1.Décision du Parlement européen du 24 avril 2007 concernant la décharge sur l'exécution du budget de la Fondation européenne pour la formation pour l'exercice 2005 (C6-0396/2006 – 2006/2163(DEC))
Le Parlement européen,
— vu les comptes annuels définitifs de la Fondation européenne pour la formation pour l'exercice 2005(1),
— vu le rapport de la Cour des comptes sur les comptes annuels définitifs de la Fondation européenne pour la formation relatifs à l'exercice 2005, accompagné des réponses de la Fondation(2),
— vu la recommandation du Conseil du 27 février 2007 (5711/2007 - C6-0080/2007),
— vu le traité CE, et notamment son article 276,
— vu le règlement (CE, Euratom) n° 1605/2002 du Conseil du 25 juin 2002 portant règlement financier applicable au budget général des Communautés européennes(3), et notamment son article 185,
— vu le règlement (CEE) n° 1360/90 du Conseil du 7 mai 1990 portant création d'une Fondation européenne pour la formation(4), et notamment son article 11,
— vu le règlement (CE, Euratom) n° 2343/2002 de la Commission du 19 novembre 2002 portant règlement financier-cadre des organismes visés à l'article 185 du règlement (CE, Euratom) n° 1605/2002 du Conseil(5), et notamment son article 94,
— vu l'article 71 et l'annexe V de son règlement,
— vu le rapport de la commission du contrôle budgétaire et l'avis de la commission de l'emploi et des affaires sociales (A6-0113/2007),
1. donne décharge au directeur de la Fondation européenne pour la formation sur l'exécution du budget de la Fondation pour l'exercice 2005;
2. présente ses observations dans la résolution ci-après;
3. charge son Président de transmettre la présente décision, ainsi que la résolution qui en fait partie intégrante, au directeur de la Fondation européenne pour la formation, au Conseil, à la Commission et à la Cour des comptes, et d'en assurer la publication au Journal officiel de l'Union européenne (série L).
2.Décision du Parlement européen du 24 avril 2007 sur la clôture des comptes de la Fondation européenne pour la formation pour l'exercice 2005 (C6-0396/2006 – 2006/2163(DEC))
Le Parlement européen,
— vu les comptes annuels définitifs de la Fondation européenne pour la formation relatifs à l'exercice 2005(1),
— vu le rapport de la Cour des comptes sur les comptes annuels définitifs de la Fondation européenne pour la formation relatifs à l'exercice 2005, accompagné des réponses de la Fondation(2),
— vu la recommandation du Conseil du 27 février 2007 (5711/2007 - C6-0080/2007),
— vu le traité CE, et notamment son article 276,
— vu le règlement (CE, Euratom) n° 1605/2002 du Conseil du 25 juin 2002 portant règlement financier applicable au budget général des Communautés européennes(3), et notamment son article 185,
— vu le règlement (CEE) n° 1360/90 du Conseil du 7 mai 1990 portant création d'une Fondation européenne pour la formation(4), et notamment son article 11,
— vu le règlement (CE, Euratom) n° 2343/2002 de la Commission du 19 novembre 2002 portant règlement financier-cadre des organismes visés à l'article 185 du règlement (CE, Euratom) n° 1605/2002 du Conseil(5), et notamment son article 94,
— vu l'article 71 et l'annexe V de son règlement,
— vu le rapport de la commission du contrôle budgétaire et l'avis de la commission de l'emploi et des affaires sociales (A6-0113/2007),
1. constate que les comptes annuels définitifs de la Fondation européenne pour la formation relatifs aux exercices 2004 et 2005 se présentent comme suit:
Comptes de gestion des exercices 2004 et 2005 (en milliers d'euros)
2005
2004
Recettes
Subventions de la Commission
18 500
17 600
Autres donateurs - Ministère italien des affaires étrangères
479
800
Autres donateurs - CE - Convention ETE MED
2 500
0
Autres donateurs - CE - Convention Tempus TA 2004/05
1 739
0
Recettes diverses
34
80
Total des recettes (a)
23 252
18 480
Dépenses
Personnel - Titre I du budget
Paiements
11 310
11 122
Crédits reportés
478
123
Fonctionnement - Titre II du budget
Paiements
1 232
1 213
Crédits reportés
326
247
Activités opérationnelles - Titre III du budget
