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Procedure : 2021/2009(INI)
Document stages in plenary
Document selected : A9-0158/2022

Texts tabled :

A9-0158/2022

Debates :

PV 22/06/2022 - 20
CRE 22/06/2022 - 20

Votes :

PV 23/06/2022 - 8.18
Explanations of votes

Texts adopted :

P9_TA(2022)0265

Verbatim report of proceedings
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Wednesday, 22 June 2022 - Brussels Revised edition

20. Inclusion measures within Erasmus+ 2014-2020 (debate)
Video of the speeches
Minutes
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  Die Präsidentin. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über den Bericht von Laurence Farreng im Namen des Ausschusses für Kultur und Bildung über die Umsetzung von Maßnahmen zur Integration im Rahmen des Programms Erasmus+ im Zeitraum 2014–2020 (2021/2009(INI)) (A9-0158/2022).

 
  
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  Laurence Farreng, rapporteure. – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, plus de 10 millions de personnes ont pu bénéficier d’Erasmus + depuis son lancement en 1987. Et combien d’autres en rêvent encore? Combien rêvent de voyager, de rencontrer, d’apprendre et de goûter la culture européenne par la mobilité?

Lors de la conférence pour l’avenir de l’Europe, les 800 citoyens nous l’ont dit, ils en ont fait une priorité: il faut encourager une culture de l’échange et promouvoir l’identité européenne et la diversité européenne. Et la première réponse identifiée, c’est Erasmus. Le programme a profondément évolué depuis 1987 et s’est ouvert aux apprentis, aux lycéens, aux collégiens, aux adultes en formation, aux enseignants, aux chercheurs d’emploi. Erasmus +, en 35 ans, s’est élargi, s’est démocratisé pour mieux coller aux évolutions de notre société.

Pourtant, il remonte régulièrement du terrain des témoignages décourageants: un étudiant qui n’a pas pu partir en raison de son handicap, faute de structures d’accompagnement adaptées, un apprenti dont la famille n’a pas autorisé le projet de mobilité, un jeune qui n’a pas pu concrétiser son projet par manque de moyens financiers ou encore un adulte en formation pour qui la situation géographique reculée a été un frein trop important. Sans oublier tous ces jeunes qui, tout simplement, pensent qu’Erasmus, ce n’est pas pour eux, que c’est seulement pour les étudiants du supérieur ou pour ceux qui ont de l’argent, un soutien parental, pour ceux qui habitent des grandes villes; bref: pour les autres. Erasmus est encore trop souvent pensé comme le succès européen qui ne bénéficie qu’à quelques-uns. Nous devons changer cela. Chaque jeune doit pouvoir se dire: «Erasmus, c’est pour moi».

C’est en partant de ce constat que le Parlement européen a négocié et obtenu, dans le nouveau programme Erasmus + 2021-2027, un chapitre entier consacré à l’inclusion de ce que nous nommons des personnes avec moins d’opportunités, c’est-à-dire rencontrant des obstacles géographiques, sociaux, culturels, de santé, un handicap ou encore des difficultés scolaires. Pour que cette volonté d’inclusion se traduise en faits pour Erasmus 2021-2027, il était donc indispensable de faire un retour en arrière et de voir ce qui avait été fait pour inclure ces publics en difficulté, que ce soit de manière isolée, par les porteurs de projets, ou plus concertée, à l’échelle des agences nationales Erasmus +, en l’absence de réelle stratégie européenne. C’est ce que j’ai fait avec mes collègues rapporteurs fictifs dans ce rapport de mise en œuvre.

Nous sommes arrivés à un rapport complet, porteur de constats et de recommandations clairs pour l’actuel programme. L’analyse de la situation lors de la période de programmation 2014-2020 montre clairement plusieurs obstacles, que j’ai souhaité souligner dans ce rapport.

En premier lieu, le besoin crucial d’adaptation des bourses et des aides financières à la situation des participants. Je pense notamment au préfinancement, qui permettrait aux participants de ne pas avoir à avancer d’argent. C’est un point qui revient vraiment régulièrement de la part des porteurs de projets.

Un deuxième obstacle est le dysfonctionnement quasi structurel des outils informatiques de la Commission. Nous savons que c’est un problème récurrent qui existe encore dans l’actuel programme. Une association qui a peu de moyens, peu de personnel, a vraiment des difficultés et c’est quelque chose qu’il faut absolument corriger.

Un troisième point crucial est celui du soutien apporté aux professeurs, aux accompagnateurs et aux équipes des associations porteuses de projets. Ils sont souvent bénévoles et ont besoin d’aide pour compléter les dossiers à fournir, un processus qui peut être complexe. Or, sans eux, la plupart des programmes ne peuvent pas se réaliser et se dérouler de manière optimale. Un meilleur accompagnement donnerait également plus de confiance aux familles, parfois réticentes, et aux participants, tout en assurant un déroulement optimal des projets.

Enfin, il est apparu qu’il y avait, sur la participation des personnes avec moins d’opportunités, un manque de données précises et fiables qui nous permettraient de suivre la performance du programme sur ce sujet.

