Der Präsident. – Als erster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Empfehlung von Loránt Vincze und Sandro Gozi im Namen des Ausschusses für konstitutionelle Fragen über den Entwurf eines Beschlusses des Europäischen Rates über die Zusammensetzung des Europäischen Parlaments (00013/2023 – C9-0319/2023 – 2023/0900(NLE)) (A9-0265/2023).
Ich weise die Mitglieder darauf hin, dass es bei dieser Aussprache nur eine Rednerrunde der Fraktionen geben wird. Deshalb werden weder spontane Wortmeldungen noch blaue Karten akzeptiert.
Loránt Vincze, rapporteur. – Mr President, dear colleagues, as co-rapporteur of the file on the composition of the European Parliament, I welcome that in its draft decision on the distribution of seats, the European Council has followed the logic of the Parliament’s proposal, carrying out, however, some additions to it. In the absence of a permanent allocation mechanism for the distribution of seats that could be properly linked to the voting system in the Council – as well as the fact that Parliament does not at present use all seats available to it – the Parliament has proposed a solution which strictly respected the principle of digressive proportionality, did not add more seats than absolutely necessary to achieve respect for this principle, reflected demographic development in Member States, and last but not least, did not propose seat losses in the case of any Member State giving the opportunity to the European Council to avoid unnecessary complications.
I do regret, however, that while confirming our general approach, the Council did not consult the Parliament when it became clear that it intended to deviate from our proposal in regard to the number of seats. It added 4 seats and it deleted the proposed allocation of 28 seats of a union-wide constituency, subject to the adoption of the legal basis for that constituency.
From a strictly legal point of view, we can admit that there is no direct link about the new electoral law proposed by Parliament and the distribution of seats, but a slim majority of the Parliament believes it was an important political point to make in order to get the Council’s opinion on the electoral law proposal.
From the decisions of the Council that contains no reference on the transnational list, we may understand that there is not only no consensus in the Council for the idea among Member States, but not even a majority support. Nevertheless, taking everything into consideration, the principle of mutual sincere cooperation would have required that the European Council informed us about its intention not to follow our proposal.
On our side, however, my co-rapporteur and I, we made important efforts to consult with the Council before we adopted an initial position. And a polite but unambiguous answer of the Council was that it needed to have the official proposal of Parliament first. Once it had it, the deal regarding consultation was not respected. Thus, there was no proper interinstitutional dialogue on the possible outcomes.
What I regret most, however, is that the European Council took the unfortunate decision to introduce a recital calling for the increase in seats to be budget neutral. Not only is this a legally void proposal – I remind here that the European Council itself has increased the number of seats by four compared to the Parliament’s proposal – it is also lacking any legal consequence. The establishment of the Union’s annual budget is a task entrusted by the Treaties to the budgetary authority.
I would like to thank the good cooperation we had with my colleague, co-rapporteur Sandro Gozi. We navigated well through this complicated file even though we were coming from opposite directions. Now, at present, given the necessity to move rapidly with this file in order to ensure that Member States can do their preparations for the election in line with their constitutional requirements, my political group, the EPP, will give its consent to the European Council decision, and I am confident that the majority of this House will do as well.
Sandro Gozi, rapporteur. – Monsieur le Président, je tiens tout d’abord à remercier mon corapporteur, Loránt Vincze, et mes collègues rapporteurs fictifs, pour le travail des neuf derniers mois. Le texte sur lequel nous allons voter reflète largement les priorités que nous nous étions fixées au début des travaux. Grâce à l’augmentation de quinze sièges, nous allons assurer une représentation plus juste et plus équitable des citoyens, qui va refléter également les changements démographiques dans les États membres, une modification nécessaire pour respecter les traités. C’est pourquoi le groupe Renew Europe se félicite de l’attribution de sièges supplémentaires à la France, à la Belgique et à la Pologne, pour laquelle nous nous battons depuis le début de ces négociations, même ici au Parlement européen.
Nous ne pouvons cependant pas ignorer que l’identification de la meilleure solution requiert une démarche objective et définitive, et la commission des affaires constitutionnelles travaille déjà sur une formule permettant de s’assurer que la répartition des sièges soit définie par un critère mathématique, objectif et impartial.
En tant que Parlement européen, nous avions toutefois fixé une priorité politique claire: que 28 sièges soient réservés aux candidats élus à travers des listes transnationales afin que notre proposition de réforme des lois électorales européennes puisse être mise en œuvre rapidement, dès son adoption au Conseil et son entrée en vigueur. L’élimination de ce paragraphe – et je m’adresse notamment à la présidence en exercice du Conseil – est une erreur sur le plan politique et n’a pas de sens du point de vue juridique. Je dirais même que cela a l’air d’une provocation inutile et myope de la part du Conseil. Plus grave encore sur le plan juridique: l’ajout d’un considérant qui, malgré les quatre sièges supplémentaires ajoutés aux onze proposés par le Parlement, charge les autorités budgétaires de maintenir le budget du Parlement inchangé, ignorant ainsi les prérogatives du Parlement sur le budget annuel.
En outre, la pression excessive exercée sur la présidence du Parlement européen par la présidence du Conseil, et les hésitations et revirements de certains groupes politiques – que je regrette, comme je l’ai dit hier en commission – ont accéléré la procédure et ont empêché un débat politique sur la manière de garantir des progrès réels, y compris sur les autres dossiers liés à la composition du Parlement. Le Président du Conseil européen, très mal conseillé, a indiqué une date à laquelle le Parlement européen devrait s’exprimer, à savoir demain. La Présidente du Parlement européen, très mal avisée, a décidé d’y donner suite.
Pour cette raison, je voudrais demander à la présidence espagnole comment elle compte donner suite à notre proposition de réforme de la loi électorale européenne adoptée il y a plus d’un an et dont le Conseil a finalement commencé à débattre, je tiens à le souligner, sous la présidence suédoise. Ce qui a aussi amené la France à présenter une proposition de loi électorale révisée, sur laquelle nous sommes prêts à discuter. Ce qui rend encore plus important le fait que la présidence du Parlement européen, dans sa lettre au Conseil, réaffirme les objectifs et les prérogatives du Parlement européen dans ce dossier.
La coopération est à double sens, mais pour le Conseil, elle est souvent à sens unique. Il ignore trop souvent les demandes du Parlement européen, et plus encore les attentes exprimées par les citoyens lors de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Attention, chers représentants de la présidence du Conseil en exercice, car si on roule toujours à sens unique, tôt ou tard, on va avoir un gros accident. Néanmoins, nous nous engageons, en tant que groupe Renew Europe, à approuver la proposition, pour les raisons données au début de mon intervention. Elle va tout à fait dans le bon sens, du point de vue de la composition du Parlement européen, comme du point de vue de l’évolution de la démographie et du plein respect plein des traités. Mais nous allons continuer à nous battre pour obtenir une nouvelle loi électorale, plus juste, plus efficace, plus moderne et surtout plus européenne.
Pascual Navarro Ríos,presidente en ejercicio del Consejo. – Señor presidente, señorías, en particular los ponentes Vincze y Gozi, les agradezco esta oportunidad de dirigirme a ustedes en relación con esta cuestión. Tan solo hace tres meses esta Cámara aprobó su propuesta de Decisión sobre la composición del Parlamento Europeo y los intensos debates en comisión durante el primer semestre de este año reflejaron bien las diversas sensibilidades y las complejidades de esta propuesta.
Permítanme compartir con ustedes que lograr el compromiso entre los Estados miembros ha resultado igualmente complejo, especialmente con las limitaciones de tiempo existentes, teniendo en cuenta que los Estados miembros necesitan empezar a prepararse para las elecciones, como ha recordado también el ponente Gozi.
Por este motivo las Presidencias sueca y española dedicaron gran parte de sus energías a este expediente y lograron alcanzar un compromiso el 26 de julio. Dada la urgencia, el presidente del Consejo Europeo aplicó en agosto el procedimiento escrito para recabar la aprobación del Parlamento Europeo sobre el proyecto de Decisión y recibieron dicha solicitud el 23 de agosto. Esto muestra por sí mismo el grado de compromiso del Consejo y del Consejo Europeo en este expediente.
En cuanto al proyecto de Decisión, es este el resultado de un ejercicio de equilibrio delicado y complejo entre posiciones iniciales muy divergentes. Se han introducido seis cambios respecto de la propuesta de este Parlamento. En primer lugar, el reparto de escaños es el que propusieron sus señorías con unos ajustes mínimos para tener mejor en cuenta los cambios demográficos y el peso demográfico comparativo de los Estados miembros. Sin embargo, el proyecto se atiene a la premisa del Parlamento de que ningún Estado miembro debe perder escaños y esto ha dado lugar a que se atribuyan dos escaños adicionales a Francia, uno a Bélgica y uno a Polonia. En vista de lo complicado que resultó acordar el reparto de escaños, los Estados miembros desean revisar la idea de un método y, por consiguiente, invitan al Parlamento a trabajar en una propuesta en consonancia con el artículo 14, apartado 2, del Tratado de la Unión Europea.
Con respecto a las listas transnacionales, como saben, no ha habido unanimidad sobre esta propuesta en el Consejo. Así, si bien algunas delegaciones apoyan que figure una referencia a una circunscripción de la Unión, la amplia mayoría solicitaron que se retirara, pues habría anticipado el resultado de una negociación en curso.
Por su parte, la neutralidad presupuestaria es un elemento fundamental del ejercicio de equilibrio que he mencionado anteriormente. Se estimó en un considerando 5 que este considerando era necesario para plasmar el contexto actual de la Unión con una elevada inflación y un aumento del coste de vida. En respuesta al comentario del ponente Gozi sobre esta cuestión, desearía señalar que este considerando deja suficiente margen y flexibilidad para que la autoridad presupuestaria ajuste la dotación presupuestaria global del Parlamento Europeo con el objetivo de cubrir los gastos necesarios relativos al número adicional de escaños sin que se produzca un aumento global del presupuesto. El Consejo también ha introducido un nuevo elemento al principio de proporcionalidad y una referencia a los cambios a los cambios demográficos.
Por último, invitamos al Parlamento a que, de ser posible, presente la propuesta sobre su composición para la próxima legislatura antes de finales de 2027, a fin de dejar suficiente margen de tiempo para que se desarrollen todos los debates políticos.
Salvatore De Meo, a nome del gruppo PPE. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, accogliamo con favore la decisione di un dibattito sulla composizione del Parlamento prima del voto di domani, perché rappresenta un'occasione per ribadire l'importanza del nostro ruolo. Ci rammarichiamo, però, che il Consiglio non abbia accolto la proposta del Parlamento, che prevedeva un aumento minimo di seggi per gli Stati con un aumento significativo della popolazione.
Prendiamo atto della diversa decisione del Consiglio ma vorrei sottolineare come quest'ultimo non solo non ha inteso riconoscere un numero maggiore di seggi ma ha ignorato completamente ogni altra indicazione della nostra risoluzione, includendo, a nostro avviso, una disposizione sul budget priva di ogni fondamento legale.
Ciononostante, il Parlamento, con grande senso di responsabilità e nella tempistica indicata dal Consiglio, si esprimerà su tale decisione per consentire agli Stati interessati dalla modifica di poter adeguare le rispettive legislazioni nazionali. Ma sarebbe stata opportuna una maggiore interazione con il Parlamento, per dare riscontro alle diverse esigenze e prospettive espresse dalla nostra risoluzione.
Per questo mi auguro che in futuro il Consiglio possa manifestare una maggiore attenzione alla volontà del Parlamento, garantendo concretamente lo spirito di sincera e mutua cooperazione che deve caratterizzare le relazioni tra le nostre due istituzioni.
Gabriele Bischoff, im Namen der S&D-Fraktion. – Herr Präsident! Guten Morgen, Kolleginnen und Kollegen! Ich will es gleich vorweg sagen: Meine Fraktion der Sozialdemokratinnen und Sozialdemokraten wird dem vorliegenden Vorschlag zustimmen.
Warum? Wir alle wissen, wir sind verpflichtet, diese Sitzverteilung vor der Europawahl zu machen. Und wir alle spüren schon, dass diese Europawahl wirklich um die Ecke ist. Und diesen Meilenstein, und da haben die Kollegen dran gearbeitet, müssen wir jetzt hier wirklich vereinbaren.
In der Tat, die Demografie hat sich verändert, und dem wollen und müssen wir Rechnung tragen. Und für meine Fraktion war es sehr wichtig, dass wir gleichzeitig – die Bevölkerungszahl ist gestiegen – die Sitze anpassen, bessere Repräsentation haben, aber auch, dass kein Land einen Sitz in der nächsten Legislaturperiode verliert.
Wir sind, wie die Berichterstatter auch, not amused über den Erwägungsgrund und sind der Meinung, dass es dem Rat nicht zusteht, dies hier so einzubringen, und dass wir im Gegenteil erwarten, dass sich der Rat endlich mit unserem Vorschlag für ein europäisches Wahlrecht beschäftigt. Seit zwei Jahren liegt der Vorschlag vor, ohne dass Verhandlungen gestartet wurden. Das geht so nicht weiter.
Damian Boeselager, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, so we rubber-stamp this proposal by the Council with the 15 extra seats, the deletion of the transnational lists and the invalid budget effect. Okay, we can do that.
But I think we have to see that we have learned two things: first, that the Council can be extremely fast if it wants something; and second, that we in Parliament can be extremely weak even if we have negotiating power.
Why? What I mean is: what if the Council also acted quickly on the electoral law? We have been waiting for one year to even hear from you on this regard. The transnational lists should be decided there and I am happy that we will have a chance to do that.
But this also applies to treaty change. From my perspective, this Parliament already triggered Article 48 more than a year ago as a follow-up to the Conference on the Future of Europe.
And what about us? We can say that a consent procedure is not a strong procedure, but the MFF is also a consent procedure, on the seven-year budget, and there we have a full negotiation team actually fighting.
The approval of the Commission President is also a consent procedure. So let’s learn how to be stronger and how to really defend our citizens’ interests rather than to bend to national party leaders.
Jacek Saryusz-Wolski, on behalf of the ECR Group. – Mr President, the ECR Group welcomes the European Council’s draft decision establishing the composition of the European Parliament without proposals to establish transnational lists, which are eliminated. This is a reasonable approach that respects the Treaties, and thank you Presidency of the Council.
Let me remind you that proposing introductions of transnational lists violates the provisions of Article 14 of the Treaty on the European Union, stipulating that it is the Member States that are allocated the seats. Moreover, Article 14 clearly specifies that ‘the representation of citizens shall be digressively proportional’ and ‘no Member State shall be allocated more than ninety-six seats’.
Therefore, the introduction of EU-wide constituency would breach the Treaty. This could lead to the situation where one country has more than 96 seats, which would favour big states and flagrantly disrupt their representativity within the EU.
Such lists would also violate the Treaty-based principles of subsidiarity and proximity, because forcing the elections to be centralised around the European political entities and transnational candidates would weaken the link between members and their electorates.
To conclude, the ECR endorses the European Council decision proposal, and we invite other groups to follow suit and to respect the Treaty.
Gerolf Annemans, namens de ID-Fractie. – Voorzitter, ik wil er hier toch even aan herinneren hoe cynisch dit Parlement kan zijn. We hadden dat gisteren al gezien, met de installatie, na Qatargate, van een onder impuls van socialisten gecreëerd “Comité de salut public” dat hier zonder proportionaliteit en aangevuld door experten het gedrag van Parlementsleden gaat controleren.
We zien dat ook vandaag. Ik wil er toch even aan herinneren dat in plaats van respect te hebben voor de belastingbetaler, en na Brexit al die Britse zetels terug te sturen naar de belastingbetaler, dat we van in het begin hebben geprobeerd om die zetels hier te houden. En gelukkig heeft de Raad – zeer terecht, overigens – transnationale lijsten verworpen, want anders waren al die Britse zetels hier gebleven.
En ik herhaal: een gebrek aan respect voor de belastingbetaler en een vorm van cynisme die eigenlijk onaanvaardbaar is.
João Pimenta Lopes, em nome do Grupo The Left. – Senhor Presidente, a decisão do Conselho quanto à composição do Parlamento Europeu exclui, por ora, as listas transnacionais, contendo o ímpeto daqueles que, neste Parlamento, advogam uma proposta artificial de pendor federalista, distante da realidade, feita à custa da eleição de deputados por cada Estado-Membro, beneficiando, indiretamente, os Estados-Membros mais populosos. Um elemento positivo, que não compensa o que de negativo tem esta proposta de composição.
O aumento do número de deputados de alguns Estados-Membros deixa de fora, uma vez mais, outros países, como Portugal, que perderam, em termos relativos, com os alargamentos e com a relação de poder entre Estados, fixada no Tratado de Lisboa, designadamente no que concerne ao poder de voto no Conselho da União Europeia.
Era possível, fazendo uso do número máximo de deputados, 751, garantir uma redistribuição de mandatos entre os Estados-Membros que compensasse aqueles, em particular de média dimensão, que perderam deputados na sequência dos alargamentos, cumprindo a proporcionalidade degressiva de forma a possibilitar uma mais genuína e plural expressão da vontade de cada povo.
Pascual Navarro Ríos,presidente en ejercicio del Consejo. – Señor presidente, señorías, confío en que el debate de hoy haya aclarado los cambios que el Consejo ha introducido en su propuesta inicial.
Ya en mi intervención primera he mencionado la cuestión de la neutralidad presupuestaria. Y sobre la cuestión de la ley electoral, que repetidamente sus señorías y el presidente de la comisión, señor Melo, han mencionado, quiero dejar claro que el Consejo sigue evaluando la propuesta de ley electoral. La Presidencia sueca informó a sus señorías de cómo estaba evolucionando la situación y la discusión en el Consejo. El Consejo todavía no ha tomado una decisión al respecto de las listas transnacionales o de cualquiera de las otras iniciativas contenidas en esta propuesta que ha presentado el Parlamento, y el trabajo continúa en el Consejo durante la Presidencia española.
Entiendo que esta Cámara votará mañana la aprobación de la propuesta y, en nombre de los Estados miembros, permítanme expresar nuestra más sincera gratitud por esta rápida planificación. El Consejo Europeo está listo para aplicar de nuevo el procedimiento escrito con el objetivo de adoptar oficialmente la decisión lo antes posible. Muchas gracias por su colaboración.
Loránt Vincze, rapporteur. – Mr President, colleagues, I agree with the Council that there is an important lesson from this year’s exercise regarding the Parliament’s seat distribution, and that is that we need a permanent allocation mechanism and a reasonable timeline for the adoption of such a complicated file.
I am not using the word ‘mathematical formula’, because it would be impossible to balance the weight of the Member States in Council and in Parliament using exclusively scientific tools. But a well-built allocation mechanism could replace, in the future, the lengthy political debate over Member States’ interests. It is a file with the slogan: ‘the sooner the better’.
I would like to thank, in the end, the co-rapporteur, the shadow rapporteurs for their contributions and also the work of all the staff in Parliament who worked on this report.
Sandro Gozi, rapporteur. – Monsieur le Président, je voudrais aussi souligner à nouveau que du point de vue de la composition du Parlement européen, la décision du Conseil reflète pleinement la position que j’ai défendue depuis février en tant que corapporteur, de même que celle de mon groupe. Pour ce qui concerne la composition du Parlement, je crois qu’on avance. Je me suis battu pour augmenter le nombre de sièges de la Pologne, de la Belgique et de la France, parce que je pense que cela correspond à une application plus correcte du principe de proportionnalité dégressive. De ce point de vue, bravo au Conseil!
Vous pouvez donc réussir, quand vous le voulez. Même à l’unanimité. Alors je vous encourage, cher Président en exercice du Conseil, à faire les mêmes efforts et à obtenir les mêmes succès sur la loi électorale européenne. Car vous le voyez, c’est possible. Et vous voyez que quand il y a un dialogue – même musclé, parfois – entre le Parlement et le Conseil, même dans des procédures spéciales comme l’approbation, nous pouvons obtenir des résultats. C’est pour cela que je compte beaucoup sur votre présidence. Vous ne devez pas attendre d’avoir trouvé le plus petit dénominateur commun au Conseil sur la loi électorale avant d’entamer des discussions avec nous.
Commençons des discussions ensemble. Commençons des discussions entre institutions, même – je le répète – sur la base de la proposition du gouvernement français. Elle est beaucoup moins ambitieuse que la nôtre, mais c’est pour nous, nous l’avons écrit dans une lettre que nous vous avons adressée, une bonne base de négociation. Accélérons, intensifions les négociations, parce qu’il est encore possible d’obtenir un accord sur la loi électorale européenne.
Je crois que nous devons tout faire non seulement pour respecter la volonté de ce Parlement, mais aussi pour respecter la volonté des citoyens qui, dans la Conférence sur l’avenir de l’Europe, ont demandé explicitement cette avancée démocratique au niveau européen. Et nous avons le devoir de donner suite à cette demande.
Der Präsident. – Die Aussprache ist geschlossen.
Die Abstimmung findet am Mittwoch, 13. September 2023, statt.
3. Vers une Union plus résiliente face aux catastrophes : protéger les populations des vagues de chaleur extrême, des inondations et des incendies de forêt (débat)
Der Präsident. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Erklärungen des Rates und der Kommission zu dem Thema „Auf dem Weg zu einer besser gegen Katastrophen gewappneten EU – Menschen vor extremen Hitzewellen, Überflutungen und Waldbränden schützen“ (2023/2834(RSP)).
Wie wichtig dieses Thema ist, haben die letzten Wochen und Monate – nicht nur innerhalb der Europäischen Union, sondern auch durch das Leid vieler Menschen außerhalb der Europäischen Union – deutlich gemacht.
Pascual Navarro Ríos,presidente en ejercicio del Consejo. – Señor presidente, señorías, comisario, este año, una vez más, Europa ha tenido que soportar un verano difícil con fenómenos meteorológicos y temperaturas extremas. Según el programa Copernicus, el verano de 2023 ha sido el más caluroso jamás registrado en el continente.
Frente a estas catástrofes la Unión Europea ha vuelto a mostrar su gran solidaridad. El Mecanismo de Protección Civil de la Unión viene desempeñando desde hace años un papel cada vez más destacado en la respuesta de Europa a las catástrofes naturales. Los Estados miembros lo han activado para encauzar grandes cantidades de ayudas y medios nacionales.
En respuesta a los últimos incendios forestales en Grecia, que ha mencionado el señor presidente, se puso en marcha, con medios de la Unión y de los Estados miembros, la mayor operación aérea de lucha contra incendios que se ha llevado a cabo en la Unión. Y todo ello demuestra la determinación de la Unión y de los Estados miembros de responder con rapidez y eficacia a las emergencias.
Sin embargo, tenemos que hacer más y hacerlo mejor. El cambio climático nos está obligando a afrontar nuevos tipos de desafíos y fenómenos meteorológicos extremos cada vez más intensos y recurrentes. Ante este tipo, de fenómenos tanto los Estados miembros como la Unión han de encontrar nuevas formas de aumentar la prevención, la preparación y la respuesta a estas catástrofes. El Consejo está avanzando en este sentido en dos frentes.
En lo que se refiere a la respuesta a las catástrofes, el Consejo ha progresado con rapidez en la revisión legislativa prevista del Mecanismo de Protección Civil de la Unión, que prevé el arrendamiento de aviones de extinción de incendios en espera de que la flota permanente de la Unión sea operativa. Estamos llegando a un entendimiento con el Parlamento sobre esta cuestión, cosa que les agradezco mucho, y confío en que podamos concluir esta labor con éxito y rapidez.
Sin embargo, la respuesta inmediata a las catástrofes no es suficiente. Los Estados miembros y las instituciones de la Unión deben poner mayor empeño en prevenir las catástrofes naturales de gran envergadura, en particular, reforzando la planificación para la reducción de riesgos. A partir de la labor ya realizada, por ejemplo, en el marco de los objetivos de resiliencia de la Unión en caso de catástrofe, los Estados miembros y la Comisión deben seguir colaborando para abrir nuevas vías comunes de actuación.
Para hacer frente a las repercusiones del cambio climático, la Unión Europea se ha comprometido a asumir un mayor nivel de ambición en la nueva Estrategia de Adaptación al Cambio Climático de la Unión Europea, en la que aboga por un sistema de adaptación más inteligente, ágil y sistémico y por la organización de una respuesta internacional al cambio climático. Esta Estrategia está en consonancia con el deber de los Estados miembros de adaptar los objetivos que establecimos en el Reglamento sobre el Clima.
A juzgar por los últimos acontecimientos, nos encontramos en un momento decisivo para aplicar con la máxima celeridad nuestra política de adaptación.
Tenemos que acometer sin más demora la revisión de nuestros planes de actuación y perfeccionarlos a fin de estar mejor preparados para los fenómenos meteorológicos extremos cada vez más frecuentes que se avecinan.
Tenemos que seguir invirtiendo en investigación e innovación, a través del programa Horizonte Europa, para avanzar hacia una sociedad resiliente ante las catástrofes y para armonizar más adecuadamente la gestión de crisis, sobre todo mediante la preparación de medidas de actuación con anterioridad a la catástrofe y mediante sistemas de alerta temprana, además de utilizar la información disponible en el marco de planes de prevención y preparación apropiados y mejorados.
Por otra parte, es indispensable aumentar la preparación de la ciudadanía mediante una difusión más amplia de la información y alentando a los ciudadanos y los voluntarios a que participen en iniciativas de protección civil.
Ahora bien, no debemos olvidar que esos fenómenos extremos se ven exacerbados por el calentamiento global. La 28.ª Conferencia de las Partes será un momento clave para alcanzar un acuerdo mundial sobre mitigación que permita instaurar una economía mundial climáticamente neutra y preparar simultáneamente la adaptación. Si queremos que el objetivo de limitar el calentamiento mundial a 1,5 grados siga siendo alcanzable, tenemos que actuar ya. Y la Unión debe seguir liderando esta evolución e impulsando estos avances a escala mundial.
Janez Lenarčič,Member of the Commission. – Mr President, Mr State Secretary, honourable Members, this weekend we received the terrible news of the earthquake that struck Morocco. And these days we are witnessing catastrophic floods in Libya. These events remind us that disaster preparedness and resilience must be our ultimate goal. And our thoughts are with all the victims of these tragedies. It is our ambition and commitment to do everything we can to save lives in Europe and our neighbourhood and worldwide.
Let me open with the words of Dimitris Hajifotis, a victim of the wildfires sweeping Greece this summer. I quote: ‘My life is now stopped. Everything is taken by the fire.’ The wildfire in the Evros region of Greece has been the largest recorded in Europe ever. Burning an area of almost 100 000 hectares.
Meanwhile, in the same country – Greece – a week ago, three years’ worth of rain fell within two days. In August, two thirds of Slovenia was underwater. In May, flooding in Italy prompted 900 landslides last summer. Nearly 62 000 Europeans died from record-breaking heat. And I am sure you can continue this grim list yourselves.
The horrific regularity, intensity and simultaneity of these emergencies was unusual just a few years ago. Now it is all too familiar. And I am afraid it will only carry on accelerating. To continue keeping people safe in this new risk landscape, we urgently need a more disaster-resilient Europe. We must build prevention, preparedness and response into every part of our society.
This summer, Europe’s response capacities were strengthened like never before. We fulfilled the promise made by President von der Leyen last year to double our rescue firefighting air fleet to 28 planes and helicopters, pre-positioning firefighters and implementing a wildfire-prevention action plan and including a support team in the EU’s Emergency Response Coordination Centre to monitor wildfires in real time. In fact, 18 firefighting planes and helicopters sent to help combat the flames in Greece this summer came from our collective reserve rescue fleet.
In a dire sign of the need also to strengthen national reserves, other Member States could not send reinforcements due to their own high state of wildfire alert.
We are facing multiple challenges simultaneously. In July and August alone, the Commission’s Emergency Response Coordination Centre handled 12 activations – ranging from wildfires and floods to the gas explosion in Romania, ongoing assistance to Ukraine and support for the repatriation of EU citizens from Niger.
The EU Civil Protection Mechanism – Europe’s disaster response system – is already working at full operational level. Over just two years, requests for assistance have increased by 400% and resources are strained to the limits. Soon, we might not be able to help where needed.
Clearly, we must continue to strengthen our collective disaster response capacities. This is why the Commission requested a reinforcement of both the Solidarity and Emergency Aid Reserve and the flexibility instrument within the Multiannual Financial Framework revision.
Whether we can continue delivering in the coming years – be it nationally or jointly – depends on the decisions we make today. The current very limited EU budget for civil protection is not enough; we need more financial reinforcement to protect people.
Honourable Members, the past four years of this European mandate have demonstrated clearly that unprecedented disasters demand unprecedented cooperation and action. Yet they have also reminded us that disaster response alone will not be enough. To maintain a liveable future and survive this brutal new normality, we must not only increase our response capacity, we must also ensure that when disaster strikes, we are more resilient and the impact is smaller. That means more and better investments in increasing prevention and preparedness, in civil protection and in climate resilience across the board – across all EU policies and programmes, as well as at national levels.
Finally, we must keep the climate mitigation ambition urgent and high on our agenda so that we do not face a future defined by disasters that outstrip our capacity to protect. It is our responsibility to act together and fast for the Union that protects Europeans like Dimitris and for a liveable future for all of us.
Βαγγέλης Μεϊμαράκης, εξ ονόματος της ομάδας PPE. – Κύριε Πρόεδρε, η νέα κοινοβουλευτική περίοδος ξεκινάει δυστυχώς με μια ασύλληπτη καταστροφή που βιώνει η πατρίδα μου, η Ελλάδα, με τεράστιες επιπτώσεις σε κοινωνικό και οικονομικό επίπεδο. Τα ακραία καιρικά φαινόμενα δοκίμασαν από τις αρχές του καλοκαιριού τις αντοχές των Ελλήνων. Πρώτα με τις πυρκαγιές και ύστερα με τις τεράστιες πλημμύρες που στοίχισαν τη ζωή σε δεκάδες ανθρώπους, βύθισαν στη λάσπη σε μια στιγμή τον θεσσαλικό κάμπο και εξαφάνισαν ολόκληρα χωριά. Κατέστρεψαν ολόκληρη περιφέρεια από τη μια στιγμή στην άλλη.
Χιλιάδες συμπολίτες μου έχασαν το βιος τους και βρέθηκαν κυριολεκτικά στον δρόμο, ενώ ανυπολόγιστη είναι η καταστροφή στον αγροτικό και κτηνοτροφικό τομέα. Αρκεί να σας πω ότι από τον μέχρι στιγμής πρώτο απολογισμό χιλιάδες σπίτια έχουν καταστραφεί, το 22 % της αγροτικής παραγωγής έχει ήδη χαθεί, έχουν καταρρεύσει δεκάδες γέφυρες, και εκατοντάδες χιλιόμετρα του οδικού δικτύου της Θεσσαλίας έχουν βουλιάξει. Και αυτή τη στιγμή η Ελλάδα μετράει τις πληγές της.
Σας ευχαριστώ για τα θερμά σας λόγια και εσάς της Επιτροπής και του Συμβουλίου. Αλλά δεν πρέπει να μένουμε μόνο σε αυτά. Δεν πρέπει να μένουμε στα λόγια. Χρειάζονται πράξεις, και σήμερα από αυτό εδώ το βήμα όλοι οι Έλληνες ευρωβουλευτές, ανεξαρτήτως ομάδων, σας καλούμε και καλούμε την ευρωπαϊκή ηγεσία να δείξει αλληλεγγύη, ενεργώντας άμεσα, ενεργοποιώντας άμεσα όλους τους μηχανισμούς και τα χρηματοδοτικά εργαλεία για την ανακούφιση και στήριξη των Ελλήνων και όχι μόνο των Ελλήνων, αλλά και κάθε χώρας, η οποία θα υποστεί τέτοια μεγάλη ζημία. Γιατί στις έκτακτες περιπτώσεις πρέπει να παρακάμπτονται οι γραφειοκρατικές αγκυλώσεις και η Ένωση πρέπει να δρα ταχύτατα, χωρίς περιορισμούς και πρωτόκολλα, όταν μιλάμε κυρίως για ανθρώπινες ζωές και κόπους χιλιάδων συνανθρώπων μας. Είναι λοιπόν η στιγμή που η Ευρώπη πρέπει να αποδείξει το ρόλο της ύπαρξής της, την αλληλεγγύη της και τον ανθρωποκεντρικό χαρακτήρα της. Ήρθε η ώρα.
Mohammed Chahim, namens de S&D-Fractie. – Voorzitter, je kunt er niet omheen deze zomer: het extreme weer in Europa, van overstromingen in Slovenië tot reusachtige hagelstenen in Noord-Italië en bosbranden en hevige regenval in Griekenland.
Europa staat voor een enorme uitdaging om zich aan te passen aan het steeds meer voorkomende extreme weer, dichterbij en sneller dan we ooit hadden verwacht. Klimaatverandering is geen ver-van-mijn-bedshow meer, het is hier en nu. We worden geconfronteerd met een wereld die snel verandert, waarbij extreem weer steeds meer schade aanricht. En het is onze verantwoordelijkheid om de schade te beperken.
Vooralsnog is hulp en solidariteit voor getroffen gebieden belangrijk, maar we moeten ook zorgen dat we beter voorbereid zijn voor wat er gaat komen. Als we de impact van natuurgeweld echt willen verkleinen, moet Europa nu aan de slag. Klimaatadaptatie is geen plan B meer.
María Soraya Rodríguez Ramos, en nombre del Grupo Renew. – Señor presidente, nuestras primeras palabras hoy son de solidaridad con las víctimas de estas catástrofes. Marruecos, Libia, Europa (Grecia...). El verano de 2023 ha sido una temporada de récords en incremento de temperatura, el verano más caluroso a escala global. El mar Mediterráneo alcanza su temperatura más alta jamás registrada, 28,71 °C, y la DANA de Grecia ha provocado que en dos días haya caído más agua que en los últimos tres años. Europa es una zona de riesgo de desastres naturales.
El cambio climático está provocado por el calentamiento global y necesitamos, efectivamente, un plan europeo de prevención, de adaptación, de mitigación y de resiliencia para hacer frente a estos cambios. Pero tenemos que tener en cuenta que la mejor resiliencia, la mejor respuesta a los desastres naturales es conseguir una naturaleza más resiliente. Restaurar la naturaleza es un objetivo fundamental de este plan. No es el momento de pedir moratorias para nuestras medidas del Pacto Verde. Es el momento de acelerarlas, junto con mayor inversión en prevención, para frenar estos desastres.
Terry Reintke, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Herr Präsident, Kolleginnen und Kollegen! Dürren, Überschwemmungen, Waldbrände: Wir haben in Europa schon wieder einen Sommer der Wetterextreme hinter uns.
In Griechenland sind 80 000 Hektar Wald verbrannt, in Slowenien haben Starkregen mehr als eine halbe Milliarde Euro Schäden verursacht – über zwei Drittel des Landes waren davon betroffen. Und im Ahrtal, da waren es sogar noch viele Milliarden mehr an Schäden, die Überschwemmungen nach sich gezogen haben.
Kein Mensch kann mehr erzählen, dass Nichtstun günstiger ist oder billiger ist, als jetzt zu handeln. Extreme Wetterereignisse werden in den nächsten Jahren in Europa hunderte Milliarden Euro kosten. Hitze, Starkregen, Hagel werden dramatische Auswirkungen für die Bürgerinnen und Bürger in der Europäischen Union haben. Und schon jetzt kostet die Hitze zehntausende Menschen jedes Jahr das Leben.
Alle diese Tatsachen sind zu Genüge bekannt. Und trotzdem – trotz dieser Realität – gibt es Politiker, die erzählen, dass wir jetzt erst mal eine Pause brauchen. Eine Pause, die bedeutet, dass die Wetterereignisse in Zukunft noch extremer werden und dass wir dann noch extremere Maßnahmen treffen müssen, um gegen die Auswirkungen vorzugehen. Nein, wir brauchen keine Pause, wenn es darum geht, den Green Deal weiter voranzutreiben, denn die Klimakrise, die Auswirkungen der Klimakrise, die macht auch keine Pause.
Deshalb müssen wir jetzt handeln. Und das ist nicht nur rational, sondern das ist auch politische Verantwortung zu übernehmen. Denn alles andere wäre Realitätsverweigerung. Wenn es schwierig wird zu sagen: „Mit Nichtstun werden wir schon irgendwie durchkommen“, obwohl die Realität doch ganz klar zeigt, dass es genau anders ist. Das ist brandgefährlich und verantwortungslos. Deshalb müssen wir, so anstrengend es sein mag, weitermachen, denn der Green Deal ist kein Sprint, sondern ein Marathon.
Wir müssen als Europäische Union mehr tun, um die Bürgerinnen und Bürger bei der Bewältigung von Klimafolgen zu unterstützen. Die Europäische Union ist auf Solidarität aufgebaut, und für einige Menschen mag es viel klingen, wenn wir gemeinsam als Europäische Union Milliarden Euro in den Katastrophenschutz stecken. Aber wenn wir uns anschauen, welche massiven Schäden – auch finanzieller Art – Katastrophen in der Europäischen Union anrichten, dann ist das gut investiertes Geld.
Εμμανουήλ Φράγκος, εξ ονόματος της ομάδας ECR. – Κύριε Πρόεδρε, ας είμαστε προμηθείς και όχι επιμηθείς. Τα ευρωπαϊκά δορυφορικά συστήματα προβλέπουν τους κινδύνους του καιρού και τον αυξημένο κίνδυνο πυρκαγιάς και την πιθανότητα πλημμύρας. Δυστυχώς, εκ του αποτελέσματος δεν επετεύχθη σωστή πληροφόρηση. Απαιτείται να προλαμβάνουμε αντί να θεραπεύουμε. Απαιτείται έγκαιρη ενημέρωση. Απαιτείται επανασχεδιασμός του συστήματος πρόληψης. Απαιτούμε γενναίες αποφάσεις για αντιπυρικές ζώνες, φύτευση ζωνών με λιγότερο εύφλεκτα δέντρα, βιώσιμη αξιοποίηση των δασών, για καθαρισμό και πολλά πυροσβεστικά drones. Απαιτούμε κατάλληλα αντιπλημμυρικά έργα και έλεγχο της συμβολής δήμων και περιφερειών. Απαιτούμε για να προασπίσουμε τη ζωή και το βιος του Έλληνα γεωργού, κτηνοτρόφου, μελισσοκόμου, του μικρού επιχειρηματία.
Αυτές οι επενδύσεις θα κόστιζαν λιγότερο από την καταστροφή που υπέστημεν στον Έβρο και στη Θεσσαλία. Οι εξοργιστικά υψηλές δαπάνες για συμβολή στον πόλεμο της Ουκρανίας ακολουθούν την πολιτική επέκτασης της Ευρώπης, όταν η Ευρώπη χρειάζεται εξυγίανση. Απαιτούμε ευρωπαϊκό ενδιαφέρον για τους ανθρώπους μας, τώρα που χρειαζόμαστε περισσότερο από ποτέ να επουλώσουμε τις πληγές μας για το καλό της Ελλάδας, αλλά και της Ευρώπης γενικότερα. Χρειαζόμαστε ένα νέο σχέδιο για να προλαμβάνουμε τις καταστροφές, μετεξελίσσοντας την Ευρώπη σε πρότυπο λειτουργικότητας. Η γενναία χρηματοδότηση σε Έβρο και Θεσσαλία θα δείξει ότι η Ευρώπη νοιάζεται και μπορεί να γιατρέψει τα τραύματά της. Δυναμικές χρηματοδοτήσεις από το Ταμείο Αλληλεγγύης, επανεκκίνηση για τους αγρότες μέσω έκτακτης βοήθειας από την ΚΑΠ και τέλος άτοκα δάνεια για τους μικρούς επιχειρηματίες των πληγεισών περιοχών.
Silvia Sardone, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'Europa deve fare di più per contrastare le catastrofi. La sua strategia green rischia di indebolire gli interventi necessari sui territori: penso alla tragica alluvione in Emilia Romagna, che avrebbe potuto essere molto limitata se si fossero costruite le necessarie vasche di contenimento delle acque e le dighe, se si fossero puliti i fiumi e se fossero stati risanati gli argini.
Dighe, vasche, pulizia dei fiumi: tutti interventi a cui vi opponete perché in contrasto con le vostre politiche di ripristino della natura. I disastri naturali come le alluvioni si limitano con più strutture fatte dall'uomo e non meno.
Sulle ondate di calore, invece, basta con l'allarmismo. Due mesi a parlare dell'estate calda e infuocata e poi si scopre che i dati dicono l'opposto: i consumi elettrici in Italia hanno registrato un calo del 3,3 % rispetto al luglio del 2022. Non solo: la temperatura media di luglio non ha mostrato un aumento esorbitante; anzi, un decremento in Italia di 0,3 gradi rispetto allo stesso periodo dell'anno precedente.
Attenzione a sparare toni da apocalisse: rendono meno seri i dibattiti sul clima.
Πέτρος Κόκκαλης, εξ ονόματος της ομάδας The Left. – Κύριε Πρόεδρε, πριν από δύο μέρες περάσαμε για πρώτη φορά στον κόσμο του ενάμιση βαθμού παραπάνω. Έναν κόσμο για τον οποίον έχουμε προειδοποιηθεί ότι θα είναι αβίωτος. Και οι καταστροφές σε όλο τον πλανήτη, στην Ευρώπη, στη χώρα μου, είναι τρομακτικές, όμως οι εκπομπές συνεχίζουν να αυξάνονται και οι επιδοτήσεις σε ορυκτά καύσιμα έφτασαν σε σημείο ρεκόρ, 7 τρισεκατομμύρια φέτος παγκοσμίως, και στην Ευρώπη πάνω από ένα δισεκατομμύριο.
Οι πολιτικές μας καταστρέφουν τις ζωές των ανθρώπων και απειλούν την ανθεκτικότητα της δημοκρατίας, καθώς οι πολίτες βλέπουν ότι όλο και περισσότερο παραμένουν απροστάτευτοι από το κράτος. Το Ταμείο Αλληλεγγύης αποδεικνύεται ελάχιστο μπροστά στο μέγεθος του προβλήματος. Το σύνολό του είναι μικρότερο από το 1/4 των ζημιών και απωλειών, μιας και μόνο μικρής χώρας της Ευρώπης, της Ελλάδας, της πατρίδας μου. Ήρθε η ώρα να δημιουργήσουμε ένα νέο και ικανό Ευρωπαϊκό Ταμείο Απωλειών και Ζημιών με αμοιβαιοποίηση των βαρών, κατά τα πρότυπα του Ταμείου Ανάκαμψης και Ανθεκτικότητας. Ήρθε η ώρα να αποφασίσουμε ότι το σύνολο της δημόσιας χρηματοδότησης πρέπει να κατευθυνθεί στην προσαρμογή στην κλιματική αλλαγή.
Είναι αδιανόητο η αναθεώρηση του συμφώνου σταθερότητας να μην ξεκινάει από την εξαίρεση των δαπανών για ζημίες και απώλειες και τις επενδύσεις ανθεκτικότητας. Ζητάμε την άμεση κατάργηση του άρθρου 107 παράγραφος 2β της Συνθήκης για τη λειτουργία της Ευρωπαϊκής Ένωσης, που καθυποτάσσει την κρατική βοήθεια στις επιταγές της αγοράς. Αυτή τη στιγμή χιλιάδες συνάνθρωποί μας αγωνίζονται σε μολυσμένες λάσπες να σταθούν στα πόδια τους. Είμαστε ευγνώμονες για τη βοήθειά σας και ζητάμε σήμερα την αλληλεγγύη σας.
Λευτέρης Νικολάου-Αλαβάνος (NI). – Κύριε Πρόεδρε, καπνίζει ακόμη ο Έβρος με τη μεγαλύτερη πυρκαγιά στην Ευρώπη, με 19 νεκρούς, με 1 εκατομμύριο καμένα στρέμματα. Στη Θεσσαλία ολόκληρα χωριά πνίγηκαν, 15 άνθρωποι έχουν χάσει τη ζωή τους, πολλοί αγνοούμενοι, εγκλωβισμένοι, χωρίς νερό, χωρίς ρεύμα, χωρίς φαγητό, εκτεθειμένοι στις μολύνσεις, εγκαταλελειμμένοι πραγματικά από το αστικό κράτος. Στο πλάι τους βρίσκονται εξαρχής εργατικά σωματεία και μαζικοί φορείς, κάνοντας πράξη το σύνθημα «μόνο ο λαός μπορεί να σώσει τον λαό».
Δεν κρύβονται οι εγκληματικές ευθύνες της Ευρωπαϊκής Ένωσης και των αστικών κυβερνήσεων πίσω από τη λεγόμενη κλιματική κρίση. Διότι σήμερα υπάρχουν τα μέσα, ώστε τέτοια φαινόμενα να μην μετατρέπονται σε τραγωδίες. Η υλοποίησή τους όμως προσκρούει στην ευρωενωσιακή στρατηγική του κόστους-οφέλους που υλοποιούν οι ελληνικές κυβερνήσεις, καθώς και τις ενωσιακές οδηγίες που συστήνουν να μην είναι υπερβολικό το κόστος των αντιπλημμυρικών έργων, με κριτήριο οι οικονομικά αποδοτικότερες περιοχές να διασωθούν.
Σήμερα η πάλη που γίνεται είναι συγκεκριμένη για να απεγκλωβιστούν άμεσα οι κάτοικοι των πλημμυρισμένων περιοχών. Για να υλοποιηθούν όλα τα μέσα προστασίας με ευθύνη του κράτους, να στελεχωθούν και να εξοπλιστούν πλήρως οι υπηρεσίες πολιτικής προστασίας, η πυροσβεστική, τα δασαρχεία, για να αποζημιωθούν στο 100 % όλοι οι πληγέντες, αξιοποιώντας όλα τα διαθέσιμα ευρωενωσιακά κονδύλια.
José Manuel Fernandes (PPE). – Senhor Presidente, Caras e Caros Colegas, Senhor Comissário, representante do Conselho, todos os anos lamentamos os incêndios, a seca, as mortes, as inundações.
Mais do que palavras, temos de ter ação. E os Estados-Membros não estão a fazer o que lhes compete. Não vos falta dinheiro. Vocês têm tempestades de milhões. O meu país, Portugal, não quis 8300 milhões de euros na vertente dos empréstimos do PRR, que podia usar para o armazenamento da água, para a construção de regadios e ajudar a agricultura em momentos de seca, para o planeamento e para a floresta, para ajudar o mundo rural. Não vos faltam recursos financeiros e é necessário planear e executar.
Por outro lado, para além da prevenção, que é a melhor solução, é necessário também o combate. E aqui, a Comissão Europeia, muitas vezes contra a vontade do Conselho, tem feito o seu trabalho no reforço do Mecanismo Europeu de Proteção Civil, no reforço do RescEU.
Nós, com menos recursos, podemos fazer mais: com a partilha de meios e com uma boa coordenação. E, por isso, aqui fica o pedido para que se atue em conjunto no combate, mas que depois cada um faça o seu trabalho de casa e que não se utilize, inclusivamente, a existência de meios europeus para depois se passar a culpa para a Europa dos meios que não existem em cada Estado-Membro.
Cada um tem de fazer a sua parte. A União Europeia, a Comissão Europeia e o Parlamento Europeu têm-na feito. Exige-se mais aos Estados-Membros.
Elisabetta Gualmini (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, la transizione ecologica è una polizza salvavita per l'umanità. Qui a Bruxelles e a Strasburgo ci dicono che la destra e la sinistra governano insieme su tante materie: ma sul cambiamento climatico non è proprio così. Bisogna che lo diciamo forte e chiaro: c'è una destra e c'è una sinistra. I voti sono diversi, i comportamenti sono diversi, le strategie sono diverse.
La destra sovranista ha fatto dell'ecoscetticismo la sua bandiera. Le forze progressiste invece hanno scelto il Green Deal, la necessità di lottare contro un cambiamento climatico devastante. Noi siamo quelli della mitigazione e dell'adattamento; voi quelli del "Ma ha sempre fatto caldo, è sempre stato così". Noi quelli della protezione della natura; voi quelli del negazionismo e della rimozione. Noi quelli delle fonti rinnovabili; voi quelli innamorati del fossile. Noi quelli della salvaguardia del futuro; voi quelli della salvaguardia del passato. Lo abbiamo visto in Emilia Romagna: un governo di destra che fa una battaglia politica disgustosa sulla pelle degli alluvionati e che non manda i risarcimenti.
Chiediamo alla Commissione, alla sua Presidente, se vogliamo andare avanti con il Green Deal, perché la sua stessa forza politica ci sembra andare in direzione opposta. Diteci la verità: si va avanti oppure no?
Max Orville (Renew). – Monsieur le Président, le mois de juillet 2023 a été le plus chaud jamais enregistré. Les feux de forêt ont dévasté bon nombre de pays européens, dont la Grèce. Il y a juste 72 heures, le Maroc a connu un séisme dévastateur – l’Europe reste à ses côtés. Le mécanisme de protection civile de l’Union est l’outil efficace et utile pour faire face à ces défis. Nous devons le renforcer avec une ambition à la fois humaine, matérielle et financière.
Cela passe par la prévention, pour former et sensibiliser les populations aux bons gestes en cas de risque majeur. Cela appelle aussi l’augmentation des capacités européennes d’intervention avec nos propres hydravions, ainsi que l’achat de matériel commun. Les catastrophes frappent le monde entier plus souvent et plus fort: les cyclones aux Antilles, la sécheresse à Mayotte, les incendies aux Canaries. Les régions ultrapériphériques sont les premières touchées par le changement climatique. Elles méritent une protection spécifique. Elles doivent devenir les laboratoires de solutions climatiques dont l’expérience pourrait profiter à toute l’Europe.
Bas Eickhout (Verts/ALE). – Mr President, first of all, what we are seeing again this summer, and what we are seeing nowadays every summer and winter, is the new climate reality. This is exactly what science has been warning about and we will see it more, because the warming of our planet will lead to more extremes and we are not prepared to deal with those extremes. And that’s what we have seen again this summer.
First of all, I really would like to thank the Commission for already pushing, for a couple of years now, the EU civil protection mechanism and, really, a plea to the Council to finally move substantially on that. Every time when we are discussing this, and especially after the summer, we are mourning the victims of climate extremes. But every time the Council is not really putting the money where their mouth is. So in that sense, there’s a lot to be done.
But we need to step up, we need to prevent – and that is also using our nature. It’s our best buffer capacity for water shortages and water extremes. We need to create more space for rivers in order to make sure that we can cope with the extremes of our climate system. But most importantly, we need to step up our speediness towards a fossil-free economy because that’s the only way to prevent more of this.
Ангел Джамбазки (ECR). – Г-н Председател, Комисията, Европейската комисия не е нито прозрачна, нито отворена. Европейската комисия предпазва, запазва и лобира за съмнителни зеленистки политики, основани на ненаучни твърдения, основани на лобизъм, който цели да промени начина, по който в европейския континент се произвежда енергията и начина, по който европейските икономики работят. И този лобизъм е срещу интереса на европейските данъкоплатци и на европейските граждани, и на хората, които живеят и работят, европейските предприемачи в държавите членки на Европейския съюз. Това е факт.
Когато питаме Европейската комисия колко струва Зелената сделка, тя ни отговаря „Благодаря за въпроса“. Когато питаме Европейската комисия колко струваха ваксините, кой ги поръча, кой ги плати, тя отговаря „Благодаря Ви за въпроса“. Когато питаме какъв е въглеродният отпечатък на производството на един електрически автомобил, тя отговаря „Благодаря Ви за въпроса“. Всичко това е лобизъм, всичко това е бюрократизъм, всичко това е една стена, която е изградена от Комисията, за да не допусне яснота на това каква ще бъде цената на безумната, самоубийствена зеленистка политика, която ще остави хора без работа и която ще прави държави като Полша, България и Румъния зависими от външни източници.
Това, разбира се е срам и позор, но вие си го знаете.
Georg Mayer (ID). – Herr geschätzter Präsident, werte Kollegen! Wetterextreme gab es schon immer auf dieser Erde. Tun wir nicht so, als ob das etwas Neues wäre.
Und auch in meiner Region, im Süden der Steiermark, gab es in diesem Sommer große Überschwemmungen nach ganz massiven Regenfällen. Das ist natürlich großes menschliches Leid, das damit zusammenhängt. Und auf der anderen Seite werden natürlich auch Existenzen bedroht, die finanziell natürlich mit diesem Schaden dann auch umgehen müssen.
Und da ist es wichtig, dass man Soforthilfe leistet und leisten kann. Und da ist es ganz besonders wichtig, dass Menschen vor Ort sind wie freiwillige Helfer, wie etwa von der Freiwilligen Feuerwehr, die hier Übermenschliches heuer im Sommer geleistet haben und denen einmal, glaube ich, ein großer Dank auszusprechen ist. Denn ohne sie wäre diese Katastrophe noch ganz weitreichender und anders ausgegangen. Der Dank gilt also diesen Hilfsorganisationen, die das in Österreich zumindest größtenteils freiwillig auf sich nehmen.
Daher braucht es hier auch besondere Unterstützung und müssen wir uns überlegen, was können wir hier noch tun? Es gibt eine Vielzahl von konkreten Maßnahmen, wie man die Menschen vor diesen Dingen schützt: Hochwasserschutz, aber auch Hitzeanpassung. Das kostet allerdings viel Geld. Und das Problem ist, dass derzeit Ihrerseits das Geld lieber in dunkle Kanäle in der Ukraine versenkt wird, statt, dass man es vor Ort nutzen würde.
Niyazi Kizilyürek (The Left). – Mr President, the tragic consequences of heatwaves, forest fires and floods as recently seen in Greece, Cyprus and other European countries show that there are still lessons to be learned and actions to be taken.
The vulnerability of our societies remain very high despite important progress in the cooperation amongst countries and investments in advanced equipment.
Scientists warned us a long time ago: what we used to consider ‘extreme’ and ‘unlikely probable’ is now becoming ‘business as usual’.
Our infrastructures and protection need to adapt as fast as possible to the changing climate conditions. It is obvious that the lack of appropriate and timely human action allows climate change to become a climate crisis.
The complexity of disasters implies timely planning, and demands a high-level, dynamic-responding governance. Against climate-related life threatening risks, we need centralised management. The way the EU handled the pandemic may be a good example, namely collective monitoring, collective action.