Paiements
2 818
3 449
Crédits reportés
1 925
1 168
Recettes affectées - Titre IV du budget
Paiements
123
260
Crédits reçus - non payés en 2005
356
540
CE - Convention ETE MED - Titre V du budget
Paiements
135
0
Crédits reçus - non payés en 2005
2 365
0
CE - Convention Tempus TA 2004/05 - Titre VI du budget
Paiements
677
0
Crédits reçus - non payés en 2005
1 062
0
Total des dépenses (b)
22 808
18 122
Résultat de l'exercice (a-b)
444
358
Solde reporté de l'exercice précédent
-759
-1 318
Crédits reportés annulés
388
204
Remboursements à la Commission
0
0
Différences de change
1
-4
Solde de l'exercice
74
-759
Source: Données fournies par la Fondation – Ce tableau présente sous une forme synthétique les données fournies par la Fondation dans ses comptes annuels.
2. approuve la clôture des comptes de la Fondation européenne pour la formation pour l'exercice 2005;
3. charge son Président de transmettre la présente décision au directeur de la Fondation européenne pour la formation, au Conseil, à la Commission, ainsi qu'à la Cour des comptes, et d'en assurer la publication au Journal officiel de l'Union européenne (série L).
3.Résolution du Parlement européen du 24 avril 2007 contenant les observations qui font partie intégrante de la décision concernant la décharge sur l'exécution du budget de la Fondation européenne pour la formation pour l'exercice 2005 (C6-0396/2006 – 2006/2163(DEC))
Le Parlement européen,
— vu les comptes annuels définitifs de la Fondation européenne pour la formation relatifs à l'exercice 2005(1),
— vu le rapport de la Cour des comptes sur les comptes annuels définitifs de la Fondation européenne pour la formation relatifs à l'exercice 2005, accompagné des réponses de la Fondation(2),
— vu la recommandation du Conseil du 27 février 2007 (5711/2007 - C6-0080/2007),
— vu le traité CE, et notamment son article 276,
— vu le règlement (CE, Euratom) n° 1605/2002 du Conseil du 25 juin 2002 portant règlement financier applicable au budget général des Communautés européennes(3), et notamment son article 185,
— vu le règlement (CEE) n° 1360/90, du 7 mai 1990, portant création d'une Fondation européenne pour la formation(4), et notamment son article 11,
— vu le règlement (CE, Euratom) n° 2343/2002 de la Commission du 19 novembre 2002 portant règlement financier-cadre des organismes visés à l'article 185 du règlement (CE, Euratom) n° 1605/2002 du Conseil(5), et notamment son article 94,
— vu l'article 71 et l'annexe V de son règlement,
— vu le rapport de la commission du contrôle budgétaire et l'avis de la commission de l'emploi et des affaires sociales (A6-0113/2007),
A. considérant que la Cour des comptes indique que les comptes annuels de l'exercice qui a pris fin le 31 décembre 2005 sont fiables et que les opérations sous-jacentes sont, dans l'ensemble, légales et régulières,
B. considérant que, le 27 avril 2006, le Parlement a donné décharge au directeur sur l'exécution du budget de la Fondation pour l'exercice 2004(6) et que, dans la résolution accompagnant la décision de décharge, le Parlement, notamment:
—
a constaté avec regret que la Fondation n'avait toujours pas résolu le problème de la présentation correcte dans ses comptes des dépenses afférentes au programme Tempus; a relevé que ce problème persistait en dépit des critiques réitérées par la Cour des comptes dans ses rapports annuels depuis 1999 et que la Cour avait par conséquent formulé une réserve sur les comptes de la Fondation; a demandé instamment que les comptes de la Fondation respectent les principes d'unité et de vérité budgétaire,
—
a demandé avec insistance que la Fondation respecte les dispositions en vigueur en ce qui concerne la publication d'un budget subdivisé en articles et en postes et comprenant un tableau des effectifs,
Remarques générales concernant la majorité des Agences de l'UE faisant l'objet d'une décharge individuelle
