Index 
 Vorige 
 Volgende 
 Volledige tekst 
Procedure : 2021/3001(RSP)
Stadium plenaire behandeling
Kies een document :

Ingediende teksten :

O-000013/2022 (B9-0011/2022)

Debatten :

PV 06/04/2022 - 5
CRE 06/04/2022 - 5

Stemmingen :

Aangenomen teksten :


Volledig verslag van de vergaderingen
XML 54k
Woensdag 6 april 2022 - Straatsburg Herziene uitgave

5. Totaalaanpak voor onderzoek en innovatie - De strategie van Europa voor internationale samenwerking in een veranderende wereld (debat) (debat)
Video van de redevoeringen
Notulen
MPphoto
 

  Die Präsidentin. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Anfrage zur mündlichen Beantwortung an die Kommission über den globalen Ansatz für Forschung und Innovation: Europas Strategie für internationale Zusammenarbeit in einer sich verändernden Welt von Cristian-Silviu Buşoi im Namen des Ausschusses für Industrie, Forschung und Energie (O-000013/2022 – B9-0011/22) (2021/3001(RSP)).

 
  
MPphoto
 

  Cristian-Silviu Buşoi, author. – Madam President, the European Parliament welcomes the Commission Communication on a global approach to research and innovation: Europe’s strategy for international cooperation in a changing world. We recognise that this strategy enables the Union to take a leading role in supporting international research, while facilitating global responses to global challenges. We also recognise here today that science and innovation are part of the same system and that global cooperation needs to account for all aspects of the knowledge value chain. Furthermore, we should work to align our global approach to research with the Union’s industrial strategy and the European Green Deal. Research and innovation are drivers for prosperity and economic and sustainable growth.

While international cooperation in research and innovation was already taking place in a transformed global landscape underlined by geopolitical tensions, at the time of negotiating this oral question and motion for a resolution, the invasion of Ukraine by the Russian Federation had not yet taken place. I am well aware that we are presenting this oral question and later on voting on a motion for a resolution during a very challenging point in time. Recent events in Ukraine have amplified these geopolitical tensions further. We strongly condemn the Russian aggression and stress that a stronger research and innovation cooperation with Ukraine should be established, while stopping relations with the Russian Federation and its entities.

It is all the more important to ensure that association agreements to Horizon Europe that are signed with non-EU countries and territories should be with those entities that are committed to a rules—based open market economy backed by properly functioning democratic institutions and guaranteeing respect for human rights, while upholding appropriate standards of intellectual property rights. The preservation of academic freedom and the autonomy of institutions in Europe and third countries has become more important than ever in the past and, of course, it is extremely important for good cooperation in research and innovation.

The proposed strategy aims to promote rules based on multilateralism, reciprocal openness and shared fundamental values with third countries in order to deliver innovative solutions to green, digital, health and innovation challenges. As previously mentioned, it is essential that these partnerships are based on a level playing field and respect for academic freedom, while conforming to human rights and international law.

In view of the above, we invite the Commission kindly to answer the following questions. Does the Commission recognise that academic freedom and institutional autonomy are under pressure both within the EU and globally? Does the Commission agree that academic freedom and institutional autonomy must be fully respected for the EU to credibly advocate for these principles worldwide? Will the Commission issue a proposal for the legal protection of academic freedom in the European Union? How will the Commission address academic freedom in new association agreements and promote respect for academic freedom in countries already associated to Horizon Europe? Does the Commission agree that options should be explored to set up a European fellowship programme for researchers at risk? And, finally, how will the Commission ensure reciprocity and a level playing field to accelerate sustainable and inclusive development and the transition to resilient knowledge—based societies and economies in low and middle income countries?

Thank you so much, colleagues. I am looking forward to the debate today and I would of course like to thank the European Commission and Commissioner Mariya Gabriel once again for the very good cooperation in the field of research and innovation.

 
  
MPphoto
 

  Mariya Gabriel, membre de la Commission. – Madame la Présidente, honorables membres du Parlement européen, tout d’abord merci beaucoup de nous donner la possibilité de discuter de questions aussi importantes, qui vont de l’approche globale en recherche et innovation à la liberté académique et aux chercheurs en risques.

Mais permettez-moi de commencer aussi par l’agression militaire de la Russie envers l’Ukraine, que nous condamnons fermement. Nous condamnons avec la plus grande fermeté les meurtres et les violences commis envers les civils ukrainiens qui ont été découverts dans des régions que les troupes russes ont récemment quittées. Cette agression militaire représente également une atteinte grave à la sécurité et à la stabilité en Europe et dans le monde. C’est une attaque contre les valeurs élémentaires que sont la liberté, la démocratie, l’autodétermination, qui sont la base de l’expression culturelle, de la liberté et de la coopération académique et scientifique. C’est pour cela que la Commission européenne a agi en coupant les liens scientifiques avec la Russie.

