Der Präsident. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Aussprache über den Bericht von Sandro Gozi im Namen des Ausschusses für regionale Entwicklung zur Änderung des vorgeschlagenen Mechanismus zur Überwindung rechtlicher und administrativer Hindernisse in einem grenzübergreifenden Kontext (2022/2194(INL)) (A9-0252/2023).
Sandro Gozi, rapporteur. – Monsieur le Président, chère Commissaire, chers collègues, BRIDGEU est une initiative qui est le fruit d’une collaboration étroite avec le président de notre commission REGI, Younous Omarjee, et tous les groupes politiques, qui met en exergue une problématique des plus préoccupantes: la violation persistante des droits et des opportunités des 150 millions de citoyens qui vivent dans des régions frontalières à l’intérieur de l’Union.
Les régions frontalières, qui englobent 40 % du territoire de l’Union européenne et abritent près de 30 % de sa population, sont le théâtre de défis législatifs et bureaucratiques souvent insurmontables et inacceptables. Les citoyens européens vivant dans ces zones frontalières sont constamment confrontés à des obstacles, petits et grands, qui entravent leur quotidien et leur qualité de vie. Par exemple, des parents se voient obligés de parcourir de longues distances pour amener leurs enfants à la crèche ou à l’école, simplement parce que l’établissement le plus proche de chez eux se trouve de l’autre côté de la frontière, où de nombreux obstacles empêchent l’inscription des élèves.
Prenons un instant pour nous pencher sur le cas de l’hôpital espagnol de Cerdagne, situé à la frontière entre la France et l’Espagne. Ce centre hospitalier, géré par un groupement européen de coopération territoriale, se voit dans l’incapacité, souvent, d’embaucher des professionnels de santé français en raison des formalités administratives, mettant ainsi en danger la santé et le bien-être des patients qui dépendent de ces services. Des exemples comme celui-ci, je pourrais en citer des dizaines, voire des centaines, et ils ne sont que la partie visible de l’iceberg.
Ignorer ces problèmes a un coût insupportable, selon plusieurs analyses de la Commission européenne, du Parlement européen et du Comité des régions. Chaque année, nous subissons une perte économique colossale de 457 milliards d’euros, et nous assistons à la disparition des près de 4 millions d’emplois, outre l’atteinte à des droits tels que l’éducation, la santé ou la libre circulation. Face à cette injustice grandissante, BRIDGEU émerge tel un rempart, une lueur d’espoir pour nos concitoyens. BRIDGEU signifie «Border Regions’ Instruments for Development and Growth in the EU». Bridge: un pont, un pont pour surmonter les murs bureaucratiques invisibles et absurdes.
Nous avons consacré un effort considérable pour prendre en compte les préoccupations et les perspectives du Conseil. BRIDGEU n’est pas une nouvelle obligation, mais une opportunité innovante et prometteuse. Nous reconnaissons pleinement que certaines entités, comme le Conseil nordique ou le Benelux, sont pleinement satisfaits de leur coopération régionale existante, et nous respectons leur choix. Notre objectif est de fournir de nouvelles opportunités à tous les autres acteurs qui aspirent à une meilleure coopération transfrontalière. Tout cela dans le respect absolu des constitutions des États membres, bien évidemment, et notamment en ce qui concerne les relations entre État et régions.
Nous proposons aux États membres d’élaborer des solutions concrètes, sur mesure, conçues au cas par cas. En tant que rapporteur, j’ai tout fait pour amener les États membres à la table des négociations, et je veux saluer aussi tous les efforts que la Commission européenne a fait dans ce sens. Mais cela n’a pas été possible. C’est la raison pour laquelle nous faisons usage de nos prérogatives, de notre droit d’initiative indirecte inscrit à l’article 225 de notre traité.
Ce matin, Ursula von der Leyen a prononcé un excellent discours sur l’état de l’Union, qui m’a rappelé un autre de ses discours, tenu devant cet hémicycle avant d’être élue présidente, dans lequel elle avait promis que tout rapport d’initiative législative adopté par le Parlement serait suivi d’une nouvelle proposition de la Commission. Je suis confiant que la Commission, et notamment la Commissaire Ferreira ici présente, que je remercie beaucoup, saura respecter cet engagement. Nous devons entamer le plus tôt possible des négociations sur un nouveau texte, comme nos citoyens et nos territoires le demandent depuis des années.
