Home Christophe GRUDLER

J’ai voté en faveur de la résolution « Stop the Clock », qui vise à reporter l’entrée en vigueur du devoir de vigilance et du reporting durable. Nous voulons offrir aux entreprises un délai supplémentaire de deux ans pour se conformer à ces nouvelles obligations, sans remettre en cause nos ambitions en matière de durabilité et d’inclusion.
Ce texte accorde plus de prévisibilité à nos entreprises, en allégeant leurs charges administratives et en leur évitant des coûts supplémentaires, notamment en attendant la finalisation des négociations autour du règlement de simplification « Omnibus ».
Nous considérons qu’il est essentiel de réduire la complexité administrative. Un report est nécessaire également pour éviter à près de 40 000 entreprises de se retrouver dans l’incertitude quant aux informations qu’elles doivent collecter cette année et, la manière de les intégrer dans leurs rapports de gestion l’an prochain.

J'ai voté en faveur de cette résolution pour soutenir la décarbonation des industries à forte intensité énergétique. Ces industries sont difficiles à décarboner et utilisent principalement des énergies fossiles. Nous appelons donc à un financement accru pour développer des solutions afin d’aider ces industries dans leur décarbonation sans augmenter les prix de l’énergie. Nous savons que l’électrification n’est pas le bon remède et qu’il faut se tourner vers d’autres énergies comme le nucléaire et l’hydrogène.
Nous appelons également à garantir un accès sécurisé aux matières premières critiques. Enfin, cette résolution insiste sur la nécessité d’une transition juste pour les travailleurs et les régions les plus exposées et encourage un dialogue structuré entre la Commission, les États membres et les industriels, pour garantir la cohérence des politiques et un suivi rigoureux des mesures.