Premièrement, la Commission ne s’engage plus dans des projets de coopération scientifique et d’innovation avec des entités russes sur le programme Horizon Europe, sauf exception – l’aide humanitaire en fait partie, par exemple. Deuxièmement, pour les contrats existants au titre d’Horizon 2020 et d’Euratom, tous les paiements ont été suspendus. Hier, enfin, nous avons proposé aux États membres d’aller plus loin en mettant fin aux projets en cours avec des entités publiques russes. Les mêmes mesures s’appliquent pour les participations biélorusses. Parallèlement, nous mettons en place des mesures concrètes pour soutenir la communauté scientifique ukrainienne. Bien que l’association de l’Ukraine à Horizon Europe et à Euratom ne soit pas encore effective, le pays a été ajouté à la liste des pays éligibles à l’obtention des subventions d’Horizon Europe.

De plus, le 22 mars, la Commission européenne a lancé un portail consacré à la crise ukrainienne, «European Research Area for Ukraine», pour informer les chercheurs venant d’Ukraine sur les actions dont ils peuvent bénéficier au niveau européen et au niveau des États membres. Une autre initiative émane du Conseil européen de la recherche, qui demande à ses bénéficiaires d’offrir des emplois temporaires pour les scientifiques et le personnel de recherche réfugiés. Trois cent soixante postes vacants ont déjà été identifiés, et nous encourageons tous les bénéficiaires d’Horizon Europe à faire de même. Ce ne sont que quelques exemples, et je tiens également à souligner que nous travaillons à élaborer d’autres mesures de soutien sur le plus long terme, et je tiendrai le Parlement informé.

La liberté académique et l’autonomie institutionnelle sont inscrites dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Elles constituent également une priorité essentielle de la nouvelle stratégie européenne pour les universités. Dans cette optique, il est fondamental de soutenir les organisations de recherche et d’innovation pour leur garantir ces valeurs. Exemple très concret: l’action 6 de l’agenda politique de l’espace européen de la recherche prévoit d’approfondir ledit espace en protégeant la liberté académique en Europe. De plus, afin de contribuer à protéger les chercheurs de l’Union européenne contre l’influence indue d’acteurs étrangers et de préserver l’ouverture des programmes de l’Union européenne, la Commission a publié en janvier des lignes directrices visant à atténuer les ingérences étrangères dans la recherche et l’innovation.

Concernant la coopération internationale, je voudrais tout d’abord rappeler que notre approche globale pour la recherche et l’innovation se fonde sur ces valeurs communes. Si nous maintenons l’ouverture générale et le caractère ascendant d’Horizon Europe, cette ouverture est fondée sur la réciprocité, des conditions de concurrence équitables et le respect des valeurs et des droits fondamentaux.

La conférence de la présidence française à Marseille au mois de mars a été l’occasion de s’accorder sur les valeurs à faire respecter dans notre action internationale, et c’est dans ce contexte que nous avons lancé la préparation d’un dialogue multilatéral avec les pays tiers partenaires, pour faire de ces principes la base de notre coopération. De plus, tous les accords d’association à Horizon Europe promeuvent le respect de la liberté académique, de la recherche scientifique, qui sont par défaut explicitement mentionnés dans le préambule des accords d’association. Je tiens à rappeler que douze pays sont actuellement associés au programme-cadre. Par ailleurs, six pays ont le statut de pays candidats à l’association, et je confirme que des discussions exploratoires ont lieu avec trois nouveaux arrivants dans l’association.

Concernant les pays à revenu faible et intermédiaire, l’Union européenne s’appuiera sur la coopération en recherche et innovation pour les soutenir durant leur transition vers des sociétés et des économies résilientes et inclusives, fondées sur la connaissance. Dans la plupart des cas, l’Union européenne financera la participation aux actions d’Horizon Europe, soutenant ainsi le développement de leur capacité de recherche et d’innovation. Cela se fait en synergie avec l’instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale. En outre, la Commission coopérera avec ces pays dans le cadre de partenariats multilatéraux, pour continuer ensemble à relever des défis mondiaux tels que le changement climatique, les atteintes à l’environnement, l’épuisement des ressources ou encore les maladies infectieuses.

Pour conclure, je souhaite rappeler que la ligne directrice de notre approche globale pour la recherche et l’innovation est la suivante: aussi ouverte que possible, aussi fermée que nécessaire. Et nous continuerons à suivre cette approche. Je me tiens maintenant prête à réagir à vos commentaires et à vos questions.