Elisa Ferreira,Member of the Commission. – Mr President, the rapporteur Sandro Gozi, honourable Members, the Commission welcomes the Parliament’s objective to find solutions to cross—border challenges. We agree, completely, that all Europeans, wherever they live, should reap the full benefits of European integration.
Cross—border obstacles reduce those benefits. The Commission made the proposal, as you know, in 2018 for a European cross—border mechanism to improve exactly the cooperation and reduce barriers to cross—border cooperation.
I am very grateful to the European Parliament for its support on this proposal, for moving swiftly on this text, and adopting a position as early as 2019 at its first reading. Unfortunately, the Council was not able to move forward on this file due to legal questions.
I am grateful to Parliament, and in particular to rapporteur Gozi and all the members of the REGI Committee, for your tireless efforts to relaunch interinstitutional negotiations, trying to find a compromise on this file. The Parliament’s report comes at the right moment. This is our last chance to bridge the gap and relaunch negotiations.
The Commission is actively considering amending its 2018 proposal to simplify it, strengthening the voluntary and case—by—case approach of the mechanism, clearly defining its scope to specific cross—border projects, building on the European Parliament’s support on this mechanism, as well as addressing the difficulties raised in the Council, so that hopefully the negotiations can be revived as soon as possible.
The Commission shares your view that a new off—the—shelf voluntary tool, alongside existing cooperation structures, would facilitate solutions to cross—border obstacles and, therefore, reduce costs and administrative burden.
The Commission also shares your view that the designation of coordination points in each Member State could create an efficient network to share knowledge and develop capacities.
Moreover, the b—solutions initiative will continue to identify legal and administrative obstacles, and find appropriate solutions throughout 2024.
I am eager to hear from you and join efforts once again for the successful resolution of challenges faced in a cross—border context for the benefit of the European citizens.
Herbert Dorfmann, im Namen der PPE-Fraktion. – Herr Präsident, Frau Kommissarin, Kolleginnen und Kollegen! Zum Beispiel keine Zulassung für Fahrer im grenzüberschreitenden Straßenbahnverkehr, Vorgaben und Probleme bei grenzüberschreitenden Bergrettungsdiensten, Krankentransporte, langwierige Prozeduren bei der Anerkennung von Berufsqualifikationen – alles Beispiele, die aufzeigen, wo bestehende legislative und administrative Hürden bestehen können, mit denen sich Bürger an der Grenze konfrontiert sehen.
Es gibt natürlich Instrumente der europäischen Regionalpolitik, es gibt Interreg, es gibt den EVTZ, aber sie sind nicht ausreichend, besonders wenn es eine Änderung des rechtlichen Rahmens oder der Verwaltungsbestimmungen braucht. Die Kommission – Sie haben es angesprochen, Frau Kommissarin – hat bereits im Jahr 2018 einen Lösungsvorschlag dafür vorgelegt. Leider hat der Rat den bis heute nicht angenommen und ist in der Debatte auch nicht weitergekommen.
Mit diesem unserem Vorschlag – und ich danke besonders auch unserem Berichterstatter – versuchen wir nun einen Anfang. Der Mechanismus, über den wir morgen abstimmen werden, gibt Bürgern und Institutionen die Möglichkeit, legislative und verwaltungstechnische Hürden an eine zentrale Koordinierungsstelle zu melden mit der Garantie einer Rückmeldung und dann auch Hilfe zu erhalten. Dabei war es uns ganz besonders wichtig, dass die betroffenen Regionen und die betroffenen Behörden mit eingebunden werden.
Wir brauchen einen Mechanismus, der die Akteure an der Grenze, die Gemeinden und die Regionen eng in die Entscheidungen einbaut. Wir haben die Vorbehalte des Rates adressiert. Die Souveränität der Mitgliedstaaten bleibt unangetastet. Die Aktivierung des Mechanismus ist freiwillig. Jetzt liegt es an der Kommission und vor allem am Rat, zu zeigen, dass es ihnen ernst ist und dass man wirklich daran arbeitet, europäische Integration zu bauen, Hemmnisse abzubauen und dass das Ganze für die Bürger in der Grenzregion nicht eine leere Worthülse bleibt.
Grenzüberschreitende Zusammenarbeit ist ein wichtiger Teil Europas. Wenn wir sie ausbauen und erleichtern, bringen wir auch die Europäische Union voran.
