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Środa, 12 lipca 2023 r. - Strasburg

11. Opodatkowanie bogatych (debata na aktualny temat)
zapis wideo wystąpień
Protokół
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  Presidente. – L'ordine del giorno reca la discussione su tematiche di attualità (articolo 162 del regolamento) – Tassare i ricchi.

Ricordo agli onorevoli deputati che per questo punto non è prevista la procedura "catch-the-eye", né saranno accettate domande "cartellino blu".

 
  
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  Manon Aubry, auteure. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix. Voilà! Pendant ces dix secondes, Bernard Arnault, l’homme le plus riche du monde, vient d’engranger 17 123 euros. Je le répète: 17 123 euros en l’espace de dix secondes. En dix secondes, soit davantage qu’une année entière de travail pour un éboueur ou une femme de ménage au salaire minimum. Mais le PDG de LVMH n’est pas le seul à voir sa fortune se dupliquer sans lever le petit doigt.

Cette année, les 500 plus grandes fortunes françaises, par exemple, cumulent à elles seules 1 170 milliards d’euros, soit presque quatre fois le montant total du plan de relance européen à la suite de la crise de la COVID-19 et sept fois le budget de l’Union européenne. 1 170 milliards, c’est plus que l’année dernière et je vous donne un scoop: sûrement moins que l’année prochaine.

Regardez cette courbe, chers collègues. Cette courbe, si ça continue, elle va percer le fond, car il n’existe aucun plafond de verre pour certains. Les ultrariches sont toujours plus riches et de plus en plus nombreux. Une courbe qui ne va cesser d’exploser encore dans les années suivantes. Plus qu’une courbe, c’est la représentation en image de l’infamie et de la faillite de notre système économique et démocratique. Pendant ce temps-là, dans la vraie vie, on compose avec une tout autre réalité. On calcule ses achats au centime près, on accumule les bons de réduction, on revoit à la baisse la qualité des aliments et on se serre la ceinture.

Alors je sais, j’aime beaucoup les chiffres, mais je vais vous montrer une autre courbe. Cette courbe-là, c’est la chute de la consommation alimentaire. À la fin, moins 12 % depuis un an et demi. Une personne sur six qui ne mange pas à sa faim dans le continent le plus riche du monde. C’est la conséquence directe de l’inflation qui frappe de plein fouet les foyers européens: +15 % sur les produits alimentaires en un an. Or cette même inflation est, des dires mêmes de la Banque centrale européenne, causée majoritairement par les superprofits des entreprises. Et ces superprofits, eux, ils ne se mangent pas. En revanche, ils alimentent les dividendes des riches actionnaires et les bonus des patrons.

La boucle de l’indécence est bouclée. Jamais, jamais nous ne nous résoudrons à vivre dans une société où l’on préfère mettre des antivols sur la viande et le poisson plutôt que de garantir à chacun de se coucher le ventre plein. Jamais non plus je ne me résoudrai à ce que les classes populaires se privent de loisirs et de vacances pour être sûres de pourvoir finir le mois. Elles qui triment déjà tout au long de l’année et qui ne peuvent même plus s’évader pour se changer les idées, se reposer et faire plaisir à leurs enfants.

C’est le cas de Zenaba, une aide-soignante. Voici ses mots: «Les vacances, c’est une façon de féliciter mes filles et de les motiver pour l’école. C’est très dur pour elles de ne pas partir. Une copine de ma fille lui a dit qu’elle était une clocharde.» La honte, la honte sur le dos des pauvres. Mais lui, Bernard Arnault, rassurez-vous, n’aura pas de difficultés pour s’évader fiscalement ou physiquement à bord de son yacht appelé ironiquement Symphonie, évidemment enregistré, je vous le donne en mille, aux îles Caïmans.

Mais ces voyages à répétition n’ont pourtant rien d’harmonieux. En pratiquant l’évasion fiscale, les milliardaires ont depuis longtemps fait sécession. Voilà pourquoi notre groupe a voulu inscrire à l’agenda de cette plénière cet objectif pourtant simple, mais nécessaire, taxer les riches, «tax the rich»! Notre groupe se bat depuis des années pour des mesures très simples. Et pourtant: ISF européen, rejeté; taxe sur les superprofits dans tous les secteurs, refusée; régulation des jets et des yachts et autres joujoux pour milliardaires, enterrée – et on ne parle même pas encore d’interdiction.

Alors, chers collègues, reprenons notre compte pour terminer. Un, deux, trois. Trois secondes. C’est à peine le temps qu’il faudrait pour voter dans cet hémicycle et approuver des mesures de justice fiscale et changer la vie des gens. 3 %, c’est le minuscule taux d’impôt sur la fortune des riches qui permettrait déjà de récolter des centaines de milliards d’euros. Trois mots, c’est ce que vous devez retenir de mon intervention: taxer les riches. Tax the rich.

 
  
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  Presidente. – Onorevole Aubry, Lei conosce o dovrebbe conoscere il regolamento che insieme ci siamo dati che, appunto, stabilisce che è proibito mostrare cartelli in Aula. Lei non gode di uno statuto speciale, onorevole Aubry, quindi, come tutti, è tenuta al rispetto delle regole che insieme abbiamo stabilito. La ringrazio.

 
  
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  Pascual Navarro Ríos, presidente en ejercicio del Consejo. – Señora presidenta, señorías, señor comisario, les agradezco que hayan invitado al Consejo a este debate de actualidad. La fiscalidad es un tema que siempre tiene una gran proyección pública en el debate político y que reviste un gran interés para este Parlamento, como demuestra la Resolución que sus señorías aprobaron sobre las enseñanzas extraídas del escándalo «Papeles de Pandora».

Uno de los principios que ha guiado la labor del Consejo en materia de política fiscal en los últimos años ha sido el de garantizar que cada uno pague la parte de los impuestos que le corresponde, y puedo asegurarles que la Presidencia española seguirá esta misma línea.

Dicho esto, como bien saben, las competencias que los Tratados atribuyen a la Unión Europea son bastante limitadas en materia de fiscalidad directa y, más aún, en materia de fiscalidad de las personas. Esto significa, en esencia, que son los legisladores nacionales de los Estados miembros quienes deciden el nivel de tributación que aplican a cada tipo de renta o patrimonio. Con todo, se han dado pasos importantes en la Unión Europea en materia de política fiscal.

