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Compte rendu in extenso des débats
Mercredi 11 mars 2009 - Strasbourg Edition JO

Rapport de suivi 2008 sur la Croatie - Rapport de suivi 2008 sur la Turquie - Rapport de suivi 2008 sur l’ancienne République yougoslave de Macédoine (débat)
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  Maria Eleni Koppa (PSE).(EL) Madame la Présidente, la politique de l’élargissement est l’expression la plus réussie de la politique étrangère de l’Union européenne. Dans le cas de la Turquie, le message doit être clair: l’objectif est l’intégration, mais il doit être atteint en passant par la satisfaction des obligations, la consolidation de la démocratie, le respect des droits de l’homme et le maintien de bonnes relations de voisinage.

La Turquie en est à un stade crucial, tant au plan interne qu’en matière de redéfinition de son rôle géostratégique. Dans ce contexte, il est vital qu’elle continue l’application de ses réformes et qu’elle prenne résolument la route de l’Europe. Toutefois, je voudrais souligner que le climat de tension que la Turquie entretient depuis quelque temps en mer Égée soulève de nouveaux problèmes.

Dans le cas de l’ancienne République yougoslave de Macédoine, la Commission a clairement insisté sur la fait que, vu les déficits démocratiques importants constatés, le pays ne satisfait pas aux exigences de base indispensables à l’ouverture de négociations. En ce qui concerne le litige de l’appellation, malgré l’esprit de coopération et de réalisme manifesté par la Grèce, le gouvernement de Skopje ne réagit pas.

Or, dans le rapport du Parlement européen que nous examinons aujourd’hui, mon pays est malheureusement présenté comme l’unique responsable du retard de l’ouverture des négociations. C’est injuste pour la Grèce et cela ne facilite pas la résolution d’un problème qui empoisonne les relations des deux pays depuis plus de quinze ans.

 
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