der abgehobenen Spinnereien. Am besten beerdigen Sie den ganzen Green Deal gleich mit dazu.

 
  
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  Daniela Rondinelli (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, gentile Commissario, l'ingiustificata ed ingiustificabile guerra di Putin contro l'Ucraina ci sta dimostrando come anche la pressione alimentare e le carestie sono armi politiche e questioni negoziali. Per questo è urgente una risposta forte e coesa dell'Unione europea.

Dobbiamo aiutare l'Ucraina, un paese a forte vocazione agricola, a non interrompere la sua produzione e a rifornirla di cibo, lavorando alla costruzione di corridoi alimentari insieme a quelli umanitari.

Dobbiamo liberare il nostro potenziale produttivo per raggiungere il massimo grado possibile di autosufficienza alimentare, ma allo stesso tempo preservando quegli obiettivi di sostenibilità sociale e ambientale che rappresentano essi stessi gli strumenti fondamentali per conseguire la nostra sovranità alimentare.

Infine, abbiamo la responsabilità di sfamare quei paesi terzi, penso per esempio a quelli dell'Africa e del Medio Oriente, che dipendono dall'agricoltura ucraina. Regioni già instabili e fragili che potrebbero diventare nuovi focolai di tensioni e conflitti dalle conseguenze imprevedibili.

Prevenire fame e carestia è in imperativo non solo morale ma anche strategico per garantire un futuro di pace per tutta l'Europa e per l'intero pianeta.

 
  
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  Gabriel Mato (PPE). – Señora presidenta, señor comisario, gracias por esta comunicación, especialmente por incluir a la pesca y a la acuicultura que, junto con toda la cadena de valor de los productos de la mar, son sectores fundamentales que contribuyen a la seguridad alimentaria en la Unión Europea. Muchas gracias.

Sin embargo, las medidas previstas para la pesca son claramente insuficientes. Desde hace meses, los sectores de la pesca y la acuicultura se han enfrentado a una difícil situación económica. Vemos con preocupación cómo buques de muchos Estados miembros están amarrando como consecuencia del fuerte aumento de los costes. Es hora de ejecutar acciones urgentes y no de palabras bonitas. Se necesita compensar a los operadores por la pérdida de ingresos o los costes adicionales, proporcionar ayudas al almacenamiento y compensaciones por el cese temporal de las actividades. Además, necesitamos aumentar el límite de las ayudas de minimis y un aumento de la flexibilidad de las cuotas interanuales.

Las circunstancias excepcionales necesitan medidas excepcionales y valientes para la agricultura, para la ganadería y también para la pesca.

 
  
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  Carmen Avram (S&D). – Doamnă președintă, salut rezoluția Parlamentului și planul Comisiei de salvare a sectorului agricol în acest moment de mare criză. Dar pentru securitatea alimentară, avem nevoie de și mai multe măsuri, bine calculate, ca: adaptarea la noua realitate a planurilor naționale strategice, amânarea unor prevederi care pot scădea producția, creșterea procentului de avans la subvenții, soluții viabile pentru independența totală a producției europene, ajutor pentru producătorii afectați de criza energetică și cea a îngrășămintelor și mai ales sprijin pentru statele care pot suplini golul lăsat de Ucraina pe piața agroalimentară.

România poate face asta prin culturile ei de floarea-soarelui, cereale și soia, dar, de patru ani, aflată deja în mare risc de deșertificare, țara mea se confruntă cu secetă extremă. Cu un buget de fix zero euro pentru agricultură în PNRR, România are nevoie de redeschiderea Planului, fără modificarea sumei alocate, pentru a investi în sisteme sustenabile de management al apei și în spații de depozitare a produselor agricole. Nu este un moft, este o necesitate vitală pentru asigurarea securității noastre alimentare, a țărilor cu un flux masiv de refugiați, a Uniunii și a statelor vulnerabile.

 
  
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  Martin Hlaváček (Renew). – Paní předsedající, pane komisaři, kolegové, před pár minutami nás zasáhla těžká zpráva. Madeleine Albrightová, první Češka, první žena v úřadu ministra zahraničí USA, která se velmi zasadila po pádu železné opony o začlenění střední a východní Evropy do demokratického světa EU a NATO, zemřela. Doufám, že tím, co tady děláme, budeme podporovat dál její odkaz.

Nacházíme se v situaci, které jsme nečelili po desetiletí. Dostupné a cenově přijatelné potraviny, které mnozí považovali za samozřejmost, jsou poprvé v reálném ohrožení. Je třeba poděkovat všem zemědělcům, kteří produkují potraviny pro naše občany. Pane komisaři, je třeba přijmout kroky, které odvrátí sociální rozklad evropské společnosti. Kombinace energetické, úrokové a potravinové inflace představuje nebezpečný koktejl pro naši jednotu a soudržnost. Děkuji Vám, že jste tak rychle zareagoval a budeme Vás všemi způsoby podporovat.

V krátkém horizontu je třeba především pomoci Ukrajincům, jejich zemědělství a maximalizovat produkci potravin v Evropě. Ve střednědobém horizontu, prosím, zvažte využít i nástroje k řízení obchodu, které Vám Smlouva poskytuje. Je třeba stabilizovat trhy, ceny komodit a zahájit transformaci, která bude v dlouhodobém horizontu řešit naši závislost na energiích, osivech a především bílkovinách.