Un poco más adelante en el día de hoy tendré ocasión de debatir con ustedes nuestra labor contra la evasión y la elusión fiscales en el contexto de la Directiva sobre sociedades fantasma. También se han tomado medidas importantes para promover la transparencia fiscal y la equidad de nuestros sistemas tributarios haciendo posible que cada Estado miembro tome decisiones sobre fiscalidad y las aplique con un conocimiento más completo de las rentas y el patrimonio de sus ciudadanos.

A lo largo de estos años hemos ampliado nuestra cooperación para hacerla extensiva a numerosos campos de información que presentan interés a efectos fiscales, incluida la fiscalidad de la renta y el patrimonio.

El Consejo acaba de comenzar a debatir una modificación de la Directiva sobre cooperación administrativa, modificación que tiene por objeto hacerla aplicable también a los criptoactivos y al intercambio de información sobre los acuerdos tributarios previos relacionados con particulares que poseen un patrimonio elevado. La denominada 8.ª Directiva sobre cooperación administrativa dotará a nuestras autoridades tributarias de medios aún más eficaces para detectar las rentas no gravadas o las manipulaciones que puedan dar lugar a la elusión de impuestos. El Consejo espera con gran interés el dictamen del Parlamento Europeo en esta cuestión.

 
  
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  Paolo Gentiloni, Member of the Commission. – Madam President, honourable Members, last year’s Eurobarometer survey on fairness and inequality found that 80% of European citizens believed income inequality was too high. Two thirds believe that taxation has a role to play in redressing this. These are clearly areas where our citizens expect all of us to show determination, despite the limits that the common jurisdiction has in this field.

Let me address three specific points. First, personal income taxation. In most Member States, personal income tax systems are progressive. This reflects the value of solidarity and the conviction that broader shoulders can lift a heavier weight. Some Member States, however, offer preferential treatment for foreign high-net-worth individuals. Such schemes risk damaging our social pact. They reduce progressively and can result in a deterioration of tax revenues for all.

Second, on the taxation of capital gains, middle-class and less well-off individuals tend to generate most of their income from labour. The wealthier an individual, the bigger the share of capital income in his total revenues compared to labouring. There is, therefore, a case to further reflect on how to keep the right balance between the taxation of capital gains and labour taxation, which remains too high in several Member States. This is key for our economic growth.

Third and final point: we have to fight to avoid aggressive tax planning. The Commission, as the representative of the Council just remembered, is working on several work streams. The DAC8 proposal, for example, includes a new obligation on Member States to share with one another advance tax rulings concerning the taxation of high-net-worth individuals. This would reduce the opportunities to hide wealth and avoid fair taxation.

Last year’s extraordinary profits of oil companies from surging energy prices prompted outcries, which we addressed with our solidarity contribution on these windfall profits. More recently, there have been concerns over the so-called profit inflation of large corporates as a driver of inflation in Europe, as IMF showed in an end-of-June report.

In this context, the question of taxation of wealth has returned to the political fore. Just today, the Commission has registered the European Citizens’ Initiative: ‘Taxing great wealth to finance the ecological and social transition.’

While I welcome today’s debate, in the meantime, honourable Members, let me assure you that fairness is and will continue to be at the heart of our tax policy.

 
  
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  Markus Ferber, im Namen der PPE-Fraktion. – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen, liebe Kollegen! Mit Blick auf die heutige Debatte „Besteuert die Reichen“ möchte ich doch mal mit zwei Mythen aufräumen. Erstens: Die Mitgliedstaaten der Europäischen Union haben kein Einnahmenproblem. Und zweitens: Es gibt auch keinen Grund für ein noch progressiveres Steuersystem.

Das gesamte Steueraufkommen ist in der letzten Dekade stetig gestiegen. Inzwischen liegt das Steueraufkommen in der Europäischen Union im Durchschnitt bei über 40 % des Bruttoinlandsprodukts. In einigen Mitgliedstaaten nähern wir uns schon der 50 %-Grenze – ohne soziale Sicherungssysteme, nur Steuern. Das heißt, fast jeder zweite Euro, der verdient wird, geht an den Staat. Wir haben in den Mitgliedstaaten also sicher kein Einnahmenproblem, wahrscheinlich eher ein Ausgabenproblem. Es gibt nämlich noch eine Kurve, die viel stärker gestiegen ist als das Steueraufkommen. Das sind die Staatsausgaben, und da zeigt sich, woher das Problem eigentlich kommt.

Der zweite Mythos, der hier wirklich im Klassenkampf vorgetragen wird, ist die Aussage, ein progressiveres Steuersystem mit noch höheren Steuersätzen würde mehr Gerechtigkeit schaffen. Lassen Sie mich nur ein paar wenige Zahlen nennen: Der Beitrag der oberen 10 % der Steuerpflichtigen – das sind die Reichen und die Superreichen –, die zahlen heute 50 % des Steueraufkommens, und die oberen 50 % der Einkommenssteuerpflichtigen bringen mehr als 90 % des Steueraufkommens auf. Das heißt, die Reichen, die Sie besteuern wollen, zahlen heute schon die meisten Steuern und leisten damit ihren entsprechenden Beitrag. Das sind die Leistungsträger in unserer Gesellschaft, die ohnehin schon vom Fiskus geschröpft werden.

Also bitte: Ein gutes Steuersystem zeichnet sich nicht durch möglichst hohe Steuersätze aus, sondern durch Einfachheit, durch Berechenbarkeit, durch die richtigen Anreize für Arbeit, Wertschöpfung und Innovationen. Das werden wir nicht erreichen, indem wir immer nur die Steuerschraube nach oben drehen.

 
  
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  Biljana Borzan, u ime kluba S&D. – Poštovana predsjedavajuća, kolegice i kolege, od početka pandemije dvije trećine bogatstva otišlo je u ruke jedan posto najbogatijih. Samo deset najbogatijih ljudi ima više nego trećina čovječanstva! Uz to, prvi put u dugo vremena je bogaćenje najbogatijih pratio veliki porast ekstremnog siromaštva. Velikom dijelu radnika inflacija je pojela plaće. Kad bi se najbogatijima naplatio porez od svega nekoliko posto, dvije milijarde ljudi bi se mogle izvući iz siromaštva.

Neki će reći da je nemoguće, ali ova kriza pokazala je i veliku priliku da ostvarimo pravednije društvo. Dokinuli smo sustav po kojem mali obrtnik plaća veći postotak poreza od velike multinacionalne kompanije uvođenjem minimalne efektivne porezne stope. Ranije je to bilo nezamislivo.

Vrijeme je da budemo hrabri i odemo korak dalje prema pravednijoj raspodjeli bogatstva. Vrijeme je da uzmemo onima koji imaju i damo onima koji nemaju.