Gabriel Mato (PPE). – Señor presidente, voy a hablar de incendios con un solo dato: solo en España han ardido más de 88 000 hectáreas en 2023. Los efectos de estos incendios han sido especialmente dramáticos en Canarias; el más grave en la isla de Tenerife, donde han ardido casi 15 000 hectáreas, un 7 % de la superficie de la isla, con daños estimados en más de 80 millones de euros.
Debemos extraer lecciones de estas catástrofes y preguntarnos qué medios, qué estrategias y qué políticas son las adecuadas. Porque es inadmisible que, por ejemplo, Canarias carezca de una base permanente de hidroaviones o de helicópteros. No podemos esperar horas a que lleguen desde la península.
Europa necesita estar preparada. Para ello debemos fortalecer la política de cohesión, el Fondo de Solidaridad y el Mecanismo de Protección Civil.
Además, es fundamental que los Estados miembros garanticen la conservación, la protección, la prevención y la restauración de los bosques.
Finalmente, es esencial que la Unión Europea elabore una estrategia en apoyo a todo el sector primario que, ante estos desastres naturales, vive al límite y no puede afrontarlo solo. Necesita nuestra ayuda.
Alex Agius Saliba (S&D). – Sur President, ma nistgħux niċħdu fatt ovvju. Il-kriżi klimatika qiegħda magħna.
Matul dan is-sajf esperjenzajna temp estrem fl-Ewropa kollha; minn għargħar, heatwaves estremi u anke nirien. Kellna saħansitra Stati Membri li f’temp ta’ ftit jiem affaċċjaw heatwaves u anke għargħar kbar.
F’Malta, l-iżgħar Stat Membru, assistejna għal temperaturi rekord ta’ madwar 43°C, illi damu jtulu għal numru ta’ jiem, illi wasslu għal sfidi kbar fejn tidħol l-infrastruttura kritika ta’ pajjiżna.
Dawn l-estremitajiet qegħdin magħna u ser ikomplu, u ser jiżdiedu fl-intensità tagħhom. U dan kollu qed iħalli impatt negattiv fuq il-kwalità tal-ħajja, l-ambjent, l-ekonomiji tal-Istati Membri tagħna. Għaldaqstant hemm bżonn ta’ pjan strateġiku illi nkomplu ninvestu bħala Unjoni Ewropea fi pjan ta’ reżistenza klimatika illi jipproteġi liċ-ċittadini, jipproteġi lill-industriji, jipproteġi l-infrastrutturi kritiċi tagħna u kif ukoll is-sostenibilità ambjentali tagħna.
Martin Hojsík (Renew). – Pán predsedajúci, pred klimatickou krízou sa neschováme. Obmedzuje a dopadá na všetkých: ľudí, obce, firmy, štát. Zabíja zvieratá aj ľudí, jednoducho nerozlišuje.
Toto leto bolo ďalším dôkazom. V priamom prenose sme sledovali extrémne teploty, požiare, sucho, ale aj obrovské záplavy na juhu Európy.
Ani Slovensku sa extrémy nevyhli. Povodne na Gemeri, Liptove a Spiši. Extrémne horúčavy. Krúpy veľkosti pingpongových loptičiek ničili úrodu aj domy na východe Slovenska. Víchrica zrovnala so zemou kúpalisko Podhájskej.
Na klimatickú krízu sa nedá úplne adaptovať. Na extrémne horúčavy pri vysokej vlhkosti si ľudské telo jednoducho nezvykne. Ľudia zomierajú. Vieme zachytiť veľa vody a musíme to robiť. Ale keď za tri dni spadne toľko vody ako normálny za tri roky, tak s tým nič nespravíte. Prídu masívne záplavy. A presne to sa stalo nedávno v Grécku.
Preto znižovanie emisií musí ísť ruka v ruke s adaptáciou. Klimatická kríza nerozlišuje, kto bude jej obeťou. Ani my nemôžeme dopustiť, aby nás rozdelila. Naprieč politickými rodinami nás musí spájať zodpovednosť za budúcnosť. Účet za zbytočné spory zaplatíme všetci, bez ohľadu na naše politické presvedčenie. Preto by sme dnes mali spraviť všetko, aby sme zajtrajším škodám predišli.
Marie Toussaint (Verts/ALE). – Monsieur le Président, la planète traverse une crise écologique profonde et l’Europe n’y échappe pas. Nous sommes entrés dans un nouveau régime climatique, comme le montrent les incendies sans précédent en Grèce, la sécheresse en Espagne, et l’on pourrait en citer d’autres. Mais au lieu de renouer avec le vivant, la guerre continue, menée ici par les droites qui s’opposaient avant l’été à la loi sur la restauration de la nature. Avant l’été d’ailleurs, la présidente de la Commission s’était tue sur la restauration de la nature, et la présidente du Parlement s’était faite discrète.
Madame Metsola nous dit désormais que ce sont les politiques climatiques qui alimentent le populisme en Europe, au moment même où des millions d’Européennes et d’Européens subissent dans leur chair le dérèglement climatique qui nous frappe. La vérité, c’est que ce qui nourrit le populisme est la même chose que ce qui nourrit la crise écologique. Ce qui nourrit les crises démocratiques et écologiques, c’est la façon dont les dirigeants plient l’échine face aux lobbies et aux règles du marché roi. C’est le refus de changer un système mortifère qui écrase les êtres humains et détruit la nature. Il est temps de changer de logique si nous voulons conjurer l’effondrement du vivant. Chaque minute compte, nous devons agir.
Anna Zalewska (ECR). – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! Życia nie oddamy nikomu. Cierpienia tych, którzy utracili majątek i dorobek całego życia, pewnie nie potrafimy zrozumieć, ale możemy działać tu i działać w przyszłości. Tu – to zwyczajnie potrzeba solidarności i pieniędzy po to, by ten dobytek odbudowywać, by odbudowywać infrastrukturę, by snuć plany, również infrastrukturalne, na przyszłość.
Musimy też dokonać dokładnej analizy. Przypominam Państwu, w wielu krajach toczą się śledztwa dotyczące m.in. pożarów. Tutaj hasła związane ze zmianą klimatu nie wystarczą, dlatego że bardzo często to działanie człowieka.
Potrzeba też przewartościować, myślę, Zielony Ład i pakiet „Fit for 55”. Dlatego że my generalnie w systemie już nie mamy pieniędzy. W samej Unii Europejskiej brakuje 65 miliardów euro, a pieniądze na kanalizację, na wodociągi, na system przeciwpożarowy, na odbetonowanie naszych miast i zabetonowanych ulic kosztuje duże pieniądze. Potrzebują nas rolnicy tu i teraz, za pięć i za dziesięć lat.
Rosanna Conte (ID). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, risuona ancora nelle mie orecchie il rumore della grandine che lo scorso luglio si è abbattuta con forza in Veneto, Friuli Venezia Giulia e Trentino-Alto Adige: chicchi di ghiaccio così grandi da riempire il palmo di una mano e devastare auto e culture; raffiche di vento tali da scoperchiare tetti e sradicare alberi; persone e animali feriti dall'impeto del maltempo.
E come dimenticare l'alluvione che si è abbattuta in Emilia-Romagna... Una vera catastrofe! Una catastrofe con danni che in parte si potevano evitare se fossero state adottate tutte le misure di prevenzione, cosa che il governatore di sinistra non ha evidentemente fatto, giusto per rispondere alla collega. Ma le regioni del Nord-est dell'Italia hanno saputo reagire e rialzarsi, grazie alla tenacia della popolazione e anche all'incessante lavoro di vigili del fuoco, Protezione Civile, Alpini e volontari.
Ma è innegabile che ogni evento estremo indebolisca il nostro territorio ed esponga a pericoli i cittadini. Bruxelles la smetta di perdere tempo con misure spot che guardano al 2050 e ignorano i problemi che imprese e famiglie devono affrontare oggi.
Per essere davvero resilienti, gli Stati hanno bisogno di risposte rapide ed efficaci subito. Qui e ora.
Romana Tomc (PPE). – Gospod predsednik. Nenavadno vreme je letos poleti po Evropi in tudi širše v svetu povzročilo res veliko škode. Ekstremne padavine, visoke temperature, požari, suše, hud veter pa niso povzročili samo veliko škode naravi, ampak so seveda vzeli tudi domove in žal tudi človeška življenja. V takih trenutkih se opiramo na eno od temeljnih evropskih vrednot – na solidarnost. Na občutek, da v nesreči nismo sami in da živimo v skupnosti, kjer nam je mar za našega soseda, za sokrajana, za sodržavljana, za sočloveka.
Dober mesec po hudih poplavah v Sloveniji, ki so prizadele dve tretjini naše države, bi rada tokrat izkoristila priložnost in se zahvalila vsem, ki so Sloveniji, našim ljudem ponudili pomoč. Od Komisije, držav, še najbolj pa vsem tistim prostovoljcem, ki so bili na terenu in ki so pomagali pri čiščenju razdejanja, ki so ga povzročile podivjane reke.
A tudi, ko kamere ugasnejo, prizadeti kraji še vedno potrebujejo pomoč. Zato vnaprej naprošam svoje kolege, naj, ko bomo v tej hiši glasovali o pomoči Slovenije iz solidarnostnega sklada, pritisnejo na gumb „za“. Hvala lepa.
Marcos Ros Sempere (S&D). – Señor presidente, olas de calor, incendios, lluvias torrenciales, inundaciones... Los fenómenos climáticos extremos son cada vez más frecuentes; cada vez más personas pagan muy caro sus consecuencias en toda Europa. Y lo sufren más quienes menos tienen. Este verano hemos vivido el mes de agosto más cálido jamás registrado.
En España, lo sabemos bien: incendios, olas de calor que duran cada vez más e inundaciones como las de la semana pasada; la temperatura de la superficie del mar continúa aumentando; las olas de calor son cada vez más frecuentes, y nosotros debemos actuar con más firmeza.
El camino que debemos seguir está claro: Pacto Verde Europeo, mejora de la política de cohesión y del Fondo de Solidaridad. Los Estados y las instituciones europeas deben tomar parte en este camino de forma prioritaria. Necesitamos medidas preventivas para evitar desastres ante fenómenos extremos, y, además, financiación para el mecanismo de protección civil a fin de fortalecer la respuesta europea.
Lo que hace años era una amenaza ahora condiciona la vida de millones de personas. Las consecuencias del cambio climático están aquí y necesitamos compromiso para atajarlas.
Irène Tolleret (Renew). – Monsieur le Président, chers collègues, un travail important a été initié pour prévenir et gérer les catastrophes naturelles, notamment la solidarité entre les pays européens, avec rescEU, mais aussi vis-à-vis de pays tiers, comme on l’a vu au Canada. Elle est là, elle est efficace, c’est comme ça qu’on arrivera à lutter.
Cependant, trop souvent, la Commission travaille en silo, alors que sur ce sujet-là, nous avons besoin d’avoir des politiques transversales. De la même façon que nous pensons, à chaque fois que nous faisons une loi, à réduire nos émissions, nous devrions nous demander, à chaque fois que nous faisons une loi, si cette loi aggrave ou diminue le risque de catastrophe naturelle.
Je pense par exemple au bois mort, dans le règlement sur la restauration de la nature, qui, dans toutes les zones où le sol est sec – et Dieu sait qu’il y en a de plus en plus dans les forêts – aggrave aussi bien le risque d’incendie que le risque d’inondation et de coulées de boue. Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont nos pompiers. Ce sont eux que nous devons écouter.
Je demande aussi à la Commission de mieux valoriser le travail que font nos exploitants et nos agriculteurs, notamment le pastoralisme. Le pâturage est essentiel dans la prévention des risques naturels et permet une gestion et une exploitation durables des forêts. Et puis, bien sûr, pour résister et se protéger, les citoyens doivent être au courant du risque. Nous devons avoir une grande journée de sensibilisation aux risques européens. Ça existe dans d’autres pays. Aucun citoyen européen, en vacances ou chez lui, ne doit ignorer le risque auquel il est soumis et quels sont les bons gestes pour rester vivant.
Pär Holmgren (Verts/ALE). –Herr talman! Denna sommar, detta år har vi – här i Europa – och människor runt omkring i världen fått en försmak av vad det innebär att leva i en och en halv grad varmare värld.
Redan inom ett par årtionden, med de ambitioner som vi har här i EU, i USA och i Kina, kommer vi att ha en två grader varmare värld. Och för varje ytterligare tiondels grad som den globala uppvärmningen fortsätter kommer följderna – i form av extrema värmeböljor, skogsbränder, översvämningar osv. – att accelerera och bli mycket allvarligare.
Det innebär att vi från och med nu måste ha fullt fokus på ännu mer klimatanpassning, ännu mer klimaträttvisa i omställningen, men framför allt det allra viktigaste – inte minst inför valet här i Europaparlamentet nästa år – så måste alla länder, alla sektorer och förhoppningsvis alla politiska partier höja sina ambitioner när det gäller att få ner utsläppen.
Det är bråttom nu. Det finns fortfarande en möjlighet att på något sätt anpassa världen så att vi kanske klarar av de utmaningar som vi har framför oss. Men tiden rinner ut väldigt fort.
Pernille Weiss (PPE). – Hr. formand! Tak for debatten. Selvfølgelig skal vi have et kriseparat EU, og det skal vi drøfte grundigt. Og det gør vi så også her til morgen. Men vi skal handle, først og fremmest. Kriser, de har mange årsager, og de har mange aktører. Vand er en af dem, der stort set er involveret i det hele. Enten som sladrehank, der kan fortælle os, at der er noget på vej, og at noget ikke fungerer, eller også så er det den boksehandske, som fylder alt for meget og skaber katastrofer for både naturen og for mennesker. I denne her valgperiode har vi haft meget fokus på "EU Green Deal". Selvfølgelig. Men det har også betydet, at vanddagsordenen er blevet skubbet til side. Behovet for en systematisk og sammenhængende indsats på vandområdet er alarmerende. Derfor håber jeg, at denne her morgenstund, hvor vi taler om et kriseparat EU, giver jer kolleger anledning til at finde den mail, jeg har sendt til jer, med et brev, jeg har skrevet sammen med Det Europæiske Økonomiske og Sociale Udvalg. Et brev, som vi sammen sender til EU's statsledere, hvor vi opfordrer dem til, at vi i næste valgperiode får en "EU Blue Deal". Fordi vi får ikke en grøn og bæredygtig fremtid, hvis ikke vi tager vandet mere alvorligt, og vi kommer til at stå i kriser til halsen, hvis vi ikke får også vandets rolle i at undgå kriser meget mere højt på dagsordenen.
Sara Cerdas (S&D). – Senhor Presidente, Comissário, Conselho, Colegas, este é provavelmente o verão mais frio do resto das nossas vidas e os eventos climáticos extremos mais frequentes são a realidade.
Se queremos proteger as populações e a natureza das alterações climáticas, é preciso uma abordagem multifacetada e que torne a União Europeia mais resiliente aos efeitos das alterações climáticas porque os desastres naturais afetam a saúde de todos, seja através do aumento das doenças transmissíveis, seja através do seu impacto na doença mental.
E como relatora do Mecanismo Europeu de Proteção Civil aguardo também, com muita expectativa, a avaliação deste mecanismo até ao final do ano por parte da Comissão. E as missões que a Comissão deverá apresentar deverão incluir maior preparação e respostas mais eficazes na minimização dos riscos à saúde em situações de desastre e gestão a longo prazo dos impactos na saúde das populações afetadas.
As ondas de calor extremas, as inundações, os fogos florestais já fazem parte do nosso dia a dia e precisamos de respostas atempadas que nos protejam a todos.
Μαρία Σπυράκη (PPE). – Κύριε Πρόεδρε, Κύριε Υπουργέ, η κλιματική κρίση στην πατρίδα μου αποτυπώθηκε ως τραγωδία στη Θεσσαλία και τη Θράκη. Ανθρώπινες ζωές χάθηκαν, το μοναδικό οικοσύστημα της Δαδιάς πληγώθηκε βαθιά, περιουσίες καταστράφηκαν και η αυτονομία της τροφοδοσίας της χώρας περιορίστηκε δραστικά.
Έχουμε συμφωνήσει εδώ το 30% των πόρων του προϋπολογισμού 2021-2027 να διατίθεται σε πολιτικές για την αντιμετώπιση της κλιματικής κρίσης. Οφείλουμε η δέσμευση αυτή να γίνεται πράξη σε κάθε περίπτωση. Είναι προφανές ότι τα έργα για την αντιμετώπιση των επιπτώσεων της κλιματικής αλλαγής δεν διαθέτουν την απαιτούμενη ανθεκτικότητα. Χρειαζόμαστε ενιαίες, υψηλές προδιαγραφές ανθεκτικότητας και έλεγχο των έργων επί του πεδίου. Χρειαζόμαστε ευελιξία στη χρήση των πόρων για την αποκατάσταση των πληγέντων και των περιοχών που καταστράφηκαν. Οι πόροι του Ταμείου Αλληλεγγύης δεν αρκούν. Οι πόροι της συνοχής και του Ταμείου Ανάκαμψης μπορούν να επανακατευθυνθούν σε έργα υποδομής και σε αυτό να συμβάλει η Ευρωπαϊκή Τράπεζα Επενδύσεων με χαμηλότοκα δάνεια.
Κυρίες και κύριοι συνάδελφοι, η Ελλάδα κατέκτησε μόλις πριν μια εβδομάδα την επενδυτική βαθμίδα, επισφραγίζοντας την ορθότητα του σχεδίου της κυβέρνησης του Κυριάκου Μητσοτάκη και επιβραβεύοντας τους κόπους των πολιτών. Είναι χρέος όλων των εταίρων και των συμμάχων να μην επιτρέψετε τώρα να διολισθήσει η Ελλάδα σε περιπέτειες, επιχειρώντας να επουλώσει τα τραύματα που προκάλεσε η καταστροφή.
Milan Brglez (S&D). – Gospod predsednik. Avgusta je dve tretjini slovenskega ozemlja prizadela strahovita vodna ujma, ki je povzročila večmilijardno škodo, uničila številne domove, poškodovala ali uničila infrastrukturo, žal pa terjala tudi človeške žrtve.
Odličnemu sistemu slovenske civilne zaščite, vladnim službam, številnim prostovoljcem in solidarnosti ljudi se velja zahvaliti, da škoda ni bila še večja. Prav tako bi se hotel zahvaliti za odziv in solidarnost drugim državam članicam in nečlanicam Evropske unije, sami Evropski uniji in mednarodnim organizacijam. Veseli me odziv in angažma tako komisarja Lenarčiča kot predsednice Evropske komisije, ki je na obisku Slovenije med ostalim obljubila tudi finančno podporo iz solidarnostnega sklada.
A kot vidimo to poletje, Slovenija žal ni edina, zato bo ključna vloga Evropskega parlamenta tako pri zagotavljanju hitrega odziva kot pri dolgoročni odpornosti, zagotavljanju človekove varnosti, trajnostnega razvoja ter prilagajanja na vse to, kar se nam dogaja v okolju, tudi zaradi tega, kar smo sami povzročili. Vsaj početveriti bo potrebno sredstva iz solidarnostnega sklada, evropskim prebivalcem in prebivalkam pa jasno sporočiti, da v najtežjih trenutkih niso sami.
Nikos Papandreou (S&D). – Κύριε Πρόεδρε, τα καταστροφικά και ακραία φαινόμενα που έπληξαν τη Σλοβακία, την Ελλάδα, τη Λιβύη και το Μαρόκο δείχνουν ένα: ότι το κτήνος της κλιματικής αλλαγής είναι εδώ και τα καταβροχθίζει όλα. Στη Θεσσαλία, για να δώσουμε ένα γρήγορο παράδειγμα, είδαμε δύτες να ψάχνουν πτώματα σε βυθισμένα σπίτια. Ούτε από σινεμά επιστημονικής φαντασίας δεν τα έχουμε δει αυτά.
Ζητώ, όπως όλοι οι Έλληνες ευρωβουλευτές σήμερα, η Ευρωπαϊκή Επιτροπή να σκύψει κι εδώ πάνω στο πρόβλημα, να λάβει πρόσθετα και επείγοντα μέτρα. Ελπίζω σύντομα, όπως είπαν πολλοί συνάδελφοι εδώ, οι συντηρητικές δυνάμεις στην Ευρωβουλή να στηρίξουν πιο δυνατά το Green Deal. Προτείνω η ελληνική κυβέρνηση να προχωρήσει άμεσα στην ανοικοδόμηση των υποδομών και να προλάβει την επιδημιολογική βόμβα που έρχεται από τα μολυσμένα νερά. Κάνουμε κριτική για τα έργα που δεν έγιναν, τις σύγχρονες τεχνολογίες πρόληψης, που, όπως είπαν και άλλοι, δεν εφαρμόστηκαν. Ως τον Δεκέμβρη, για να πάμε πρακτικά, θα ήταν ωραίο η Ευρωπαϊκή Επιτροπή, η επιτροπή ENVI και εμείς στο S&D, να προτείνουμε ένα to do list για ορθές πρακτικές για την πρόληψη φωτιών και πλημμυρών. Είναι κάτι που μπορούμε να κάνουμε από τώρα μέχρι την άνοιξη.
Είδαμε εθελοντές πυροσβέστες, δασάρχες, αστυνόμους, στρατό και απλούς πολίτες να κινούνται αποφασιστικά, με αυταπάρνηση, κουράγιο και πάνω απ’ όλα με το πνεύμα της αλληλεγγύης. Προτείνω να ακολουθήσουμε το παράδειγμά τους. Μόνο με αυτή την αποφασιστικότητα, και με τις σειρήνες του επείγοντος να ηχούν στα αυτιά μας, θα δαμάσουμε το κτήνος της κλιματικής αλλαγής. Όσο πιο γρήγορα, όπως είπαν και άλλοι συνάδελφοι, πρέπει να λάβουμε μέτρα που θα μειώσουν την άνοδο της θερμοκρασίας. Δράση τώρα από όλους μας.
Christophe Clergeau (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, je voudrais d’abord saluer toutes celles et ceux qui se sont battus en Europe face aux catastrophes, et saluer l’action du Mécanisme européen face aux crises. Mais la réalité, vous l’avez dit, Monsieur le Commissaire, c’est que vous manquez de moyens pour faire face aux crises.
La réalité, c’est que nous ne connaissons pas les vulnérabilités en Europe. Le JRC développe un outil – l’index des vulnérabilités – mais il n’est pas ou peu utilisé. La réalité, c’est qu’il n’y a pas, en Europe, de planification de l’adaptation au changement climatique, ni de mobilisation réelle pour la préparation des sociétés. La réalité, c’est que votre politique des objectifs en matière de résilience face aux catastrophes, qui devrait être notre base commune, reste en silo et essentiellement intergouvernementale. La réalité, c’est qu’au sein même de ce Parlement, la question de la protection civile tient une place marginale.
Je voudrais faire aujourd’hui deux propositions. La première, c’est qu’au sein de ce Parlement, il y ait un groupe de travail transversal autour des commissions ENVI et REGI pour aborder ces enjeux dans leur globalité. La deuxième proposition, ce serait qu’en février 2024, lors des un an de la publication de vos «objectifs en matière de résilience face aux catastrophes», il y ait une conférence à haut niveau avec le Conseil, le Parlement et la Commission pour donner – sans attendre les élections – un nouvel élan à cette politique pour enfin changer d’échelle et changer de modèle.
Catch-the-eye procedure
Matjaž Nemec (S&D). – Gospod predsednik. Tudi letošnje poletje ni prizanašalo. Vremenske katastrofe so se v Evropi vrstile druga za drugo. Podnebne spremembe so že tu in vsak dan terjajo svoj davek.
Slovenijo so prizadele grozovite stoletne poplave. V najhujši naravni katastrofi do sedaj je bilo prizadetega več kot dve tretjini slovenskega ozemlja. Življenje je izgubilo šest ljudi. Škoda bi lahko dosegla sedem milijard evrov. V imenu vseh Slovencev se zahvaljujem za hiter odziv številnih držav EU. Veliko upanja nam vliva neverjetna solidarnost, ki so jo izkazali državljanke in državljani, zato velika zahvala gre predvsem prostovoljkam in prostovoljcem na terenu.
Lansko leto smo se skupaj borili s požari na Krasu. Na Komisijo sem že lani naslovil pobudo o vzpostavitvi vseevropskega mehanizma za upravljanje in obnovo pogorišč in trajno namestitev letala za gašenje v Sloveniji. Narave ne smemo podcenjevati, a največji izzivi sanacije in obnove šele prihajajo. Spoštovani, zato moj poziv vsem institucijam Evropske unije: evropska sredstva bodo ključna pri obnovi. Torej, podprimo financiranje obnove. Srečno!
Jutta Paulus (Verts/ALE). – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wir werden jedes Jahr, Jahrhundert und Jahrtausend Extremwetterereignisse erleben. Das ist nämlich das, was uns die Wissenschaft schon seit Jahren vorhersagt.
Denn – anders als viele immer wieder behaupten, das seien ja nur Computermodelle – wir haben sehr leistungsfähige Modelle, wir haben sehr leistungsfähige Parameter, und das wird abgeglichen mit dem, was in der Vergangenheit schon beobachtet wurde. Das ist also keine reine Spekulation. Und wie gesagt, die Wirklichkeit zeigt uns ja, dass es passiert.
Und viele haben jetzt gesagt: Wir brauchen eine bessere Anpassungsstrategie. Ja, das ist richtig, wir müssen der Natur mehr Raum geben, denn die natürlichen Lösungen sind in solchen Fällen in aller Regel auch die kostengünstigsten. Aber wir müssen auch überlegen im Wiederaufbau, wo bauen wir was wieder auf? Es hat keinen Sinn, an Stellen, die immer wieder von Überflutungen betroffen sein werden, neue Infrastruktur aufzubauen. Dafür werden unsere Mittel schlicht und ergreifend nicht reichen.
Und ein Blick in die USA zeigt auch: Die Versicherungsgesellschaften werden es ablehnen, solche Infrastruktur weiter zu versichern und zu decken. Das heißt, es ist auch an uns – der Politik –, zu handeln und Vorgaben zu machen, damit wir kein Kapital verschwenden.
João Pimenta Lopes (The Left). – Senhor Presidente, aqui temos formalizado inúmeras propostas e medidas concretas para fazer face às catástrofes naturais que faltam concretizar.
Importa diminuir disparidades regionais e entre os Estados-Membros, promover a prevenção naqueles com elevada exposição ao risco e menor capacidade económica, promovendo uma ocupação equilibrada do território e um desenvolvimento económico e social em harmonia com a natureza. Falta garantir um quadro financeiro apropriado de apoios à prevenção de catástrofes, que reforce e articule instrumentos como a Política de Coesão, a Política de Desenvolvimento Rural, a Política Regional, o Fundo de Solidariedade, a Defesa do Ambiente e a resposta às alterações climáticas.
Ao invés, vemos a redução ou o desvio de verbas da Coesão e outros fundos para alimentar os lucros, entre outros, dos grupos económicos da energia e do armamento. É necessário, entre outros, o reforço de meios humanos e técnicos ligados à prevenção e gestão do território nos Estados-Membros. Valorizar o preço da madeira, condição para uma gestão ativa da floresta, apoiando os pequenos produtores. Romper com os interesses dos grupos económicos no ordenamento florestal e do território que se sobrepõem aos interesses coletivos.
Domènec Ruiz Devesa (S&D). – Señor presidente, el tema de este debate se refiere a las olas de calor extremas, a las inundaciones y a los incendios forestales. Todos estos sucesos se producen a la vez en mi tierra, la Comunidad Valenciana y la provincia de Alicante. Por eso considero —estamos todos de acuerdo, casi todos, al menos, en esta Cámara— que la base de todo, el origen y la causa de estos tres males —incluyendo, por cierto, también las sequías— es el cambio climático.
Por tanto, tenemos que acelerar la financiación del Pacto Verde. El Pacto Verde requiere un verdadero presupuesto climático del que ahora carece. Tenemos que hacer una gran emisión de deuda comunitaria de bonos verdes para financiar esa transición.
Y al mismo tiempo, mi tierra, Alicante, necesita también un sistema de aprovechamiento de las lluvias torrenciales que no estamos todavía poniendo en pie. La Comisión tiene que hacer más esfuerzos en ese sentido y también apoyar el mecanismo de los trasvases para seguir llevando agua allí donde se necesita en los períodos de sequía y de olas de calor. Particularmente, es fundamental que la Comisión apoye el trasvase Tajo-Segura.
(Ende der spontanen Wortmeldungen)
Janez Lenarčič,Member of the Commission. – Mr President, honourable Members, I do thank you for this discussion and I want to thank in particular to the voices of support for the EU Civil Protection Mechanism. Indeed, even in an unprecedented, challenging year like this one, not a single request for assistance addressed through the EU Civil Protection Mechanism went unanswered. And yes, in view of the worsening risk landscape, we need to further strengthen this mechanism.
But we also need faster, smarter and more systemic climate adaptation. We need strengthening of the resilience of our ecosystems because nature is our first line of defence against disasters. This way we will be able to protect people and ensure that the damages do not surpass our capacity to manage them.
The European Union is already taking action to strengthen its collective resilience against disasters. This February we adopted – as was already mentioned – the European disaster resilience goals to assist both the Union and the Member States to better anticipate and withstand future emergencies. And these goals must now be rolled out across Europe, simply to keep people safe.
Investments in preparedness and prevention save lives. They protect communities and spare budgets. Every euro invested in prevention and preparedness can save from EUR 5 to EUR 10 in response, while average annual losses due to weather and climate-related disasters already total EUR 14 billion across the Union.
There is some good news: for instance, that investment in resilience is indeed increasing. For instance, allocations for disaster resilience under the cohesion policy have nearly doubled: from EUR 7 billion during the previous MFF to almost EUR 13 billion in the current MFF. And also the new instrument for recovery and resilience adds on an estimated EUR 12 billion for adaptation to climate change.
Obviously, more will have to be done, but no amount of preparation and response will save our planet unless every part of society works together to tackle the fundamental cause of these disasters: climate breakdown and environmental degradation. Without such action, we are on a certain path of destruction. This July was the hottest month on record globally. And this is a warning of what an average summer will be without meaningful climate action.
That’s why we must continue to integrate the European Green Deal across all sectors. How much will it cost? Well, it will cost much, much less than if nothing is done. If nothing is done, there is a doubt that there will be a liveable future for humanity on this planet. Indeed, in my view, the European Green Deal is our all-encompassing, truly cross-sectoral prevention strategy.
In short, we need more response capacity, we need more resilience, and we need more climate mitigation and adaptation to prevent the worst. And we have many of the instruments and mechanisms that are needed to achieve this across every sector of the EU. We must mobilise all of this – including the common agricultural policy, including the cohesion policy, including the Recovery and Resilience Facility – to make this happen.
And obviously we have to strengthen. We have to reinforce solidarity and the emergency aid reserve. We must use the mid-term point in the multiannual financial framework to reassess the funding that is devoted to disaster prevention and climate resilience. And I really encourage Parliament to support this important cause during the ongoing review process.
Pascual Navarro Ríos,presidente en ejercicio del Consejo. – Señor presidente, señorías, señor comisario Lenarčič, celebro el debate mantenido hoy, que ha puesto de manifiesto la necesidad de esforzarnos más en acciones de respuesta, prevención y reparación tanto a nivel de la Unión como a nivel nacional.
Quiero reiterar de nuevo la solidaridad del Consejo con Grecia y con todos los países —en particular, este año, mediterráneos— que han sufrido catástrofes.
Al referirnos a la adaptación al cambio climático, la resiliencia entraña la capacidad no solo de resistir a los desafíos y lidiar con ellos, sino también de realizar transiciones de manera sostenible, justa y democrática.
Tomo nota de las ideas y propuestas presentadas por el comisario Lenarčič y, en concreto, le puedo señalar que el Consejo está considerando la propuesta de la Comisión de revisión del marco financiero plurianual y las propuestas presentadas por la Comisión en las materias señaladas hoy.
Para prevenir las catástrofes agravadas por el cambio climático necesitamos adoptar un enfoque intersectorial en el que la adaptación sea el núcleo de las medidas.
El Consejo está dispuesto a examinar toda propuesta legislativa sobre normas de prevención que, como bien se ha señalado hoy, son por el momento normas no vinculantes. Y, mientras tanto, está dispuesto a consolidar todas las medidas de coordinación no vinculantes de prevención.
Der Präsident. – Die Aussprache ist geschlossen.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 171 GO)
Isabel Carvalhais (S&D), por escrito. – As alterações climáticas fazem sentir os seus efeitos dramáticos cada vez de forma mais intensa, mais disseminada e de forma muito mais rápida do que antecipávamos. Os efeitos das alterações climáticas não se medem infelizmente apenas na devastação de áreas agrícolas e florestais, na destruição de ecossistemas naturais e nas perdas económicas para milhares de famílias, graves em si mesmo. Medem-se em vidas perdidas, como as que lamentamos nos incêndios e nas cheias que fustigaram a Grécia, nas cheias que provocaram uma tragédia humana de dimensões inimagináveis e nos milhares de refugiados climáticos.
Já poucos têm a coragem de negar que as alterações climáticas são uma realidade. Mas muitos continuam na sua ação diária a bloquear em efetivo a implementação das medidas necessárias. É, por isso, fundamental continuar a avançar com determinação na implementação do Pacto Ecológico Europeu. Uma implementação que não poderá nunca perder a noção de justiça social e do apoio necessário a uma transição para uma sociedade mais descarbonizada.
A dimensão global do problema exige igualmente um esforço crescente na ação climática da UE nos diversos fóruns internacionais, nos diálogos bilaterais com países terceiros e no apoio à sua ação na mitigação e adaptação às alterações climáticas.
Josianne Cutajar (S&D), in writing. – I want to start by expressing my solidarity with our neighbours in Libya and Morocco who were the latest victims to extreme weather effects. Extreme weather events, fuelled by climate change impacts, know no borders, with both sides of the Mediterranean basin having to endure ever worsening and ever more turbulent climatic conditions. What this all underscores is that merely focusing on cutting carbon emission is not enough, and we must step up our game on mitigating the worst impact by fostering resilience, also in the short-term. Resilience means being prepared, and we certainly have much more to do on the critical infrastructure front. From our homes, to critical infrastructure like hospitals, transport-related infrastructure and the energy grid itself, it is our responsibility to ensure that adaptations are made to ensure the safest and most resilient technology and standards are applied. This with the aim of achieving a sustainable and climate resilient society and economy, fit to face this new age of climate extremes.
Lina Gálvez Muñoz (S&D), por escrito. – El cambio climático está exacerbando la frecuencia e intensidad de eventos climáticos extremos, impactando significativamente en Europa y en el resto del mundo. Según el Servicio de Cambio Climático de Copernicus, agosto de 2023 fue el mes más caliente registrado, siguiendo a un julio igualmente cálido.
Esta escalada de temperaturas ha tenido efectos catastróficos durante el verano. Grecia experimentó el mayor incendio forestal registrado en Europa, destruyendo más del 1 % de su territorio y cobrando 21 vidas. En España, un incendio en Tenerife arrasó 15 000 hectáreas, provocando evacuaciones masivas y 80 millones de euros en daños. Además, la intensificación del calentamiento del agua del mar ha aumentado la probabilidad de tormentas severas e inundaciones. España, Eslovenia y Grecia han enfrentado inundaciones devastadoras, con graves pérdidas humanas y económicas.
Ádám Kósa (NI), írásban. – Idén nyáron északtól délig természeti katasztrófák sora következett be Európában, némelyik országot duplán is sújtva. Görögországban előbb a pusztító erdőtüzek elől kellett menekülni, most pedig az árvíz követelt életeket. Cipruson és Tenerifén erdőtűz, Szlovéniában és Bulgáriában áradások sodortak veszélybe embereket. A nyári időszak miatt a helyi lakosok mellett a külföldiek is bajba kerültek, és jól látszott, hogy a vendéglátó ország nyelvét nem beszélő turisták esetenként nem jutottak elég gyorsan megfelelő információhoz sem a veszélyek előrejelzése, sem az evakuálás részletei tekintetében.
Évek óta hangsúlyozom, hogy gyors és bárki számára könnyen érthető tájékoztatásra van szükség katasztrófahelyzetben. Ilyen megoldás lehetne, ha a veszélyzónában tartózkodók okostelefonjára a katasztrófavédelem bárki által érthető üzenetet tudna küldeni. Különösen fontos, hogy ilyenkor a fogyatékossággal élőkre is gondoljanak, és a mozgásukban akadályozott vagy siket személyek számára speciális segítséget nyújtsanak. Senkit sem szabad magára hagyni a bajban, de ez csak akkor sikerülhet, ha a katasztrófavédelemért felelős szervek előre felkészülnek, és a várható kockázatokat felmérve megfelelő megoldásokat dolgoznak ki.
Ilyen a Magyarországon – egyelőre csak magyar nyelven – működő VÉSZ, azaz veszélyhelyzeti értesítési szolgáltatás, amely egy okostelefonokra és táblagépekre kifejlesztett ingyenesen alkalmazás. Az itt megjelenő hírek, figyelmeztetések, riasztások a hiteles és pontos tájékoztatást segítik elő, és szolgálják a felhasználók biztonságát.
Javi López (S&D), por escrito. – El cambio climático está exacerbando la frecuencia e intensidad de eventos climáticos extremos, impactando significativamente en Europa y en el resto del mundo. Según el Servicio de Cambio Climático de Copernicus, agosto de 2023 fue el mes más caliente registrado, siguiendo a un julio igualmente cálido.
Esta escalada de temperaturas ha tenido efectos catastróficos durante el verano. Grecia experimentó el mayor incendio forestal registrado en Europa, destruyendo más del 1 % de su territorio y cobrando 21 vidas. En España, un incendio en Tenerife arrasó 15 000 hectáreas, provocando evacuaciones masivas y 80 millones de euros en daños. Además, la intensificación del calentamiento del agua del mar ha aumentado la probabilidad de tormentas severas e inundaciones. España, Eslovenia y Grecia han enfrentado inundaciones devastadoras, con graves pérdidas humanas y económicas.
Nora Mebarek (S&D), par écrit. – L’été 2023 a été le plus chaud jamais enregistré et notre continent a à nouveau été frappé par une succession d’évènements climatiques extrêmes, aux conséquences désastreuses. Mes pensées vont bien entendu aux victimes et à leurs familles et je tiens également à rendre hommage aux forces de protections civiles, qui, à travers l’Union ont fait preuve d’un sang-froid et d’un professionnalisme remarquables. Néanmoins chers collègues, je vois là une double exigence de protection de nos concitoyens à laquelle l’UE doit apporter des réponses fortes : renforcer nos capacités communes de réaction d’urgence, tout en accélérant nos efforts d’adaptation, qui est le parent pauvre des ambitions européennes en matière climatique. Or, même si je salue la proposition d’augmentation des moyens du Fonds de solidarité de l’UE, je crains que sans nouvelle ressource propre comme un impôt européen sur les grandes fortunes, l’actuelle révision mi-parcours de notre cadre budgétaire ne soit une occasion manquée de mettre les moyens financiers à la hauteur des enjeux auxquels nous sommes confrontés. Si nous parvenons à débloquer des moyens pour produire des munitions pour soutenir l’Ukraine, nous devrions pouvoir l’être pour faire la guerre contre le changement climatique et la litanie des catastrophes qu’il engendre.
Katarína Roth Neveďalová (S&D), písomne. – Klimatickým zmenám sa už, žiaľ, nevyhneme a tohtoročné leto je ďalším dôkazom, že čelíme obrovskému nárastu frekvencie a intenzity katastrof súvisiacich s klímou. Extrémne horúčavy, požiare, sucho, ale aj obrovské záplavy... Tým všetkým si v Európe prechádzame za posledné obdobie.
Aj na Slovensku sme svedkami týchto extrémov, ktoré si každým dňom vyberajú svoju daň. Extrémne horúčavy sú čoraz bežnejšie, čo predstavuje vážne zdravotné riziká a zaťažuje našu infraštruktúru. Záplavy sú ďalší veľký problém, ktorý vedie k stratám na životoch, škodám na majetku a narušeniu základných služieb. A v neposlednom rade lesné požiare, ktoré zdevastovali rozsiahle územia, zničili ekosystémy a živobytie.
Myslím si, že prírodu netreba podceňovať a najväčšie výzvy nás ešte len čakajú. Preto by som rada zdôraznila naliehavú potrebu budovania Európskej únie odolnejšej voči katastrofám, najmä pokiaľ ide o ochranu našich občanov pred eskalujúcimi hrozbami. A to si vyžaduje vzdelávanie, osvetu, ale najmä kolektívnu akciu, súdržné politiky a spoločný záväzok chrániť našich občanov.
Θεόδωρος Ζαγοράκης (PPE), γραπτώς. –Οι πρωτοφανείς φυσικές καταστροφές που βίωσε η πατρίδα μου, η Ελλάδα, αυτό το καλοκαίρι αποδεικνύουν για μια ακόμη φορά την ανάγκη να αλλάξουμε εδώ και τώρα τον τρόπο που αντιμετωπίζουμε τα ακραία φυσικά φαινόμενα. Δυστυχώς, η οξύτητα αυτών των φαινομένων και οι καταστροφικές τους επιπτώσεις τείνουν να γίνουν η νέα πραγματικότητα την οποία θα κληθούμε όλοι μας να αντιμετωπίσουμε τα επόμενα χρόνια. Από τη μία οι πυρκαγιές, οι οποίες κατέκαψαν εκατομμύρια στρέμματα δασικής έκτασης σε ολόκληρη την χώρα, από την άλλη οι πλημμύρες, οι οποίες έπνιξαν στην κυριολεξία μια ολόκληρη περιφέρεια, παρασύροντας ανθρώπους, σπίτια, επιχειρήσεις, καλλιέργειες και υποδομές. Η Ελλάδα πληρώνει βαρύ τίμημα τόσο σε ανθρώπινες ζωές όσο και σε υλικές καταστροφές. Γιατί η καταστροφή είναι πράγματι ολοκληρωτική. Η διαδικασία ανάκαμψης μετά από τέτοιες καταστροφές είναι επίπονη και απαιτεί σημαντικούς πόρους και μακροπρόθεσμο σχεδιασμό. Η βοήθεια που εξήγγειλε η Πρόεδρος της Επιτροπής είναι σημαντική. Όμως, δεν είναι επαρκής. Χρειάζεται να κινητοποιήσουμε όλα τα διαθέσιμα χρηματοδοτικά εργαλεία και να παράσχουμε τα πρώτα μέτρα ανακούφισης στις πληγείσες περιοχές. Το κρίσιμο όμως είναι η ουσιαστική ανασυγκρότησή τους. Για αυτό χρειάζεται σχέδιο και χρήματα. Η ΕΕ μπορεί να συνδράμει ουσιαστικά σε αυτή την κατεύθυνση. Θέλω να ελπίζω ότι θα το πράξει!
4. Accord UE-Tunisie - aspects liés à la politique migratoire extérieure (débat)
Der Präsident. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Erklärungen des Rates und der Kommission zu dem Thema „Abkommen EU-Tunesien – Aspekte der externen Migrationspolitik“ (2023/2835(RSP)).
Pascual Navarro Ríos,presidente en ejercicio del Consejo. – Señor presidente, señorías, señor comisario Várhelyi, gracias por la iniciativa de este debate sobre un tema que afecta a un socio y vecino importante para todos nosotros.
La Unión Europea y Túnez comparten interés en cooperar en un gran número de cuestiones, en particular el desarrollo sostenible, la economía y el comercio, la transición energética, y la seguridad y la migración. Deberíamos aprovechar al máximo nuestro Acuerdo de Asociación de manera que la Unión pueda seguir apoyando al pueblo tunecino en momentos de dificultades socioeconómicas. El memorando de entendimiento recientemente firmado es una señal clara de dicho apoyo.
Permítanme abordar los aspectos relativos a la emigración de este memorando. Luchar contra la migración irregular con origen o destino en Túnez y evitar la pérdida de vidas en el mar son prioridades comunes de dicho país y de la Unión Europea. Este memorando refleja estas prioridades y contribuye en mayor medida a un enfoque global de la migración. También coincidimos con nuestros homólogos tunecinos en que la migración se debe abordar a través del vínculo entre migración y desarrollo con el objetivo de asociar las ventajas de la migración con el desarrollo económico y social, acercar a los pueblos y tratar las causas primeras originales de la migración irregular. En este sentido, el memorando de entendimiento promueve el desarrollo sostenible en zonas desfavorecidas con un alto potencial migratorio, al apoyar la capacitación y la empleabilidad del pueblo tunecino en situaciones vulnerables, en concreto a través de la formación profesional, el empleo y el sector privado.
Además, de conformidad con nuestro enfoque de lo global de la migración, el acuerdo engloba varias líneas de trabajo: la lucha contra el tráfico de migrantes y la gestión de fronteras, lo que incluye el suministro de equipos y formación a la guardia de fronteras tunecina; la prevención de la pérdida de vidas en el mar; la promoción de vías legales a través de asociaciones en materia de talentos y posibilidades de empleo estacional; el apoyo al retorno voluntario de emigrantes en situación irregular que se encuentran en Túnez; y una mayor cooperación en materia de retornos y readmisiones de nacionales tunecinos en situación irregular en la Unión, en particular por medio de proyectos de desarrollo local y creación de empleo.
El memorando se está ejecutando y dejo que sea la Comisión, el señor comisario, quien exponga la situación actual.
La reunión del Consejo de Asociación, que debería tener lugar en los próximos meses, brindará una oportunidad única y de alto nivel para hacer un seguimiento político de la ejecución de las diferentes líneas de trabajo. Esta reunión también será una ocasión para plantear cuestiones y preocupaciones relacionadas con la ejecución de las líneas de trabajo que afectan a los derechos de los refugiados y de los migrantes en Túnez.
Olivér Várhelyi,Member of the Commission. – Mr President, honourable Members, it is my pleasure to address you today about the new strategic and comprehensive partnership between the European Union and Tunisia.
The memorandum of understanding was signed less than two months ago during the joint visit of President von der Leyen, Prime Minister Meloni and Prime Minister Rutte to Tunis. It also follows the discussion of the European Council in June that welcomed the work on this solid partnership package.
This is an investment in our shared prosperity, stability, and in the future generations. The reasons for it are compelling. The EU and Tunisia are bound by a shared history and geography, and we share strategic interests.
In times of geopolitical uncertainties, it is important to deepen cooperation with our strategic partners. In this context, we agreed with Tunisia on a comprehensive package of measures that we are now putting into practice swiftly.
The memorandum of understanding aims to strengthen our comprehensive cooperation with Tunisia, with a view to further intensifying our already existing cooperation for the benefit of both partners and to tackling a number of challenges and seizing the opportunities in five areas. First, economic development; second, investment and trade; third, energy; fourth, people-to-people contacts; and fifth, migration and mobility.
The implementation of the memorandum of understanding should result in clear objectives and targets for the short, medium and long term. We have high expectations that this partnership will deliver tangible results through a closer partnership for the mutual benefit of our citizens.
Just to give you a few examples. We will contribute up to EUR 150 million in budget support to macroeconomic stability and accompany reforms in Tunisia. We remain also ready to support Tunisia by mobilising macro-financial assistance as soon as the necessary conditions are met. We are working with Tunisia to boost investments in key sectors to support the digital and green transitions, job creation and economic perspective, including to the youth and women as part of our economic and investment plan.
We agreed to cooperate on energy diversification and energy security in light of Tunisia’s enormous potential for renewables. We will implement flagship projects such as the ELMED Interconnector or the Medusa digital highway.
We aim to move ahead with the signature of the civil aviation agreement to unlock huge opportunities for tourism and job creation.
We will enhance cooperation on education, vocational training, research and innovation, for instance, by Tunisia’s participation in the Erasmus+ or Horizon Europe or the construction of new schools in Tunisia with the European Investment Bank.
One of the core objectives of this strategic and comprehensive partnership with Tunisia is to address the migration-related challenges in a comprehensive and sustainable way. The recent trends, including the difficult situation of the migrants stranded at the border regions or the high number of irregular arrivals, illustrate the urgency to redouble our efforts and closely cooperate on the matter.
First, we are strengthening our ongoing engagement on protection in close cooperation with the IOM, UNHCR and other international organisations and local NGOs to ensure the protection of migrants in vulnerable situations. For example, we are providing immediate relief, such as the provision of water, first aid, medical aid, emergency shelters, hygiene kits, and we are addressing the protection of needs of asylum seekers, refugees and migrants, also by supporting the efforts of the host communities.
Second, it is essential to prevent irregular departures that too often end up in tragedy. We will strengthen the border protection capacities of Tunisia, including by strengthening its coastal surveillance system, with the refitting and delivery of patrol vessels, and supporting land border control in close cooperation with our Member States, with full respect for human rights.
Third, we need to redouble our efforts to crack down on criminal networks of smugglers and traffickers, on the basis of anti-smuggling operations and partnerships, as announced during the visit of Commissioner Johansson already in April. They are exploiting human despair, and we have to break their reckless business model.
In the upcoming period, the focus will be on swift implementation of the memorandum of understanding in cooperation with Tunisia and in line with the established rules and procedures. It is already underway with regular technical and political level meetings with the Tunisian authorities and several exchanges in the Council and the European Parliament.
The respect for human rights and democratic principles is enshrined in the EU-Tunisia Association Agreement, which is the overarching legal framework for the bilateral relations. In addition, the objective is to hold the EU-Tunisia Association Council by the end of the year to tackle many aspects of the bilateral partnership, including the situation of human rights and fundamental values.
It will also be the occasion to endorse the new EU-Tunisia strategic priorities that are being prepared in parallel to the implementation of the memorandum of understanding.
Jeroen Lenaers, on behalf of the PPE Group. – Mr President, dear colleagues, it is September, and already the number of arrivals to Europe through the Central Mediterranean route is at the same level as the whole of the last year. Arrivals to Italy have more than doubled and we have repeatedly warned here in this House about sleepwalking into a new migration crisis. And we have highlighted the need for action – action within the European Union, where more progress on the pact is needed, but also action on the external dimension. We need to cooperate much more intensively with countries of origin and transit of migrants to avoid the loss of life in the Mediterranean, to break down the business model of smugglers, to ensure humane reception conditions and to prevent illegal migration so that we can focus our help on those who really need it the most.
Now, the memorandum of understanding with Tunisia is a very important step. Tens of thousands of migrants, often not in need of international protection, use Tunisia as a point of departure for Europe – many tragically not surviving the journey. It is a common challenge for the EU and Tunisia and it is crucial that we strengthen our cooperation. And of course, we all know the situation in Tunisia is challenging and that is why it is important that this memorandum of understanding is not only about migration, it is a comprehensive package and the start of a strategic partnership.
Now, with regard to the migration aspects, we welcome the holistic and common approach to migration that is based on the respect of human rights and it is important that we can recognise and scrutinise that commitment in the implementation of the agreement. But up until now, and we are two months after the signing ceremony, we do not see much implementation. Arrivals continue to increase, and on the ground in Tunisia, we see little development.
I know this partnership is important in the long term, but it also needs to yield short-term results. The sense of urgency with which this partnership was agreed was an important signal that Europe takes the migration crisis seriously. We now need to see that same sense of urgency in its implementation.
Brando Benifei, a nome del gruppo S&D. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, "Orde di migranti clandestini richiedono misure urgenti contro un'impresa criminale ordita all'inizio di questo secolo per cambiare la composizione demografica della Tunisia": queste erano le parole del Presidente tunisino, Kais Saied, alcuni mesi fa, un linguaggio terribile, tremendo, verso chi fuggiva da guerre e cambiamenti climatici nei Paesi dell'Africa subsahariana.
È in questa situazione, in un Paese dove gli oppositori sono in carcere e dove avanza l'autoritarismo, che a luglio è stato firmato un memorandum di intesa politica tra questo governo tunisino e l'Unione europea. Questo accordo preoccupa per la forma, perché l'esperienza libica dovrebbe averci insegnato come accordi bilaterali di questo tipo siano drammaticamente fallimentari, e preoccupa per la sostanza, perché è l'ennesimo tentativo inutile di esternalizzare il controllo delle frontiere europee con grandi rischi per i diritti umani.
Il mio partito, il Partito Democratico, sarà in questi giorni in Tunisia per capire se la strada può essere un'altra. L'Europa deve finalmente fare una propria politica sulla migrazione, fondata su flussi legali, solidarietà e accordi che rispettino i nostri valori. Lo può fare se si ha la volontà politica, altrimenti saremo ancora e sempre sotto ricatto da dittatori o aspiranti tali.
Malik Azmani, on behalf of the Renew Group. – Mr President, dear colleagues, the past few months we have seen the busiest migration summer since 2016 and every week we have to read about yet another deadly tragedy at sea.
In these circumstances, it is clear that our citizens expect a union that acts. And that is why I support the initiative to conclude a broad agreement with Tunisia, which includes migration cooperation. It shows the level of responsibility needed to match the disasters taking place in the Mediterranean. Our common goal to avoid more loss of life at sea can only be achieved by engaging with our neighbouring countries.
At the same time, we need to make sure that any agreement is in line with the fundamental rights, which should remain the red line in the negotiations. Unfortunately, the results are not showing. The EU-Tunisia deal seems to be stuck in the implementation phase and few details are shared.
To gain support and counter populism on both sides, we need two things: concrete results and proper information – especially when an agreement should serve as a blueprint for similar agreements in the future. Both are urgently needed. I call on you, Commissioner, to deliver both.
Tineke Strik (Verts/ALE). – Mr President, Council, Commissioner, tomorrow, at this very spot, President Von der Leyen will claim in strong words that she fiercely defends democracy against autocracy. But at the same time, she proudly presents dirty deals with a ruthless dictator, Saied.
The extreme obsession to stop migration to the EU leads to the appeasement of an autocrat who incites violence against black migrants. Migrants and refugees are hunted, brutalised and killed in Tunisia. And until today, the deal has only led to more repression, more deaths, and even more migration.
Commissioner, are you ready to acknowledge that Saied’s racist policies are the reason for migrants and refugees to flee, not the economy? This deal will therefore never lead to less migration. But the consequence will be that our values become transactional.
So if Von der Leyen is a true defender of democracy and European values, practice what you preach and cease this deal.