 
  
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  Krzysztof Hetman (PPE). – Pani Przewodnicząca! Panie Komisarzu! Agresja Putina na Ukrainę ma poważne i długoterminowe konsekwencje wychodzące daleko poza samą Ukrainę, a nawet Europę. Jedną z nich jest ryzyko globalnego kryzysu żywnościowego. W zaistniałej sytuacji nie możemy mieć złudzeń – nasza polityka nie może w żaden sposób zagrozić lub ograniczyć produkcji żywności, ani stanowić dodatkowego obciążenia dla rolników. Obecnie funkcjonujące i nowo wprowadzane polityki unijne w zakresie rolnictwa muszą być w trybie pilnym poddane ocenie pod kątem ich potencjalnego wpływu na produkcję żywności i bezpieczeństwo żywnościowe.

Potrzebujemy całościowej strategii dla Unii Europejskiej w celu zapewnienia bezpiecznego łańcucha produkcji. Musimy też wykorzystać wszystkie instrumenty, jakimi dysponujemy w ramach WPR, aby ustabilizować rynki i wspierać produkcję żywności w Unii. Ważne jest także zapewnienie większej elastyczności w odniesieniu do udzielania pomocy państwa dla rolnictwa. Unia Europejska powinna też wspierać Światowy Program Żywnościowy i państwa rozwijające się w budowaniu ich zdolności i odporności. W tym trudnym czasie musimy realnie spojrzeć na ogrom stojących przed nami wyzwań i podjąć zdecydowane działania. Pustymi słowami nie nakarmimy ludzi.

 
  
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  Alin Mituța (Renew). – Doamnă președintă, domnule comisar, domnule ministru, fermierii europeni sunt îngrijorați de prețurile la combustibil, la îngrășăminte sau la furaje, iar cetățenii sunt îngrijorați, pe bună dreptate, de prețul la alimente.

În momente ca acestea, ne dăm seama cât de important este să avem o politică agricolă comună care ne asigură securitatea alimentară. Avem acum datoria să folosim toate aceste instrumente de care dispunem la nivel european și să sprijinim fermierii noștri, nu doar pentru a produce alimente pentru Uniune, dar și pentru alte regiuni dependente de exporturile din zonele de război.

Trebuie să activăm rezerva de criză pentru a ajuta fermierii să aibă acces la îngrășăminte la un preț rezonabil; trebuie să cultivăm fiecare hectar rămas nefolosit, pentru a suplini exporturile din Ucraina și din Rusia; și, nu în ultimul rând, trebuie să ajutăm Ucraina cu sprijin financiar, logistic și cu stabilirea unor coridoare alternative de transport.

 
  
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  Simone Schmiedtbauer (PPE). – Frau Präsidentin, Herr Kommissar! Nahezu täglich hören wir Berichte – Ukraine, die Kornkammer Europas, und darüber hinaus. Wir wissen, die Ukraine und Russland gemeinsam machen über 30 % des weltweiten Handels mit Weizen, über 32 % mit Gerste, über 17 % mit Mais und gar über 50 % mit Sonnenblumen aus. Diese Mengen wird es dieses Jahr nicht mehr am Weltmarkt geben, und auch nächstes Jahr nicht. Sämtliche Rahmenbedingungen haben sich vollkommen verändert, und so ist es höchste Zeit für unseren Entschließungsantrag. Europa hat eine Verantwortung. Europa hat eine Verpflichtung. Nicht nur seinen Bürgerinnen und Bürgern gegenüber, sondern auch über die Grenzen Europas hinaus.

Drei Punkte: Die EU-Gesetzespakete für den Agrarsektor, Farm to Fork und die Biodiversitätsstrategie müssen vollkommen neu bewertet werden. Produktionseinschränkungen sind heute fehl am Platz. Wir brauchen echte Unterstützung für europäische Landwirte, die trotz der exorbitant hohen Futtermittel-, Dünger- und Spritpreise tagtäglich für unsere Ernährungssicherheit im Einsatz sind. Wir brauchen frisches Geld – nicht aus der Krisenreserve, denn dann bezahlen wir uns diese Krise selbst. Und drittens: Gratulation an die Kommission! Rund 4 Millionen Hektar stillgelegte Anbauflächen wurden für den Anbau freigegeben. Das ist ein Beitrag zur Ernährungssicherheit.

 
  
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  María Soraya Rodríguez Ramos (Renew). – Señora presidenta, señor comisario, esta ilegal y criminal invasión de Ucrania va a generar una situación de inseguridad alimentaria a miles y miles de kilómetros de la guerra. Muchos países que viven hoy ya de la ayuda alimentaria van a ver deteriorada su situación y países de renta baja que dependen en gran medida de la importación de alimentos también.

En la Unión Europea nuestra situación es que somos autosuficientes en muchísimos productos. Exportamos trigo, pero dependemos de insumos como fertilizantes, plaguicidas o combustibles fósiles que han incrementado muchísimo la producción. Por eso, nuestros agricultores necesitan medidas excepcionales, flexibles, rápidas y temporales para ayudarles a producir, pero, desde luego, sin comprometer la hoja de ruta del Pacto Verde Europeo, que va a evitar el deterioro de nuestros ecosistemas y de la biodiversidad y va a hacer indudablemente que la agricultura europea sea mucho más sostenible, resiliente y, desde luego, independiente.

 
  
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  Annie Schreijer-Pierik (PPE). – Voorzitter, ik ben het eens met de resolutie en roep het Parlement op om de amendementen van de EVP-Fractie te steunen. Dat vraag ik ook aan de commissaris.

Geen goede landbouwgrond meer naar natuur! De “van boer naar bord”- strategie en de biodiversiteitsstrategie ondermijnen de voedselproductie. Dat horen we overal. Deze moeten snel de ijskast in. De doelstellingen moeten heroverwogen worden.

