L'UE est l’échelon idéal pour lutter contre la pandémie, mais une réforme est nécessaire, selon la dernière enquête du PE 

Communiqué de presse 
 
 

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  • Augmentation de 10 points de pourcentage du nombre de citoyens qui ont exprimé une opinion positive de l'UE (50%) par rapport à l'automne 2019 
  • 48% des répondants souhaitent que la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales figure en tête de l'agenda du Parlement 
  • 63% des répondants souhaitent que le Parlement européen joue un rôle plus important à l'avenir 

La pandémie de COVID-19 a renforcé la conviction des citoyens que l'UE est le bon échelon pour développer des solutions efficaces pour lutter contre le COVID-19 et ses conséquences.

À la fin de l'année 2020, les personnes interrogées étaient plus nombreuses à penser que l'UE, plutôt que leur propre pays, était sur la bonne voie. En outre, près de trois personnes interrogées sur quatre (72%) estiment que le plan de relance de l'UE permettrait à l'économie de leur pays de se remettre plus rapidement des effets négatifs de la pandémie de coronavirus.


Une nouvelle enquête commandée par le Parlement et réalisée entre novembre et décembre 2020 par Kantar révèle une augmentation de 10 points de pourcentage du nombre de citoyens qui ont exprimé une opinion positive de l'UE (50%) par rapport à l'automne 2019. 66% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête sont optimistes quant à l'avenir de l'UE.


Cependant, les perspectives individuelles restent pessimistes face à la pandémie qui se poursuit: 53% des personnes interrogées pensent que la situation économique de leur pays sera pire qu'elle ne l'est actuellement d’ici un an. Seul un répondant sur cinq (21%) pense que la situation économique nationale s'améliorera au cours de l'année à venir. Plus de la moitié des répondants (52%) s'attendent à ce que leurs conditions de vie individuelles soient les mêmes dans un an qu'aujourd'hui. Un quart des répondants (24%) pensent que leur situation sera encore pire dans un an, tandis que 21% pensent qu'elle sera meilleure.


Probablement motivés par ces conséquences perçues, les citoyens formulent une nouvelle priorité politique de premier plan pour le Parlement européen: 48 % des répondants souhaitent que la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales figure en tête de l'ordre du jour. Il s'agit de la première priorité dans tous les États membres de l'UE, à l'exception de la Finlande, de la Tchéquie, du Danemark et de la Suède, où la lutte contre le terrorisme et la criminalité occupe la première place. En moyenne européenne suivent les mesures visant à lutter contre le terrorisme et la criminalité (35%), à assurer une éducation de qualité pour tous (33%) ainsi qu'à protéger notre environnement (32%).


Un changement similaire apparaît également dans le classement des valeurs fondamentales que le Parlement devrait défendre. Si la défense des droits de l'homme dans le monde (51%) et l'égalité entre les hommes et les femmes (42%) restent en tête, la solidarité entre les États membres arrive en troisième position, 41% des répondants souhaitant que le Parlement défende cette valeur avant toutes les autres, contre 33% il y a un an.


La pandémie et d'autres défis mondiaux tels que l'urgence climatique confortent l'appel des citoyens à une réforme fondamentale de l'UE. 63% des personnes interrogées souhaitent que le Parlement joue un rôle plus important à l'avenir, soit une augmentation de cinq points par rapport à l'automne 2019. Et si l'image positive de l'UE s'est améliorée à la fin de l'année dernière, l'appel au changement a également progressé: seuls 27% soutiennent l'UE telle qu'elle a été réalisée jusqu'à présent, tandis que 44% "soutiennent plutôt l'UE" mais souhaitent que des réformes soient mises en œuvre. Par ailleurs, 22% des personnes interrogées considèrent l'UE de manière "plutôt sceptique, mais pourraient changer d'avis à la lumière d'une réforme radicale".


Le Président du Parlement européen, David Sassoli, a déclaré: "Le message de ce sondage est clair: les citoyens européens soutiennent l’UE et pensent que c’est le bon échelon pour chercher des solutions à la crise. Mais la réforme de l'UE est clairement quelque chose que les citoyens veulent voir et c'est pourquoi nous devons lancer la Conférence sur l'avenir de l'Europe dès que possible."