Corina Crețu, în numele grupului S&D. – Domnule președinte, stimată doamnă comisar, dragi colegi, regiunile frontaliere terestre interne reprezintă 40 % din teritoriul Uniunii Europene, aici fiind situate locuințele a circa 30 % din cetățenii europeni. Așa cum s-a spus, constatăm cu tristețe că tocmai aceste regiuni au rezultate economice mai scăzute din punct de vedere economic decât alte regiuni din cadrul aceluiași stat membru.
Cetățenii, întreprinderile și autoritățile publice din regiunile frontaliere se confruntă cu dificultăți specifice, în special legate de serviciile medicale, reglementarea pieței muncii, impozite, dezvoltarea întreprinderilor, precum și obstacole legate de diferențele dintre culturile administrative și cadrele juridice naționale. Dacă barierele juridice și administrative transfrontaliere ar fi eliminate, produsul intern brut din regiunile frontaliere ar putea să crească cu aproape 3 % din PIB-ul UE. Astfel, regiunile frontaliere ar fi cu 8,7 % mai bogate decât sunt în prezent.
Sigur, este important ca statele membre să instituie puncte de coordonare transfrontalieră la nivel național și să definească sarcinile și competențele acestora. În același timp, Comisia Europeană ar trebui să înființeze un punct de coordonare la nivelul Uniunii Europene și am propus ca statele membre să poată aplica mecanismul și în cazul frontierelor externe pe bază voluntară, pentru toate părțile implicate, astfel încât state vecine precum Republica Moldova, Ucraina, Serbia să poată pune în aplicare acest mecanism de bază voluntară.
Doamnă comisar, vreau să vă mulțumesc pentru continuitatea dumneavoastră, pentru faptul că ați menționat atât comunicarea din 2017, cât și mecanismul pe care am avut onoarea să îl prezint în Parlamentul European în calitate de comisar pentru politică regională în 2018 și sper ca și Consiliul European să voteze în favoarea acestei propuneri legislative, care va reduce obstacolele transfrontaliere. În ceea ce vă privește, vreau doar să vă felicit pentru eforturile pe care le faceți pentru a nu lăsa nicio regiune în urmă.
Vlad-Marius Botoş, în numele grupului Renew. – Domnule președinte, dragi colegi, domnule raportor Gozi, Uniunea Europeană are valoare atâta vreme cât cetățenii simt beneficiile în viața lor de zi cu zi. Vin dintr-o regiune de graniță care ar putea fi mult mai bine dezvoltată dacă o cooperare mai strânsă ar fi posibilă, dacă oamenii ar putea avea acces la serviciile sociale, medicale, în oricare dintre cele două state vecine. Parteneriatele economice între regiunile de graniță ar aduce creștere economică.
Regiunea din care vin, județul Arad, România, este cu atât mai specială și are nevoie de o reală schimbare, de o reală integrare, cu atât mai mult cu cât România nu este membră a spațiului Schengen, iar lucrătorii transfrontalieri se văd nevoiți să aștepte două ore pe zi la cozi lungi pentru a putea merge la muncă și pentru a se putea întoarce acasă. Uniunea Europeană este o uniune pentru oameni, în care libertățile și bunăstarea lor trebuie să fie pe primul plan. Sper ca, la momentul în care Comisia va face propunerea pentru noul cadru de colaborare, cât mai curând posibil, cetățenii români și bulgari din regiunile de graniță să nu mai aibă această problemă reală.
Ciarán Cuffe, au nom du groupe Verts/ALE. – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, chers collègues, je vais m’exprimer en français. Ce rapport sur le mécanisme visant à lever les obstacles dans un contexte transfrontière est une opportunité importante.
Les projets et initiatives transfrontaliers dans l’Union européenne sont actuellement entravés par de nombreux obstacles juridiques et administratifs. Si nous nous attaquons à ces obstacles, nous pouvons améliorer la vie des personnes vivant dans les régions frontalières. Nous pouvons apporter des solutions pour faciliter les projets de transports transfrontaliers, comme l’initiative «Sail & Rail» entre la France et l’Irlande, l’accès à la santé, à l’éducation et à d’autres services. Les possibilités sont énormes. Ce mécanisme peut être la clé pour libérer le grand potentiel des régions transfrontalières.
