Index 
 Texte intégral 
Compte rendu in extenso des débats
Mardi 5 mai 2009 - Strasbourg Edition JO

Préparation du Sommet de l’Emploi - Fonds européen d’ajustement à la mondialisation - Agenda social renouvelé - Inclusion active des personnes exclues du marché du travail (débat)
MPphoto
 
 

  Magda Kósáné Kovács (PSE), par écrit.(HU) Malgré tous les efforts que nous avons consentis depuis notre adhésion en 2004, une situation de pauvreté «compétitive» s’est progressivement installée au sein de l’UE. De toute évidence, la crise économique a exacerbé la situation tant au niveau des États membres que parmi les citoyens ordinaires. Les conflits sociaux qui en découlent menacent les cadres européens existants. Après tout, les citoyens ordinaires sont en droit d’attendre des institutions de l’Union européenne qu’elles n’aident pas seulement les banques, mais qu’elles assurent aussi leur sécurité sociale.

La concurrence sur le marché, qui se contracte en raison de la crise, s’intensifie aussi bien entre les entreprises qu’entre les travailleurs. Les tensions sociales sous-jacentes au sein de l’UE s’illustrent par les réactions excessives suscitées par les arrêts de la CJCE concernant la directive sur le détachement des travailleurs.

La familiarisation avec la situation juridique actuelle est cruciale pour dissiper les craintes non fondées. La prochaine Commission devra étudier la transposition de la directive sur le détachement des travailleurs au sein des États membres.

Outre les mesures contenues dans le paquet social, d’autres instruments juridiques s’imposent pour gérer la crise et résoudre les tensions. Il pourrait s’avérer très difficile de garantir la paix sociale sans un salaire minimum européen. La définition d’un travail décent et d’un niveau de vie décente, ainsi que les conventions collectives transfrontalières ne sont que quelques-unes des questions que la Commission doit approfondir.

À long terme, afin de réaliser les objectifs sociaux, le traité de Lisbonne et la Charte des droits fondamentaux déjà ratifiés par 25 États membres peuvent élargir les compétences de l’Union européenne en établissant l’égalité des droits économiques et sociaux, mais sans remplacer en aucune manière le paquet de mesures à court terme.

 
Avis juridique - Politique de confidentialité