Les recommandations dans ce rapport sont le résultat de plusieurs mois de travail, de concertation – avec les acteurs de terrain, des associations porteuses de projets, des chercheurs, auteurs de l’étude de l’EPRS – et de l’étroite collaboration avec mes collègues rapporteurs fictifs, que je souhaite remercier pour leur travail, leur collaboration en faveur d’un Erasmus + vraiment plus inclusif, facteur de cohésion et vecteur de citoyenneté européenne en ces temps de défiance et de repli sur soi.

 
  
  

VORSITZ: NICOLA BEER
Vizepräsidentin

 
  
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  Mariya Gabriel, membre de la Commission. – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, tout d’abord, je voudrais remercier Mme Farreng, rapporteure de la commission CULT, et M. Cañas, rapporteur pour avis de la commission des pétitions. Je voudrais également remercier la présidente de la commission CULT, Mme Verheyen, et tous les rapporteurs fictifs pour leurs travaux sur ce rapport ô combien important. En effet, je connais le soutien sans faille de votre assemblée au programme Erasmus+ qui vit sa 35ᵉ année en 2022, et j’apprécie d’autant plus votre dévouement et votre vision critique ainsi que les idées proposées.

Votre rapport, tout d’abord, concerne le programme précédent, entre 2014 et 2020. Je me réjouis que vous ayez constaté une évolution globalement positive des mesures d’inclusion au cours de cette période. En effet, le programme précédent a réussi à toucher un bon nombre de personnes moins favorisées et à promouvoir l’inclusion dans l’ensemble de ses activités. L’une des réalisations du programme précédent est certainement l’expérience positive de l’utilisation de la stratégie pour l’inclusion et la diversité dans le domaine de la jeunesse en tant qu’outil pratique pour soutenir les organisations et accroître le caractère inclusif des actions mises en œuvre. Une autre réalisation est l’existence d’un Centre de ressources pour l’inclusion et la diversité, également actif dans le domaine de la jeunesse.

Cependant, votre rapport constate aussi certaines lacunes dans le cadre du programme précédent et je suis d’accord avec ce constat. Il est possible de faire plus pour toucher un nombre de personnes encore plus important – confrontées à des obstacles pour participer aux programmes –, ainsi que pour améliorer les mécanismes qui font que l’inclusion puisse être mise en œuvre. À ce titre, je porterai une attention particulière aux points que vous venez de soulever, Madame la rapporteure, chère Laurence.

Maintenant, nombreuses sont les recommandations du rapport qui ont déjà été prises en compte dans la nouvelle génération Erasmus+ 2021-2027. Premièrement, la dimension inclusive est au cœur du nouveau programme. Les personnes moins favorisées auront un meilleur accès au programme grâce à des mesures d’inclusion spécifiques allant de mécanismes financiers à une communication plus ciblée. Madame Farreng, vous avez dit qu’il nous manque des données; je pense que c’est une très bonne remarque sur laquelle il va falloir se pencher puisque justement, comme je viens de le dire, il y a maintenant des mesures qui visent à combler cette lacune.

Deuxièmement, un cadre de mesures d’inclusion a été adopté par la Commission en octobre dernier, sous la forme d’une décision de la Commission. C’est ainsi qu’un centre de ressources pour tous les secteurs de l’éducation et de la formation a été créé en 2021.

Troisièmement, afin de mieux relever les défis spécifiques liés à l’accès aux programmes dans leur contexte national, les agences nationales élaborent leur propre plan d’inclusion sur la base du cadre européen. De plus, un réseau de responsables de l’inclusion et de la diversité au sein des agences nationales a été créé pour faciliter ce travail et l’échange de bonnes pratiques.

Quatrièmement, nous avons aussi maintenant des mesures d’inclusion dédiées, comme je viens de le dire, allant de mécanismes financiers à la communication ciblée. Elles visent à permettre à beaucoup plus de personnes d’acquérir une expérience d’apprentissage à l’étranger, dans un autre pays, notamment en associant davantage de personnes moins favorisées au projet.

Enfin, de nombreuses mesures liées à l’inclusion ont été mises en place depuis 2021. Permettez-moi d’en donner quelques exemples concrets. Ce sont le nouveau système d’accréditation, un coût unitaire spécifique pour soutenir les organisations impliquant des personnes moins favorisées, l’extension des visites préparatoires à tous les secteurs ou une plus grande flexibilité dans la durée des activités de mobilité pour les personnes moins favorisées. Dans le cadre aussi de DiscoverEU, une nouvelle action vise à aider un plus grand nombre de jeunes moins favorisés à participer à cette initiative et à en apprendre davantage sur l’Union européenne en voyageant en train dans ses différents pays. Et ces participants sont directement soutenus par des organisations de terrain et peuvent bénéficier d’un soutien et d’un financement plus ciblés.