 
  
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  Valérie Hayer, au nom du groupe Renew. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Ministre, chers collègues, oui, il y a des inégalités importantes. Et oui, la richesse des plus fortunés a fortement évolué ces dernières années. Les Européens sont en attente de plus de justice fiscale. Ceux qui ont les épaules les plus solides, qui ne paient pas leur juste part d’impôt, doivent contribuer plus pour la transition écologique. C’est tout le travail que nous menons depuis 2019 dans cet hémicycle.

Mais quelle que soit l’assemblée, quel que soit le niveau de pouvoir, la même rengaine de l’extrême gauche: taxer les riches, taxer les riches, taxer les riches. Plus qu’un slogan, c’est devenu une marotte. Mais à force, ce discours s’est transformé en idéologie. Une idéologie dont on se demande parfois si elle ne cache pas des intentions moins louables dans l’esprit de certains. Taxer la réussite et s’en prendre aveuglément et sans distinction à quiconque aura le malheur de posséder un peu de capital.

Peu importe l’efficacité de la mesure. Ce qui importe, c’est le symbole, c’est l’assentiment populaire, fût-ce la mesure préjudiciable aux plus vulnérables. Parce qu’on n’entend jamais, jamais l’extrême gauche défendre un plan contre la fuite potentielle des capitaux hors de France, hors d’Europe, contre la fuite de l’épargne ou contre la fuite des investissements. Alors, dites-moi, Madame Aubry, comment redistribuer la richesse une fois délocalisée à Dubaï ou aux Bahamas?

C’est pourquoi ce type de contribution, tout comme la lutte contre le changement climatique, ne peut se penser qu’à l’échelle mondiale. Pour éviter demain que certains ne puissent finalement échapper à l’impôt en déplaçant leur fortune en un clic à l’autre bout du monde.

 
  
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  Kira Marie Peter-Hansen, on behalf of the Verts/ALE Group. – Madam President, dear colleagues, dear Commissioner, dear Council, since 2020, the richest 1% have captured almost two thirds of all new wealth. Two thirds! That is nearly twice as much money as the bottom 99% of the world’s population.

Some might think that this is only a problem for the US and it is not a European one. Well, they could not be more wrong. Wealth concentration in Europe is high, extremely high. The top 1% holds over 30% of total wealth, while the poorest half owns less than 5%. This is deeply unfair. And guess what, those at the top are mostly men, and those at the bottom are mostly women. Wealth taxation is thus also a gender issue.

Over the last decades, the super rich have been protected by the dominant belief that taxing them would be detrimental for our economy. But taxing on capital has been shrinking over the last years, and wealth taxes have almost disappeared.

Estimations vary, but a wealth tax in Europe could raise between EUR 200 billion and EUR 1 trillion. This is massive and it has the potential to save our planet, to educate our children and to care for our elderly.

So is this proposal for a tax out of envy of people and companies that have made a fortune, who have invested cleverly or have used the capital markets to further gain profits? No, not at all. This is a matter of justice. It’s a matter of fairness. It’s a matter of showing solidarity and responsibility towards our common goods, our nature, our detrimental effects, as climate change is already harming a million people.

So I call on you, Commissioner Gentiloni, to bring this forward for the G20 meeting and find a way for a European wealth tax.

 
  
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  Presidente. – Ricordo anche a Lei, onorevole Peter-Hansen, che è proibito mostrare in Aula scritte, cartelli, eccetera, quindi vi invito ad attenerci tutti al regolamento che insieme ci siamo dati.

 
  
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  Michiel Hoogeveen, namens de ECR-Fractie. – Voorzitter, “Belast de rijken om het welzijn van de rest te betalen”, is hier de veelgehoorde kreet. Zogezegd worden rijken rijker en armen armer. Maar is dat wel zo?

Feit is dat de wereldwijde ongelijkheid afneemt. Ja, de rijken worden rijker, maar de armen worden ook rijker, en sneller. Hoe komt dat? Door de vrije markt, in tegenstelling tot socialistische, protectionistische regimes waar men geen rijkdom maar armoede verdeelt. Vergelijk bijvoorbeeld Colombia met Venezuela. Het is telkens hetzelfde verhaal.

Maar de sterke schouders moeten ook de zware lasten dragen. In Nederland gebeurt dat ook. De rijkste 30 % betaalt bijvoorbeeld 82 % van de belastinginkomsten. Links heeft in Nederland dan ook het plan voor een CEO-belasting, maar de opbrengsten daarvan zijn slechts 600 miljoen euro van de ruim 100 miljard aan inkomensheffingen.

Het is telkens hetzelfde verhaal met voorstanders van meer belastingen:

Don’t tax you, don’t tax me; tax the guy behind the tree.

 
  
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  Filip De Man, namens de ID-Fractie. – Voorzitter, in dit debat eisen de linkse partijen meer belastingen onder het motto “Tax the rich”. Laat de rijken betalen, dan kunnen zij – de linksen –natuurlijk meer uitgeven.

Maar dan wil ik toch opmerken dat vermogens en vermogenswinsten toch al zwaar belast worden. Ik geef het voorbeeld van België. Er is de vennootschapsbelasting, de roerende voorheffing, de onroerende voorheffing, belasting op huurgelden. Er zijn erfenisrechten, schenkingsrechten, registratierechten, hypotheekrechten. Er zijn heffingen op pensioenfondsen, beursverrichtingen en effectenrekeningen. Aan belastingen dus waarlijk geen gebrek.

We zijn dus niet voor de afgunstmaatschappij van links. Wie hard werkt, wie innoveert, wie succes heeft, moet daarvan kunnen genieten, maar inderdaad ook zijn deel bijdragen, onder meer om mensen te helpen die getroffen worden door tegenslag. Maar steeds meer geld afromen ten bate van een almachtige staat, dat is een links recept dat wij niet lusten.

Maar ik zal onze linkse collega’s toch één plezier doen. Het Vlaams Belang gaat akkoord dat alle multinationals hun deel moeten bijdragen. Vandaag betalen sommige van hen helemaal geen belasting, en daarom stellen wij een belasting voor van minstens 15 % – elk zijn deel, zoals mijn grootmoeder altijd zei.

 
  
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  Sira Rego, en nombre del Grupo The Left. – Señora presidenta, sabemos que las grandes empresas energéticas en España han aumentado sus beneficios un 140 % y los bancos un 43 %. Ayer mismo, el Banco Santander anunciaba 10 000 millones extra, un récord histórico. Y todo gracias al trabajo fino de la señora Lagarde. Digo fino porque la subida de los tipos de interés es un atraco a las familias para engordar las cuentas de los bancos.