 
  
MPphoto
 

  Christian Ehler, on behalf of the PPE Group. – Madam President, dear Commissioner, colleagues, I think we all welcome the dedication of the Commissioner for global research cooperation, in particular, her realistic approach to it. And we should all understand, if we have two strengths in Europe’s it’s the economy and its innovation, our innovation capacity, and that is an issue we have to work on and we have to use for our global ambitions.

But I would like to address two issues in this context. First of all, academic freedom. In the communications, you say that to promote academic freedom is our issue globally. However, how can we promote our academic global freedom globally if the EU is not capable of protecting it at home? Europe does not have the legal means to protect academic freedom effectively. The European Court had to rely on WTO regulations to declare Hungary’s law against the Central European University illegal. That’s not enough. If we take academic freedom serious, we need to do more. However, our services seem to be under the impression that European legal protection is impossible.

However, I think that if we want to keep our plausibility in our international agenda, we have to have more competences on that issue. And the reason that we wouldn’t have competences under education is just an excuse clause. However, academic freedom is also a research policy issue, and there we can act. So my question is, would you, if the Parliament would bring forward a proposal to protect academic freedom in Europe, support it by tabling or taking up a legislative proposal during your term in office?

The second issue, just briefly, is the question of control. I mean, the science collaboration, particularly the Horizon association, is deeply political and we have seen this in relation to the UK and Swiss participation of Horizon. And my question is what and how do you and the Council react to our ambitions and pleas that Parliament be more integrated in these negotiations? Our request has been met with silence and rejection so far and in the resolution tabled in this debate we again invite the Commission and the Council to table to find the right way forward.

My second question is thus, will you accept our invitation?

 
  
MPphoto
 

  Josianne Cutajar, on behalf of the S&D Group. – Madam President, Commissioner, colleagues, the discussion on the European global approach to research and innovation comes during a historical period where the enhancement of cooperation in the scientific field can contribute to making the power of reason and knowledge prevail over weapons.

A strong Europe that is a point of reference on research and innovation does not, however, happen overnight. It requires a long-term vision that aims not only to achieve strategic autonomy, which is very much urgent, but is also based on the assumption that global societal challenges such as climate change and health emergencies have no borders.

Building bridges with the scientific communities of our partners and an extensive multilateral cooperation grounded in reciprocity are key to make our European R and I system as open as possible, as closed as necessary, and to support our values from academic freedom to gender equality. This is the reason why I urge the European Commission to develop an ambitious science diplomacy agenda that promotes European soft power of research and innovation.

 
  
MPphoto
 

  Martina Dlabajová, za skupinu Renew. – Paní předsedající, vážená paní komisařko, chtěla bych nejprve poděkovat předsedovi výboru ITRE a stínové zpravodajce naší frakce Susaně Solísové Pérezové za skvělou práci, kterou odvedli při tvorbě tohoto důležitého usnesení. Usnesení, které bude definovat to, jak budeme v měnícím se světě přistupovat ke spolupráci se třetími zeměmi v oblasti výzkumu a inovací. Nemám absolutně žádných pochybností o tom, že musíme být vzájemně otevření, opírat se o vědecký pokrok a ctít základní hodnoty. Jedině tak z toho bude mít prospěch celá společnost.

Poslední dva roky nás naučily, že když dáme dohromady talent a odborné znalosti, dokážeme neuvěřitelné věci. Jedním příkladem mluvícím za všechny je spojení sil v boji proti pandemii COVID-19. To, co společně dokázal výzkum a průmysl v honbě za záchranu lidstva, bylo něco, co se navždy zapíše do učebnic. Navíc v těchto oblastech zcela jistě ještě nepadlo poslední slovo a další úspěchy budou následovat. Poslední dva měsíce naopak nás naučily, že se neobejdeme bez spojenectví s důvěryhodnými partnery. Tuto spolupráci musíme dále rozvíjet a posilovat ve všech klíčových oblastech, jako je zdraví, změna klimatu, digitalizace, potravinová bezpečnost atd. Výzkum a inovace v tom budou zcela jistě hrát zásadní úlohu.

Na tomto místě si nemohu odpustit apel směrem ke Komisi. Evropa potřebuje spolupracovat s Velkou Británií a Švýcarskem. První zmíněná představuje jednoho z nejčastějších partnerů při realizaci vědeckých projektů a druhá je považována za průkopníka v oblasti kvantových technologií. A konečně v mezinárodní spolupráci hrají důležitou roli malé a střední podniky, které dnes a denně prokazují, jak jsou odolné a jak dokážou díky inovacím a flexibilitě rychle reagovat na nové podněty. K tomu není co více dodat. Můžu pouze vyzvat Komisi, aby hledala ještě lepší a zejména snazší cesty, jak malé a střední podniky a start-upy více zapojit do příležitostí, které nám mezinárodní spolupráce v oblasti výzkumu a inovací nabízí.

