Pétition nº 0229/2020, présentée par Kristina T’felt, de nationalité danoise, pour le compte du Collectif des citoyens européens du Narbonnais, sur le droit de chaque citoyen vivant à proximité du site Orano Malvési à un environnement sain

324 personnes soutenant la pétition
Statut: Ouverte au soutien

Données de la pétition

0229/2020
Titre du résumé: Pétition nº 0229/2020, présentée par Kristina T’felt, de nationalité danoise, pour le compte du Collectif des citoyens européens du Narbonnais, sur le droit de chaque citoyen vivant à proximité du site Orano Malvési à un environnement sain
Numéro: 0229/2020
Thème(s): Environnement – déchets,  Environnement,  Environnement – évaluation des incidences sur l’environnement,  Environnement – protection et préservation
Pays: France
Nom de l’association: Collectif des citoyens européens du narbonnais

Données du pétitionnaire

Nom: Kristina T'felt

Résumé de la pétition

La pétitionnaire fait référence à la région Occitanie dans le Languedoc, une région authentique et viticole, très appréciée d’une communauté en plein essor d’Européens, à proximité de Narbonne. À moins de 2 km des quartiers résidentiels de Narbonne, l’entreprise Orano Malvési-Narbonne, détenue par l’État français et par des investisseurs internationaux, purifie un quart de l’uranium mondial et 100 % de l’uranium du territoire français. C’est un site classé SEVESO seuil haut. Depuis 1959, 500 000 tonnes d’uranium ont été traitées pour fournir de l’uranium aux 58 réacteurs nucléaires français, ainsi qu’aux partenaires européens et clients étrangers. Un stock de déchets contaminés (400 000 m3) est classé comme Installation nucléaire de base (INB). Le site rejette des polluants chimiques et climatiques dans l’environnement, entre autres dans le canal de la Robine (site classé au patrimoine de l’UNESCO), qui rejoint le complexe lagunaire de l’étang de Bages-Sigean classé zone protégée Natura 2000. Quand en 2004, une digue rompue a libéré 30 000 m3 de boues radioactives, les manifestations publiques ont commencé, compte tenu des risques et impacts environnementaux (air, eaux, sols et riverains). De l’uranium et des descendants radioactifs ont été détectés dans les végétaux et cultures agricoles (fruits, céréales) aux environs du site. La pétitionnaire fait également référence à une surmortalité significative par cancers du poumon et l’absence d’étude épidémiologique. De nouvelles installations, provoquant des rejets supplémentaires, ont été autorisées et ajouteront plus de 40 000 m3 de gaz toxiques par heure aux émissions actuelles. La pétitionnaire conteste la régularité de l’enquête publique menée avant l’autorisation obtenue. Une nouvelle usine de fabrication de dioxyde d’uranium a été autorisée en 2018, cette fois sans consultation publique, sans étude d’impact et sans informer la population locale des conséquences sanitaires, écologiques et économiques. Le Collectif des citoyens européens du Narbonnais a décidé de revendiquer leur droit de vivre dans un environnement sain afin d’éviter des catastrophes environnementales et de santé publique à l’avenir.