Sabemos que hay empresas europeas como Ferrovial, que han parasitado años y años el dinero público de nuestro país, pero que, cuando se les pide que tributen un poquito, ni siquiera de manera justa, salen huyendo a un paraíso fiscal dentro de la Unión Europea.

Sabemos que en esta situación de subida de precios y crisis hay ganadores y hay perdedores. Los ganadores, los de siempre: los parásitos de las multinacionales y de la banca. Los perdedores: la gente trabajadora.

Ahora Alemania y su pandilla proponen volver a la austeridad, es decir, proponen agravar esta situación. Por eso, desde la izquierda proponemos otra cosa bien diferente, y es que impulsemos un modelo fiscal justo que haga que quien más tiene, más pague.

 
  
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  Laura Ferrara (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, le recenti crisi, l'inflazione alimentata dal caro energia e le inevitabili speculazioni di mercato continuano a concentrare enormi ricchezze nelle mani di pochi privilegiati.

Bisogna affrontare le crescenti disparità economiche e garantire una distribuzione più equa delle risorse se vogliamo un modello di sviluppo diverso, fondato sulla sostenibilità, i diritti, la giustizia e la pace.

Tassare extraprofitti e chi beneficia maggiormente dell'accumulo di ricchezza non significa punire il successo o disincentivare l'imprenditorialità. Una giusta imposizione fiscale è indispensabile per reperire risorse da usare per rafforzare i servizi di welfare, per promuovere un'istruzione di qualità e una sanità che sia accessibile a tutti, per realizzare la transizione verde, combattere le disuguaglianze e le povertà.

La lotta all'evasione e ai paradisi fiscali e la creazione di un fisco equo sono dei punti fermi affinché coloro che hanno profitti stratosferici contribuiscano in modo proporzionato al bene comune.

L'Unione europea sia un faro nel promuovere una maggiore prosperità condivisa per tutti i suoi cittadini.

 
  
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  Lídia Pereira (PPE). – Senhora Presidente, este debate é o retrato perfeito da aliança objetiva dos socialistas com a extrema-esquerda. Chegou ao Parlamento aquilo que já conhecemos bem em Portugal e em Espanha: uma aliança que é mais eleitoral que outra coisa, mas que tem uma afinidade ideológica clara quando falamos de impostos.

A inflação continua elevada e as famílias enfrentam dificuldades em pagar os seus créditos. Não estamos a criar empregos como esperávamos, nem a economia cresce como esperávamos. Os salários continuam baixos e a produtividade é incomparável entre as economias ibéricas e outras latitudes.

E qual é que é a resposta que a esquerda propõe? Mais impostos. Dizem querer tributar os ricos. Mas o que é, afinal, um rico? O preconceito contra as empresas e a classe média leva a estes exageros, exageros que prejudicam, no final do dia, todos os contribuintes.

Do que precisamos mesmo é de um desagravamento fiscal que liberte recursos para as famílias e para as empresas, que ajude mais os jovens a poderem emancipar-se, as famílias a pagar os seus créditos e as empresas a investir e a criar empregos.

Esta agenda contra quem ganha mais do que o mínimo, contra quem arrisca, contra quem poupa e investe será rejeitada aqui, será derrotada em Espanha este mês e será derrotada em Portugal, mais cedo ou mais tarde.

 
  
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  Marek Belka (S&D). – Madam President, Commissioner, dear colleagues, since 2020 – so more or less since the beginning of the pandemic – the richest 1% in the world have captured almost two thirds of all new wealth. I repeat: 1%, two thirds of new wealth.

This year, more than 200 of the super rich – remember Davos – called on governments around the world to ‘tax us, the ultra rich, now’ in order to help billions of people struggling with the cost of living crisis, I think we should listen to those voices.

At the end of the day, it’s about fairness and accomplishing our goals: social justice, protection of the environment and more investment. Let’s get it straight, it’s not about taxing SMEs or small—time entrepreneurs or taxing successful, hardworking entrepreneurs. It’s about the multi—millionaires, billionaires who just happened to be in the right place in the right moment. They will survive with supporting the less fortunate. More money does not mean more problems, but it should mean more and fairer taxes.

 
  
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  Eva Maria Poptcheva (Renew). – Señora presidenta, señor comisario Gentiloni y señor secretario de Estado, autonomía estratégica, competitividad, sanidad y educación de calidad: no nos engañemos, para hacer frente a estos retos necesitamos también gasto público. Esto plantea una cuestión muchas veces incómoda: ¿de dónde va a salir este dinero? La respuesta fácil: más impuestos a los ricos.

Por supuesto que es importante que los impuestos sean progresivos y que pague más quien más tiene. Pero vender a los ciudadanos que la respuesta a todos los problemas es subir impuestos a los ricos no solo es populista, sino que es contraproducente. Demonizar e insultar a los empresarios y grandes fortunas, como hacen algunos en la izquierda, solo va a hacer que se vayan de la Unión Europea. Este no puede ser el objetivo.

Lo que debemos hacer es asegurarnos de que tanto personas como empresas contribuyan lo que les corresponde. Y esto solo se logra con más armonización fiscal a nivel de la Unión Europea. La fragmentación de la normativa solo genera más burocracia y oportunidades de ingeniería fiscal. No tiene sentido que una empresa europea tenga que cumplir con veintisiete legislaciones diferentes y presentar veintisiete declaraciones de impuestos. Es crucial que acabemos con el bloqueo en el que llevamos sumidos casi veinte años. Debemos avanzar con voluntad política hacia la armonización.

El objetivo de cualquier sistema fiscal tiene que ser el crecimiento económico y no simplemente quitar a unos para dar a otros. Menos populismos, menos demagogia y más políticas económicas de crecimiento.

 
  
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  Claude Gruffat (Verts/ALE). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Monsieur Navarro Ríos, chers collègues, je ne sais pas vous, mais j’ai l’impression de me répéter. Ce débat, on l’a eu des milliers de fois et à chaque fois on appelle à taxer les riches et ces appels restent sans réponse.

Les 75 foyers les plus riches paient moins d’impôts que le reste de la société. Il y a un mois, des chercheurs français ont montré que le taux d’imposition était régressif au sein du club très fermé des grandes fortunes. Ce taux passe de 46 % pour les 0,1 % les plus riches, à 26 % pour les 75 foyers les plus riches. Les riches ne paient pas leur juste part.