 
  
MPphoto
 

  Jordi Solé, on behalf of the Verts/ALE Group. – Madam President, strengthening cooperation in research and innovation worldwide is essential in tackling together global challenges such as climate change, delivering innovative solutions to them, and fostering societal progress on a global scale.

Reinforcing the EU’s leading role in this field is therefore a key dimension to our international action. While joining forces with key non-EU partners with a strong R and I base – we have to join forces with them – but also at the same time we need to scale up cooperation with other partners that maybe don’t have such a strong base, but where research and innovation has a huge potential to accelerate sustainable and inclusive development like, for instance, in Africa.

To do so efficiently, we need to be as open as possible. But this should not apply at all costs. We have to hold fast, as the main necessity, when fundamental values such as academic freedom, research ethics, gender equality or international law provisions are at stake. In that regard, we are witnessing a dangerous trend where academic freedom becomes more endangered.

We need further action to counter this tendency, and that is why we are proposing in our resolution that the Commission establishes a programme to support fellowships or stays for researchers that are currently at risk. Like this, we can tackle attacks to academic freedom while attracting talent into the EU.

Finally, being open in our global approach to R and I has to be compatible with identifying and preserving our technological and scientific assets that are key to our strategic autonomy.

 
  
MPphoto
 

  Gianna Gancia, a nome del gruppo ID. – Signora Presidente, signora Commissaria, onorevoli, colleghi, oggi in varie parti del mondo la libertà di ricerca è sempre più minacciata. Secondo l'ultimo rapporto ONU del luglio 2020, l'autonomia universitaria e le riduzioni dei fondi per l'istruzione superiore sono all'ordine del giorno in diverse parti del mondo.

In Iran, Turchia, Egitto, Pakistan le violazioni sono costanti e portano spesso all'allontanamento di insegnanti e ricercatori non allineati con il pensiero politico e religioso dominante.

Noi europei non dobbiamo però credere erroneamente di essere al riparo: il pluralismo delle opinioni e la libertà di ricerca sono stati due pilastri nella costruzione dell'identità europea e delle sue istituzioni democratiche. Perché la Storia non torni indietro, dobbiamo riconoscere le minacce interne ed esterne ed agire prontamente per allontanarle. Manteniamo alta la guardia.

 
  
MPphoto
 

  Krzysztof Jurgiel, w imieniu grupy ECR. – Pani Przewodnicząca! Pani Komisarz! Jednym z filarów nowej strategii jest zapewnienie wzajemności i równych szans działania w międzynarodowej współpracy. W ciągu ostatnich trzech lat współpracy w ramach programu Horyzont 2020 powstały relacje naukowe z państwami trzecimi, w tym 30 inicjatyw współpracy z kilkoma państwami takimi jak Kanada, Japonia, Chiny, Indie czy kraje afrykańskie. Polska jest założycielem inicjatywy, a także inicjatorem działań w Europie Środkowej w obszarze badań i innowacji w rolnictwie BIOEAST, której celem jest zwiększenie udziału 13 państw w programach ramowych na badania i innowacje w rolnictwie, w tym w biogospodarce. Horyzont Europa to nowy program wspierający badania naukowe i innowacje o budżecie 97 mld euro. Celem Polski jest pełniejsze wykorzystanie potencjału krajowej nauki i wzrostu udziału w finansowaniu ze środków programów ramowych Unii Europejskiej.

Pytanie: Jaki mechanizm Komisja Europejska zastosuje, aby wszystkie obszary Unii Europejskiej miały równy dostęp do środków programu i aby zapewnić zrównoważony rozwój Unii Europejskiej, 13 państw Europy Środkowo-Wschodniej oraz Polski?

 
  
MPphoto
 

  Marisa Matias, em nome do Grupo The Left. – Senhora Presidente, Senhora Comissária, precisamos de uma abordagem global da investigação e inovação e também de reforçar a cooperação existente dentro do próprio espaço europeu. Este debate é associado sobretudo à liberdade académica e entendemos que essa liberdade não pode ser limitada. A liberdade académica, atualmente ameaçada em vários países, é essencial numa sociedade democrática. A ciência pode e deve ser uma ferramenta para a paz.

Há muitos aspetos positivos na proposta que iremos votar, como o multilateralismo, a igualdade de género, a associação aos Objetivos de Desenvolvimento Sustentável das Nações Unidas, as sinergias com o IPCC ou outras instituições internacionais ou, ainda mesmo, a ênfase maior nas pequenas e médias empresas. Entendemos, no entanto, que a abordagem em relação à geopolítica ou à diplomacia científica deveria seguir um outro caminho, mais em linha com o enunciado da própria resolução.

