Les députés débattent de l’accord commercial CETA avec des représentants des entreprises, du secteur de la santé, des syndicats et des agriculteurs 

Communiqué de presse 
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Les députés de la commission du commerce international ainsi que des représentants d’agriculteurs, d’entreprises, du secteur de la santé publique et des syndicats ont débattu de l'Accord économique et commercial global (AECG) entre l'Union européenne et le Canada mercredi matin. L’AECG ne peut entrer en vigueur qu’avec l'approbation du Parlement européen.

Des représentants des secteurs agricole et commercial se sont dits généralement favorables à l'accord, soulignant que l’accès à de nouveaux marchés favoriserait la croissance et la compétitivité et stimulerait la création d'emplois.


Les délégués des syndicats et du secteur de la santé publique ont fait part de leurs préoccupations au sujet des répercussions que l'Accord avec le Canada pourrait avoir sur les services publics, sur le niveau de protection des travailleurs et l'environnement, ainsi que sur le droit des États à réglementer.


De nombreux députés ont fait valoir que l'AECG est un accord équitable, transparent et géopolitiquement important, "le meilleur accord que nous pouvons obtenir" et qu'il serait bénéfique pour l'économie européenne. Il fixerait également la norme pour d'autres futurs accords de libre-échange, ont-ils ajouté. D'autres députés se sont dits prudemment optimistes et ont suggéré d'étudier davantage le texte.


Certains députés se sont déclarés toujours préoccupés par les normes sociales et environnementales, et ont dit que le projet de déclaration interprétative conjointe par la commissaire en charge du commerce, Cecilia Malmström, et la ministre canadienne du commerce international, Chrystia Freeland, qui devrait constituer une partie de l'accord, ne contribue guère à dissiper ces craintes dans la mesure où il n’est pas juridiquement contraignant. Quelques députés européens ont clairement rejeté l'accord, faisant écho aux craintes selon lesquelles il affaiblirait la démocratie et ne bénéficierait qu’aux entreprises multinationales.


Prochaines étapes

 

Les membres de la commission du commerce international devraient se prononcer sur l’accord en décembre.