Pourquoi? Parce que leur fortune, c’est des dividendes, c’est du patrimoine, c’est du capital très peu taxé, voire pas taxé. Pourtant, il ne semble pas que les infirmiers, les caissières, les ouvrières apportent moins à la société que les ultrariches. Entendez-vous la demande de justice qui gronde? Vous ne pouvez pas vous émouvoir du sentiment d’injustice qui émane des banlieues tout en protégeant l’ultrarichesse. Face à la violence du mutisme de l’exécutif, comment être entendu?

On nous parle de ruissellement, de diminution des impôts pour les grandes entreprises, pour les premiers de cordée. Mais soyons sérieux. La seule solution est une vraie taxation de la richesse. C’est une question de justice sociale et vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.

 
  
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  Jorge Buxadé Villalba (ECR). – Señora presidente, señor comisario, cada vez que aquí se oye la palabra «tax» hay que echar la mano al bolsillo. Aún no he oído a nadie de todo este lado del Parlamento que hable de bajar impuestos.

Como son unos trileros, hablan hoy de impuestos a los ricos, pero todo el mundo sabe que al final lo acaban pagando las familias y las empresas. Nunca lo pagan los billonarios de Davos, ni las multinacionales globalistas que se van a los paraísos fiscales y obtienen beneficios multimillonarios cosechando nuestros datos. Vienen a pedir más dinero a los europeos, pero ya han impuesto peajes, cámaras de vigilancia y multas para entrar en las ciudades donde el ser humano ha entrado durante miles de años.

Habláis de los ricos en tercera persona, pero las instituciones europeas gastan catorce millones de euros en jets privados para altos funcionarios. ¿Ya se ha acabado el dinero o es que ha venido Greta esta semana a pasar el cepillo? Vuestra Agenda 2030 le está saliendo muy cara a la gente normal.

Trabajadores, autónomos y empresarios honrados prefieren el antiguo orden: el del empleo, los oficios, la industria, los impuestos bajos, los empleos estables y las fronteras seguras. Por eso os han dado la espalda. Vosotros habéis convertido la Unión en un infierno fiscal y burocrático. Habrá que redimirlo. Empezaremos en España el 23 de julio.

 
  
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  Δημήτριος Παπαδημούλης (The Left). – Κυρία Πρόεδρε, με εντυπωσιάζει η αντίδραση της Δεξιάς, της υπερσυντηρητικής Δεξιάς και της άκρας Δεξιάς, κάθε φορά που ζητούμε φορολογική δικαιοσύνη, κάθε φορά που επισημαίνουμε ότι, για να πληρώνουν λιγότερους φόρους οι φτωχοί και οι μεσαίοι και οι μικρομεσαίες επιχειρήσεις, πρέπει να πληρώνουν περισσότερους φόρους αυτοί που κέρδισαν πολλά και κερδίζουν πολλά τους τελευταίους μήνες. Τα τελευταία τρία χρόνια, κύριε Gentiloni και κύριε Navarro Ríos, στην Ευρωπαϊκή Ένωση το πλουσιότερο 1% έχει κερδίσει τα δύο τρίτα του πλούτου που παράχθηκε.

Άρα, αν θέλουμε να ελαφρυνθούν αυτοί που πληρώνουν πολλά, δεν πρέπει να κάνουμε επιθέσεις ότι όποιος ζητάει φορολογική δικαιοσύνη είναι ακροαριστερός, αλλά να κάνουμε περισσότερα πράγματα στο επίπεδο της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Γιατί, αν δεν εναρμονιστεί, όπως προτείνει και η Oxfam, η φορολογική δικαιοσύνη σε επίπεδο Ευρωπαϊκής Ένωσης, θα διαλυθεί η κοινωνική συνοχή. Η Oxfam εκτιμά ότι ένας προοδευτικός φόρος έως και 5% στους δισεκατομμυριούχους της Ένωσης μπορεί να συγκεντρώσει ετησίως 250 δισεκατομμύρια ευρώ. Αλλά, για να το πετύχουμε αυτό, πρέπει να γίνουν περισσότερα πράγματα για τη φορολογική δικαιοσύνη και από το Συμβούλιο και από την Επιτροπή.

 
  
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  Nicolas Bay (NI). – Madame la Présidente, mes chers collègues, la taxation sans fin et à des taux toujours plus lourds est la seule politique dont semble capable la gauche, pour laquelle la richesse commence d’ailleurs dès la classe moyenne. Surimposer ne réduit pas les inégalités, mais fait peser une charge déraisonnable sur ceux qui payent l’impôt sans rendre plus riches ceux qui n’en payent pas.

D’ailleurs, cela n’augmente pas non plus les ressources de l’État. La fiscalité étouffante pousse ceux qui le peuvent à partir et à investir ailleurs. Elle écrase ceux qui restent au point qu’ils se demandent si travailler dur en vaut vraiment la peine. Car l’aisance tombe rarement du ciel. Elle est le fruit du labeur, de la prévoyance et de choix intelligents. La surimposition de certaines catégories sociales devient de plus en plus du racket pour compenser en réalité la gabegie financière de l’État et payer les allocations indues de ceux, souvent d’ailleurs issus de l’immigration, qui refusent de travailler ou n’ont pas la perspective de travailler.

C’est particulièrement vrai de l’impôt sur les successions. Alors que tout au long d’une vie, on a payé sans fin, subit des taxes innombrables et épargné de son mieux, l’État au moment du décès retaxe lourdement, honteusement, ce patrimoine destiné aux héritiers. C’est une véritable spoliation. Au lieu de taxer toujours plus, réduisons les dépenses et les gaspillages. Que l’État se concentre sur ses missions régaliennes, qu’il n’assume pas ou mal.

 
  
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  Angelika Winzig (PPE). – Frau Präsidentin! Es ist nichts Neues. Immer wenn Wahlen vor der Tür stehen, dann kommt meistens die Forderung nach Reichensteuer aus der Populismusschublade. Auch in meinem Mitgliedstaat schreit man häufig nach Vermögenssteuern, obwohl wir eines der bestausgebauten Sozialsysteme der Welt haben und Höchststeuerland sind.

In Österreich hat aber ein sozialdemokratischer Minister selbst die Reichensteuer eingeführt und erkannte dann, dass sie nicht gut für das Land ist, und hat sie wieder abgeschafft. Und wer wurde damals zur Kasse gebeten? Es waren die KMU. 80 % wurden von den Klein- und Mittelbetrieben gestemmt.