L’inclusion, comme je viens de le dire, est désormais une priorité transversale du programme. Par exemple, dans les activités dans le domaine de l’éducation non formelle, telles que des échanges de jeunes ou encore des activités de participation des jeunes, ce sont des formats d’activités très appropriés qui sont proposés justement pour travailler sur l’inclusion et la diversité en tant que sujet du projet. Nous avons en outre inclus spécifiquement la dimension sociale dans les critères d’évaluation des centres d’excellence professionnels, que le Parlement a aussi tant soutenus lors des négociations de nouveaux programmes, ainsi que dans les académies Erasmus+ des enseignants – soutien pour lequel je vous remercie encore une fois.

Maintenant, pour conclure, je souhaiterais souligner que votre travail dans ce rapport sera particulièrement utile pour alimenter l’évaluation finale du programme Erasmus+ 2014-2020 dont la préparation vient de débuter et la transmission à votre institution est prévue dans les délais impartis. Cette évaluation accompagnera l’évaluation intermédiaire de nouveaux programmes qui inclura aussi une analyse de l’impact des mesures d’inclusion lancée depuis 2021. Si aujourd’hui nous pouvons maintenir nos ambitions dans le programme Erasmus+, c’est grâce à votre engagement. Je voudrais donc encore une fois vous remercier chaleureusement et je me tiens maintenant à votre écoute.

 
  
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  Jordi Cañas, ponente de opinión de la Comisión de Peticiones. – Señora presidenta, en primer lugar, quería aprovechar para felicitar a la ponente por su extraordinario trabajo en este informe sobre medidas de inclusión en el marco de Erasmus+ 2014-2020 y darle las gracias por haber incluido y desarrollado las ideas que, desde la Comisión de Peticiones, planteamos para su incorporación en este informe.

En primer lugar, corregir la inaceptable falta de datos cuantitativos y cualitativos fiables sobre el número de personas con discapacidad y personas de grupos vulnerables e infrarrepresentados que acceden a las oportunidades que ofrece Erasmus+. Sin estos datos, no podemos diseñar buenas medidas para que estas personas puedan realmente participar plenamente en este programa.

En segundo lugar, apoyar la eliminación de los obstáculos físicos, psicológicos, sociales, socioeconómicos, lingüísticos y digitales que limitan la movilidad educativa de los grupos más vulnerables y les impiden participar en el programa Erasmus+.

En tercer lugar, instar a las agencias nacionales que gestionan Erasmus+ a designar agentes de inclusión y diversidad específicos para llegar directamente a los alumnos con necesidades especiales o con menos oportunidades y garantizar la igualdad de derechos para evitar que nadie que quiera no pueda.

En resumen, más datos, menos obstáculos y más apoyo es igual a más igualdad de oportunidades para todos, para que el próximo Erasmus+ sea realmente más Erasmus.

 
  
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  Željana Zovko, on behalf of the PPE Group. – Madam President, dear Commissioner, this year we celebrate the 35th anniversary of Erasmus+. More than 12 million European citizens have participated in this exchange programme. The programme has evolved over time and has offered life—changing experiences, from students to young professionals, from higher education to vocational training. Despite its great success, the programme still can be improved and increase its accessibility to more participants.

The report that we will vote tomorrow assesses the inclusivity of the programme and recommends measures to widen the audience even more. We want to provide chances to those citizens with fewer opportunities and to people living in more remote areas such as peripheral regions and islands. Based on the EPP proposal, the report calls for more cooperation with countries in the Western Balkans and the Eastern and Southern neighbourhood. I would like to thank the rapporteur for including all our suggestions as well.

In addition, we call for more assistance to Ukrainian students and more support to be provided to sustain Ukraine’s higher education and academic community. In the report, we also call to lower the administrative burden, to better access to impact of actions by national agencies and to facilitate participation of people with specific needs and disabilities.

Erasmus+ is a not a privilege. It must be available to all. And I hope that this report will serve as a guideline for the Commission as well to make it happen.

 
  
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  Alex Agius Saliba, f’isem il-grupp S&D. – Sinjura President, dawn huma żminijiet diffiċli ħafna għaż-żgħażagħ tagħna. Il-pandemija laqtet u laqtithom bl-aktar mod qawwi, mhux biss fejn jidħol nuqqas ta’ xogħol imma wkoll laqtet b’mod negattiv is-saħħa mentali taż-żgħażagħ tagħna. Is-sitwazzjoni tagħhom reġgħet kompliet tmur għall-agħar minħabba żieda fl-inflazzjonijiet, żieda fil-prezzijiet u l-effetti ekonomiċi u soċjali negattivi tal-gwerra li qegħdin ngħixu bħalissa. Miljuni ta’ tfal u żgħażagħ qegħdin jaħarbu mill-kunflitt fl-Ukrajna u qegħdin jaffaċċjaw faqar, iżolazzjoni u inċertezza.