Je suis fier du travail que nous avons accompli ensemble sur ce rapport. Utilisé par les États membres, cet instrument pourra apporter une grande valeur ajoutée européenne dans la vie des citoyens. J’espère que ce rapport incitera la Commission à présenter une nouvelle proposition législative et que le Conseil reviendra ensuite à la table des négociations avec nous.
Elżbieta Kruk, w imieniu grupy ECR. – Panie Przewodniczący! Wniosek Parlamentu w sprawie Europejskiego Mechanizmu Transgranicznego zmienia pierwotny projekt zaproponowany przez Komisję w 2018 roku. Europejski Mechanizm Transgraniczny jako rozwiązanie służące przezwyciężaniu przeszkód administracyjnych i prawnych utrudniających współpracę transgraniczną, a obecnie zablokowany w Radzie, jest bardzo potrzebny, ale nie w kształcie zaproponowanym przez Komisję. Dobrze więc, że Parlament w znowelizowanej propozycji uwzględnił kluczowe uwagi państw członkowskich dotyczące najbardziej kontrowersyjnych kwestii, takich jak wymuszone odstępstwa od prawa krajowego i brak dobrowolności. Proponuje się uczynić ten mechanizm dobrowolnym i elastycznym narzędziem niwelowania barier transgranicznych. Właściwie skonstruowany mechanizm może stać się instrumentem wspierającym skuteczne przekraczanie tych barier poprzez zrównoważoną i proporcjonalną harmonizację prawa, ustanowienie minimalnych standardów przy jednoczesnym poszanowaniu suwerenności i odmiennej specyfiki państw członkowskich.
Νιαζί Κιζιλγιουρέκ, εξ ονόματος της ομάδας The Left. – Κύριε Πρόεδρε, Κύριε Επίτροπε, οι περιοχές των εσωτερικών συνόρων καλύπτουν το 40 % της επικράτειας της Ευρωπαϊκής Ένωσης και αντιπροσωπεύουν το 30 % του πληθυσμού της. Συζητάμε σήμερα για έναν εθελοντικό μηχανισμό, που θα επικεντρώνεται σε γειτονικά χερσαία σύνορα της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Η δημιουργία του μηχανισμού θα συμβάλει στην επίλυση νομικών και διοικητικών εμποδίων σε διασυνοριακές περιοχές, στηρίζοντας κυρίως διασυνοριακούς εργαζομένους και επιχειρήσεις. Εκφράζουμε τη λύπη μας για την απόφαση του Συμβουλίου να μη συνεχίσει τις εργασίες επί της πρότασης. Ως ομάδα της Αριστεράς στηρίζουμε τη δημιουργία αυτού του εθελοντικού μηχανισμού από το 2018, ιδίως επειδή ο μηχανισμός θα συμβάλει στην επίλυση νομικών και διοικητικών εμποδίων σε διασυνοριακές περιοχές, αλλά και επειδή η πρόταση βασίζεται σε εθελοντική βάση για τα κράτη μέλη.
Pascal Arimont (PPE). – Sehr geehrter Herr Vizepräsident Wieland, sehr geehrte Frau Kommissarin Ferreira! Als Belgier und Kind einer Grenzregion kann ich Ihnen sehr viel darüber erzählen, an welche Grenzen grenzüberschreitende Zusammenarbeit immer noch stößt. Der Grund dafür sind nicht selten verfahrensrechtliche Unterschiede, die Rechtsunsicherheit schaffen oder ein gemeinsames Projekt ganz einfach verhindern.
Ich gebe Ihnen dazu zwei sehr konkrete Beispiele:
Bei Noteinsätzen an der Grenze gibt es immer noch Schwierigkeiten, wenn es darum geht, die nächstgelegene Ambulanz herbeizurufen oder das nächstgelegene Krankenhaus anzusteuern, wenn dieses auf der anderen Seite der Grenze im anderen Land liegt. Um das zu ermöglichen – einen grenzüberschreitenden Rettungsdienst –, brauchen wir, zumindest in dem Fall meiner Grenzregion, sehr komplizierte Staatsverträge. Das dauert mithin elf Jahre, bis sie zustande kommen, wenn überhaupt.
