Le rôle de l’Union européenne dans la lutte contre la corruption au Honduras
2.4.2020
Question avec demande de réponse écrite E-002025/2020
au vice-président de la Commission/haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
Article 138 du règlement intérieur
Tilly Metz (Verts/ALE)
Selon le Conseil national de lutte contre la corruption et le Forum social de la dette extérieure et du développement du Honduras (FOSDEH), chaque année, le pays perd 65 millions de lempiras en raison de la corruption. En janvier 2020, le gouvernement hondurien n’a pas renouvelé le mandat de la mission d’appui à la lutte contre la corruption et l’impunité au Honduras (MACCIH) de l’OEA visant à remédier au problème endémique de la corruption et à lutter contre l’impunité. Il reçoit des ressources financières et un soutien de l’Union européenne. Le 23 janvier, le ministère public hondurien a créé l’UFERCO, une unité fiscale spécialisée contre les réseaux de corruption, pour traiter les différentes affaires en cours. Le ministère public est aidé par le personnel de la MACCIH mais il est très faible. Compte tenu de ce qui précède:
Avec quel montant total, par quels organismes honduriens et jusqu’à quand la Commission finance-t-elle des mesures visant à renforcer la lutte contre la corruption et l’impunité au Honduras? Dans le même ordre d’idées, la Commission prend-elle des mesures spécifiques pour garantir l’obligation de rendre des comptes eu égard à ces financements?
En particulier, comment les ressources que l’Union européenne avait prévues pour soutenir la MACCIH seront-elles redistribuées, si ce n’est à l’appui du mandat de l’UFERCO?