Da ich davon ausgehe, dass wir nicht von unversteuertem Schwarzgeld reden, sondern von bereits versteuertem Einkommen, würden solche Steuern unseren Betrieben noch einen zusätzlichen Rucksack umhängen. Daher sollten wir uns schnell von diesem Retrogedanken der 70-er Jahre trennen und uns stattdessen auf die Wettbewerbsfähigkeit unserer Wirtschaft fokussieren. Denn nur Unternehmerinnen und Unternehmer schaffen Arbeitsplätze. Entlasten statt belasten muss das Credo für die Wirtschaft und die Bevölkerung lauten, damit alle, die arbeiten gehen und Leistung erbringen, die Möglichkeit haben, auch Vermögen aufzubauen.

 
  
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  Aurore Lalucq (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Secrétaire d’État, chers collègues, 67 % des Européens pensent qu’il faut taxer la fortune. Tout comme ce gauchiste, manifestement, de Philip Lane, gouverneur de la Banque centrale européenne, mais aussi les économistes Joseph Stiglitz, Gabriel Zucman, Esther Duflo, Kate Barker, ancienne de la Bank of England, qu’on a pu lire récemment, là aussi dans un tract gauchiste qui s’appelle le Financial Times. Je pourrais continuer la liste à l’infini.

Ils ont raison, car le taux d’imposition des plus riches est aujourd’hui plus bas que celui de la classe moyenne, ce qui pose des problèmes sociaux, économiques, mais aussi démocratiques. Et c’est pour cela que nous avons lancé une initiative citoyenne européenne pour la taxation des grandes fortunes, afin de financer la transition écologique.

Comment ça fonctionne? Nous faisons une proposition à la Commission européenne. La Commission européenne nous dit si elle est juridiquement recevable, nous récoltons un million de signatures. Et si ces signatures sont récoltées, alors nous devons avoir une réponse de la Commission européenne. Et c’est avec honneur et émotion que je peux vous annoncer aujourd’hui que la Commission européenne, hier, a donné son accord juridique pour pouvoir récolter ce million de signatures.

Alors, tout comme nous avons créé à l’échelle européenne la taxation minimale sur les multinationales, la taxation sur les superprofits, créons la taxation sur les grandes fortunes, chers Européens. L’Europe est à votre service et au service de la justice fiscale.

 
  
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  Billy Kelleher (Renew). – Madam President, with the title of this debate, ‘Tax the rich’, we risk veering into a purely ideological debate, but we should be practical about this, and let’s be very logical.

Last week, the Commission published its annual report on taxation, which shows a huge overreliance on labour taxes as a source of revenue. Labour taxes generated over 51 % of all revenue. Not only is this very unfair and a burden on working households already grappling with the cost of living but is also unsustainable. Our ageing population is growing, but our workforce is not.

We need to revisit the balance between our sources of revenue. We need to have an open and constructive debate about how we can lighten the burden on the workforce without undermining our competitiveness or attractiveness as the EU entity.

Additionally, we need to continue our hard work on identifying and fixing the leaks in our systems to make sure that assets and profits cannot be squirreled away in offshore accounts to avoid paying taxes.

 
  
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  Rasmus Andresen (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Erstmals haben seit 25 Jahren extreme Armut und extremer Reichtum zeitgleich zugenommen. Für immer mehr Europäerinnen und Europäer bleibt am Ende des Monats zu wenig, um alle Rechnungen zu zahlen. Auf der anderen Seite wird das reichste Prozent immer reicher. 81 % der Vermögenszuwächse im letzten Jahr gingen an die Vermögendsten in unserem Land. Reiche werden reicher, und die hart arbeitende Bevölkerung rutscht ab.

Was soll eigentlich die Briefträgerin, der Erzieher oder die Bauarbeiterin denken, denen die Inflation ihr Gehalt auffrisst und die unter zu niedrigen Löhnen leiden? Die extrem hohen Kosten für die einen sind die Gewinne der anderen. 95 Lebensmittel- und Energiekonzerne haben ihre Krisengewinne im letzten Jahr verdoppelt. Dies ist nicht nur ungerecht, es ist ökonomisch unsinnig, und es ist eine Gefahr für unsere Demokratie.

Deshalb müssen wir handeln. Hohe Vermögen, Finanzspekulation und Übergewinne müssen stärker besteuert werden. Kleine Einkommen müssen entlastet werden, und wir müssen deutlich mehr in öffentliche Infrastruktur, wie Gesundheitsversorgung oder Bildung, investieren. Es wird Zeit.

 
  
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  Vincenzo Sofo (ECR). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, il 50 % della ricchezza mondiale è oggi in mano all'1 % più ricco della popolazione, mentre il 50 % più povero ne possiede appena il 2 %.

Una disuguaglianza frutto di anni di liberismo selvaggio, promosso in molti casi proprio da partiti cosiddetti di sinistra che ora, dopo aver arricchito i ricchi e impoverito i poveri, si rendono conto che bisogna redistribuire la ricchezza. Ora noi accogliamo con gioia ogni redenzione e siamo ovviamente disponibili a lavorare insieme per rimediare a questa vergogna.

Un dubbio, però, ce l'ho e mi chiedo se dietro a questo improvviso afflato sociale da parte di chi è sempre stato paladino del capitalismo sfrenato ci sia davvero la volontà di creare una società più giusta, e non piuttosto quella di depredare quel poco che resta della ricchezza europea per consegnarla a multinazionali e paperoni stranieri, come si vede, ad esempio, in quei paesi dove la sinistra ha imposto tasse di successione che hanno regalato le eredità delle famiglie europee ad americani, russi e cinesi arabi.

Perché, leggo, che l'obiettivo di questa campagna Tax the rich proveniente dal mondo americano non sia tassare i ricchi per dare ai poveri, bensì per finanziare la transizione ecologica, cioè un business in mano anch'esso a grandi multinazionali, il che sarebbe un tradimento ai 100 milioni di europei in stato di povertà che hanno bisogno di essere aiutati, non di essere strumentalizzati per riempire ancor di più le tasche di quell'1 % di privilegiati mondiali che sguazza nel deserto sociale nel quale sta cadendo l'Europa.

 
  
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  Nikolaj Villumsen (The Left). – Fru formand! Nu har jeg lyttet til debatten og politikerne fra højrefløjen. Og ved I hvad? Jeg er træt af dårlige undskyldninger. Jeg er træt af klynkeriet fra den ene rigeste procent. De svømmer i latterlig overflod, mens børn vokser op i fattigdom. Det gør mig vred! Vred, for pengene er der jo! Problemet er, at de er så ulige fordelt. En ulighed, der vokser og vokser. De rige bliver rigere, mens andre ikke har råd til medicin. Det er ganske enkelt ikke retfærdigt. Hvis vi beskatter de rigeste, så har vi råd. Råd til bedre hospitaler, råd til mere velfærd, råd til at beskytte klimaet og naturen.