Het is tijd om in te zetten op innovatie: dat is toch Europa? Om groene kunstmestvervangers uit verwerkte dierlijke mest volledig toe te staan. Ik wacht daar al 35 jaar op. Roept u commissaris Timmermans op om dit een keer te realiseren? Dit is noodzakelijk om onze onafhankelijkheid van CO2-intensieve en peperdure chemische kunstmest te verminderen en om daarnaast biogas als alternatieve energiebron te benutten. Dat is heel belangrijk.

Het is tijd om de voedselproductie in onze Europese landen op te voeren. We moeten nu onze boeren, tuinders en vissers steunen om dit te realiseren.

Tot slot moet Europa er alles aan doen om het huidige zaad- en pootgoedseizoen in Oekraïne te redden, zoals de Oekraïense minister van Landbouw ons gevraagd heeft. Europa is vrede, voldoende voedsel, maar ook innovatie. Laten we aan het werk gaan.

 
  
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  Álvaro Amaro (PPE). – Senhora Presidente, Senhor Comissário, Caras e Caros Colegas, não deveria ser por razões desta guerra absurda, mas sim pela justiça para com os agricultores, que são homens e mulheres que querem produzir respeitando as boas práticas ambientais. Mas a verdade é que a agricultura, a segurança e a soberania alimentar vieram para a agenda política por essas razões que não deviam existir. Razões que nos levam também a que hoje possamos encarar a realidade e deixarmo-nos de ideologias e de combate ideológico que não faz nenhum sentido.

O PPE, naturalmente, tem que defender os agricultores europeus. Nós temos de produzir mais porque a Europa tem que alimentar mais. E Senhora Presidente, Senhor Comissário, situações excecionais exigem medidas excecionais.

Por isso lhe proponho: a Comissão deve rever os objetivos e os prazos das Estratégias do Prado ao Prato e da Biodiversidade. Rever os prazos, não acabar. Suspender os processos legislativos. E por último, Senhor Comissário, reforce, mas faça chegar com toda a urgência, os apoios aos agricultores.

 
  
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  Marlene Mortler (PPE). –Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Kollegen! Als dieser brutale Krieg mitten in Europa begann, war die erste Reaktion eines Vertreters der Kommission: Putin will vom Klimaproblem ablenken, und: das Parlament missbrauche den Putin-Krieg, weil es nach mehr Produktion rufe. Ich sage Ihnen klar: Wir sind nicht nur verantwortlich für das, was wir tun, sondern auch für das, was wir nicht tun. Und unsere reale Welt ist keine heile Welt. Deshalb ist es unsere Pflicht, humanitäre Hilfe zu leisten. Und die Tränen des ukrainischen Agrarministers gestern waren nicht nur echt, sie waren ein echter Hilferuf.

Unsere Bäuerinnen und Bauern in Europa stehen in den Startlöchern, um mitzuhelfen. Deshalb begrüße ich alle Maßnahmen, die jetzt und in Zukunft beschlossen werden, um unsere Potenziale und unseren Beitrag zur Ernährungssicherung für die Menschen in der Ukraine und für hungernde Menschen weltweit zu leisten. Das ist nachhaltige Politik. Danke allen politischen Kräften für Ihre Einsicht und Weitsicht.

 
  
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  Benoît Lutgen (PPE). – Madame la Présidente, chers collègues, il y a quinze jours, j’étais en Ukraine. Dois-je vous avouer que je suis parfois gêné d’entendre certaines positions ici, gêné des tergiversations de certains alors que l’heure devrait être à la mobilisation pour produire? Nous savons que les capacités de production, de stockage et d’exportation de l’Ukraine sont soit mises à mal, soit détruites aujourd’hui. Nous savons aussi que les risques de la guerre et de sa continuité apporteront peut-être demain des catastrophes encore plus importantes.

Pendant ce temps-là, certains tergiversent. Oui, nous devons produire et utiliser chaque centimètre carré cette année pour faire en sorte que la production soit suffisante. Nous le devons aux Ukrainiens, à nos agriculteurs et à nos consommateurs, pour qu’ils puissent encore se nourrir demain à un prix décent. Nous le devons aussi aux Somaliens, aux Égyptiens et à tous ceux qui, effectivement, auront besoin de notre nourriture demain pour pouvoir s’alimenter, tout simplement, et faire face à leurs besoins. Alors oui, l’heure n’est pas aux tergiversations, l’heure est à la production et à la mobilisation générale. Je pense qu’on ferait bien de s’inspirer de cette force et de cette volonté qui existent en Ukraine.

 
  
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  Michaela Šojdrová (PPE). – Paní předsedající, dámy a pánové, je velmi těžké mluvit v této chvíli, zatímco na Ukrajině umírají a trpí lidé.

Pane komisaři, podpořme ukrajinské zemědělce! Ale je těžké v tuto chvíli hospodařit, když Putin zabíjí zemědělce, zabíjí lidi, bombarduje jejich pole, ničí infrastrukturu. Víme, že skutečným opatřením je zastavení Putinovy agrese. Zastavení financování Putinovy armády z našich peněz za plyn a ropu. Víme, ale nekonáme. Samozřejmě také víme, že po letošní sklizni bude chybět 30 % světového obchodu pšenice a ječmene z Ukrajiny. Proto považujeme zajištění dostatečné zemědělské produkce a potravin za naši povinnost nejen vůči našim občanům, ale i vůči Ukrajině. Musíme zemědělce podpořit. Musíme k tomu využít maximum půdy a prostředků. Pokles produkce v tuto chvíli o 10 % podle Farm to Fork si prostě nemůžeme dovolit. Proto, pane komisaři, konejte!

