Défense de la culture de la banane européenne et des ACP face à la concurrence de la banane «dollar»
23.1.2024
Question avec demande de réponse écrite E-000194/2024
à la Commission
Article 138 du règlement intérieur
Max Orville (Renew), Sandro Gozi (Renew), Marie-Pierre Vedrenne (Renew), François-Xavier Bellamy (PPE), Laurence Farreng (Renew), Dominique Riquet (Renew), Nora Mebarek (S&D), Stéphane Bijoux (Renew), Anne Sander (PPE), Sylvie Brunet (Renew), Arnaud Danjean (PPE), Jérémy Decerle (Renew), Gabriel Mato (PPE), Fabienne Keller (Renew), Catherine Chabaud (Renew), Carlos Zorrinho (S&D), Valérie Hayer (Renew), Cláudia Monteiro de Aguiar (PPE), Olivier Chastel (Renew), Ilana Cicurel (Renew), Nathalie Loiseau (Renew), Pierre Karleskind (Renew), Bernard Guetta (Renew), Helmut Geuking (PPE), Irène Tolleret (Renew), Isabel Carvalhais (S&D), Pierrette Herzberger-Fofana (Verts/ALE)
Pour les régions ultrapériphériques et nombre de nos pays partenaires, notamment en Afrique, dans les Caraïbes et dans la région du Pacifique (pays ACP), la filière de la banane est vertueuse, structurante pour l’économie et engagée dans la transition écologique.
Elle fait cependant face à une concurrence écrasante et croissante de la banane «dollar» sud-américaine, qui représente 75 % des bananes du marché européen et bénéficie de normes sociales et environnementales moins strictes que les normes européennes.
Pourtant, dans le cadre de l’accord de partenariat avec les pays d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale, la Commission européenne avait négocié un mécanisme de stabilisation, désormais parvenu à expiration, pour le secteur de la banane. Ce mécanisme permettait de suspendre temporairement les préférences commerciales lorsqu’un seuil d’importation était dépassé. Malgré des dépassements de seuils récurrents, il n’a jamais été déclenché, au détriment des filières de l’Union et des pays ACP.
- 1.La Commission s’engage-t-elle à prendre des mesures de sauvegarde en faveur des producteurs de bananes de l’Union et des pays ACP?
- 2.S’engage-t-elle par ailleurs à sanctuariser le droit de douane visant les producteurs d’Amérique latine, qui s’élève à 75 EUR par tonne exportée sur le marché européen?
- 3.Quelles autres mesures entend-elle instaurer en faveur des filières européennes pour remédier à cette asymétrie concurrentielle croissante?
Dépôt:23.1.2024