Assita Kanko, namens de ECR-Fractie. – Voorzitter, beste collega's, mijnheer de commissaris, paniekvoetbal, amateurisme, naïviteit: alleen zo kan je de EU—Tunesiëdeal noemen. What else? Niemand is onder de indruk van wat de EU hier uitgespookt heeft. Niemand, en zeker niet de mensensmokkelaars of de Tunesische leider.
Vandaag hebben wij de hoogste cijfers sinds 2016. Impact? Effect? Het enige effect is de explosieve toestroom via Tunesië en de rode wangen van de EU. De migratiecrisis en de ingrediënten die het mogelijk maken waren niet zo moeilijk te anticiperen en tijdig aan te pakken. Maar wat hebben wij hier gedaan? Politieke show en improvisatie boven daadkracht gezet. Ons lot en dat van de migranten in de handen van een dictator gelegd met een enorme blanco cheque. Ik ben enorm teleurgesteld. Zoals velen onder onze burgers.
Niet alles is te koop. De EU moet dat leren. Je kan geen blanco cheque tekenen voor elk probleem dat je niet durft op te lossen. Je kan niet telkens dat je lui bent een pact met de duivel sluiten en terug gaan slapen. Want nu moet Europa wel met die duivel dansen. Willen we dat? Ik doe niet mee.
PRÉSIDENCE: MARC ANGEL Vice-président
Annalisa Tardino, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, in questi quattro anni di legislatura l'Unione europea è riuscita a non dare risposte definitive all'emergenza immigrazione: tante strette di mano, tante passerelle, tante belle parole; risultati, ad oggi: zero.
Sono quasi dieci anni che Bruxelles lavora a riforme su cui non si trovano maggioranze e, nel frattempo, si continua a scaricare peso e responsabilità esclusivamente sull'Italia e sulla Sicilia. Oggi ci illudiamo che il memorandum d'intesa siglato con la Tunisia sia un'azione degna di nota; aspettiamo però che diventi operativo perché, nel frattempo, complice il vostro ricatto al governo italiano, dalla Tunisia arriva l'invasione, senza nessuno che si preoccupi di fermare le partenze; anzi, con qualcuno che, come il PD, fa la colletta per finanziare la nave dell'ONG Open Arms e rispedirla in mare. Ci chiediamo se il PD abbia mai fatto una colletta per gli italiani disperati: crediamo di no.
Noi lavoreremo perché quest'Europa a traino socialista sia solo un brutto ricordo e perché un'altra maggioranza al prossimo mandato possa avere il coraggio di affrontare seriamente il problema e difendere finalmente i confini europei.
Cornelia Ernst, im Namen der Fraktion The Left. – Herr Präsident! Ja, meine Damen und Herren, in welcher Autokratie leben wir eigentlich? Wenn die Kommissionspräsidentin, ein zurückgetretener Ministerpräsident und eine faschistische Ministerpräsidentin mal so eben nach Tunesien fahren und dort einen Deal aushandeln, den wir nur noch absegnen und natürlich auch bezahlen sollen. Das ist weder demokratisch noch legal, und menschenrechtlich ist das überhaupt nicht vertretbar. Mehr als 300 Millionen, davon 105 Millionen Euro allein, um sogenannte illegale Migration zu verhindern.
Tunesien soll nun die Jagd auf Migrantinnen und Migranten von der EU bezahlt bekommen dafür, dass sie Menschen foltern, verhaften, nachweislich in die libysche Wüste vertreiben, wo Hunderte den Tod gefunden haben und täglich Menschen sterben.
Kein einziger Geflüchteter hat auch nur die geringste Chance, Asyl zu beantragen. Wo denn auch? In welches Jahrhundert, das frage ich Sie, wollen Sie uns zurückführen? Und in was für ein Europa?
Machen Sie den Deal schnell rückgängig!
Salvatore De Meo (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'accordo raggiunto con la Tunisia sicuramente rappresenta uno dei passi più importanti compiuti dall'Unione europea negli ultimi anni in termini di politiche migratorie. Certo, il bicchiere in questo caso è mezzo pieno e non mezzo vuoto, come alcune critiche vogliono rappresentare.
La difficoltà di gestione dei flussi migratori in questi anni ha messo a dura prova la resilienza della Tunisia, la cui instabilità è motivo di preoccupazione per tutti. Per questo credo che l'accordo miri a garantire condizioni per una maggiore stabilità e cooperazione, anche con supporti per migliorare gli strumenti di controllo delle coste.
Come ho più volte ribadito in quest'Aula, i Paesi che affrontano il peso maggiore dei flussi migratori non possono essere lasciati soli, che facciano parte dell'Unione europea o del nostro prezioso vicinato.
Vorrei quindi ringraziare la Commissione europea per essersi fatta promotrice di questo accordo e anche sottolineare il ruolo strategico che il governo italiano ha voluto svolgere e sta svolgendo a livello europeo, riconfermando la sua credibilità e, soprattutto, il suo impegno concreto nel voler trovare una risposta comune al fenomeno migratorio.
La lotta all'immigrazione irregolare e alle organizzazioni criminali che mettono in pericolo migliaia di vite ogni giorno deve essere affrontata su più fronti. Ecco perché dobbiamo continuare a lavorare insieme a tutti quei Paesi, come la Tunisia, che si sono dimostrati un partner su cui investire per far sì che la nostra solidarietà non venga soltanto proclamata, ma anche praticata.
Birgit Sippel (S&D). – Herr Präsident! Das Tunesien-Abkommen des selbst ernannten Team Europe wirft ernste Fragen auf.
Erst im Juli hat die UN Bedenken zur Situation von Migranten in Tunesien geäußert. Doch Berichte über Misshandlungen und die katastrophale Situation von Kindern und schwangeren Frauen an der tunesisch-libyschen Grenze haben Kommissionspräsidentin von der Leyen und ihr Team nicht gehindert, dem tunesischen Regime Zusagen zu machen.
Aber was ist die Rechtsgrundlage? Wer hat Geld genehmigt? Wofür? Wobei soll die EU tunesische Grenzbeamte unterstützen und ausbilden? Was bedeutet das für schutzsuchende Menschen an der Grenze zu oder in Tunesien? Lagern wir Pushbacks aus? Dieser Deal ist schwammig, wenig aussagekräftig, vieles scheint noch gar nicht ausgearbeitet und soll doch Blaupause sein für weitere Abkommen.
Frau von der Leyen muss detailliert darlegen, was konkret Grundlagen und Ziele für solche Deals sind und wie wir beim Einsatz von Steuergeldern die Einhaltung unserer Werte und internationalen Rechte sicherstellen. Die Fragen zu Tunesien stehen im Raum. Es ist Zeit für Antworten.
Jan-Christoph Oetjen (Renew). – Herr Präsident, verehrte Kolleginnen und Kollegen! Ja, wir brauchen Migrationsabkommen mit Drittstaaten. Und die Abschnitte in dem Tunesien-Abkommen zur wirtschaftlichen Stabilisierung des Landes sind inhaltlich auch gar nicht schlecht. Aber ich frage mich: Warum eigentlich jetzt? Warum jetzt, wo der Präsident Kais Saied das Land in eine Autokratie verwandelt? Warum nicht, als wir demokratische Strukturen in Tunesien hatten? Ist Kais Saied wirklich ein verlässlicher Partner für uns in der Europäischen Union? Ich glaube das nicht.
Gerade vor sechs Tagen sind wieder Oppositionelle in Tunesien verhaftet worden, Richter werden einfach so kurzerhand abgesetzt, und in Migrationsfragen, ist er da ein guter Partner? Kann jemand ein guter Partner sein, der Migranten in der Wüste nach Libyen einfach aussetzt, ohne Wasser? Ich glaube nicht. In den sechs Wochen nach dem Abschluss des Abkommens sind die Migrationszahlen aus Tunesien nach Europa um 70 % gestiegen. Ich glaube, dieses Abkommen funktioniert so nicht.
Für mich muss klar sein: Keine Menschenrechte, keine Demokratie – kein Abkommen.
Mounir Satouri (Verts/ALE). – Monsieur le Président, la Tunisie est aujourd’hui à l’agenda européen. Est-ce que c’est une bonne nouvelle pour les Tunisiennes et les Tunisiens? Je ne le pense pas. En tout cas, pas pour la Tunisie démocratique dont on a tant rêvé.
Monsieur le Commissaire, si vos objectifs étaient réels, vous n’auriez pas été obligé de passer par ce protocole d’accord. Il y avait l’accord d’association, que vous auriez pu activer. En réalité, ce protocole d’accord n’est que l’expression de votre panique. Vous voyez l’extrême droite progresser sur le thème de l’immigration et vous gesticulez, vous donnez l’impression d’agir.
Et ce qui me désole, c’est que ce mode d’action nous rend otage des régimes autoritaires. À chaque fois que vous cédez la gestion de nos frontières aux dictateurs, aux régimes autoritaires, vous nous rendez vulnérables. Vulnérables pour construire un destin différent avec nos voisins, vulnérables sur nos valeurs et nos principes. Certains, dont le président du PPE, nous ont traités d’utopistes.
Heureusement que notre Union européenne s’est construite sur cette utopie de paix et de prospérité. La Tunisie et les Tunisiens attendent autre chose. Vous êtes, Monsieur le Commissaire, à contre-courant de l’histoire.
Giuseppe Milazzo (ECR). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, l'accordo UE-Tunisia sottoscritto lo scorso luglio dai presidenti vor der Leyen e Saied è un importante passo avanti in questa direzione. È il frutto di un intenso lavoro diplomatico europeo, e italiano in particolare, e può rappresentare, come ha dichiarato la nostra Premier Meloni, un modello su cui costruire nuove relazioni con i vicini del Nord Africa.
Un approccio pragmatico, non paternalistico, che offre una rinnovata cooperazione e chiede in cambio alle autorità tunisine il massimo impegno per stroncare i trafficanti di esseri umani e distruggere il loro business, unica via per fermare la strage continua del Mediterraneo.
L'accordo sta dando i primi frutti: decine di migliaia di immigrati clandestini sono state fermate sulle coste tunisine prima della partenza per l'Italia. Eppure, i numeri degli sbarchi sono ancora troppo alti ed è necessario fare di più, cominciando a erogare le somme concordate nel memorandum e dando ad esso piena attuazione.
Chi da sinistra critica questo accordo di cooperazione, così come ieri criticava le misure di sicurezza prese dagli Stati che presidiano le frontiere esterne dall'UE, dimostra ancora una volta di non avere soluzioni al problema migratorio, se non la solita fallimentare retorica delle porte aperte.
Thierry Mariani (ID). – Monsieur le Président, il y a urgence à finaliser notre partenariat migratoire avec la Tunisie. Cessons enfin de tergiverser. Cessons de laisser l’agenda européen être dicté soit par des ONG douteuses complices des passeurs, soit par ceux qui ont sabordé la Tunisie en soutenant les Frères musulmans. Les efforts du président Saïed pour rebâtir, avec ses partenaires internationaux, une Tunisie stable et fiable qui résiste aux vagues migratoires qui lui viennent de toute l’Afrique, doivent être encouragés. Le protocole d’accord signé le 16 juillet dernier peut être la première pierre d’un partenariat renforcé. Il inclurait modestement 105 millions d’euros, sans condition d’obtention du prêt du FMI.
Oui, nous devons absolument avancer sur ce sujet et respecter la voix du peuple tunisien, qui refuse d’être la salle d’attente de toutes les migrations illégales de l’Afrique. Mais notre partenariat doit dépasser cela et couvrir tous les aspects de notre relation avec la Tunisie, notamment pour aider le pays dans son combat pour assainir ses finances publiques et redresser son économie. Entre le chaos grandissant du Sahel du Sud, l’anarchie et l’islamisme qui font la loi dans une large partie de la Libye, nous devons effectivement nous appuyer sur la Tunisie, une Tunisie fiable qui deviendrait enfin un vrai partenaire pour l’Union européenne.
Malin Björk (The Left). – Mr President, at the same time as the Tunisian regime is forcefully and violently, brutally, expelling people from its country, the EU decides it’s a good moment to sign a deal with the authoritarian regime. They’re paying off authoritarian regimes to stop people from seeking safety in Europe. It’s not the way forward.
However, it seems to be the model that the European Commission wants to adopt: Erdoğan; deals with the Libyan militia to push back people to stay in Libya, brutalised and tortured; and now also Tunisia on this list. Tunisia is not safe even for its own citizens, let alone for people seeking safety from persecution elsewhere. It is not a safe port.
This amounts to pushbacks by proxy. This EU that does this: it’s a lost EU; it’s a decadent EU; it’s an EU that does not stand up for democracy and human rights. So I can just say: cease this deal. Save lives at sea and organise a dignified reception in Europe.
Nicolas Bay (NI). – Monsieur le Président, mes chers collègues, l’accord migratoire entre l’Union européenne et la Tunisie est prometteur, et le président Saïed mérite notre soutien. Les pays du Maghreb sont en première ligne face à l’immigration qui se précipite aujourd’hui à l’assaut de l’Europe. Eux aussi subissent la pauvreté et la criminalité qu’apportent les migrants toujours plus nombreux. Plus de 100 000 rien qu’en Italie depuis le début de l’année, plusieurs millions venus partout en Europe depuis la crise de 2015.
À ce titre, le refus de la Commission de travailler avec la Libye, où se concentrent les migrants et les mafias de passeurs, parfois aidés par les ONG qui font les taxis des mers, est absolument coupable. Aidons les pays du Maghreb à défendre leurs frontières car ils protègent aussi les nôtres. Néanmoins, n’oublions pas qu’ils sont eux-mêmes parfois des pays de départ. Il faudra nous assurer que ces pays contrôlent leur propre immigration et sévir, le cas échéant, avec des clauses de sanction.
De plus, l’expulsion systématique des migrants clandestins qui sont des faux demandeurs d’asile, reste la meilleure solution pour assurer la maîtrise de nos frontières. Il faut dissuader les migrants de venir en leur montrant qu’ils ne pourront pas rester. Nous ne sommes qu’au début d’une immigration de masse absolument spectaculaire vers l’Europe. Donnons-nous aujourd’hui les moyens, tous les moyens, d’empêcher que l’Europe ne devienne l’Afrique.
Michael Gahler (PPE). – Herr Präsident, liebe Kollegen, Herr Kommissar! Wenn man die Situation in Tunesien nur unter diesem Aspekt der Migration betrachtet, dann ist in der Tat die Beschreibung, wie die Lage im Augenblick ist, Ihrerseits korrekt. Aber wir müssen doch das gesamte Bild sehen, und zwar nicht erst jetzt, seit heute, wo die Lage sich dramatisch verändert, sondern in den letzten zwei Jahren seit dem präsidentiellen Coup.
Und was haben wir denn da getan? Wir hätten aus meiner Sicht dieses jetzige Memorandum of Understanding nicht gebraucht, denn das hätten wir alles im Rahmen des Assoziationsabkommens machen müssen. Nur dann sind noch andere Aspekte relevant von Demokratie und Rechtsstaatlichkeit. Und hätten wir das Geld, was wir jetzt anbieten, vor zwei Jahren konditioniert angeboten, gesagt, Sie kehren zur verfassungsmäßigen Ordnung zurück und dann unterstützen wir Sie in einer Lage, wo das Land den Bach runtergeht gerade.
Jetzt haben wir eine Situation, dass auch Tunesier in die Boote stiegen. Das hatten wir vor zwei Jahren noch nicht. Durch Unterlassungssünden, weil wir es haben geschehen lassen, und weil wir uns nur für Migration interessieren, haben wir die interne Entwicklung total ignoriert. Und das hat dazu beigetragen, dass die Lage innerhalb des Landes so dramatisch geworden ist. Wie gesagt, Tunesier gehen rein, diejenigen, die von Präsidenten bedroht werden, weil sie aus Afrika kommen, das ist bereits angesprochen worden, und von daher Unterlassungssünden in den letzten zwei Jahren. Und jetzt versuchen wir nur, diesen einen Aspekt zu reparieren. Das ist zu wenig.
Pietro Bartolo (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, si chiamavano Fati Dosso e Marie, una giovane mamma e la sua bambina morte di stenti, senza acqua né cibo, abbracciate nel deserto tra la Libia e la Tunisia. Venivano dalla Costa d'Avorio e avevano 30 anni lei e sei la bambina. E in quel deserto sono arrivate dopo che il Presidente Kais Saied ha aperto la "caccia ai negri", come è stata definita, che ha costretto centinaia di subsahariani a lasciare gli accampamenti e le case in cui vivevano per fuggire nel deserto o tentare la traversata del Mediterraneo.
Questa è la rappresentazione visiva dell'accordo Unione europea-Tunisia. Ecco, la disumanità replicata all'ennesima potenza; ecco, la legittimazione al razzismo istituzionale, la complicità dell'Unione europea alle politiche brutali, in totale violazione delle norme e dei principi che, quantomeno sulla carta, vincolano la stessa Unione.
I 105 milioni di euro nel quadro di questo nuovo accordo sono una ferita all'identità europea come unione di paesi garanti del rispetto dei diritti umani e dello Stato di diritto. Far finta di non vedere non ci assolve ma ci rende corresponsabili di questa tragedia umanitaria.
Sophia in ‘t Veld (Renew). – Mr President, colleagues, we do not always have the luxury of choosing our neighbours, but as long as European standards on human rights, democracy and the rule of law are respected, of course we can conclude agreements.
But the Tunisia deal does not meet any of those standards. It has the legal status of a beer coaster and was concluded by a fantasy body called Team Europe. It has not delivered on reducing the number of arrivals and it has led to immense human suffering. We all remember the image of the dead body of a mother and her daughter in the desert, paid for by European money.
Now the EP claims it is all just a matter of implementation, but that is false. Many predicted that this deal would not work because it cannot work. It is just right-wing magical thinking. And Manfred Weber, who is absent, uses it for his love affair with the far right, and his derogatory remarks about the victims make his claim on Christian values sound very hollow.
Colleagues, this deal is a betrayal of European values.
Ryszard Czarnecki (ECR). – Panie Przewodniczący! Panie i Panowie! Nie uważam, żeby to porozumienie było zdradą europejskich wartości, jak mówi opuszczająca salę pani In't Veld, uważam, że to porozumienie jest potrzebne. Jest to wręcz konieczne. Mogę tylko wyrazić zdziwienie, że następuje tak późno. Mój kraj od dawna mówił, że trzeba robić wszystko, aby wspierać ludzi, kraje w Afryce i Azji, skąd przyjeżdżają imigranci czy uchodźcy do Europy. I myślę, że gdyby konsekwentnie stosowano tę zasadę, dzisiaj te problemy imigracyjne byłyby znacznie mniejsze. Znacznie taniej także z punktu widzenia europejskiego podatnika jest, gdy dajemy krajom w Afryce czy Azji środki finansowe, niż gdy przeznaczamy dużo więcej środków na poszczególnych imigrantów tutaj.
Bernhard Zimniok (ID). – Herr Präsident! Lisa S. wurde nur 30 Jahre alt. Letzten Freitag wurde sie in der deutschen Stadt Wiesloch von einem mehrfach vorbestraften Asylbewerber ermordet.
Der Tunesien-Deal und seine vagen Absichtserklärungen werden solche Fälle nicht verhindern. Die Massenmigration über die Mittelmeerroute wird damit nicht beendet. Eine drastische Reform der Migrationspolitik ist zwingend erforderlich und auch möglich. Man muss nur wollen und pragmatisch handeln: Grenzen schließen, sogenannte private Seenotrettungen verbieten, Schlepperboote zurückschicken und die unzähligen illegalen Migranten hierzulande abschieben. Alles wäre problemlos möglich.
Wird die Rücknahme der Migranten verweigert, muss Druck ausgeübt werden: Streichung von Entwicklungshilfe, Verhängung von Sanktionen gegen die Elite, Unterbindung von Rücküberweisungen. So werden nachhaltig Grenzen geschützt, nicht durch sinnlose Stuhlkreise.
Werte Kollegen, bisher verweigern Sie sich solchen Maßnahmen. Wegen Ihrer Politik müssen Menschen wie Lisa S. jeden Tag in Europa sterben. Nehmen Sie endlich Vernunft an und schützen Sie unsere Bürger vor Gewalt und Überlastung.
Laura Ferrara (NI). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, è difficile non vedere nell'accordo UE-Tunisia il tentativo di contenere i flussi in cambio di aiuti finanziari e di esternalizzare la responsabilità in materia di migrazione. Con esso si rischia di alimentare la dipendenza da un paese terzo con tutele dei diritti umani del tutto inadeguate.
È evidente a tutti che la Tunisia non possa essere considerata sicura a causa di episodi di razzismo, di xenofobia, di violenza verso i migranti subsahariani, a cui si aggiunge il deterioramento della democrazia e dello Stato di diritto. È penoso che tutto questo sia stato anche celebrato come un successo dalla Presidente italiana del Consiglio, Meloni, mentre l'Italia affronta con grandi difficoltà il doppio degli sbarchi rispetto all'anno scorso.
Anziché allora battersi per una più equa ripartizione delle responsabilità dell'Unione europea, ecco, sarebbe bene preferire rimanere alleata di coloro che, ostacolando i ricollocamenti obbligatori, aggravano la situazione dei paesi di primo ingresso.
Nadine Morano (PPE). – Monsieur le Président, «la morgue est saturée, le cimetière est saturé. Nous n’arrivons pas à faire face. Que l’Union européenne agisse. Et combien de délégations viennent ici et repartent sans que rien ne change?» Je n’oublierai jamais ce cri de colère du maire de Lampedusa, entendu en juin dernier lorsque j’y étais en mission parlementaire. Ce maire fait face quotidiennement à une submersion migratoire en provenance d’Afrique. Depuis le début de l’année, plus de 75 000 bateaux de migrants illégaux ont accosté en Italie, chiffre multiplié par deux en un an. Essentiellement des hommes. Plus de la moitié sont partis de Tunisie et notamment de Sfax, devenue malgré elle une plaque tournante de l’immigration irrégulière.
Alors oui, le volet migratoire de l’accord UE-Tunisie est une étape importante dans le partenariat stratégique et global engagé avec ce pays ami. Enfin, nous allons conditionner le versement des fonds européens en donnant davantage à un État africain qui s’inscrit dans un plan de développement économique massif et qui décide de mieux coopérer avec nous en matière migratoire. C’est la vision que les Républicains défendent dans cet hémicycle. Contrairement à la gauche, à l’extrême gauche, aux verts et aux amis de Monsieur Macron, notre priorité n’est pas de répartir les migrants dans nos États membres, mais de stopper l’immigration illégale et de protéger nos frontières extérieures.
Juan Fernando López Aguilar (S&D). – Señor presidente, resuenan en este Parlamento Europeo, en todas las lenguas, las protestas frente a este acuerdo con Túnez, inconsistente con la legislación europea y con la estrategia que nos hemos dado —un pacto de migraciones y asilo coherente con nuestros valores, única oportunidad de que sea eficaz—. 700 millones para una involución autoritaria en Túnez que intentan paliar el flujo migratorio que está padeciendo Italia.
¿Qué vamos a decir ante el flujo migratorio que está padeciendo Canarias en estos momentos como consecuencia de la inestabilidad en Senegal, a raíz del intento de autorreelección del presidente Macky Sall? Canarias está padeciendo en estos momentos la embestida de nada menos que 2 000 personas prácticamente cada fin de semana —en un contexto de migración irregular— que, una vez más, huyen de la desesperación.
¿Qué coherencia guarda todo esto con el compromiso que hemos adquirido de que todos los elementos de la ecuación —incluida la dimensión externa, pero también, por supuesto, la solidaridad vinculante en la redistribución de esas personas que llegan procedentes de países inestables, inseguros o absolutamente invivibles— tengan, por fin, una respuesta a escala europea?
¿Hasta cuándo vamos a continuar poniendo parches frente a lo que requiere una política europea que merezca ese nombre?
Fabienne Keller (Renew). – Monsieur le Président, chers collègues, renforcer la coopération entre l’Union européenne et les pays tiers dans le domaine migratoire, oui! Annoncer de tels accords avec, au centre, Madame Meloni, non! Monsieur le Commissaire, cher Olivér Várhelyi, Monsieur le Ministre, cher Pascual Navarro Ríos, la dimension extérieure du pacte européen sur l’asile et la migration est un pilier beaucoup trop important pour le laisser aux mains de l’extrême droite.
Avec mon groupe Renew, nous soutenons le développement de partenariats globaux mutuellement bénéfiques entre l’Union et les pays tiers clés dans notre voisinage. Il s’agit de bâtir une relation nouvelle avec ces pays, créer les conditions de leur développement, les aider à mieux gérer les flux migratoires croissants. La présidence française du Conseil a donné une impulsion forte en faveur d’une politique migratoire extérieure au niveau européen. Nous la soutenons résolument. Cette politique, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Ministre, est à construire avec les forces centristes pro-européennes, avec le Parlement européen, et avec comme principe cardinal le respect des droits humains.
Dino Giarrusso (NI). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, in questo momento, mentre noi parliamo, la costa sud dell'isola di Lampedusa è letteralmente invasa da barchini che i criminali responsabili del traffico di esseri umani continuano a usare, mettendo a rischio migliaia di vite, arricchendosi ed esasperando la realtà quotidiana di una piccola isola che porta sulle sue spalle, sulle sue esili spalle, un peso che dovrebbe essere condiviso da tutta l'Europa.
Quest'estate sono andato personalmente a Porto Empedocle, dove la situazione era insostenibile. Dunque, piuttosto che glorificare un accordo al ribasso con la Tunisia che non risolve nulla, l'Europa si prenda la responsabilità di togliere al paese di primo approdo ciò che un solo paese non può reggere.
Gli abitanti di Lampedusa sono eroi e sto candidando quel popolo di eroi al Premio Sacharov e invito tutti i colleghi e i gruppi a farsi un esame di coscienza e firmare la candidatura: oggi una piccola isola sta facendo il lavoro che dovrebbero fare 27 Stati membri, mentre madri e figli, come è stato giustamente ricordato, muoiono nel deserto senza avere alcuna colpa.
L'Europa si vergogni di questa tragedia e si assuma le sue – perché sono sue – responsabilità ora.
Sara Skyttedal (PPE). – Mr President, the uncontrolled illegal immigration over the Mediterranean is a threat to all Member States and the Union itself, as it erodes the alliance of the free movement, not to mention the many deaths in the Mediterranean that are caused by the activities of cynical human trafficking networks.
In order to stop this, we need external cooperation. The EU-Tunisia agreement is essential in order to retain a strict control of the EU border for our own security and for humanitarian reasons. We need to work decisively, long-term and on all fronts. We need to get sustainable and common migration policy in place and we need to deepen cooperation with countries such as Tunisia. Together we can make a difference and save lives that are tragically lost at sea due to hypocritical migration policy.
Udo Bullmann (S&D). – Herr Präsident, werte Kolleginnen und Kollegen! Präsident Saied bekommt mehr als eine Milliarde Euro, während er zentrale Menschenrechtsverletzungen begeht und weiter Demokratie in Tunesien abbaut. Kommissar Várhelyi, Sie müssen Fragen beantworten, sehr konkrete Fragen.
Warum ist eine Vereinbarung nicht versucht worden im Rahmen des existierenden Assoziierungsabkommens mit Tunesien, dessen Artikel 2 uns genau bindet auf die Einhaltung der Menschenrechte? Ist das ein Zufall?
Sie müssen Fragen beantworten, die sich auch auf die Äußerungen von Volker Türk, dem UN-Hochkommissar für Menschenrechte, beziehen, der jüngst im Juni festgestellt hat, wie sehr sich die Situation verschlechtert. Haben Sie mal mit dem geredet?
Und wie wollen Sie garantieren, dass die Grundsätze der Europäischen Union im Artikel 21 des EU-Vertrags – Menschenrechte sind der Maßstab unserer Außenpolitik – eingehalten werden?
Hilde Vautmans (Renew). – Voorzitter, mijnheer de commissaris, hier in het debat vandaag heb ik eigenlijk niemand gehoord die uitbundig positief is over dit akkoord. Heel veel critici. Ik moet u zeggen dat Europa hier voor mij eigenlijk echt geen goede beurt heeft gemaakt. Waarom? We hebben niet met één stem gesproken, dat is duidelijk. De voorzitter van de Commissie en twee regeringsleiders vormen niet Team Europa. We hebben ook het Parlement helemaal buitenspel gezet en na twee maanden kennen we nog altijd niet alle details van het akkoord. Wat wel duidelijk is, is dat we een blanco cheque gegeven hebben aan een autocratische regeringsleider die eigenlijk de mensenrechten ondermijnt en geweld tegen migranten aanwakkert. En dit alles zonder resultaat, beste collega’s.
Ja, we moeten de buitengrenzen beter afschermen. Ja, we moeten mensensmokkelaars feller aanpakken. Ja, we moeten de terugkeer van irreguliere migratie bevorderen. Maar we moeten vooral werk maken van een echt Europees asiel- en migratiebeleid. En het beeld van Matyla Dosso en haar dochter Marie krijg ik als moeder, als politica, niet uit mijn hoofd. Dit is niet mijn Europa. Laten we werk maken van het migratiepact, van de aanpak van smokkelaars, maar ook van het beschermen van mensen die op de vlucht zijn voor oorlog en geweld.
Fabio Massimo Castaldo (NI). – Signor Presidente, gentile Commissario, onorevoli colleghi, nonostante le numerose condanne di quest'Aula sulla deriva autoritaria del Presidente Saied, nel giugno scorso è stato ratificato il protocollo d'intesa tra la nostra Unione e la Tunisia, celebrato come una pietra miliare nel consolidamento di questo partenariato.
Mentre la democrazia tunisina viene erosa ogni giorno di più, di fronte a noi c'è il dovere di interrogarci su chi sono gli alleati che vogliamo al nostro fianco e quali sono le linee rosse da tracciare, soprattutto quando parliamo di vite umane. Ma prima ancora di guardare in casa d'altri, dovremmo fare i conti con quanto accade all'interno della nostra unione.
Non possiamo lasciare, infatti, che siano le volontà di alcuni governi, tra cui purtroppo quello del mio Paese, l'Italia, ad approcciare il fenomeno migratorio in maniera strumentale, scellerata e completamente irrispettosa dei diritti umani e a dettare quindi, infine, l'agenda europea.
Pochi giorni dopo la firma dell'accordo, l'attuale governo italiano ha convocato una conferenza sulle migrazioni, definendo il protocollo d'intesa come l'inizio di una relazione diversa. Se per diverso si intende un approccio basato sull'assenza di condizionalità, su massicci respingimenti forzati di migranti rispediti nel deserto senza acqua né cibo, come accade frequentemente in Tunisia, ripetendo quindi gli errori e gli orrori dell'accordo Berlusconi-Gheddafi, non potremo più permetterci di parlare di futuro ma solo di un ritorno alle pagine più buie della nostra storia.
Karlo Ressler (PPE). – Poštovani predsjedavajući, kolijevka zapadne civilizacije, Sredozemlje, već je godinama simbol strukturno neuspješne politike migracija i dubokih manjkavosti u zaštiti vanjskih granica.
Kriminalne, krijumčarske mreže svakodnevno na europski teritorij velikim dijelom, upravo iz Tunisa, ilegalno uvode stotine i stotine osoba na europski teritorij. Zbog toga pozdravljam sporazum koji u fokus treba staviti suzbijanje kriminalnih mreža krijumčara i sprečavanje ljudskih tragedija na Sredozemlju.
Ne postoji instant rješenje, ali snažnija zaštita vanjskih granica uz pomoć trećih država potpuno je logična mjera. Ne smijemo i ne možemo dati prednost nekakvim moralizirajućim tonovima kakve čujemo i danas u ovoj raspravi, na uštrb sigurnosti naših građana koji na dnevnoj bazi svjedoče dramatičnom priljevu migranata.
Sada treba inzistirati na punoj provedbi sporazuma i sada treba inzistirati da učinimo sve kako bismo suzbili nekontrolirane migracijske tokove kakvi neizbježno dovode do destabilizacija svih društava.
(Govornik je pristao odgovoriti na pitanje postavljeno podizanjem plave kartice)
Sophia in ‘t Veld (Renew), blue-card question. – You mentioned the people smugglers. Surely, you are aware that since the conclusion of this deal, whatever it may be, that the business has actually boomed for people smugglers. Would the EPP consider this a successful outcome of the deal?
Karlo Ressler (PPE), (Govornik je pristao odgovoriti na pitanje postavljeno podizanjem plave kartice.) – Prije svega, mislim da, kada sam govorio o takvim moralizirajućim tonovima, to je jedan dio onoga što se, nažalost, čulo s ljevice.
Također sam napomenuo, i na tome inzistiramo, da je potrebna puna implementacija tog dogovora s glavnim ciljem da dođe do smanjenja nezakonitih migracija, do suzbijanja bilo kakvih kriminalnih mreža koje profitiraju na takvom licemjernom, ciničnom iskorištavanju onih čiju želju da dođu u Europu mi možemo na nekakvoj ljudskoj razini razumjeti, ali isto tako moramo shvatiti da jednostavno sve nepravde svijeta ne mogu biti riješene azilom u Europi i jednostavno moramo shvatiti da situacija kakva je danas u svakom slučaju nije održiva.
Nicola Danti (Renew). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, la grave crisi migratoria di quest'estate è l'ennesima prova che l'estrema destra su questo tema è brava a prendere voti in campagna elettorale ma pessima quando si trova a dover governare un problema così complesso. Il disastro firmato Giorgia Meloni, che è l'accordo con la Tunisia, è sotto gli occhi di tutti: risultati nulli, arrivi più che raddoppiati, l'Europa che ora si trova sotto ricatto del dittatore di turno.
Cari colleghi, se speriamo di fermare a poche miglia dalle nostre coste i milioni di persone che aspirano a condizioni di vita dignitose, facendo fare il lavoro sporco a regimi più o meno autoritari attraverso accordi di corto respiro, non otterremo il risultato sperato. Anzi, ci alieneremo la reputazione di culla della civiltà e dei diritti, consegnando questo continente alle illusioni di Cina e Russia.
Allora basta slogan, basta finte soluzioni, buone solo a rincorrere il consenso elettorale. Serve uno sguardo lungo, investimenti, cooperazione allo sviluppo, commercio e difesa della democrazia. Solo così potremo dare una prospettiva al continente africano e, al contempo, controllare il fenomeno migratorio.
Tom Vandenkendelaere (PPE). – Voorzitter, commissaris, collega’s, het migratiepact heeft terecht de ambitie om de instroom van migranten weer beheersbaar te maken in de Unie. De versterking van de buitengrenzen speelt daarbij uiteraard een belangrijke rol, net als een effectief terugkeerbeleid. Maar ook samenwerking met derde landen is essentieel in ons migratiebeleid, uiteraard steeds met respect voor de rechten van degenen die aanspraak maken op bescherming.
Het akkoord tussen de Unie en Tunesië is ten gronde een goed akkoord, maar nu moet er vooral ingezet worden op de volledige en de correcte invoering ervan. We hebben eigenlijk meer dergelijke akkoorden nodig om ervoor te zorgen dat mensen in de toekomst in eigen land of in eigen regio een toekomst zien, door onder meer gerichter te investeren in onderwijs en werkgelegenheid, door criminele smokkelnetwerken efficiënter aan te pakken. En het is alleen door die actieve en volgehouden samenwerking met die betreffende landen in alle relevante beleidsdomeinen dat we de instroom van migranten beheersbaar kunnen maken en op die manier ook ons migratiebeleid beheersbaar maken.
En daarom spreek ik mijn steun uit voor dit akkoord.
Catch-the-eye procedure
Gabriel Mato (PPE). – Señor presidente, la migración irregular supone, sin lugar a dudas, un motivo de preocupación para la Unión. Miles de personas mueren en la mar buscando una vida mejor y casi siempre en manos de mafias. Pero este no es un fenómeno exclusivo de un solo Estado miembro. En Canarias somos testigos diarios de la muerte en la mar, al ser la ruta del África occidental la más peligrosa. Unas 2 000 personas fallecieron el año pasado intentando cruzar el Atlántico —veinte desaparecidos ayer mismo—, y en estos días hemos batido el triste récord de llegadas de inmigrantes. Frente a eso, ¿qué estamos haciendo? ¿Lo suficiente? Rotundamente, no. Ni en España ni en Europa.
Debemos buscar soluciones que eviten que estas personas comiencen el viaje. Es necesario afrontar los problemas en sus países de origen, acabar con las razones por las que la gente se hace a la mar. Y una buena forma de lograrlo es firmar acuerdos tanto con los países de tránsito como con los de origen, cuando esto sea posible.
El memorando de entendimiento que hemos firmado con Túnez es un buen ejemplo. Se trata de no convertir nuestros mares en cementerios, de conseguir que nadie tenga motivos para abandonar su hogar embarcándose en una empresa tan peligrosa.
Está claro que la Unión Europea tiene un problema migratorio. Afrontémoslo con decisión y valentía.
Domènec Ruiz Devesa (S&D). – Señor presidente, yo creo que usted, señor comisario, habrá escuchado el debate. Se ha quedado usted bastante solo con la ultraderecha, con una parte del PP —ni siquiera todas—. Ya hemos escuchado al señor Gahler, persona bastante solvente del Grupo Popular. Tampoco ha tenido el apoyo ni siquiera de todo el Grupo ECR. Eso ya es de nota. Hemos escuchado a la señora Kanko, que tampoco le ha apoyado. Y, por supuesto, todos los demás no le hemos apoyado, ni socialistas, ni verdes ni la izquierda. En fin, no es para estar muy satisfecho.
Ha firmado usted, o su jefa, un acuerdo sin ninguna base legal, pasando por encima de su jefe, por cierto, el Alto Representante del Consejo. Yo creo que en el edificio Justus Lipsius tampoco deben de estar para descorchar botellas de champán con el procedimiento.
Se ha acompañado de la señora Meloni, la primera presidenta de un Gobierno de ultraderecha en Italia después de la Segunda Guerra Mundial, conocida por perseguir en su país a los homosexuales y a los inmigrantes. No sé si lo que querían hacer era también una operación de blanqueo de la señora Meloni.
Y, además, han firmado el acuerdo con un presidente que ha acabado con el Estado de Derecho, con la libertad de prensa, que ha suspendido el Parlamento y que, además, abandona inmigrantes en el desierto de Libia. No es para que le felicitemos, señor Várhelyi.
Erik Marquardt (Verts/ALE). – Herr Präsident! In der öffentlichen Diskussion ist es ja immer so schwarz-weiß, also ist man für oder gegen Abkommen mit Drittstaaten. Aber ich glaube, die Debatte heute zeigt auch, dass es eben darauf ankommt, wie solche Abkommen gestaltet sind.
Ich glaube, dass Abkommen gut sein können, wenn sie bestimmte Ziele erreichen wollen, nämlich die humanitäre Situation vor Ort zu verbessern, nämlich Migration besser zu organisieren, dass das Sterben vermieden wird, und wenn solche Abkommen eben dann auch am Ende Menschenrechte und Demokratie fördern.
Dass all das bei diesem Tunesien-Deal am Ende herauskommt, glaube ich aber nicht.
Wie unwichtig uns Demokratie zu sein scheint, sieht man ja schon wieder daran, wie das Abkommen eigentlich zustande kommt. Wir haben ja nicht einmal den Text demokratisch in der EU diskutieren können. Das Parlament war ja überhaupt nicht eingebunden. Und dass die Kommission immer wieder gegen die gleiche Wand rennt beim Scheitern in der Türkei, beim Scheitern in Libyen, das ist schon ein bisschen verwunderlich. Und es ist auch verwunderlich, dass besonders diejenigen auf der rechten Seite des Parlaments, die am stärksten gegen Schlepper kämpfen wollen, dann dastehen und solche Abkommen loben.
Denn, wer schickt denn die Menschen dort in die Wüste und wer wird dann in die Wüste geschickt? Das sind doch die Menschen, die nicht bezahlen können. Und wer entscheidet denn, welche Boote ablegen? Das ist doch das Regime. Es ist doch unvorstellbar, dass Saied nicht selbst persönlich davon profitiert, dass diese Menschen ablegen. Es sind doch die Schlepper, mit denen wir Abkommen machen, statt sie zu bekämpfen.
Mick Wallace (The Left). – President, in March, the Parliament condemned President Saied’s racist discourse and attacks against sub-Saharan migrants and called on authorities to comply with international law. A few months later, Commission President Von der Leyen was signing a deal with Saied: macro financial support over EUR 100 million in exchange for austerity and stronger border controls – money for social, political and economic violence.
Less than a month later, we saw the reality of the EU deal. In August, 27 bodies were found just near the Tunisian border in Libya. They had been forced across by the Tunisian authorities. They were forced to wander in the desert – no food, no shelter, no water for a long period – and died of starvation and dehydration.
The EU funds concentration camps and brutal repression from Morocco to Turkey and calls others authoritarian. The EU is turning the Mediterranean Sea and North African deserts into absolute graveyards, and our leaders still talk endlessly about EU values?
Francisco José Millán Mon (PPE). – Señor presidente, Túnez es un vecino muy importante, un socio avanzado de la Unión. Tenemos que acompañar al pueblo tunecino en la situación política, económica y social tan difícil y compleja que atraviesa. Desde 2011 venimos apoyando el cambio en el país.
El memorando suscrito recientemente con sus autoridades entiendo que corresponde a este posicionamiento básico. En estos momentos no podemos desentendernos de Túnez. No podemos marginar el país. No podemos, en el fondo, olvidar la orilla sur del Mediterráneo.
Además, en estos meses últimos la problemática de la migración se ha agravado y está afectando a los países europeos. Tenemos que ayudar a Túnez a controlar los flujos migratorios y a luchar más eficazmente contra las mafias que trafican con seres humanos.
Pero, lógicamente, la relación con Túnez tiene que estar guiada por el Derecho internacional y también por el respeto de los derechos humanos, que debe incluir el trato a los emigrantes.
Espero que el memorando sirva también para acelerar esas reformas económicas y sociales que desgraciadamente en la última década han sido totalmente olvidadas en Túnez.
Y, para terminar, unas palabras de solidaridad con otros países del Magreb, con Marruecos y con Libia, que están atravesando en los últimos días gravísimas dificultades por culpa de grandes catástrofes medioambientales.
Matjaž Nemec (S&D). – Gospod predsednik. Razmere v Tuniziji so še vedno zelo zaostrene. Na razkroj demokracije opozarjamo že vrsto let. Prav tako opozarjamo na pregon novinarjev, kritikov, sodnikov, sindikalistov in civilne družbe in seveda zahtevamo njihovo izpustitev.
Ljudje so se znašli v izjemno težkih socialnih, ekonomskih razmerah. Številni si zaradi visokih cen vse težje privoščijo hrano. A predsednik Saied namesto naslavljanja težav ljudi še naprej ruši demokracijo in institucije. Politični projekt predsednika se nanaša izključno na iskanje sovražnikov. Tako za katastrofalen ekonomski položaj s sovražnim govorom krivi begunce, azilante in migrante iz podsaharske Afrike, ki preko Tunizije iščejo pot v Evropo. Ob tem pa je povsem nesprejemljivo, da želi Unija finančno nagraditi in tako legitimirati vedno bolj avtokratski režim.
Ob tem pozivam tunizijske oblasti, da nemudoma začnejo spoštovati zavezo mednarodnemu pravu in človekovim pravicam. Pozivam k zamrznitvi sporazuma med Tunizijo in Unijo ter prekinitvi financiranja in podpore tunizijskim varnostnim silam za nadzor meje, dokler niso izpolnjena merila spoštovanja človekovih pravic.
Pierrette Herzberger-Fofana (Verts/ALE). – Monsieur le Président, l’Union européenne et la Tunisie ont signé un protocole d’accord pour limiter l’immigration depuis le continent africain vers l’Europe. Cet accord, même s’il prévoit de sauver des vies humaines et de mettre un frein aux passeurs criminels, ne correspond pas à la réalité. En effet, l’océan devient le cimetière de tous les migrants. Des centaines de migrants sont bloqués en détresse à la frontière entre la Tunisie et la Libye. D’autres sont brutalement refoulés dans le désert, sans eau ni vivres. Une véritable tragédie se joue sous nos yeux.
Cet accord rend l’Union européenne complice des violations des droits des réfugiés, et accepte également le comportement répressif de la Tunisie, mais surtout de son président qui déverse sa bile par des propos racistes et xénophobes contre les migrants. Je le cite, il parle de «hordes de migrants illégaux venus des pays subsahariens qui ont ourdi un plan criminel, ont modifié la composition du paysage démographique de la Tunisie et qui seraient à l’origine de violences, de crimes et de pratiques inacceptables». Cet accord s’élève contre les valeurs d’humanisme qui caractérisent l’Union européenne et le respect des droits humains.
Clare Daly (The Left). – Mr President, I think if you wanted an example of the absolute hypocrisy, arrogance and ‘do as I say, not as I do’ attitude of the European Union, this has got to be it. Yet another grubby EU deal with yet another repressive government: a billion euro promise for Tunisia – that renowned violator of human rights – on condition that it joins Europe’s border guards.
I’m sure we’re going to hear an awful lot tomorrow from Ursula von der Leyen about Europe’s values, about the battle between autocracy and democracy that’s being waged in Ukraine. But will we hear about the EU’s cosy relationship with some of the world’s ugliest governments? Will we hear about the people starving to death in Nagorno-Karabakh, thanks to the EU’s friends in Azerbaijan? Will we hear about the tens of thousands dead – massacred by EU values all the way from West and Central Africa to Lampedusa? Like hell we will!
Because rhetoric and reality are in sharp conflict in here. Is it any wonder we’ve no credibility? And if the EPP are so concerned about refugees and migrants, stop destroying people’s countries and rolling back on climate change commitments.
Isabel Santos (S&D). – Senhor Presidente, Senhor Comissário, Senhor Ministro, depois de ouvirem os legítimos representantes dos cidadãos europeus, só nos resta uma conclusão: este acordo em matéria de política migratória com a Tunísia tem que ser interrompido imediatamente.
Ao longo dos últimos seis anos a União Europeia investiu mais de 6 mil milhões em acordos deste género com países da vizinhança. Qual o resultado? 25 000 mortes, mais de 25 000 mortes no Mediterrâneo!
Este tipo de acordos não salva vidas. Este tipo de acordos condena vidas. E este acordo com Saied é reforçar a sua ditadura, o seu regime autocrático e condenar mais migrantes à morte, à mais vil violação dos direitos humanos, ao abandono no deserto.
(End of catch-the-eye procedure)
Olivér Várhelyi,Member of the Commission. – Mr President, honourable Members, thank you for the valuable inputs and the overall support for the strengthening of EU-Tunisia relations. This reinforced partnership, through the implementation of the memorandum of understanding, will be to the benefit of our people.
Migration is an important pillar of this comprehensive approach. The European Commission is committed to deliver tangible results – together with the Tunisian authorities and in close cooperation with the Member States – in the fields of protection, border protection, anti-smuggling, return and reintegration, and legal migration.
Undoubtedly, a number of recent developments are a source of concern. But this is exactly one of the reasons why this new comprehensive and strategic partnership with Tunisia – which allows us to address the current challenging situation – is needed on the ground. There can be no doubt that the current trends make it essential to step up cooperation with our partners across North Africa, in particular with Tunisia.
And to those who have quoted that this MoU is not bringing results, let me give you two figures. Based on our cooperation this year, there have been already almost 24 000 interceptions made by the coast guard of Tunisia –this means interception also of smugglers – compared to 2022, when it was only 9 376. When it comes to saving lives, in 2022, there were 32 459 lives saved by the Tunisian border and coast guard. This year we are already at almost 50 000 lives that we have saved through this cooperation.
In the same vein, the socioeconomic situation makes it ever more relevant for the European Union to heavily engage across the region. The European Union will continue to stand by the Tunisian people and keep on supporting Tunisia to overcome this difficult period.
Pascual Navarro Ríos,presidente en ejercicio del Consejo. – Señor presidente, señorías, señor comisario Várhelyi, creo que hemos tenido un debate interesante —como dice el señor presidente— sobre la cuestión de la migración y la colaboración con Túnez para abordar este asunto. Hemos tomado nota de las diversas sensibilidades sobre este asunto.
Creo que todos podemos estar de acuerdo en que la cooperación con Túnez en la cuestión de la migración debe tener el más amplio alcance y tener en cuenta todas las cuestiones.
Por otro lado, algunas de sus señorías y también el Comisario han mencionado otros aspectos del acuerdo alcanzado por la Comisión con Túnez: los aspectos económicos.
Y, sobre todo, me gustaría, antes de concluir este debate, llamar la atención de sus señorías sobre otro aspecto, que es el de la dimensión humana, las relaciones entre personas, en la colaboración entre la Unión Europea y Túnez. Es un elemento clave de nuestra cooperación y debería ser un ejemplo del potencial de las vías legales para que los migrantes lleguen a Europa.
Esta línea de trabajo incluirá una mayor cooperación en investigación, educación y cultura, así como el desarrollo de asociaciones en materia de talentos, abriendo nuevas oportunidades para el desarrollo de capacidades y la movilidad, en especial para la juventud tunecina.
President. – The debate is closed. Thank you to all the participants.
We will resume at 12.00 with the votes.
Written statements (Rule 171)
Dominique Bilde (ID), par écrit. – Monsieur le Président, chers collègues, l’éviction de Mohamed Bazoum au Niger est naturellement une mauvaise nouvelle pour la stabilité régionale, mais aussi sur le plan migratoire. L’intéressé, qui avait d’ailleurs été ministre de l’intérieur, avait fait preuve d’un certain volontarisme en la matière. Dans ce contexte, on peut difficilement rejeter la perspective d’un partenariat migratoire avec la Tunisie, pays au cœur de la régulation des arrivées vers l’Europe. Bien entendu, cet accord ne peut être l’alpha et l’oméga de notre stratégie dans ce domaine. Le taux d’exécution des ordres de retour depuis l’Union européenne reste désespérément bas: seulement 20 % en 2021. Parmi les pays lanternes rouges, on note certains bénéficiaires de la coopération au développement de l’Union européenne ou encore du système des préférences généralisées. Le conditionnement de ces avantages à une réelle coopération en matière de réadmissions devrait à présent s’imposer comme une évidence.
Balázs Hidvéghi (NI), írásban. – Az Európába irányuló tömeges illegális migráció megállításához két dologra van szükség: a határvédelem megerősítésére és a kibocsátó országokkal szoros együttműködésre. Utóbbira példa a Tunéziával kötött megállapodás, amit – nem túl nagy meglepetésünkre – a bevándorláspárti baloldal óriási intenzitással támad.
Elfogadhatatlan, hogy a baloldal bevándorláspárti nyilatkozataival évek óta gerjeszti az Európába irányuló illegális migrációt, és minden értelmes, pragmatikus megoldási javaslatot támad, miközben Európa egyes külső határain mára tarthatatlanná vált a helyzet!
Mindenféle felelőtlen, a migrációt támogató nyilatkozat helyett az Európai Uniónak a jövőben arra kell törekednie, hogy az afrikai országokkal egy pragmatikus, de tisztességes megállapodásrendszer szülessen, ami képes a migrációs problémát hosszú távon és a gyökerénél kezelni. A földközi-tengeri útvonalon túl ugyanez igaz a balkáni és keleti útvonalakra is. Elengedhetetlen a Törökországgal való megállapodás megújítása, és a nyugat-balkáni országokkal való aktív diplomácia folytatása. Az illegális migrációt ugyanis csak ezen országok szoros együttműködésével lehet megállítani.
(For the results and other details of the vote: see Minutes)
6.1. Approbation de la nomination d’Iliana Ivanova en tant que membre de la Commission européenne (vote)
6.2. Plan pluriannuel de gestion du thon rouge dans l’Atlantique Est et la mer Méditerranée (A9-0243/2023 - Clara Aguilera) (vote)
– Before the vote:
Clara Aguilera, ponente. – Señora presidenta, un saludo a todos. Esta normativa que acabamos de aprobar definitivamente incorpora al Derecho de la Unión Europea todos aquellos acuerdos de la Comisión del Atún Rojo del Atlántico y el Mediterráneo. Ha estado paralizada durante dos años en este Pleno, ya que, después de aprobarla el trílogo, el Coreper echó para atrás la propuesta y el acuerdo al que había llegado con nosotros.
No obstante, hemos considerado que el sector merecía ya este plan de ordenación plurianual para el atún rojo del Atlántico oriental y el Mediterráneo después de trece años de recuperación. Hemos luchado y vamos a seguir luchando por que las cuotas de reparto del atún rojo tengan en cuenta la pesca artesanal de una vez por todas. No hemos conseguido que sea vinculante en este momento, pero vamos a seguir trabajando para que lo sea.
Muchas gracias a todos los ponentes alternativos por su trabajo, gracias a todos. Yo creo que el sector está esperando esta normativa, pero, sin duda, va a seguir esperando que sigamos defendiendo la pesca artesanal y el derecho a tener una cuota significativa para poder subsistir.
6.3. Étiquetage des aliments biologiques pour animaux familiers (A9-0159/2023 - Martin Häusling) (vote)
6.4. Normes de qualité et de sécurité des substances d’origine humaine destinées à une application humaine (A9-0250/2023 - Nathalie Colin-Oesterlé) (vote)
– Before the vote:
Nathalie Colin-Oesterlé, rapporteure. – Madame la Présidente, mes chers collègues, 25 millions de transfusions sanguines, 35 000 transplantations de cellules souches, 1 million de cycles de procréation médicalement assistée sont effectués chaque année au sein de l’Union européenne. Ces chiffres montrent à quel point cette réglementation sur laquelle nous sommes sur le point de nous prononcer est importante.
Les dons de substances d’origine humaine sont indispensables à la survie et au rétablissement de nombreux patients dans l’Union européenne, ainsi qu’à la naissance de beaucoup de citoyens européens, avec de réels enjeux de santé publique: mieux protéger les donneurs et les receveurs partout en Europe, mieux harmoniser nos systèmes nationaux, et construire l’autonomie européenne.
Je remercie sincèrement mes collègues rapporteurs fictifs pour leur travail sur ce rapport qui, je crois, permet de répondre à toutes ces questions en rappelant le principe fondamental de don volontaire et non rémunéré, et la non marchandisation du corps humain.
