Stratégie européenne en matière de protéines (débat)
Anne Sander (PPE). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, chers collègues, aujourd’hui le constat est clair: l’Europe est totalement dépendante des importations pour ses besoins en protéines. L’Union européenne, par exemple, ne produit que 3 % de la production mondiale de soja, mais le monde entier en consomme chaque année de plus en plus.
Se doter de cette stratégie, d’une stratégie solide pour les protéines végétales et animales, est donc fondamental. Car produire des protéines, c’est aussi produire l’énergie dont les hommes ont besoin et c’est assurer notre indépendance vis—à—vis du reste du monde.
La Commission européenne doit donc nous faire des propositions concrètes – très vite – pour aller dans ce sens, en assurant par exemple un cadre favorable au développement de variétés nouvelles. Elle devra aussi veiller à ce que les conditions de production soient loyales, notamment avec les produits importés depuis le reste du monde.
Enfin, soyons clairs – ici – et rappelons une fois pour toutes que nous disons «oui» aux protéines animales venant de nos élevages, et «non» à la viande de synthèse.