L-Erasmus huwa wieħed mill-aktar proġetti Ewropej illi kienu suċċess, illi għenu miljuni ta’ żgħażagħ sabiex jibbenefikaw minn tagħlim, minn mobbiltà u minn opportunitajiet tax-xogħol. Il-programm il-ġdid huwa aktar relevanti f’dan il-lat ukoll, għaliex jiffoka fuq l-inklussività u jiffoka wkoll fuq id-diversità. L-Erasmus huwa u għandu jkun aċċessibbli għal kulħadd, imma bl-aktar mod speċjali għal dawk iż-żgħażagħ illi ma għandhomx opportunitajiet, dawk iż-żagħżagħ li qegħdin jaffaċċjaw problemi tas-saħħa, diffikultajiet ekonomiċi, diffikultajiet fit-tagħlim, diffikultajiet u ostakoli soċjali fil-ġeneru, fir-reliġjon u anke fl-orjentazzjoni sesswali tagħhom.

U għalhekk huwa importanti li nkomplu nsaħħu dan il-programm sabiex naraw illi jiġi implimentat bl-aqwa mod possibbli u jkun dejjem u kullimkien aċċessibbli għal kulħadd.

 
  
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  Vlad-Marius Botoş, im Namen der Renew-Fraktion. – Frau Präsidentin, Frau Kommissarin, liebe Kollegen, liebe Laurence! Programme vom Typ Erasmus haben die Tür zur europäischen Integration geöffnet – für viele. Sie haben die Grundlagen für eine gemeinsame Bildungskultur gelegt. Aber wir müssen sie als einen Anfang betrachten. Um junge Menschen wirklich zu unterstützen, müssen wir vorankommen und Programme entwickeln, die sich auch an junge Menschen und Lehrer in benachteiligten Regionen, an Menschen mit begrenzten materiellen Ressourcen oder an Menschen mit besonderen Bedingungen richten.

Erasmus+ muss sich entsprechend der Erfahrungen der Vorjahre weiterentwickeln und inklusiver werden, um diskriminierungsfreie Teilnahmebedingungen zu schaffen. Gleichzeitig müssen wir sicherstellen, dass Lehrkräfte ermutigt werden, sich zu beteiligen, um ihre Schüler bei der Umsetzung von Projekten zu unterstützen.

Erasmus+ ist ein Programm, das wir bei jungen Menschen fördern müssen, die sehen können, was die Europäische Union bedeutet, was uns verbindet, und um Europaskepsis und -skeptiker praktisch zu bekämpfen.

 
  
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  Romeo Franz, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Unser europäisches Flaggschiffprogramm Erasmus+ ist ein europäisches Vorzeigeprojekt, aber immer noch gibt es junge Leute, die davon noch nie gehört haben. Das müssen wir verbessern, denn Inklusionsmaßnahmen sind der Schlüssel zu einem erfolgreichen Erasmus+-Programm. Alle jungen Menschen innerhalb der EU, egal welcher Zugehörigkeit oder Ethnie, aber gerade solche aus benachteiligten, marginalisierten Gruppen wie Menschen mit Romanes-Hintergrund müssen einen Zugang zu diesem Programm erhalten und partizipieren können.

Kleinen Organisationen, gerade Selbstorganisationen kommt hier dabei eine wichtige Rolle zu, denn sie haben den Kontakt zu den Jugendlichen. Das ist wertvoll. Zudem brauchen diese Organisationen mehr Unterstützung – finanziell, aber auch was den Verwaltungsvorgang angeht. Dieser muss vereinfacht werden.

Der Bericht bezieht sich zwar auf das vergangene Programmintervall, aber eine Analyse von Defiziten ist sinnvoll, um zu wissen, was wir in Zukunft noch besser machen müssen.

 
  
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  Christine Anderson, on behalf of the ID Group. – Madam President, Erasmus programmes are a good thing. Encouraging the participation of disabled students who wish to become involved in Erasmus programmes is commendable. Enabling young people to travel to and learn from various European nations, cultures, traditions and values while improving their academic skills is quite an achievement. In order to keep it that way, let us make sure that we maintain our focus on supporting students’ development into competent, capable and multi-skilled citizens for the benefit of European nations and society at large.

Let us avoid mixing educational programmes with political points that belong in a separate sphere. Let us keep in mind – whatever path students take, including towards Erasmus – it all comes down to their personal choice. Paving the way for a strong and functioning society involves respecting rather than forcing personal decisions about education. We want Erasmus to remain what it is: a desirable option and not an opportunity to score unsolicited political points.

 
  
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  Андрей Слабаков , от името на групата ECR. – Г-жо Председател, радвам се, че ви виждам, уважаема г-жо Габриел. Аз лично подкрепям програмата Еразъм+ и възможностите, които тя предлага.

Разбира се, че трябва да се обърне специално внимание на тези, които са сред нас, но имат реални бариери в своя живот. Говоря за хората с увреждания от тези, които са от труднодостъпни места, както разбира се, и от най-бедните региони, и точно там трябва да бъдат насочени всички усилия.