So, dear colleagues, let us tax the rich. God knows they can afford it.

 
  
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  Geoffroy Didier (PPE). – Madame la Présidente, la gauche a toujours aimé se bercer d’illusions. En criant qu’il suffirait de taxer les riches toujours et encore, elle s’est acheté pendant de longues années à bas prix une jolie conscience morale, n’hésitant jamais au passage à céder à la paresse intellectuelle. Car si appauvrir les riches avait enrichi les pauvres, cela se saurait.

Mais là n’est pas le pire. Le pire est que la gauche, désormais captée par l’extrême gauche, comme celle de Jean-Luc Mélenchon en France, ne fait plus semblant d’être naïve. Elle a décidé de basculer dans le pire des cynismes. Cynique, lorsqu’elle tente d’instrumentaliser les plus modestes en voulant leur faire croire qu’il suffirait de supprimer les richesses pour apaiser leurs tourments sociaux. Cynique, lorsqu’elle va jusqu’à théoriser son abandon pur et simple des classes populaires pour concentrer la pire des intentions sur de petites clientèles électorales communautaristes qui vont jusqu’à dénigrer les valeurs les plus élémentaires de la République. Cynique, enfin et encore, lorsqu’elle n’hésite plus à s’afficher comme elle l’a fait il y a encore quelques jours, écharpe tricolore à l’épaule, c’est-à-dire prétendument au nom du peuple, dans des manifestations pourtant interdites par la loi et où il est scandé «Tout le monde déteste la police».

Nous savions que la gauche avait abandonné le peuple. Nous savons désormais qu’elle l’instrumentalise, qu’elle lui tourne le dos et finalement qu’elle l’insulte. C’est bien cette gauche-là que nous allons devoir, citoyens, républicains, combattre dans les prochaines années. Cette gauche extrémiste, égoïste, criarde et antisociale.

 
  
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  Agnes Jongerius (S&D). – Madam President, dear Commissioner, dear State Secretary, I think it should be clear that no billionaire should pay lower taxes than a teacher, a nurse or a supermarket worker. But unfortunately, that is the reality today. People pay more taxes on labour than they do on capital, and that makes inequality grow and poverty increase.

The system, I think we should say, is broken, because while the super rich get all the profits, wages of workers are lagging behind. Yes, we need a fair distribution of wealth, but that starts with higher wages. Not only should minimum wages go up, but all wages need to go up immediately. I think we should say ‘work should pay’. We need more decent jobs, we need higher wages and, of course, we need higher taxes on capital too.

 
  
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  Damian Boeselager (Verts/ALE). – Madam President, I have to say, when I listen to this debate, I’m always amazed by how much tax as a debate is ideologised – how populist it can become – because if I listen to the right, it’s often about safeguarding the wealth that is there, not destroying the wealth. And on the left side, I often feel that, you know, the rich are the evil people.

I have to say that, from my perspective, tax is always an infringement of rights. And if I then look at who are we infringing upon – because we do want to have the public goods that we are having and we have to finance them – I would actually also say that we definitely need to radically decrease income tax, labour tax. It’s too high. At the moment, it’s really hard to afford to buy your own flat, to afford to even come through the month in a good way.

And I believe we have to look at the tax revenue. And if we look at it, I mean even The Economist – which is not seen as a very leftist paper – said that the tax that actually has the least negative incentive is the so-called death tax, inheritance tax. So let’s try to really ensure that we don’t have generational wealth so much, but that everybody has a new and good chance by decreasing income tax and increasing inheritance tax.

 
  
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  João Pimenta Lopes (The Left). – Senhora Presidente, Senhor Comissário, nos milhares de contactos que temos feito em Portugal é evidente o agravamento das condições de vida das pessoas.

É o dinheiro que não estica para pagar a prestação da casa, a renda da luz, a conta do supermercado. Em junho, o Comissário Schmit disse aqui que se estima que a pobreza e a privação social tenham aumentado em cinco pontos percentuais por conta da inflação.

Simultaneamente, os grandes grupos económicos aproveitam a inflação para aumentar lucros e ainda beneficiam de regimes de isenção fiscal ou de benesses sobre esses lucros.

A UE contribui para essas políticas que agravam a injustiça e a falta de progressividade fiscal, ao mesmo tempo que insiste na subida das taxas de juro ditadas pelo BCE, que atacou ainda mais o rendimento dos trabalhadores e do povo, criando dificuldades ao financiamento das micro, pequenas e médias empresas e de Estados, favorecendo o grande capital financeiro.

Impõe-se travar e reverter a subida das taxas de juro, a par de uma política fiscal mais justa, progressiva, que, entre outros, tribute menos o trabalho e tribute, efetivamente, os lucros realizados, pondo fim a isenções e benefícios fiscais ao capital financeiro.

 
  
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  Udo Bullmann (S&D). – Frau Präsidentin, werte Kolleginnen und Kollegen! Die fortschreitenden Ungleichheiten in dieser Welt töten. Das gilt insbesondere für die ärmeren Länder des Globalen Südens, Länder, die eigentlich sehr reich sind, sehr häufig an Ressourcen, aber fast immer reich – was viel wichtiger ist – an jungen Menschen, die ihr Schicksal selber in die Hand nehmen wollen, die im wahrsten Sinne des Wortes etwas unternehmen wollen, aber denen dafür die Mittel fehlen.

Afrika allein verliert pro Jahr über 80 Milliarden US-Dollar durch Steuerflucht, und deswegen, Herr Ratspräsident, Herr Kommissar, müssen wir Dampf machen bei den G20 im September in Neu-Delhi und bei den anderen internationalen Konferenzen: Mindeststeuern umsetzen, Steuerhinterziehung gemeinsam bekämpfen, auch unsere Steueroasen endlich dichtmachen, damit die Menschen auf der ganzen Welt eine Chance haben, vom Reichtum zu profitieren.

 
  
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  José Gusmão (The Left). – Senhora Presidente, ao longo de décadas, as políticas económicas liberais conseguiram operar uma extraordinária transferência dos rendimentos do trabalho para os rendimentos do capital.

Nesse mesmo período, segundo o FMI, a tributação fez o mesmo caminho, cada vez mais suave sobre os rendimentos de capital, cada vez mais pesada sobre os rendimentos do trabalho.

E, hoje, os ultramilionários deste planeta pavoneiam fortunas absolutamente obscenas, anunciam as suas viagens turísticas ao espaço, ao mesmo tempo que aqui, na União Europeia, milhões de cidadãos vivem na mais abjeta pobreza.