1. considère que le nombre toujours croissant d'agences communautaires et les activités de certaines d'entre elles ne semblent pas s'intégrer dans un cadre d'orientation globale, que les missions de certaines agences ne reflètent pas toujours les besoins réels de l'Union ni les attentes des citoyens, et constate qu'en général les agences n'ont pas toujours bonne image ni bonne presse;
2. invite par conséquent la Commission à définir un cadre d'orientation globale relatif à la création de nouvelles agences communautaires et à présenter une étude coûts-bénéfices avant la création de toute nouvelle agence, tout en veillant à éviter toute duplication d'activités entre agences ou avec les missions d'autres organisations européennes;
3. invite la Cour des comptes à prendre position sur l'analyse coûts-bénéfices avant que le Parlement prenne sa décision;
4. invite la Commission à présenter tous les cinq ans une étude de la valeur ajoutée de chaque agence existante; demande à toutes les institutions compétentes, en cas d'évaluation défavorable de la valeur ajoutée d'une agence, de prendre les mesures qui s'imposent en reformulant le mandat de l'agence concernée ou en mettant fin aux activités de celle-ci;
5. compte tenu du nombre croissant d'agences de régulation, regrette que les négociations relatives au projet d'accord institutionnel pour un encadrement de ces agences n'aient pas encore abouti et invite les services compétents de la Commission à faire tout leur possible, en consultation avec la Cour des comptes, pour qu'un tel accord aboutisse rapidement;
6. fait observer que la responsabilité budgétaire de la Commission suppose des liens plus étroits entre celle-ci et les agences; demande à la Commission et au Conseil d'entreprendre toutes les démarches nécessaires pour donner à la Commission, avant le 31 décembre 2007, une minorité de blocage au sein des organes de contrôle des agences et de prévoir cette mesure dès le départ en cas de création de nouvelles agences;
7. invite la Cour des comptes à créer dans son rapport annuel un chapitre supplémentaire consacré à toutes les agences devant faire l'objet d'une décharge au titre des comptes de la Commission afin d'avoir une idée plus précise de l'utilisation faite des ressources financières de l'UE par les agences;
8. rappelle le principe selon lequel toutes les agences communautaires, subventionnées ou non, sont soumises, pour leur décharge, au Parlement, même dans les cas où une autorité de décharge intervient en vertu de leur texte constitutif;
9. invite la Cour des comptes à procéder à des audits des performances de toutes les agences et à faire rapport aux commissions compétentes du Parlement, y compris à la commission du contrôle budgétaire;
10. constate que le nombre des agences est en augmentation constante et que, conformément à la responsabilité politique de la Commission quant au fonctionnement des agences, qui va bien au-delà d'un simple appui logistique, il est d'autant plus nécessaire que les directeurs généraux de la Commission chargés de la mise sur pied et de la supervision des agences élaborent une approche commune de ces organismes; estime qu'une structure semblable à celle créée par les agences pour la coordination entre les directions générales concernées constituerait une formule pragmatique en vue de l'adoption par la Commission d'une approche commune pour toutes les questions touchant aux agences;
11. invite la Commission à améliorer le soutien administratif et technique aux agences, tout en tenant compte de la complexité croissante des dispositions administratives de la Communauté ainsi que des problèmes techniques;
12. constate l'absence d'organe disciplinaire dans toutes les agences communautaires et invite les services de la Commission à prendre les mesures nécessaires pour qu'un tel mécanisme soit rapidement mis en œuvre;
13. se félicite des améliorations notables dans la coordination entre les agences, laquelle leur permet de résoudre des problèmes récurrents et rend plus efficace la coopération avec la Commission et le Parlement;
14. considère que la création par plusieurs agences d'un service commun de soutien, visant à rendre conformes leurs systèmes informatiques de gestion financière avec ceux de la Commission, est une mesure qui doit être poursuivie et élargie;