E precisamos, sempre, de continuar a proteger o trabalho dos investigadores, quer nas suas condições de trabalho, quer nos seus direitos, mas também na forma como podem comunicar o resultado do seu trabalho de investigação.

 
  
MPphoto
 

  Maria da Graça Carvalho (PPE). – Senhora Presidente, Cara Comissária, Caros Colegas, a cooperação é um dos fatores mais decisivos na investigação científica e na inovação: cooperação entre cientistas, entre instituições, entre o setor público e o setor privado e entre países e regiões. Temos inúmero exemplos do trabalho de colaboração científico à escala global. Para citar apenas um que, para mim, tem um significado especial, posso referir o desenvolvimento, no ano passado, da primeira vacina contra a malária, um processo no qual a União Europeia esteve envolvida através de uma das parcerias do Programa-Quadro de Ciência e Inovação.

Contudo, a cooperação científica não pode ser incondicional nem unilateral. É essencial que os nossos parceiros partilhem connosco princípios e objetivos. E é essencial que a liberdade académica seja um facto em todos os países e regiões que colaboram connosco. Só assim estaremos a defender a comunidade científica. Não apenas a nossa, mas a de todo o mundo. Aproveito para deixar um apelo aos projetos envolvidos no Horizonte Europa para que considerem acolher investigadores ucranianos que queiram trabalhar connosco na União Europeia.

 
  
MPphoto
 

  Patrizia Toia (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi... (inizio dell'intervento fuori microfono) ... nella pandemia e abbiamo sofferto molto. Ma abbiamo anche tratto molte lezioni per quanto riguarda la nostra vita, le sfide che abbiamo davanti a noi, le debolezze che abbiamo ma anche le risorse su cui possiamo contare per vincere queste sfide.

E soprattutto è nata in tutti noi, credo, a tutti i livelli, una consapevolezza molto forte di quanto la nostra vita dipenda davvero dalla ricerca, dalla scienza, dagli sforzi dei ricercatori, delle persone singole, donne e uomini, a volte anche molto giovani, che si applicano con la capacità di trasformare questi risultati in applicazioni e a tutto lo slancio dell'innovazione.

È stata una consapevolezza forte: abbiamo passato giornate in cui la nostra libertà di movimento e di azione dipendeva dalle parole degli scienziati, da quello che ci dicevano, da cosa avevano scoperto, dalle sicurezze che ci davano. Ecco, non dobbiamo dimenticare questo ruolo e questa e questa forza che la scienza rappresenta per la vita delle persone.

Per questo è molto importante il programma Orizzonte: è uno degli assi centrali della nostra azione europea, è molto importante la sua azione, signora Commissaria. Ma dobbiamo dirlo chiaramente: scienza e ricerca non sopportano barriere, non sopportano frontiere, tanto meno muri che non valgono anche in altri campi, e noi abbiamo bisogno della circolazione, dell'apertura, dello scambio e della collaborazione.

Per questo il programma è importante e noi lo sosterremo come Parlamento.

 
  
MPphoto
 

  Mauri Pekkarinen (Renew). – Arvoisa puhemies, arvoisa komission jäsen, EU:n tutkimusstrategian tulee perustua akateemiseen vapauteen. Tämän periaatteen tulee kuitenkin mielestäni tunnistaa tieteen ja sen sovellusten tehtävä myös niissä suurissa haasteissa, jotka Eurooppa kohtaa tänään. Euroopan teollisuusstrategiassa on monia asioita, joissa tarvittavan tutkimustiedon suhteen olemme helposti haavoittuvia. Haavoittuvuutta lisää osaltamme Venäjän brutaali sota ja epävarmuus monien kriittisten raaka-aineiden ja teollisuuden tarvitsemien komponenttien saamisesta muualta maailmasta.

Mielestäni EU:n tutkimus- ja innovaatiotoiminnasta ja teollisuudesta vastaavien tahojen tulisi nopeasti arvioida, millaisia tarkistuksia muuttuvan maailman järjestys edellyttää eurooppalaiselta tutkimukselta ja sen ja eurooppalaisen teollisuuden yhteistyöltä. Samoin yhteistyötä muun maailman samanhenkisten kanssa. Tänään tiedämme, että ilmastonmuutoksessa tähän on pystytty, mutta yhteistyötä tarvitaan myös monilla muilla aloilla.