За съжаление обаче, от време на време се говори за едни странни неща, които нямат никакво значение за достъпа до Еразъм, но водят към абсолютна дискриминация, по моите разбирания, и никъде не съм чувал в програмите на Еразъм някой да бъде избиран спрямо неговата сексуална ориентация или етническа принадлежност. Това го чувам тук за първи път в тази зала. Това са някакви художествени измислици се нарича в киното обикновено това нещо.

Тук се крие и още един опит за намеса в националните политики за образование с цел насаждане на европейска идентичност, която аз не разбирам какво означава, и така нареченото сексуално многообразие. И това да бъде под контрола на някакви така наречени служители по приобщаване. Това за мен са хвърлени пари абсолютно на вятъра, както се казва на български, и според мен тези средства трябва да бъдат насочени наистина към културата и образованието, които пострадаха най-много и от здравната криза, и от икономическата, и в момента и от геополитическата.

 
  
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  Niyazi Kizilyürek, on behalf of The Left Group. – Madam President, Madam Commissioner, if there is a single European programme that is immediately recognisable by the youth, it is no doubt that of Erasmus. Since its formation back in 1987, when only 3 244 students participated in the programme, Erasmus has been growing and growing, growing not only in numbers but also in terms of visibility and created friendships.

Of course we want this important programme to be accessible to everyone. In 2014, the Erasmus+ youth inclusion and diversity strategy was introduced to ensure this aim. With this report we underline that we should do everything possible to help people with less opportunities or from disadvantaged backgrounds to participate in the programme. We need to remove all possible barriers. The necessary steps towards further improving Erasmus could be increasing funding and less bureaucracy, as well as recognising the role of staff in youth organisations.

I would end my words in thanking Laurence Farreng for her excellent work and perfect cooperation and preparation of this important report.

 
  
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  Andrea Bocskor (NI). – Tisztelt Elnök Asszony ! Az Erasmus+ az Európai Unió egyik legsikeresebb mobilitási programja, mely 30 éves fennállása alatt több mint egymillió fiatal életére volt nagy hatással, hiszen segíti a fiatalok munkaerő piaci esélyeit, a nemzetközi tapasztalatszerzést, a nyelvtudást. Magyarország és a magyar fiatalok mindig is nagyon aktívan részt vettek a programban, ezért külön üdvözlöm, hogy a hátrányos helyzetű fogyatékossággal élők, egészségügyi vagy oktatási nehézségekkel küzdő tanulóknak is egyre több lehetőséget biztosít az Erasmus program. Jó, hogy különös figyelmet fordít a program a Keleti Partnerség, így az ukrajnai tanulók segítésére is. Elismerem, hogy előrelépések történtek az Erasmus egyszerűsítése érdekében, azonban továbbra is sok akadály van például a nemzeti vagy és nyelvi kisebbségekhez tartozó fiatalok, illetve projektek számára.

Az Erasmus+ továbbá nem válhat a politikai és ideológiai propaganda eszközévé. A program befogadó jellege nem szabad, hogy az LGBT lobbi áldozatává váljon, és agymosásra szolgáljon. A gyermekek és fiatalok szexuális nevelése a szülőkre tartozik, ezt hagyjuk rájuk. Az Erasmus pedig szóljon az európai oktatási mobilitásról, képzésről és sportról.

 
  
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  Massimiliano Smeriglio (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, Commissaria Gabriel, Erasmus+ è il programma europeo più longevo, che meglio rappresenta i valori cardine dell'Europa, che valorizza lo scambio culturale tra i giovani e la loro crescita.

Per essere un successo a 360 gradi, Erasmus+ deve riflettere appieno i valori progressisti, iniziando dall'inclusione e dalla diversità. Deve essere un programma aperto a tutti, indipendentemente da barriere fisiche, economiche, sociali, geografiche o di altra natura.

Questa relazione di implementazione ci ha permesso di valutare quali effetti hanno avuto le misure di inclusione nel precedente programma. Sebbene nel 2014 il programma si è dotato di una strategia di inclusione e diversità, questa deve essere armonizzata tra i vari Stati membri e diventare obbligatoria per non limitarne l'impatto.

Spesso gli importi per le borse di mobilità risultano insufficienti e questo rappresenta un motivo di esclusione sociale per alcuni studenti. Per questo chiediamo un aumento del bilancio per il 2023 e un'integrazione da parte degli Stati membri da dedicare alla piena attuazione delle misure di inclusione e uguaglianza. Grazie Laurence per il lavoro svolto.

 
  
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  Michaela Šojdrová (PPE). – Paní předsedající, vážené kolegyně a kolegové, paní komisařko, důraz na inkluzi ve vzdělávání a v mobilitě je velmi důležitý právě v této době, kdy zažíváme dopady pandemie COVID-19 na mladou generaci, kdy COVID-19 také prohloubil rozdíly ve vzdělávání, v jejich výsledcích. A ještě dlouho budeme dohánět to, co jsme za uplynulé dva roky promeškali. Proto tedy všechna ta inkluzivní opatření v programu Erasmus+ i Solidarity Corps jsou velmi důležitá. Výsledkem by měly být rovné šance pro všechny žadatele a jejich podpora, od přihlášky až po samotný průběh tohoto projektu. Proto zdůrazňujeme nezbytnost navýšení financování a vyzýváme ke zvýšení pro rok 2023. Program Erasmus+ by měl umožnit inkluzi také pro výměnu se třetími zeměmi včetně Velké Británie a je velmi důležité, aby podpořil inkluzivní vzdělávání a začleňování také studentů z Ukrajiny a spolupráci s ukrajinskými školami. Dovolte mi na závěr jednu poznámku. Aby tento program byl skutečně inkluzivní, musí především dojít k jeho výraznému navýšení.

