20.2. Parlamento darbo tvarkos taisyklių pakeitimai, kuriais siekiama stiprinti sąžiningumą, nepriklausomumą ir atskaitomybę (A9-0262/2023 - Gabriele Bischoff)
Manon Aubry (The Left). – Monsieur le Président, chers collègues, neuf mois après le pire scandale de corruption de son histoire, notre Parlement vote enfin pour changer ses règles éthiques. C’est l’heure du bilan et franchement, il n’y a vraiment pas de quoi se vanter. Je me souviens, quand le scandale a éclaté, il y a quelques mois, tous les députés venaient ici dans l’hémicycle pour dire, la main sur le cœur, que plus rien ne serait jamais comme avant. Et depuis le «Qatargate», une grande partie des engagements qui ont été pris, notamment grâce à notre groupe, votés dans des résolutions, ont été largement enterrés. Sur près de 40 promesses, plus ou moins, au final, moins de dix ont été tenues, parce que la droite, l’extrême droite, mais aussi les macronistes, ont enterré toutes les autres.
Alors la moindre des choses quand on veut sauver la démocratie, c’est de commencer par la respecter. Je vais vous prendre qu’un seul exemple: l’interdiction des rémunérations annexes pour les élus. Ça doit être une évidence, mais combien de députés, ici dans cet hémicycle, sont grassement payés par des entreprises ou des lobbies, en plus de leur mandat. À qui rendent-ils des comptes? Aux députés, ces députés-là? Aux élus? Ou aux citoyens qui les ont élus ou aux entreprises qui les paient? Le rejet de mon amendement ce midi pour mettre fin à ces pratiques de députés-lobbies montre à quel point le fric prime encore trop souvent sur l’éthique dans ce Parlement européen. Mais vous pouvez compter sur nous pour mener la bataille.