Lors de la réforme de 2013, le groupe des Verts s’est toujours opposé à l'élargissement du champ d'application d’Eurodac et à l'accès par les autorités du maintien de l’ordre aux informations contenues dans cette base de données. Le vote d’aujourd’hui est un accord de coopération technique portant sur l’accès et la participation à Eurodac des autorités de Norvège et d'Islande. Ces États coopérant déjà avec l’UE en matière de police et justice et ne présentant pas de problème particulier en matière de respect des droits humains, notre groupe a décidé de voter en faveur de l'accord. Ne pas autoriser la Norvège et l'Islande à accéder à cette base de données déjà accessible aux autorités des États membres de l'UE nous paraissait en effet disproportionné. Cela étant, la réforme intervenue en 2016 aura de graves conséquences sur les droits des personnes migrantes: non-respect de la protection des données personnelles, prise d’empreintes à partir de 6 ans, atteinte à l'intégrité mentale et physique, procédure non équitable, etc. Notre groupe s’y est opposé lors de son premier passage au Parlement européen en 2017. Dans le cadre des négociations à venir avec le Conseil, nous réitérerons notre opposition aux réformes proposées d'Eurodac.