 
  
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  Marcos Ros Sempere (S&D). – Señora presidenta, señora comisaria, la educación abre el camino por el que transitarán nuestros jóvenes toda su vida. Para los que tienen mucho: es un camino de rosas que les llevará lejos. Para los que tienen poco: un camino tortuoso y lleno de baches. El programa Erasmus+ es una excelente herramienta para reducir las diferencias entre unos y otros, para educar en valores, para derribar fronteras y crear ciudadanía europea. Pero debemos conseguir que todos los jóvenes puedan acceder al programa, y las becas de movilidad son la vía para conseguirlo.

Las familias con menos recursos no se pueden permitir un Erasmus con la cuantía de las becas. Debemos garantizar un complemento económico a las becas que facilite la inclusión de los estudiantes con menos recursos en el programa Erasmus. Es una vergüenza que, en comunidades como la mía, la Región de Murcia, su Gobierno ofrezca unos míseros treinta euros al mes de complemento. ¿Cuánto duran treinta euros en Milán o en Berlín?

Tenemos que conseguir un Erasmus asequible que abra los mejores caminos de desarrollo personal y profesional para todos; también para los que más dificultades tienen.

 
  
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  Agnès Evren (PPE). – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, alors que nous fêtons cette année les 35 ans du programme Erasmus, prenons ensemble un engagement: levons enfin les derniers freins qui empêchent les personnes moins favorisées de bénéficier de ces mobilités emblématiques.

Depuis 35 ans, des efforts sont faits, bien sûr, mais des obstacles nombreux demeurent. Ils sont économiques, ils sont culturels, liés à la santé, au handicap, à l’isolement géographique, à la barrière des langues, aux difficultés d’apprentissage ou tout simplement à la méconnaissance du programme même ou à sa complexité administrative. Nous devons évidemment y remédier.

D’abord, nul ne doit ignorer qu’il peut partir en Erasmus. Nous devons insister sur le rôle moteur des enseignants et des établissements pour faire connaître le programme et accompagner les futurs apprenants. Nous pouvons également soutenir davantage les activités des réseaux des anciens étudiants en les encourageant à agir comme des ambassadeurs, par exemple lors des «Erasmus Days». Le niveau des bourses aussi est souvent jugé insuffisant. Il est primordial d’accentuer le soutien financier, de garantir que les bourses correspondent au niveau de vie des pays d’accueil. Enfin, et j’en terminerai par là, la simplification des démarches administratives du programme doit se poursuivre, notamment grâce à des initiatives telles que la carte d’étudiant européenne. Continuons donc notre mobilisation.

 
  
 

Spontane Wortmeldungen

 
  
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  Maria Walsh (PPE). – Madam President, I very much welcome the findings of this report, particularly in the areas of outreach and inclusion. However, while the inclusion measures in the Erasmus+ programme 2014-2020 were much improved, considerable challenges and shortcomings continue to persist. We must ensure that anyone wanting to avail of Erasmus+ has the opportunity to do so and has access to information and financial assistance to really enjoy and flourish from the experience, as this continues to disproportionately affect those from lower socioeconomic backgrounds, migrants, Roma people, Irish travellers and our disabled community members.

In addition, as an MEP representing a constituency on the border with Northern Ireland, continued inclusion of Northern Irish students in the Erasmus programme is key, given the current political climate we all live in. Erasmus was founded on the basis that cultural and educational exchanges between countries foster peace and this is now more important than ever. The Erasmus+ programme must be, at its heart, guided by a spirit of inclusion for all.

 
  
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  Juozas Olekas (S&D). – Gerbiama Pirmininke, iš tikrųjų galime pasidžiaugti programos „Erasmus“ rezultatais, nes tai atvėrė duris daugeliui Europos jaunuolių pažinti vienas kitą, pažinti mokslo naujoves ir įgyti patirties. Tačiau negalime sustoti. Iš tikrųjų mes turime pasižiūrėti šiandien ir į tas šalis, iš kurių tikimės didesnio bendrumo. Šiandien daug kalbėjome ir parėmėme Ukrainos, Moldovos, Sakartvelo būsimą kandidatavimą į Europos Sąjungą. Todėl padidinti finansavimą programai „Erasmus“, suteikti galimybę atvykti ir pasinaudoti šia programa šių šalių jaunimui, man atrodo, yra labai svarbu. Tai leidžia supažindinti su Europos kultūra, su Europos istorija ir sukurti bendresnę atmosferą. Labai pritariu kolegės minčiai, kuri kalbėjo apie paramą alumnų tinklui, kurie iš tikrųjų galėtų būti Europos programos „Erasmus“ ambasadoriai.

