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Compte rendu in extenso des débats
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Mercredi 23 novembre 2022 - Strasbourg Edition révisée

Déplacement forcé de personnes en raison de l'escalade du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo
MPphoto
 

  Marc Botenga, auteur. – Monsieur le Président, il est avéré maintenant, depuis des années, même par les Nations unies, que le gouvernement rwandais soutient les rebelles du M23 au Rwanda. Des rebelles qui sèment la terreur et la mort en République démocratique du Congo, notamment à l’est, où ce conflit a déjà fait des millions de morts. Nous savons donc toute la responsabilité du gouvernement rwandais.

Et alors, que fait l’Union européenne? Que font les pays européens? On s’attendrait à des sanctions. C’est la réponse que l’Union européenne a souvent quand on voit ce genre d’action de la part d’un pays contre un autre. Mais non, non. Les gouvernements européens décident aujourd’hui de renforcer leur coopération militaire avec le Rwanda. La France, notamment, annonce un renforcement de sa coopération militaire. L’Union européenne va donner 20 millions au Rwanda pour sa participation au Mozambique. Et les États-Unis, vous le savez depuis longtemps, sont un partenaire très important du Rwanda. Tandis que vous savez qu’aujourd’hui, si un État veut vendre des armes à la République démocratique du Congo, il doit le notifier aux Nations unies, ce qui ralentit, voire empêche évidemment la livraison des armes à un pays trop souvent et si souvent agressé.

Cette politique – où on dit en mots, en paroles que nous respectons la souveraineté congolaise, mais en réalité, notre politique l’entrave et la sape – est inacceptable. Il faut cesser ça tout de suite parce que nous avons besoin, et les Congolais ont besoin, de paix aujourd’hui.

 
Dernière mise à jour: 5 avril 2023Avis juridique - Politique de confidentialité