Cohésion économique, sociale et territoriale dans l’UE: 8e rapport sur la cohésion - Régions frontalières de l’UE: des laboratoires vivants de l’intégration européenne (débat)
Maxette Pirbakas (NI). – Madame la Présidente, Monsieur le rapporteur, à mon avis, ce rapport sur les régions frontalières ne fait pas l’impasse sur l’outre-mer. Parce que oui, nous sommes aussi des régions frontalières. J’apprécie cette attention portée aux territoires qui ont un besoin particulier d’Europe, surtout dans le contexte très difficile que nous connaissons actuellement.
Adaptation et pragmatisme sont les deux ambitions que nous devons porter pour les régions frontalières, parmi lesquelles nos départements d’outre-mer. Adaptation parce que nous sommes confrontés à des réalités locales très spécifiques, et pragmatisme afin d’agir sans idéologie, au plus près des problèmes que nous subissons. C’est pourquoi je salue la perspective que trace votre rapport de développer les coopérations transfrontalières.
Bien sûr, nous le savons, nous qui sommes loin du continent, les meilleurs axes de développement se trouvent souvent dans la coopération avec des régions dépendant d’États tiers situés dans notre zone géographique. Notre histoire ultramarine s’est construite dans un rapport de satellisation vis-à-vis de la centralité du continent européen. Nous sommes désormais conscients qu’il faut rompre avec ce cercle vicieux qui bride le développement des régions frontalières et singulièrement de l’outre-mer. Toute initiative allant dans le sens d’une nouvelle relation entre les marges et la centralité est positive. Aussi, je soutiens votre rapport, Monsieur le rapporteur.