 
  
 

(Ende der spontanen Wortmeldungen)

 
  
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  Mariya Gabriel, membre de la Commission. – Madame la Présidente, chers collègues, je vous remercie pour la qualité de ces échanges sur ce sujet qui visiblement nous est tellement cher. Je voudrais encore une fois remercier la rapporteure, Mme Farreng, et tous les membres qui se sont exprimés, tout comme les membres de la commission CULT pour les recommandations très pertinentes.

Un mot sur un point en particulier: je partage votre point de vue concernant le rôle clé des agences nationales chargées de la mise en œuvre d’Erasmus+, dans cet objectif d’accroître la portée du programme auprès des personnes d’horizons divers. Au niveau national, ces agences sont en effet bien placées pour connaître les groupes cibles spécifiques pour lesquels un effort doit être fait; elles peuvent se concentrer sur ces groupes.

À cette occasion, je voudrais vous faire part de ce que, pour la première fois, une réunion a eu lieu entre tous les directeurs des agences nationales et le commissaire en charge du programme Erasmus+. Nous avons eu cette réunion la semaine dernière et j’ai été vraiment intéressée d’entendre leurs activités impressionnantes à cet égard. Nous avons eu une présentation, entre autres, sur la stratégie d’inclusion développée par l’agence roumaine, par exemple. Le nouveau centre de ressources pour l’inclusion dans le domaine de l’éducation et de la formation vient d’être lancé cette année par l’Agence nationale croate. Ceci vient compléter le centre de ressources déjà très actif dans le domaine de la jeunesse en Belgique. En effet, aujourd’hui, la recommandation est que toutes les agences puissent suivre ces beaux exemples et puissent avoir une stratégie d’inclusion qui leur permette de mieux communiquer, de mieux cibler et de faire venir vers le programme ceux qui ne sont pas encore convaincus ou qui rencontrent des obstacles pour le faire.

Et je vous assure que la question des outils informatiques, Madame la rapporteure, ne nous a pas échappé. Avec mon équipe, nous veillerons à ce que des améliorations se réalisent à un rythme différent. Il y a déjà des choses qui ont changé depuis le début de cette année, mais nous devons redoubler d’efforts. Donc, je me réjouis tout simplement de continuer à travailler avec vous pour renforcer la dimension inclusive d’Erasmus+. Je suis convaincue que nos efforts paieront et que, bientôt, nous pourrons aussi constater ensemble que le programme Erasmus+ sera devenu une référence encore plus spontanée, visible et appréciée en matière d’inclusion dans les secteurs de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport.

Merci encore une fois, de tout cœur, pour les recommandations concrètes. Évidemment, mon équipe et moi nous tenons à votre disposition et comptons sur notre bonne coopération.

 
  
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  Laurence Farreng, rapporteure. – Madame la Présidente, je voulais vraiment remercier tous les collègues qui se sont exprimés pour nourrir ce débat. Je vous remercie également, Madame la Commissaire, d’avoir répondu avec des propositions. Je voulais, en conclusion, notamment saluer le travail de la Commission pour la publication des lignes directrices de mise en œuvre de la stratégie d’inclusion et de diversité d’Erasmus + et du Corps européen de solidarité qui, combinées aux recommandations de ce rapport, pourront améliorer considérablement les mesures d’inclusion dans Erasmus +.

Nous avons donc appris du passé dans ce rapport et il faut maintenant saisir toutes les opportunités qu’offre le programme actuel pour renforcer encore – et on a vu combien c’était important – les possibilités d’inclusion. Je parle des opportunités d’inclusion des apprentis, le fait de pouvoir développer beaucoup d’initiatives pour les plus jeunes – parce que c’est dès le plus jeune âge que se prépare l’ouverture à l’Europe, aux habitudes à l’étranger, à cette expérience irremplaçable, parce qu’on s’adapte également. Il faut donc que toutes ces mesures soient suivies.

Pour cela, il y a un nerf de la guerre qui est le budget. J’avoue que le budget que j’ai vu pour 2023 est une source d’inquiétude, parce qu’on a besoin de l’augmenter plus radicalement chaque année. Ce budget fait aussi partie des mesures d’inclusion d’Erasmus et nous attendons donc beaucoup, ma collègue l’a rappelé tout à l’heure.

Ce rapport tire donc les enseignements du passé et nous projette dans l’avenir d’un Erasmus encore plus inclusif. J’espère, bien évidemment, que ce rapport qui sera soumis au vote remportera une très large unanimité dans notre Assemblée et sera un signal fort vers tous les Européens, jeunes et moins jeunes.

 
  
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  Die Präsidentin. – Die Aussprache ist damit geschlossen.

Die Abstimmung findet am Donnerstag, 23. Juni 2022, statt.