Ähnliches gilt für die Nutzung medizinischer Dienste im Nachbarland. Auch hier ist es immer noch recht umständlich, im Nachbarland einen Arzt zu besuchen bzw. dessen Dienste und die verschiedenen Medikamente erstattet zu bekommen. Auch hier brauchen wir aktuell komplizierte Abkommen, die immer noch mit umständlichen Genehmigungsverfahren verbunden sind.
Dabei muss doch insbesondere im Bereich der Gesundheitsdienste gelten, Bürokratie darf niemals über der Gesundheit stehen. Gerade hier muss Europa zeigen, dass es die praktischen Probleme der Menschen angeht. Das von uns jetzt hier vorgeschlagene Instrument für Grenzregionen kann dazu beitragen, diese Probleme abzubauen und die Abläufe zu vereinfachen.
Daher mein Appell, liebe Mitgliedstaaten, stehen Sie dem nicht im Wege. Denken Sie an die Menschen vor Ort. Lassen wir es einfach machen. Bürokratie muss abgebaut werden. Es ist so einfach.
Matthias Ecke (S&D). – Mr President, Commissioner, dear colleagues, for eight years, the people in Pirna (Germany), Strasbourg (France) or Bratislava (Slovakia) have been waiting for better employment opportunities, better cross-border infrastructure and sometimes just healthcare protecting them. This is eight years too long.
Firefighters can be forced to wait at the border before being allowed to go and help their colleagues on the other side. And several Member States’ restrictions apply even for ambulances to take patients across the border.
Colleagues, this is insane. We can solve these issues. I believe that this new initiative on the cross-border mechanism addresses the legitimate concerns on constitutional sovereignty that existed in the Council, so we can finally break this deadlock. For the sake of EU citizens, let’s make the cross-border mechanism a success.
Chris MacManus (The Left). – A Uachtaráin, I want to welcome this debate. Speaking as someone who grew up near Britain’s border in Ireland, I have seen the administrative and economic hurdles and community hardship this border imposed on our peoples. This mechanism could be an interesting model for better working cross-border cooperation, pending reunification of Ireland. So I welcome this report.
The Good Friday Agreement established a North South Council to encourage cross-border cooperation and to address some of the challenges facing our island. However, a functioning Council is hampered by a Democratic Unionist Party who refuse to accept election results and a London government that last week voted to deny justice to victims of conflict with their legacy bill.
A Uachtaráin, it is time for the DUP to accept the May 2021 election results and re-enter the executive. Further, it’s time for these EU institutions and the Dublin government to join the conversation happening across the island of Ireland – the conversation of Irish unity.
A Uachtaráin, go raibh maith agaibh go léir.
Hannes Heide (S&D). – Herr Präsident, geschätzte Frau Kommissarin! Durch den europäischen grenzübergreifenden Mechanismus kann die Europäische Union für ihre Bürgerinnen und Bürger spürbar und erlebbar werden. Daher ist seine Umsetzung von fundamentaler Bedeutung. Und das nicht nur, weil mit einem wirtschaftlichen Mehrgewinn von Milliarden Euro zu rechnen ist.
Wir haben jetzt viele Beispiele positiver Effekte bereits gehört. Ein weiteres Beispiel: Kindern und Jugendlichen den Besuch von Kindergärten und Schulen im nahegelegenen Nachbarland zu ermöglichen, fördert die Ziele und Eckpfeiler des europäischen Bildungsraumes wie Mehrsprachigkeit, gegenseitige Akzeptanz und Interesse für unterschiedliche Gemeinschaften und somit auch für die Entwicklung demokratischer Kompetenzen. Sprachbarrieren und Vorurteile werden abgebaut – sowohl in Grenzregionen als auch in Gebieten mit regionalen Sprachenminderheiten. Grenzübergreifende Probleme in Bereichen wie Gesundheitsversorgung, Arbeitsmarkt oder gegenseitige Anerkennung von Abschlüssen, zum Beispiel bei medizinischem Personal und Ärzten, werden damit gelöst.
Die Europäische Union wird dann für die Menschen spürbar, wenn sie es schafft, diese Grenzen im Alltag auszubauen und zu einer echten Gemeinschaft zusammenzuwachsen.
Elisa Ferreira,Member of the Commission. – Mr President, thank you all of you once again for your commitment to the benefits of the European integration, and to the idea that all regions should have full access to those benefits, including border regions.