– After the vote on the Commission proposal:
Nathalie Colin-Oesterlé, rapporteure. – Madame la Présidente, chers collègues, merci pour votre confiance. Je demande donc le renvoi du dossier en commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, conformément à l’article 59, alinéa quatre, du règlement intérieur, afin de permettre aux négociations interinstitutionnelles de commencer.
(Parliament agreed to the request)
6.5. Adhésion à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indications géographiques (A9-0237/2023 - Marion Walsmann) (vote)
6.6. Mise en place de l’instrument visant à renforcer l’industrie européenne de la défense au moyen d’acquisitions conjointes (A9-0161/2023 - Michael Gahler, Zdzisław Krasnodębski) (vote)
6.7. Polluants des eaux de surface et des eaux souterraines (A9-0238/2023 - Milan Brglez) (vote)
– After the vote on the Commission proposal:
Milan Brglez, rapporteur. – Madam President, I would not take long. Actually, substantially, I would like to thank you for the support, and procedurally, I would like to request referral of the file back to the committee in line with Rule 59(4).
(Parliament agreed to the request)
6.8. Directive sur les énergies renouvelables (A9-0208/2022 - Markus Pieper) (vote)
6.9. Crédits aux consommateurs (A9-0212/2022 - Kateřina Konečná) (vote)
6.10. Protection des indications géographiques pour les produits artisanaux et industriels (A9-0049/2023 - Marion Walsmann) (vote)
6.11. Système des écoles européennes – état des lieux, enjeux et perspectives (A9-0205/2023 - Ilana Cicurel) (vote)
– Before the vote:
Ilana Cicurel, rapporteure. – Madame la Présidente, chers collègues, et si nous parlions enfin davantage d’éducation dans cet hémicycle? Comment ne pas voir que les fractures éducatives dont souffrent nos sociétés sont au cœur des crises politiques que nombre de nos pays traversent? Nous avons collectivement et massivement voté pour appeler à la mise en place d’un espace européen de l’éducation pour faire de l’Europe une puissance éducative. Aujourd’hui, le rapport sur le système des écoles européennes, qu’avec mes collègues rapporteurs fictifs nous vous soumettons et qui a été adopté à la quasi-unanimité en commission culture, porte une nouvelle ambition pour ce réseau scolaire unique.
Créé en 1953, il combine étude dans la langue maternelle, selon les traditions nationales, et cursus européen, né d’une synthèse des différents systèmes éducatifs de l’Union européenne. L’ambition de notre rapport est donc double. D’abord, appeler à une réforme du système des écoles européennes qui, victime de leur succès, traversent une crise de croissance, et ensuite – et c’est son apport le plus novateur – faire de ce réseau scolaire un moteur du développement de l’espace européen de l’éducation: améliorer le système au profit de ses élèves en matière de prise de décision, d’autonomie des établissements, de recrutement d’enseignants, d’inclusion, de renforcement de l’éducation à l’Europe, placer les enseignants au cœur du système, demander plus d’échanges et de supervision pédagogique, appeler à une révision de la ligne budgétaire et à un contrôle accru du Parlement européen.
En élargissant le champ des bénéficiaires du système des écoles européennes, qui ne sont plus seulement les élèves qui y sont scolarisés, mais l’ensemble des élèves d’Europe, nous changeons de paradigme et nous investissons très concrètement dans une Europe puissance éducative, riche de notre diversité pédagogique, qui offre à chaque État membre la possibilité de se saisir et de s’inspirer des meilleures pratiques pédagogiques européennes. J’espère pouvoir compter sur votre soutien.
6.12. Objection formulée conformément à l’article 112, paragraphes 2 et 3, du règlement intérieur: maïs génétiquement modifié MON 87419 (B9-0362/2023) (vote)
6.13. Objection formulée conformément à l’article 112, paragraphes 2 et 3, du règlement intérieur: maïs génétiquement modifié GA21 x T25 (B9-0363/2023) (vote)
Puhemies. – Esityslistalla on seuraavana Andreas Schwabin sisämarkkina- ja kuluttajansuojavaliokunnan puolesta laatima mietintö Euroopan parlamentin ja neuvoston asetukseksi sisämarkkinoiden hätätilavälineen perustamisesta ja neuvoston asetuksen (EY) N:o 2679/98 kumoamisesta (COM(2022)0459 - C9-0315/2022 - 2022/0278(COD)) (A9-0246/2023)
Andreas Schwab, Berichterstatter. – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen, Herr Kommissar! In der Coronakrise haben wir gesehen, wie schnell die Mitgliedstaaten Grenzkontrollen in Europa wieder zurückgebracht haben, weil wir auf die Krise nicht ausreichend vorbereitet waren, und damit wurde das wirtschaftliche Herzstück Europas fast zum Erliegen gebracht.
Wir wollen den europäischen Binnenmarkt verteidigen. Wir wollen dafür sorgen, dass die Mitgliedstaaten diesen Binnenmarkt offen halten, weil wir nur so unsere wirtschaftliche Leistungsfähigkeit sichern können. Mit der Anwendung des Notfallinstruments für den Binnenmarkt geben wir eine klare Antwort auf die Herausforderungen der COVID-Pandemie, aber auch auf die Herausforderungen des russischen Angriffskriegs in der Ukraine. Wir wollen, dass die Europäische Union auch in einer möglichen zukünftigen Krise handlungsfähig und voll funktionsfähig bleibt.
Dafür haben wir das Gesetz erweitert. Mit IMERA soll auch die Abwehrfähigkeit des Binnenmarkts Bedeutung erlangen, denn der Notfall kann viel einfacher bewältigt werden, wenn funktionierende Verfahren schon vor der Krise laufen. Schon vom Namen her wird nun klar, dass es bei diesem Gesetz darum geht, den Binnenmarkt im Notfall zu schützen und im Vorfeld Resilienz aufzubauen.
Das ist wichtig, denn es handelt sich dabei um konkrete Maßnahmen, die die Durchgängigkeit der EU-Grenzregionen – und das ist mir besonders wichtig – für krisenrelevante Dienstleister und Arbeitnehmer und unsere Versorgung mit krisenrelevanten Produkten und Dienstleistungen in der nächsten Krise sicherstellen.
Mit einem funktionierenden Farbsystem wird die Krisenlage in der Europäischen Union dann in Grün, Orange und Rot eingeteilt:
In der grünen Phase, Herr Kommissar, kann die Europäische Kommission Krisenprotokolle entwickeln und Simulationen durchführen. Unternehmen können ihre Resilienz im Rahmen von freiwilligen Stresstests prüfen.
In der gelben – in der gefährlicheren Phase, im sogenannten Überwachungsmodus – wird die Kommission dazu ermächtigt, in Zusammenarbeit mit den Mitgliedstaaten eine Inventur an Waren- und Dienstleistungen von strategischer Bedeutung durchzuführen.
Die Grenzschließungen haben unseren Alltag massiv eingeschränkt, und das wollen wir verhindern. Deswegen muss im Notfallmodus zukünftig ein Regelungsfall gelten, dass die Mitgliedstaaten keine Einfuhrverbote mehr erlassen dürfen und Grenzschließungen verboten bleiben. Krisenrelevantes Personal wie Ärzte und Krankenschwestern sollen zukünftig die Grenze durch Vorzeigen eines einfachen QR-Codes passieren können. Angaben zum Gesundheits- und Arbeitsstatus sollen online durch einheitliche Formulare erfolgen. Dies muss die Kommission aber schon jetzt vorbereiten, damit im Krisenfall alle digitalen Schnellspuren schon einsatzbereit sind.
Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Mit dem Vorschlag stärken wir auch die Unabhängigkeit der Unternehmen. Denn der Vorschlag setzt auf freiwillige Beiträge der Wirtschaft zur Lösung einer Krise: Bestände und Lieferketten krisenrelevanter Produkte können der Kommission gemeldet werden, Geschäftsgeheimnisse, sensible Daten und geschütztes Know-how hingegen bleiben geschützt.
Allerdings ist mir wichtig, dass der Punkt vorrangiger Produktionsanfragen, den ja auch Kommissar Thierry Breton in der Krise stark nach vorne gebracht hat, dass dieser Punkt erhalten bleibt. Denn wir wollen in jedem Falle vermeiden, dass in der EU ansässige Unternehmen in der Krise private Geschäftspartner vorrangig beliefern. Wir wollen, dass der europäische Gedanke gestärkt wird, dass die Mitgliedstaaten und die Bürgerinnen und Bürger Europas zuallererst in einer Krise beliefert werden können. Dafür brauchen wir dieses Rechtsinstrument und deswegen handelt es sich dabei nicht um Bürokratie.
Corona hat gezeigt: Nationale Alleingänge bei Grenzschließungen, beim Beschaffungswesen oder bei Exportkontrollen funktionieren nicht. Nur wenn jedes Land, jedes einzelne Land in der Europäischen Union sicher ist, sind alle in der Europäischen Union sicher.
Deswegen wird das heutige Gesetz die Personenfreizügigkeit stärken und die Versorgung aller EU-Bürger mit krisenrelevanten Gütern sicherstellen. Deswegen wollen wir gemeinsam nach der Abstimmung morgen im Trilog das Vorhaben bis Jahresende zum Erfolg führen. Darum bitte ich um eure Unterstützung.
Eva Maydell, rapporteur for the opinion of the Committee on Industry, Research and Energy. – Madam President, the single market is one of Europe’s greatest achievements. Europe’s stability and peace have been assisted by the prosperity which that single market has brought, and I think ensuring its integrity during times of crisis must be one of our main priorities.
Any instrument we adopt has to focus on the prevention of a crisis and not only on its cure. It must provide a framework that cuts bureaucracy, as the rapporteur in the main committee said, not one that adds further bureaucracy. It must support competitiveness when it is needed the most while resisting the trap of protectionism.
So, with this, I would like to congratulate my colleague Andreas for his work and our cooperation throughout this process. And I very much like to believe that this file is moving us on the right path, and it is an instrument that will successfully ensure that we continue celebrating the achievements of the single market for at least the next 30 years to come.
Thierry Breton,membre de la Commission. – Dear Ms. President, herzlicher Rapporteur, dear Eva, cher Andreas, Mesdames et Messieurs les députés, tout d’abord, je voudrais vous dire que je me réjouis d’être ici pour débattre d’une proposition importante, voire cruciale, qui est l’instrument du marché unique pour les situations d’urgence.
On le sait, durant la pandémie, la guerre en Ukraine, notre marché unique intérieur a subi des perturbations sans précédent. D’abord, on s’en souvient, les chaînes d’approvisionnement qui ont été interrompues, bouleversant notre industrie, entraînant des pénuries – on se souvient des problèmes rencontrés pour les ventilateurs, les médicaments, les céréales, les engrais, les composants même, les vaccins, évidemment –, des restrictions, voire, dans certains cas, des interdictions d’exportation de produits vitaux – les masques, par exemple –, notamment d’un État membre vers un autre, les entraves à la circulation des personnes aussi, et en particulier des personnels de santé. Ces restrictions ont mis à l’épreuve la solidarité européenne, aggravant l’impact économique, voire social, des crises que nous avons traversées. À la fin, et au prix d’une action déterminée au travers de contacts directs avec les ministres concernés, j’ai pu faire en sorte de rouvrir les frontières, le marché intérieur a fini par prévaloir et les autorités nationales ont finalement supprimé ces restrictions.
Mais je vous le dis sans détours: cela ne doit plus jamais se reproduire. Nous ne pouvons pas, en effet, nous contenter de nous appuyer sur des actions ad hoc, telles que celles que je viens de rappeler, et sur la bonne volonté des uns et des autres, en particulier dans la mesure où nous vivons une époque que certains qualifient de «permacrise», des crises permanentes, l’une après l’autre. Il faut donc mieux se préparer. Notre marché intérieur doit être mieux préparé, notamment pour anticiper la prochaine crise et y répondre de façon coordonnée, afin d’éviter la fragmentation de notre marché intérieur, mais aussi pour soutenir les efforts de notre industrie et maintenir, je l’ai redit, toutes nos chaînes d’approvisionnement ouvertes pour garantir l’accès aux produits et aux services dont nos citoyens ont besoin. C’est bien l’objectif de cet instrument du marché unique pour les situations d’urgence que nous vous proposons aujourd’hui. Nous ne savons pas, évidemment, quand la prochaine crise va frapper. Il est donc essentiel de parvenir rapidement à un accord afin d’être prêt sur cette proposition pour établir des solutions structurelles et, évidemment, transparentes.
La tenue de ce débat en plénière, juste un an après notre proposition – je le rappelle, c’était en septembre 2022 – témoigne d’abord du travail inlassable que chacune et chacun d’entre vous a pu réaliser au sein de ce Parlement, et je tiens à vous en remercier tout particulièrement, notamment le rapporteur, Andreas Schwab, mais aussi tous les rapporteurs fictifs. Je pense que le Parlement a pris pleinement conscience des enjeux et du besoin de nous doter, en Europe, de mesures dont nos partenaires, du reste, disposent déjà pour certains d’entre eux.
Je voudrais donc saluer le soutien du Parlement européen concernant les éléments essentiels de la proposition, en particulier trois éléments clés, que je vais rappeler rapidement: la préservation du caractère obligatoire des commandes prioritaires. C’est un outil exceptionnel, évidemment, mais aussi indispensable pour garantir l’accès de nos citoyens aux produits essentiels. Ensuite, le mécanisme élargi de notification des restrictions à la libre circulation, qui va permettre de préserver la transparence nécessaire aux mesures nationales en période de crise. Et enfin, le pouvoir décisionnel renforcée de la Commission, pour empêcher, je l’ai rappelé il y a un instant, la fragmentation du marché intérieur. Bien entendu, certains points seront discutés dans les trilogues, notamment la question de l’activation du phénomène d’urgence, la question des domaines d’information aux opérateurs économiques ou la question des réserves stratégiques. Mais, je tiens à vous le redire ici, ce matin, la Commission saura être à vos côtés pour préserver une proposition ambitieuse, capable de répondre aux crises auxquelles l’Union fera face et surtout, qui permettra d’adapter notre marché intérieur aux nouvelles réalités du monde, notamment celle de la géopolitique des chaînes de valeur.
Marc Angel, rapporteur for the opinion of the Committee on Employment and Social Affairs. – Madam President, Commissioner, dear colleagues, our fantastic single market must remain operational at all times. And unfortunately, the COVID-19 crisis has shown that this wasn’t the case.
Therefore, we need new tools to allow us to react fast and collectively while respecting the rule of law. The single market emergency instrument is such a new tool to prevent the future disruption of our single market.
For the Socialists and Democrats, it is crucial to respect the democratic process by including Parliament in the advisory group and by putting Parliament on an equal footing with the Council to activate the emergency mode in cases of crisis.
In addition, it is crucial that the workers’ representatives play a key role in case of an emergency that has an impact on goods, services but also our workforce. And therefore, we must ensure that the activation of the emergency mode cannot affect the right and freedom to strike, the right to negotiate, conclude and enforce collective agreements, and to take collective action.
The social dimension also needs to be preserved, especially in relation to the free movement of persons. I am glad that the S&D Group has been able to ensure that restrictions to the free movement of goods, services and persons are prohibited unless they are justified on grounds of legitimate public interest objectives such as public policy, public security or public health, and that the instrument also has to comply with the principle of proportionality.
The final agreement reached under your auspices, dear Andreas, establishes new, well-balanced rules that preserve these rights and grant the free movement of goods and services and persons in case of crisis.
Once again, thanks to all the shadow rapporteurs in the Employment Committee for the opinion, but especially for the excellent collaboration with Andreas Schwab, the rapporteur in the IMCO Committee.
Pablo Arias Echeverría, en nombre del Grupo PPE. – Señora presidenta, señor comisario, en marzo de 2020 la COVID-19 puso de manifiesto la capacidad o, mejor dicho, podríamos decir la incapacidad de una respuesta coordinada de la Unión Europea ante una situación de extraordinaria emergencia.
Es fundamental aprender de las lecciones de aquella situación y abordar un instrumento legislativo que permita una respuesta ágil y adecuada para proteger a nuestros ciudadanos y a nuestro mercado. No se trata de más burocracia, sino de insuflar seguridad jurídica.
Quiero felicitar el trabajo de Andreas Schwab en este sentido y destacar que es básico poder contar con un mecanismo como el que propone para dar respuesta de manera rápida y coordinada a situaciones de emergencia. Con este Reglamento adoptamos herramientas para evitar el cierre de fronteras en situaciones de emergencia, facilitando el movimiento de trabajadores dentro de la Unión Europea y promoviendo la compra conjunta de bienes de interés común. Estas medidas serán fundamentales para abordar futuras crisis y evitar situaciones de desabastecimiento a la vez que garantizamos el derecho fundamental a la movilidad de personas y mercancías.
Por todo ello, creo que es urgente aprobar este Reglamento y así avanzar hacia una Unión Europea más resiliente y competitiva a nivel global.
René Repasi, im Namen der S&D-Fraktion. – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Krisen entwickeln sich immer gleich: Am Anfang steht die Hybris, am Ende haben wir Panik.
Wenn man genau hinschaut, entwickeln sich Krisen allerdings schleichend mit konkreten Alarmzeichen, wie man durch wissenschaftliche Untersuchungen nach der Krise und im Rückblick erkennt. In der Krise werden solche Alarmzeichen allerdings kaum gesehen. Stattdessen: am Anfang Hybris. Die einen sagen euphorisch: „Dieses Mal ist es anders“, wie die Wissenschaftler Carmen Reinhart und Kenneth Rogoff über Finanz- und Wirtschaftskrisen entwickelt haben. Oder andere sagen, angesichts der Faktenlage herunterspielend: Es wird schon alles ganz gut. Bis es auf einen Schlag zur Kriseneruption kommt. Dann: panisches Einigeln, Festklammern und Grenzen Schließen.
Daher zeigt sich, dass in Krisen- und Notsituationen bewusstes Handeln, rationales Handeln notwendig ist. Es ist eine Herausforderung für die EU, denn sie will die Grenzen offenhalten. Ist die EU also eine Schönwetterunion? Ist unser Binnenmarktrecht ein Schönwetterrecht?
Hybris und Panik sind menschliche Reaktionen in Regierungen wie Unternehmen. Und deswegen ist es notwendig, hierauf zu reagieren, und zwar mit Pflichten für Regierungen wie Unternehmen. Insoweit begrüßen wir es, dass im Bericht des Parlaments drinsteht, dass vorrangige Aufträge gegenüber in Europa etablierten Unternehmen beibehalten werden. Wir bedauern es aber, das Rechtspflichten für Unternehmen komplett weggefallen sind. Nein, Freiwilligkeit endet in Hybris und Panik.
Aber noch viel wichtiger als das ist: Wir können die nächste Krise nicht vorhersehen. Was wir aber sehr wohl sagen können, ist das: Wenn die Exekutive hier Eingriffsrechte bekommt, dann muss das Parlament stark da sein. Demokratische Legitimation ist noch wichtiger, wenn in der Krise die Stunde der Exekutive schlägt.
Deswegen ist es so wichtig, dass diese enormen Neuerungen und Innovationen in der Parlamentsposition auch durchkommen, dass die Notsituation aktiviert wird durch ein Votum des Europäischen Parlaments in der Gesetzgebung. Wenn man hier behauptet, Parlamente seien angeblich langsam, dann ist das ein Feigenblatt der Exekutive, die der Kontrolle durch das Parlament entweichen möchte. Damit kriegt man aber keine Unterstützung von Bürgerinnen und Bürgern. Nein, in der Krise und in der Not braucht es gerade mehr Parlament.
Deswegen muss dieses Ergebnis durchkommen. Und ich stütze mich auf die Unterstützung der Kommission, dass die Parlamentsbeteiligung hier in der Endfassung des Trilogs immer noch dabei ist.
Dita Charanzová, on behalf of the Renew Group. – Madam President, Commissioner, first of all I would like to thank you for this proposal. The single market is a tool for fighting crisis, and I agree with it.
But I fear that some colleagues view it the other way around: ‘We are in a crisis, so we need to change the single market.’ This is something that I disagree with. This instrument must support the single market and support our businesses and citizens to exercise their rights during a crisis. We must never go back to the lockdowns of COVID-19. Closed borders within the European Union is never the answer.
This framework, which will enable a quick EU reaction and response in crisis times must be part of our lessons learned. But more importantly, we must do so in full respect of individual freedoms without endangering our economy. This instrument is a tool for exceptional circumstances. It must never be used for what some call ‘systemic crises’.
But when there is an exceptional circumstance, this will be an important step in making sure that our single market keeps working. For my political group, Renew Europe, the overarching goal must be a practical crisis instrument for the single market. We should not agree to an instrument which might actually weaken the market during a crisis. I hope this is the message that is clear both to the Council and the Commission.
Anna Cavazzini, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Kilometerlange LKW-Staus an den Grenzen, Krankenpflegerinnen, die nicht zur Arbeit kommen können, oder auch Paare, die sich nicht besuchen können. All das wurde in der Corona-Pandemie wieder zur traurigen Realität in der Europäischen Union. Grenzkontrollen der Mitgliedstaaten haben den freien Verkehr von Waren, Dienstleistungen, aber auch von Menschen verhindert, den Binnenmarkt gestört. Das darf nie wieder passieren!
Und genau das wird das Notfallinstrument für den Binnenmarkt anpacken. Bessere Vorausschau, bessere Koordinierung und schnellere Verfahren sollen die Grenzen im Krisenfall offenhalten. Denn der Binnenmarkt lebt doch davon, dass wir zusammenarbeiten und durch Zusammenarbeit Krisen überwinden. Und das sage ich vor allem auch in Richtung einiger deutscher CDU/CSU-Landesregierungen, die wegen der Migration jetzt wieder europarechtswidrige Grenzkontrollen einführen wollen oder das bereits seit Jahren praktizieren: Stellt nicht die größte europäische Errungenschaft aufs Spiel!
In Krisenzeiten werden auch unsere Lieferketten auf eine harte Probe gestellt. Schocks bei Angebot und Nachfrage, Lieferengpässe, steigende Preise. Das haben wir in der Corona-Krise erlebt, das erleben wir auch gerade im Ukrainekrieg. Und auch hier gilt, wenn wir zusammen Stärken und Schwächen ausgleichen, ist Europa am widerstandsfähigsten. Der Binnenmarkt wird zur Rettungsweste für Unternehmen, aber auch für die Menschen, für die Verbraucher, wenn wir ihn richtig nutzen. Wir Grüne – und das muss ich ganz ehrlich sagen – hätten uns gewünscht, dass das Gesetz mehr Zähne hat, dass wir ähnlich wie in den USA eine wirkliche Krisenwirtschaft etablieren können und uns darauf einstellen können, falls es wirklich nötig ist. Und jetzt enthält das Gesetz leider auch einige zahnlose Regeln. Trotzdem ist der Anfang gemacht. Trotzdem wird das Gesetz helfen, das zu schützen, was für viele Europa ausmacht: offene Grenzen, gegenseitige Unterstützung, Zusammenstehen in der Krise. Ich möchte ganz herzlich noch einmal dem Berichterstatter Andreas Schwab und auch den Schattenberichterstatterinnen danken für die gute Zusammenarbeit.
Adam Bielan, on behalf of the ECR Group. – Madam President, Commissioner, the lessons from the COVID-19 pandemic are clear: we need robust mechanisms to ensure a consistent supply of essential goods and services, especially in times of crisis.
In this context, our group sees merit in creating a cohesive platform for Member States to share information and coordinate actions. But this should not lead to excessive centralisation or introduce legal uncertainties. As currently proposed, the single market emergency instrument, IMERA, tips the scales towards an excessive centralisation of power in the hands of the Commission.
Specific provisions like those related to priority orders, sensitive data access and fast lanes raise legitimate concerns. More specifically, it is vital that any mechanism respects the legal boundaries and Member State competences guaranteed by the Treaties. Our group believes as well that the envisioned strategic reserves risk interfering with national solutions on strategic reserves.
In parallel, we must ensure that cooperation, which is of course essential, does not come at the cost of exerting undue control over businesses. Forcing economic operators to bear a disproportionate burden or imposing significant financial penalties on them does not align with our vision of effective crisis management. Given our concerns, we won’t be able to support the current proposition during tomorrow’s vote.
Virginie Joron, au nom du groupe ID. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, chers collègues, donc, au nom de la gestion de la prochaine urgence, vous voulez donner plus de pouvoir à la Commission. Nous soutenons déjà cette coopération entre gouvernements européens en temps de crise et toute proposition pour accélérer les décisions au sein du Conseil.
Toutefois, se confier à l’administration de la Commission en temps de crise n’est ni réaliste ni efficace. Lors de la pandémie, la Cour des comptes européenne a relevé un certain amateurisme: pas d’experts en logistique ni d’experts juridiques, et surtout un manque de transparence des contrats d’achats. Comment oublier le scandale des SMS entre Madame Von der Leyen et le PDG de Pfizer, qui a décroché le plus gros contrat, avec des commandes jusqu’en 2027 pour des milliards d’euros? Tant que cette affaire n’est pas élucidée, nous ne pouvons pas accepter de confier à cette administration de négocier des achats à notre place en payant plus cher, de préempter la production de nos entreprises sans même savoir à qui Bruxelles enverra les produits, ou encore d’intervenir dans la gestion de nos frontières. Comment expliquez-vous que l’Union européenne paye plus cher les doses Pfizer-BioNtech que le Brésil ou l’Afrique du Sud?
Marc Botenga, au nom du groupe The Left. – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, au moment de la pandémie de Covid, effectivement, nombre d’États ont fermé leurs frontières pour garder chez eux certains biens et certains services. Il y avait une raison à cela: c’est que souvent ces États manquaient, par exemple dans les hôpitaux, de matériel médical, à cause d’années d’austérité imposée à ces hôpitaux. Il y avait une autre raison, c’est que souvent, il y avait une capacité productive insuffisantes dans différents États, des inégalités au sein de l’Europe dues à la libéralisation imposée.
Alors aujourd’hui, plutôt que de tacler ces causes fondamentales que sont le marché intérieur et la concurrence, vous venez avec une approche, disons, répressive qui prétend tout simplement empêcher les États de le faire. Ça ne va pas passer. Et ce qui m’inquiète beaucoup, Monsieur le Commissaire, c’est qu’au sein de votre cabinet, vous semblez avoir pris l’habitude d’attaquer les droits des travailleurs. Dans votre loi sur la production militaire, vous avez essayé de faire sauter la limite des 48 heures de travail par semaine. Dans ce texte-ci, vous avez essayé d’affaiblir la reconnaissance du droit de grève, qui s’est retrouvé dans une partie non contraignante du texte.
Heureusement, par deux fois, grâce à la mobilisation des syndicats, nous avons réussi à vous faire reculer. Si vous essayez de revenir dans votre future loi de production défense avec une nouvelle attaque contre les droits des travailleurs, je vous le promets, Monsieur le Commissaire, nous vous ferons reculer à nouveau.
Edina Tóth (NI). – Elnök Asszony! Az elmúlt időszakban a Covid-világjárvány világossá tette, hogy a tagállamok gyorsabban és hatékonyabban cselekednek válságok idején. A brüsszeli intézkedések pedig csak lassan és késve fejtik ki a hatásukat.
Nem meglepő módon a brüsszeli bürokraták most újra azon dolgoznak, hogy további korlátozásokat hozzanak, és meggátolják a tagállamokat a hatékony intézkedések meghozatalában. Az egységes piaci szükséghelyzeti eszköz a szocialista tervgazdaság idejét idézi, és pont a belső piac céljaival ellentétes, hiszen a tervezet szerint a Bizottság felszólíthat egyes gazdasági szereplőket, hogy részesítsék előnyben a Bizottság által meghatározott árukra vonatkozó megrendeléseket. Úgy gondolom, hogy Brüsszelnek a belső piac igazi problémáival kellene foglalkoznia, és nem avval, hogy újabb és újabb intézkedésekkel lehetetlenítse el a tagállamokat.
Az együttműködés fontos, de a túlzott szabályozás nem vezet eredményre.
Deirdre Clune (PPE). – Madam President, the single market emergency instrument is a critical piece of legislation, and it not only draws on the lessons from COVID-19, but also equips the European Union to better prepare for future crisis.
The pandemic revealed the inadequacy of national approaches to effectively tackle a crisis of such magnitude. We saw border closures, procurement hurdles and export controls.
This Parliament has recognised that an instrument is needed for rapid and decisive action during times of crisis, and it introduces a system of alert levels that will foster collaboration between the European Commission and Member States. This collaboration approach is pivotal in both preventing and mitigating crisis and ensuring that the EU can respond swiftly to emerging challenges. We saw the value of collaboration during COVID.
So during a crisis this instrument will empower the Commission to implement a range of measures aimed at safeguarding the principles of the single market: free movement of goods, services and people across Europe. Furthermore, it guarantees the availability of crucial crisis-relevant goods, something we learned during the pandemic.
The instrument will facilitate the availability of essential goods by enabling priority orders and necessitates close coordination again among Member States in their crisis response.
So we will have a clear framework for joint procurement, learning from the vaccines experience during the crisis. It builds on the lessons of the past, equips us with the tools we need to respond swiftly, decisively and collaboratively when we face a new risk or a new crisis, so we can ensure that our single market remains open and fair, and goods of vital importance remain available to meet the needs of the people of Europe.
Alex Agius Saliba (S&D). – Sinjura President, l-Istrument ta’ Emerġenza tas-Suq Uniku huwa mfassal biex jgħin lill-Unjoni Ewropea u l-Istati Membri biex jikkonfrontaw aħjar kriżijiet futuri u biex jiżguraw ukoll il-provvista ta’ oġġetti u materjali essenzjali fis-suq waqt żminijiet ta’ emerġenza.
Ilkoll niftakru meta matul il-pandemija, il-pajjiżi nqabdu fuq sieq waħda, u kellhom nuqqasijiet kritiċi ta’ tagħmir mediku essenzjali illi jsalva l-ħajjiet.
Il-proposta li qed niddiskutu llum hija għodda għal kriżijiet futuri, biex tgħinna nħejju, nevitaw u ma nirrepetux l-iżbalji li kellna waqt il-pandemija.
Id-dimensjoni soċjali tal-proposta u l-element tal-moviment liberu tal-persuni, u l-libertajiet fundamentali marbut mal-forniment tas-servizzi huma estremament importanti.
Għal dan il-għan, tali strument m’għandux idgħajjef id-dritt tal-ħaddiema li jistrajkjaw, li dan huwa dritt ewlieni li joħroġ mil-liġi tax-xogħol.
Tali strument lanqas m’għandu jdgħajjef ir-rwol tal-Parlament Ewropew meta mqabbel mas-saħħa tal-Kunsill.
Iżda fl-aħħar u mhux l-inqas, il-kuntratti tal-akkwist pubbliku li għandhom ikunu trasparenti, inklużi r-raġunijiet li jwasslu għall-għażla ta’ kumpaniji speċifiċi biex tiġi wkoll żgurata r-responsabilità u t-trasparenza min-naħa tal-Kummissjoni Ewropea.
Morten Løkkegaard (Renew). – Fru formand! Kommissær. Og kære kolleger. Europa har brug for vækst. Det er på høje tid, at vi fuldfører det indre marked, at vi får det op i endnu højere gear. Vi har brug for pengene. Vi har brug for væksten for at komme videre. Det er i det lys, man skal se også det her forslag. Jeg synes, der er grund til at anerkende den indsats, der blev gjort under corona, ikke mindst af kommissæren til stede, for at få gjort noget ved dette beredskab og sørge for, at vi kom op i gear, og at vi klarede coronakrisen så flot, som vi gjorde. Men vi må også erkende, at vi er et andet sted i dag, og det indre marked, som vi skal levere, er et indre marked, som skal kunne noget andet, og derfor skal vi gøre op med "red tape". Vi skal gøre op med bureaukratiet og skaffe os et bedre marked. Og det er i det lys, vi skal se det forslag, som ligger her. Vi anerkender nu fuldstændig, at vi skal have det her forslag. Vi bakker op om intentionen. Vi skal bare sikre os, at vi ikke får unødigt bureaukrati, at vi får mere bureaukrati ud af det. Og det må være en fast bestanddel af de forhandlinger, vi går ind i nu. At sørge for, at det ikke sker. Så fuld opbakning til intentionen, fuld opbakning til forslaget. Held og lykke Andreas og held og lykke kommissær. Men vi må altså sikre os, at vi vedstår os, at det er det indre marked, det her også handler om. Tak for det.
Jean-Lin Lacapelle (ID). – Madame la Présidente, chers collègues, la marche de l’Union européenne vers le fédéralisme se poursuit et elle profite des crises pour se doter de nouveaux pouvoirs. D’ailleurs, tout est prétexte pour s’accaparer les pleins pouvoirs. Ces pouvoirs, qui n’ont jamais été prévus par les traités, sont évidemment inquiétants, car les eurocrates risquent de ne pas hésiter à déclarer que leurs adversaires politiques représentent une menace à combattre. Mais ils ne sont pas non plus rassurants dans les situations de crise objective. La pandémie de coronavirus a montré l’inefficacité de l’Union européenne. La Commission européenne a agi dans l’opacité la plus totale en tenant secrets les contrats des vaccins. Elle a agi avec incompétence dans les négociations, et avec brutalité en interdisant des négociations pays par pays.
Et aujourd’hui, elle veut répéter ce résultat calamiteux dans tous les domaines. Mais le marché unique, c’est aussi la circulation des personnes. Rappelons-nous le refus idéologique de l’Union européenne de fermer les frontières, car «le virus n’a pas de passeport», avant d’imposer un passe sanitaire pour le moindre déplacement. Alors soyons conscients qu’en cas de nouvelle crise migratoire, avec ce texte, l’Union européenne prendra tous les pouvoirs. Nous ne pouvons accepter un risque aussi exorbitant. En période de crise, seules les nations sont le refuge des citoyens.
Marcel de Graaff (NI). – Voorzitter, wanneer politici grondrechten naast zich neer mogen leggen in noodsituaties, dan creëren ze noodsituaties óm de wet naast zich neer te kunnen leggen. Het noodinstrument voor de eengemaakte markt geeft in noodsituaties politici vrijwel absoluut de macht om de burger te beroven van zijn vrijheid, zijn bezit en zijn grondrechten.
En de verzonnen noodsituatie is er al: de klimaatcrisis. Er is geen klimaatcrisis, zoals er ook geen levensbedreigende pandemie was. Er is een democratische crisis. De overheid kan met dit instrument kritische burgers beroven van hun banktegoeden en pensioenen, van hun woning en bedrijf, van hun auto en zelfs hun kinderen.
Dit voorstel luidt het einde in van de democratie en de rechtsstaat. Het noodinstrument voor de eengemaakte markt maakt van de Europese Unie een verstikkende communistische dictatuur en daarom moet dit voorstel onmiddellijk de prullenbak in.
Tomislav Sokol (PPE). –Poštovana predsjedavajuća, pandemija bolesti COVID-19 otkrila je strukturne nedostatke koji otežavaju da Europska unija na krizu odgovori brzo, učinkovito i koordinirano.
Prisjetimo se prizora praznih polica u trgovinama s početka pandemije, nestašica i zatvorenih granica država članica. Dotad nezapamćena kriza dovela je do kaotičnog početnog odgovora država članica kojem je nedostajala koordinacija i solidarnost, pri čemu se nije uzimao u obzir razoran učinak ograničenja na pravilno funkcioniranje unutarnjeg tržišta.
Takav scenarij želimo u budućnosti izbjeći i zato mi je drago da danas raspravljamo o instrumentu koji će jamčiti normalno funkcioniranje jedinstvenog tržišta i u uvjetima krize.
Aktiviranjem ovog mehanizma državama članicama zabranit će se uvođenje ograničenja izvoza proizvoda u druge države članice, ali i nametanje ograničenja kretanja radnika. Da bismo jedinstveno tržište učinili otpornim i u uvjetima krize, važno je sačuvati slobode kretanja koje su zajamčene osnivačkim ugovorima.
S druge strane, posebno pozdravljam formiranje strateških rezervi koje imaju za cilj odgovoriti na izazove nestašica robe. K tome, zajedničkom nabavom uz prioritetnu isporuku robe i usluga i u slučaju krize, Europska unija unaprijedit će svoj mehanizam djelovanja i spriječiti ponavljanje scenarija praznih polica u trgovinama. To znači da će u krizama tvrtke koje posluju u Europi potrebnu robu morati prioritetno isporučiti državama članicama, što je normalno i što im je svakako svima u interesu.
U konačnici, ovim aktom jamči se solidarnost među državama članicama koja je na početku pandemije bila dovedena u pitanje kao nikada do tada. Stoga pozdravljam donošenje ovog izvješća i pozivam na daljnju izgradnju otpornog, jedinstvenog tržišta za građane i poduzetnike.
Agnes Jongerius (S&D). – Madam President, dear Commissioner, for months, lorry drivers transporting our goods across Europe didn’t receive any pay for their work. Around 100 drivers are now collectively striking in a car park in Graefenhausen, Germany.
Surely, as customers, we should be able to expect that people transporting our products are treated fairly. Yes, it can be inconvenient for customers that the clothes that they ordered, or the car parts they need are stuck in a lorry in a German car park.
Some people argue that strikes disturb the internal market. Luckily the European Parliament takes a different view. Striking is a collective right. It doesn’t fall under the operation of the single market emergency instrument.
Stéphanie Yon-Courtin (Renew). – Madame la Présidente, il y a presque un an, jour pour jour, lors du discours sur l’état de l’Union, la Commission européenne présentait son nouvel instrument du marché unique pour les situations d’urgence. Tirant les leçons de la pandémie de Covid et de l’invasion de l’Ukraine, ce nouvel outil vise à garantir la libre circulation des personnes, des biens, des services, même en temps de crise. Car les citoyens, à raison, n’ont pas compris le manque de coordination entre les États membres ni les pénuries que nous avons vécues durant la pandémie. Or, nous le savons, notre marché unique est notre meilleur atout en gestion des crises, l’achat en commun des vaccins en est un exemple – on salue ici notre Commissaire Breton.
Il nous faut donc mieux structurer les réponses d’urgence qui ne peuvent être garanties ni par de l’improvisation ni par des mesures nationales prises chacun dans son coin. Désormais, nous garantissons, en temps de crise, l’approvisionnement rapide pour les biens et services critiques. Nous mettons en place un mécanisme qui permet aux États membres de lancer un appel à la solidarité en cas de pénurie. En dernier recours, si la situation l’impose, nous permettons la commande prioritaire et contraignante auprès des opérateurs économiques. Pour répondre aux crises actuelles et futures, dotons-nous des moyens nécessaires à la coordination, à la solidarité et à la cohérence de la réponse européenne. Il en va de la protection de notre marché unique.
Beata Mazurek (ECR). – Pani Przewodnicząca! Szanowni Państwo! Pracując w Komisji Rynku Wewnętrznego i Ochrony Konsumentów, widzę potrzebę stworzenia solidnego mechanizmu wymiany informacji i koordynacji między państwami na jednolitym rynku w sytuacjach kryzysowych. Ale w przypadku tej regulacji odnoszę wrażenie, że próbuje się osiągnąć słuszne cele przy użyciu niewłaściwych środków. Jako przykład mogę wymienić zamówienia priorytetowe, które pozwalają Komisji nakazać przyjęcie i priorytetowe traktowanie określonych zamówień na produkcję towarów podmiotom gospodarczym z pominięciem władz krajów członkowskich.
Trwa aktualnie debata nad reformą Unii Europejskiej, a ten projekt rozporządzenia jest przygotowywany w duchu przesuwania istotnych kompetencji w stronę Komisji Europejskiej, dając jej jeszcze więcej władzy. Jako grupa ECR zdecydowanie się temu sprzeciwiamy, szczególnie gdy same przepisy są podważane co do ich proporcjonalności i właściwej podstawy prawnej. Państwa członkowskie są odpowiednio umiejscowione i powinny odgrywać kluczową rolę w zarządzaniu kryzysami na poziomie europejskim. Zapewnienie lepszej koordynacji w czasie kryzysu nie wymaga interwencji we wrażliwe obszary zarządzania państwem. Dlatego w sposób zdecydowany sprzeciwiam się temu tekstowi.
Sylvia Limmer (ID). – Frau Präsidentin, verehrte Kollegen! Vordergründig stelle das neue Binnenmarkt-Notfallinstrument die Sicherung der Lieferketten innerhalb der EU sicher. Tatsächlich ist es die Abschaffung des freien Unternehmertums. Dann nämlich, wenn eine EU-Kommission in planwirtschaftlich dirigistischer Manier in selbst ausgerufenen Krisen den Markt außer Kraft setzt. Eine Befugnis, die so weit reicht, einzelnen Herstellern in die Auftragsbücher hineinzuregieren.
Als Krise gilt dabei wortwörtlich jedes außergewöhnliche, unerwartete, plötzliche, natürliche oder vom Mensch verursachte Ereignis. Zum Beispiel – laut EU-Kommission – der Klimawandel oder der Verlust der biologischen Diversität und Vielfalt. Also die totale Wirtschaftskontrolle auch bei herbeigedichteten Krisen. Ich sage nicht nur in Richtung der EU-Kommission: Stopp, keinen Handbreit mehr an Kompetenz den Inkompetenten.
Mislav Kolakušić (NI). – Poštovana predsjedavajuća, farsa od jedinstvenog tržišta koja je trebala građanima omogućiti nekoliko puta jeftiniji život i energente, do čega je dovela? Do poskupljenja energenata 100, 200 %. Nekretnine su poskupjele 200, 300 %. Koji je jedini cilj ovog prijedloga? To je da se Europskoj komisiji, odnosno vrhovnom sovjetu, daju još veće ovlasti, da se u potpunosti uništi suverenitet pojedinih država.
Temeljem ovih smanjenih ovlasti, predsjednica vrhovnog sovjeta Von der Leyen uspjela je počiniti najveću pljačku u povijesti čovječanstva, spaliti više od 70 milijardi eura građana Europske unije. Za što? Za nepostojeća cjepiva koja ne samo da su neučinkovita, nego su odnijela živote i zdravlje milijuna građana Europske unije. Sada im želimo dati još veće ovlasti. Pa to je sumanuto.
President. – What Mr Kolakušić has said about the Commission President is not in line with our Rules of Procedure and the behaviour we can expect from colleagues. Maybe the President will have to look into this.
Tom Vandenkendelaere (PPE). – Voorzitter, commissaris, collega’s, onze interne markt is en blijft het fundament van onze Europese Unie. Het is onze beste garantie op welvaart en vooruitgang. En toch, en toch.
Tijdens de COVID-crisis zagen we dat lidstaten in een paniekreactie op zichzelf terugplooiden en hun grenzen sloten. In Vlaanderen, bij ons, waren de grenzen met Nederland en Frankrijk afgesloten. Enkel via de hoofdwegen kon je met een geldige reden in een bepaalde periode slechts de grens over. Vrachtvervoer liep vertraging op en zelfs dodelijke ongevallen gebeurden in ellenlange grensfiles. De zogenaamde green lanes, commissaris, zorgden slechts gedeeltelijk voor een oplossing.
Vandaar dat ik deze week voor dit noodinstrument voor de eengemaakte markt stem. Wat tijdens de COVID-19-crisis ad hoc en willekeurig gebeurde, krijgt nu een duidelijk rechtskader. Het aanleggen van strategische reserves, gezamenlijke aankopen, het opzetten van échte fast lanes en uniforme certificaten voor wie over de grens heen moet gaan werken.
Collega’s, laat ons wel eventuele verplichte prioriteitsorders op bedrijven slechts als allerlaatste redmiddel inzetten en onder zeer strikte en duidelijke voorwaarden. Ik ben ervan overtuigd dat we op die manier met dit instrument een pak beter voorbereid zijn én meer weerbaar zijn om onze Europese interne markt te vrijwaren tijdens de volgende crisis.
Vlad-Marius Botoş (Renew). – Doamnă președintă, ultimii patru ani ne-au arătat că există cazuri în care trebuie să luăm decizii rapide pentru a răspunde diferitelor crize, iar dumneavoastră, domnule comisar Breton, ați fost unul dintre amfitrionii care au luat astfel de decizii. Am făcut acest lucru ca Uniune, am învățat să folosim mai eficient instrumentele pe care le avem, să le adaptăm astfel încât să găsim soluții în timp util. Am văzut ce funcționează și ce trebuie îmbunătățit, iar această directivă aduce modificările de care diferite legislații au nevoie pentru a răspunde mai bine crizelor.
Piața internă trebuie să fie pregătită pentru provocările care ne așteaptă și trebuie să le mulțumesc raportorilor și în special domnului raportor Schwab și colegilor pentru treaba bună pe care au făcut-o. Ca o notă personală, nu pot să nu observ că dorim să protejăm piața internă, să asigurăm libera circulație a bunurilor, a serviciilor și a persoanelor pe întreg teritoriul Uniunii Europene în timp ce încă mai avem țări precum România și Bulgaria, care nu se bucură de aceste libertăți conferite de tratatele europene pentru că nu se află în spațiul Schengen, iar acest lucru sper să-l rezolvăm cât mai repede, încă de anul acesta.
Geert Bourgeois (ECR). – Voorzitter, we moeten onze interne markt, onze grootste troefkaart, inderdaad voltooien en beschermen. En zo kan het niet dat in tijden van crisis de lidstaten de grenzen gaan sluiten zoals aan het begin van de pandemie. En dus is een Europees kader dat de werking van de interne markt in crisistijden beschermt, een goed plan.
Maar wat hier op tafel ligt, collega’s, commissaris, gaat veel, veel verder. Dit gaat de weg op van een staatsgeleide economie met verregaande interventionistische maatregelen in handen van de Europese Commissie.
Bedrijven verplichten:
om prioritaire orders van de Commissie uit te voeren, en
bedrijfsgevoelige informatie te verstrekken,
dit zijn maatregelen, commissaris, die thuishoren in een planeconomie. Dit kan bovendien zeer kwalijke gevolgen hebben voor ons imago als investeringsregio en als betrouwbare handelspartner. De Commissie moet zich beperken tot het beschermen van de vrijheden van de interne markt.
Arba Kokalari (PPE). –Fru talman! Kommissionär Breton! När Coronapandemin började kunde vi bevittna hur EU:s inre marknad havererade. Vi såg att flera länder, såsom Frankrike, införde exportförbud inom EU. Det hindrade till exempel det svenska företaget Mölnlycke från att skicka ansiktsmasker och skyddsutrustning till hårt drabbade länder såsom Spanien och Italien.
Jag var väldigt tydlig då med att detta var oacceptabelt och att kommissionen skulle agera. Därför är jag glad i dag att reglerna nu skärps. Nu införs snabbspår för tillstånd så att det blir lättare att handla mellan länder i EU. Nu införs tydligare regler och minskad byråkrati för företagen i händelse av kris.
Om vi ska kunna hjälpa varandra måste vi kunna skicka varor och tjänster över gränserna. EU:s styrka ligger i vårt samarbete. EU:s styrka ligger i att vi är starkare tillsammans, inte när vi inför exportförbud och stränga gränser mellan varandra.
Med denna lag tar vi lärdomarna från pandemin och stärker EU:s inre marknad. För det är så vi bygger ett starkare, ett tryggare och ett friare Europa.
Svenja Hahn (Renew). – Frau Präsidentin! Wir sprechen hier über das Binnenmarkt-Notfallinstrument. Der Name sagt es, es soll um Notfälle gehen. Da sind viele gute Dinge drin, aber eine Sache möchte ich sehr klar ansprechen: Unter dem Stichwort der Krisenbewältigung wird es der EU-Kommission möglich sein, oder soll es ihr möglich sein, in die Produktion in der EU einzugreifen.
Die Kommission will Produktionsaufträge priorisieren oder Unternehmen vorschreiben, strategische Reserven anzulegen. Das wären massive Eingriffe in die Marktwirtschaft. Das wären vor allen Dingen auch unverhältnismäßige Eingriffe und es wären unnötige Eingriffe. Denn wir haben in der Corona-Krise gesehen, wie Kleidungsunternehmen Masken produziert haben, wie Destillen Desinfektionsmittel statt Drinks hergestellt haben. Wir müssen Unternehmen nicht politisch vorschreiben, wie Verantwortung geht. Wir müssen es ihnen leichter machen, dieser Verantwortung auch nachzukommen und sie umzusetzen. Wir müssen Europa im Krisenfall handlungsfähig halten. Deshalb finde ich auch Maßnahmen wie die Sofortmaßnahmen, wie die Fast Lanes oder die Schnellzulassung für kritische Güter gut oder auch die temporäre Aussetzung von produktspezifischen Regeln.
Aber ich muss ganz klar sagen, ich stelle mich entschieden gegen Eingriffe in die Marktwirtschaft durch staatliche Produktionsvorgaben für Unternehmen.
Antonius Manders (PPE). – Voorzitter, commissaris, het noodinstrument voor de eengemaakte markt gaat ons helpen in de toekomst. Bureaucratie werkt nooit en heeft ook nooit gewerkt en zal in de toekomst ook niet werken. En de COVID-19-crisis heeft ons geleerd hoe belangrijk het is om de interne markt open te houden. En dat is een enorm belangrijk aspect om, zeg maar, de toevoerlijnen te houden. De lidstaten waren tijdens de COVID-19-crisis enorm in paniek. “Ieder voor zich” was het devies en iedereen zei “de lidstaten voor zichzelf”, en dat heeft niet geholpen.
Ik dank de Commissie er dan ook voor dat zij toen vrij daadkrachtig heeft opgetreden, heeft gezien hoe belangrijk het is om niet te proberen de crisis per lidstaat te beslechten. Nee, voor alle lidstaten, voor alle Europese burgers. En als Europese burger ben ik blij dat de crisis is bezworen. En ik heb niet willen praten over rechten, want die moeten we respecteren. Maar ik ben er ontzettend blij om dat de crisis is bezworen, dat we een gerichte oplossing hebben gevonden.
Dankzij collega Andreas Schwab is er nu een duidelijke definitie voor een noodtoestand. En ik ben ook blij dat hij de veerkracht heeft toegevoegd van die interne markt, want die is o zo belangrijk voor het voortbestaan van de Europese Unie.
We kunnen nog heel veel crises tegemoetzien, want door de globalisering gaat alles heel snel – binnen een dag – de wereld over, en dat kan problemen geven. Ook de klimaatverandering kan een grote rol spelen bij crises. Dan denken we aan weersomstandigheden, maar we hebben ook al ver in Europa de tijgermug geconstateerd.
Dit dossier is een goede stap om de crisis in de toekomst op te lossen, te bestrijden voor alle lidstaten. En dat samen optreden, en dat samenwerken in één interne markt, dát is de kracht van de Europese Unie.
Eugen Jurzyca (ECR). – Pani predsedajúca, dnes s určitosťou vieme, že v budúcnosti príde ďalšia kríza. Nevieme odkiaľ, ale príde. Je preto dobré, že sa chceme ako Únia na ňu lepšie pripraviť.
Nie celkom ale súhlasím s navrhnutým riešením, aby Komisia mohla počas budúcej krízy prikazovať, čo má ktorá firma vyrábať. Napríklad: spomeňme si na to, že počas pandémie dodali firmy zákazníkom nakoniec dostatok rúšok aj bez toho, aby im to štát nariadil.
Podľa môjho názoru najlepšia príprava na budúce krízy je nízky verejný dlh. Štáty tak budú v kríze schopné obstarať potrebné tovary alebo služby, napríklad vakcíny a vakcináciu, lacnejšie a rýchlejšie než príkazmi konkrétnym firmám.
Pyynnöstä myönnettävät puheenvuorot
Miriam Lexmann (PPE). – Pani predsedajúca, pandémia covidu-19 nám ukázala, aké negatívne dopady môže mať na voľný pohyb jednostranné počínanie členských štátov.
Zasiahlo to nielen pohyb tovarov a služieb, ale najmä pohyb pracovníkov.
Ako tieňová spravodajkyňa Výboru pre zamestnanosť som sa primárne zasadzovala za ochranu takýchto pracovníkov. Mnohí z nás totiž za prácou cestujú, niektorí prekračujú hranice dokonca denne. A práve pre nich musíme mať pripravené riešenia pre prípady budúcich kríz.
Čo ma však mrzí je, že do finálneho textu Európskeho parlamentu sa nedostali výzvy na riešenie takzvaného home officu zo zahraničia, ktoré sme presadzovali vo výbore. Mnohí totiž môžu pracovať z domu. Avšak keďže ich zamestnávateľ je v jednom štáte a ich rodina žije v druhom európskom štáte, právo im takéto home office neumožňuje.
Hľadajme riešenia aj pre týchto ľudí, aby sa už viac nestalo, že počas krízy takíto pracovníci budú mesiace odtrhnutí od svojich rodín. Hoci by to tak pri troške politickej vôle nemuselo byť.
Maria-Manuel Leitão-Marques (S&D). – Senhor Presidente, Jean Monnet dizia que a Europa se construía nas crises e é da sabedoria popular ouvir dizer que se aprende com os erros.
É o que acontece com este Instrumento de Emergência do Mercado Único, nascido de uma aprendizagem da crise da pandemia que provocou o encerramento de fronteiras e mostrou as nossas dependências.
Há certos produtos críticos de que não podemos ser privados, pela sua importância para as nossas vidas e para a nossa economia, sejam eles medicamentos ou chips.
É preciso, por isso, monitorizar a sua disponibilidade através de mais dados, interoperabilidade entre sistemas de informação e mecanismos que permitam intervir em situações de crise. Eis uma tarefa que só pode ocorrer ao nível europeu, tornando o mercado interno mais resiliente e a União Europeia mais forte no plano internacional.
Damos hoje um passo em frente na construção da Europa, fazendo jus à previsão de Jean Monnet.
(Pyynnöstä myönnettävät puheenvuorot päättyvät)
Thierry Breton,membre de la Commission. – Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, tout d’abord, je voudrais vous remercier pour ce débat et pour l’esprit d’ouverture qui a présidé à nos discussions. L’instrument d’urgence pour le marché intérieur est une proposition novatrice mais, je crois que tout le monde l’a dit, nécessaire, en particulier pour préserver le bon fonctionnement du marché intérieur, source de résilience pour une Europe assertive dans un contexte géopolitique de plus en plus incertain et tendu. L’Europe doit se doter des mesures dont nos partenaires disposent d’ores et déjà, et qui leur permettent d’être plus assertifs dans la défense de leurs intérêts, parfois, il faut bien le dire, au détriment de l’Europe.
