Nathalie Colin-Oesterlé, rapporteure. – Madame la Présidente, mes chers collègues, 25 millions de transfusions sanguines, 35 000 transplantations de cellules souches, un million de cycles de procréation médicalement assistée sont effectués chaque année au sein de l'Union européenne. Ces chiffres montrent à quel point cette réglementation sur laquelle nous sommes sur le point de nous prononcer est essentielle.
Assurer la qualité et la sécurité des dons de substances d'origine humaine est indispensable à la survie et au rétablissement de nombreux patients à travers l'Union européenne. Ce règlement répond à de réels enjeux de santé publique en garantissant le principe du don volontaire et non rémunéré et la non-marchandisation du corps humain, la sécurité des donneurs et des receveurs, le renforcement des systèmes de collecte nationaux afin de diminuer les risques de pénurie qui touchent de nombreux patients.
Je souhaite remercier mes collègues rapporteurs fictifs pour leur travail et ce travail collectif. Je souhaite remercier mes collègues députés pour tout leur soutien et je souhaite bien sûr remercier mes collaborateurs et mes assistants pour ce qui constitue une étape supplémentaire et essentielle dans la construction de l'Europe de la santé.