With today’s resolution, I believe that we have a way forward. As the Commission, we will reflect on the necessary simplifications, which will enable the Council to overcome their reservations, and will actively consider the necessary amendments to the ECBM proposal that may help break the stalemate. In that process, of course, we will duly take into account all the proposals done by the European Parliament.
On some comments that some Honourable Members have made, asking for a new proposal. I would like to explain, or in a transparent way share, that we are actively considering rather a revision of the ECBM initial proposal, in order just to ensure an institutional negotiation process that is as fast as possible, given the current legislative timeframe. So, an amendment proposal would allow to proceed quickly with the co—legislators’ position and with a political agreement still next year. That is the only reason why we are thinking along these lines.
Anyway, what I can guarantee is that we will maintain a close dialogue with Parliament, and with all institutions involved, hoping that we’ll bridge the differences and, of course, that we’ll reach a successful end of this process. Naturally, we will keep this House duly informed.
Sandro Gozi, rapporteur. – Monsieur le Président, permettez-moi de remercier encore une fois tous les collègues qui ont pris la parole et la Commissaire Ferreira. Je crois que ce débat confirme l’unité de tous les groupes politiques sur cette question et aussi l’excellente coopération entre le Parlement et la Commission européenne.
On ne saurait trop insister sur le fait que cette proposition BRIDGEU n’a pas vocation à remplacer un quelconque traité ou accord en vigueur entre les États membres. Au contraire, la force de cette proposition est qu’elle vise à compléter, à rendre plus efficaces les accords existants. Et c’est un instrument qui est strictement volontaire, donc il ne touche en rien à la souveraineté des États membres.
Nous devons pleinement exploiter le potentiel de cette coopération régionale transfrontalière. BRIDGEU est plus qu’un simple outil politique, c’est une nécessité impérieuse. Je suis tout à fait d’accord avec votre intention – qui, je l’espère, deviendra un acte concret – de présenter une proposition révisée, parce que la proposition révisée, comme vous le disiez, Madame la Commissaire, cela nous fait gagner du temps et ça nous permettrait de reprendre les négociations avec le Conseil le plus tôt possible. Et je veux croire encore que, pendant cette mandature, nous pourrons offrir ce nouvel instrument à nos citoyens. Ne laissons pas passer cette opportunité historique qui se dresse devant nous. Je vous remercie tous pour votre soutien et votre attention.
Der Präsident. – Die Aussprache ist geschlossen.
Die Abstimmung findet am Donnerstag, 14. September 2023, statt.
Schriftliche Erklärungen (Artikel 171 GO)
Waldemar Tomaszewski (ECR), raštu. – Vidaus pasienio regionai užima 40 % Europos Sąjungos teritorijos, juose gyvena 30 % jos gyventojų arba 150 milijonų žmonių, juose taip pat apsistoję beveik 2 milijonai pasienio darbuotojų. Šie duomenys įpareigoja mus imtis konkrečių teisėkūros veiksmų pasienio zonų gyventojų labui. Remiantis skaičiavimais, Sąjungos lygmens teisinės priemonės, skirtos tarpvalstybinėms kliūtims pašalinti, sukūrimas kartu su esamomis priemonėmis galėtų atnešti apčiuopiamos ekonominės naudos, o visų kliūčių pašalinimas leistų sutaupyti iki 460 mlrd. EUR. Tarpvalstybinių kliūčių pašalinimas taip pat turėtų teigiamą poveikį socialinėms teisėms, aplinkos apsaugai ir pagerintų pasienio regionuose gyvenančių piliečių galimybes gauti aukštos kokybės viešąsias paslaugas. Administracinių ir teisinių kliūčių išlaikymas tarpvalstybiniame kontekste daro neigiamą poveikį ES pasienio regionų pragyvenimo šaltiniui ir jų ekonominiam bei socialiniam potencialui ir riboja regiono piliečiams ir bendruomenėms pagal Sutartis suteiktų teisių įgyvendinimą. Darbuotojai pasienio regionuose ir toliau susiduria su mokesčių ir administracinėmis problemomis, kurias reikėtų geriau koordinuoti tarp valstybių narių administracijų. Reikalinga visos ES koordinavimo sistema, kad visiems pasienio regionams būtų suteiktas ilgai lauktas sprendimas pašalinti kliūtis, o tam reikia didesnių pastangų ir glaudesnio atitinkamų valstybių narių bendradarbiavimo, laikantis subsidiarumo principo.