 
  
 

Spontane Wortmeldungen

 
  
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  Salvatore De Meo (PPE). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, questa guerra ingiusta e ingiustificabile sta mettendo in crisi le nostre filiere produttive e la nostra autonomia alimentare. La guerra è un evento eccezionale e straordinario, rispetto al quale l'Europa deve agire e reagire con misure altrettanto eccezionali e straordinarie, sia per favorirne la cessazione sia per difendere la nostra sicurezza produttiva alimentare.

Mentre si costruisce una strategia di lungo termine per la nostra autonomia, dobbiamo avere il coraggio di riconoscere che le varie strategie di sostenibilità precedenti alla guerra in Ucraina devono essere contestualizzate. È quindi necessario capire come rimodulare ogni iniziativa che possa incidere sulla capacità produttiva europea e adeguare le nostre strategie alla luce delle criticità emerse.

Nessuno intende rinunciare ad un'agricoltura più sostenibile e rispettosa dell'ambiente, ma bisogna essere pragmatici. La sostenibilità ambientale non può prescindere da quella economica se vogliamo rendere le nostre aziende più competitive per raggiungere il risultato che noi abbiamo posto come ambizioso e vogliamo raggiungere.

 
  
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  Barry Andrews (Renew). – Madam President, the issue of food security is the reason why Putin’s invasion of Ukraine is on the verge of becoming the most disastrous geopolitical moment in modern history.

A group of states already on the edge of famine are totally dependent on Ukraine and Russian exports. Even for the more commercially independent, the rise in global energy and food prices will push citizens over the edge. We should remember that the last food crisis in 2007-2008 resulted in riots in 40 countries across the world.

The resolution correctly diagnoses the seriousness of the situation in the EU, but we have to understand how much more serious the situation is for the developing world.

In Europe, one of the most food-secure regions in the world, it’s about balancing, on the one hand, the need to increase production, while retaining our gains on climate targets. It’s a question of managing disruption, of managing price pressures. But in the developing world, it is a question, sadly, of life and death.

 
  
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  Bronis Ropė (Verts/ALE). – Gerbiama Pirmininke, gerbiami kolegos, iš tikrųjų, visi turbūt suprantame, kad Ukrainai šiandien reikia taikos. Tai yra tai, ko reikia labiausiai. Tačiau karas paveikė ir kitas sritis. Ir, iš tikrųjų, jeigu Ukrainoje trūks maisto produktų, tai trūks jų ir pasaulyje, todėl turime dėti visas pastangas, turime girdėti, ką sako Ukraina, kad padėtume jiems kuo daugiau pasėti. Toks dabar laikas, nėra kada laukti. Ir, iš tikrųjų, kuo daugiau Ukraina pasės, tuo turėsime daugiau galimybių mes čia Europoje vykdyti savo įvairias programas. Ir antras dalykas, turime padėti eksporto keliams. Pagrindinis eksporto šaltinis iš Ukrainos yra jūrinis – uostai. Uostai yra okupuoti, užminuoti ir šiandien negali vykdyti veiklos. Tai irgi turim atkreipti dėmesį ir padėti. Net jeigu užauginsime, neturėsime galimybės išvežti.

 
  
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  Bogdan Rzońca (ECR). – Pani Przewodnicząca! Chciałem podziękować panu komisarzowi za powrót do naturalnego rolnictwa, bo sytuacja jest bardzo poważna. Musimy przecież odtworzyć małe naturalne gospodarstwa rolne, które zostały zniszczone w ostatnich latach przez wielkie mafie producentów żywnościowych działających na skalę przemysłową. Musimy do tego powrócić i musimy też uderzyć się w piersi, bo co dzisiaj widzimy na łąkach europejskich? Zamiast krów i owiec widzimy wielkie ściółki farm solarnych. Ponad lasami wyrastają dzisiaj farmy wiatrowe. Tego ekolodzy nie widzą. Tego Zieloni nie widzą.

Myślałem, że dzisiaj Zieloni pomogą nam odpowiedzieć na pytanie, co zrobić? Usłyszałem tylko, że trzeba mniej jeść i wtedy będzie lepiej. Proszę państwa, mamy problem z zatrzymaniem wody. W tej chwili ekolodzy przeszkadzają w budowie zbiorników wodnych dla rolników, a ta woda jest potrzebna do produkcji żywności. I moje pytanie na koniec do pana komisarza: czy nie będzie jakiegoś zakłócenia dla tych rolników, którzy produkują biomasę? Czy da się to pogodzić w tej trudnej sytuacji?

 
  
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  Franc Bogovič (PPE). –Ukrajinska nesreča. Agresija Rusije je 27. februarja razblinila evropske sanje, da bodo za našo varnost skrbeli v Natu in pa Združenih državah Amerike, da bomo imeli energetsko varnost zagotovljeno v Rusiji, in tudi pri prehranski varnosti, ki je bolje poskrbljena kot prvi dve varnosti, vidimo, kako smo odvisni od trga Ukrajine in pa tudi Rusije.

Že pred to vojno smo videli velike podražitve tako na eni strani energije, posledično gnojil, pomanjkanje tudi nabave gnojil, zato je bila prehranska varnost ogrožena že prej.

Ta kriza pa zagotovo zahteva od nas to, kar je predlagala Komisija - da sprejmemo odločne ukrepe, da zagotovimo čim večjo proizvodnjo v letošnjem letu. In tudi to, kar smo zapisali v strategijo, da se temeljito razmisli o vplivih teh strategij, ki so na naši mizi.

Če nismo dobili prej presoje vplivov, kaj te strategije pomenijo, ko bi jih morali dobiti, je sedaj čas, da o tem resno razmislimo. Hvala.