 
  
MPphoto
 

  Henrike Hahn (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Der Angriffskrieg von Putin auf die Ukraine macht die grüne Transformation der europäischen Industrie dringender als je zuvor. Und das hat natürlich auch Folgen für Forschung und Innovation, für das Arbeitsprogramm Horizont Europa und die internationale Zusammenarbeit. Die Abkehr von fossiler und nuklearer Energie – eine grüne Industriestrategie – ist jetzt natürlich auch ein dringender geopolitischer Auftrag. Wir müssen uns auf neue industrielle Produktionstechnologien konzentrieren, auf Kreislaufwirtschaft, auf Recycling-Technologie, auch um auf den Bedarf an kritischen Rohstoffen zu reagieren.

Wir wollen jetzt in Europa mit dem europäischen Chip-Gesetz die Herstellung von Halbleitern unterstützen, und das wollen jetzt auch die USA mit dem US Chips Act. Wir brauchen gerade deshalb Foren der Kooperation bei Forschung und Innovation wie den Handels- und Technologierat TTC – unter ausdrücklichem direktem Einbezug des Europäischen Parlaments, liebe Kommissarin Gabriel –, gerade auch zur Förderung einer wettbewerbsfähigen EU-Halbleiterindustrie. Nur in bestmöglicher Kooperation erreichen wir strategische Autonomie der EU mit nachhaltiger und wettbewerbsfähiger Industriepolitik.

 
  
MPphoto
 

  Sandra Pereira (The Left). – Senhora Presidente, se queremos falar em investigação e em inovação, temos de falar necessariamente nos seus agentes, os investigadores e as suas condições de trabalho. Muitos deles vivem a incerteza da renovação da bolsa de investigação, do contrato a termo, do resultado do concurso e do financiamento de um projeto. Do que eles precisam é de estabilidade num vínculo.

Para publicarem os resultados da sua investigação, as editoras especializadas, que vivem à custa do trabalho desses investigadores, chegam a pedir pagamento para a publicação de artigos. Ou seja, os investigadores, frequentemente sob pressão da avaliação da sua posição, produzem ciência que publicam em artigos científicos, que são cedidos gratuitamente ou sob pagamento aos editores, que, por sua vez, recorrem gratuitamente a revisores científicos e depois vendem esses artigos a outros investigadores e instituições.

Precisamos de políticas de acesso aberto e da garantia de que as instituições e os investigadores não terão qualquer tipo de custo para publicar e aceder a artigos científicos, assegurando que não serão as editoras a lucrar com o trabalho científico dos investigadores.

Uma última nota: a partilha do conhecimento científico e a sua aplicação deveriam estar ao serviço da humanidade e do bem-estar, da paz e da saúde dos povos, em vez de serem dificultadas, ou até proibidas.

 
  
MPphoto
 

  Eva Maydell (PPE). – Madam President, today, more than ever, the world needs multilateralism, and so does innovation and research. Many of our challenges know no borders: the pandemic, war or climate change. And in the same way of thought, no man or lab is an island. This is why working together is more important than ever in order to achieve great things and at greater speed. This is why protectionism and nationalism must not shut the door for collaboration.

It is reciprocity and a mutually beneficial outcome that have to underpin our international cooperation. And it is programmes like Horizon Europe that are an excellent example of world-leading programmes.

It is our doorway, in a way, to likeminded partners around the world, and I would like to join colleagues like Martina Dlabajová and others who called for such corporations. I think that now, together with the European Commission, we must ensure that the Chips Act and the AI Act are further opportunities to pursue European excellence in this area. Thank you for your leadership, Madam Commissioner.

 
  
MPphoto
 

  Lina Gálvez Muñoz (S&D). – Señora presidenta, señora comisaria, quería aprovechar este debate sobre el enfoque global para la investigación y la innovación para reivindicar la importancia de la libertad académica para avanzar en el conocimiento. Porque la universidad debe ser un espacio de debate y de análisis crítico. Y necesitamos respetar esa libertad académica para garantizar esa función. Y lo primero que tenemos que hacer en Europa es realmente respetarla, porque de esa manera también podremos defenderla en todo el mundo.

Porque uno de los elementos del liderazgo de la Unión Europea, precisamente en la investigación y en el talento, puede verse realmente muy fortalecido por la cooperación internacional en investigación y desarrollo. Cooperación que obviamente debe sustentarse en los principios y valores fundamentales y también en la igualdad de género.

En la Resolución que debatimos hoy, reclamamos que se intensifique la colaboración con terceros países para encontrar soluciones en las transiciones verde y digital. Para que esas transiciones sean exitosas y sean justas, necesitamos la cooperación internacional.

 
  
MPphoto
 

  Susana Solís Pérez (Renew). – Señora presidenta, señora comisaria, queridos compañeros, si hablamos de innovación, Europa necesita más que nunca abrirse al mundo, intercambiar conocimiento y cooperar con aquellas naciones que pueden ensanchar nuestro horizonte científico, humanístico y tecnológico.

