• EN - English
  • FR - français
Question parlementaire - E-005715/2016Question parlementaire
E-005715/2016

Règlement sur la sécurité générale

Question avec demande de réponse écrite E-005715-16
à la Commission
Article 130 du règlement
Georges Bach (PPE) , Frédérique Ries (ALDE)

Une étude intitulée «The impact of higher or lower weight and volume of cars on road safety, particularly for vulnerable users» (L'incidence des variations de poids et de volume des voitures sur la sécurité routière, en particulier pour les usagers vulnérables) a été présentée lors de la réunion de la commission TRAN du 16 février 2016. Il en ressort que plus la vitesse de collision d'un véhicule est grande, plus le risque de blessures graves ou mortelles pour les usagers vulnérables est élevé.

La sécurité routière et la vitesse au volant sont influencées par trois facteurs: la voiture, l'infrastructure et le comportement du conducteur — ce dernier étant lui-même influencé par les deux premiers. Comme l'a souligné le Conseil européen pour la sécurité des transports, des études ont prouvé que les conducteurs de voitures plus puissantes avaient tendance à adopter une vitesse plus élevée. En d'autres termes, ils ont un comportement au volant plus dangereux que les personnes conduisant des voitures moins puissantes. Une vitesse plus grande induit également des niveaux plus élevés d'émissions de polluants, de CO2 et de bruit. En outre, les grosses cylindrées susceptibles d'atteindre des vitesses plus importantes provoquent également des blessures plus graves et davantage d'émissions.

1. La Commission entend-elle profiter de la révision du règlement sur la sécurité générale pour instaurer des exigences quant aux caractéristiques des voitures qui favorisent une vitesse excessive ou qui augmentent la gravité des collisions?

2. La Commission entend-elle mettre à profit les nouvelles technologies disponibles pour empêcher les conducteurs de commettre des excès de vitesse et promouvoir l'utilisation des nouvelles technologies à cette fin?

3. Établit-elle un lien entre la vitesse au volant, la sécurité routière et les émissions de CO2?