 
  
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  Irène Tolleret (Renew). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, nous devons collectivement, ici et maintenant, être au rendez-vous des besoins de l’Ukraine et des Ukrainiens. Nous devons nourrir les réfugiés, nourrir leurs enfants, les éduquer, les éduquer aussi à rebâtir leur pays. Nous devons envoyer de la nourriture en Ukraine. Nous devons aussi aider l’Ukraine, comme cela a été demandé hier, à faire ses récoltes. Il est important que nous mettions en place les couloirs verts qui ont été demandés et que nous fournissions tous les produits pour aider l’Ukraine à manger.

Cette guerre a des conséquences dans notre Union et elle révèle nos faiblesses. Cette guerre révèle notre dépendance énergétique. Elle révèle aussi notre dépendance vis-à-vis de pays tiers pour la nourriture animale. Il est important que nous gagnions en souveraineté en investissant. Nous le devons à l’Ukraine et au monde.

 
  
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  Francisco José Millán Mon (PPE). – Señora presidenta, nuestro sector pesquero se enfrenta en estos momentos a una situación también dramática: los precios de los combustibles y de la logística están disparados e impiden que la flota salga a faenar. La Unión Europea debe adoptar soluciones ambiciosas de manera urgente para mitigar el impacto económico en la pesca y la acuicultura de la trágica guerra de Ucrania.

El umbral de las ayudas de Estado, las conocidas como «ayudas de minimis», debe incrementarse hasta los 500 000 euros por buque y se debe movilizar de forma urgente la financiación del nuevo Fondo Europeo Marítimo y de Pesca para compensar a los operadores. Además, mi grupo, el Popular, ha presentado una enmienda a la propuesta de Resolución que votaremos mañana para reclamar una reforma legislativa que permita que este Fondo pueda también dar ayuda a la emergencia en tiempos de crisis. Por otra parte, ante un escenario de paros generalizados, deberíamos aumentar hasta el 25 % la flexibilidad interanual de las cuotas pesqueras.

En cualquier caso, las soluciones no deben venir exclusivamente de Bruselas. Los Gobiernos de los Estados miembros tienen también la responsabilidad de apoyar a la cadena mar-industria en estos momentos realmente críticos.

 
  
 

(Ende der spontanen Wortmeldungen)

 
  
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  Janusz Wojciechowski, Członek Komisji. – Pani Przewodnicząca! Rozmawiamy rzeczywiście w wyjątkowo dramatycznych okolicznościach, których sobie do niedawna nie wyobrażaliśmy. Kiedy dwa dni temu, w poniedziałek, mieliśmy posiedzenie Rady i występował ukraiński minister rolnictwa, mówił o tym, że jego dwóch przyjaciół, rolników pracujących w polu, zginęło w czasie prac polowych, a w pewnym momencie wystąpienie ukraińskiego ministra zostało przerwane alarmem bombowym, który miał miejsce w Kijowie. Takiej sytuacji, z małymi wyjątkami, Europa nie znała od 1945 roku. To się zdarzyło w latach 70-tych na Cyprze, to się zdarzyło w latach 90-tych w krajach byłej Jugosławii i to wreszcie spotkało Ukrainę.

Państwo, które jest znane od kilku wieków co najmniej ze swoich imperialnych skłonności, zaatakowało Ukrainę, czyli kraj, który jest ważnym producentem rolnym. Niszczy infrastrukturę tego kraju, zablokowało porty, uniemożliwiło eksport dziesiątek milionów ton zbóż tak ważnych dla bezpieczeństwa żywnościowego na całym świecie. Padł zarzut, że nie mówiłem o Afryce. Mam wrażenie, że wymieniłem Afrykę wśród tych regionów, które są dotknięte skutkami tej sytuacji.

Co Unia Europejska w tej sytuacji może zrobić? Oczywiście pomagamy Ukrainie w różny sposób, także w tej dziedzinie. Przede wszystkim trwa wielki wysiłek, żeby pomóc uchodźcom – to jest wielki wysiłek Europejczyków (dwa czy ponad trzy miliony uchodźców przybyłych w ciągu trzech tygodni). W wielkim kryzysie migracyjnym w 2015 roku było milion osiemset tysięcy migrantów w ciągu całego roku. Wielki szacunek dla wszystkich, którzy pomagają uchodźcom. Ponad 2 miliony uchodźców jest w kraju najlepiej mi znanym, w moim ojczystym kraju, w Polsce. Pomagamy rolnikom ukraińskim, zdając sobie sprawę z tego, jak ważni są dla bezpieczeństwa żywnościowego, jak ważna jest ich praca. Oni bronią nie tylko własnych pól, ale bezpieczeństwa żywnościowego w szerszym światowym wymiarze.

Dostarczamy paliwo. Polska jest gotowa dostarczyć i już dostarcza paliwo ukraińskim rolnikom, a Unia Europejska, Komisja Europejska jest gotowa ponieść skutki finansowe tych dostaw – i to jest bardzo ważne i stąd zmiany i te, które prezentowałem w pierwszym moim wystąpieniu i które są zawarte w tym komunikacie. W sytuacji, kiedy o kilkadziesiąt milionów ton zmniejszy się podaż żywności na świecie (już to wiemy), zablokowana Ukraina jako ofiara agresji i w dużej mierze zablokowana Rosja jako sprawca agresji, czy możemy pozwolić sobie na to, żeby ziemie w Unii Europejskiej, 4 miliony hektarów ziemi zdolnej do produkcji, nie produkowało? Nie, to nie byłoby rozsądne. To byłoby sprzeczne z racjonalnością i troską o bezpieczeństwo żywnościowe. I dlatego ta zmiana została zaproponowana i myślę, że większość z Państwa występujących w tej debacie podeszło do tego ze zrozumieniem.