Avec cette initiative, il s’agit donc d’établir les instruments des rapports de force nécessaires pour éviter la fragmentation et les ruptures des chaînes d’approvisionnement globales. C’est un impératif et non un choix. L’Europe a fait des avancées considérables. Vous en avez beaucoup parlé au cours du débat dans le domaine de la défense, de la santé et de l’énergie. Impensable il y a quelques années, il est temps de faire de même pour plus de résilience et plus de solidarité dans notre marché intérieur. La Commission est prête à continuer de soutenir le Parlement et le Conseil en vue des prochaines négociations en trilogue. Je vous remercie, vous pouvez compter sur moi.
Andreas Schwab, Berichterstatter. – Frau Präsidentin, Herr Kommissar! Besten Dank für diese exzellente Aussprache.
Ich glaube, man muss an dieser Stelle einfach noch einmal deutlich sagen: Sie, lieber Herr Kommissar Breton, haben mit Frau Kommissionspräsident von der Leyen eine exzellente Arbeit in der Krise gemacht. Manches ist vielleicht auch nicht so gelungen, wie man es sich gewünscht hätte, aber der Weg, die Interessen der Bürgerinnen und Bürger Europas in den Mittelpunkt zu stellen, war richtig. Und den wollen wir mit diesem Vorschlag weitergehen. Deswegen möchte ich meinen Schattenberichterstattern und den Berichterstattern der anderen Ausschüsse sehr herzlich für die exzellente Zusammenarbeit danken. Es ist richtig, dass wir kein Schönwetterrecht wollen, wie René Repasi gesagt hat, sondern wir den Binnenmarkt tatsächlich mit Zähnen ausstatten wollen, weil es eben nicht um die Unternehmen und weil es nicht um die Politiker geht, sondern weil es am Ende darum geht, dass die Bürgerinnen und Bürger das bekommen, was sie in einer Krise am dringendsten brauchen, nämlich medizinische Gegenstände und Impfstoffe. Und um nichts Anderes soll es gehen.
Viele Kollegen, die heute das Wort ergriffen haben, haben sich auch auf den Vorschlag der Kommission bezogen. Da möchte ich jetzt keine weiteren Ausführungen dazu machen, weil ich glaube, dass wir gesehen haben, dass wir uns sehr intensiv mit den einzelnen Punkten auseinandergesetzt haben. Wir sind nicht an allen Stellen zu identischen Lösungen gekommen, aber wir haben, glaube ich, doch einen ganz guten Mittelweg gefunden, den wir dem Rat gegenüber jetzt auch gemeinsam vertreten wollen. Und natürlich braucht es das Europäische Parlament in einer solchen Krisensituation, und deswegen werden wir versuchen, auch diesen Punkt ganz deutlich zu verteidigen. Es kann keine exekutivische Entscheidung allein sein, einen Krisenfall auszurufen.
Trotzdem möchte ich auch noch einen Punkt an diejenigen sagen, die so ein Stück weit den Eindruck erweckt haben, als ob die Mitgliedstaaten – es war in diesem Falle, glaube ich, Polen – auch alleine durch die Krise kommen können: Es ist ganz deutlich ausgeführt worden, auch von den Kollegen, dass am Ende die Bürgerinnen und Bürger, aus welchem Land auch immer sie kommen mögen, natürlich alle davon profitieren, wenn wir die Zusammenarbeit zwischen den Mitgliedstaaten bestmöglich organisieren und alle alle Produkte bekommen können.
Der Punkt von Frau Kollegin Lexmann, dass eine europäische Homeoffice-Regelung wünschenswert wäre, ist zutreffend. Und deswegen würde ich vorschlagen, Herr Kommissar, dass Sie mit Ihrem Kollegen aus Luxemburg, mit Kommissar Schmit, noch mal ins Gespräch kommen, um zu prüfen, ob nicht eine entsprechende Möglichkeit von der Europäischen Kommission noch in dieser Legislaturperiode angegangen werden kann.
Ich freue mich auf die Zusammenarbeit mit den Kollegen für den Trilog und danke sehr herzlich für die Aussprache.
Puhemies. – Keskustelu on päättynyt.
Äänestys toimitetaan huomenna keskiviikkona 13. syyskuuta 2023.
9. La qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe (débat)
Puhemies. – Esityslistalla on seuraavaksi Javi Lópezin ympäristön, kansanterveyden ja elintarvikkeiden turvallisuuden valiokunnan puolesta laatima mietintö ehdotuksesta Euroopan parlamentin ja neuvoston direktiiviksi ilmanlaadusta ja sen parantamisesta (uudelleenlaadittu) (COM(2022)0542 - C9-0364/2022 - 2022/0347(COD)) (A9-0233/2023)
Javi López, ponente. – Señora presidenta, señor comisario, hoy discutimos la importante votación que tendremos mañana aquí, en el Pleno del Parlamento Europeo, para la revisión de las Directivas sobre la calidad del aire ambiente en favor de un aire más limpio en Europa.
¿Por qué es importante la discusión sobre la calidad del aire? Hoy la Agencia Europea de Medio Ambiente califica la contaminación atmosférica como la mayor amenaza medioambiental para la salud humana y para nuestro bienestar. La cifra que nos da es 300 000 muertes prematuras anuales de forma directa e indirecta. Afecta a una larga lista de enfermedades debilitantes y patologías: asma, trastornos cardiovasculares, enfermedades pulmonares, neumonía, cáncer. No solo constituye un debate sobre la salud pública. Obviamente, es un debate sobre los más desfavorecidos, porque, socioeconómicamente, no afecta a todo el mundo por igual, sino especialmente a las personas embarazadas, a los niños, a los más vulnerables, puesto que los grupos más vulnerables siempre acaban siendo expuestos a más contaminantes. Es también es un debate económico porque todo esto tiene un coste en términos de atención médica.
La legislación europea ha sido capaz durante las últimas décadas de mejorar nuestra calidad del aire. Es algo que la Unión Europea ha sido capaz de hacer. Durante décadas hemos sido capaces de mejorar dicha calidad. Pero hoy continúa siendo un problema grave, puesto que el 98 % de los europeos está expuestos a niveles de contaminación del aire que, según la Organización Mundial de la Salud, son dañinos para nuestra salud.
Nuestros actuales estándares tienen entre quince y veinte años. Por eso la Comisión Europea ha puesto encima de la mesa una buena propuesta como parte del Pacto Verde Europeo y de su Plan de Acción de «Contaminación cero para el aire, el agua y el suelo». Una propuesta que es más exigente en términos de estándares, y que, además, tiene elementos positivos que yo querría destacar, especialmente dos: los mecanismos de revisión periódica —porque año tras año tenemos más datos científicos, empíricos, conocimientos que nos permiten ser más exigentes— y una regulación alrededor del acceso a la justicia y las indemnizaciones para empoderar a los ciudadanos.
La Comisión de Medio Ambiente de este Parlamento aprobó una primera propuesta que va en línea con lo ya puesto encima de la mesa por parte de la Comisión Europea, pero que introduce algunos elementos más:
1. Tener como horizonte alinear nuestros estándares de calidad del aire a los criterios de la Organización Mundial de la Salud. Podemos discutir la fecha, cuál es el ritmo más adecuado, pero lo que me parece indiscutible es que nuestro horizonte y nuestro objetivo son que no se vea perjudicada la salud pública de los ciudadanos europeos.
2. Mejorar el monitoreo. Porque sabemos que el monitoreo, la evaluación, es una cuestión clave en este aspecto y tenemos que ser capaces de tener un monitoreo bien representativo de la realidad plural, porque no todos respiramos el mismo aire, aunque parezca contraintuitivo.
3. Los planes de calidad del aire, que son tan relevantes porque es la herramienta que utilizan las administraciones locales y regionales para impulsar en sus hojas de ruta la mejora de la calidad del aire y la información pública. Esta información es algo muy relevante, ya que información significa conciencia por parte de los ciudadanos y más exigencia a sus administraciones.
Estamos ante una oportunidad única. Yo querría acabar diciéndoles que durante este mandato hemos tenido la crisis de salud pública más importante en Europa en un siglo. En un siglo. Y ahora discutimos y debatimos una herramienta fundamental para proteger la salud pública de nuestros ciudadanos. No perdamos esta oportunidad. Apostemos por la salud de nuestros ciudadanos, porque es nuestra responsabilidad, no para con el medio ambiente, sino para con la salud pública y con las cuentas públicas de las arcas de las administraciones europeas.
Virginijus Sinkevičius,Member of the Commission. – Madam President, honourable Members, first of all, let me start by thanking rapporteur Javi López for the excellent work done to advance this file.
Clean air is essential for all of us: our health, our environment, and our whole economy depend on it. So we must tackle this problem with ambition and a sense of urgency and with the clear objective of achieving better air quality by 2030 and zero pollution by 2050.
With the European green deal and the zero pollution action plan, we are strongly committed to these objectives and in line with the expectations of EU citizens. It is for all of us to deliver on those commitments.
Nearly 300 000 Europeans die prematurely each year as a result of air pollution. This is a huge number of lives we cannot afford to lose. Scientists, citizens, as well as this House, have called for urgent action to drastically reduce this figure and align to what are the science recommendations.
In the Green Deal, we made a commitment to revise air quality standards and to align them more closely with the recommendations of the WHO. We also committed to strengthening provisions on monitoring, modelling and air quality plans to help local authorities achieve cleaner air. And this is exactly what we have done.
Our proposal sets out four essential elements to substantially improve EU air quality. The first one is ambitious, yet achievable air quality standards. Our thorough impact assessment confirms that this is entirely feasible from both the technical and the socioeconomic point of view. The second is preserving and enhancing the reliability and robustness of the monitoring network with increased use of cost-effective methods like modelling. The third is better and more harmonised information for citizens, including on the health effects of air pollution. Lastly, we strengthen the provisions for governance and enforcement, and this includes establishing a new right for citizens to seek compensation for damaged health – also through collective action – building on well-established procedural guarantees, which makes collective redress action in the EU very different from other leading international jurisdictions.
Honourable Members, let me conclude on the most critical issues. The new standards we propose are stricter, but also implementable. Our robust impact assessment confirms that they can be achieved by 2030 at up to 94% of EU monitoring stations with benefits that are at least seven times greater than the cost. It also shows that neither lowering nor delaying those standards is an option, as those changes would bear unacceptable costs in terms of human lives.
And not only, as I said, any year we are losing the lives of 300 000 citizens. Our proposed standards would allow to decrease the premature deaths from air pollution by at least 70% in the next ten years.
Thanks also to the synergies we can build with ambitious measures already adopted on transport, energy, the proposal would also lead to gross annual benefits estimated at between EUR 42 billion and EUR 121 billion in 2034, for less than a EUR 6 billion cost annually.
Dear colleagues, I look forward to hearing your views and this is a very crucial and important topic, which I am sure is dear to European hearts, too.
Vera Tax, rapporteur voor advies TRAN. – Voorzitter, in mijn land, in Nederland leven we gemiddeld dertien maanden korter door de vuile lucht die we inademen. Dertien maanden. En in heel Europa zorgt vuile lucht voor duizenden vroegtijdige sterfgevallen.
Mensen die in de buurt wonen van vervuilende fabrieken of die daar werken, of kinderen die naar school gaan in de buurt van drukke wegen, allemaal gaan ze ook vaker naar de huisarts dan mensen die in een gezonde omgeving leven. Kinderen en ouderen zijn bovendien extra gevoelig voor de negatieve effecten van luchtvervuiling.
Omwonenden van Tata Steel in het Nederlandse IJmuiden, bijvoorbeeld, hebben significant meer last van hart- en vaataandoeningen en een hogere bloeddruk. Bedrijven zoals Tata Steel maken winst ten koste van de gezondheid van omwonenden. En dit moet stoppen.
Daarom is het ook goed dat Europa met deze wetgeving komt. Alle mensen hebben recht op schone lucht. Hoog tijd dus voor deze Europese aanpak. Tijd om luchtvervuiling drastisch terug te dringen en om vervuilende bedrijven een halt toe te roepen.
Norbert Lins, im Namen der PPE-Fraktion. – Frau Präsidentin, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! In den letzten Monaten haben wir intensiv über dieses Parlamentsmandat für die Revision der Luftqualitätsrichtlinie verhandelt.
Ich glaube, dass der Bericht des Umweltausschusses noch einen deutlichen Verbesserungsbedarf hat. Deswegen haben wir, auch gemeinsam mit Kolleginnen und Kollegen aus anderen Fraktionen, ein ganzes Paket von Änderungsvorschlägen vorgelegt. Es geht darum, die ambitionierten Ziele der Europäischen Union fortzuführen und die Erfolge, die wir in der Vergangenheit schon erreicht haben, bezüglich der Verbesserung der Luftqualität weiter fortzusetzen. Aber es geht auch darum, dass wir keine unrealistischen und drastischen Maßnahmen ergreifen wie Fahrverbote oder die Stilllegung von Industrien, wie es die S&D sowie Teile der Liberalen, Linken und Grünen in diesem Hause einfordern. Die Lösung sollte ganz klar heißen: Anreize schaffen, emissionsarme Möglichkeiten fördern – statt Verbote und Strafen.
Wir müssen doch auch im Hinterkopf behalten, dass in vielen Mitgliedstaaten schon ein sehr hoher Standard bezüglich der Luftqualität herrscht. Diese Revision muss daher die Kosten und den Aufwand mit dem Ergebnis in einer Verhältnismäßigkeit abwägen. Die rote Linie ist für mich, mit Ach und Krach die Angleichung der WHO-Werte in den kommenden zehn Jahren einzufordern. Annäherung an die WHO-Werte ja, Angleichung nein. Die Betonung liegt nämlich auf dem Richtwert. Diese Werte sollten nicht als Grenzwerte missverstanden werden. Denn auch die WHO selbst betont, dass deren Richtwerte nur den optimalsten Gesundheitszustand widerspiegeln.
Als Entscheidungsträger müssen wir daher verantwortlich alle Facetten von Gesundheit, Umwelt und Wirtschaftlichkeit innerhalb der EU gut in Einklang bringen und entscheiden, in welcher Geschwindigkeit diese Transformation vonstattengehen soll. Daher werbe ich für die Annahme der Emissionswerte des Kommissionsvorschlags für das Jahr 2035.
Tiemo Wölken, im Namen der S&D-Fraktion. – Sehr geehrte Frau Präsidentin, sehr geehrter Herr Kommissar, schön, dass Sie heute hier sind, liebe Kolleginnen und Kollegen. In der Europäischen Union können wir zu Recht darauf stolz sein, dass die Luftqualität in der Europäischen Union in den letzten Jahren besser geworden ist, weil wir als Europäerinnen und Europäer gemeinsam Gesetze erlassen haben, die dafür gesorgt haben, dass Menschen in der Europäischen Union gesünder leben können.
Und trotzdem: Mehr als 300 000 Menschen sterben jedes Jahr an den Folgen schlechter Luft. Das ist ein Umstand, den wir nicht einfach so hinnehmen können und den wir tatsächlich auch adressieren müssen.
Deswegen brauchen wir eine Gesetzgebung, die auf der einen Seite sicherstellt, dass die Luftqualität noch weiter zunimmt. Und nur weil sie jetzt schon in Ordnung ist, heißt das ja nicht, dass man die Hände in den Schoss legen kann. Ich lade Sie gerne ein, in Städte zu gehen, wo der Verkehr an Wohngebäuden vorbeidonnert, wo Menschen in Gebieten wohnen müssen, wo die Luft schlecht ist und sich eben nicht das Häuschen dort leisten können, wo die Wohnqualität gut ist, oder sich neue Luftfilter kaufen können. Deswegen ist die Frage nach sauberer Luft eine essenzielle und sie ist vor allen Dingen eine politische.
Es ist etwas einfach zu sagen: Na ja, wir wollen keine Grenzwerte setzen, die Fahrverbote verursachen, und sich dann gleichzeitig nicht darum kümmern, dass Verbrennungsmotoren sauberer sind. So kann man die Hände immer in den Schoss legen. Aber das ist ehrlicherweise nicht die Art, wie wir Politik machen wollen, sondern wir wollen Grenzwerte, die wir erreichen können, und dafür tatsächlich auch die politischen Rahmenbedingungen setzen, damit weniger Menschen in der Europäischen Union sterben und wir alle gute Luft haben.
Daran können wir morgen gemeinsam arbeiten. Ich hoffe, dass sich morgen bei der Abstimmung die Vernunft dann auch durchsetzen wird.
Bergur Løkke Rasmussen, for Renew-Gruppen. – Fru formand! I EU er vi altid gået forrest, når det kommer til klima, miljø og sundhedspolitik. I dag har vi en chance for at lave politik, som rammer alle tre områder. I dag kan vi lave politik, som redder liv. Forskning viser, at de nuværende luftkvalitetskrav ikke er gode nok. Luftforurening er den usynlige dræber, som sniger sig ind fra gaderne og ind i millioner af hjem. Selv om vi ikke kan se eller dufte den, så forgifter den os, giver os kræft, KOL og mange andre sygdomme. Vi må gøre det bedre. Vi må tage flere skridt. Vi må sænke grænseværdierne og højne ambitionerne. I dag skal vi stemme for en europæisk løsning på et problem, der går helt ind i vores hjem, ind i stuerne, ind på min kommende søns børneværelse. Et problem, man ikke kan flygte fra. For luften den er jo overalt. Lad os redde liv i dag, kære kolleger. Stem for renere luft i Europa.
Nicolae Ştefănuță, în numele grupului Verts/ALE. – Doamnă președintă, cum îi explicăm bunicului Anei cancerul pulmonar de care suferă, deși omul nu a fumat niciodată, nu are un istoric medical de acest gen, dar trăiește în cel mai poluat oraș din România, în București. Zile întregi s-au plâns locuitorii orașului Cluj-Napoca de mirosurile urâte din oraș. Ele vin de la o groapă de gunoi care este neconformă cu regulile europene și în care s-au îngropat peste 40 de milioane de euro. Aerul curat este un drept. Nu este ca la tonomat. Nu este „plătește ca să respiri”. Prin legea europeană pe care o votăm mâine, vrem să obligăm statele să își protejeze cetățenii, să măsoare ca lumea calitatea aerului și, dacă există depășiri, să ia măsuri să îi pedepsească pe cei vinovați.
Am creat dreptul pentru cetățeni de a merge în instanță pentru prima oară în istoria Uniunii Europene. Este fenomenal. Mai important, am creat elementul de a crea despăgubiri pentru cetățeni, pentru că ei suferă de la acele microparticule care sunt în aer. Trăiești sănătos, dar te omoară în acest moment aerul orașului tău pentru că autorităților nu le pasă, iar unii își îndeasă buzunarele pe plămânii voștri. Regret să zic, dar și aici, în Parlament, sunt colegi care una zic și alta fac și mâine vor vota să slăbească acest text, pentru că pentru ei, cetățeanul și sănătatea lui sunt opționale, nu sunt obligatorii, iar dreptul de a respira aer curat este un fleac. Câți bani și câtă viață mai trebuie să plătească oamenii? Câtă sănătate să mai dea ei ca să respire un aer curat? Vă întreb. E simplu: o să vedeți mâine aici, în aulă, la acest vot. Merităm un aer european curat cu toții.
Anna Zalewska, w imieniu grupy ECR. – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu, koleżanki i koledzy! Ten dokument jest niestety niemożliwy do zrealizowania. Wiem, WHO podaje wytyczne i robimy z tego podstawę prawną. Kiedy pytam, na podstawie jakich badań te wytyczne zostały przedstawione, nie uzyskuję odpowiedzi. W dodatku to instytucja, która już dawno jest prawie sprywatyzowana. Ale to jest na inny temat, na inną okoliczność. Jest to dokument, który chce przede wszystkim karać kraje członkowskie. Rozumiem, Komisja nie ma dramatycznie pieniędzy, potrzebuje tych pieniędzy, ale chce karać obywateli, w dodatku napuszcza jednego obywatela na drugiego, bo pozwala na niego donosić.
Czy wyobrażacie sobie państwo seniorkę, która zapali w kominku drewnem i zostanie oskarżona właśnie na mocy tego dokumentu? W związku z tym chcemy dbać o czystość, o jakość powietrza, robimy bardzo dużo, każdy kraj członkowski, Unia Europejska również. Ale musimy być ostrożni, rozważni, a przede wszystkim znaleźć źródła finansowania tych wszystkich inwestycji koniecznych do realizacji tego dokumentu. Niestety w systemach krajów członkowskich, w systemach Unii Europejskiej tych pieniędzy po prostu nie ma.
Gianna Gancia, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, desidero subito dire che la qualità dell'aria, il miglioramento della qualità dell'aria e la lotta all'inquinamento sono delle priorità assolute.
Desidero però sottoporvi la nostra preoccupazione per quel che riguarda il fatto che non sono state prese in considerazione le morfologie e la geografia di alcune regioni, cito per esempio la Padania oppure la Catalogna o i Paesi Bassi – ce ne sono altre che potrei citare – e quindi rivendico assolutamente, e vi chiedo di prendere in considerazione, la nostra posizione di minoranza che presenta alcuni punti critici della proposta della Commissione.
Infatti, tale proposta si basa su una valutazione d'impatto viziata da errori strutturali che incidono sulla fattibilità del conseguimento dei limiti proposti a causa dell'utilizzo di modelli di simulazione che sottovalutano i valori effettivi forniti dai punti di campionamento nel 2020. L'abbassamento dei valori proposto dal relatore non sarebbe pertanto realizzabile neppure con l'applicazione delle migliori tecnologie a disposizione. Vi chiediamo davvero, quindi, di prendere in considerazione le nostre reali condizioni.
Πέτρος Κόκκαλης, εξ ονόματος της ομάδας The Left. – Κυρία Πρόεδρε, η ατμοσφαιρική ρύπανση, κυρίως από τη χρήση ορυκτών καυσίμων, αποτελεί βόμβα για τη δημόσια υγεία, επηρεάζοντας δισεκατομμύρια ανθρώπους σε όλον τον κόσμο. Στην Ευρωπαϊκή Ένωση περισσότεροι από 300.000 άνθρωποι πεθαίνουν πρόωρα ετησίως λόγω της κακής ποιότητας αέρα. Στη χώρα μου μόνο, στην Ελλάδα, η έκθεση των πολιτών σε ατμοσφαιρικούς ρύπους ευθύνεται για περίπου 15.000 πρόωρους θανάτους κάθε χρόνο, κυρίως λόγω συμβολής στις χρόνιες αναπνευστικές και καρδιακές παθήσεις. Είναι η αόρατη διαρκής πανδημία.
Καθώς οι θάνατοι από τα ακραία και ανεξέλεγκτα καιρικά φαινόμενα που επιφέρει η κλιματική κρίση αυξάνονται δραματικά, με την αναθεώρηση των οδηγιών της Ευρωπαϊκής Ένωσης για την ποιότητα του αέρα έχουμε μια μοναδική ευκαιρία και ταυτόχρονα ευθύνη να μειώσουμε περαιτέρω τις επιπτώσεις στην ανθρώπινη υγεία και τα οικοσυστήματα. Δεν πρέπει να αφήσουμε τη δεξιά ατζέντα της αδράνειας να επιβληθεί. Οφείλουμε να ακολουθήσουμε τις επιταγές της επιστήμης. Τα πρότυπα ποιότητας του αέρα της Ευρωπαϊκής Ένωσης πρέπει να ευθυγραμμιστούν πλήρως και το γρηγορότερο δυνατό με τις κατευθυντήριες γραμμές του Παγκόσμιου Οργανισμού Υγείας. Δεν μπορούμε να κάνουμε εκπτώσεις στην ανθρώπινη υγεία. Δεν εκπροσωπούμε μετόχους εταιρειών εδώ.
Είμαστε αιρετοί αντιπρόσωποι πολιτών. Πρέπει να θωρακίσουμε λοιπόν το πλαίσιο εφαρμογής και συμμόρφωσης, ώστε τα κράτη μέλη να λαμβάνουν τα απαραίτητα μέτρα για την τήρηση των ρύπων κάτω από τις οριακές τιμές, αλλά και να δρουν ταχύτατα ώστε να διατηρούν τις περιόδους υπερβάσεων στο ελάχιστο, περιορίζοντας τις επιπτώσεις στην υγεία. Πρέπει να βάλουμε τέλος στις διατάξεις που επιτρέπουν στα κράτη μέλη να αναβάλουν την εφαρμογή των κανόνων.
Και τέλος, ορθή εφαρμογή σημαίνει λογοδοσία. Στον Βόλο, στην Πάτρα, στην Καβάλα, στον Πειραιά, να δίνεται το δικαίωμα στους πολίτες να προσφεύγουν στη δικαιοσύνη για παραλείψεις ή διοικητικές πράξεις των αρμοδίων αρχών αναφορικά με την εφαρμογή των διατάξεων υγείας. Καλώ τους συναδέλφους να ψηφίσουν υπέρ της ανθρώπινης υγείας και να υιοθετήσουν τη θέση που ενέκρινε η Επιτροπή Περιβάλλοντος.
Maria Angela Danzì (NI). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, grazie Commissario, l'inquinamento atmosferico è un'emergenza non solo ambientale, è un'emergenza sociale e sanitaria. Costituisce la prima causa di morte prematura in Europa e in Italia abbiamo 52 000 decessi l'anno, in particolare nelle regioni del Nord, in Lombardia e in Piemonte.
Eppure i governatori delle regioni hanno detto che questa proposta è inattuabile e irrealistica. Noi però abbiamo una grande occasione. Abbiamo anche il dovere di assumere misure tempestive e appropriate. L'obiettivo "inquinamento zero" può essere raggiunto solo se c'è grande condivisione fra Europa e Comuni.
Le misure di contrasto, però, devono essere finanziate con fondi europei congrui e destinati. La salute del pianeta è la nostra salute: dimostriamo che è ancora una delle nostre priorità.
Peter Liese (PPE). – Frau Präsidentin! Liebe Kolleginnen und Kollegen. Ich verrate Ihnen ein Geheimnis. Die Luft in Europa ist gut. Sie ist zumindest in den letzten Jahren immer besser geworden. Hier sehen wir den Rückgang der Feinstaubemissionen seit den 90er Jahren auf ein Drittel. Hier sehen wir den Rückgang der Stickoxid-Emissionen in Europa.
(Die Präsidentin unterbricht den Redner.)
President. – Excuse me colleague. I am very sorry but we do not allow tables or banners. This is in the Rules. It’s my duty to remind you. You have to describe your information in words now.
Peter Liese (PPE). – So, I will respect that Rule and you can see the graphs on social media.
So, also, die Emissionen sind stetig zurückgegangen. Wir sollten auch mal stolz sein auf das Erreichte und – auch im wahrsten Sinne des Wortes – können mal durchatmen.
Kann die Luftqualität besser werden? Ja, sie kann. Es gibt viele technische Möglichkeiten. Wir haben erreicht, dass bei den Schiffskraftstoffen jetzt auch der Emissionshandel gilt. Das wird helfen, insbesondere in küstennahen Städten.
Aber ich und wir als EVP-Fraktion halten es für übertrieben, was der Umweltausschuss beschlossen hat. Da steht was von Fahrverboten. Da steht es, dass wir Baustellen stilllegen, dass Industrieanlagen in dieser schwierigen Phase, wo die Industrie droht, aus Europa abzuwandern, stillgelegt werden sollen. All das ist unangemessen.
Deswegen sollten wir uns auf die Änderungsanträge verständigen, die der Kollege Lins, Kollege Knotek und viele andere mit mir gemeinsam eingereicht haben. Eine maßvolle Regulierung, die nicht zu Fahrverboten und Stilllegung von Industrie führt. Bitte unterstützen Sie diese Änderungsanträge.
Christel Schaldemose (S&D). – Fru formand! Hvert år dør mere end 300.000 europæere før tid på grund af luftforurening i EU. Det er vores ansvar, så selvfølgelig skal vi gøre noget. Vi skal gøre mere end det, vi gør i dag, og derfor er det også godt, at vi får den nye lovgivning, som øger de krav til os alle, til industrien, til medlemslandene og så videre, til at gøre noget, for det er der i den grad brug for. For det koster dyrt, det koster dyrt på sundheden, på livskvaliteten og selvfølgelig, når folk dør før tid. Men det vi også skal være klar over er, at når vi i morgen vedtager denne lov forhåbentlig og forhåbentlig med et flertal i parlamentet, så er vi stadigvæk ikke i mål. Der er stadigvæk mere, vi skal gøre, og tingene hænger sammen. Så når vi sidder og forhandler nye Euro 7-standarder eller CO2-standarder for tunge køretøjer, så spiller det jo også ind. For hvis vi ikke også her får nogle høje kriterier, så kan vi ikke gøre noget ved luftforurening, og derfor er det trist at høre den konservative gruppe her i dag stå og sige, at vi har gjort for meget nærmest, at der ikke skal gøres mere. Det er beskæmmende. Vi skylder europæerne, at vi gør noget drastisk, så vi rent faktisk sørger for, at der ikke er mennesker, der dør af luftforurening. Det er muligt at forhindre. Så derfor støtter jeg den lov, vi laver i morgen, som vi stemmer igennem i morgen. Det er rigtig, rigtig vigtigt. Jeg håber, vi får et flertal. Det er et kæmpe skridt fremad til fordel for europæernes sundhed. Det fortjener de.
Pascal Canfin (Renew). – Madame la Présidente, chers collègues, Monsieur le Commissaire, nous allons voter demain le durcissement des règles concernant la lutte contre la pollution de l’air. Nous l’avons tous rappelé, la pollution de l’air est l’une des premières causes de décès prématuré en Europe: 300 000 morts par an, dont 40 000 en France.
Je suis sidéré de voir que, de la part des députés de droite et d’extrême droite, la priorité est de dégrader non seulement les propositions qui ont été faites par l’Organisation mondiale de la santé, mais aussi les propositions qui ont été faites – alors qu’elles sont déjà inférieures – par la Commission pour atteindre des seuils qui sont plus bas que ceux que nous avons aujourd’hui. C’est l’inverse de l’ambition, c’est la régression.
Et je dis à ces députés de droite et d’extrême droite que les personnes les plus vulnérables à la pollution de l’air, ce sont les enfants, les femmes enceintes, les familles et les personnes âgées. Les familles et les personnes âgées sont deux groupes sociaux dont vous êtes pourtant censés être les grands défenseurs. Or, vous êtes en train de changer les règles proposées par l’Organisation mondiale de la santé et par la Commission européenne pour, au contraire, faire en sorte qu’ils soient moins protégés qu’aujourd’hui contre la pollution de l’air. C’est un mensonge inacceptable. Nous ne laisserons pas faire et j’espère vraiment que demain, nous gagnerons cette bataille.
Grace O'Sullivan (Verts/ALE). – Madam President, it wasn’t long ago that in Cork City you would often see thick layers of dirty smog settling down on the river Lee. We recognised the need to end burning of fossil fuels to protect our health. Poor air quality is a health problem. It is a climate problem, but it is also a problem of inequality. The poorest neighbourhoods suffer the worst air pollution, though they pollute the least. Air pollution, especially from traffic, will result in the death of over 2500 Irish people in the next year.
Greens in Ireland put forward the first ever clean-air strategy. Now in Europe we are settling for a better and stricter air quality standards for an entire continent. So this is what a just transition looks like.
SĒDI VADA: ROBERTS ZĪLE Priekšsēdētājas vietnieks
Alexandr Vondra (ECR). – Pane předsedající, řekněme si to jasně. Směrnice, jak ji připravil zpravodaj, nepovede ke zlepšení kvality ovzduší, ale pouze k tlaku na plošné omezení svobodné ekonomické aktivity a ke zvýšení počtu žalob na členské státy. Ty mají problém plnit už dnešní limity, které vycházejí z doporučení WTO z roku 2005, zejména ve městech, o limitech z roku 2021 ani nemluvě.
Abychom si rozuměli, nevolám po tom, abychom ve věci ovzduší nedělali nic. Jsem si vědom dopadů na veřejné zdraví. Musíme ale vycházet z reálných možností a především z dostupnosti nejlepších technologií, která je zatím omezená. Jako zpravodaj Euro 7 si dovoluji tvrdit, že i kdybychom nakrásně šli nejpřísnější možnou cestou, levici s Javim Lópezem v čele to bude pořád málo.
Jsme připraveni na to, že do žádného evropského města se nedostaneme ani nejčistším autem? Máme ve všech evropských městech tak robustní veřejnou dopravu jako u nás v Česku? Nemyslím si to. Myslete na to i vy při zítřejším hlasování.
Sylvia Limmer (ID). – Herr Präsident! Seit Jahrzehnten steigt die Lebenserwartung in ganz Europa stetig an und die Luftqualität war noch nie so gut wie heute. Aber diese Fakten hindern Sie natürlich nicht daran, mit unbelegbaren hunderttausenden frühzeitigen Todesfällen eine Art Luftverschmutzungsmassensterben herbeizureden – als Gipfel der wissenschaftlichen Entblödung sogar noch aufgeschlüsselt nach einzelnen Schadstoffen.
Sagen Sie doch einfach, worum es Ihnen tatsächlich geht: um Fahrverbot, faktische Enteignung der Besitzer von Verbrennerautos und staatliche Zwangsmaßnahmen zum Kauf der E-Ladenhüter bis zum endgültigen Ende der individuellen Mobilität.
Aber nicht nur im deutschen Bundland kommt der angeblich saubere Strom überwiegend aus Kohle, Gas und Erdöl. Im Übrigen haben Sie schlicht übersehen, dass nur eine wettbewerbsfähige Industrie ihre ideologische Null-Schadstoff-Strategie finanzieren kann. Eine Industrie, der sie gerade mit Fit für 55 völlig sinnbefreit den Garaus machen.
Marina Mesure (The Left). – Monsieur le Président, la pollution de l’air, c’est près de 300 000 décès prématurés par an en Europe. 97 % des Européens sont exposés à des polluants atmosphériques.
L’Union a donc la responsabilité d’endiguer cette épidémie silencieuse avec un cadre législatif ambitieux. Cela comprend des seuils de polluants abaissés, le droit à la réparation pour les victimes et une mise en œuvre rapide et efficace par les États membres. Je dis «mise en œuvre rapide et efficace», car certains États, comme la France, ont été condamnés à de multiples reprises pour non-respect de la législation actuelle, démontrant l’incurie de nos dirigeants, peu enclins à protéger la santé de leurs concitoyens.
Quant à la droite et l’extrême droite, ils ont proposé de manière scandaleuse de repousser de près de cinq ans l’application du texte dans son ensemble. Ils se sont battus pour faire sortir certaines substances toxiques de la liste des polluants régulés et pour supprimer l’ensemble des dispositions sur le droit au dédommagement des victimes. Je déplore qu’ils défendent l’intérêt des pollueurs contre la santé humaine, mettant en péril ce texte ambitieux, capable de sauver des millions de vies; que les citoyens, en dehors de cet hémicycle, le sachent.
J’en appelle donc à votre humanité: votez cette législation et gardez son ambition.
Marc Tarabella (NI). – Monsieur le Président, première cause de mortalité dans le monde, la pollution de l’air a causé, rien qu’en Europe, la mort d’au moins 300 000 personnes de manière prématurée en 2020. Cette pollution atmosphérique est également à l’origine ou aggrave de nombreux problèmes médicaux et représente une augmentation des coûts importante au niveau des soins de santé.
C’est pour enrayer cette spirale infernale que nous voterons, ce mercredi, toute une série de mesures pour améliorer la qualité de l’air dans l’Union européenne. Recréer un environnement plus propre et plus sain doit être une priorité. Ce n’est pas parce qu’on ne la voit pas que la pollution n’existe pas et ne se distille pas lentement, comme un poison, dans nos organismes, dans notre environnement, jusqu’à mettre en danger gravement la santé humaine et la survie de la biodiversité.
Il s’agit donc là d’une priorité, d’une urgence d’intérêt général pour laquelle nous devons proposer des réponses ambitieuses. Voilà pourquoi je vous demande, chers collègues, d’appuyer sans réserve ce texte.
Adam Jarubas (PPE). – Panie Przewodniczący! Debatujemy dziś nad ważnym tematem, jakim jest jakość powietrza. Jest to temat, który jest mi bardzo bliski, gdyż jakość powietrza w moim kraju, w Polsce, jest jedną z najgorszych w Unii, a w wielu przypadkach poziomy alarmowe pyłów zawieszonych czy benzopirenu są przekraczane kilkukrotnie. Wpływa to negatywnie na zdrowie naszych obywateli, generuje duże koszty związane chociażby z przeciążoną bardzo ochroną zdrowia.
W Polsce mamy wiele do zrobienia, bez względu na to czy i w jakim kształcie głosowana przez nas jutro dyrektywa zostanie przyjęta. W projekcie znajduje się zresztą wiele ciekawych zapisów, które mogą pomóc w poprawie czystości powietrza.
Z drugiej strony jednak uważam, że zbytnie zaostrzenie norm samo w sobie poprawie jakości powietrza nie pomoże. Musimy stawiać przed sobą cele ambitne, ale realistyczne. W sytuacji, w której nie osiągamy celów wyznaczonych przez obecną dyrektywę, powinniśmy się skupić na tych działaniach, które mogą doprowadzić do polepszenia ogólnej jakości powietrza i spełnienia obecnych norm. Wiążące cele, które wyznaczamy na szczeblu Unii, muszą być możliwe do osiągnięcia w rzeczywistości, a nie tylko na papierze. Od samego zaostrzenia norm jakość powietrza się nie poprawi.
W moim kraju największym problemem jest obecnie tzw. niska emisja – efekt spalania głównie węgla w indywidualnych piecach centralnego ogrzewania. W tej sytuacji nakładanie dodatkowych obowiązków na przemysł, który musi sprostać i tak wymogom ambitnie prowadzonej przez Unię polityki klimatycznej, jest działaniem na wyrost.
Achille Variati (S&D). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, le centinaia di migliaia di morti premature all'anno nella sola UE obbligano la nostra responsabilità per azioni di grande coraggio, di grande coraggio, nella nuova legislazione. L'aria che respiriamo necessita di standard più rigorosi di quelli attuali, considerando il diritto primario dei cittadini europei alla salute.
Per raggiungere i nuovi target contenuti in questa direttiva, gli Stati membri dovranno adottare misure anche strutturali, che non possono più attendere. E queste misure non sono contro lo sviluppo: sono consapevole che non tutte le regioni europee possono raggiungere gli stessi target alle stesse scadenze.
In particolare mi riferisco a quei territori che presentano caratteristiche orografiche specifiche, per i quali è necessario prevedere brevi deroghe temporali, accompagnate però da una tabella di marcia rigorosa, con la finalità di raggiungere gli obiettivi per una piena protezione della salute.
Róża Thun und Hohenstein (Renew). – Panie Przewodniczący! Słyszymy ten argument po raz x-ny, że 300 tysięcy obywateli umiera na skutek zatrucia środowiska regularnie co roku. Tutaj nie mamy w tej debacie miejsca na rozgrywki partyjno–populistyczne, na argumenty takie jak pani Zalewska przed chwilą wygłosiła. Ale już oczywiście wyszła z sali. Tu chodzi dosłownie, dosłownie o życie i zdrowie naszych obywateli, za których my jesteśmy odpowiedzialni. A jakość powietrza to sprawa nas wszystkich. I wszyscy dostaliśmy te rozpaczliwe listy rodziców dzieci, które chorują na skutek wysokiego stężenia substancji toksycznych w naszym powietrzu. Czy państwo przeczytali list mamy Maćka? Jeśli nie, to spojrzyjcie na niego. Jest w waszych skrzynkach mailowych. Wszyscy to dostali. Koleżanki i koledzy z prawej strony Sali, dostaliśmy dobrą propozycję od Komisji Europejskiej i nie wolno jej rozwadniać i osłabiać poprawkami, które opóźniają zakazy emitowania do naszych płuc trucizn, a w tym arszeniku. Jutro głosujmy odpowiedzialnie za życiem i za zdrowiem.
Pär Holmgren (Verts/ALE). –Herr talman! Kommissionär! Det är 300 000 människor per år som dör i förtid. Ändå hanterar vi inte detta som den kris och katastrof det är. Skulle vi göra så i något annat sammanhang? Jag tror knappast det.
Ändå hör vi här många, framför allt på den konservativa sidan, som hävdar att vi inte skulle ha råd att ta tag i dessa frågor. Självklart har vi råd att göra det! Tvärtom kanske det är så att vi inte har råd att inte ta tag i dem.
Samtidigt måste vi också komma ihåg att situationen är ännu mer allvarlig på många andra håll runt omkring i världen. Och vi vet också att just denna smutsiga luft, partiklarna i luften, bidrar till att maskera en stor del av den globala uppvärmning som vi redan har orsakat. Klimatforskarna brukar landa i att ungefär en halv grad av den globala uppvärmning som vi redan orsakat, är maskerad av smutsig luft runt om i världen.
Därför måste vi hantera båda dessa frågor samtidigt. Det handlar väldigt mycket om transportfrågor och energifrågor och framför allt om att ha ett långsiktigt hållbart tänkande där vi knyter ihop ekologi och ekonomi.
Philippe Olivier (ID). – Monsieur le Président, l’Union européenne a un savoir-faire qu’elle a élevé au niveau d’un art: transformer une belle idée en enfer. Sous l’intitulé vendeur – il faut bien le dire, sympathique – d’améliorer la qualité de l’air, qui pourrait ne pas y souscrire, vous nous resservez votre obsession décroissantiste. Il ne s’agit pas de réformer mais d’interdire, pas d’améliorer mais de punir.
Ce texte, comme tous ceux que nous voyons tomber séance après séance, sont régressistes. Ils tournent le dos à l’idée même de progrès. Ce ne sont pas des textes pour chercher des solutions techniques ou scientifiques, ce sont des réquisitoires butés et sentencieux, suivis d’excommunications, de limitations et d’interdictions.
En ciblant la pollution de la circulation, la pollution industrielle et la pollution résidentielle, en pointant la production alimentaire sans autre solution que la déconstruction, c’est toute l’activité humaine que vous remettez en cause. Ce que finalement vous reprochez aux hommes, c’est de respirer. Votre démarche décroissantiste ne signe pas seulement le suicide économique programmé de l’Europe, mais elle procède d’une pensée profondément anti-humaniste.
João Pimenta Lopes (The Left). – Senhor Presidente, o impacto da poluição do ar na saúde e no ambiente é de enorme magnitude.
Apesar das medidas tomadas nas últimas décadas para promoção da redução das emissões e da muita propaganda em seu torno, nem sempre se verificaram melhorias, nomeadamente nos centros urbanos.
São necessários mais e melhores espaços verdes, áreas permeáveis e corredores verdes funcionais, tudo aberto à fruição da população. Mas não basta. É fundamental a aposta no transporte público coletivo, desenvolver as diferentes modalidades que melhor respondam às necessidades das populações e ordenamento do território, da ferrovia ao metro, do transporte rodoviário ao fluvial e marítimo, garantindo a interoperacionalidade e passes sociais intermodais acessíveis, que evoluam no sentido da gratuitidade dos transportes, que não se restrinja apenas aos centros urbanos, mas que tenha expressão em todo o território.
Importa ainda a mudança de políticas na energia, comércio, agricultura, reduzindo dependências, defendendo a soberania e independência nacionais, o direito ao desenvolvimento económico e da produção nacional, o direito ao progresso social e contrapor à perversa abordagem de mercado uma abordagem normativa à redução das emissões.
Радан Кънев (PPE). – Г-н Председател, защо подкрепям тази директива, въпреки сериозните възражения на някои представители на европейската индустрия? Защото тя дава вярното решение на ключов проблем. Нови замърсители просто нямат място в райони с хронично замърсяване.
В райони, в които климатичните и географски условия създават постоянен риск от токсични нива на емисии във въздуха. Райони, в които хората просто буквално, през една значителна част от годината, не могат да дишат качествен въздух. Райони като родния ми град София, столицата на България, заключен между няколко планини, райони като Русе и Гюргево, от двете страни на река Дунав, които в продължение на 40 г. се борят с различни замърсители за правото на децата си да дишат. Райони като Павликени в Северна България, изправен днес пред мегапроект, който ще разруши шансовете за туризъм и земеделие в района.
Да, колеги, ние имаме нужда да съхраним тежката си индустрия, имаме нужда от нова индустрия, но именно за това трябва да дадем гаранции и да защитим доверието на гражданите.
César Luena (S&D). – Señor presidente, a uno le entran ganas de repetir aquí la pregunta de Cicerón a Catilina: «¿hasta cuándo vas a abusar de nuestra paciencia?». Porque uno escucha el debate y algunas de las cosas —o varias— que se dicen por parte de la derecha son mentiras. Ahora lo ratificaba con el ponente, quien ha hecho un excelente trabajo.
Estamos hablando de los estándares de la calidad del aire y el ponente y todo el equipo que le acompaña, junto con el resto de ponentes, han hecho un gran trabajo, buscando la convergencia con los criterios de la Organización Mundial de la Salud y además lo quieren hacer, lo están haciendo, lo han trabajado, con tiempo y con flexibilidad. Porque son conocedores de que hay 300 000 muertes en la Unión Europea, porque son conocedores de que las preocupaciones de los ciudadanos van en ese sentido, preocupaciones por la salud y el medio ambiente —por cierto, artículos 35 y 37 de la Carta de Derechos Fundamentales, salud y medio ambiente—.
Por tanto, aquí hay una línea divisoria: ciencia frente a negacionismo. Por tanto, estos nuevos catilinas, por favor, que se sumen a lo que habían firmado con el Pacto Verde Europeo, que es, a través de la ciencia, defender la salud pública y el medio ambiente.
Buen trabajo, ponente, y suerte, que seguro que mañana saldrá todo bien.
Valter Flego (Renew). – Poštovani predsjedavajući, danas raspravljamo o vrlo ozbiljnoj temi kvalitete zraka, a sutra, naravno, o tome i glasamo.
Onečišćenje zraka naš je prekogranični, vrlo ozbiljni, zajednički problem i nisu više dovoljne samo strategije, zakoni, mjere ili direktive, već ja ovdje inzistiram na češćem i transparentnijem mjerenju kako bi se jasno i nedvosmisleno vidjelo pravo stanje stvari na terenu. I da, naravno, treba nakon toga promptno reagirati na onečišćivače, ali sve to, nažalost, neće imati preveliki utjecaj na zrak kojeg svi zajedno udišemo ako ne ubrzamo zelenu tranziciju i smanjenje zagađenja svih vrsta.
Siguran sam kako su to sve teme koje nas trebaju i hoće ujediniti, bez obzira na činjenicu da smo u predizbornom vremenu. Nemojmo gubiti, zbog političkih bodova, dane i mjesece te odgađati potrebne akcije i konkretne aktivnosti, a vjerujte, naši sugrađani i priroda bit će nam na tome zahvalni.
Ciarán Cuffe (Verts/ALE). – Mr President, we don’t expect people to drink dirty brown water. So why do we expect them to breathe dirty air? We have to really seriously rethink our attitude towards air pollution and take responsibility for the power that we have to provide clean air.
Air pollution is a major cause of premature death and disease in Europe. Over 300 000 premature deaths every year, yet we are so far failing to write international guidelines into European law. Bringing levels up to the WHO guidelines on the island of Ireland could help prevent almost 1 000 premature deaths every year – and that’s according to a report by TU Dublin and Queen’s University, commissioned by the Irish and the Northern Irish Heart Foundations.
These are not anonymous numbers, they’re real people: your parents who suffer from chronic obstructive pulmonary disease, your children who use asthma inhalers daily, they are your friends and neighbours with long COVID and other illnesses. We must do better by them. We must retain the ENVI text. Clean air is a right, not a privilege.
Anders Vistisen (ID). – Hr. formand! Det er utroligt, at man ikke kan finde et eneste problem, som ikke kræver, at EU får mere magt. Men hvordan er det gået, når man har ventet på EU i miljøsammenhæng? Det er gået sådan, at bureaukrati, uigennemsigtige beslutningsgange, altid har gjort, at man er kommet for sent med for lidt. Det bedste, man kunne gøre for miljøet på europæisk plan, var, at vi alle sammen tog hjem, holdt en lang ferie og lod nationalstaterne varetage opgaven. I Danmark har vi i øjeblikket en PFAS-skandale. I stedet for at skride ind fra regeringens side. Forbyd PFAS-stoffer. Så siger man "Lad os vente på Europa". Skal vi vente tre, fem eller ti år, som vi skulle med ftalater, som vi skulle med andre miljøskadende og sygdomsfremkaldende stoffer. Det ved vi ikke. Men det er åbenbart altid bedre at vente på det sovende og ineffektive bureaukrati her i Bruxelles, end det er at tage national handling. Det er jeg imod. Jeg mener, at skal vi gøre noget godt for miljøet, så gøres det mest effektivt, mest smidigt og mest kontrolleret igennem handling i nationalstaterne. Lad os ligge indsatsen der.
Massimiliano Salini (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, farò brevemente un esempio, per capire quale sia la ragione per la quale alcune critiche che sono state formulate alla proposta di direttiva non sono critiche all'ambizione ambientale della direttiva, ma sono critiche alla rigidità della direttiva.
Ci sono territori nei quali abbiamo imprese estremamente sostenibili, rispettose di tutti i limiti che vengono posti, sia in ambito industriale sia in ambito agricolo. Ma quelle imprese sono collocate in aree territoriali che morfologicamente determinano un ristagno dei pochi fattori inquinanti presenti. Quindi, impresa sostenibile, ma territorio morfologicamente preoccupante.
Il Nord Italia è un esempio: in Lombardia e in Emilia Romagna abbiamo alcune delle realtà produttive più sostenibili e innovative al mondo: ma per rispettare i limiti posti dalla direttiva bisognerebbe abbattere le Alpi! E non è esattamente semplice.
Allora, onde evitare di doverle chiudere, perché chiudendo quelle imprese chiudiamo l'Europa, la richiesta che facciamo è di collocare le giuste ambizioni dentro la realtà. Non ci vuole molto.
Петър Витанов (S&D). – Г-н Председател, 1200 души умират всяка година в Европа вследствие на замърсяването на въздуха по данни на Агенцията на Европейския съюз за околната среда. Общият брой на смъртните случаи надхвърля 400 хиляди души. Какво още трябва, за да осъзнаем, че въздухът, който дишаме, ни разболява и отнема животи?
С приемането на този доклад Европейският парламент ще изпрати ясен сигнал до държавите членки и конкретно до местната власт, че въвеждането на планове за устойчива градска мобилност и инвестициите в технологиите с нулеви емисии са жизненоважни. Днес имаме шанса да поставим основите на градовете на бъдещето - чисти, зелени, устойчиви, осигуряващи по-здравословен и по-качествен живот.
Правото на чист въздух трябва да бъде гарантирано за всеки, а от нас зависи да го осигурим за гражданите на Европейския съюз и в името на следващите поколения, които не трябва да превръщаме в жертви.
Bas Eickhout (Verts/ALE). – Mr President, the Green Deal has always, from the start, been about more than only climate neutrality. We’ve always said this our economy needs to be a fully circular but also a zero-pollution economy. And that’s exactly what is here on the table. We want to achieve a zero-pollution economy while we are also moving to climate neutrality. And of course some people will say, ah, does it need to come at the same time? Well, we are in the middle of a transition of our economy. It would be even stupid if we’re not thinking of our clean economy demands, otherwise we are transitioning and then later on come with new demands. That would be very insufficient. And then is it too costly? Well, I can tell you the cost of inaction is unbearable because we’re only talking about the cost for an industry that they need to invest in. But we do not talk about the societal costs that are now bearing the burden of the polluted air and the health consequences for our citizens. And that needs to be addressed as well. And then some people say, but it’s too strict. We are taking very many years before we are even talking about alignment with the guidelines that the World Health Organization is indicating to us what is needed for our citizens health. So we have the time, we need the investments and we need to transition to a clean economy that is not only climate neutral but also clean in its air pollution.
Sara Cerdas (S&D). – Senhor Presidente, Comissário, Colegas, na Europa as estatísticas já aqui faladas são por demais assustadoras e deveriam fazer refletir todos aqueles aqui neste Parlamento.
São 300 000 mortes prematuras por ano. São 10 %, 10 % de casos de cancro na União Europeia. Uma atmosfera livre de poluição é essencial. E é essencial não apenas para a saúde, mas também para a proteção da biodiversidade e manutenção de ecossistemas saudáveis. É, também, qualidade de vida para os europeus, que cada vez mais estão preocupados com o ar que respiram.
Daí, eu saúdo os objetivos desta diretiva e o relator pelo seu trabalho, que contribui para a meta de poluição zero até 2050 e estabelece valores-limite para os poluentes atmosféricos, mas, acima de tudo, devolve o direito aos cidadãos de respirarem ar puro.
Como colegisladores da União Europeia, é nossa responsabilidade ouvir a ciência, proteger a saúde dos europeus, bem como garantir a preservação do ambiente para as atuais, bem como para as futuras gerações.
Cyrus Engerer (S&D). – Sur President, it-tniġġis tal-arja huwa l-pandemija l-kbira illi kull bniedem, ngħixu fejn ngħixu, qegħdin nesperjenzaw mad-dinja kollha. Għalkemm il-paraguni huma odjużi, irridu nifhmu kemm hu importanti illi nieħdu azzjonijiet immedjati fuq it-tniġġis tal-arja.
Tafu li f’Malta imutu aktar nies kull sena minħabba t-tniġġis fl-arja milli, sfortunatament, ħallewna minħabba l-pandemija COVID-19? ’Il fuq minn 500 persuna fis-sena, fil-pajjiż żgħir tagħna, jitilfu ħajjithom kull sena minħabba t-tniġġis. Għalhekk irridu azzjonijet konkreti favur l-ambjent.
Xbajna ngħixu f’pajjiżi, differenti fl-Ewropa u madwar id-dinja, fejn il-gvernijiet jaħsbu li jistgħu jitmejlu bin-nies billi jużaw daqsxejn ta’ greenwashing. Taparsi qegħdin jagħmlu affarijiet ambjentali sbieħ imma mbagħad minn taħt, dawk id-deċiżjonijiet importanti li jridu jittieħdu, ma jeħduhomx, kif smajna hawnhekk illum fil-Parlament minn dawk tal-lemin illi ma jridux illi nimxu ’l quddiem.
