Religion et politique, un engagement commun pour la liberté et la démocratie 

 
 

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Chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes : toutes les grandes religions étaient représentées.  

Lundi 30 mai, les représentants de différentes religions ont été invités à Bruxelles pour rencontrer les dirigeants des principales institutions européennes. Chrétiens, juifs, musulmans et bouddhistes ont été accueillis par Jerzy Buzek, Président du Parlement européen, José Manuel Barroso, Président de la Commission, et Herman Van Rompuy, Président du Conseil européen. Cette rencontre s'inscrit dans le dialogue entre l'UE et les religions, les églises et les communautés de conviction.

L'article 17 du traité de Lisbonne mentionne que l'Union européenne (UE) s'engage à un dialogue « ouvert, transparent et régulier » avec les principales religions. « L'installation de la démocratie, de l'Etat de droit, des droits de l'homme et de la justice sociale ne peut se faire qu'avec l'aide active des communautés religieuses », a souligné José Manuel Barroso. Les leaders religieux ont salué l'ambiance franche et ouverte dans laquelle s'est tenue la réunion du 30 mai.


« Les religions sont essentielles dans le tissu social des pays européens. Le Parlement européen souligne que la liberté de religion est un des droits de l'homme les plus fondamentaux. Pour plus d'efficacité dans ses relations avec ses voisins, l'UE doit coopérer avec les communautés religieuses sur l'éducation, la santé ou la reconstruction de la société après un conflit », a expliqué Jerzy Buzek.


Enfin, selon Herman Van Rompuy, « les valeurs ne peuvent survivre sans élan spirituel, religieux ou éthique. (…) Personne n'a le monopole des grandes valeurs humaines qui donnent un sens à nos vies et à nos sociétés ».