Duża część dyskusji dotyczyła właśnie bezpieczeństwa żywnościowego. Przypomnę tylko, że w strategii „od pola do stołu” jest wyraźnie zapisane (sam o to wnosiłem, żeby taki zapis się w niej znalazł) że mamy monitorować wpływ realizacji tej strategii na bezpieczeństwo żywnościowe – podobnie jest zresztą w strategii bioróżnorodności. I mamy do czynienia właśnie z taką sytuacją, że musimy zareagować na te elementy strategii, które mogą mieć negatywny wpływ na bezpieczeństwo żywnościowe. Odłogowanie właśnie w tym momencie taki wpływ ma i dlatego trzeba było to zrobić, to znaczy pozwolić na produkcję na obszarach dotychczas ugorowanych.

Natomiast inne elementy strategii, w moim głębokim przekonaniu, mają wręcz pozytywny wpływ na bezpieczeństwo żywnościowe: rolnictwo węglowe i wielkie plany jego rozwoju, wspieranie rolników w praktykach korzystnych dla środowiska, ale też korzystnych dla gleby, dla klimatu – to jest pozytywny wpływ na bezpieczeństwo żywnościowe – czy krótkie łańcuchy dostaw, które mają zdecydowanie pozytywny wpływ na bezpieczeństwo żywnościowe, są wręcz niezbędne dla tego bezpieczeństwa, czy rolnictwo precyzyjne, które ma absolutnie pozytywny wpływ na bezpieczeństwo żywnościowe. Dobrostan zwierząt – każdy rolnik wie, że w produkcji zwierzęcej dobrostan przynosi lepszą produkcję, a brak dobrostanu przynosi straty. To każdy rolnik wie, więc nie ma powodu, aby od tych elementów, które mają pozytywny wpływ na produkcję, odstępować. W związku z tym nie mogę zgodzić się z wypowiedziami, które mówią, żeby tę strategię wyrzucić do kosza. Nie, trzeba monitorować, oceniać wpływ na bezpieczeństwo żywnościowe, a wiele elementów tych strategii ma bardzo pozytywny wpływ na bezpieczeństwo żywnościowe. Polityka rolna staje się polityką bezpieczeństwa. Do tej pory sobie z tego nie zdawaliśmy w pełni sprawy, że na równi z polityką obronną, z polityką energetyczną, a może nawet w niektórych elementach bardziej, nie da się żyć bez żywności i musimy tę politykę tak traktować.

Tu nawiążę, przepraszam, że nie odniosę się oczywiście szczegółowo do wypowiedzi, ale pan Dorfmann o tym wspomniał, i kilku innych mówców, między innymi pan Lins, że potrzebujemy więcej funduszy. To nie jest rolą komisarza takie postulaty zgłaszać tu w tym momencie, ale na tę politykę bezpieczeństwa żywnościowego, na Wspólną Politykę Rolną, wielką politykę bezpieczeństwa żywnościowego dzisiaj wydajemy około 0,3% produktu krajowego brutto Unii Europejskiej. Te 58 miliardów euro, które rocznie wydajemy na WPR, w porównaniu z 15 bilionami euro produktu krajowego brutto Unii Europejskiej, no to jest właśnie tyle. Myślę, że trzeba się głęboko nad tym zastanowić. Jeśli chcemy mieć bezpieczeństwo żywnościowe, zapewnić fundamentalne bezpieczeństwo żywnościowe, musimy zwiększyć możliwości naszego działania w tym obszarze.

Pani Przewodnicząca, Szanowni Państwo, bardzo dziękuję. Ta debata była bardzo potrzebna i oczywiście to jest początek wysiłków na rzecz wzmocnienia bezpieczeństwa żywnościowego. Dziękuję za debatę, ale dziękuję przede wszystkim za inspirację do decyzji, które już podjęliśmy w ramach Komisji. Myślę, że odniosą one skutek w tym krótkoterminowym wymiarze, a w dłuższym - musimy głęboko rzeczywiście przemyśleć naszą strategię działania nad tym, żeby Europa była bezpieczna pod względem żywnościowym i żeby miała też pozytywny wpływ na bezpieczeństwo żywnościowe na świecie.

 
  
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  Clément Beaune, président en exercice du Conseil. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Mesdames et Messieurs les Députés, je serai bref pour simplement ajouter quelques remarques au nom de la présidence. La double responsabilité européenne que j’évoquais en introduction à ce débat est, je crois, largement partagée au-delà des nuances et des différences d’expression qui ont eu lieu, et je crois qu’elle est partagée au sein du Conseil: à la fois produire une alimentation suffisante et de qualité pour les Européennes et les Européens – c’est notre devoir, que nous ne devons jamais perdre de vue, et la première fonction de cette politique agricole – et avoir une capacité de production qui nous mette en situation d’assumer la solidarité internationale qui est indispensable aujourd’hui –  nous le disions, et beaucoup d’entre vous l’ont relevé.

La réponse est la même face à ces deux responsabilités: produire en Europe, conformément aux règles, aux standards et aux normes que nous avons définis. Je crois qu’il n’y a pas de contradiction, cela a été dit par plusieurs intervenants, entre cette fonction nourricière et une politique agricole qui contribue évidemment à la transition écologique. Les agriculteurs sont les premiers acteurs de la lutte contre le changement climatique, et je crois qu’il n’y a pas de choix européen à faire entre ces deux impératifs.

Il faut sans doute discuter – ce sera aussi évoqué au cours du Conseil européen et des conseils des ministres de l’agriculture, à nouveau – des ajustements pragmatiques, le cas échéant, pour tenir compte de la crise que nous vivons, de la guerre et de ses conséquences sur l’Europe et sur le monde.