L-ambjent għandu jkun iddikjarat bħala dritt fundamentali tal-bniedem. Li ma nagħmlux hekk, il-piż anke finanzjarju talli ma nagħmlux hekk, huwa ħafna ikbar mill-piż li jista’ jkollna sabiex ikollna l-ambjent bħala dritt fundamentali tal-bniedem u li nibdew nieħdu ħsieb l-arja nadifa wkoll illi jkollna madwarna.
Romana Jerković (S&D). – Poštovani predsjedavajući, danas ne govorim samo kao zastupnica, već i kao liječnica i zabrinuta građanka Europe.
Previše je naših sugrađana preminulo od posljedica povezanih s lošom kvalitetom zraka da bismo od ovog problema okrenuli glavu. Kvaliteta zraka koji udišemo i vode koju koristimo ključna je za našu budućnost. To je osnovni preduvjet za život. Primarni, vitalni element naše dobrobiti i simbol naše predanosti zdravijoj i održivijoj budućnosti. Bez zdravog okoliša nema ni zdravog razvoja.
Zagađeni zrak i voda utječu na sve, od najmlađih do najstarijih, od urbanih središta do ruralnih kutaka. To je izazov s kojim se moramo suočiti ne samo radi sebe, već i zbog generacija koje dolaze. Europski Green Deal zajedno s Direktivom o kvaliteti zraka predstavlja svjetionik nade, putokaz k održivoj budućnosti jer čisti zrak i voda nevidljivi su čuvari našeg zdravlja i planeta. Pokažimo odgovornost i ovu direktivu podržimo na glasanju.
Brīvā mikrofona uzstāšanās
Tomislav Sokol (PPE). – Poštovani predsjedavajući, složit ćemo se svi da želimo da europski građani udišu čisti zrak u budućnosti. Primjerice, uvođenjem mehanizma redovitog preispitivanja standarda kvalitete zraka u skladu s najnovijim znanstvenim dokazima treba pozdraviti.
S druge strane, prilikom postavljanja ciljeva moramo biti ambiciozni i realni, a ne se voditi populizmom i predlagati drastične promjene koje će nanijeti više štete nego koristi. Obvezujući ciljevi koje postavljamo na razini Unije moraju biti ostvarivi u stvarnosti, a ne samo na papiru.
Europska industrija se trenutno suočava s teškom gospodarskom situacijom i sve strožim pravilima o emisijama CO2. Nametanje novih pravila koja će dovesti do gašenja pojedinih industrijskih pogona ili njihovog prebacivanja u, primjerice, Kinu dovest će do urušavanja životnog standarda naših građana, a neće rezultirati željenim smanjenjem emisija.
Također, protiv sam zabrane automobila u cijelim gradskim četvrtima i centrima gradova. Umjesto zabrana, potrebni su poticaji za naše građane i ulaganje u javni prijevoz. Također, moramo nagraditi one koji manje zagađuju. U trenutnoj situaciji moramo europskim tvrtkama dati vjetar u leđa, a ne im zabiti nož u leđa, što neki ovdje očito žele.
Janina Ochojska (PPE). – Panie Przewodniczący! Zgromadzenie ONZ uznało dostęp do czystego środowiska, w tym powietrza, za powszechne prawo człowieka, więc miejmy odwagę zawalczyć o to, żeby każdy z nas mógł oddychać czystym powietrzem.
Pani poseł Zalewska powiedziała, że to są bardzo wysokie koszty i że nie ma na to pieniędzy. Wprost przeciwnie. W tej perspektywie finansowej 2021–27 jest już 126 mld euro na wspieranie działań na rzecz czystego powietrza, więc środki są. Tylko potrzeba odwagi i również samozaparcia, i myślenia o przyszłych pokoleniach, które też chciałyby oddychać czystym powietrzem.
Alessandro Panza (ID). – Signor Presidente, signor Commissario, onorevoli colleghi, nessuno mette in dubbio l'obiettivo di preservare la salute pubblica: ci mancherebbe! Ma non possiamo farlo pregiudicando la produttività e il benessere di intere regioni.
Le regioni del bacino padano, per esempio, Piemonte e Lombardia in particolare, vivono una realtà dove per motivi geografici non è possibile garantire quel ricircolo dell'aria che garantirebbe il raggiungimento degli obiettivi, nonostante siano le prime regioni in Europa in termini di riduzione degli inquinanti.
In Piemonte abbiamo appena scongiurato il blocco di 500 000 auto, che avrebbe causato un danno enorme per famiglie e imprese. Il raggiungimento di un obiettivo non può passare per la privazione del diritto di circolare o di fare impresa. Con i nuovi livelli, che ancora una volta non tengono conto della morfologia dei territori, si rischia di far chiudere, tra Piemonte e Lombardia, più del 70% delle imprese e di bloccare il 75% dei veicoli inquinanti.
La risposta della Commissione non può essere: "Arrangiatevi". Servono meno ideologia, più consapevolezza e più risorse. Se una persona non cambia l'auto o non efficienta la propria casa, lo fa perché non può, perché non ha i soldi. Se non tenete conto di questo, proporrete l'ennesimo provvedimento classista che finge di aiutare i più deboli ma in realtà li punisce e li colpisce.
(Brīvā mikrofona uzstāšanās beigas.)
Virginijus Sinkevičius,Member of the Commission. – Mr President, honourable Members, thank you for your valuable reflections and views and let me briefly reply to the key points that you have raised.
First of all, I would like to stress again what I have said during my introduction. Proposed standards: they are both realistic and implementable and we assessed that we could not align, unfortunately, to WHO standards for 2030, but only setting a trajectory for revision close to 2028. But standards should apply as of 2030 and we cannot lose more time.
Secondly, as regards the air pollution improving: so, yes, it’s true, and those graphs that were shown. But it’s still a long journey for us ahead. We have managed to improve air quality. From 1 000 000 premature citizen deaths to 300 000 premature citizen deaths per year. So it’s 300 000 citizens too many every year. And I think this is our direct responsibility to take responsible decisions to ensure that this number is minimised.
As regards the funding, especially with the Member States that have the worst air quality, overall, EUR 147 billion will be available for clean air directly or indirectly in the current funding period for 2021 and 2027. And this can be used, for instance, for cleaner energy, sustainable transport or air quality monitoring. And it’s more than three times as much as what was available in the previous funding period. So to make sure we cover the needs across the Member States and sector, this involves a number of EU funding programmes and, of course, I hope that Member States will put a high priority and use those funds.
Now, as regards unachievable solutions to knock out the Alps. You don’t need to knock out the Alps. It’s true, our impact assessment recognises that without significant and additional local effort, only 6% of monitoring stations would be at risk of not meeting the proposed air quality standards by 2030.
One example is northern Italy, where specific meteorological and orographic circumstances lead to reduced dispersion and thus accumulation of air pollution and this is aggravated by elevated emission levels from residential heating, including biomass burning as well as agricultural emissions across the Po valley. So that is precisely why our proposal already provides for the possibility to postpone the attainment of deadlines in specific situations under specific conditions.
Yet we should not hold back the ambition level across the whole European Union to cater for a limited number of exceptions – exceptions that always come at a price for those that are exposed to poor air quality and who are very often the most vulnerable groups of the population.
Now, also, I hear the calls of those who said ‘Why are we not aligning fully to WHO guideline levels?’ – I truly wish to do so, but as I said, you know, we have to be bound by our impact assessment and put on the table the proposal that is realistic to implement across the Member States.
With this proposal, we revise air quality standards in two steps. First of all, we set intermediate 2030 EU air quality standards more closely aligned with WHO recommendations, which fully take into account technical feasibility and socioeconomic considerations. We set a clear trajectory for reaching a zero pollution objective, fully aligned with science, at the latest by 2050 through a regular review mechanism. This will allow us to move to full alignment with WHO recommendations as soon as new technology and policy developments allow us. And the first review will already take place in 2028 to prepare the post 2030 framework.
Honourable Members, dear colleagues, I truly count on your support for the overall approach of our proposal. It’s reassuring to hear from you, first of all, willingness to keep the ambition of our proposal. The Commission stands ready to assist you through the negotiations process. I think what’s extremely important to remember is that this debate shows that we agree on the core objective of protecting citizens. But there are different views in terms of timing and ambition. I can reassure you, and I hope I’ve managed to do that in my answers, that the Commission’s position is, first of all, to be realistic of what’s possible to implement in upcoming years.
So let’s remember that tomorrow’s vote is not the end. The most important part, of course, is going to come in the trilogues. The Commission stands ready to assist you throughout the process. And let me now call on you to ensure that we set a clear path towards a productive and conclusive discussion in the trilogues. I’m sure this is an issue where all of us want to reach an agreement before the next European Parliament elections, and I truly hope that we can swiftly agree to further improve this directive in the interests, first of all, of our citizens, for our environment and for our economy.
Javi López, ponente. – Señor presidente, señor comisario, en primer lugar, querría empezar por los agradecimientos en este turno final y agradecer a los ponentes alternativos que han contribuido a construir una mayoría en la Comisión y que están trabajando para conseguir una posición favorable mañana, a todo el personal del Parlamento y, muy especialmente, a Olga de mi despacho, y a Laia, a la que también veo por aquí, que han trabajado muchísimo para sacar adelante este expediente.
También quería agradecer muy especialmente a la sociedad civil, que nos acompaña hoy en el debate aquí, a la Red de Pacientes en Defensa de la Salud Pública del Medio Ambiente, que ha estado trabajando en este expediente durante los últimos meses.
Mirad, los mismos a los que pedimos durante la pandemia que estuvieran en la primera trinchera frente a la COVID-19, los mismos médicos, los mismos enfermeros y enfermeras, los mismos profesionales de la salud pública, algunos de los cuales dieron su vida para proteger nuestra salud pública, son los que piden que mañana votemos a favor de la mejora de la calidad del aire, porque ven, día tras día, las consecuencias de la polución. Son los mismos a los que salíamos a aplaudir en los balcones cada día quienes ahora nos piden que mañana aprobemos esta propuesta.
Se han dicho algunas cosas y yo creo que quiero rebatirlas. Se ha dicho que esta propuesta va en contra del crecimiento, del tráfico rodado o de las fábricas. Eso es mentira. Simplemente mentira. Tenemos que ser capaces de adaptar nuestro crecimiento a la protección de la salud pública. Y, de hecho, la propuesta de la Comisión viene acompañada de una evaluación de impacto que indica lo que nos costaría adaptarnos a una mejor calidad del aire. Nos dice que sería menos que lo que nos cuesta, en términos de presupuestos de salud pública, las enfermedades que provoca la polución hoy en día.
Y no solo eso. No entiendo qué hace el Grupo del Partido Popular Europeo. El Grupo PPE ha presentado una enmienda que es más dura, que es peor, que lo propuesto por ID y ECR. El Grupo PPE ha presentado una enmienda con una ambición no solo menor que la ambición de la Comisión Europea, sino que, en algunos parámetros, es menor que los estándares que hoy tenemos, que tienen unos quince o veinte años.
Les aconsejaría que dejen la anticiencia, el negacionismo y las mentiras y trabajen por el Pacto Verde Europeo y por la protección de la salud pública de nuestros ciudadanos.
President. – The debate is closed. The vote will take place tomorrow, Wednesday 13 September.
Written statements (Rule 171)
Edina Tóth (NI), írásban. – A városi közlekedés biztosítása és a légszennyezettség csökkentésének kérdése ma egyike a legnagyobb kihívásoknak, amire mihamarabb hatékony megoldást kell találnunk.
Mindannyian tisztább levegőt szeretnénk, az elképzelések csak annyiban térnek el, hogy hogyan teljesítjük a célokat. Nem értünk egyet azzal, hogy Brüsszel a valóságtól teljesen elrugaszkodott vállalásokkal felborítsa polgáraink életét. A jelenleg meghatározott, irracionális célértékek betartása az autózás korlátozásához, akár teljes betiltásához vezethet az EU nagyvárosainak városközpontjaiban. Az autók esetleges kitiltása drasztikus hatással lenne polgáraink életére. Sokan munkahelyüket veszítenék el, azoknak pedig, akik nincsenek alternatív közlekedési lehetőségekkel ellátva, mindennapi teendőik elvégzése lenne nehezítve.
Hazánk esetében a jogosan járó brüsszeli források célba juttatása segítené leginkább csökkenteni a légszennyezést, mert akkor lehetőségünk lenne arra, hogy valóban a fenntartható és intelligens közlekedési megoldások fejlesztésére összpontosíthassunk. Ideje, hogy Brüsszel felhagyjon a politikai nyomásgyakorlással, és a hatékony megoldásokra fordítsa a figyelmét. Meggyőződésünk, hogy tiltás helyett a józanész diktálta, fenntartható megoldások visznek minket közelebb a levegőszennyezés csökkentéséhez!
Presidente. – Segue-se o período de perguntas subordinado ao tema «A situação na África Ocidental e Central à luz dos recentes golpes de Estado».
Este período de perguntas durará cerca de 60 minutos.
Haverá um minuto para fazer uma pergunta, dois minutos para a resposta, 30 segundos para uma pergunta suplementar no caso dos intervenientes na primeira ronda de perguntas.
Gostaria de recordar aos Senhores Deputados que a eventual pergunta suplementar tem de ser relacionada com a pergunta inicial.
Convido todos os interessados a registar o seu pedido através da função «catch the eye» na sua máquina de voto.
Durante o período de perguntas, as intervenções serão efetuadas a partir do vosso lugar e convido todos os oradores a respeitarem o tempo de uso da palavra atribuído.
Arnaud Danjean (PPE). – Monsieur le Représentant, les questions relatives à ce qui se passe, en particulier dans les États sahéliens, sont nombreuses. J’aurais une question assez technique, à vrai dire, à vous poser, qui rejoint directement les mandats des missions et des opérations européennes qui ont été déployées dans différents pays: Mali, Niger, Centrafrique, tous ces pays ont connu des coups d’État. Tous ces pays ont vu la présence européenne remise en cause très profondément, et nous n’avons rien vu venir. Le défaut d’anticipation est quand même quelque chose d’extrêmement inquiétant, indépendamment des questions géopolitiques que soulèvent ces coups d’État. Vous me direz, les appareils nationaux n’ont pas vu venir grand-chose non plus, mais l’appareil européen n’a rien vu venir non plus et c’est très inquiétant, sachant qu’on a beaucoup de missions qui sont déployées sur place, civiles et militaires.
Je voulais savoir comment vous envisagez la réforme de ces outils pour que les personnels déployés aient la formation et les capacités de renseigner l’Union européenne sur ce qui se passe véritablement dans les coulisses de ces pays et, deuxièmement, pour mieux anticiper, d’un point de vue stratégique, les déploiements que nous avons dans ces pays-là et pour qu’ils soient en phase avec les autorités politiques légitimes de ces pays pour prévenir ce genre d’événement?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señoría, nos dimos cuenta, no nos dimos cuenta. Desde luego, no nos dimos cuenta de que iba a producirse el golpe de Estado en Níger. Yo mismo estuve en Níger unas tres semanas antes de que el golpe se produjera. Y desde luego puedo decirle que mea culpa: no lo vi venir. Ni yo ni nadie. Seguramente ha sido el golpe más doloroso e inesperado, porque nuestra relación con el Gobierno del señor Bazoum era buena y teníamos una perspectiva de cooperación fructífera.
No así en el caso de la República Centroafricana, por poner el otro extremo, donde hace ya mucho tiempo que —como se dice en castellano— partimos peras, es decir, dejamos de cooperar abiertamente porque estaba claro que, en la República Centroafricana, la guardia pretoriana del grupo Wagner era la que marcaba la ley.
Y tenemos todavía misiones de formación: las tenemos en la República Centroafricana, las tenemos en Mali y las tenemos en Burkina Faso. No la tenemos en Níger porque no nos ha dado tiempo a desplegarla, aunque estaba acordada.
¿Qué hacen? Pues, lo que les dejan hacer o lo que estamos nosotros dispuestos a hacer, porque no estamos dispuestos a que esas misiones participen en la formación de elementos militares que después pueden ser utilizados junto con el grupo Wagner.
Estamos, por lo tanto, en una incómoda situación de stand-by. No nos retiramos plenamente. Disminuimos el nivel de presencia. Disminuimos el nivel de actividad. Hacemos alguna actividad de high-level advising pero, ciertamente, ni mucho menos lo que estaba pensado hacer.
Y la disyuntiva que se plantea a los Estados miembros —porque a fin de cuentas son los Estados miembros los que deciden— es si debemos retirarnos plenamente o si, al contrario, hemos de reforzar la presencia, pero ¿para qué? Esa discusión tuvo lugar en Toledo, en el Consejo, sin conclusiones concluyentes, y proseguirá durante la Semana de la Asamblea General de las Naciones Unidas en Nueva York.
Esta es la situación; me gustaría podérsela describir en términos más positivos.
Arnaud Danjean (PPE). – Non, j’entends, il ne s’agissait pas de ma part d’une mise en cause, parce je comprends bien la difficulté de la tâche. Ce qui me frappe beaucoup, c’est que nous avons été nombreux à visiter l’intégralité de ces missions, en particulier dans les pays sahéliens, et à chaque fois, au-delà de la formation très terre-à-terre de certaines unités militaires ou de sécurité, on nous dit qu’on place des gens pour faire du conseil stratégique.
Donc, les gens sont soi-disant placés à un haut niveau dans l’appareil d’État du pays hôte et malgré ces dispositifs, on n’a rien vu venir. Et une des choses qu’on nous dit, c’est que ces gens-là ne sont pas forcément formés et ne connaissent pas forcément les procédures pour transmettre du renseignement sensible, de nature un peu politique ou stratégique, à Bruxelles.
Est-ce que vous pensez qu’il y a quelque chose à réformer aussi dans la façon dont on fonctionne entre Bruxelles et les missions sur le terrain, pour être un peu mieux informés et avoir des personnels plus qualifiés en la matière?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señoría, ¿qué quiere que le diga? Seguramente podríamos tener un personal más especializado en esta clase de análisis político u observación política, más de inteligencia. Pero, aparte de nuestras misiones, en esos países están desplegadas las inteligencias, las inteligencias, no training missions, sino inteligencias puras, y directamente, de varios países europeos, en particular Francia. Tampoco parece que sus orejas hayan oído más que las nuestras.
Por lo tanto, no sé yo si es un problema de la calidad de la oreja o algo que es imperceptible y difícilmente se puede anticipar. Estoy pensando en los golpes de Estado a repetición que se han producido en Mali o en Burkina Faso, porque no ha sido solo uno, ha habido otro y otro golpe contra el golpe. Y, sí, ciertamente, a partir de un cierto momento parece que nuestra presencia ha estado desconectada del underground system, del movimiento de opinión entre los mandos militares.
¿Es algo que nos podemos reprochar porque no somos capaces de ver venir lo que ocurre? Tampoco creo que la función de nuestras misiones sea la de hacer una especie de vigilancia anticipativa de los estados de humor de los mandos militares de esos países. Porque lo de Níger ha sido una asonada de palacio. Ni siquiera podemos hacer responsable de ella a Rusia. No creo que haya sido ni eso. Ha sido, eso, una asonada de palacio de los militares que han decidido tomar el poder porque veían que se les escapaba. Ante eso, nuestras misiones, ¿pueden realmente anticiparlo? Pues no lo sé. Creo que no.
Carlos Zorrinho (S&D). – Senhor Presidente, Senhor Alto Representante, desde 2020 tivemos nove golpes de estado na África Central e Ocidental, os últimos, como referiu, no Níger, no Gabão.
Há muitas razões, a COVID, o impacto da invasão da Ucrânia, conflitualidades religiosas, imputações abusivas, tentativas de subversão da ordem constitucional, catástrofes naturais, alterações climáticas, mau governo, abuso de poder. Isso gera pobreza. Isso gera descontentamento. E há um contexto internacional em que a Rússia, grupos por ela apoiados, outras potências complacentes, ressentimentos por intervenções externas percecionadas como colonialistas, enfraqueceram a capacidade de prevenir e desincentivar os golpes de Estado na região.
A verdade é que a União Europeia continua a cooperar fortemente com esses países, continua a apoiar os elementos sustentáveis, continua a apoiar a boa governação. E, por isso, a pergunta que lhe queria colocar é como é que podemos usar esse apoio político, social e económico que temos com esses países para prevenir ou reverter estes golpes de Estado?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Mire, señoría, todos los golpes de Estado se parecen y todos son distintos, porque obedecen a razones diferentes. Y, ciertamente, en esa parte del mundo ha sido la fragilidad del Estado, la falta, a veces, de legitimidad del Estado, el mal gobierno, la cólera de las poblaciones frente a la corrupción, la inseguridad, la falta de perspectivas económicas, disfuncionamientos democráticos, elecciones fraudulentas, manipulaciones constitucionales, implicación permanente y duradera de los militares en la política. Burkina Faso, Chad, Sudán han sido dirigidos por regímenes militares durante tres cuartas partes del tiempo transcurrido desde la independencia. El 75 % del tiempo en el que han sido independientes han estado bajo regímenes militares. Por lo tanto, no debemos sorprendernos de la mainmise que tiene el ejército en esos países.
La política que hemos llevado allí ciertamente no ha sido coronada por un éxito. Quizá hemos estado demasiado centrados en la dimensión securitaria. Nuestros esfuerzos para desarrollar y apoyar el Estado de Derecho y facilitar servicios básicos a la población no han sido ni suficientes ni suficientemente visibles. Pero no es una casualidad que estos golpes de Estado se produzcan en estos países tan frágiles política y socioeconómicamente.
Piensen que los países del Sahel son los últimos del mundo desde el punto de vista del Índice de Desarrollo Humano. Están densamente poblados. Dentro de poco el Sahel tendrá 250 millones de habitantes. La población del Níger se dobla cada ocho años. Por lo tanto, per cápita son cada vez más pobres porque el crecimiento económico no compensa el crecimiento de las «cápitas». Eran 6 millones al día siguiente de la independencia, son más de 25 millones ahora y la cifra se dobla cada ocho años. En el año 2050 Nigeria será el tercer país más poblado del mundo, después de India y China.
Esa dinámica demográfica y esas disfunciones políticas, institucionales y económicas son un terreno abonado para la falta de esperanza, y la gente apoya a los que ofrecen soluciones enérgicas. Porque la juventud faltada de horizonte, se vuelve hacia aquel que le promete mano dura, pero que, en el fondo, no la utiliza más que contra su propia población, porque no está en su objetivo ni en su tarea luchar contra el terrorismo o propiciar el desarrollo socioeconómico del país.
Por tanto, sí tenemos que repensar la manera en que estamos presentes, cómo y por qué. Pero no nos autoflagelemos y, sobre todo, no nos dediquemos a echarle la culpa a uno de los países europeos, que está en la mente de todos, porque no es esa la verdadera razón de nuestros problemas ni de los suyos.
Carlos Zorrinho (S&D). – Senhor Presidente, Senhor Alto Representante, as sanções são um instrumento que é usado sobretudo para responder aos golpes e para procurar revertê-los. No entanto, e como acabou de referir, estamos perante países com populações muito frágeis. As sanções podem agravar a situação humanitária das populações e não o devemos fazer por razões éticas, próprias dos princípios de ajuda humanitária, mas também porque as sanções da União Europeia podem acabar por promover uma perceção coletiva não favorável à União Europeia. Portanto, sem nos autoflagelarmos, temos que ter a capacidade de gerir o sistema de sanções. E o que eu pergunto é se prevê ter exceções claras às sanções coletivas nestes países para não prejudicarmos as populações em concreto.
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señoría, lo he dicho muchas veces: la palabra sanción no existe en nuestro vocabulario legal. La utilizamos todos los días, pero lo que tenemos son medidas restrictivas. ¿Restrictivas de qué? Pues de nuestra relación económica y financiera. Entonces, ¿cuándo una medida restrictiva es una sanción y cuándo no lo es? Si corto la ayuda presupuestaria, si le doy menos dinero a un Gobierno, si no le mando un cheque para que alimente su presupuesto, eso, al final, acaba repercutiendo sobre la población, claro. Una parte al menos de ese dinero —otra parte desaparecerá en las cloacas del sistema— pero una parte al menos acaba ayudando a la gente.
La ayuda humanitaria directa no la hemos suspendido. Lo que se puede calificar directamente como ayuda humanitaria no lo hemos suspendido. Pero si suspendemos un proyecto de desarrollo, por ejemplo, producción de electricidad, eso acaba afectando a la situación humanitaria de la gente. No nos engañemos: se vive peor sin electricidad que con electricidad. Y si no ayudo a que haya electricidad, no ayudo a que la gente viva mejor.
Ahora bien, está claro que en este momento la restricción de importaciones en Níger está afectando directamente a la población. Y por eso me he dirigido a la CEDEAO para pedir que establezcan una exención humanitaria al bloqueo comercial que han decretado contra Níger. Me lo han pedido varias ONG, entre ellas la de mi amigo David Miliband, Rescue. He pedido a la CEDEAO que haga una excepción humanitaria. Pero, claro, la exención humanitaria hay que definirla. Hay que saber qué es lo que se deja entrar y qué no, por qué causas. Las Naciones Unidas lo han pedido y creo que tienen mucha razón. Hay que evitar castigar a la población. Hay que evitar castigar a la población y hay que evitar que el régimen que consideramos ilegal tenga los recursos que facilitábamos cuando el país estaba gobernado por una democracia que queríamos apoyar.
Nathalie Loiseau (Renew). – Les coups d’État se sont multipliés au Sahel depuis plusieurs années. Les mercenaires de Wagner se sont installés, et la Russie à travers eux. La France est prise pour cible par les putschistes, et sommée de partir. Les djihadistes gagnent du terrain.
Autant le reconnaître, l’échec est là, sous nos yeux. Est-ce celui de la France? Plus de 60 ans après les indépendances, comment peut-on incriminer la France pour les dérives politiques d’États souverains? Peut-on nous reprocher d’avoir soutenu au Niger un président démocratiquement élu et engagé pour son peuple? Peut-on reprocher à la France d’avoir, à la demande pressante des autorités, combattu les djihadistes au Mali et d’y avoir sacrifié la vie de 59 de ses soldats? Qui oserait salir leur mémoire?
Si échec il y a, il est collectif, il exige qu’on en tire les conséquences. Je m’interroge et je vous demande, Monsieur le Haut Représentant, ce que fait encore EUTM au Mali. Former des militaires le jour, qui s’allient aux mercenaires de Wagner la nuit, n’est ni notre honneur ni notre intérêt. Quand donc aurons-nous le courage de partir?
Josep Borrell Fontelles,vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. – Madame Loiseau, je partage vos sentiments. Il faut avoir le courage de partir ou il faut avoir le courage de rester. Cela dépend. Tout demande du courage. Mais je suis d’accord avec vous, il y a des gens qui se réjouissent des difficultés rencontrées par l’Europe, et en particulier par la France, au Sahel.
C’est le moment de dire que la solidarité européenne devait être totale avec la France. Ma première mission comme haut représentant a été de participer, à la Cour des Invalides, aux hommages pour un certain nombre – je pense qu’ils étaient treize – de soldats français morts au Mali. Ils étaient là parce qu’un gouvernement les avait appelés. Ce n’est pas la France qui a voulu y aller, c’est le gouvernement du Mali – à l’époque le gouvernement démocratique – qui a demandé à la France de lui venir en aide.
La France est devenue une cible facile pour des juntes militaires alliées à Wagner, parce qu’il est facile de créer autour du «French bashing» une cohésion nationale afin de mieux masquer les turpitudes de ces régimes. Le problème du Sahel, ce n’est pas la France. Le problème du Sahel, ce sont les juntes militaires corrompues et clientélistes qui n’ont ni les moyens de combattre le terrorisme, ni la volonté de le faire, ni l’ambition d’améliorer la vie de ses populations.
Y a-t-il de l’animosité contre la France dans certains pays d’Afrique? Oui. Y a-t-il une animosité profonde contre la France dans l’ensemble de l’Afrique? Non. Ne sous-estimons pas le sentiment anti-français, anti-européen ou anti-occidental. Mais ne le surestimons pas non plus. Et évitons d’amplifier ces messages ou ces manifestations dont les participants sont souvent payés pour ajouter des messages anti-européens en même temps que des drapeaux russes.
Nathalie Loiseau (Renew). – Merci d’abord, Monsieur le Représentant, pour vos mots. Je crois que c’est important que vous le disiez et que ce soit entendu.
J’aurais une question supplémentaire parce que, comme vous, je m’étais rendue au Niger, notamment à Agadez, où j’avais pu apprécier la qualité du travail effectué par la mission civile de l’Union européenne, Eucap Sahel, pour lutter contre les trafics de migrants et contre tous les trafics que l’on peut trouver dans cette partie du Sahel.
Quel avenir voyez-vous pour cette mission depuis le coup d’État?
Josep Borrell Fontelles,vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. – Après le coup d’État, je ne vois pas un grand avenir. Et quand je fais mes comptes, je vois que dans les dix dernières années, nous avons dépensé 600 millions d’euros dans des missions civiles et des entraînements militaires au Sahel. Nous avons entraîné quelques 30 000 membres des forces de sécurité au Mali et au Niger, et 18 000 effectifs militaires dans les dix dernières années. Et voilà, ça n’a pas servi à consolider des forces armées qui soutiennent le gouvernement démocratique, mais qui les renversent.
Nous avons voulu faire des missions militaires autrement, moins d’entraînements, mais des partenariats. Et la mission qu’on avait imaginée pour le Niger était une toute autre mission, beaucoup plus de partenariats, mais elle ne s’est pas encore développée. Et je ne pense pas qu’on puisse le faire tant que la junte sera au pouvoir.
Jordi Solé (Verts/ALE). – Señor Borrell, mi primera pregunta es la siguiente: ¿Cuáles son, según usted, los intereses estratégicos de la Unión Europea en la región del Sahel y hasta qué punto estos intereses estratégicos se están viendo afectados por los diferentes golpes de Estado que están azotando la región?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – El Sahel es una región estratégica. Sí. ¿Por los minerales que produce? No. No es una región estratégica por las materias primas, aunque en Níger se han descubierto importantes yacimientos de petróleo. Y China acaba de construir un oleoducto de 2000 kilómetros de longitud, el más largo de África, que va desde estos yacimientos situados al norte hasta los puertos del Golfo de Guinea. Luego, a lo mejor sí que hay un interés estratégico de cara al futuro.
Pero nuestra presencia allí ha sido, empezando por la de Francia y siguiendo por la de otros países de la Unión, de ayudar a la consolidación de regímenes políticamente estables que puedan luchar contra la inseguridad y propiciar el desarrollo económico del país.
¿Nos interesa desde el punto de vista de los flujos migratorios? Sí, claro. Primero, porque este crecimiento demográfico que antes he señalado claramente es en parte origen de los movimientos migratorios. Aunque los nigerianos no emigran, prácticamente no hay emigración nigeriana. Lo que hay es el punto de paso de las migraciones provenientes de otros países. Agadez es la gran puerta del Sáhara. Hay que ir allí para ver cómo se ha industrializado lo que era una práctica ancestral, de siglos, que es organizar caravanas para cruzar el desierto. Un Sahel fuera de control político, en el sentido de que la autoridad del Estado desaparezca o sea ejercida por regímenes militares a los que solo interesa su supervivencia, sería sin duda para nosotros un problema mayor, en la medida en la que esa larga frontera de miles de kilómetros quedaría volátil, desguarnecida, y el desarrollo del terrorismo allí amenazaría también nuestra seguridad.
Por lo tanto, cuando se dice ¿qué hacemos en el Sahel y por qué estamos allí? Bueno, pues porque esa parte de África está directamente relacionada con nuestra seguridad también, aunque sea difícil percibirlo. Por eso creo que no podemos abandonar el Sahel. Lo que tenemos que hacer es repensar la manera en que estamos, cómo estamos, para qué estamos, con qué recursos. Probablemente, como he dicho antes, los recursos que hemos asignado eran insuficientes e insuficientemente perceptibles por la población.
Jordi Solé (Verts/ALE). – Señor presidente, señor Borrell, repensar, efectivamente, ¿qué hacemos allí? ¿cómo estamos allí?, pero también ¿con qué alianzas? Yo creo que precisamente para defender estos intereses estratégicos de los que hablábamos, pero también, sobre todo, para ayudar a estabilizar la zona como precondición para generar desarrollo y seguridad, es importante, es clave, la relación que tenemos con los socios allí.
Y se ha dado la paradoja de que, en los últimos diez años, implementando la Estrategia del Sahel, habíamos priorizado la relación con el G-5 del Sahel en detrimento quizás de la CEDEAO ¿no? Yo creo que en estos momentos tendríamos que reforzar nuestra alianza estratégica con la CEDEAO, que tiene un papel clave en la región, y trabajar mucho más conjuntamente.
La CEDEAO tiene una división en relación con cómo reaccionar con Níger, una división que, en general, se está dando en toda África. Pero creo que debemos tener una relación mucho más constante, directa y positiva con la CEDEAO.
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señoría, no puedo sino estar de acuerdo con usted. Tenemos que tener una relación más estrecha con la CEDEAO, sobre todo si de verdad nos creemos que las soluciones a los problemas africanos tienen que venir de los africanos mismos.
Eso es fácil de decir, pero no es tan fácil de hacer. Primero, porque a veces se nos llama para que ayudemos, como fue el caso cuando Francia fue llamada a intervenir militarmente hace ya muchos años para evitar que Mali se desintegrara.
Estoy repasando ahora y tenemos con la CEDEAO desde el año 2001 un protocolo para el desarrollo, la democracia y el buen gobierno. Habría seguramente que actualizarlo.
Y, bueno, en la actual coyuntura no podemos hacer otra cosa más que apoyar lo que ellos decidan hacer. Pero, de momento, tampoco ha habido una posición unida por su parte. Y, si no están unidos, ¿qué podemos hacer nosotros?
A veces se nos dice que nos metemos donde no nos llaman, que hay una injerencia europea. Y otras veces se nos dice que no actuamos. De dos cosas, una. No podemos actuar sin caer en la injerencia ni podemos no actuar sin que se nos diga que nos abstenemos de hacer lo que deberíamos hacer. Pero, ¿qué deberíamos hacer? ¿Cuáles son las capacidades reales que tenemos? Pues estar a la espera y a la escucha de lo que la CEDEAO piense que debe hacer para enfrentarse al golpe de Estado en Níger. Sabe que al principio se planteó una intervención militar que después no se ha producido y que, como en todas estas cosas, tiene sus ventajas y sus inconvenientes. Pero, desde luego, no somos nosotros los que empujamos a que se haga o no se haga. Eso, déjeme que lo diga aquí claro, para que me escuchen, porque a veces se nos acusa de fomentar, de presionar, de empujar a la CEDEAO para que intervenga militarmente. No, no lo hacemos.
Assita Kanko (ECR). – Thank you very much for being here and being prepared to answer our questions. You know, all of us here know that first they will take Africa, who not only Russia, with their propaganda and disinformation, not only China with their modern economic imperialism, but also the jihadists right now with the carte blanche that they have to act to their own desires. We must wake up and understand that what is going on in the Sahel is an insidious poison for our economies, for our societies, and for the values that we have inherited from people who dared to be braver than us. What we do today will determine how the Sahel will evolve, but it will also determine what we will become as Europe. Now the Sahel is the epicentre of terrorism globally. So my question to you is how concretely are you going to change your policy? You said in the French newspaper Le Monde:
«Nous avons signé beaucoup de chèques en blanc».
Are you going to continue signing those checks, or will you follow my advice to you ahead of the EU-Africa Summit that we should leave the money at home and take strategy with us to go to the conversation about the EU-Africa future? This is my question to you: what will you do now ? So far I did not see any solution.
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señora diputada, créame que agradezco en todo lo que valen sus consejos. Pero no sé a qué se refiere usted cuando dice que seguimos firmando cheques en blanco. Toda la ayuda presupuestaria que damos es controlada por nuestros instrumentos de control financiero. Y cuando vemos que los Gobiernos se desvían de lo que entendemos por buena gobernanza, la suspendemos. La verdad es que no creo que estemos ante un problema de firmar cheques en blanco. Sí, creo, sin duda, que, en todo caso, es lo que nos piden los países africanos. Lo que nos piden es que les ayudemos presupuestariamente. ¿No debemos hacerlo?
Ningún régimen militar ha recibido ayuda nuestra. Ya he dicho antes que no hemos suspendido solamente la ayuda que va directamente a la población.
¿Que hace falta revisar nuestra política en el Sahel? Pues sí. ¿Que hace falta un pensamiento menos táctico y más estratégico? También. Y estoy encantado de compartir con ustedes la preocupación y seguramente será usted capaz de explicarme un poco mejor cuál es el contenido de su consejo estratégico.
Assita Kanko (ECR). – Mr President, I have two points for the High Representative. First, you said in the newspaper Le Monde in 2021 the following sentence in French about the Sahel:
«Nous avons peut-être signé trop de chèques en blanc».
This is very clear. You said it. So, do you remember what you said in Le Monde?
Second point, we had a debate here ahead of the 2022 EU-Africa Summit. I said in this plenary that we need to stop the nanny diplomacy and, from my experience and from my view as a politician, I said what could be done. You actually, in your reply, made a joke about that, and I replied to you, I wrote an official letter to you, so please remember that as well. Now I’m asking you, what about the blank checks? Because I did not get an answer.
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – La expresión «cheque en blanco» es una figura retórica que es una referencia a la ayuda presupuestaria, que es distinta de las ayudas a través de proyectos, porque no somos nosotros los que la ejecutamos, sino que son los Gobiernos.
Pero todo eso que usted llama implícitamente un despilfarro de recursos incontrolados no es tal, porque sabemos a qué se orientan y para qué se utilizan esos recursos. La expresión «cheque en blanco» no se refiere a regalar dinero indiscriminadamente, sino a las formas técnicas a través de las cuales se desarrolla la ayuda: puede ser a través de una transferencia presupuestaria o puede ser a través de una ejecución directa por nosotros mismos o por agencias humanitarias u organismos internacionales. Creo que, a buen entendedor, pocas palabras bastan.
Y espero que esto haya servido para tranquilizarle en el sentido de que no somos unos expendedores de dinero gratuito sin controlar para qué sirve y quién lo utiliza.
Dominique Bilde (ID). – Monsieur le Haut-Représentant, le chaos au Niger est d’autant plus regrettable que Mohamed Bazoum, qui avait été ministre de l’Intérieur avant d’être élu à la présidence, avait fait preuve de volontarisme pour endiguer les flux de migrants vers l’Europe. Je rappelle que ce pays est un maillon important des routes migratoires.
Dans un contexte de forte hausse des traversées de la Méditerranée vers l’Italie – 87 000 sur sept mois en 2023, soit plus du double par rapport à l’année dernière – on apprend que Frontex aurait suspendu toute activité au Niger. Ma question est simple: comment comptez-vous parer à une possible vague d’arrivées?
Ensuite, il ne s’agit pas de faire. Il faut également faire savoir. En réponse à une de mes questions écrites, vous aviez évoqué une «task force» contre la déferlante de fausses nouvelles qui alimentent, notamment sur les réseaux sociaux, une haine anti-française effrénée en Afrique. On voit que la situation ne fait qu’empirer. Quelle est votre analyse de ce phénomène, et quelle riposte préparez-vous? Je vous remercie de vos réponses.
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – En efecto, el presidente Bazoum, al que quiero rendir homenaje, tenía con nosotros una voluntad de cooperación en todos los aspectos. También en los aspectos de atacar las causas profundas de la presión migratoria, que son el crecimiento demográfico descontrolado y la falta de empoderamiento de la mujer. Su gran preocupación era poner a salvo pronto a las jóvenes para que no fueran objeto de matrimonios forzosos y que no empezaran su ciclo reproductivo a los 15 años. Tenía muy claro que esta era una parte de la solución a los problemas migratorios. Y la otra era, claro, el control de las fronteras. Y era muy efectivo porque el Sahel, desde 2016, Níger, —esto no es obra de Bazoum, pero en parte sí, porque, como usted ha dicho, había sido ministro de Interior antes de ser presidente—, ha reducido los tránsitos migratorios por su territorio en un 75 %. Esas son las cifras que yo tengo. Una reducción del 75 % de los flujos migratorios a través del Sahel.
Pero sí, naturalmente, tememos que el nuevo régimen militar no se preocupará tanto por eso y poco le importará que más gente intente cruzar el Sáhara poniendo en riesgo su vida.
Luego se ha referido usted a la desinformación, y tiene usted mucha razón. Rusia ha intensificado su presencia en estos países, no solamente militar sino también a través de un esfuerzo enorme de desinformación. Está suministrando ideas, elementos de propaganda, diseminando falsas informaciones. Una de las últimas que he visto era acusar a Francia de estar armando a los yihadistas y circulaba un vídeo donde se veía, sí, un helicóptero del ejército francés descargando cajas que eran recibidas por personas con traje sahariano. Ese vídeo existe, es realidad, pero lo que describía realmente era una operación de ayuda humanitaria por parte del ejército francés a poblaciones con necesidad de ayuda. Viejo, de unos cuantos años. ¿Qué hacemos para luchar contra eso? Pues con los recursos que tenemos, captar la información falsa y desmentirla. Pero piense bien el contexto socioeconómico en que eso ocurre. Piense bien cuáles son los medios de información que son utilizados en países como estos y de qué manera podemos cortocircuitar la información falsa y sustituirla por la buena.
Insisto en que Níger no es una fuente de emigración. Pero es un camino de paso. Y ese camino de paso será, sin duda alguna, menos controlado —en el buen sentido de la palabra «controlado»—, por la Junta Militar que por un régimen democrático elegido por los nigerinos y un socio de confianza como era el presidente Bazoum.
Dominique Bilde (ID). – Concernant l’aide au développement, la France a annoncé dimanche qu’elle suspendait jusqu’à nouvel ordre toute aide au Burkina Faso. Qu’en est-il au niveau de l’Europe, s’il vous plaît?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señoría, imagino que cuando dice «a nivel europeo» se refiere a lo que hacemos desde la Unión Europea. Lo que hacemos desde la Unión Europea ha sido suspender todas las actividades en el terreno de la seguridad y la defensa y también — lo he dicho antes y lo vuelvo a repetir— todo lo que no tiene un impacto directo sobre la población.
Eso es lo que hacemos desde la Unión, suspender lo que alguien ha llamado antes cheques en blanco, que realmente son transferencias presupuestarias, y suspender la cooperación en proyectos que no tengan un carácter humanitario.
Luego cada Estado miembro sigue más o menos estas líneas, pero espero que en Nueva York podamos acordar una acción más coordinada para que todos hagamos lo mismo. Francia, sin duda, ha ido más lejos que otros países en la restricción de su cooperación con ese país.
Marc Botenga (The Left). – Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, quand de plus en plus d’États en Afrique demandent le départ des troupes européennes – françaises en premier lieu, d’autres pays ensuite – il y a toute une série d’explications potentielles qui sont fournies, avec plus ou moins de pertinence. Après, quand on écoute la représentante du parti d’Emmanuel Macron, on a l’impression que la France en Afrique, c’est quasiment une ASBL – c’est une association de charité qui n’est là que pour faire le bien. Vous avez un peu donné la même impression sur l’Union européenne.
Mais ce qui n’est pas soulevé ici, c’est la question sociale et économique qui, aujourd’hui, se pose à de nombreux Africains et notamment à la jeunesse. Quant au Niger, il y a 10 millions de personnes, 43 % de la population, qui vit dans une pauvreté abjecte, malgré le fait que le Niger fournit toujours le continent européen en uranium – et est d’ailleurs sous-payé pour cet uranium – ça crée évidemment une rage, une colère contre les politiques européennes.
Ma question est: à votre avis, quelles politiques européennes, économiques et commerciales, devons-nous changer pour arrêter cette dynamique de destruction de l’image de l’Europe en Afrique?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señoría, yo no creo que el problema de la percepción del papel de Europa en el Sahel sea la explotación del uranio. Hay mucha literatura sobre eso.
Y tampoco creo que nosotros hayamos invertido en esos países las cantidades de recursos necesarios para impulsar un desarrollo que compense el crecimiento demográfico. No, mire usted las cifras. Es evidente que el volumen de nuestra cooperación al desarrollo es una gota de agua en el océano de sus necesidades.
Y tampoco pienso que la ayuda sea un sustituto del desarrollo. El desarrollo necesita estabilidad. Y la estabilidad puede impulsar el desarrollo. Es condición necesaria, pero no suficiente. Ahora, si falta estabilidad política, si el terrorismo ocupa el 80 % del territorio, como pasa en Burkina Faso, si cientos de miles de niños no tienen escuela porque los terroristas las han cerrado o han matado a los maestros, es muy difícil decirle a Europa: ¿qué hace usted que no impulsa el desarrollo económico de estos países? ¿Qué sugiere usted que hagamos para conseguir que las escuelas se abran otra vez? ¿Mandamos una fuerza de intervención militar? Ciertamente, no. Los problemas son graves, son profundos, son estructurales.
Y, luego, la imagen distorsionada de Europa también se produce poniendo una lente delante que distorsiona la imagen, que es lo que hacen Rusia y otros invirtiendo mucho en desinformación. Les he puesto un ejemplo antes, pero hay muchos. La imagen es deformada por la propaganda. Luego la realidad pues, sin duda, no está tampoco a la altura de los desafíos. Pero si no se resuelve el problema de seguridad, es inútil pensar que el inversor occidental privado va a ir a un país o a unos países que ya de por sí tienen escasos recursos naturales que desarrollar.
Usted, si fuera un jefe de empresa, ¿invertiría en un país donde el 80 % del territorio está ocupado por grupos terroristas? Pues seguramente encontraría sitios más rentables donde hacerlo. La seguridad es una pieza fundamental, pero no la única. Por eso he reconocido antes que, probablemente, hemos dado una atención prioritaria a la dimensión securitaria y lo que hemos hecho en el terreno digamos civil —que el presidente Macron ha llamado muchas veces a combinar con la ayuda militar— no ha sido ni suficiente ni suficientemente perceptible.
Marc Botenga (The Left). – Monsieur le Ministre, je suis étonné que vous ne voyiez pas dans le pillage des ressources africaines – qui est quand même vécu très largement en Afrique, que ce soit les poissons au Sénégal, l’or au Mali ou, effectivement, l’uranium au Niger – l’une des causes de la colère des populations africaines contre l’Europe et les politiques européennes.
Mais je veux vous poser une question. Votre représentante spéciale pour le Sahel, Emmanuela Del Re, a déclaré dans le journal La Repubblica que «les sanctions européennes commencent à avoir des effets: manque de médicaments, de nourriture et d’électricité, encore plus qu’avant. Nous devons nous maintenir ces sanctions.»
Est-ce que vous êtes d’accord? Est-ce que c’est la ligne européenne que d’affamer une population, de leur interdire l’accès aux médicaments, ou est-ce que vous vous dissociez de votre diplomate spéciale pour le Sahel?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Como he explicado antes, nosotros no establecemos sanciones que afecten a la dimensión humanitaria. Nosotros no. Quizá se refería a las sanciones establecidas por la CEDEAO, pero no por nosotros.
Al contrario. Ya le he dicho antes que me he dirigido a la CEDEAO para pedir una exención humanitaria al bloqueo de las importaciones en Níger. Pero no hemos suspendido nada que tenga dimensión humanitaria. Nada. Por lo tanto, desconozco la literalidad de estas declaraciones, pero debe referirse sin duda a las restricciones establecidas por la CEDEAO, no por nosotros.
György Hölvényi (PPE). – Elnök Úr! Örülök, hogy végre a katonai szempontoktól egy picit arrébb mentünk, bár ezek nyilván döntőek. Mali, Burkina Faso, Niger mind olyan partnerországok, amelyekben a demokratikus kísérletek teljesen megbuktak. Ezzel az EU külpolitikai befolyása is csökkent. A Száhel-térségről számtalanszor volt szó. A probléma az, hogy így viszont a migrációs lehetőség igenis növekszik. Nem csak Niger esetében, ez egészen világos.
A térségben ma már szinte elérhetetlennek tűnik az alkotmányos rend helyreállítása. Szerte a régióban találunk olyan országokat, amelyek – mint a reklám mondja – nyomokban államot is tartalmaznak. De csak nyomokban. Még riasztóbb, hogy a puccsisták – és ez az, ami nekem nagyon fontos – egyszerűen európai kollaboránsoknak nevezik azokat, akikkel az európaiakkal együttműködnek.
Lássuk be, olyan tendenciával állunk szemben, amelynek megfékezéséért mindeddig az Unió nem tudott igazán együttműködni. Kérdésem nagyon rövid: Európa egy stabil, felelősséget vállalni képes Afrikában érdekelt. Az afrikai kapcsolatok jövőjét az egyenlő felek közötti együttműködés jelenti, és ezért dolgozunk mindig is bárhol. Képes-e a jövőben – függetlenül attól, hogy eddig mit tett – a Külügyi Szolgálat ezért érdemben tenni?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Si vamos a ser capaces de cambiar el rumbo de los países del Sahel desde el Servicio Europeo de Acción Exterior: no le pidan ustedes milagros a las organizaciones que están bajo su supervisión política.
La gran mayoría de los esfuerzos en el Sahel no la hace la Unión Europea, la hacen los Estados miembros. Nosotros tratamos de coordinar en un espíritu que se llama Team Europe (Todos juntos), a ver de qué manera podemos seguir ayudando. Y claro, si yo le doy las cifras de lo que hemos hecho, pues seguramente me dirá «muy bien, pero no es suficiente». Y es verdad. No, no es suficiente. Pero somos —y eso no me sirve de consuelo— los que más hacemos para apoyar a estos países. Renuncio a leerle lo que hemos hecho desde el punto de vista de ayuda humanitaria y apoyo al desarrollo. Pero si ustedes quieren que la Unión Europea haga más, ustedes son la autoridad presupuestaria. Ustedes deciden el presupuesto. Venga, pónganme más. Denme más recursos. Seguro que podré hacer más.
Joachim Schuster (S&D). – Herr Präsident! Mit Niger ist das dritte Land der Sahelzone, die ja für uns eine strategisch sehr wichtige Region ist, jetzt vom Militär regiert nach dem Putsch.
Was dabei allerdings bemerkenswert ist, ist, dass dieser Putsch dort durchaus Unterstützung in größeren Teilen der Bevölkerung findet. Und was auch bemerkenswert ist, ist, dass die neue Militärregierung auch mit wirklich antieuropäischen Argumentationen arbeitet und auch das von der Bevölkerung teilweise geteilt wird. Und das Ganze – Sie haben das mehrfach ausgeführt – bei dem ganzen Engagement, was wir in den letzten Jahren dort geleistet haben, und zwar durchaus umfangreiches Engagement, sowohl militärisch als auch humanitär als auch mit Entwicklungshilfe.
Deswegen, glaube ich, müssen wir uns selbstkritisch die Frage stellen, und die stelle ich jetzt an Sie: Was haben wir falsch gemacht? Was hätten wir besser machen können? Oder wo sehen Sie ... – nicht, dass wir jetzt verantwortlich für den Putsch sind, das wäre natürlich absurd – aber was hätte man unter Umständen besser machen können, um insbesondere die Bevölkerung stärker zu erreichen?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señoría, no estoy muy seguro de cuál es el nivel de apoyo de la población a los golpistas. No lo sé. Y creo que usted tampoco. Nadie lo sabe. Tenemos unas imágenes de manifestaciones delante de la Embajada francesa, delante de las bases militares francesas, de mucha bandera rusa... Por cierto, me pregunto qué pasa en Níger: ¿todos los nigerinos guardan una bandera rusa bajo el colchón y de repente la sacan o hay alguien que las distribuye para la ocasión? La población, cuando hay un golpe militar y los militares tocan a manifestarse, pues va y se manifiesta, con un entusiasmo que algunas veces es real y otras lo es menos.
Pero lo que usted pide, sin duda hay que facilitarlo, y para eso he pedido a los Estados miembros que repiensen de qué manera actuamos todos juntos allí. Todos juntos, no solo la Unión Europea. Como le digo, es una parte pequeña de nuestra intervención. Y tenemos también entre nosotros diferencias. Hay algunos que piensan que hay que abandonar el Sahel, incluso nuestra presencia securitaria. Otros creen que, por el contrario, hay que hacer más, pero, en este momento, ¿hacer más con quién? ¿Con quién? ¿Con qué regímenes nos ponemos de acuerdo para hacer más? No es una respuesta fácil.
Pero, sí, la pregunta es muy pertinente. Espero que los Estados miembros desarrollen el necesario debate estratégico para ver de qué manera podemos hacer más y mejor. «Más» va a necesitar más recursos, más coordinación entre todos nosotros, pero, seguro, más recursos. «Mejor», hay que ver la orientación estratégica que adoptamos, hay que seguir ofreciendo una cooperación que no afecte a la población negativamente si la suspendemos, pero que no apoye políticamente a un gobierno que consideramos ilegítimo.
Creo que su señoría entenderá seguro que es un equilibrio difícil de conseguir. Espero poderle contar más cosas una vez que el Consejo de Asuntos Exteriores se haya concentrado en analizar esta problemática.
Bernard Guetta (Renew). – Monsieur le Haut Représentant, contrairement à une idée reçue, la mer Méditerranée n’est pas une mer. La Mare Nostrum est un lac intérieur, un lac eurafricain qui unit indissolublement, parfois tragiquement, nos deux continents. Dans cette mesure, nous sommes obligés de faire des miracles. Vous nous disiez tout à l’heure: «vous me demandez de faire...», eh bien oui! On vous demande, nous nous demandons; nous nous demandons de faire des miracles et, évidemment, d’envisager de jeter les bases de cet indispensable codéveloppement dont on parle depuis si longtemps, mais qui n’en reste pas moins la seule et unique solution à envisager.
Alors, je sais bien, nous savons bien, hélas, qu’il y a peu d’interlocuteurs crédibles pour envisager ce codéveloppement. Mais ma question est très simple: est-ce que nous pouvons être à la fois, l’Europe et l’Afrique, dans la force de proposition? Est-ce que nous pouvons, nous, poser des propositions sur la table et appeler non seulement les gouvernements africains, mais les élites et les populations africaines, à répondre, à rebondir là-dessus? Et est-ce que nous pouvons espérer développer ce dialogue indispensable?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Pues claro que sí, señor diputado. Es lo que hemos intentado hacer el presidente de su país, el señor Macron, y yo en los cuatro años en que he estado en este puesto: he convocado cantidad de reuniones y lanzado cantidad de iniciativas para unir a los pueblos y a los países del Sahel en una lucha común contra la inseguridad y para desarrollar nuestras capacidades de ayuda. Que ha habido demasiadas iniciativas porque, desde luego, por iniciativas que no falte, por la cantidad de iniciativas que hemos tomado de 5G Sahel, Alianza para el Sahel, una complejidad institucional nada despreciable.