El texto que hoy debatimos establece la estrategia de cooperación con otras naciones, socios y aliados con los que debemos avanzar en todo tipo de conocimiento, pero prestando especial interés a los grandes retos: la transición ecológica, la digitalización y la salud. También dejamos claro la necesidad de estrechar lazos con el sector académico y los científicos de Ucrania. Los fondos de Horizonte Europa deben servir para crear proyectos comunes con nuestro país vecino en los próximos años.

Otra de las grandes prioridades es la protección de la libertad académica. Europa debe construir su futuro en torno al pensamiento crítico y, por ello, no podemos tolerar que la libertad en las instituciones de enseñanza peligre o se ponga en entredicho.

Por último, quiero resaltar tres claves del texto que me parecen fundamentales: la promoción explícita de la igualdad de género en los equipos de I+D, la cooperación con nuestros socios mediterráneos en materia de hidrógeno y la colaboración de I+D en semiconductores, un eje esencial de nuestra soberanía digital.

 
  
MPphoto
 

  Krzysztof Hetman (PPE). – Pani Przewodnicząca! Pani Przewodnicząca! Szanowna Pani Komisarz! Koleżanki i Koledzy! Po pierwsze, chciałbym bardzo serdecznie podziękować Pani Komisarz za wszystkie inicjatywy, które są podejmowane, aby wspierać naukowców z Ukrainy, zarówno tych, którzy uciekli do Europy, jak i tych, którzy pozostali na miejscu. To bardzo ważne i potrzebne działania. Brawo, Pani Komisarz. Świetna robota.

Unia chce odgrywać wiodącą rolę w zakresie badań międzynarodowych i stymulować naukową doskonałość właśnie poprzez umożliwienie współpracy najwybitniejszych naukowców. Taka współpraca powinna się opierać na wzajemności i równych warunkach. Kluczową rolę odgrywają także wartości takie jak wolność, rzetelność i autonomia w nauce. Fakt, że wszystkie państwa członkowskie bez wyjątku podpisały deklarację z Bonn o wolności badań naukowych, stanowi tego jasną manifestację. Niestety widzimy dzisiaj, że niekiedy wartości te są podważane. Musimy ich bezwzględnie bronić. Pewne kroki zostały już podjęte. Na przykład Komisja przedstawiła w tym roku wytyczne postępowania w przypadku zagranicznej ingerencji w organizacje badawcze, instytucje szkolnictwa wyższego Unii Europejskiej. To dobry ruch. Należy jednak podejmować szerokie działania odnoszące się do ochrony tych wartości i zapewnienia wzajemnej i równej współpracy w ramach całości międzynarodowej współpracy badawczej Unii Europejskiej.

 
  
MPphoto
 

  Carlos Zorrinho (S&D). – Senhora Presidente, Senhora Comissária, o mundo mudou mais depressa num sentido que muito poucos previam antes da pandemia e da guerra. Essa mudança tornou ainda mais oportuna e pertinente a pergunta oral que deu origem a este debate. Sem investigação e inovação, não há autonomia estratégica. Sem autonomia estratégica, fica prejudicada a capacidade dos povos para determinarem o seu futuro.

Contudo, a autonomia estratégica é um ponto de partida e não um ponto de chegada. O protecionismo e o fechamento não nos levam a bom caminho. Abrem as portas ao conflito, às desigualdades, à vulnerabilidade e ao sofrimento de milhões de seres humanos.

A autonomia estratégica e a aposta na investigação e na inovação devem ser sementes de uma rede global de cooperação multilateral, segura, baseada na confiança, atrativa, aberta, partilhando valores e prioridades humanistas e sustentáveis e fomentando a circulação do conhecimento.

A União Europeia tem que continuar a abraçar o multilateralismo com causas e baseado em valores e a investigação e inovação têm que ser pilares desta aposta geoestratégica.

 
  
MPphoto
 

  Mariya Gabriel, membre de la Commission. – Madame la Présidente, honorables membres du Parlement européen, tout d’abord, merci beaucoup pour cet échange. Merci pour vos commentaires. Je voudrais haut et fort l’affirmer: la liberté académique, nous y tenons. Cette question est sérieuse et le sujet me tient aussi personnellement à cœur.

À votre première question, Monsieur Ehler, je répondrai que le sujet mérite que l’on s’y penche. Quant à votre deuxième question – comment répondre à une invitation, qui est toujours positive? –, je voudrais dire que je reste ouverte à la question. Il me semble que, tout en restant dans le cadre de la base légale qui encadre notre coopération, nous avons la possibilité d’échanger régulièrement avec le groupe de travail de la commission ITRE. Nous avons été transparents au moment des négociations des accords d’association et nous avons créé une page web où vous pouvez trouver toutes les informations. Ce que je propose à présent, c’est de dire que mon équipe et moi restons très engagés en faveur de la pleine transparence lorsque le Parlement européen doit être tenu au courant de ce qui se passe dans le cadre des accords d’association. Ma réponse est de dire que je reste à votre disposition pour étudier la question et voir ce qui pourrait encore être amélioré.