C’est dans cet esprit que le président de la République portera une initiative européenne et internationale au nom de la France, au nom de la présidence, pour que nous coordonnions, comme nous l’avons fait en matière de vaccins et de dispositifs médicaux lors de la crise de la COVID-19, des gestes et des actions de solidarité internationale pour s’assurer que des pays, parfois proches de l’Europe, ne se retrouvent pas dans des situations désastreuses et dramatiques, qui seraient d’ailleurs aussi lourdes de conséquences pour notre Europe dans les prochaines semaines et dans les prochains mois.

Je relève pour finir que, puisque nous avons parlé d’alimentation, cela concerne évidemment le secteur de l’agriculture, mais aussi la question de la pêche, qui a été soulevée par plusieurs intervenants, et qui nécessite que nous ayons, face à cette crise également, des dispositifs de soutien et d’accompagnement. Et au nom du Conseil, Monsieur le Commissaire, comme cela a été fait encore il y a quarante-huit heures, je ne saurais que trop encourager la Commission à surveiller l’ensemble des dispositifs que nous devrons mobiliser, et à aller, le cas échéant, plus loin que les premières mesures déjà prises pour soutenir à la fois notre agriculture et notre pêche dans l’Union européenne.

 
  
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  Die Präsidentin. – Gemäß Artikel 132 Absatz 2 der Geschäftsordnung wurden sieben Entschließungsanträge eingereicht*.

Die Aussprache ist geschlossen.

Die Abstimmung findet am Donnerstag, 24. März 2022, statt.

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* Siehe Protokoll.

Schriftliche Erklärungen (Artikel 171)

 
  
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  Асим Адемов (PPE), в писмена форма. – Руската военна агресия срещу Украйна доказва за пореден път, че производството на храни е стратегически сектор и продоволствената сигурност не може да се приема за даденост. В отговор на създалата се ситуация, ЕС трябва да намали зависимостта си от вноса на някои стратегически суровини. За целта е необходимо да увеличим вътрешното производство и да диверсифицираме веригите на доставки, без да допускаме вредни практики като забраната за износ на зърнени култури, които застрашават правилното функциониране на вътрешния пазар на селскостопански продукти. В условията на нарастващи цени на енергия, суровини, торове и фуражи, земеделските ни стопани се нуждаят от допълнителна подкрепа, за да се смекчат последиците върху най-засегнатите сектори и да се компенсира увеличението на производствените им разходи.

Затова приветствам предложените от ЕП мерки за мобилизиране на резерва за кризи в размер на близо 500 млн. евро, незабавното прилагане на спешни мерки срещу смущенията на пазара, по-голяма гъвкавост при отпускането на държавни помощи, разширяване на обхвата на извънредните мерки за развитие на селските райони във връзка с Ковид, за да се преодолеят текущите проблеми с ликвидността на фермерите, увеличаване на авансовите плащания, както и адаптиране на националните стратегически планове съобразно новите обстоятелства, включително и допускане на възможността да се увеличат обработваемите площи.

 
  
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  Dominique Bilde (ID), par écrit. – La guerre ukrainienne, outre ses conséquences dramatiques pour tant d’Ukrainiens amenés à prendre les armes ou jetés sur les routes, est un nouveau révélateur des déséquilibres des systèmes alimentaires mondiaux. En dépit de la disponibilité de terres arables, le continent africain, par exemple, reste largement tributaire des importations de denrées alimentaires. L’Égypte importe environ 90 % de son blé de Russie et d’Ukraine. Et si des solutions de substitution sont sans doute possibles, on ne saurait faire l’impasse sur un aggiornamento, qui permettrait de parvenir à l’autosuffisance alimentaire. L’aide au développement de l’Union européenne devrait contribuer à des investissements indispensables à l’essor de l’agriculture locale, par exemple en ce qui concerne l’électrification rurale, trop longtemps laissée en jachère. Dans l’immédiat, il s’agit de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter une crise de la faim dans certains pays les moins avancés, parfois en butte également à des défis sécuritaires majeurs – c’est le cas au Sahel. Espérons toutefois que cette tragédie aboutira à une prise de conscience salutaire.

 
  
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  Daniel Buda (PPE), în scris. – Europa cunoaște cea mai mare tragedie de la sfârșitul celui de-al Doilea Război Mondial. Agresiunea Rusiei nu produce doar moarte și suferință poporului ucrainean, această agresiune afectează într-o formă sau altă întreaga omenire.

Totul în jurul nostru este influențat de războiul din Ucraina, de la combustibil la îngrășăminte, conflictul Rusia-Ucraina tulbură piețele. Acest război și sancțiunile legitime impuse Rusiei au dus deja la o perturbare de mare amploare a piețelor mondiale agricole. Mai mult decât atât, din cauza bombardamentelor rusești asupra porturilor de la Marea Neagră, comerțul cu alimente devine aproape imposibil.

Uniunea Europeană, fără întârziere, trebuie să ofere un sprijin financiar suplimentar sectorului agricol, pentru a-i ajuta pe fermieri să atenueze lipsa importurilor din Ucraina și Rusia. De asemenea, este nevoie de reevaluarea strategiei Farm to Fork și a Pactului verde european, astfel încât să fie crescută suprafața cultivată.

Uniunea Europeană trebuie să fie un lider, să asigure securitatea alimentară atât a Europei, cât și a țărilor în curs de dezvoltare și cu venituri mici, care sunt în special expuse riscului de criză alimentară.

