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Question parlementaire - E-002030/2020(ASW)Question parlementaire
E-002030/2020(ASW)

Réponse donnée par M. Lenarčič au nom de la Commission européenne

La Commission suit de près la situation épidémiologique dans les camps sahraouis. Le dialogue avec les autorités algériennes, y compris la réaction à l'épidémie de COVID-19, est mené par l'intermédiaire de la délégation de l'UE en Algérie. Pour évaluer les besoins humanitaires dans les camps de Tindouf, la Commission passe également par l'intermédiaire de ses partenaires de mise en œuvre, comme le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés.

Des mesures de prévention et de confinement ont été prises pour éviter la propagation de la COVID-19. Le 7 mars 2020, les autorités sahraouies ont imposé une quarantaine obligatoire à toutes les personnes entrant dans les camps. Les autorités algériennes (en coopération avec les autorités sahraouies) ont imposé un cordon sanitaire aux camps le 18 mars 2020. L'armée algérienne a en outre installé un hôpital militaire entièrement équipé de matériel et de dispositifs médicaux destinés à la lutte contre la COVID-19.

Jusqu'à présent, les mesures sanitaires en place se révèlent efficaces puisqu'aucun cas de COVID-19 n'est signalé dans les camps sahraouis. Le 2 mai 2020, six cas confirmés ont été déclarés à Tindouf, la ville militaire algérienne voisine des camps.

À la mi-mars 2020, la Commission a pris contact avec ses partenaires, les institutions spécialisées des Nations unies et les organisations internationales non gouvernementales (OING), qui travaillent sur des projets financés par la Commission pour s'assurer que la préparation à la flambée de COVID-19 fait partie des mesures en faveur de la population sahraouie. Les institutions spécialisées des Nations unies et les OING ont mis en place des procédures pour détecter, isoler et traiter les personnes contaminées. Une campagne de sensibilisation est en cours pour informer la population. Des équipements de protection individuelle et des médicaments ont été commandés et stockés.

La Commission a également débloqué près de 500 000 euros pour renforcer les services d'urgence dans les établissements hospitaliers locaux et installer des dispositifs de lavage des mains.

Dernière mise à jour: 9 juillet 2020
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