Philip Claeys (NI). - (NL) Madame la Présidente, le rapport de M. Böge n’est qu’une grosse quête de fonds adressée à l’Union européenne, et cela ne nous surprend évidemment pas du tout. Ce qui, par contre, me dérange vraiment, c’est que nous nous retrouvions une nouvelle fois à débattre d’un rapport qui fait explicitement référence au traité de Lisbonne, un traité que le référendum irlandais a pourtant rendu nul et non avenu. Donc, comme les Irlandais, de toute évidence, se sont trompés la première fois, ils retourneront aux urnes lors d’un nouveau référendum organisé à l’automne. On pourrait penser que le Parlement européen aurait au moins eu la décence d’attendre le verdict des électeurs avant d’approuver des textes renvoyant au traité de Lisbonne. Nous avons approuvé hier un autre rapport sur le dialogue avec les citoyens européens. Et bien, si nous voulons vraiment que ce dialogue fonctionne, nous devrions au moins respecter les décisions des électeurs.