 
  
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  Sara Cerdas (S&D), por escrito. – Em consequência da invasão da Ucrânia pela Federação Russa, a União Europeia passa agora pela fase inicial de uma crise alimentar, provocada pela disrupção nas cadeias de abastecimento e distribuição e pelo aumento exponencial dos preços dos combustíveis. É necessário desenvolver um plano de ação detalhado que assegure a autonomia estratégica da UE, nomeadamente a autonomia e resiliência do sistema alimentar.

Para tal, os nossos sistemas agrícolas e de pesca devem tornar-se mais sustentáveis e virados para o futuro, visando diminuir a dependência de importações e aumentar a produção doméstica. Devemos reduzir a dependência de combustíveis fósseis e de fertilizantes, procurando alternativas, mas garantindo sempre a proteção dos nossos agricultores, nomeadamente através da Política Agrícola Comum.

Neste sentido, devemos tomar partido das medidas já planeadas e adotadas a nível europeu como o Pacto Ecológico Europeu e as Estratégias da UE para a Biodiversidade e do Prado ao Prato que contribuirão para a mitigação desta crise e redução da incerteza nos setores afetados. Na resolução desta crise, deveremos manter os fluxos comerciais alimentares em todas as regiões europeias, nomeadamente aquelas que, pela sua distância da plataforma continental, podem ser desproporcionalmente afetadas, como as regiões ultraperiféricas.

 
  
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  Pedro Marques (S&D), por escrito. – O apoio à Ucrânia e a capacidade de resposta que a UE tem de ter para fazer face às consequências da guerra tem que se traduzir em atos concretos. Estamos confrontados com dramas humanitários, ao mesmo tempo que já começamos a sentir as consequências económicas desta guerra inexplicável. Esta realidade já se traduz nos preços que pagamos pelos produtos alimentares que, para além da especulação, repercutem a turbulência das cadeias de distribuição, o preço dos combustíveis e do transporte dos alimentos, e refletem a falta de matérias tão fundamentais como os fertilizantes.

Incluo-me, portanto, naqueles que defendem que deve ser acionado o Mecanismo de Proteção Civil da UE. Na vertente humanitária, sem dúvida, mas também para tentar prevenir riscos que adivinhamos para a segurança alimentar da UE, que possam resultar de uma escalada ou do prolongamento desta guerra. É, por isso, avisado a UE ter um plano de ação capaz de assegurar as cadeias de abastecimento, recorrendo a "corredores alimentares" por via marítima, ferroviária ou rodoviária, acelerando ao mesmo tempo medidas com impacto no setor agrícola.

 
  
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  Janina Ochojska (PPE), na piśmie. – W następstwie niesprowokowanej i nieuzasadnionej agresji Rosji na Ukrainę stoimy w obliczu kryzysu żywnościowego w Europie i naszym najbliższym sąsiedztwie. Z Ukrainy i Rosji pochodzi około 30 % światowych dostaw pszenicy, 32 % jęczmienia, 17 % kukurydzy oraz ponad 50 % oleju słonecznikowego. Ponadto łańcuch dostaw nawozów i surowców potrzebnych do ich produkcji już w tym momencie jest zdestabilizowany. Nie możemy jednak dopuścić do sytuacji, w której za parę miesięcy na półkach w sklepach w UE zabraknie chleba lub jego cena wzroście kilkukrotnie.

Przede wszystkim powinniśmy tymczasowo zwiększyć produkcję w Europie tak bardzo, jak tylko jest to możliwe, abyśmy nie byli podatni na szoki rynkowe wynikające z niedoboru produktów rolnych, ale także abyśmy mogli eksportować zboże na Ukrainę, jeśli działania wojenne uniemożliwią zebranie plonów w tym roku.

Chcę podkreślić, że działania te nie mają na celu uniezależnienia się od importu zbóż i oleju z Ukrainy w przyszłości, gdyż jest to kraj z ogromnym potencjałem rolnym. Rolnictwo stanowi ważną gałąź gospodarki ukraińskiej i musimy o tym pamiętać, kiedy przyjdzie czas odbudowy tego kraju. Putin jest tego świadomy, dlatego wydał rozkaz minowania pól, aby skazać obywateli Ukrainy na głód i zdestabilizować rynek zbóż w sąsiedztwie. Nie pozwólmy mu na to!

 
  
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  Tom Vandenkendelaere (PPE), schriftelijk. – Het is opvallend hoe we een oorlog aan onze grenzen nodig hebben om een debat te krijgen over de Europese voedselzekerheid. Toen we in de zomer de resultaten van een aantal studies over van boer tot bord in handen kregen, wezen die ook al op minder Europese productie, hogere voedingsprijzen en meer import uit derde landen. In tijden van dreigende voedseltekorten met enorme prijsstijgingen moet er een stevig pakket aan maatregelen komen.

Op korte termijn pleit ik zeker voor een uitzondering voor het circulaire gebruik van verwerkte dierlijke mest, om afhankelijkheid van dure kunstmest uit derde landen te drukken. Ook een alomvattende Europese eiwitstrategie om onze veeteelt verder te verduurzamen en minder afhankelijk te maken, dringt zich op.

De coronacrisis heeft getoond dat het EU-landbouwbeleid werkt: terwijl we moesten smeken om mondmaskers, paracetamol en chips, bleven de rekken in de supermarkten wel vol. Vandaag wordt eens te meer duidelijk dat voedselproductie een strategische sector is. Als we nu niet snel de klik maken en onze boeren soigneren om die voedselproductie hoog en kwalitatief te houden, dan moeten we binnenkort misschien niet alleen werk maken van een EU-chipverordening, maar ook van een EU-voedselverordening.

 
Последно осъвременяване: 15 юни 2022 г.Правна информация - Политика за поверителност