Négociations sur le Brexit : les députés fixent leurs conditions

Ce mercredi 5 avril, les députés réunis en plénière débattront de leurs préoccupations et de leurs conditions pour une approbation de l’accord de retrait du Royaume-Uni.
Le déclenchement de l’article 50 du Traité de Lisbonne marque le début des négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Le pays dispose désormais de deux ans pour parvenir à un accord fixant les modalités de son retrait.
Aucun accord ne pourra entrer en vigueur sans l’approbation du Parlement européen, dont la priorité est de préserver les intérêts des citoyens. Les députés débattront de leurs conditions ce mercredi 5 avril et adopteront une résolution à l’issue du débat.
La motion attache une grande importance au traitement équitable des citoyens de l'Union européenne des 27 et rappelle que le respect de leurs intérêts doit être une priorité tout au long du processus de négociations.
L’un des enjeux majeurs des pourparlers est la question des droits des citoyens britanniques résidant dans un État membre, et celle des citoyens européens vivant au Royaume-Uni. Le texte souligne que leur statut et leurs droits doivent être soumis aux principes de réciprocité et de non-discrimination.
Les députés ont également établi d’autres conditions pour l’approbation d’un accord :
- Les négociations doivent être menées de bonne foi et en toute transparence
- Les négociations sur l’avenir des relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni ne peuvent déboucher sur aucun compromis entre la sécurité d’une part et les futures relations économiques d’autre part
- Le processus de paix doit se poursuivre en Irlande du Nord et la mise en place d’une « frontière rigide » avec la République d’Irlande doit être évitée
- Le Royaume-Uni doit honorer ses engagements pris ultérieurement, y compris les engagements financiers au titre du budget européen
- Les grandes lignes de la relation future entre l’Union européenne et le Royaume-Uni ne pourront être évoquées qu’une fois des progrès notables réalisés autour des négociations sur la sortie du Royaume-Uni
- L'appartenance au marché unique n’est possible qu’avec une libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes
- Il ne peut y avoir de négociations menées distinctement avec certains États membres ou avec des pays tiers
Le débat débutera ce mercredi 5 avril à 9 heures. Le vote aura lieu à 12 heures.
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