Y desde luego, no hay más remedio que insistir, porque sin un desarrollo socioeconómico, no hay esperanza. O sea, que si usted fuera un joven nigerino que tuviera un horizonte vital cerrado por falta de posibilidades de desarrollo personal, pues seguramente buscaría un chivo expiatorio. Y si le dicen que la culpa es de los europeos o de los franceses, o de los que antes fueron potencia colonial, pues a lo mejor estaría usted dispuesto a creerlo.
Por lo tanto, sí hay que estar más activo en todos los frentes, el de la información, el de la cooperación... Pero eso, insisto, necesita, no solo más voluntad política, que no creo que haya faltado. Francia, en particular, ha invertido mucha voluntad política. Ha mandado a sus hombres y a sus mujeres allí. Y ha dejado muchos muertos para intentar ayudar a la seguridad en estos países.
Entonces, yo creo que no debemos tampoco ser masoquistas y decir «la culpa es nuestra, no se ha hecho lo suficiente». No, lo suficiente, sin duda, no se ha hecho. Pero tampoco pensemos que después de ya muchos años de independencia, toda la culpa es de la herencia colonial o del uso de sus recursos. Hay una literatura que no ayuda a buscar la solución a los verdaderos problemas.
Francisco José Millán Mon (PPE). – Señor presidente, señor Borrell, la situación que atraviesa el Sahel es muy preocupante, desde luego: gravísima inestabilidad política, precaria situación económica y social, deficiencias gravísimas en materia de seguridad, impacto del cambio climático, fragilidad —casi inexistencia— de las instituciones públicas...
El reciente golpe de Estado se suma a los ya ocurridos en Mali, Sudán —a Níger me refiero luego—, Guinea, Chad, Burkina Faso. Parece que ya solo nos queda Mauritania como amigo de Occidente o de la Unión Europea allí.
Al principio de su mandato, señor Borrell, recuerdo cuando estuvo en la Comisión de Exteriores, decía y lo ha repetido hoy, que la inestabilidad del Sahel afecta directamente a Europa y puso el Sahel como gran prioridad de la región. Reclamaba con razón, entonces, que necesitábamos más engagement. Ahora está claro que tienen ustedes que repensar qué hacer, o tenemos que repensarlo todos. No sé si hay mucho tiempo, porque entre tanto está Rusia muy activa, como usted decía antes, y la propia China.
¿Cómo están sus contactos con la CEDEAO? ¿Nos puede decir algo más de cómo van sus contactos recientes con la CEDEAO? Porque, en relación con Níger, tenían una actitud más de intervención militar al principio; ahora están más bien en la línea de dejar tiempo a la diplomacia.
Y, luego, ¿cómo van sus contactos con los Estados Unidos? ¿Están hablando con ellos sobre la crisis de Níger? ¿Ellos parecen privilegiar también la vía diplomática?
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señoría, los contactos con la CEDEAO han sido permanentes. La Presidencia española invitó a Toledo al presidente de la Comisión de la CEDEAO, que vino y explicó lo que pasaba y lo que la CEDEAO había hecho y lo que la CEDEAO pensaba hacer.
Naturalmente que también hemos estado en contacto con los Estados Unidos, que han tenido —como usted dice— una actitud, mucho más, de privilegiar la vía diplomática, de descartar cualquier tipo de intervención militar. Por cierto, los Estados Unidos no han declarado o no han calificado lo que ha pasado en Níger como un golpe de Estado. No lo han hecho. Y, ¡vive Dios!, señoría, si eso no es un golpe de Estado, dígame usted: ¿qué es un golpe de Estado? Ahora que estamos recordando el golpe de Estado de Allende, pues conviene identificar qué es un golpe de Estado. Pero los Estados Unidos no han tenido a bien calificar eso como un golpe de Estado, seguramente porque ello hubiera puesto en marcha los mecanismos legales que este país tiene que le hubieran impedido mantener una presencia militar que consideran importante. No entro a criticar las razones, simplemente le hago observar un hecho.
Y, sí, estamos en contacto con los Estados Unidos. Los Estados Unidos han mandado allí una embajadora que no ha tomado posesión, no ha presentado cartas credenciales ante la Junta, pero está allí y se ha reunido con nuestros embajadores. Estamos en contacto todo el rato. Y ya le digo que el presidente de la Comisión de la CEDAO vino a Toledo, junto, por cierto, con el ministro de Asuntos Exteriores del Gobierno del señor Bazoum.
Pero, en este momento, ¿qué tenemos que hacer nosotros? Pues acelerar la adopción de las sanciones personales contra los responsables del golpe de Estado. Todavía no hemos conseguido un acuerdo de todos los Estados miembros para hacerlo. Continuar ayudando a la CEDEAO. Y, sobre todo, no mostrar señales de apertura que puedan reforzar estos regímenes militares. O sea, no se puede estar en misa y repicando. No se puede decir «no le reconozco» y luego confraternizar, apoyar. Si no le reconozco, no le reconozco. ¿Entiende, señoría?
Charles Goerens (Renew). – Monsieur le Président, nous venons d’assister à un débat très intéressant. Les questions qui ont été posées sont très pertinentes. Je reste quand même sur ma faim. Avec plusieurs collègues, nous avons vu que vous avez autorisé certains de nos collègues à poser deux questions.
Puis-je vous faire une suggestion: à l’avenir, peut-être laisser plusieurs collègues intervenir et les laisser poser une question? Voilà, c’est une question. Je reste un peu sur ma faim. Nous sommes plusieurs dans la commission du développement à nous intéresser beaucoup à cette région, à nous occuper le plus de cette région au Parlement européen, et à être déçus d’avoir été écartés de ce débat.
President. – Thank you very much. Point taken. Let me just recall that this is not a decision of the Chair. These are the rules of this debate. In Question Time, we had two questions for each speaker, and then the rules were changed in order to allow two questions in the first round of speakers. That’s what was done. The only speakers who had a chance to ask a follow-up question were those that, in accordance with the rules, were in the first round of speakers.
It would also help if everybody sticks to the allocated time! But nevertheless, your point is taken.
The debate is closed.
13. Iran: un an après l’assassinat de Jina Mahsa Amini (débat)
Presidente. – Segue-se o debate sobre a declaração do Vice-Presidente da Comissão/Alto Representante da União para os Negócios Estrangeiros e a Política de Segurança sobre o Irão: um ano após o assassinato de Jina Mahsa Amini (2023/2836(RSP)).
Josep Borrell Fontelles,Vice-President of the Commission/High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy. – Mr President, honourable Members of the European Parliament, a year ago Mahsa Amini was killed while in custody of the Iranian morality police for allegedly violating the law requiring women to wear a hijab. She was 20 years old and her death sparked a nationwide movement in Iran.
We remember how women and men took to the streets in their hundreds of thousands. We have all witnessed their courage. As the European Union, we fully support the aspiration for a future where universal human rights and fundamental freedoms are respected, protected and fulfilled. We are, all of us, appalled by the way the Iranian authorities handled domestic political dissidents. Their response to the protest, we consider that unacceptable: causing death, unjust detentions and suffering. Civic freedoms, in particular, free speech, press freedom and the right to free assembly have been ever more violently suppressed throughout the past year.
This repression has included the use of harsh sentences and the death penalty. The accelerating pace of executions over the past year, we consider most of them in violation of United Nations conventions that Iran itself has subscribed to. It is extremely worrying; such I expressed to the Iranian authorities. It is inhuman punishment, which represents a denial of human dignity and the fundamental right to life. That is why we ban it, in our European States. And we will continue to work for this universal abolition also in some states that are good partners of ours and they still have the death penalty.
We, the European Union institutions and its Member States, have stood united over the last 12 months. And you here at the European Parliament have been paying a continual attention to the human rights situation in Iran.
Last December, the European Union foreign ministers adopted a tougher stance vis-à-vis Iran, focusing on our resolute commitment to human rights. We have adopted nine consecutive rounds of sanctions. We have taken very clear positions in international fora, including in support of the international fact-finding mission. And let me state it clearly: we will continue considering options at our disposal to address the human rights situation in Iran.
As a consequence of all that, the last 12 months have marked a clear change in our relations and approach with Iran. We have observed, with great dismay, Iran’s support for Russia’s illegal war of aggression. Supplying arms, according to the Ukrainians, that were used by Russia for severe human rights violations, including civilian infrastructure and civilian people in Ukraine.
And with that, we have also reacted, including with sanctions and actions to prevent European components ending up in Iranian drones. Another clear turning point is the arbitrary detention of European Union citizens and European Union dual nationals, including, in particular, our colleague, Johan Floderus. The European Union and I personally have raised the situation of our citizens in every contact with the Iranian authorities at the highest political level. But our relations are at a low point.
At the same time, we need to maintain a necessary approach of critical engagement with Iran, keeping diplomatic channels open. This is essential to protect our citizens, our interests, and the support of the fundamental rights of the Iranian people. And I will not stop using every occasion and every interaction possible to urge Iran to change its behaviour. And I have done that all these last months, sending a clear message to Iran: stop suppressing and attacking fundamental rights and freedoms; release all European Union citizens – including, as I said, dual nationals – and stop supporting Russia in its illegal aggression against Ukraine.
David Lega, on behalf of the PPE Group. – Mr President, High Representative, Jina Mahsa Amini dared to defy the Iranian regime by showing her hair in public, and for this she paid the ultimate price. And one year ago, she was murdered. The protests which followed showed the brutality of a regime which uses its morality police to force political submission, a regime which supports Hezbollah, Hamas and other terrorists, which seeks death to Israel, stakes its future on the Chinese Communist Party and aligns itself with Putin, Kim, Assad and Maduro, and which now sends drones for Russia’s indiscriminate killing of Ukrainians.
Iranians are suffering and we have seen recurring protests and crackdowns. The regime is frightened more will take to the streets. Last year, more than 500 protesters were killed. Schoolgirls have been poisoned in their own classrooms. ‘Women, life and freedom’, this was Jina Mahsa Amini’s universal message of dignity and opportunity, fullness and fairness and hope for women everywhere and indeed for all people.
So in July, I nominated Jina Mahsa Amini for the Sakharov Prize. Last week I called for this important debate. We shall honour her memory and cause, by putting more pressure on Iran’s human rights abusers with more EU sanctions, by labelling the IRGC as terrorists as this Parliament repeatedly voted for. And finally, by refusing more talks and any negotiations with the Iranian regime until all EU citizens that are unjustly held are freed. So the fight for women, life and freedom continues. Let’s dare to follow Jina Mahsa Amini’s lead.
Evin Incir, on behalf of the S&D Group. – Mr President, shame, shame, shame! 365 days of shamefulness have almost passed since the death of the Kurdish young girl Jina Mahsa Amini in the hands of the Iranian morality police. The world rose up then, but proper actions were absent. It is a shame that I need to reiterate what I said almost one year ago. To be silenced is to be compliant. Compliance cannot be the way forward for the international community if we truly stand for what we claim we stand, we preach and what we claim we stand for.
While some actions were taken against the terrorist regime in Iran, enough was not done. The few sanctions adopted are soon expiring, but the will of the people in Iran and the will of the European people were not accommodated. We need to be frank with that. We shouted it then and we are shouting it now. Designate IRGC as a terrorist organisation now. The Swedish EU presidency refused to act, but we still hope that the Spanish presidency has more courage. The Jin, Jiyan, Azadi Movement are shouting for their freedom, but also our freedom. The regime’s oppression also reaches our citizens. The Swedish citizen Johan Floderus must be released.
Mr Vice President and High Representative, will the sanctions be prolonged? Will the IRGC be designated as terrorist organisation, and will Johan Floderus be released?
Bart Groothuis, on behalf of the Renew Group. – Mr President, High Representative, colleagues, this week marks one year since the brave Mahsa Amini was shamefully beaten to death by the Islamic Morality Police in Tehran. We honour Amini, her relatives and friends today and we honour the brave Iranian people because they stood up against their oppressors.
In this same week, we also express our continuous disapproval of the Iranian regime, not just for still further suppressing and oppressing the Iranian people or irresponsibly developing weapons of mass destruction, but also because of kidnapping European citizens to put political pressure on us here in Europe. This is unacceptable hostage diplomacy and the European answer for 513 days has been civilised silent diplomacy.
Dear High Representative, there is a point in time where silent diplomacy is neither effective nor acceptable. That time is now. Three obvious suggestions. One: as long as Europeans in Iran can be taken hostage without any reason, we must not allow Europeans to travel to Iran. Two: expel Iranian ambassadors from Europe as long as our citizens do not return home safely. Three: finally put the IRGC on the EU terror list but complement that with another obvious course of action, sanctioning the men of Beit-e Rahbari, the Office of the Supreme Leader. They issue human rights violations on a daily basis.
This week is to commemorate and to honour those in search of freedom and a better future. This is definitely not a week to stay silent.
Hannah Neumann, on behalf of the Verts/ALE Group. – Mr President, High Representative, so, finally, you are here to explain why your Iran policy over the last 12 months has been so different from what this Parliament asked you to do. Yet all I heard was we are trying our best, but it’s complicated. But in the end, Mr Borrell, it’s not the intention that counts, it’s the results. And where are we as of today? The Iranian regime exchanges hostages with convicted terrorists and kidnaps new ones. It becomes more repressive by the day. It is only weeks away from the nuclear bomb. It destabilises a whole region by proxy wars. And Iranian drones are attacking our allies in Ukraine.
Mr Borrell, it’s time to clearly spell it out. The EU’s Iran policy of the last 44 years has failed, and it is your job to think about new policies. Stop meeting regime representatives and start meeting the many different people that advocate for a free Iran, stop financial flows of the regime and start exploring avenues for the diaspora to send home remittances for the strike front. Encourage Member States to give more humanitarian visas to those badly injured by regime violence and spell out the truth. This regime terrorises its own citizens and the whole region. It systematically uses rape to force political prisoners into confessions, and it is already preparing to crack down the protests planned for 16 September.
Mr Borrell, you have to stop stabilising a brutal regime while the people in Iran are prepared to die for its downfall. (The speaker used a slogan in a non-EU language)
Anna Fotyga, on behalf of the ECR Group. – Mr President, Vice President / High Representative, the policy of rapprochement with Iran after the signing of the JCPOA did not bring positive results. On the contrary, it emboldened the mullahs’ regime in further subjugating its own people and also EU citizens with dual citizenship.
Iran is also emboldened in continuing its support of terrorism and aligning itself with the most atrocious regimes of the world, including support for the war crimes and genocide perpetrated by the Russian Federation in Ukraine.
We have to adopt a more resolute stance vis-à-vis the regime in Iran. We have to better support people who face atrocities leading to deaths of courageous people like Mahsa Amini.
Marco Campomenosi, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, anch'io sono arrabbiato con Borrell; però so che non è solo colpa sua. Purtroppo siamo qui a commemorare, dopo un anno, la morte di Mahsa Amini, la ventiduenne curda iraniana che si è sacrificata per la libertà; siamo qui a una commemorazione che spero abbia un senso politico perché, certo, la Commissione non ha fatto quello che noi abbiamo chiesto, ma anche i governi, gli Stati nazionali, gli amici e partner americani hanno, a mio avviso, diminuito la pressione nei confronti di un regime che invece va combattuto.
La repressione di minoranze etniche e religiose continua; il supporto al terrorismo c'è; le esecuzioni sono, nel 2023, almeno 510 e sono quasi tutte sommarie; avvelenamenti di giovani, arresti di europei come arma di ricatto per liberare i terroristi.
Il Presidente Raisi sappiamo che ha delle responsabilità precise nelle repressioni del 1988, quando era un giudice e quindi ricopriva un altro ruolo. E quindi noi ci dividiamo, ci dividiamo anche nel supporto alle opposizioni. Anche questa è una cosa che non mi è piaciuta per niente.
C'è un'ipocrisia anche sul fatto che l'omicidio, la morte di Mahsa Amini nasce da un'interpretazione fanatica di una religione. Anche questo è un tema che va menzionato. E poi – lei lo ha detto – ci sono delle influenze esterne, certo, nella guerra in Ucraina ma non solo lì, anche in Iraq, in Libano e nel Nagorno Karabakh addirittura.
Quindi facciamo in modo che il sacrificio di questi giovani non sia vano perché veramente è imbarazzante rispetto a un ruolo che vogliamo darci al cospetto del resto del mondo, perché, sinceramente, questo Parlamento ha scritto delle cose che sono applicabili e su cui bisogna lavorare tutti insieme.
VORSITZ: OTHMAR KARAS Vizepräsident
Marisa Matias, em nome do Grupo The Left. – Senhor Presidente, a morte horrível de Mahsa Amini provocou a maior demonstração de unidade do povo iraniano contra a República Islâmica nos seus 44 anos de história e funcionou como uma lente de aumento para as flagrantes violações dos direitos humanos cometidas por um regime que massacra o seu povo para manter o poder e reprimir e silenciar a dissidência.
A resposta do regime foi brutal. Até à data, mataram impunemente mais de 500 iranianos inocentes, incluindo 73 crianças. Executaram pessoas após julgamentos simulados, detiveram e encarceraram mais de 20 000 pessoas, incluindo estudantes, ativistas, artistas, jornalistas e diplomatas. Há já relatos de detenções arbitrárias, antes mesmo das manifestações do aniversário da morte de Mahsa Amini.
No funeral de Mahsa, o seu avô escreveu no túmulo: «Mahsa, o teu nome será um símbolo». E é, de facto, um símbolo. Um símbolo de resistência, de liberdade, de luta contra a opressão.
Por isso, aqui na União Europeia, temos a obrigação de ser mais consistentes e mais combativos na defesa deste precioso símbolo.
Mulher, vida, liberdade.
Isabel Wiseler-Lima (PPE). – Monsieur le Président, Monsieur le Haut représentant, la mort de Mahsa Amini reste dans nos mémoires comme une épine, une épine qui n’en sortira plus. Un an plus tard, nous n’oublions pas. Nous n’oublions pas cette tragédie qui a été l’étincelle d’un mouvement, inédit dans son ampleur et sa durée, contre le pouvoir en Iran.
Un an à condamner le meurtre de Mahsa Amini, cette jeune femme de 22 ans à peine. Un an à condamner la répression brutale, les exécutions, les emprisonnements, la torture, le recours à la violence contre les femmes et les manifestants, contre tous ceux qui se battent pour la liberté. Malheureusement, un an après, ce régime continue à écraser sa population et les violences à son encontre ont encore augmenté à l’approche de cet anniversaire.
Nous sommes admiratifs et solidaires de la population iranienne en révolte. Elle fait preuve d’un courage exceptionnel face à un régime éhonté qui opprime sa population et soutient la Russie dans sa guerre d’agression contre l’Ukraine. Votre combat est aussi le nôtre. J’aimerais clore sur cette formule si puissante et qui unit tant d’hommes et de femmes: (l'oratrice s'exprime dans une langue non officielle) femme, vie, liberté.
Udo Bullmann (S&D). – Herr Präsident, Kolleginnen und Kollegen! Es ist ein Jahr her, dass Dschina Mahsa Amini umgebracht wurde. Wir haben die mutigen Demonstrationen gesehen, das Aufbegehren der Menschen im Iran, insbesondere der Frauen, und wir haben die brutale Reaktion des Regimes wahrgenommen: die Niederschlagung, die Unterdrückung der Opposition, die Gewalttaten, und die Situation verschlechtert sich – allein in diesem Jahr über 500 Menschen, die hingerichtet wurden.
Menschenrechte sind unteilbar – sie gelten überall und für alle. Das ist die Lehre der mutigen Menschen für uns. Aber sie haben einen Gegner: Das ist unser Stillschweigen, das ist unser Hinhalten. Herr Borrell, wir müssen andere Saiten aufziehen. Ja, die Revolutionsgarden müssen auf die Liste der Terrororganisationen gesetzt werden. Und wir müssen die finanziellen Stricke unterbinden, mit denen dieses Regime sich international absichert. Das ist das, was wir zu erledigen haben. Und das ist das, was unsere Mitgliedstaaten verstehen müssen. Wenn nicht jetzt handeln, wann wollen wir handeln?
Wir setzen auf Sie und auf Ihr Engagement, dass Sie dafür sorgen, dass das nun endlich geschieht.
Frédérique Ries (Renew). – Monsieur le Président, Monsieur le Haut Représentant, c’était le 16 septembre de l’année dernière, Mahsa Amini mourait sous les coups de la police des mœurs. C’était il y a tout juste un an. Un an aussi que les Iraniennes ne désarment pas; un an que, rejointes par les jeunes, par les étudiants, par les intellectuels, par les commerçants, elles défient chaque jour le régime des mollahs de Téhéran. Un régime qui emprisonne, qui torture, qui exécute; un régime qui jure l’extermination d’Israël, qui finance les exactions du Hezbollah, un régime qui enlève hommes et femmes et qui monnaient leur liberté – cette odieuse diplomatie des otages.
Un an aussi que Téhéran se raidit plus encore à l’approche de cet anniversaire: menaces sur les proches, caméras autour de la tombe de Mahsa Amini, nouvelle «loi chasteté» plus rigide encore. La terreur est installée. Autant de raisons pour nous de continuer d’être aux côtés de ces femmes, de ces Iraniens. Je propose aussi que le prix Sakharov 2023 pour la liberté de pensée leur soit attribué. Femmes, vie, liberté. Parce que notre devoir impérieux est de rester leur voix, parce que notre devoir impérieux est de rester leur espoir. (l'oratrice s'exprime dans une langue non officielle)
Ernest Urtasun (Verts/ALE). – Mr President, dear colleagues, one year has passed since the tragic death of Jina Mahsa Amini in Iranian custody. Her death sparked months of rallies during which more than 500 people lost their lives and seven were executed. As the anniversary approaches, the Iranian authorities are stepping up their efforts to control unrest and protests. Women’s rights advocates, students, journalists and the families of demonstrators who died have all been the focus of a wave of arrests in Iran in recent weeks.
Worryingly, violence against women in prison is on the rise and a new draft law is currently being debated which threatens women who do not follow tight clothing regulations. The EU must respond to these grave human rights violations by strengthening sanctions and help those facing prosecution by giving assistance such as bail or medical care as well as asylum.
As we remember Jina Mahsa Amini, let us stand in solidarity with the countless women in Iran who courageously battle each day for their rights and freedom. Women, Life, Freedom!
Charlie Weimers (ECR). – Mr President, one year has passed since the murder of Mahsa Amini. During that time, we witnessed the greatest uprising the Islamic Republic has ever seen: protests worldwide for ‘women, life, freedom’.
Out of fear and desperation, the regime attempted to suffocate the burning embers of hope, imprisoning bereaved family members and friends for simply gathering near the gravesites of the mullahs’ victims. And what has Europe’s response been? Have Member States expelled the ambassadors of the mullahs while recalling their own? Did this House vote to terminate the Iran nuclear deal? Has the Council designated the IRGC as a terrorist organisation and used their assets to create a strike fund? No.
High Representative Borrell, your Iran policy has failed. Iranians don’t want your rapprochement. They’re waiting for Europe to show maximum support for the people and to put maximum pressure on the regime. Dear colleagues, let’s honour the memory of Mahsa Amini by working together from left to right for a new Iran policy.
Jean-Paul Garraud (ID). – Monsieur le Président, il y a un an, la jeune Mahsa Amini mourait en détention après son arrestation par la police des mœurs iraniennes pour ne pas avoir porté le voile correctement. La mort brutale de cette jeune femme avait suscité une indignation mondiale et provoqué des mois de manifestations en Iran contre le régime islamiste en place. Réprimée dans la violence et le sang, cette juste révolte a permis aux femmes iraniennes d’alerter le monde sur leur situation. Un an après, rien n’a vraiment changé. Les arrestations, les simulacres de procès, les détentions abusives, les disparitions, les exécutions se multiplient.
Et pendant qu’en Iran, les femmes musulmanes paient de leur vie leur refus du voile, au même moment, en France, les islamistes mènent une offensive avec l’abaya, une tenue symbole de l’asservissement de la femme. Alors que le ministre de l’éducation nationale a interdit celle-ci à l’école, les irresponsables politiciens des Verts et de la France insoumise ont accusé le ministre d’avoir instauré une police du vêtement. Quelle insulte intolérable à l’encontre des milliers de jeunes femmes persécutées dans les pays musulmans par de véritables police des mœurs, et donc des vêtements.
Quant à la Commission européenne, elle illustre à nouveau une de ses campagnes de communication avec une fillette voilée. L’Union européenne doit comprendre qu’en faisant la promotion du voile, elle favorise l’entrisme islamiste et aggrave la situation de toutes ces femmes musulmanes qui se battent pour leur liberté.
Notre délégation est fière d’avoir, dès l’origine, organisé nombre de manifestations officielles pour venir au soutien et même au secours de ce peuple iranien opprimé par l’obscurantisme et le totalitarisme islamiste. Puisse son courage inspirer les instances européennes.
Eugenia Rodríguez Palop (The Left). – Señor presidente, asistimos atónitos a una nueva ola de represión al cumplirse un año del asesinato de Mahsa Amini. Sus familiares tampoco han visto cumplido su derecho a la verdad, la justicia y la reparación.
La situación en el país es muy grave: represión de las protestas, detenciones, encarcelamientos arbitrarios, violencia sexual, tortura, desapariciones forzadas. La violencia y discriminación que sufren las mujeres es desoladora. El castigo por dejarse ver sin velo incluye prisión y latigazos. Se ha denunciado el uso de tecnologías de reconocimiento facial para identificar y detener a mujeres y niñas que incumplen las leyes discriminatorias y cientos de empresas han sido cerradas precisamente por negarse a aplicarlas. Las mujeres no tienen derecho a la educación y muchas niñas han sido envenenadas en las escuelas. Tampoco pueden acceder a servicios bancarios o transporte público.
El proyecto de Ley de Apoyo a la Familia mediante la promoción de la cultura de la castidad y el hiyab es el último despropósito. Una barbaridad que la ONU ha calificado como una forma de apartheid de género. Frente al grito «mujer, vida y libertad» de miles de mujeres que se rebelaron, el régimen iraní ha instaurado un régimen de terror. Sin embargo, la memoria de Amini y la revuelta de las iraníes sigue viva todavía. Vencerán. Venceremos.
Antonio López-Istúriz White (PPE). – Señor presidente, el régimen iraní sanciona a decenas de diputados nacionales europeos y diputados al Parlamento Europeo. Silencio europeo. Financia directa o indirectamente movimientos políticos populistas en Europa y apoya a grupos terroristas que actúan en el mundo entero, incluida Europa. Silencio europeo. Derriba un avión de pasajeros en 2020 de Ukraine International Airlines con veinte pasajeros europeos muertos. Silencio europeo. Secuestra a ciudadanos europeos: nos enteramos —y nos tenemos que enterar por la prensa norteamericana— de que un funcionario del Servicio Europeo de Acción Exterior lleva más de un año preso en Irán. Tras el vil asesinato de Mahsa Amini se detiene a 30 000 ciudadanos iraníes y se mata a otros 750 tras manifestaciones en contra del régimen.
Hoy, aquí, en este Parlamento Europeo, por una vez me he sentido orgulloso de ver a la izquierda y a la derecha condenar todo esto y espero que los funcionarios del Consejo, de la Comisión y de los Gobiernos europeos de una vez se enteren de que no podemos jugar ni seguir actuando con el régimen iraní.
Katalin Cseh (Renew). – Mr President, the three words ‘women, life, freedom’ echoing through the streets of Tehran ignited the flame and fuelled the fight for women’s rights across the globe.
The women of Iran command our utmost respect for their remarkable courage, for standing against injustice, for honouring the memory of Mahsa Amini, brutally murdered at the hands of the morality police. Protesters risk their lives so that no woman gets harassed or killed due to a bigoted dress code ever again.
But one year has passed, and sadly, the oppression continues. But we should not give up hope. The European Union can do more and, specifically, High Representative, we need a tougher, more principled and transparent stance from you as the EU’s top diplomat. We need better enforcement of existing sanctions, and also the EU must respond firmly to Member State governments who continue to collaborate with the Iranian regime. Let us remember that Hungary’s foreign minister met his Iranian counterpart just two months after Mahsa Amini’s murder. Where was the EU's reaction?
Unity matters in this case. So let us send a message to the women and minorities of Iran: you are not alone; we stand with you in your quest for life and freedom.
Anna Bonfrisco (ID). – Signor Presidente, Alto rappresentante, onorevoli colleghi, a un anno dalla tragica morte di Mahsa Amini e dall'inizio delle proteste delle coraggiose donne e ragazze iraniane, abbiamo agito per isolare il regime dalla comunità internazionale: eppure, l'Iran presiederà lo Human Rights Council Social Forum delle Nazioni Unite.
Abbiamo imposto sanzioni ma la Guardia rivoluzionaria islamica è ancora fuori dalla lista delle organizzazioni terroristiche dell'Unione europea. Abbiamo chiesto indagini internazionali sull'avvelenamento di migliaia di bambini in Iran: ma ancora non è stato fatto nulla.
Quindi, da una parte, ci sono le donne iraniane, il popolo iraniano, la resistenza iraniana. Dall'altra, c'è il regime degli Ayatollah che impone morte e repressione. È solo sulla base dei risultati, signor Alto rappresentante, che staremo dalla parte giusta della storia. Stiamo attenti.
Frances Fitzgerald (PPE). – Mr President, High Representative, in 2022, twenty-four women were executed globally. Sixteen of them were in Iran – the highest level of female executions in any country. Last month, a dozen activists have reportedly been arrested arbitrarily, and this is probably an underestimate.
A year has passed since the tragic and unlawful death of Mahsa Amini. Her name is remembered, as are all the women who have unjustifiably been attacked, intimidated and murdered by the morality police. The attack on Mahsa was a cruel and horrific reflection of the oppression and injustices faced by women in Iran. Her death brought the Iranian people to the streets, proving their strength, their courage. The resistance was faced with violence and attacks from the government, and this continues to this day.
As a Union that stands for freedom, democracy and human rights we must show that we support the cause of Iranian women and that they are not alone in their fight for equality. The murder of Mahsa signified a call for action, a red line that cannot go unpunished. The European Union must defend the fundamental right of all women to choose to live the life they want for themselves.
Let us remember Mahsa Amini today. Let us shout from this Parliament: ‘Women, Life, Freedom!’
Thijs Reuten (S&D). – Mr President, dear High Representative, it is a year since the death of Jina Amini. It should have been the year in which the IRGC was placed on the EU terrorist organisations list. It should have been the year we got an international accountability mechanism. It could also very well have been the year that we stopped being afraid of autocrats supporting Russian aggression, that we started to protect Iranians in our society.
It became a year of executions, torture and terror, but also a year of sheer unanimous support in this House and many other parliaments for the Iranian people – the year Iranian singers continued releasing songs, more and more ignored the regime, continued dancing like we all will be dancing one day on Azadi Square.
Let’s honour Jina Amini and all others who believed in freedom, say their names and do now what must be done. To the regime, I say the brave Iranians will not stop and we will not stop supporting them! (The speaker used a slogan in a non-EU language)
Guy Verhofstadt (Renew). – Mr President, High Representative Borrell, you know that I like you very much and also that I applaud the courage that you have got in the Ukrainian file.
But I have to tell you – and the proof, you have listened to it – nobody likes your position on Iran. That’s the reality. The reasons are very clear. Let’s be honest, the policy and the strategy of Europe towards Iran is purely symbolic. It has nothing to do with stopping the regime. The so-called critical engagement; what does it mean? Two hundred and twenty-six people have been sanctioned by the European Union for human rights abuses. For the help of Iran to Russia, twelve people have been sanctioned. Twelve people. That is the only thing that’s happened.
In the meanwhile, the Revolutionary Guard is still not a terrorist organisation. So, I can tell you one thing. This Parliament wants another approach. My request will be, Mr President, that in two months we put this file, in November, again on the plenary of this Parliament. So we can see that you change your strategy and that you can also convince your colleagues – ministers of foreign affairs, because I know it’s not only you who is responsible for it – for a new course, because what is happening in Iran is a scandal. It’s a regime of murderers and criminals, and we have to be really tough with them.
Silvia Sardone (ID). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, io mi vergogno; io mi vergogno di un'Unione europea che finge di sostenere la protesta delle donne iraniane e di ricordare il coraggio della grande Mahsa Amini. Mi vergogno perché siete proprio voi che promuovete, per i vostri eventi, il velo islamico.
Ormai sono anni che vediamo l'hijab rappresentato in chiave positiva nelle comunicazioni e sui social delle istituzioni europee: lo abbiamo visto per la conferenza sul futuro dell'Europa, gli eventi sulla gioventù, le pubblicazioni sull'ambiente, la Giornata dei diritti dell'uomo e la parità di genere e perfino per il giorno anti omofobia.
Io mi vergogno di un'Unione europea succube dell'Islam. Io mi vergogno di un'Unione europea che vede il velo islamico come strumento di integrazione e diversità, quando invece opprime le donne. Io mi vergogno di un'Unione europea che gira le spalle alle tante donne che vogliono essere libere di non portarlo, di vestirsi come preferiscono, di frequentare, amare e sposare chi vogliono.
Oggi più che mai bisogna ribadire che il velo islamico non è simbolo di libertà ma di sottomissione. No al velo islamico!
Delara Burkhardt (S&D). – Herr Präsident, liebe Kolleginnen und Kollegen! Wer als Frau in der Islamischen Republik Iran geboren wird, wird niemals frei sein.
Für meine Familie war es der Grund, das Land nach der Ermordung meines Großvaters zu verlassen. Viele sind geblieben. Und den Widerstand gegen das Regime, den gibt es seit der ersten Stunde. Mutige Menschen wie Narges Mohammadi, die ihr Leben riskieren für einen freien Iran. Der Mord an Dschina Mahsa Amini hat den jahrzehntelangen Widerstand revolutioniert.
Aus einzelnen Bewegungen wurde eine große Bewegung. Ihre Stimme wurde auf der ganzen Welt nicht nur gehört, sondern auch verstärkt – auch hier im Europäischen Parlament. Ein Jahr später ist das Regime blind vor Angst. Ihm bleibt nichts als seine Gewalt. Die Zahl der Opfer, Gefolterten und Inhaftierten steigt täglich. „Im toten Winkel sind all diese Verbrechen“, sagt der Rapper Tomaz Salehi. Wenn wir das als EU mit den Menschenrechten ernst meinen, dann darf es nie wieder tote Winkel für dieses Regime geben.
Trotz aller Gefahr werden in den nächsten Tagen wieder tausende Menschen im Iran auf der Straße sein. Sie riskieren alles. Für Frauen, Leben, Freiheit. Was riskieren Sie, Herr Borrell?
Abir Al-Sahlani (Renew). – Mr President, Mr Commissioner, (The speaker used a slogan in a non-EU language) women, life, freedom, three words that have been shaking the world since the killing, the murder of Jina Mahsa Amini. And the killings have continued, the arrests have continued, the executions have continued, and all that in the name of God. Let it be known that there will be no God, there will be no history book, there will be no Iranian, be it Farsi, Kurdi, Baluchi, Arab, Azeri that will ever forgive this murderous regime. And this, Mr Borrell, has been rewarded by the governments of the EU with negotiations, negotiations with the murderous regime that has been holding its own citizens hostages for the last 44 years, and now even keeping EU citizens hostages, like the Swedish diplomat, Johan Floderus. Stop the mumbling. Stop the press releases. It is time to act. It is time to put the IRGC on the EU terrorist list. It is time to freeze their assets, to confiscate their money. It is time to act, and it’s time to show a real stand of solidarity with the women of Iran. Let us stand with the women of Iran. (The speaker used a slogan in a non-EU language) Freedom! Freedom! Freedom for all Iran!
Anders Vistisen (ID). – Hr. formand! Det islamiske terrorregime har ikke kun magt, hvor de har hjemme. Det har også magt lige her på europæisk grund, hvor de har stået bag mord og terror og senest gennem Organisationen af Islamiske Lande har krævet, at lande som Danmark og Sverige indskrænker vores ytringsfrihed for at respektere religionen islam. Et forbud, som svenskerne modigt har stået imod, men som den danske regering har valgt at give efter over for. Et forbud, der betyder, at den dansk-iranske flygtningekunstner Bazrafkan nu ikke længere kan udstille de værker, hvor hun kæmper imod den apartheid mod kvinder, der foregår på daglig basis i Iran. Og hvad har EU-Kommissionens reaktion været? Har det været at støtte Danmark og Sverige i kampen for ytringsfrihed? Har det været, at iranere, der lever på europæisk grund, kan protestere mod regimet? Nej, reaktionen fra Kommissionen har været støtte til de islamiske kræfter, støtte til Iran i, at vi skal begrænse kunstneres ytringsfrihed her i EU, mod at få lidt fred for islam. Sandheden er, at Bazrafkan føler sig nu ikke bare umyndiggjort, da hun var iraner, men også umyndiggjort som europæer levende i et europæisk land. Med støtte fra Kommissionen støtter man islamisterne. Jeg siger nej tak. Det er uværdigt.
Fabio Massimo Castaldo (NI). – Signor Presidente, gentile Alto rappresentante, onorevoli colleghi, a un anno dall'atroce assassinio di Mahsa Amini, qualcosa è cambiato in Iran ma sicuramente non in meglio.
La leadership iraniana ha messo in atto misure ultrarepressive e brutali per rafforzare il suo controllo sulla popolazione: telecamere di sorveglianza sono state installate per le strade e migliaia di persone sono ancora ingiustamente detenute, senza alcun rispetto dei loro diritti fondamentali.
Inoltre, abbiamo di recente appreso che il cittadino svedese, funzionario dell'Unione europea, Johan Floderus, è stato arrestato più di 500 giorni fa senza accuse formali ed è ancora in attesa di un processo. La silent diplomacy non è bastata. È il momento di portare questo caso alla luce, di chiedere con fermezza, apertamente, pubblicamente, il rilascio di Floderus. Non possiamo tollerare la ripugnante repressione del governo iraniano e dobbiamo utilizzare tutti i mezzi a nostra disposizione per riportare Johan a casa.
Nonostante questo comportamento autoritario, donne e uomini stanno ancora lottando per la loro libertà, perché non ci sono scogli, colleghi, indipendentemente dalla loro dimensione, che possano arginare il mare: dobbiamo stare loro vicini nella loro aspirazione legittima a una società libera, in cui ognuno possa decidere per sé. Vi invito quindi a levare insieme la nostra voce: democrazia, giustizia e libertà per il popolo iraniano.
Raphaël Glucksmann (S&D). – Monsieur le Haut Représentant, «Femme, Vie, Liberté». Il y a un an, l’assassinat de Jina Mahsa Amini déclenchait l’incroyable soulèvement des femmes et du peuple d’Iran. Un an d’héroïsme, un an de répression féroce, un an de tergiversations européennes.
Malgré la barbarie, le sang et les larmes, les Iraniennes continuent à se battre, à lutter et à crever. Et elles comptent sur nous. Tout retour à la normale avec les bourreaux de Téhéran serait une trahison. Il faut non seulement prolonger les sanctions, mais les renforcer. Ce Parlement a demandé à une écrasante majorité que les Gardiens de la révolution soient placés sur la liste des organisations terroristes. Où en sommes-nous sur ce sujet?
Ce régime terrorise les Iraniennes et les Iraniens. Ce régime terrorise les Syriens. Ce régime terrorise les Libanais. Ce régime terrorise les Ukrainiens en fournissant à Poutine les drones qui ravagent leurs villes. Ce régime, enfin, kidnappe des Européens et les retient en otage. Quand allons-nous nommer un chat, un chat et un terroriste, un terroriste? Ayons juste un centième du courage des Iraniennes, et alors nous serons crédibles et puissants. Femme, vie, liberté (l'orateur s'exprime dans une langue non officielle).
Bernard Guetta (Renew). – Monsieur le Président, pourquoi tant de gibets? Pourquoi l’Iran en était-il déjà à 250 pendaisons au début de l’été? Pourquoi cette théocratie militaire continue-t-elle à tuer à un tel rythme? Ce régime a peur. Il a toutes les raisons d’avoir peur, car depuis 26 ans, depuis qu’un réformateur, Mohammad Khatami, avait été élu à la présidence de la République, la contestation n’a jamais cessé dans ce pays. La répression n’a jamais empêché les Iraniens de redescendre dans la rue, inlassablement.
Mais voilà que pour la première fois, la mobilisation dure depuis plus d’un an. Des femmes continuent à sortir tête nue et en sont soutenues et applaudies. La base sociale de ce régime fond à vue d’œil. Le seul espoir de cette dictature est désormais de conclure une trêve avec les monarchies du Golfe. Elle ne prétend plus même porter une révolution dans l’islam. Elle est simplement devenue le plus vermoulu des piliers de la grande alliance conservatrice, celle qui l’unit dans le sang à Moscou et à Pékin.
Isabella Tovaglieri (ID). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, dopo l'uccisione di Mahsa Amini in Iran è cambiato tutto. In Europa, purtroppo, invece, non è cambiato niente. Mentre infatti a Teheran si muore, Bruxelles si è dimenticata in fretta di tutte le Saman Abbas d'Europa e continua a promuovere nelle comunicazioni ufficiali il velo come simbolo di libertà e di emancipazione, calpestando così la battaglia delle donne iraniane contro quello che invece ritengono essere l'emblema della sottomissione femminile e lanciando così un pericolosissimo segnale a tutti i fondamentalisti che vivono nei nostri Paesi democratici.
Non possiamo indignarci per i diritti negati in Iran se lasciamo che la deriva islamista calpesti la nostra cultura e i nostri valori occidentali. Siamo arrivati al punto che in Italia è stata chiesta l'assoluzione di un immigrato che picchiava a sangue la moglie, giustificando anni di botte come un fatto culturale. Se continuiamo così, a furia di passi indietro sulle nostre conquiste, l'Iran purtroppo ci sembrerà sempre meno lontano.
Dietmar Köster (S&D). – Herr Präsident! Fast ein Jahr ist seit dem gewaltsamen Tod von Dschina Mahsa Amini vergangen. 361 Tage, in denen Menschen, die gegen das Mullah-Regime protestiert haben, verschleppt, gefoltert und hingerichtet wurden.
Was das Regime allerdings nicht geschafft hat, ist, die feministische Revolution zu ersticken. Aber was hat die Europäische Union bislang getan, um die Menschen im Iran in ihrem Kampf zu unterstützen? Wo ist das Bemühen darum, die Revolutionsgarden auf die EU-Terrorliste zu setzen, was wir im Parlament im Januar beschlossen haben? Wo bleiben gezielte und durchgreifende Sanktionen gegen die Verantwortlichen? Wo bleibt die diplomatische Isolation des Iran? Wo bleibt das stete Einwirken auf ein Ende der schrecklichen Exekutionen? Und endlich: Wo bleiben Initiativen zur Abschaffung der Todesstrafe? Und wo bleibt eine Initiative, schnellere Visa- und Asylverfahren für Iranerinnen zu schaffen?
Am 16. September werden weltweit Menschen auf die Straßen gehen. Sie solidarisieren sich mit den mutigen, protestierenden Iranerinnen und den Getöteten. Sie werden ihre Namen rufen. Laut und deutlich: Say their names!
Samira Rafaela (Renew). – Voorzitter, een jaar sinds de brute moord op Jina Mahsa Amini door het Iraanse schurkenregime – zo kun je dat wel noemen. Sinds haar moord zijn tienduizenden activisten – veelal vrouwen, veelal jong – gevangengenomen door dit verschrikkelijke regime. Totaal geen respect voor mensenrechten. In de afgelopen maand zijn weer tenminste twaalf activisten gedetineerd. En voor wat? Omdat ze voor zichzelf opkomen, voor hun eigen rechten, zoals dat gewoon in een normale democratische rechtsstaat zou horen. En dat kunnen we dus verwachten van een regering die haar eigen inwoners monddood heeft gemaakt, die meisjes en vrouwen als tweederangsburgers beschouwt, die kinderen en tieners de doodstraf oplegt. De nieuwe aankomende wet die de hidjab verplicht is een gevaarlijk middel voor verdere onderdrukking. Je mag zélf kiezen wat je draagt.
Maar weet u, niet alleen als het gaat om vrouwen of mensenrechten in het algemeen gaat het mis in Iran. Neem nu ook onze eigen Europese inwoners die gegijzeld worden, die behandeld worden als onderhandelingswaar door het Iraanse regime. En daarom is het zo belangrijk dat we een strategie ontwikkelen tegen gijzeldiplomatie. We kunnen dat niet alleen. De lidstaten moeten daarin samenwerken. Dus ik roep echt de Europese Commissie op om een strategie te ontwikkelen tegen gijzeldiplomatie.
France Jamet (ID). – Monsieur le Président, il y a un an, dans la République islamique d’Iran, succombait Jina Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs parce qu’elle ne portait pas correctement son hijab. Non, à tous les islamo-gauchistes du monde et de cet hémicycle, et à la Commission européenne qui le martèle: le voile islamique n’émancipe pas la femme. Il n’est pas non plus un choix librement consenti. Jina Mahsa en est morte. Mais savez-vous qu’un sondage, en 2016, faisait apparaître que 75 % des femmes qui portaient chez nous le voile le faisait par obligation sociale ou par obligation familiale?
Ne pas livrer chez nous ce combat pour ces jeunes filles et ces femmes, c’est être complice. Dénoncer la mort de Jina Mahsa et le sort de ces femmes courageuses en Iran perd tout son sens si, drapés dans les oripeaux d’une pseudo-liberté individuelle revendiquée par les fondamentalistes, nous ne luttons pas contre cette contrainte tribale qui est imposée aux femmes ici, chez nous.
Spontane Wortmeldungen
Pierrette Herzberger-Fofana (Verts/ALE). – Monsieur le Président, un an s’est écoulé depuis l’assassinat de Mahsa Amini à cause d’une mèche de cheveux non voilée. Depuis 44 ans exactement, les femmes sont les cibles du régime autoritaire, de cette police des mœurs qui veut régenter leur vie et museler tout un peuple.
Un an après, rien n’a changé. Plus de 20 000 manifestants ont été emprisonnés à la suite de manifestations pacifiques; la torture et les arrestations abusives continuent et des citoyens européens sont pris en otage comme monnaie d’échange pour la diplomatie. Tout ceci, c’est en fait un crime contre l’humanité. La promotion de la violence vis-à-vis des femmes est intolérable, tout comme l’empoisonnement des jeunes filles, afin de les obliger à se conformer aux normes des mollahs.
Les vaillantes femmes iraniennes refusent la dictature des mollahs qui imposent la mort et la répression et leur cri, «Femme, Vie, Liberté», retentit jusqu’à ce jour, et nous le scanderons avec elles pour prouver notre solidarité. Nous sommes à leurs côtés dans ce combat qu’elles mènent au prix de leur vie. Nous n’arrêterons pas de soutenir les femmes en Iran jusqu’à ce que ce régime meurtrier disparaisse et que chaque femme en Iran puisse jouir de la liberté.
Mick Wallace (The Left). – Mr President, I do support the right of all Iranians to fundamental rights. After the tragic death of Mahsa Amini and the protests and violent crackdown that followed, this Parliament called for unilateral sanctions on Iran. Many more sanctions packages ensued. Multiple UN reports, including ones in September and December last year, highlight how unilateral sanctions from the EU, US, Australia and Canada impact the human rights of tens of millions of people in Iran.
The UN estimates that 40 000 people die prematurely each year from the direct effects that unilateral sanctions have on Iran’s air quality and environment. Tens of thousands more unnecessarily suffer and die from lack of access to medical equipment and medicines. Our sanctions are a death sentence for Iranians with rare diseases and cancers. Unilateral sanctions cause inflation, food insecurity and hinder the provision of basic goods, the building and maintenance of schools, hospitals and other critical infrastructure.
We are closing off the opportunities for millions of Iranians, men, women and children to live a decent life. You chant ‘Women, Life, Freedom’ but your sanctions are killing women. I would like to say that I find the attack on the High Representative today totally irrational.
Clare Daly (The Left). – Mr President, I support the self-determination of the people and the emancipation of women in Iran and everywhere else against repression, patriarchy and theocracy – something women in Ireland know a hell of a lot about, I can tell you – but I am not a fool enough to think that there will be any help for the people of Iran from a cat’s paw parliament in the lair of imperialism in Brussels or in Washington.
We saw that once again in July when a parade of European parliamentarians, including Enda Kenny, Ireland’s former Taoiseach, and a gaggle of MEPs, including some who’ve spoken in this discussion, flocked to the Free Iran World Summit in Paris to rub shoulders with the extreme right in America and support a ten point plan for overthrowing the government of Iran – an event organised by MEK, an extremist cult accused of intimidating, torturing and murdering members of the Iranian diaspora who sided with Saddam Hussein against the people of Iran, showing yet again that despite all your sloganeering in here about human rights and democracy, European elites are just bandwagoners for regime change!
(Ende der spontanen Wortmeldungen)
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señor presidente, señorías, he escuchado con mucha atención todas sus consideraciones y sus críticas. Lo que no puedo aceptar es que se diga que la Unión Europea apoya a este régimen, como acabo de escuchar. No sé de dónde sacan ustedes que apoyamos a este régimen.
Hemos estado trabajando todos, también ustedes, para apoyar a las mujeres iraníes en su lucha por sus derechos fundamentales. Y lo continuaremos haciendo.
Hemos denunciado y combatido el apoyo militar a Rusia, que Irán niega sistemáticamente, pero Ucrania lo presenta cada vez con elementos de evidencia más claros.
Vamos trabajando con los Estados miembros para intentar resolver todos los casos de los ciudadanos europeos detenidos ilegalmente en el país y ofreciendo nuestro apoyo para que puedan volver a Europa.
En el caso particular de Johan Floderus, es lo que hemos hecho. A veces, un trabajo discreto vale más que setenta intervenciones de un minuto, dicho sea con todos los respetos. Seguimos trabajando para conseguir su libertad. Lo hemos hecho desde el principio. Lo seguiremos haciendo con los instrumentos que nos permitan conseguirlo efectivamente.
Porque expresar la indignación moral, como ustedes han hecho aquí, está muy bien, pero no es seguramente algo que tenga la capacidad milagrosa de resolver el problema.
Estamos trabajando con las autoridades suecas, que son las primeras responsables del apoyo consular a sus ciudadanos. Y creo que discutir los casos —los detalles de este caso— públicamente no ayuda a la libertad de Johan Floderus, si es lo que ustedes quieren. Estoy seguro de que es lo que ustedes quieren. A veces eso complica la situación y nos dificulta el trabajo. En todas las ocasiones que hemos podido, hemos planteado el tema. Por última vez, este fin de semana pasado, durante el paso por Teherán de nuestro enviado especial para el Golfo, el señor Luigi di Maio. Porque sí, ha estado en Teherán. ¿A ustedes les parece mal que haya ido a Teherán a discutir con el régimen iraní sobre este problema y conseguido una visita consular a Johan? Yo creo que son cosas que hay que hacer. Son necesarias. Las seguiremos haciendo. Seguiremos trabajando para conseguir su libertad y apoyar a la sociedad iraní.
Ustedes han sacado con profusión la cuestión de la Guardia Revolucionaria. Creo que lo he explicado ya muchas veces, pero lo voy a volver a explicar. A ver si la próxima vez no vienen todos a repetir la misma historia. Vamos a ver: para sancionar, para calificar a la Guardia Revolucionaria como una organización terrorista, puesto que estamos en un Estado de Derecho, tenemos procedimientos que hay que seguir. Y estos procedimientos prevén que para tal cosa una autoridad nacional competente tiene que presentar, a través de una decisión de los tribunales o una orden administrativa de una autoridad capaz de hacerlo, un caso donde se demuestre que esa organización ha participado en un acto calificado como terrorista bajo el régimen de sanciones que tenemos en vigor. Y, sin eso, no podemos hacerlo. Y para eso necesitamos la unanimidad de los veintisiete Estados miembros sobre la base, como les digo, de —lo digo en inglés para no equivocarme—
A national decision by a competent national authority, such as a court decision or a proscription order by an administrative authority. That’s a prerequisite for any additional listing. That national decision must have been taken for an act that falls under the definition of terrorist acts under the sanctions regime in question.
Si ustedes consiguen que alguno de los Estados miembros suministre la información necesaria —como acabo de describir— pues entonces los veintisiete Estados podrán decidir hacerlo o no por unanimidad. Pero, hasta ahora, tal cosa no se ha producido y, por lo tanto, yo no puedo hacerlo. ¿Se enteran? Yo no puedo hacerlo. Y, si ustedes creen que me equivoco, pues expliquen por qué.
Por otra parte, la Unión Europea ya ha incluido en su listado de sanciones a individuos y entidades que son parte de la Guardia Revolucionaria bajo el sistema de sanciones que tenemos para casos de derechos humanos en Irán. Tenemos el sistema de sanciones para apoyar la integridad territorial de Ucrania, el sistema de sanciones contra los hechos ocurridos en Siria, y también contra el caso de las armas de destrucción masiva. Porque también eso tiene un régimen especial de sanciones. Y, por lo tanto, la incorporación nominal de la Guardia Revolucionaria tendría muy pocos efectos prácticos.
Pero, insisto, para poderlo hacer tengo que pasar por este procedimiento, que no está en mis manos sino en las de los Estados miembros. Espero que esto clarifique el procedimiento que hay que seguir para hacer realidad lo que sus señorías piden. Pero, como saben, nuestras normas y procedimientos tienen que ser seguidos, porque para eso estamos en un Estado de Derecho. En todo caso, muchas gracias por sus estímulos y por sus opiniones, no siempre favorables. Crean que seguiremos haciendo lo que tenemos que hacer con lo mejor de nuestras capacidades y voluntad.
Der Präsident. – Bevor ich zum nächsten Punkt der Tagesordnung komme, habe ich Ihnen zwei Mitteilungen zu machen.