15. invite les agences à améliorer leur coopération et l'évaluation comparative avec d'autres acteurs dans ce domaine; incite la Commission à adopter les moyens qu'elle jugera nécessaires pour aider les agences à valoriser leur image et à renforcer la visibilité de leurs activités;
16. demande à la Commission de présenter une proposition tendant à harmoniser la forme du rapport annuel des agences, et à élaborer des indicateurs de résultats permettant une comparaison de leur efficacité;
17. invite les agences à présenter au début de chaque année les indicateurs de résultats devant permettre de les évaluer;
18. invite toutes les agences à appliquer de manière accrue les objectifs SMART qui devraient permettre une planification plus réaliste et une réalisation satisfaisante des objectifs;
19. convient avec la Cour des comptes que la Commission est également responsable de la gestion (financière) des agences; demande instamment à la Commission, par conséquent, de contrôler et, au besoin, d'orienter et d'assister la direction des différentes agences, en particulier en ce qui concerne l'application correcte des procédures d'appel d'offres, la transparence des procédures de recrutement, la bonne gestion financière (sous-utilisation et prévisions excessives) et, ce qui est plus important encore, l'application correcte des règles concernant le cadre de contrôle interne;
20. considère que le programme d'activité des agences devrait traduire leur contribution en des termes opérationnels et mesurables et qu'il conviendrait de tenir dûment compte des normes de contrôle internes de la Commission;
Remarques spécifiques
21. note que le taux d'engagement des crédits pour l'exercice est élevé (pratiquement 100% des activités propres de la fondation) et attire l'attention de la Fondation sur le taux élevé (plus de 40 %) des reports d'engagements pour les activités opérationnelles (titre III); se préoccupe en particulier du fait qu'une situation semblable prévaut en ce qui concerne la mise en œuvre des activités MEDA et Tempus; invite la Fondation à améliorer sa planification;
22. estime que la Fondation constitue une source d'informations importantes et d'échange d'expériences pour les pays partenaires de l'Union européenne et pour l'ensemble de ses institutions;
23. rappelle que les programmes de formation et leur amélioration constituent le fondement du développement et de l'expansion de la démocratie; dès lors, encourage le Fonds à intensifier ses activités dans les pays partenaires où des obstacles majeurs s'opposent au progrès de la démocratie;
24. critique le fait que, comme dans les exercices précédents, en violation de son règlement financier, la Fondation ne publie qu'un résumé de sa situation budgétaire au Journal officiel;
25. invite la Fondation à présenter une nouvelle nomenclature budgétaire correspondant mieux à la réalité de la Fondation, qui permettrait d'éviter de constants virements; invite la Fondation à améliorer la coordination entre l'unité financière et les unités opérationnelles de manière à aboutir à une réduction des virements nécessaires;
26. invite la Fondation à mieux se conformer aux règles existantes régissant les comptes définitifs;
27. déplore le fait que la Fondation n'a toujours pas achevé la mise en place de son système de contrôle interne, que fin 2005 encore, il n'y avait toujours pas d'analyse des risques opérationnels et des vérifications ex-post, et qu'à la même période, le comptable n'avait toujours pas validé les informations sur les comptes ni les systèmes d'inventaire;
28. se félicite que la Fondation n'ait cessé d'accentuer ses efforts dans le domaine du développement des ressources humaines, permettant ainsi aux pays partenaires de mieux tirer parti de son expérience dans la réforme de leurs systèmes d'éducation et de formation;
29. insiste pour que la Fondation remédie aux lacunes que continue de présenter sa documentation sur les procédures de sélection du personnel.