E, agora, ainda temos que ouvir partidos de direita, vindos de países onde há dois milhões de pobres, queixarem-se da perseguição e da discriminação que são movidas contra os ricos. Que descaramento! Se há quem crie riqueza e quem cria riqueza é quem trabalha, está na hora de dar aos trabalhadores uma parte maior daquilo que produziram.

 
  
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  Evelyn Regner (S&D). – Frau Präsidentin, sehr geehrter Herr Kommissar, sehr geehrter Herr Staatssekretär! Wir können uns die Reichen, wir können uns die Superreichen schlichtweg nicht mehr leisten. Weltweit gibt es 3 000 Milliardäre, die zusammen circa 11 Billionen Euro an Gesamtvermögen besitzen. 11 Billionen Euro – das sind Summen, die kann sich kein Mensch vorstellen. Das ist eine Summe mit 12 Nullen, das ist schlichtweg unglaublich.

Und deshalb lassen Sie mich kurz ausführen, was mit dieser Summe möglich wäre. Laut einem UN-Bericht, den Bericht des Umweltprogramms der Vereinten Nationen, brauchen wir 7 Billionen Euro, um die größte Krise der Menschheit ernsthaft anzupacken: die Klimakrise. Die können wir nicht nur anpacken und bekämpfen, sondern die müssen wir anpacken! Und wie machen wir das? Mit einer Steuer auf Reichtum, denn durch Steuern lenken wir unsere Gesellschaft, lenken wir unsere Zukunft, lenken wir die Zukunft unserer Kinder. Deshalb ist es angebracht zu sagen und das auch zu tun: Tax the rich.

 
  
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  Marc Botenga (The Left). – Madame la Présidente, ce qui me frappe toujours ici, c’est que quand on parle de taxer les milliardaires, c’est comme s’ils avaient une armée de députés à leur service, prête à les défendre. On a évidemment les macronistes qui s’écrient: non, non, non, ne taxons pas les riches! Vous ne savez pas? Travaillons sur l’évasion fiscale. Vous qui êtes au gouvernement en France, vous pourriez peut-être commencer là-bas.

Maar ook het Vlaams Belang. Als wij hier zeggen: “Belast de miljardairs”, die 1 %, die 37 miljardairs die we in België hebben, staat het Vlaams Belang op z’n achterste poten. Waarom? We kunnen daarmee onze scholen financieren. We kunnen daarmee investeringen doen. We kunnen daarmee onze ziekenhuizen herfinancieren.

Et puis il y a un mythe entretenu par des gens qui disent que les milliardaires, c’est utile, c’est important. Sérieux? C’est pas les milliardaires, c’est pas les riches qui créent la richesse. C’est les travailleurs. C’est les travailleurs qui produisent, c’est les travailleurs qui créent la plus-value. Il faut revoir vos cours d’économie!

Garantissons aussi une dimension démocratique. Parce que ces gens qui concentrent toute cette richesse ont une influence évidente sur le monde politique. Et c’est une influence malsaine qu’il convient de casser.

 
  
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  Emmanuel Maurel (The Left). – Madame la Présidente, c’est toujours émouvant d’entendre nos collègues de droite, qu’ils soient conservateurs, libéraux, macronistes en France, défendre avec une belle constance les privilèges de ceux qui s’enrichissent en dormant, comme disait le président François Mitterrand. Parce que c’est exactement cela dont il s’agit.

Nous sommes revenus près d’un siècle en arrière, quand les privilégiés jouissaient d’avantages fiscaux considérables. La vérité, la réalité, ce dont on parle, c’est que, en moins de deux décennies, la richesse des grands détenteurs de capitaux a explosé littéralement. Multipliée par trois en Allemagne, multipliée par six en France. Et on est arrivés dans une situation folle, où aujourd’hui la classe moyenne paye plus d’impôts en proportion que les riches. Avec en plus une situation inédite – découlant de la crise de la COVID-19 – où nous avons une inflation qui n’est pas tirée par les salaires, mais par les profits. Et c’est cela la situation que vivent les Européens aujourd’hui. Et c’est cela qui explique le sentiment de profonde injustice qui fait que, aujourd’hui, évidemment, il faut taxer les plus riches, il faut faire des propositions.

Je pense par exemple qu’il doit y avoir une taxe exceptionnelle sur les profiteurs de crises. Je pense également qu’il faut favoriser la production et donc taxer plus lourdement les dividendes que les bénéfices réinvestis. Il faut aller vers la justice sociale, il faut aller vers la justice fiscale. C’est le chemin qu’on peut emprunter ensemble.

 
  
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  Paolo Gentiloni, Member of the Commission. – Madam President, I think we had a serious debate despite the clear differences. We all know that, indeed, inequalities are on the rise. Also in Europe. Inequalities are increasing much more in other parts of the world, but they are increasing also in Europe.

We know also the limits of the Treaties to act on this domain for the European institutions. I think there are at least three things that the Commission is committed to.

First, we usually use our country recommendations to recommend to several countries two things. First, to have a progressive tax system regime. Second, to reduce the taxation of labour.

Second, we fight to reduce aggressive tax planning among European Member States and to increase the capacity against tax fraud. The representative of the Council referred to the DAC8 Directive, which is, I think, very useful and we will discuss soon the Unshell Directive.

And finally, we work on global solutions. I think that nothing will be really effective on taxation if we don’t have global solutions. Useful to note that this morning in Paris we had the announcement of a serious basis for the reallocation of taxing rights, what we call the Pillar I. It was an agreement on the OECD that we will then discuss next week in the G20. And this progress on the reallocation of taxing rights and on minimal taxation for large multinationals is also part of this game.

 
  
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  Pascual Navarro Ríos, presidente en ejercicio del Consejo. – Señora presidenta, señorías, señor comisario, muchas gracias por el debate que hemos mantenido y por las opiniones que se han expresado aquí. Como ya indiqué en mi introducción, la fiscalidad directa es un ámbito en el que la competencia de la Unión es limitada. Sin embargo, y como bien acaba de decir el comisario Gentiloni, eso no debería impedirnos seguir colaborando para garantizar que nuestros sistemas tributarios sean justos y equilibrados. Y ha mencionado algunos expedientes el comisario a este respecto.

Tengo la convicción de que los Estados miembros seguirán trabajando para alcanzar esos objetivos en el Consejo, también durante este semestre de Presidencia española.

 
  
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  Presidente. – La discussione è chiusa.

 
Ostatnia aktualizacja: 21 września 2023Informacja prawna - Polityka ochrony prywatności