Briefing 
 

Traite des êtres humains: mieux protéger les femmes, les enfants et les migrants 

Le PE appelle l’UE à agir davantage pour combattre la traite des êtres humains et plaide pour la criminalisation de la sollicitation et de l’utilisation des services sexuels des victimes.

Le projet de rapport préparé conjointement par les commissions des libertés civiles et de l’égalité des genres, qui fera l’objet d’un débat lundi et d’un vote mardi (résultats annoncés mercredi matin), souligne la nécessité de mieux protéger les femmes et les enfants, ainsi que les demandeurs d’asile, les réfugiés et les migrants.


Dans leur évaluation de la directive de 2011 relative à la prévention de la traite des êtres humains et à la lutte contre ce phénomène ainsi qu’à la protection des victimes, les députés mettent en lumière l’exploitation sexuelle et appellent la Commission à modifier la directive afin que les États membres puissent explicitement criminaliser l’utilisation en connaissance de cause des services assurés par des victimes de la traite des êtres humains.


Le projet de rapport met en garde contre l’aggravation de la situation des victimes de la traite d’êtres humains avec la crise du coronavirus. Il se penche aussi sur le rôle d’internet, des médias sociaux et des nouvelles technologies dans la prolifération et la prévention de la traite.


Débat: lundi 8 février

Vote: mardi 9 février

Résultat des votes: mercredi 10 février

Procédure: rapport d’initiative