Maintenant, je voudrais aussi le confirmer, chers membres du Parlement européen, face aux défis mondiaux devant lesquels nous nous trouvons, la solution ne viendra pas d’un repli sur soi. Le changement climatique est un problème mondial et il nous faut mobiliser autant que possible la communauté scientifique européenne et celle des autres pays. C’est pour cela que le programme «Horizon Europe» est un programme ouvert. Cependant, cette ouverture ne doit pas mettre en danger notre souveraineté technologique ou nos valeurs fondamentales, parmi lesquelles la liberté académique et l’autonomie institutionnelle. Nous allons poursuivre nos efforts pour que tous les chercheurs européens continuent de se voir garantir un cadre de travail qui respecte ces valeurs, afin qu’ils puissent exprimer leurs talents dans les meilleures conditions.

Cela est aussi vrai pour les chercheurs ukrainiens; nous sommes à leurs côtés. Je suivrai particulièrement la mise en œuvre des diverses mesures de soutien à leur égard. Comme vous le savez, hier, nous avons fait l’annonce de 25 millions d’euros avec une nouvelle action Marie Skłodowska-Curie pour l’Ukraine. Nous voulons offrir la possibilité aux chercheurs ukrainiens qui sont obligés de fuir leur pays d’avoir des conditions dans lesquelles ils vont pouvoir travailler sur leur projet pendant les deux prochaines années. Je sais aussi que le Parlement européen a un projet-pilote qui, cette fois, ne vise pas seulement les chercheurs ukrainiens, car tout chercheur en danger doit être protégé. Ce que je proposerais, c’est une véritable approche pas à pas. Nous avons maintenant la nouvelle action Marie Skłodowska-Curie, nous avons un projet-pilote: ne perdons pas de vue ce sujet et, si nécessaire, nous irons plus loin.

Enfin, je voudrais aussi le dire, le rayonnement international d’Horizon Europe est basé sur notre coopération avec les pays, mais surtout sur la coopération avec des pays qui partagent nos valeurs. Votre message aujourd’hui était clair: rester ouverts, mais non sans conditions, non sans respect des valeurs fondamentales que sont la liberté académique ou encore la garantie pour les chercheurs de travailler dans de bonnes conditions. Je vous remercie beaucoup et je suis sûre que ce débat ne sera pas le dernier sur ce sujet.

 
  
MPphoto
 

  Die Präsidentin. – Gemäß Artikel 136 Absatz 5 der Geschäftsordnung wurde ein Entschließungsantrag eingereicht*.

Die Aussprache ist geschlossen.

Die Abstimmung findet heute, Mittwoch, 6. April 2022, statt.

_______________

* Siehe Protokoll.

Schriftliche Erklärungen (Artikel 171 GO)

 
  
MPphoto
 
 

  Karol Karski (ECR), na piśmie. – Stoimy aktualnie przed ogromnymi globalnymi wyzwaniami. Jedną z ról Unii Europejskiej w ich obliczu musi być budowanie relacji międzynarodowych i współpracy w duchu idei humanizmu oraz promowania uniwersalnych wartości. To właśnie wspólne wartości demokracji i pokojowe współdziałanie tworzą ramy, w których należy dalej rozwijać innowacyjność i przeprowadzać badania naukowe. To nauka, innowacyjność i postęp technologiczny są kluczowymi składnikami rozwoju jednostek i społeczeństw. Aby Unia Europejska mogła skutecznie wypełniać swoją rolę, niezbędna jest wewnętrzna zgodność co do założeń i kierunku rozwoju współpracy z państwami trzecimi.

Tutaj pragnę podkreślić znaczenie rozwoju autonomii strategicznej UE, która wzmocni konkurencyjność Unii. Badania naukowe w zakresie takich obszarów strategicznych jak energetyka, transport, ochrona zdrowia czy ochrona środowiska są absolutnie bezcenne dla przyszłości i konkurencyjności Unii. Wzmacniając potencjał badawczy Unii Europejskiej, trzeba też pamiętać o promocji wartości demokratycznych. Te dwa elementy musimy ciągle łączyć. Dlatego też należy dalej wspierać autonomię i wolność badań naukowych.

 
  
 

(Die Sitzung wird um 13.59 Uhr unterbrochen)

 
  
  

VORSITZ: OTHMAR KARAS
Vizepräsident

 
Laatst bijgewerkt op: 1 juli 2022Juridische mededeling - Privacybeleid