Schriftliche Erklärungen (Artikel 171)

 
  
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  Sara Cerdas (S&D), por escrito. – Há três décadas nasceu o programa Erasmus, um dos mais importantes mecanismos da União Europeia. Se antes este era um programa que visava apenas a troca de experiências entre jovens, hoje deve ser também um programa que potencia a inclusão, a diversidade, a igualdade de oportunidades e a acessibilidade.

A pandemia de COVID-19 teve um impacto negativo na educação e, consequentemente, na execução deste programa. Não obstante, as recentes medidas adotadas pela Comissão Europeia no quadro 2021-2027 irão aumentar a diversidade e a inclusão nos atuais programas Erasmus+ e Corpo Europeu de Solidariedade. Tornar o atual programa mais inclusivo, com capacidade para chegar a pessoas mais vulneráveis e desfavorecidas, e facilitar ainda mais a participação de organizações locais e de menor dimensão, em particular as regiões ultraperiféricas, insulares, montanhosas e rurais e menos acessíveis, adaptando-o aos atuais contextos sociais e económicos, deve ser uma prioridade. Só assim será possível salvaguardar uma distribuição equitativa dos recursos e dos projetos em cada Estado-Membro, e proporcionar a igualdade de oportunidades a todos, incluindo os grupos mais vulneráveis e desfavorecidos, de modo a não deixar ninguém para trás.

 
  
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  Josianne Cutajar (S&D), in writing. – National agencies for Erasmus+ serve as important assets in supporting the implementation of the Inclusion and Diversity Strategy. In order to ensure the overall success of the project, we must pay close attention to IT capabilities when it comes to applications and reporting on Erasmus+ projects and activities. We cannot allow the lack of tools to discourage both individuals and smaller organisations from participating in the programme; we must address administrative barriers.

We also need to ensure that everyone has access to this important project, ensuring gender-balanced representation, including women in all areas of education, especially in science, technology, engineering, art and mathematics. Investing in equally accessible education for all must be at the heart of our commitment – and this includes assisting various vulnerable groups, including children who are victims of the Ukrainian war. Let us assure the most vulnerable ones of the bright European future that is ahead of them, providing them with adequate support to enhance their personal development.

 
  
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  Elżbieta Kruk (ECR), na piśmie. – Erasmus+ jest sztandarowym programem UE. W pracach nad projektem rozporządzenia ustanawiającego program dużą wagę przywiązywano do kwestii włączenia społecznego, tak aby uczestnictwo w tym programie było możliwe dla osób zagrożonych wykluczeniem lub – z różnych przyczyn – już wykluczonych. W szczególności podkreślano, by osoby niepełnosprawne, osoby o niskich dochodach oraz osoby mieszkające w odizolowanych obszarach UE, które chcą uczestniczyć w programie, powinny mieć taką możliwość, tak by udział w programie nie miał charakteru elitarnego.

Niestety w przedłożonym sprawozdaniu, jak i w wielu innych, zaproponowano środki, które prowadzą do dyskryminacji, zamiast ją rozwiązywać. Komisja i Parlament Europejski bardzo często rozszerzająco interpretują zapisy aktów prawnych, tak aby odpowiadały one potrzebom instytucji unijnych i prowadzonych przez nie polityk, a nie państwom członkowskich, których specyfika jest bardzo różna, w tym w obszarze włączenia społecznego i tak zwanych grup wrażliwych. Tak jest i w tym przypadku. Nie do zaakceptowania są przede wszystkim wysoce szkodliwe propozycje powołania urzędników do spraw włączenia społecznego i różnorodności, promowania ideologii gender oraz wsparcia dla unijnej strategii na rzecz równości osób LGBTIQ.

 
  
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  Sandra Pereira (The Left), por escrito. – O Regulamento Erasmus+, no período 2014—2020, quis colocar a tónica na promoção da inclusão social e na participação de pessoas com necessidades especiais ou com menos oportunidades, como definido na «Estratégia para a inclusão e a diversidade do programa Erasmus+», abrangendo pessoas com deficiência, problemas de saúde, dificuldades educativas, diferenças culturais e obstáculos económicos, geográficos e sociais.

O Programa Erasmus é um dos programas de mobilidade que atrai jovens para intercâmbios. Ao longo dos anos, o programa tem sido alterado, mas continua a não estar acessível a todos. Sem a devida retaguarda financeira que permita custear o período fora do seu país de origem (propinas, alojamento, alimentação), apenas os que têm maiores recursos financeiros beneficiam desta mobilidade. Para os estudantes com maiores dificuldades financeiras que no seu país são já deslocados, o Erasmus é mesmo uma miragem.

Um dos obstáculos à acessibilidade ao programa Erasmus é exatamente o problema do alojamento, de que este relatório não fala. A falta de residências universitárias e os preços astronómicos que os estudantes deslocados e as famílias enfrentam, juntamente com o valor baixo das bolsas, são impedimentos à vivência desta experiência durante o período dos estudos. Houve melhorias, mas é preciso garantir que o programa seja mesmo acessível a todos.

 
Last updated: 20 September 2022Legal notice - Privacy policy