Zum Ersten: Gegen die vom AGRI-Ausschuss vorgelegten Empfehlungen für Beschlüsse, keine Einwände gegen zwei delegierte Rechtsakte zu erheben, die bei der Eröffnung der gestrigen Sitzung bekannt gegeben wurden, wurden innerhalb der Frist von 24 Stunden keine Einwände erhoben.
Gemäß Artikel 111 Absatz 6 gelten dieEmpfehlungen somit als angenommen und sie werden mit den angenommenen Texten veröffentlicht.
15. Rectificatif (article 241 du règlement) (suites données)
Der Präsident. – Meine zweite Mitteilung betrifft einen ähnlichen Vorgang.
Gemäß Artikel 241 Absatz 4 der Geschäftsordnung möchte ich Ihnen mitteilen, dass zu der Berichtigung des LIBE-Ausschusses, die dem Plenum gestern bei der Eröffnung der Sitzung bekannt gegeben wurde, kein Antrag auf Abstimmung gestellt wurde.
Die Berichtigung gilt somit als angenommen.
16. Nouveau programme pour l’Amérique latine et les Caraïbes à la suite du sommet UE-CELAC (débat)
Der Präsident. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über die Erklärung des Vizepräsidenten der Kommission/Hohen Vertreters der Union für Außen- und Sicherheitspolitik, Josep Borrell, zu dem Thema „Neue Agenda für Lateinamerika und die Karibik im Anschluss an das Gipfeltreffen EU-CELAC“ (2023/2837(RSP)).
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Voy a hablar mezclando el español con el inglés, porque hablando de América Latina y el Caribe, es difícil esquivar el idioma castellano. Señorías, esto es un debate que mira al futuro con los pies bien puestos en el presente. Saben ustedes que, a principios de este año, en enero, aquí en este mismo hemiciclo estuvimos de acuerdo en que el 2023 sería un año crucial para el relanzamiento de las relaciones entre Europa y América Latina. Les pedí su apoyo. Esta ha sido una prioridad seguida de muchos meses de trabajo diplomático, que ha conducido a una comunicación conjunta en junio en la que renovamos el marco estratégico para una nueva agenda entre la Unión Europea, América Latina y el Caribe.
Y así, tras ocho largos años, hemos logrado celebrar la tercera cumbre que ha reunido en Bruselas a los líderes de 60 países, casi un tercio de las Naciones Unidas, que representan al 14 % de la población mundial y el 21 % del PIB mundial. Y esa cumbre, que sin duda cabe calificar de éxito, ha representado un gran paso diplomático impulsado por la presidencia española del Consejo de la Unión. Piensen que América Latina y el Caribe es una parte importante de los poderes emergentes, el llamado Sur Global. Piensen que Argentina acaba de unirse a los BRICS. Junto con Brasil, ya es una importante representación de América Latina en este club. En la cumbre, en nuestra cumbre, tuvimos diálogos de alto contenido político; se impulsó una modernización concreta de nuestra relación regional; hemos establecido una instancia de coordinación, cumbres cada dos años y una hoja de ruta regional. Y, además, hubo una reunión específica con los líderes del Caribe y se consiguió, que no es poco, desbloquear el Acuerdo posterior a Cotonú, largo tiempo esperado.
La declaración y sus cuarenta y un puntos reflejan el propósito de renovación, reorientación, despliegan un programa de trabajo conjunto en inclusión social —no solo verde y digital, también social— para construir sociedades democráticas, justas e inclusivas, sin lo cual ni lo verde ni lo digital va a poder prosperar. No se olvida la lucha contra el crimen organizado, otra de las grandes preocupaciones de la cumbre.
Nosotros presentamos una agenda de inversiones en el marco de nuestro Global Gateway, que, si se suma todo, se llega a unos 40 000 millones EUR en los tres próximos años en sectores estratégicos. Y firmamos, a pesar de alguna presión en contra, una alianza digital con veinte países de la región, entre ellos Brasil, México y Argentina para que el esfuerzo inversor y regulatorio nos sirva para estrechar lazos con inversiones de calidad sin crear dependencias.
Hemos dicho y repetido que Europa necesita alianzas con socios fiables para diversificar nuestras cadenas de suministro. Y por ello firmamos también acuerdos con Chile, con Argentina y con Uruguay sobre materias primas críticas y energía, incluyendo el desarrollo del litio y el hidrógeno verde.
En los márgenes de la cumbre, hubo intercambios importantes sobre Venezuela con el Gobierno y con la oposición para impulsar las negociaciones y unas elecciones creíbles en el 2024. Y firmamos acuerdos para mejorar las consultas bilaterales con El Salvador, Honduras y Ecuador.
Bueno, creo que no es poco. No me extiendo en detalles, me remito solo a lo fundamental. Creo que es un buen bagaje, que llenamos bien nuestra mochila para emprender el camino conjunto que nos hemos propuesto. Pero también reconozco que no hay que dormirse en los laureles. Mercosur y otros acuerdos pendientes, como el de Chile y México, darán la medida de nuestra credibilidad.
Y sí, aunque tenemos mucho en común, también tenemos diferencias evidentes. Tenemos mucho en común. ¿Cómo no lo vamos a tener si nuestra historia está forjada por el trasiego de millones de personas de un lado al otro del Atlántico? Mi padre nació en Argentina. Y luego volvió a España. Cuántos de estos casos podríamos citar. Sí, estamos unidos por la historia, por lenguas y culturas comunes, pero, insisto, también tenemos diferencias y Ucrania es un ejemplo de ello.
Las últimas horas de discusión del comunicado final reflejaron una tensión entre la cerrada unidad europea ante una cuestión que consideramos existencial para nosotros y con muchos matices en el seno de la América Latina y el Caribe. A veces uno percibe que no sienten todos con igual intensidad la indignación moral que nos produce a los europeos la agresión rusa a Ucrania. Sí, en las Naciones Unidas el voto ha sido mayoritario a favor, pero luego, en la letra pequeña, cuando se discuten en concreto medidas que tomar y se analizan las causas y las consecuencias está claro que no todo el mundo lo vive con igual intensidad. La cuestión se saldó con la exclusión de Nicaragua de la redacción final. Solo de Nicaragua, porque todos los demás, incluidos Cuba y Venezuela, aceptaron que se dijera que la guerra era «contra» Ucrania, y no «en» Ucrania. Pero acabo de ver que en el G—20, en el comunicado final, que como siempre es un equilibrio, se dice «en» Ucrania.
Es decir, que nuestros esfuerzos en la reunión con la CELAC, de alguna manera, no han sido seguidos por el comunicado del G—20, donde los países. occidentales allí representados han aceptado, a cambio de otras concesiones, la guerra en Ucrania. Es evidente que en Ucrania hay una guerra. No hace falta ser un genio para reconocer que hay una guerra en Ucrania. Pero el problema es saber qué clase de guerra hay en Ucrania. Y esa guerra merece ser calificada, como todos los Estados reunidos en la cumbre hicieron, que era una guerra contra Ucrania, una guerra de Rusia contra Ucrania. Lo único que no fuimos capaces de conseguir fue Nicaragua. Pero, la verdad es que nunca pensé que tal cosa fuera a ocurrir y tampoco parece que fuera imprescindible conociendo la clase de régimen que hay en Nicaragua.
El mensaje principal es que para nosotros los europeos es urgente comprender que debemos comprometernos, no solo con nuestros problemas, sino con los problemas de los demás, con los problemas de nuestros socios.
Y, en mi particular análisis, creo que hay que hacer esfuerzos en dos direcciones concretas: poner más énfasis en la justicia social y en las desigualdades asegurando que la defensa del planeta y el desarrollo tecnológico. Eso de verde y digital, no es contradictorio con conseguir más justicia social y más bienestar compartido. Porque cuando hablamos de las transiciones no deberíamos excluir el tejido social sin el cual no las conseguiremos. América Latina es el continente más desigual. Y por eso necesita que impulsemos no solo su bienestar en términos macroeconómicos sino en términos micro, es decir, más justicia social y menos desigualdad.
Y, en segundo lugar, creo que no hay que concentrarse solo en proyectos de inversión. Son importantes, cómo no, cables submarinos, energía limpia, litio. Claro que son importantes. Pero también debemos reconocer que la infraestructura más importante es la invisible, la infraestructura institucional que permite vivir en libertad, que es lo que más nos une. Y es importante decirlo ahora, cuando se cumplen 50 años del aniversario del golpe de Estado en Chile. Creo que es el mejor recordatorio. Creo que es importante poner sobre la mesa cosas concretas, pero también es importante recordar los principios políticos que subyacen a nuestra acción.
Estoy seguro que en nuestros intercambios encontraremos la forma de impulsar esta relación privilegiada que Europa debe tener con América Latina.
Leopoldo López Gil, en nombre del Grupo PPE. – Señor presidente, señor alto representante, la CELAC es el foro regional que aúna a treinta y tres países latinoamericanos con la finalidad de intentar representar los variopintos intereses de esa región. Esta es una tarea cuasi imposible, pues este conglomerado es distinguidamente heterogéneo. Allí se reúnen distintas formas de gobierno, que van desde las democracias consolidadas hasta las más crueles autocracias. Con el dolor de un iberoamericano reconozco que lo único que tienen en común es lo que curiosamente hoy se fractura en España: su lengua, el español. Esto es muy triste.
El hecho de que hayan transcurrido ocho años desde las últimas cumbres de la Unión Europea y la CELAC evidencia la falta de interés y el descuido hacia este potencial socio fiable. Hoy, ante las carencias experimentadas por Europa como resultado de la invasión no justificada de Ucrania —que, por cierto, no fue condenada por la CELAC—, resulta muy necesario tener este proveedor de fuentes de energía, de materias primas estratégicas y especialmente de alimentos para Europa en un futuro.
Este es un momento muy crucial para ratificar los acuerdos bilaterales con Chile, concluir el acuerdo con México y, particularmente, firmar, después de veinte años de negociaciones, el acuerdo con el Mercosur. Yo espero que, bajo la Presidencia española del Consejo, esto lo logre Europa.
Pedro Marques, em nome do Grupo S&D. – Senhor Presidente, Vice-Presidente Borrell, também eu utilizarei uma língua latina neste debate. Porque a nossa ligação histórica, a proximidade cultural e linguística, os valores partilhados, fazem da União Europeia e da América Latina parceiros privilegiados, parceiros naturais.
Contudo, em alguns momentos dos últimos anos, essa relação foi ameaçada, fosse por líderes autoritários que a tentaram sabotar, fosse por falta de empenhamento das partes. No nosso grupo político, dos socialistas e progressistas europeus e da parte do Alto Representante, sempre afirmámos a prioridade nesta relação.
Foi, por isso, com muito prazer que vimos a concretização da cimeira entre a União Europeia e a CELAC durante a presidência espanhola e o sucesso político que ela representou.
Uma União Europeia que quer ter um papel central no mundo, tem de ter como parceiros aqueles que partilham os seus valores. Construamos, por isso, relações de verdadeira parceria com a América Latina, em que todos se sintam ouvidos e respeitados, com o comércio internacional como instrumento, certamente, e assente nos direitos humanos, na defesa do ambiente e nos direitos sociais.
A prioridade da América Latina tem de passar muito mais vezes das palavras bonitas aos atos concretos.
Jordi Cañas, en nombre del Grupo Renew. – Señor presidente, señor alto representante, la verdad es que me va a costar empezar esta intervención, porque yo venía a reconocerle el éxito personal que usted ha tenido como impulsor de esta reunión y, realmente, el éxito que ha significado la misma reunión. Pero es que cada vez que le escucho se le quitan a uno las ganas de agradecerle su trabajo.
Porque realmente el trato que usted dispensa estos diputados me parece injusto e inapropiado. Y le voy a decir por qué. Porque este es un ejemplo donde el rol de los diputados ha sido muy importante para poder llegar a esta reunión. Ese rol pesado, insistente, a veces hasta mordaz —o incluso a veces inapropiado también—, ha sido necesario para llegar hasta esta reunión. Hemos impulsado, mientras nadie lo hacía, la necesidad de poner en la agenda política de la Unión Europea América Latina y el Caribe. Conseguido.
Y yo repito —a pesar de que solo tengo un minuto y que realmente no tenía ninguna gana—, le quiero reconocer su trabajo y pedirle que siga insistiendo. Nos queda por delante menos de un año y espero que su trabajo nos permita que la pregunta que ahora nos formulamos, el «¿ahora qué?», tenga una respuesta.
Ana Miranda, en nombre del Grupo Verts/ALE. – Señor presidente, señor alto representante, la alianza entre Europa y América Latina es estratégica y debe ser preferente, equitativa y armónica. Ojalá exista por primera vez predisposición ante la oportunidad de esta cooperación regional basada en el respeto mutuo y en la reciprocidad y que ponga en el centro de las políticas públicas la naturaleza y la vida.
Es tiempo de esta cooperación birregional, que debe estar basada en el respeto mutuo, la reciprocidad y la transparencia y ser inclusiva y solidaria. Porque hasta ahora Europa le ha hablado a América Latina y el Caribe con una posición colonial, no respetando la soberanía ni la autodeterminación de los pueblos y, sobre todo, saqueando sus recursos naturales.
América Latina se presentó en la cumbre UE-CELAC de Bruselas con voz fuerte, exigiendo un trato igualitario, luchando por sociedades libres de pobreza, explotación y racismo, buscando caminos de paz, diálogo y soberanía de los pueblos. Y exigiendo respeto a su diversidad lingüística, cultural y a sus pueblos originarios. Por cierto, señor Borrell, en América hay más de 550 lenguas indígenas, además de otras lenguas, con lo cual, qué riqueza, ¿verdad?
Como dijo el presidente Petro, estamos en una crisis entre el capitalismo o la vida. Que estos acuerdos sean el centro de los compromisos, la vida, la naturaleza y, desde luego, la igualdad.
Hermann Tertsch, en nombre del Grupo ECR. – Señor presidente, señor alto representante, después de tantos piropos que recibe de los socialistas y comunistas, yo le tengo que decir que a mí me ha parecido que esta Cumbre de la Unión Europea y de la CELAC ha sido un inmenso fiasco. Ha sido un inmenso fiasco, porque usted no tiene resultados, porque usted lo que ha traído aquí es una serie de países y se contradice a sí mismo.
Usted dice que tenemos que tener una comunión de valores porque sin esos valores comunes democráticos no funcionan tampoco el desarrollo, tampoco el bienestar. La prosperidad no funciona. Y usted ha traído aquí a todos los regímenes narco-comunistas, a regímenes torturadores, a regímenes asesinos, y los ha traído y los ha mezclado con todos, como si todos fuéramos iguales y tuviéramos los mismos valores.
Y lo único que ha hecho ha sido blanquear, blanquear a estos regímenes, como ahora mismo estaba diciendo, recordando a Chile que, por cierto, ahora tenemos una sesión que empieza con una mentira. «El asesinato de Allende» pone en este Parlamento, mintiendo incluso en lo que imprimen. El asesinato de Allende. Nadie asesinó Allende. Allende estuvo preparando una dictadura como la cubana, como la que usted protege como protege, ¿eh? Y eso se frenó. Y la prosperidad de Cuba, la prosperidad de Chile es la prosperidad de Chile «...» (el presidente retira la palabra al orador).
Patricia Chagnon, au nom du groupe ID. – Je ne me permettrais pas de vous dire que vous êtes schizophrènes, je me contenterai de dire que vous êtes incohérents. Comment pouvez-vous restreindre l’élevage en Europe, y compris avec des mesures coercitives comme vous le faites aux Pays-Bas, et en même temps signer des accords qui vont permettre l’importation massive de viande absolument non contrôlée de l’Amérique latine?
Pour tout vous dire, j’aimerais comprendre, tant votre logique est déroutante. Comment pouvez-vous continuer à soutenir et à promouvoir ce commerce mondial effréné qui est rendu possible uniquement par la circulation de cargos hyper-polluants? J’aurais aimé que vous m’expliquiez. Car surtout, je ne voudrais pas croire que la seule explication qu’on puisse trouver serait l’objectif d’asservir l’Europe aux marchés mondiaux par une abolition de notre propre élevage et l’extension de notre propre agriculture.
Sandra Pereira, em nome do Grupo The Left. – Senhor Presidente, hoje debatemos a denominada Nova Agenda da União Europeia para a América Latina e Caraíbas que, como em outros anos anteriores, o Senhor Borrell apelidou de «redescobrimento».
Uma estratégia que, no nosso entender, é fundamentalmente determinada pelos interesses dos grandes grupos económicos dos países que integram a União Europeia, que visam a exploração de mercados e recursos, a promoção de velhas e novas dependências económicas e até, na pretensão de alguns, de relações desiguais de disfarçado cunho neocolonial.
Apesar do discurso quase triunfante sobre os resultados da Cimeira UE-CELAC, sabemos que estes ficaram aquém dos objetivos que a UE almejava. Uma cimeira onde, apesar das tentativas de limitar a expressão de alguns dos representantes dos países latino—americanos e caribenhos, apesar das tentativas de condicionar a participação de algumas das organizações oriundas desses países, a sua voz fez-se ouvir, incluindo na Cimeira dos Povos, uma voz que exigiu e defendeu relações mutuamente vantajosas entre os países que integram a CELAC e os países que integram a União Europeia, baseadas no respeito pela soberania e independência de cada país, no direito de cada povo escolher livremente o seu caminho de desenvolvimento e progresso social, rejeitando ingerências externas, sanções, bloqueios, isto é, rejeitando relações que não tenham por base a igualdade soberana e de direitos.
Enikő Győri (NI). – Señor presidente, señorías, la guerra contra Ucrania, los precios de la energía por las nubes, la inflación récord, las reservas sobre China, todo ello justificaría la búsqueda de nuevos socios para Europa. La cumbre de la CELAC de julio podría haber servido para este impulso. Nos alegramos de que la hayan organizado después de una interrupción de demasiados años.
Sin embargo, no se concluyó en ella ni un solo gran asunto pendiente. El Acuerdo Global UE-México lleva esperando su firma desde hace tres años. El Acuerdo con el Mercosur, que representaría para nosotros un nuevo mercado de 260 millones de personas, se aleja cada vez más por haber planteado nuevas condiciones. Y luego nos sorprende que los cuatro países sudamericanos no aplaudan.
La Comisión deja que algunos Estados miembros cubran sus deseos proteccionistas con un manto verde, privando a miles de empresas europeas de oportunidades de negocio. Pido a la Comisión que cambie. Lleven a término cuanto antes los acuerdos ya negociados. Esto es lo que exige el interés económico de la Unión y esto es lo que creará más empleo en Europa.
Además, traten a sus socios extranjeros como iguales, sin ideología y con respeto. Si no lo hacemos así, tememos que América Latina busque amigos en otras partes. No arriesguen ahora el futuro de nuestras empresas, que van a buscar su vida dejando el Viejo Continente. No más golpes a nuestra competitividad.
Gabriel Mato (PPE). – Señor presidente, reconozco mi satisfacción por el hecho de que Iberoamérica empiece a recibir en esta Cámara la atención que merece. Sin embargo, a la luz de la Cumbre Unión Europea-CELAC, hay algunas cuestiones que deberíamos tratar de corregir. La Cumbre no cumplió con las expectativas y, aunque se ha logrado dar un cierto impulso político a nuestras relaciones con América Latina, quedan muchos retos pendientes. La presencia de personas sancionadas por la Unión Europea es una clara anomalía y, en general, la presencia y aceptación de dictaduras como Cuba, Venezuela y Nicaragua son motivo de vergüenza.
Miramos al futuro y apostamos firmemente por profundizar, en beneficio de ambos, las relaciones entre las dos regiones. La agenda a seguir pasa necesariamente por el respeto de nuestros valores compartidos y la defensa de la democracia y los derechos humanos. Dar la mano a las dictaduras latinoamericanas como iguales dista mucho de ese objetivo. Debemos dar un mensaje claro de que estamos con esos ciudadanos que tan solo aspiran a ser libres.
En materia comercial quisiera resaltar una vez más ante esta Cámara la necesidad de culminar los distintos acuerdos que tenemos pendientes con nuestros socios iberoamericanos y que hoy más que nunca requieren todos los esfuerzos para su finalización.
Javi López (S&D). – Señor presidente, señor alto representante, hoy valoramos la cumbre Unión Europea-CELAC, que se celebró después de ocho años sin cumbres.
¿Por qué creo que ha sido todo un éxito y un primer paso, una primera piedra para construir un salto cualitativo en las relaciones con la región? No solo porque la celebramos, sino por su participación. Hay que recordar que asistieron veintiséis jefes de Estado de los treinta y tres de América Latina, y casi todos los del Consejo Europeo. Y recordar que el formato fue un éxito, un formato inclusivo. Y es una obviedad, pero en el mundo nos reunimos no con amigos imaginarios, nos reunimos con los países que existen y con los países que tiene América Latina. A veces nos gustan más o menos, pero son los que son. Con una declaración que no fue nada fácil porque, obviamente, con un tercio de las Naciones Unidas poniéndose de acuerdo en un texto, pues es difícil. Con resultados concretos: el Global Gateway, un paquete de inversiones de 45 000 millones y con continuidad, porque sabemos que este es un primer paso, ya que habrá una próxima cumbre en dos años.
Y lo que se dijo: lo que se dijo sobre la invasión de Ucrania, sobre la reconstrucción del multilateralismo, sobre la agenda verde o sobre la industrialización de América Latina.
Un primer paso que deberíamos ser capaces de valorar de forma justa desde esta Cámara después de estar ocho años pidiendo que se celebrara.
Izaskun Bilbao Barandica (Renew). – Señor presidente, señor Borrell, la Unión Europea aspira a ser un actor global decisivo. Y demostrarlo exige que volvamos al formato anual de cumbres como la celebrada el pasado mes de julio con la Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños, CELAC.
Diez años después reconocemos que es clave firmar acuerdos de asociación e impulsar el cumplimiento y mejora de acuerdos bilaterales, como el de México y Chile o el que tenemos que cerrar con Mercosur. Estos acuerdos ponen en valor el respeto al Estado de Derecho, a la democracia, a la igualdad, a los derechos de las minorías.
En la declaración de julio nos hemos apeado, además del paternalismo con que nos acercábamos a una región del mundo que, como Unión, hemos descuidado; hemos reafirmado nuestros compromisos con nuestros treinta y tres Estados para impulsar los acuerdos ambientales de París y las ayudas a los países en desarrollo por los efectos de cambio climático.
Reconocemos los efectos del colonialismo y el oscuro episodio de la esclavitud. Tengamos claro que todo lo que no hagamos, todo lo que no intentemos para construir con otras regiones un desarrollo sostenible deja espacio a otros modelos que amenazan radicalmente este objetivo y el futuro del planeta. Señor Borrell, continuemos así.
Jordi Solé (Verts/ALE). – Señor presidente, señor alto representante, yo creo que esta voluntad de profundizar las relaciones bilaterales Unión Europea—CELAC es positiva y llega en un momento propicio, porque están pasando cosas interesantes en algunos países de América Latina y porque necesitamos diversificar socios, aliados, no solo en el terreno comercial sino también en el político. Pero me gustaría focalizar sobre tres puntos.
En primer lugar, los socios latinoamericanos nos piden, y con razón, que esta relación sea realmente entre iguales, que no responda tan solo a las prioridades comerciales europeas extractivistas de siempre, que, además, acostumbran a llevar asociadas violaciones de derechos humanos e impactos negativos en el medio ambiente. Esta vez nos piden que esta relación genere industrialización, conocimiento, valor, valor añadido y que se quede en la región. Que tenga, por tanto, un efecto positivo económicamente hablando.
En segundo lugar, la agenda de inversiones debe ser consensuada y apropiada por ambas partes y con participación de la sociedad civil.
Y, por último, hay que poner en el centro de la relación los derechos humanos y la lucha contra las desigualdades, especialmente acuciantes en la zona.
Maxette Pirbakas (NI). – Monsieur le Président, chers collègues, puisque le sommet entre l’Union européenne et le CELAC de juillet a tourné autour de l’accord Mercosur, je me concentrerai sur ce thème. L’Europe a raison d’être ferme sur les normes environnementales, mais tirons-en toutes les conséquences. Ne négligeons pas ce rapport français qui estime que l’effet d’aubaine accélérera la déforestation de 5 à 25 % de l’Amazonie. Nous ne pouvons cautionner cela.
Les syndicats agricoles français ont alerté sur le risque de concurrence déloyale, avec une dissymétrie marquée, notamment des moyens vétérinaires de production. Moi qui suis de la Caraïbe et agricultrice, j’entends les producteurs et les planteurs de canne à sucre, chez moi aux Antilles, qui tirent également la sonnette d’alarme alors que la filière est en grande difficulté.
Avec cet accord Mercosur, nous entamons un processus dont nous ne savons pas où il nous mènera. Je pense qu’il nous faut d’abord mesurer les impacts cumulés, secteur par secteur, avant d’aller plus loin dans les négociations. L’accord Mercosur est gelé – eh bien qu’il le reste. Je vous demande, Monsieur le Président, mes chers collègues, d’y penser vraiment, parce que c’est important pour nous, pour moi en tant qu’agricultrice et faisant partie du pays de la Caraïbe, en tant que Française.
Željana Zovko (PPE). – Mr President, dear Commissioner, today we stand at a critical crossroad in our relations with Latin America and the Caribbean. In recent years, our engagement in this region has weakened, allowing other negative influences to gain ground. The need for renewed focus became evident during our participation in the EuroLat Assembly in Madrid. I welcome the new agenda to strengthen the EU partnership with Latin America and the Caribbean, as well as the Global Gateway initiative, which will increase investment, trade and cooperation. This is a bold step forward: a testament to our steadfast dedication to revitalising and modernising our relationship in this vital region.
The recent EU-CELAC summit in Brussels reaffirmed our shared determination to relaunch our partnership. The connections we share, thanks to our diaspora, including culture, history, language, religion and our unwavering commitment to principles such as democracy and human rights, naturally align us as likeminded partners and strategic allies. Let us not underestimate the significance of this aspect as we embark on this renewed momentum with the countries in Latin America and the Caribbean.
Maria-Manuel Leitão-Marques (S&D). – Senhor Presidente, mesmo sendo um importante parceiro comercial e a parte do mundo com quem partilhamos mais valores e cultura, a América Latina recebeu da União Europeia muito menos atenção que outras regiões.
Vários acontecimentos recentes e a sua ação, Senhor Alto Representante, convergiram, no entanto, para mostrar que precisávamos muito uns dos outros, como ficou claro na última Cimeira UE-CELAC.
Apelo a que não percamos esta oportunidade para reforçar a confiança mútua entre as duas regiões e dar um novo impulso ao nosso relacionamento, usando a nossa criatividade para ultrapassar dificuldades existentes, nomeadamente quanto aos acordos de associação em curso.
A nova agenda que estamos a desenhar deve conduzir a uma parceria durável e proveitosa para ambos os lados em matéria económica, ambiental e digital, especialmente com a aliança digital, contribuindo assim para combater as desigualdades estruturais que envenenam a democracia em tantos países da América Latina.
Marie-Pierre Vedrenne (Renew). – Monsieur le Président, l’Europe et l’Amérique latine ont des liens profonds, et il nous faut soutenir la coopération entre nos pays et nos peuples. Nous continuerons de l’encourager, mais pas à n’importe quel prix.
Il y a bientôt trois ans, notre Parlement a été clair: pas de Mercosur en l’état. Cette position révèle le besoin profond pour un commerce juste et durable. La nécessité de cohérence entre toutes nos politiques publiques, commerciales, environnementales, agricoles, est impérieuse. Nous avons demandé des clarifications sur la manière dont l’accord serait ratifié. Nous ne les avons pas eues. Nous avons demandé des garanties contre la déforestation, la mention claire de l’accord de Paris, la réciprocité, avec les mesures miroirs. Nos demandes n’ont pas été prises en compte.
Comment un accord négocié de cette manière peut-il être acceptable alors que nos interpellations sont ignorées? Pouvons-nous retourner dans nos États membres, face aux citoyens, face aux agriculteurs, et dire que c’est un bon accord? Monsieur le Haut Représentant, nous avons besoin de réponses de la part de la Commission.
Saskia Bricmont (Verts/ALE). – Monsieur le Président, le top trois des préoccupations des Latino-américains est l’extrême pauvreté, les dérèglements climatiques et les violations des droits humains. Des priorités qui sont au cœur de nos objectifs de développement durable, nos objectifs internationaux, qui devraient donc aussi être les nôtres, Européens.
Le sommet UE-CELAC, très attendu après huit années sans grand rendez-vous politique, devait être l’occasion d’un partenariat renouvelé que nous avons aussi appelé de nos vœux. Vous venez de parler de justice sociale, Monsieur Borrell, mais ces questions qui fâchent n’ont pas été abordées. Des questions qui touchent pourtant au rôle fondamental de nos relations économiques et commerciales, qui ne profitent pas aux populations locales mais aux gros secteurs exportateurs et à leurs actionnaires, qui font fi du respect des droits humains et qui accélèrent la déforestation d’un sous-continent qui est déjà responsable de plus de la moitié de la déforestation mondiale.
UE, Amérique latine et Caraïbes doivent trouver la manière d’avancer ensemble sur ces questions, avec la société civile aussi, dans la concrétisation de nos engagements internationaux respectifs pour les objectifs de développement durable, mais aussi pour l’accord de Paris sur le climat ou encore l’accord sur la diversité biologique. Des rendez-vous qui n’abordent pas honnêtement ces questions ou encore un accord UE-Mercosur amendé à la marge seront des rendez-vous manqués.
Francisco José Millán Mon (PPE). – Señor presidente, señor Borrell, había muchas expectativas para la cumbre tras más de ocho años, pero tenemos que preguntarnos si los resultados han estado realmente a la altura. Me refiero a tres puntos importantes.
Primero, la ausencia de un compromiso firme para cerrar los acuerdos pendientes con la región, concretamente con México y el Mercosur. Es decepcionante la escueta mención del Mercosur en el comunicado final.
Segundo, celebro las menciones a los compromisos con la democracia, las elecciones libres, los derechos humanos. Pero todos sabemos que sería sorprendente que los Gobiernos de Cuba, Nicaragua o Venezuela cambiaran su comportamiento. Reitero aquí mi disgusto por la presencia en la cumbre de la vicepresidenta venezolana Delcy Rodríguez, sancionada por la Unión Europea. Por cierto, poco tiempo después de que se diera a conocer la inhabilitación de una candidata de la oposición tan cualificada como María Corina Machado.
Por último, es muy preocupante el incremento de la inseguridad y el narcotráfico en América Latina, que tiene repercusiones también en este lado del Atlántico. Pues bien, tenemos que dar un auténtico salto cualitativo en la cooperación con América Latina contra esta lacra, contra el narcotráfico. Y me temo que el comunicado conjunto no lo refleja. Es más bien continuista.
En definitiva, lo más importante de esta cumbre, a mi juicio, es el hecho en sí de que ya haya tenido lugar, de que se haya celebrado. Pero los resultados me parecen limitados para una región como América Latina, en la que crece la presencia china.
VORSITZ: EVELYN REGNER Vizepräsidentin
Inma Rodríguez-Piñero (S&D). – Señora presidenta, señor alto representante, quiero en primer lugar felicitarle. Felicitarle, a usted y también a la presidencia española, por el éxito de la cumbre, porque su mera celebración lo ha sido, por su contenido y por la declaración —yo creo que ha sido un auténtico éxito—. Y porque es fundamental que se refuerce la alianza estratégica de la Unión Europea con Latinoamérica y el Caribe, que se ha visto amenazada, y se ve amenazada, por la influencia económica de China y por la geopolítica de Rusia en muchos países de la región.
Es fundamental que reforcemos nuestra visión democrática común del mundo, el diálogo, la confianza mutua y que seamos capaces de afrontar conjuntamente un futuro compartido teniendo en cuenta que los intereses de los países de Latinoamérica y Caribe no son únicos. Tienen diferentes economías, sociedades y sistemas políticos. Y a todos hemos de comprender.
Europa necesita aumentar su influencia internacional y América Latina es un socio clave para la transición ecológica y digital europea y para desarrollar una cadena de suministro fiable. Por eso son tan importantes concluir los acuerdos en marcha con México, Chile y confiamos en Mercosur.
Europa tiene que diseñar una auténtica política de cooperación económica con mecanismos financieros que hagan posible el desarrollo de Latinoamérica. Nos necesitamos mutuamente y dar continuidad a la cumbre creo que es fundamental.
Kathleen Van Brempt (S&D). – Voorzitter, mijnheer de hoge vertegenwoordiger, laat me beginnen met u te feliciteren. Als je na acht jaar opnieuw de biregionale relaties aanhaalt met zoveel vertegenwoordigers, dan is het op zich al een succes. Bovendien – u hebt er zelf naar verwezen, hoge vertegenwoordiger – zijn er ook concrete resultaten uit gekomen. Gesprekken over raw materials, hydrogen zijn ontzettend belangrijk.
Over één onderwerp was het echter heel erg stil: het Mercosur-akkoord. Er is een reden voor. Het is een heel complex dossier geworden, waar wij vanuit het Europees Parlement het in de diepvriezer gestoken hebben omwille van de heel fundamentele vragen die we hebben over de hefbomen rond duurzaamheid.
Daar is ook wel goed nieuws te melden. In de voorbije maanden bleek er bijvoorbeeld een sterke afname in het tempo van ontbossing in het Braziliaanse Amazonewoud.
En laten we dat goed nieuws ook opnemen om daarmee aan de slag te gaan en een akkoord te maken met de Mercosur-landen dat gebaseerd is op échte uitdagingen rond sustainability. En ik denk dat we dat kunnen. Volgens mij is dat de uitdaging, hoge vertegenwoordiger, en dat is waar het Parlement voor wil gaan.
Spontane Wortmeldungen
Mónica Silvana González (S&D). – Señora presidenta, enhorabuena, señor alto representante y enhorabuena a la Presidencia española por la organización de la cumbre UE-CELAC, que fue exitosa y marcó un antes y un después —pero que tuvo lugar, obviamente, después de los efectos de la invasión de Ucrania— para volver la vista a la región más castigada por la COVID-19.
A nadie se le escapan los intereses chinos en la ampliación de los BRICS, aumentados con la inclusión de Argentina como único país hispanoparlante en este grupo. Revisando el Latinobarómetro preocupa, y mucho, el apoyo de los ciudadanos al crecimiento de los postulados autoritarios en la región. Quienes apoyan el autoritarismo han crecido hasta el 18 % en el último año. Un crecimiento de más de cinco puntos. O el abstencionismo en las elecciones en Guatemala y la violencia sin precedentes en Ecuador.
¿Cree usted, señor alto representante, que la respuesta puede ser solo el paquete de inversiones de la Global Gateway, con más de 300 000 millones de inversión, pero de los que solo 45 000 millones irán hacia Latinoamérica en un reparto muy desigual geográficamente? Recordemos que ya se quitó en el macroinstrumento de cooperación al desarrollo IVCDCI más del 8 % y no hubo ninguna compensación tras el efecto de la pandemia.
Como europea, como española, pero como latinoamericana también, creo necesario evaluar y redefinir los programas de cooperación al desarrollo tradicionales, como Euroclima o Eurosocial, medir el impacto y centrarnos en la educación. A mayor educación habrá más apoyo a la democracia y menos radicalismo. Esos son los valores europeos que debemos llevar a nuestros socios latinoamericanos.
Stéphane Bijoux (Renew). – Madame la Présidente, Monsieur le Haut Représentant, nous sommes nombreux à alerter régulièrement sur le rouleau compresseur chinois qui dévaste nos relations avec le reste du monde, et notamment avec l’Amérique latine et les Caraïbes. Face à cette offensive chinoise, notre responsabilité collective est de riposter.
Beaucoup d’argent a été engagé. Que ferons-nous de cet argent? Une fois encore, je veux plaider pour l’intelligence de la coopération régionale. Dans cette région, nous avons plusieurs territoires européens, français, qui peuvent être des points d’ancrage et, en même temps, des points de projection pour construire cette relation gagnant-gagnant dont nous avons besoin.
Monsieur le Haut Représentant, je veux une nouvelle fois attirer votre attention sur ces territoires européens de la Caraïbe sur lesquels nous devons miser, et redire que jouer la carte de la coopération régionale, c’est aussi nous donner, en Européens, la capacité à être beaucoup plus efficace.
Mick Wallace (The Left). – Madam President, it was reassuring to see that attempts by Parliament to derail the EU-CELAC summit and exclude certain representatives from attending were completely ignored.
The EU couldn’t manage to browbeat CELAC about the war either. Zelenskyy was blocked from attending and the only mention of Ukraine in the declaration was one that called for increased diplomatic efforts to secure peace. We look forward to seeing the same efforts from EU Member States. The declaration called for the ending of the US blockade of Cuba, but made no mention of how to stop the US or of our own brutal sanctions and asset freezes against other Latin American states.
Gustavo Petro’s debt relief for climate action proposal was given some flesh, but more can be done. Governments can get better deals for their people now, and they will use the space created by China to look for fairer arrangements. The EU will have to do more if they want to gain the favour of Latin American states today.
Fabio Massimo Castaldo (NI). – Signor Presidente, gentile Alto rappresentante, onorevoli colleghi, pochi partenariati sono realmente strategici come quello UE-CELAC, una relazione sulla quale ho sempre sostenuto debbano essere investite risorse significative, sia politiche sia finanziarie.
Oggi, a circa due mesi dal summit, il primo dopo uno iato di otto anni, è giunto il momento di tirare le prime conclusioni. La dichiarazione finale è stata notevole, non tanto per ciò che contiene, ma per ciò che manca. Su tutto, una chiara condanna dell'aggressione russa in Ucraina. Una mancanza che sottolinea come le percezioni e le priorità possono divergere anche su questioni fondamentali.
Ma non ci arrendiamo. Dopo questo lungo periodo, abbiamo rilanciato un dialogo politico che dovrà concentrarsi sugli aspetti di maggiore convergenza, come il cambiamento climatico. Perché solo insieme possiamo fare la differenza. Vorrei sottolineare poi l'importanza della cooperazione giudiziale, inclusa quella investigativa e penitenziaria, un pilastro fondamentale per affrontare le sfide del crimine organizzato e del terrorismo.
E io penso al rilancio che l'idea di un trattato e di una convenzione internazionale giuridicamente vincolante possa e debba essere il giusto pilastro per una collaborazione più stretta tra i nostri continenti. Le nostre relazioni con l'America Latina possono e devono essere lo specchio della nostra ambizione geopolitica: a noi riflettere un'immagine trasparente e veramente coraggiosa.
Clare Daly (The Left). – Madam President, I had the privilege to listen to Bolivia’s President Arce and Colombia’s President Petro at the Cumbre de Los Pueblos in the Parliament in July, coinciding with the EU-CELAC summit. And they made the point that the summit was a dialogue between two very different worlds.
For them, they were the governments of the people promoting participative democracy at community level and multi-polarity on the world stage. For them, the crisis of capitalism was showing a way forward. For them, climate change was a living reality, which had completely changed the free market paradigm, and they couldn’t believe that the Europeans were so naive to think that a problem caused by capitalism could be solved by it.
President Petro pointed out that for all Europe’s lecturing about human rights, the reality was, and is, that 250 million people cross the dangerous tropical forests of Colombia to reach the US and Europe. But the greatest mass grave isn’t there – it’s in the Mediterranean. They also spelled out that sanctions and embargoes are killing people, they are equivalent of a medieval siege, punishing the people. If we want a partnership with CELAC, we have to lift the sanctions.
(Ende der spontanen Wortmeldungen)
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señoras y señores diputados, muchas gracias por su compromiso y por el impulso dado. ¿Qué puedo decirles? Que hay que seguir trabajando. Sí, desde luego. No vamos a acabar nuestro trabajo con esa cumbre, pero creo que es un buen punto de partida.
La verdad es que nuestros socios no tienen estructuras institucionales tan poderosas como tienen los europeos. La CELAC no tiene una organización, no tiene una estructura institucional que nos permita un trabajo de organización a organización. Hay que abordarlo de una manera pragmática y multinivel. Hay que hacerlo a nivel birregional, región por región. Hay que hacerlo a nivel subregional. Claro, «América Latina es América Latina». Bueno, América Latina, entre México y Chile, y entre Honduras y Uruguay, conforma una realidad heterogénea. Ponemos todos bajo una misma denominación, pero encierra realidades muy distintas.
Sí, de acuerdo, nuestros acuerdos de asociación y comercio, siguen estancados o a la espera de actualizaciones urgentes. No es solamente culpa de los europeos, también hay reticencias del otro lado. Y, sí, tenemos que ser más receptivos a las demandas de la región. Insisto —lo he dicho yo y algunos lo han repetido—: la lucha contra la desigualdad y la injusticia social es una parte fundamental de nuestra cooperación.
Y también es verdad que la región pide paso y pide ejercer su influencia en el mundo. Ahí está el presidente Lula, al frente de Brasil, diciendo que ahora, cuando el Brasil presida el G—20, pues dará un paso más para que esta región cuente más. Y hay que dejarle espacio para que cuente y pueda desarrollar su influencia en las principales mesas de decisión del mundo. Yo quiero tomar una frase o una denominación que podríamos llamar denominación de origen, que le tomo prestada al presidente Petro, cuando dice que tenemos que contribuir a lo que él llamó una prosperidad social descarbonizada. Una buena manera de poner junto todo, ¿no?
Hay que crear prosperidad, pero esa prosperidad tiene que ser social, no solo de unos cuantos. La sociedad entera tiene que prosperar, y lo tiene que hacer de una forma descarbonizada. En eso tenemos que cooperar mucho. No obstante, es verdad que América Latina es responsable del 3 % de las emisiones mundiales acumuladas de CO2 —acumuladas, no anuales—. El 3 %. Y, naturalmente, cuando le hablamos de descarbonizar dice «Oiga, descarbonicen ustedes, que son los que han carbonizado». Y algo de razón le asiste a la hora de repartir las responsabilidades y las soluciones.
Tengo que agradecer a todos sus intervenciones, incluso a aquellos que han sido elogiosos a pesar de ellos mismos, a pesar de su tendencia innata a no serlo. Le agradezco que se haya superado o vencido a sí mismo. Es una buena gimnasia psicológica. Espero que siga por este camino y pueda hacer lo mismo en plenos sucesivos.
Y es una lástima que no esté aquí el diputado más crítico, que me criticaba por haber llevado aquí a regímenes políticos. Mire, yo no he llevado a nadie. Yo no he llevado a nadie. Yo he invitado a CELAC. Y CELAC es un club que está formado por quien está formado. Y no han considerado oportuno excluir a ninguno de sus miembros. O sea que, por favor, yo comprendo la tendencia demagógica de algunos, pero todo tiene sus límites. La Unión Europea ha invitado CELAC, y CELAC es lo que es. Y si hubiéramos dicho «No, este no me gusta que no venga», pues no habría habido cumbre, que es lo que quizás a alguno le hubiera gustado.
Y ya que son tan exigentes con la calificación política de algunos Estados, la próxima vez que hagamos otra cumbre regional con otra región del mundo, hagan también el favor de decir que no deben venir este, este y este. Porque en todas las familias hay alguien que políticamente no está alineado con nuestras posiciones. Pero si yo solamente hablara con aquellos con los que comparto los mismos valores, mi jornada de trabajo acabaría a las doce del mediodía.
President. – The debate is closed.
17. 50 ans depuis le meurtre d'Allende et le coup d'État au Chili: démocratie et souveraineté (débat)
President. – The next item is the debate on the statement by the Vice-President of the Commission / High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy on 50 years since the murder of Allende and the Coup in Chile: democracy and sovereignty (2023/2850(RSP)).
Before I give the floor to the High Representative, I would like to inform Members that there will only be one round of political group speakers for this debate, so that means there will be no catch-the-eye, and no blue-cards will be accepted.
Josep Borrell Fontelles,vicepresidente de la Comisión / alto representante de la Unión para Asuntos Exteriores y Política de Seguridad. – Señora presidenta, señorías, gracias por traer al Pleno la memoria de lo que ocurrió en Chile hace 50 años. Y hace 20 años, yo tuve el honor de estar en Santiago de Chile. Siento mucho no haber podido estar ahora.
Pero hace 20 años, es decir, 30 años después, estuve en La Moneda en una ceremonia emotiva que consistió en abrir la puerta de la calle Morandé, número 80. La calle Morandé es una de las calles que bordean el perímetro de La Moneda. Por esa puerta salió el cadáver de Allende. Y después de que saliera el cadáver de Allende, la dictadura tapió la puerta. Para que nadie se acordara de lo que había pasado allí. Y estuvo cerrada 30 años. Y 30 años después, hace 20, en una sobria y emocionante ceremonia, se volvió a abrir. El presidente Lagos atravesó la calle Morandé desierta y después de recibir novedades de los carabineros, entró en La Moneda por Morandé, 80. Este año allí han colocado las últimas prendas de vestir y los zapatos que llevaba Allende cuando sí se suicidó. No, no lo mataron. Se suicidó. Digamos las cosas como son, pero todo el mundo sabe el sentido de las palabras y de los acontecimientos.
Salvador Allende es una figura mítica en la historia de la lucha por la emancipación y por la justicia. Creo que merece respeto. Merece respeto y merece reconocimiento. Por lo que simboliza. Creo que su nombre es inseparable de la lucha por la justicia. Por la justicia social, en un Chile en el que, cuando él llegó a La Moneda, el 2 % de las familias controlaba el 50 % de la renta nacional. Y en el doscientos de cada mil niños morían precozmente. Una pobreza brutal y, por supuesto, multidimensional, que él se esforzó en intentar corregir. Todos recordamos el impacto que tuvo el golpe de Estado contra Allende, que generó una solidaridad de largo alcance y fortaleció la amistad con el pueblo chileno. Yo mismo tuve en España ocasión de trabajar con algunos de los exiliados que salieron de Chile después del golpe.
Y ahora, en La Moneda, se han vuelto a recordar esos tristes acontecimientos. Y, sí, hay que reconocer que la andadura de Chile, después de que recuperase la democracia, ha demostrado las profundas heridas que ha dejado en esa sociedad la experiencia de la dictadura. Y también que en este momento son necesarios más avances sociales para fortalecer la democracia en Chile.
Pero no tergiversemos la historia. Sí, Allende se suicidó. Se suicidó después del último mensaje a la nación chilena con esas palabras míticas. Cuando dijo que se volverían a abrir más pronto que tarde las grandes alamedas por las que marcharía el hombre libre. Todavía están por abrir muchas alamedas para que esa metáfora sea realidad.
Pero no quiero dejar de decir, frente a aquellos que hoy han mancillado el recuerdo de Allende, que la dictadura chilena dejó detrás de sí a 3 227 asesinados. 3 227 asesinados y 28 459 casos de víctimas de tortura que no llegaron a morir. Y eso, simbolizado por la figura de Allende, merece respeto y acuerdo.
Inma Rodríguez-Piñero, en nombre del Grupo S&D. – Señora presidenta, señor alto representante, hoy la muerte de Salvador Allende nos hace recordar que la democracia nunca está ganada, que tenemos que defenderla cada día, que vale la pena pelear por la libertad y la igualdad y que esta lucha nos compete a todos.
Allende fue también, además, un avanzado feminista. En su célebre discurso de despedida en Radio Magallanes, al que antes hacía referencia el alto representante, a las primeras personas que se dirigió fue a las mujeres para reconocer su trabajo, su valía y para mostrar su gratitud.
Pese a los funestos años de Pinochet, Chile es hoy en día un ejemplo de democracia consolidada en todo el mundo, con defectos y virtudes, pero orgullosa de sí misma. Según el Índice de Salud Democrática Global elaborado por The Economist para el ejercicio 2022, en el mundo solo hay veinticuatro democracias plenas, entre ellas se incluye, desde luego, España, pero Chile también lo está, y representan tan solo el 8 % de la población mundial.
La dictadura de Pinochet, señor Tertsch, así como las autocracias, fueron y son un mal negocio para los ciudadanos. La dictadura no solo acabó con las libertades, sino que perjudicó la economía y disparó la desigualdad. Les voy a dar dos datos muy significativos. Al inicio de la dictadura, el ingreso por habitante de Chile suponía el 28 % del de los Estados Unidos. Al final de ese período ese porcentaje había caído tres puntos hasta el 25 %. Por el contrario, en solo ocho años de democracia, el ingreso por habitante en Chile, respecto al de Estados Unidos, aumentó nueve puntos, hasta el 34%, y en 20 años casi se ha duplicado.
Paralelamente, la dictadura de Pinochet consiguió que el salario mínimo real fuera menor en 1989 que en 1974, quince años después, agrandando la brecha entre ricos y pobres. Mientras que en los ocho primeros años de democracia el salario mínimo aumentó en Chile un 66 % y la pobreza se redujo.
Por eso es difícil entender por qué un porcentaje tan elevado de la población chilena no considera perjudicial la dictadura. Algo habrá que hacer.
Y la Unión Europea y Chile tenemos que renovar el compromiso por la democracia, la solidaridad y la cooperación. La carta «Por la democracia, siempre», firmada por el presidente Boric y por todos los expresidentes de Chile tras la dictadura, es un gran paso en defensa de la democracia.
Estimadas señorías y alto representante, creo sinceramente que el mayor homenaje que podemos rendir hoy a Salvador Allende es seguir defendiendo sus ideales, que son los nuestros, en la lucha por la democracia, la justicia social y las relaciones de respeto entre los países.
Jordi Cañas, en nombre del Grupo Renew. – Señora presidenta, señor alto representante, conmemoramos hoy los 50 años del golpe de Estado militar en Chile. Conmemorar como forma de condena de una fecha tan trágica para la democracia chilena, tan terrible para todos aquellos ciudadanos que fueron asesinados, desaparecidos, torturados, secuestrados, encarcelados o exiliados por un régimen criminal y totalitario. Conmemorar es una obligación de este modo para todo demócrata, con independencia de su ideología política, o así debería serlo.
En el marco de esta infausta fecha, el presidente de Chile ha impulsado el Compromiso de Santiago, un manifiesto que tiene cuatro puntos.
El primero, cuidar y defender la democracia y el Estado de Derecho.
El segundo, enfrentar los desafíos de la democracia con más democracia, nunca con menos.
El tercero, fortalecer los espacios de colaboración entre los Estados.
Y, el cuarto, defender los derechos humanos sin anteponer ideología alguna al respeto incondicional que merecen.
Este manifiesto culmina con una idea fundamental: cuidemos la memoria porque es el ancla del futuro democrático que demandan nuestros pueblos. Conmemorar como condena y recordar como advertencia es una obligación política y ética.
Por ello, y en la línea del Compromiso de Santiago, es fundamental defender y recordar que lo contrario de la memoria es el olvido, que lo contrario de la defensa del Estado de Derecho es atacarlo o negociarlo con sus enemigos, y que lo contrario de la justicia es la amnistía que amnesia la historia y el delito. Y del mismo modo que hay que señalar a quienes conmemoran, pero celebran, y a los que conmemoran y condenan algunos golpes mientras defienden y amparan otros, también hay que estar muy alerta ante quienes defienden la democracia mientras se asocian, negocian y mercadean los principios democráticos y el Estado de Derecho con golpistas.
En resumen, conmemorar como condena y como forma de denuncia de aquellos que defienden la memoria mientras practican el olvido es el mejor respeto que le podemos tributar a la democracia chilena.
Ana Miranda, en nombre del Grupo Verts/ALE. – Señora presidenta, cincuenta años del golpe de Estado en Chile, del asesinato del presidente de la Unidad Popular, el proyecto de Salvador Allende sigue vigente en las demandas de igualdad, de memoria histórica, de democracia y libertad. A Allende lo traicionaron porque estaba combatiendo la desigualdad en Chile con cambios transformadores, sin dar un paso atrás, pagó con su vida la lealtad al pueblo. La dictadura trajo años de silencio y fue gracias a la lucha de fuerzas sociales de izquierda, del pueblo mapuche, movimientos sociales y organizaciones de derechos humanos y de memoria que su legado se mantuvo y sigue vivo. Desde Recoleta a Temuco, desde Santiago a Chiloé, el Allende, Salvador, es patrimonio del mundo, no solo de Chile, es un referente internacional al que hoy debemos homenajear en el Parlamento Europeo, como se le homenajeó ayer en las calles y veredas de Chile. Por eso, hoy más que nunca, está vivo y es lo contrario de las fuerzas de extrema derecha que atacan a gobiernos democráticos con discursos de odio.
Allende es el nunca más, nunca más a la tortura, al asesinato, al exilio y a las desapariciones. Allende es democracia, dignidad, igualdad. Allende es pueblo porque, como él dijo: «Tienen la fuerza. Podrán avasallar, pero no se detienen los procesos sociales ni con el crimen ni con la fuerza. La historia es nuestra y la hacen los pueblos».
¡Compañero Salvador Allende! ¡Presente! ¡Ahora y siempre! Allende vive. La lucha sigue.
Hermann Tertsch, en nombre del Grupo ECR. – Señora presidenta, hemos empezado con la mentira, con la mentira del asesinato, que se ha vuelto a repetir. No fue asesinado Salvador Allende. Salvador Allende se suicidó. Y la otra mentira. He oído que era feminista. ¿Feminista? Era un mujeriego, notario. Un mujeriego que ridiculizó a su mujer hasta el hastío. Hasta el hastío. Para ridiculización pública y continua de su mujer.
Dicho eso, señor Borrell, la dictadura de Pinochet duró 16 años y quedó un país que, como todos han dicho, es una floreciente democracia. Cuba lleva 64 años en la miseria. Ha hablado usted de 3 000 muertos en Chile ¿Cuántos muertos llevamos en Cuba? ¿Cuántos muertos llevamos en Venezuela en 20 años? Y ahí está usted protegiendo a esos regímenes y llorando por una dictadura que dejó un país en marcha, no dejó un país en ruinas. Cogió un país en ruinas. Porque si ven ustedes cómo estaba Chile con Allende, cómo estaban ocupando, cómo estaban matando, cómo estaban usurpando, cómo estaban entrando en las fábricas y llevándose y secuestrando a los capataces y secuestrando a los dueños y matando a la gente. Y tiene usted las cartas de Frei. Y tiene usted las cartas de la Corte Suprema. Y tiene usted la carta común del Senado y del Congreso viendo lo que era aquella ruina. Y la mentira es lo peor, su persistencia permanente en la mentira, señor Borrell.